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The last day.[Libre]
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Message(#) Sujet: The last day.[Libre] The last day.[Libre] EmptyLun 8 Avr - 21:09

L’odeur de sueur se mêle aux effluves de bière et de plats mitonnés. L’ambiance tamisée de ce lieu offre aux clients de celui-ci un refuge. Dans l’ombre incertaine et la clarté trouble on distingue peut voir pas son interlocuteur. Si on regarde bien au fond de la salle on aperçois quatre gobelins assis surement en train de parler de finances surement. A droite des sorciers en robes braillaient sous l’effet de l’alcool. Dans l’escalier des jeunes étudiants prêts à reprendre les études s’embrassaient sous les rayons bienveillants du soleil filtrant par les vitres crasseuses de l’établissement.

Sur la mezzanine les tables sont alignées en long, les derniers étudiants en sorcellerie à l’école de poudlard qui n’ont pas fait l’achat de leurs fournitures sont venus pour faire les emplettes nécessaires. Certains sont dans le cas inverse et veulent profiter de manière fainéante de leur dernier jour de congés. Tel un certain jeune qui s’est assoupie sur sa chaise en bois bancale et c’est un livre sur la tête qu’il dort profondément. Il est vêtu d’un gilet gris rayé, une chaînette pend jusqu’à sa poche elle est reliée à une montre à gousset qui attendant l’heure pour siffler se tait.

Les santiag’ du jeune homme raclent sur le bois et produisent un bruit sourd. Qui parvient à le réveiller. C’est la vue embués qu’il aperçoit alors tous ces étudiants. Si bruyant, si bavard et surtout si ennuyant. Il se redresse et se lève chancèle par encore bien réveillé. Il se redresse, place ses mains sur ses reins et s’étire comme un vieillard. Certains sourirent moqueur fleurissent sur les lèvres de certains. Il se dirige vers le rez-de-chaussée

La démarche encore chancelante le jeune homme s’approche de ses bagages qui sont posé juste à côté de l’escalier. Retire un galion de sa bourse, descend l’escalier. Le jeune homme se dirige vers Tom et lui commande un repas ainsi qu’une bière avant de payer. Quand il remonte quelqu’un semble avoir élu domicile sur sa chaise. Il s’approche de l’individu squatteur et du bout de ses santiag’, sa chope dans une main son repas dans l’autre il tape doucement la jambe de l’intrus.


- Hé si tu veux une chaise trouve-t’en une autre.
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Message(#) Sujet: Re: The last day.[Libre] The last day.[Libre] EmptyMer 10 Avr - 19:47

En cette journée du mois d’Avril, j’avais décidé d’aller me promener sur le chemin de traverse et ainsi dépenser les quelques galions que Grand-mère m’avait envoyé pour me féliciter des derniers résultats scolaires. Grand-mère était très heureuse que je réussisse dans ce nouveau monde encore inconnu il y quelque temps déjà, aussi elle me gâtait souvent. Non, à vrai dire suite au manque d’amour et au rejet de mes géniteurs après la découverte de mes pouvoirs, Grand-mère passait son temps à me gâter. Cela ne me déplaisait pas, mais parfois elle me mettait mal à l’aise. Cependant, je n’avais jamais réussi à aborder le sujet avec de peur de passer pour un enfant capricieux ou autre. En là n’était pas le sujet.

Après avoir fait un tour à la ménagerie magique à la recherche d’un éventuel hibou voire même d’une chouette – car emprunter une chouette à l’école n’était absolument pas pratique – et après avoir hésité plus d’une heure devant les cages, ce fut sans rien que je sortis du magasin. Je n’avais pas eu de coup de cœur, ou alors si mais je doutais être capable de m’occuper d’une chouette, déjà que j’avais du mal à prendre soin de mon chat…Non pas que je ne l’aimais pas, mais j’étais bien trop occupé à lire ou à travailler. Parfois même il devait m’apporter sa gamelle pour que je le nourrisse. Aussi, tant que je ne saurais pas m’occuper de mon chat, je ne prendrais pas de chouette. Tant pis pour moi, je n’ai qu’à être plus attentif au besoin de mon animal. Résigné, je m’étais dirigé vers Fleury et Botts dans l’espoir de trouver un livre d’aventure magique que je n’aurais pas encore lu. Sia et Yasha m’en avait conseillé un et je voudrais bien le trouver. Heureusement pour moi, ma recherche ne fut pas spécialement longue et je sortis de la librairie bien plus vitre que de l’animalerie.

C’était inhabituel chez moi. D’habitude je pouvais passer plus d’une heure dans une librairie à feuilleter les livres, à les sentir ou même à parcourir les rayons. C’était agréable, si reposant. J’adorais vraiment ces endroits là. Avant, quand j’étais à Brighton, j’aimais aller dans une petite boutique en bord de mer et j’y restais si longtemps, si souvent, qu’à force le patron m’avait réservé un petit coin rien que pour moi et ainsi me permettre de flâner tranquillement, la tête dans mes aventures. Heureux de mon achat, j’entrepris la lecture tout en continuant de marcher. Ce n’était certes pas très prudent, mais j’avais bien trop hâte d’en connaître le contenu.

Il n’était pas rare que je lise un livre tout en marchant et même si au début je me prenais souvent les passants ou autre chose, dorénavant j’arrivais à bouger dans une foule dense sans décoller pour autant mon nez de ma lecture. D’ailleurs Grand-mère me taquinais souvent avec cela. Je devrais peut être lui écrire pour lui dire ce que j’ai acheté avec son argent…même si elle devait bien se douter que j’achèterais un livre. Elle me connaissait que trop bien. Absorbé par lecture, je me rendis d’un pas traînant jusqu’au chaudron baveur. J’avais eu chaud à la librairie et depuis je mourrais de sauf. De plus, il me restait quelques galions, du coup je m’étais décidé à aller boire une bière au beurre dans cette auberge. Me faufilant au travers des clients, je me rendis au comptoir, et sans lever le nez de mon livre – ce qui ne se faisait pas nous sommes d’accord, mais l’intrigue était trop passionnante- commandai une bière. Le service fut rapide et ni une ni deux, je me dirigeai vers la mezzanine, croisant simplement un garçon au gilet gris dans les escaliers.

Là haut, je me décidai enfin à regarder autour de moi dans l’espoir de repérer une table vide, ce qui ne tarda pas heureusement. Je m’y installai et repris tranquillement ma lecture. Mais alors que j’étais en plein milieu de l’action principale et au moment de tourner la page, je ne retombai pas sur la suite de l’action mais sur le dernier chapitre. Sans comprendre, je tournai et retournai la page dans l’espoir que ce soit une sorte de blague de ce livre magique mais non…même pas. On avait tout simplement arraché les pages au meilleur moment.

D’abord dubitatif, puis énervé, je me mis à parler tout seul oubliant presque la personne m’ayant cogné la jambe et la phrase qu’il m’avait dite.

- Quoi ? Non, ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible ! m'exclamai-je un peu trop fort, Non mais c'est une blague ? C'est pas possible !!! Merlin tout puissant quel est l'imbécile heureux qui a fit ça ? Sérieux, si je l'attrape je lui mets mon poing dans sa figure d'abruti fini ! m'énervai-je dans le vide. C'est d'un irrespect, d'une méchanceté inimaginable ! Quel irrespect, arracher les pages au meilleur moment, ce n’est pas croyable. Et puis, comment peut-on faire ça à un livre si passionnant ? Comment peut-on abîmer un livre tout cours d’ailleurs ? Un livre c'est...sacré. C'est un moyen de s'évader, de rêver, c'est une fenêtre sur le monde merveilleux d'un auteur voulant nous faire partager sa passion pour l'écriture. C'est un manque de respect envers le lecteur et l'auteur lui même. Auteur qui s'est enquiquiné à écrire un livre correct, passionnant avec une intrigue et une histoire prenante et un crétin décide d'arracher des pages. Pourquoi a-t-il commis une action si stupide ? Par rage, par stupidité ou simplement par méchanceté ? Je n'en sais rien et je ne veux pas savoir. Franchement, il doit manquer des connexions à la personne qui a fait cela...non, il doit être dénué de tout cerveau. Ben oui, il ne faut pas être malin pour faire ce genre de chose. Même un gosse serait plus respectueux. MAIS OU VA LE MONDE ? Hurlai-je, De nos jours on respecte plus rien. Ni les livres, ni les hommes. C'est navrant, c'est énervant, c'est inacceptable ! JUSTICE!! Un livre c'est sacré, c'est spirituel. C'est le moyen qu'on trouvait les auteurs pour s'exprimer et ainsi nous transmettre leurs rêves et leurs espoirs. Un livre, c'est gorgé de sentiment, c'est vivant. L'abîmer c'est le tuer, lui faire du mal. En lui arrachant des pages, c'est lui arracher le coeur. Surtout au moment le plus palpitant. Comment fait-on maintenant pour savoir la suite, nous pauvre lecteur innocent? On se l'invente, qu'on parte à la recherche de l'auteur pour qu'il nous réécrive la fin? Non, mais franchement, je n'en reviens toujours pas...déchirer un livre, lui arracher des pages...mais il faut être un monstre pour faire ça! Pourquoi les gens n'accordent-ils pas plus d'importance à la lecture et aux livres? C'est pourtant un bon moyen de s'instruire. De plus de nos jours, ils en existent de toutes sortes, tout le monde devrait y trouver leur compte. Mais non, de nos jours les livres sont délaissés, mis de côté, abîmé, traîné dans la boue, réduit en miette. Alors qu'au départ ils étaient fait pour transmettre le savoir aux générations suivante. Bon d'accord, ils existent de nos jours tellement de navet que ceux qui n'y connaissent rien se dégoûtent de la lecture. Mais même, il suffit qu'ils se fassent aider et qu'on lui indique la véritable littérature, celle qui fait pleurer, rire et voyager, celle qui nous transmet les sentiments de l'auteur. Ceux là ne mérite pas un arrachage de page. Quoique, un livre, qu'il soit bon ou mauvais, devrait toujours être traité avec respect, amour et passion. Non, au lieu de ça, on arrache des pages d'un livre. Non, mais là c'est du grand n'importe quoi. Un livre c'est sacré et si les gens ne sont pas capables de comprendre ça de nos jours qu'ils aillent au diable ! Mais surtout, que je n'en croise pas un sur ma route car je sens que mes poings partiront tout seul. Non mais sérieux, quel abruti ! m'énervai-je de nouveau en haussant le ton. Enfin, je n'ai plus qu'à ramener ce livre à la boutique...tant pis, je n'en connaîtrais peut être jamais la fin...à moins de demander à Yasha ou Sia.

Essoufflé par mon monologue, je respirai un grand coup. Le silence s’était fait dans l’auberge et je dus rougir car certaines personnes rigolèrent. M’asseyant tranquillement, je fermai le livre de rage et reportai mon attention sur la personne qui m’avait cogné la jambe un peu plus tôt.

- Désolé, je n’ai pas entendu, tu me disais quoi ?

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Message(#) Sujet: Re: The last day.[Libre] The last day.[Libre] EmptyDim 14 Avr - 19:26

Je regarde le jeune homme prit dans un monologue enflammé et je ne retiens pas, mais alors pas du tout le rire qui monte de ma gorge et je souris au jeune homme.

- Rien, oublis.

Je pose donc mon assiette et tend ma bière au voleur de chaise.

- Vas-y bois non seulement je t'ai "tapé" avec ma santiag', mais en plus un malin à cru bon de te privé de la fin de ton roman.

En effet ce n'est pas rare sur le chemin de traverse de trouver de petit plaisantin volant les dernières pages d'un croustillant livre. Toutefois, la plus part du temps ces plaisantins ne sont pas si mauvais. Ils n'arrachent pas simplement la page.

-Eh dit moi ton bouquin il parle de quoi ?

Une drôle d'idée a germée dans mon esprit un peu tordu. Ces plaisantins étaient souvent des intellectuels mine de rien qui avait extirpé sa substance jouissive du livre et qui désiraient que les prochains lecteurs en face de même. Il n'est pas rare donc de pouvoir retrouver les sections manquantes. Au prix il faut toutefois le dire d'un effort cérébrale plutôt intense. Je sors alors de ma sacoche infini ma baguette.

Une baguette de vingt centimètres avec ventricule de dragon et tout le toutim. L'art des baguettes de m'ayant jamais trop intéressé je n'en savais guerre plus.


- Savais-tu que dans certains cas des lecteurs plaisantins s'amusent avec les livres. Car justement ils ont adoré la lecture et ont su arraché les secret du livre. Ils estiment alors que c'est peut-être trop simple. C'est pourquoi ils prélèvent les révélations et les dissimulent. Moyen horrible de poussé les gens à la réflexion je trouve.

J'agite doucement ma baguette en marquant le rythme d'une valse tel un chef d'orchestre.

e]]- En y réfléchissant ou pourrais-tu toi caché la page cruciale ? Utilise ta tête pousse dans tes retranchements. Ce que te dis le lecteur précédent c'est : " La fin vas au-delà de ce que tu pourrais imaginé. Elle est splendide, elle est inoubliable." ou bien " Une fin pareille pour un livre magnifique quel horreur.", toujours est-il c'est un défi à ton intelligence et à ton imagination.[/b]

Je pose mon postérieur sur la table mon assiette en équilibre sur mes cuisses et je commence à manger mon repas en regardant le jeune homme. Maintenant que je le détaille il a l'air plutôt sympathique et ne méritais surement pas ce que je lui ai fais. Les gens nous regardent comme si nous étions fou. Question de subjectivité.
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Message(#) Sujet: Re: The last day.[Libre] The last day.[Libre] EmptyLun 22 Avr - 21:55

Je me retrouvais face à face avec un drôle de type à l’allure tout aussi étrange. Je ne l’avais jamais vu auparavant, pourtant il ne doit pas être beaucoup plus vieux que moi. On aurait donc du se croiser dans les couloirs du château, mais ce n’était le cas. C’en était même très loin. Ah la la, cette école me surprendra toujours. Même au bout de cinq ans on découvre encore des gens inconnus. Je me demande si en septième année cela le fait aussi. Enfin, je verrais bien avec le temps.

Mon monologue eut l’air de le faire rire, c’était au moins cela. J’aurais préféré éviter de m’afficher de la sorte mais je n’ai vraiment pas pu me retenir. Ce crétin qui avait arraché la fin du livre m’avait vraiment mis hors de moi. Le rire du jeune homme en face de moi, me calma un peu et lorsqu’il reprit la parole pour me répondre, il me demanda d’oublier sa phrase précédente. Ok, cela ne devait pas être si important que cela.

- Si tu y tiens. Répondis-je amicalement.

Tout en posant son assiette, il me tendit sa chope de bière. Et maintenant, je suis censé faire quoi ? Accepter ou refuser ? La saisir ou la repousser ? Je n’en savais rien et devant mon air dubitatif, mon invité m’invita à boire dans sa chope. Soit disant c’était pour s’excuser d’avoir cogné ma jambe mais aussi pour remonter le moral face au drame venant de m’arriver, l’arrachage des pages. Oui, certes cela n’était pas si grave vous me direz, mais pour moi cela l’était. Non mais sérieux, on n’arrache pas de pages comme ça surtout à la fin d’un livre si intéressant. Sentant ma colère revenir, je décidai de me reprendre et de reporter mon attention sur la nouvelle connaissance.

- Je te remercie beaucoup, mais je n’ai pas soif. De plus, j’ai comme l’impression que cela était ta chaise, aussi je ne voudrais pas non plus abuser et boire ta bière.
Rigolai-je, Mais merci beaucoup.

N’allait pas croire que je me foutais de lui, tout à l’heure en lui disant que je n’avais pas entendu ce qu’il me disait. C’était vrai, je n’avais pas entendu. Mais il ne fallait pas être idiot pour comprendre que je lui avais pris sa place. Aussi, il était légitime que je lui laisse sa boisson. En plus, je n’aimais que très peu la bière et l’alcool en général. Je n’en buvais que pour les grandes occasions et les fêtes, rarement pour accompagner un repas. Parfois, Grand-père me servait un verre de vin coupé avec de l’eau lors des repas et souvent je le recrachais discrètement avant de vider mon verre dans le ficus de Grand-mère. Je n’en supportais absolument pas le goût. Et quand j’en parlais à mes grands-parents, grand-père me rassurait en me disant que j’apprécierais mieux le goût des choses en grandissant. Personnellement, j’en doutais fort. Qui vivra, verra, comme dirait Grand-mère. Mon attention se reporta sur le jeune homme. Il me demandait le sujet de mon livre. Comment pouvais-je résumé ce livre si génial ? Cela m’était impossible sans tout révéler, ou du moins ce que j’avais pu lire.

- Pour faire simple sans rien révéler, c’est l’histoire d’un sorcier voulant en apprendre plus sur les moldus, cependant sans rien y comprendre, il se retrouve plonger dans une autre époque, sans pouvoir. Le récit raconte comment il tente de rejoindre son monde. Expliquai-je

Sur ce coup là, j’étais très fier de moi. J’étais de nature modeste mais là il fallait bien avouer que je venais de résumé ce livre extrêmement bien sans rien révéler de l’intrigue principale. J’avais fais fort. D’habitude quand je voulais résumer un livre, j’en racontais l’intégralité et je me faisais ainsi « frapper » par celui qui m’écoutait. Heureusement, là, je ne me ferais pas frapper. Toujours fier de moi, je regardai mon interlocuteur et tout à coup, fus surpris par son action. Il sortait sa baguette…très belle baguette au passage mais ce geste signifiait dans ce monde là un danger ou alors une provocation en duel…Sauf qu’il n’en fut rien. Il reprit la parole et ses dires me semblèrent pleins de sagesse et de philosophie. Mais qui était-donc ce type ?

- On ne s’amuse pas avec les livres.
M’offusquai-je, Les livres sont sources de savoirs, de connaissances qu’on transmet aux générations suivantes. Un écrivain y a mis tout son cœur et toute son âme. Un livre n’est pas un jouet, c’est un objet sacré. M’emportai-je de nouveau. La lecture en elle-même fait réfléchir. Arracher les pages finales d’un livre c’est manqué de respect à l’auteur qui les a écrites ainsi qu’au futur lecteur. C’est un acte de pur égoïsme, voilà tout.

Mes paroles avaient peut être été radicales mais je ne pouvais tolérer ces paroles. Je ne le supportais pas. Pour moi les livres étaient un objet sacré qu’on se devait de respecter. Et arracher des pages n’est pas un acte de respect. A ce sujet, j’ai toujours été tatillon. Je ne supportais jamais qu’on traitre les livres avec désinvoltures. Pour ma part, mes livres étaient toujours très bien traités et même des années après, ils avaient l’air comme neuf. Cela me valait d’ailleurs l’admiration de Grand-mère. Enfin bref. Mas colère calmait, je reportai mon attention sur l’inconnu. Il était en train de dessiner dans les airs une valse tout en continuant de parler.

- Personnellement, je n’arracherais pas les pages finales d’un livre. Aussi je n’ai aucune idée de l’endroit où je pourrais les cacher. Moi ce que je vois là, c’est que le lecteur ou même l’éditeur à tout simplement voulu faire chier le futur lecteur en le privant de la fin, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Pour cela reste un sacrilège quelque soit la fin. Débitai-je froidement. Si j’ai bien compris, tu me demandes d’inventer la fin du livre et ainsi salir la mémoire de l’écrivain ? JAMAIS ! On n’invente jamais la fin d’un livre, on peut se l’imaginer mais on ne l’invente jamais et on doit toujours terminer par la fin que l’auteur a voulue. C’est la règle.

Je m’enfonçai au fond de ma chaise sans quitter des yeux mon interlocuteur. Ce qu’il venait de me dire m’avais énervé au plus haut point et je devais faire un effort surhumain pour me maîtriser. La journée avait pourtant bien commencé mais il a fallu que je tombe sur le mauvais livre et surtout sur une personne trop philosophe pour comprendre mon amour et ma passion pour les livres. Mais surtout pour comprendre mon point de vu là-dessus. Pendant que je calmais la colère, mon interlocuteur s’assit en moitié sur table et commença à manger. Puis soudain, la réalité me frappa. Je ne connaissais toujours pas l’identité du type avec qui je parlais depuis maintenant plus de vingt minutes. Avec cette histoire, j’en avais oublié ma politesse. Me redressant brusquement, je tendis ma main droite en direction du jeune homme, qui bien que trop philosophe, me sembla sympathique.

- Au fait, je me nomme Erwan Levingston. J’étudie à Poudlard, en cinquième année dans la maison des Serdaigle. Me présentai-je. Enchanté de te rencontrer.

Les gens autour de nous et ayant suivi notre conversation, devait certainement nous prendre pour des fous échappés de St Mangouste. C’était vrai que depuis mon arrivé, je n’avais pas spécialement fait preuve d’esprit ni même de logique. Je m’étais affiché en hurlant au scandale pour des pages manquantes et voilà que maintenant, je discutais avec un parfait inconnu comme si nous nous connaissions de longue date. Mais bien sûr, pourquoi pas après tout.
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Message(#) Sujet: Re: The last day.[Libre] The last day.[Libre] EmptyJeu 25 Avr - 20:51

Déjà ce jeune homme semble avoir compris que c’est ma chaise qu’il squatte. Ce n’est pas de sa faute qui va à la chasse perd sa place. Il a aussi refusé de boire de ma bière je hausse les épaules et la repose sur la table ou je suis à moitié assis.

Après il pique une crise par rapport à ce que j’ai dit après m’avoir fait un bref et succins résumé de son livre.

Les livres…

Ce n’est pas que moi et les livres on fasse vingt, mais en fait si… Je n’ai jamais accroché aux histoires que racontes ces pages. Couchés des mots sur du papier me semble aussi utile que de courir sur place. Ces histoires réelles ou non ne sont pour moi que le moyen d’imbéciles heureux d’immortalisé leur instant de gloires réelle ou fictive. Autrement dit c’est inutile et nul, mais il existe un type d’ouvrage que je tolère et dont je suis un fanatique les livres d’énigme. Que dieu me garde d’eux quand je passe devant l’un d’eux c’est à peine si je retiens le petit filet de bave qui cherche à dégouliner.

Pour certains c’est les sucreries ou les dragées surprise de Berticrochu. Non moi ce sont les livres d’énigme. Je suis fanatique de la gymnastique cérébrale. J’aime sentir mes cellules grises bouillonnante sous mon crâne, les sentir s’agiter fiévreusement devant une énigme incroyablement tordue.

Alors vous vous doutez bien que le résumé du jeune Erwan vu qu’il s’est ainsi nommé devant moi m’a laissé de marbre. J’ai quand même souris par politesse.

Je serre sa main tendue vers moi. Je serre vigoureusement je souffre d’une allergie impériale aux poignées de main molle c’est une horreur. Bon dieu un peu de virilité dans ce monde ou alors la mode aurait-elle réduit à néant le peu de matière grise restant aux ados de notre époque ?

-Enchanté, si je puis me permettre de faire cette horrible vanne, je suis William Stein de la maison de Poufsouffle et en quatrième année.

Un Serdaigle incapable de résoudre un problème de logique de cette catégorie ? Bon… à croire que les rêveurs ont aussi leur place chez les pragmatique Serdaigle. Enfin ce sont aussi des préjugés. En réalité si on y réfléchit quelques instants la localisation des pages n’est pas un mystère c’est d’une simplicité enfantine même. Il suffit de se rappeler que lorsqu’on a quelque chose sous le nez on ne le voit pas… Mais comme sa diatribe sur les livres m’a épuisé et donc je l’avoue, je vais le faire mariner un petit peu.

-Peut-être que toi tu n’oserais pas les arracher ces pages, mais un autre oui. Pas car il veut que tu restes sur ta fin mais que tu éprouves une satisfaction supplémentaire à trouver la fin la vraie. Si on y réfléchit c’est logique bien que tordu.

J’approche ma baguette de ma tête. Et susurre :


-Lumos maxima…

Un flash aveuglant se produit. Et une vive lumière à coté de tempe est apparue tel l'ampoule qui s'illumine quand dans une bande dessinée les personnages ont une idée.

-Paf ! connexion neuronales et les pages sont … ici même jeune serdaigle. Je regarde ma baguette et souris. Nox !

L’aveuglante lumière meurt aussi vite qu’elle est née. Et de mon doigt je tapote la couverture du livre.

-La doublure m’a l’air bien épaisse. Non ? Je me fais des idées surement.

Car oui c’est le seul endroit logique ou l’on pourrait cacher des pages dans la doublure de la reliure. Le dicton ne dit-il pas : « on ne juge pas un livre à sa couverture. »
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Message(#) Sujet: Re: The last day.[Libre] The last day.[Libre] EmptyDim 28 Avr - 22:05

Décidément ce William avait des idées étranges. Pour lui arracher des pages n’était pas un acte de méchanceté mais bien un service rendu au lecteur. Ainsi, ce dernier devait faire preuve de logique pour trouver la fin manquante. Selon les dires de William, cette méthode permettait au lecteur de savourer un peu plus sa lecture et d’éprouver, une fois la véritable fin trouvée, une satisfaction supplémentaire. Mouais, tout est relatif. Pour moi, arracher la fin d’un livre était un sacrilège et un manque de respect envers l’écrivain. On ne pouvait pas s’improviser écrivain et surtout nous n’avons pas le droit de modifier ou d’inventer une fin. Du moins, pas avant d’avoir lu la véritable chute, chute voulue par l’auteur. Pour moi, actuellement, ce qui était tordu et dénué de toute logique était la manière de pense de ce quatrième année. Mais je me gardai bien de le lui dire et me contenta de le regardai lancer son sortilège. Il avait placé sa baguette contre sa tempe et l’avait allumé. Illustrant ainsi le fait d’avoir une idée brillante. Mouais, pour le moment je le trouvais bien plus bizarre que brillant. Les évènements suivants m’en apprendraient peut être plus. Ou pas. Je restai dubitatif devant sa phrase. Comment les pages de mon livre pouvaient-elles se trouver dans sa tête ? Peut être faisait-il référence à son imagination. Ainsi donc, les pages de mon livre se situeraient dans l’imaginaire ? Cette vision des choses me déstabilisa. Je ne savais pas si c’était sa manière de pensée ou simplement ce geste mais pour la première fois depuis le début de ce débat, je sentis mes convictions flanchées. Je m’étais peut être trop renfermé sur ma manière de pensé. Je ne m’étais peut être pas assez ouvert aux croyances des autres. Après tout, il faut de tout pour faire un monde. Et je ne possédais pas la science infuse, aussi mes idées n’étaient peut être pas les meilleures ni même la vérité. Essayant d’oublier pour quelques instants mes croyances, je focalisai mon attention sur ce Poufsouffle. L’aveuglante lumière déclenchée par son sort s’estompa peu à peu et William reprit alors la parole. Pour lui la doublure de mon livre était trop épaisse.

- Pardon ? dis-je surpris

Puis regardant de plus près, je rendis compte de ce qu’il voulait dire. En effet, la doublure de la quatrième de couverture était bien trop épaisse. Quelque chose devait y être cachée. Cherchant un moyen de l’ouvrir sans abîmer mon livre, je tournai et retournai l’œuvre dans mes mains. Je finis par retrouver une sorte de déchirure dans la couverture. Une déchirure qui avait été savamment camouflée, chose très suspecte. J’y glissai un doigt et la déchirure s’ouvrit sans trop de difficulté. Surpris, je vis en dépasser des feuilles. M’en saisissant je les sortis et qu’elle ne fut pas surprise en découvrant qu’il s’agissait de la fin de mon livre. Ah ben ça alors. Ce monde était bien étrange. Je ne savais quoi dire. Je m’étais trompé sur quasiment toute la ligne. Mais comprenez-moi, dans mon monde, dans le monde moldu arracher des pages n’est qu’un acte de méchanceté et non pas une espèce de chasse au trésor. Coupable de m’être énervé contre ce Poufsouffle, je pris la parole.

- Tu avais raison…c’était une sorte de jeu. M’étonnai-je, Je suis désolé de m’être emporté mais dans mon monde, le monde moldu arrachez des pages n’est qu’un acte de méchanceté. Tentai-je d’expliquer.

J’espérais qu’il allait comprendre et me pardonner mon excès de colère. Toutefois, cette histoire m’aura servit de leçon, je me jurai de prendre un peu plus en considération ce que les gens me diraient avant de m’énerver et de défendre mes croyances. Car mon opinion n’est pas obligatoirement celle des autres, ni même la seule qui compte. Impatient de découvrir la suite, je recollai les pages nouvellement découverte par un sortilège simple. J’avais hâte de reprendre ma lecture.
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