La vengeance impulsive est mauvaise conseillère

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Trois heures du matin, dans les couloirs. Amara était habillée en noir de la tête aux pieds, dans une main elle avait sa baguette et dans l'autre des feuilles de papier à première vue. Si on s'approchait, on pouvait voir qu'en fait, c'était plutôt des posters. L’extrémité de sa baguette était allumée et les personnages dans les tableaux n'avaient pas l'air trop contents de se faire réveiller de la sorte. Comment s'était retrouvé la Serdaigle en cette position? L'histoire avait commencé la veille. Depuis plusieurs mois, Amara n'avait pas correspondu avec son hibou avec des personnes à l'extérieur de Poudlard. Voilà que la bleu et bronze avait vu le hibou de sa grand-mère arriver dans la volière. Intriguée, elle s'approcha et vit plusieurs parchemins entre les griffes du vieux hibou. En fait, ce n'était pas sa grand-mère qui lui avait écrit, mais bien son amie d'enfance, qui se trouvait à être une moldue. Sur le parchemin, elle avait écrit à Amara à quel point elle lui manquait, qu'elle avait hâte à l'été prochain pour qu'elles se voient, etc. Aussi, son amie avait écrit sur un chanteur moldu qui a beaucoup de succès. Elle racontait les exploits du garçon et pour appuyer ses propos, elle avait envoyé des affiches de ce dernier à Amara. Il y en avait tellement qu'Amara pourrait les coller sur un mur entier. C'était vrai qu'il était beau ce chanteur, mais que pouvait bien faire Amara avec tous ces posters? Elle préférait laisser les murs de sa chambre libres. Surtout, elle ne collera jamais ces affiches dans le dortoir des Serdaigles. Les filles du dortoir avaient un lieu dégagé, paisible et dépourvu d'affiches. Amara ne savait donc pas quoi faire avec toutes ces grandes photos du chanteur si populaire. Peut-être les donner aux nées-moldues d'une autre maison? Amara y avait songé toute la journée. Avant de s'endormir dans son dortoir, elle avait caché les affiches en dessous de son lit et elle avait mis la lettre de son amie dans un lieu sécuritaire. Elle avait éteint sa lampe et s'était rapidement endormir sans solution.

Au milieu de la nuit, Amara s'était réveillée en sursaut. Elle venait de faire au cauchemar. Il fallait absolument qu'elle se débarrasse des posters. Amara, endormie à moitié et les yeux mi-clos, changea rapidement ses vêtements pour qu'elle passe inaperçue. Elle s'habilla en noir du sommet de la tête jusqu'au bout de ses orteils. Elle prit sa baguette dans une main et les affiches du chanteur moldu dans l'autre. La jeune Swann devra fouiller un peu partout dans le château afin de trouver un lieu où placer les posters. Elle sortit tout doucement du dortoir des Serdaigles et de la salle commune. Ce cauchemar l'avait vraiment troublée. C'était comme si le chanteur moldu avait essayé de l'étrangler. Amara ne savait même pas où elle marchait, ni où elle allait se rendre. Elle ne voyait rien et avait peur d'allumer sa baguette, car elle entendait du bruit. La bleu et bronze avait un terrible mal de tête, c'était ce qui arrivait lorsqu'elle se réveillait à trois heures du matin. Elle se colla sur un mur et attendit que le bruit s'en aille. Elle devrait peut-être jeter ces posters de malheur à la poubelle. Si non, elle pourra les brûler. Amara pointa sa baguette vers les posters, mais la lâcha soudainement. Elle ne voulait pas trop attirer l'attention sur elle et en plus, endormie comme elle l'était, le château risquait de prendre en feu. L'incident qui avait eu lieu à l’Université allait e reproduire si Amara continuait comme ça. La jeune Swann ramassa sa baguette rendue à terre et avança dans les couloirs. Elle longea les murs, monta certains escaliers et en descendit d'autres. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle était. Il faisait si noir qu'Amara ne pouvait rien distinguer. Afin de ne pas se retrouver avec une cheville cassée, elle sortit une nouvelle fois sa baguette et pointa dans les airs.

« Lumos. » prononça-t-elle doucement.

Le bout de sa baguette s'alluma paresseusement. Elle pouvait enfin voir, après que ses yeux se soient habitués à la lumière. Elle voyait un peu où elle se situait. Elle était dans les couloirs, au deuxième étage. Elle devrait descendre jusqu'au rez-de-chaussez et jeter toutes ces affiches dans les grosses poubelles. Malheureusement, les personnages dans les tableaux parlants se mirent à protester. C'est ainsi qu'Amara s'est retrouvée dans cette situation embarrassante. Qu'est-ce qui lui a pris à venir jusque là? Le cauchemar. Les personnages, dérangés, commençaient à parler de plus en plus fort, Amara leur fit signe de se taire, mais ils ne voulaient rien savoir. La Serdaigle attacha sa baguette à la ceinture de ses pantalons pour qu'elle puisse utiliser ses deux mains, mais en ayant de la lumière en même temps. Elle essaya de mettre ses mains sur les bouches des personnages dans les tableaux afin de les faire taire, mais ils ne faisaient que s'exprimer encore plus fort. Amara se rappela enfin des posters qu'elle venait d'échapper. Rapidement, elle les déplia tous et les arrangea un à un sur le mur. Pour chaque poster, elle prenait sa baguette et appliqua une sorte de colle. Elle était en train de coller les affiches de ce chanteur moldu sur les vieux tableaux vivants. Amara se félicita intérieurement, car les personnages ne pouvaient pas crier et attirer l'attention ainsi. Ça faisait déjà une bonne demi heure qu'elle était là-dessus. Il ne lui restait plus que quelques affiches de ce chanteur moldu et le mur était presque rempli. On ne pouvait même plus apercevoir la tapisserie en dessous. C'était dans un état total de panique qu'elle avait fait ceci. Elle espérait que personne ne l'avait vue. Au moins, elle fera bien passer son message; les tableaux parlant n'avaient eu qu'à se taire. C'était leur problème. Elle continua son travail...

Spoiler:

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La vaste nuit allume toutes les étoiles.

Cette nuit là était particulièrement étoilée. La jeune Kowalski était allongée dans son lit, elle venait de se réveiller et n'arrivait plus à se rendormir, ayant d'autres pensées en tête. De ses yeux bleus, elle observait le ciel par la fenêtre. Elle n'avait qu'une envie, c'était de sortir de ce dortoir pour aller se promener un peu. Elle hésita longuement avant d'agir, s'assurant bien que personne n'était éveillé. Elle se leva discrètement de son lit, prit sa baguette et enfila rapidement un gilet noir puis elle traversa à pas de velours le dortoir ainsi que la salle commune.

La blondinette, avide de liberté, avait suivi ses pas, ne sachant pas trop où elle allait. Sa soudaine envie de prendre l'air avait disparue et elle laissait place à l'envie de se reposer. Amy bailla longuement et décida de retourner aux dortoirs pour finir sa nuit, mais un bruit la stoppa net dans son action. C'était comme ci des gens parlaient entre eux. D'un naturel curieux, la blonde se mit en tête de trouver d'où venaient ces discutions et peut-être entendre quelques informations croustillantes sur des élèves d'ici, qui sait ? Elle se rapprocha du mur et se tapi doucement dans l'ombre, puis elle commença à marcher lentement vers les bruits qui l’intéressaient tant.

Mais soudain, les bruits commençaient à se stopper progressivement, la jeune fille se stoppa elle aussi. Tout ce qu'elle pouvait entendre, c'était un bruit de papier, comme si quelqu'un où quelque chose essayait de coller des affiches ou quelque chose dans le genre sur le mur. Et si c'était quelqu'un du personnel ? Non. Si c'était vraiment quelqu'un du personnel, il ne se lèverait pas à trois heures du matin pour coller de fichus papier sur les murs dans les couloirs. Et pourquoi coller des papiers sur les murs ? Trop de questions se posaient dans la tête de la jeune fille, ce qui lui fit presque oublier qu'elle était en présence de quelqu'un. Elle prit finalement son courage à deux mains pour affronter l'inconnu. Elle tourna sa tête hors du mur où elle s'était cachée pour voir scruter un peu. Quelqu'un collait bien des affiches sur les tableaux qui ornaient les murs ! C'était de là d'où venaient les voix. C'est comme si cette personne voulait les faire taire. Amy n'arrivait pas à reconnaître le visage de la personne malgré la lumière que propageait sa baguette magique. La blondinette passa à l'action.

« Lumos ! »

dit-elle doucement.

Sa baguette fit malheureusement encore des siennes et la lumière qu'elle avait demandée apparu soudainement, ce qui fit comme un flash dans le couloir. Amy fit presque tomber sa baguette et lâcha un petit « oups » avant de se re-cacher derrière le mur où elle était un peu plus tôt, espérant que l'inconnu de l'avait pas remarquée, même si c'était perdu d'avance.

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Veillant à n'être vue de personne à cette heure tardive de la nuit, Isis se trouvait actuellement sous ses draps, mais pas en train de dormir. Même si son nid de vipère ne se trouvait à présent plus dans la salle commune de Serpentard mais chez les aiglons, cela ne l'empêchait pas de l'accommoder comme elle le désirait… or, cela impliquait forcément qu'elle puisse y installer ses objets de collection à sa guise. Elle s'imaginait difficilement rester quelques temps de plus chez les Serdaigles si ses précieux biens ne l'y suivaient pas ! Et la jeune couleuvre avait trouvé opportun de profiter du milieu de la nuit pour faire le compte du nombre de ses cartes de chocogrenouilles qui devenaient de jour en jour de plus en plus nombreuses. Ce n'était pas comme s'il y avait grand chose à faire chez les Bleus & Bronze non plus, les élèves qui y vivaient étaient d'un ennui… Isis les supportait difficilement. Eux et leurs satanés bouquins qui étaient leur unique sujet de conversation, sans parler de cet esprit de compétition idiot qui les caractérisait, c'était un enfer sans nom. Heureusement, l'on ne rencontrait pas que des personnes insupportables au sein de cette maison, il y avait Amara qui malgré son blason était beaucoup moins ringarde que les occupants de leur salle commune… Puis certains membres de sa maison l'y avaient suivie. Qu'aurait-elle fait si Freyja, sa meilleure amie, avait atterri ailleurs ? Elle n'osait l'imaginer. Quant au fait que Naïa l'ait rejointe également, elle ne savait pas vraiment s'il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise chose, certes elle estimait beaucoup la Vert & Argent, mais avec le scandale du Nouvel An, mieux valait se tenir sur ses gardes avec elle. Ces derniers temps, Isis s'était beaucoup améliorée dans le domaine de la manipulation, la preuve en était qu'elle était parvenue à faire de la première soirée de l'année un carnage simplement parce qu'elle avait eu envie de s'amuser un peu, et elle se félicitait d'avoir contribué à accroître les tensions entre Brawne et Whitby en leur envoyant des lettres mensongères. Sans parler du collier qu'elle avait subtilisé à Amara pour le placer dans les affaires de Lucy, c'était un coup dont elle était plutôt fière… Il était plutôt plaisant de s'offrir une place dans la hiérarchie de l'école de cette manière, à présent elle était persuadée qu'une fois que Scarlett et Sarah auraient mis les voiles elle serait en mesure de s'offrir le trône en compagnie de sa meilleure amie. Mais pour l'heure, elle en avait un peu délaissé ses collections, et le regrettait à présent. Que deviendraient ses cartes sans elle ? Et ses précieux objets dont elle était la seule et unique propriétaire ? Elle ne voulait même pas y penser, aussi c'était pourquoi, éclairée sous ses draps par la seule lumière issue de sa baguette, Isis faisait le compte de ses cartes. Néanmoins, un bruit extérieur la força à tendre l'oreille… Normalement, même avec sa baguette allumée, personne n'aurait distinguer la lumière qui émanait de l'intérieur de son lit, mais il valait mieux qu'elle se montre prudente. Puis qui pouvait bien être réveillée à cette heure-ci ?

La réponse lui vint quand, sortant légèrement son visage de sous ses draps, elle devina grâce à la lumière du clair de lune, le visage d'Amara vêtue de noir qui quittait le dortoir. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle devait forcément avoir quelque chose derrière la tête pour agir de la sorte, du moins c'était la conclusion à laquelle Isis arriva en la voyant sortir, le plus discrètement possible. Elle devait croire tout le monde endormi… Que devait bien pouvoir faire la couleuvre ? Certes, Amara était une très bonne amie et elle était loin d'avoir envie de la compromettre, mais en même temps elle était très curieuse de savoir à quel genre d'activités elle s'adonnait secrètement… Autant profiter du fait de se trouver dans son dortoir pour le découvrir. Mais alors que la Serpentard se préparait à se lever pour prendre la Bleu & Bronze en filature, un autre signe que tout le monde n'était pas si ensommeillé que cela se fit entrevoir. Une autre fille était en train de se lever pour sortir, et en s'attardant sur ses traits la jeune Seymour put reconnaître sans réelle difficulté ceux d'Amy Kowalski, une fille de sa maison qu'elle appréciait plutôt bien. Qu'est-ce qui leur prenait, à toutes, de sortir ? Soit elles souffraient d'insomnie, soit il y avait un rassemblement secret dont elle ignorait le motif, quelque part dans le château… Toujours était-il que la curiosité d'Isis était à présent bien attisée, suffisamment pour qu'elle veuille se lever à son tour et suivre les pas de ses camarades de dortoir. Veillant à n'éveiller personne d'autre et délaissant ses cartes de collections, munie de sa seule baguette, elle entreprit de quitter le dortoir à pas feutrés et de descendre les escaliers en veillant à faire le moins de bruit possible. Par où avaient-elles donc pu passer ? Une silhouette était en trains de se glisser à travers le passage de la salle commune… Il devait sans nul doute s'agir d'Amy. Une fois que celle-ci l'eut passé, Isis s'en rapprocha, et le franchit à son tour, essayant de se faire le plus invisible possible, grandement aidée par l'obscurité. Qu'est-ce que ces deux-là pouvaient bien comploter ? La question demeurerait sans réponse tant qu'elle ne l'aurait pas trouvée, mais elle n'était pas non plus vraiment tentée par la perspective de finir en retenue parce qu'elle était allée à l'encontre du règlement, cela nuirait à sa réputation. Et puis elle était toujours dans sa nuisette pourpre, qui n'était pas vraiment l'accoutrement idéal si un professeur ou le concierge devait la prendre sur le fait… Enfin elle y songerait plus tard. Le bruit venait de couloirs situés à des étages inférieurs si elle en croyait son oreille, aussi sans allumer sa baguette et à tâtons, se servant uniquement de ses mains pour se guider lorsqu'elle rencontrait un mur ou une rampe d'escalier, elle se laissa porter jusqu'à voir une lumière s'allumer puis s'éteindre subitement tandis que ce qui ressemblait à une voix féminine laissait échapper une plainte. Cela ne l'aiderait pas à savoir à qui elle avait affaire et pourquoi… En attendant, c'était plutôt drôle, on aurait dit, de ce qu'elle pouvait en voir que les tableaux d'ordinaire parlants étaient comme recouverts d'affiches, pour une raison qui lui échappait vraisemblablement. Par les bijoux de Salazar, que ce passait-il donc ici ?

" Amara ? Amy ? C'est vous ? " interrogea-t-elle en veillant à ne pas parler trop fort.

Il fallait espérer que ce soit le cas, parce qu'autrement elle se trouvait vraiment dans la galère. Il lui faudrait se trouvait quelques hypothétiques réponses dont elle pourrait se servir en cas d'interrogatoire si elle tombait sur un membre du corps professoral et non sur ses amies.

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Ça faisait plusieurs minutes qu'Amara était occupée à coller les affiches du chanteur moldu sur les tableaux parlants. On ne pouvait plus les entendre crier. Victoire! Elle finit par coller le dernier poster qu'elle avait dans les mains. En regardant autour d'elle, la Serdaigle remarqua qu'elle n'avait pas fait de dégât. Le concierge aura une belle surprise en voyant son chef-d’œuvre dans quelques heures. Ce n'était pas vraiment de la faute de la jeune Swann, les tableaux avaient juste à ne pas parler. Dans son dortoir, il y a parfois des sorcières qui allument la lumière en plein milieu de la nuit, mais elles ne commencent pas à se chicaner et à se crier après. Il y a un certain respect au sein du dortoir des aigles. Ce n'était pas tout le monde qui connaissait le respect et le savoir-vivre. Mais bien trop vite, les pensées de la bleu et bronze furent interrompues par des ondes lumineuses suivies d'une personne qui lâche un petit cri. Quelques secondes après, les couloirs étaient redevenus sombres. La panique s'empara d'Amara. Elle allait se faire prendre. En moins d'une seconde, elle constata son erreur. Jamais elle n'aurait du provoquer ainsi le concierge ou un quelconque responsable du château. Ça allait contre le règlement et elle pouvait facilement se faire prendre la main dans le sac. Voilà maintenant que sa petite escapade nocturne tourna en cauchemar. Qui pouvait bien avoir lancé le sortilège lumos avec sa baguette et l'éteindre quelques instants après? De peur, Amara éteignit sa baguette aussi. Elle s’accroupit, collé sur le mur et sentit sa respiration accélérer. Elle devait se calmer et retrouver son sang-froid. Il ne fallait surtout pas qu'elle se fasse piégée. Une retenue n'était pas bienvenue dans son horaire de la semaine. Amara se repasse les derniers événements en trombe dans sa tête. La voix qu'elle avait entendue devait appartenir à une fille, car c'était une voix assez aiguë. Un garçon ne pourrait jamais produire ce genre de son. De plus, la personne ne pouvait être une préfète, car elle ne resterai pas dans l'ombre ainsi. Peut-être que c'était une simple autre sorcière qui ne devait pas être dans les couloirs à cette heure tardive-là. Quelqu'un d'aussi terrifiée qu'elle peut-être bien. Prenant son courage à deux mains, Amara se leva avec plus ou moins de la difficulté et s'approcha de l'endroit où la personne devait être si cette dernière ne s'était enfuie. De toute manière, la Serdaigle n'avait plus rien à perdre. Si c'était une personne responsable de l'école, Amara se serait déjà fait prendre.

« Qui es-tu,
Chère inconnue?
À espionner dans les couloirs,
Sans rien voir.
Me guetter, moi, peut-être
Ou ces ancêtres?» finit-elle en pointant les tableaux parlants maintenant recouverts d'affiches.

Il faisait tellement noir qu'Amara avait de la misère à distinguer qui en trouvait en avant d'elle. Elle ne savait même pas si elle parlait à la bonne personne. En tout cas, elle était sûre de ne pas être seule, car on pouvait apercevoir une silhouette en avant d'elle. Un silhouette féminine bien sûr, son hypothèse s'était donc révélée vraie. Ça lui avait prit un petit temps avant que ses yeux ne s'habituent à l'obscurité des couloirs. Normalement, Amara pouvait assez bien voir dans le noir, car ses yeux n'avaient jamais subi trop de dommage. Par exemple, elle n'exposait jamais ses yeux trop longtemps à une lumière forte. En plein été, dehors, elle portait toujours des lunettes de soleil. Finalement, elle remarqua que ça lui avait porté fruit, car ses yeux se sont rapidement habitués à l'obscurité. Elle pouvait maintenant bien voir ce qu'il y avait autour d'elle. Il n'y avait pas la clarté du jour, mais la Serdaigle pouvait marcher sans trébucher sur un objet qui lui ait échappé des yeux. C'était maintenant le moment de voir qui était cette sorcière en avant d'elle. Amara plissa les yeux et a regarda. Le choc pouvait se voir sur son visage; la fille en avant d'elle n'était nulle autre qu'Amy Kowalski. Une de ses amies, avec laquelle elle forme un trio lorsque Isis aussi est là. Elles adorent commérer ensemble et s'échanger sur les beaux garçons de l'école tout en rependant des rumeurs. Amara mit la main sur sa bouche en essayent de cacher tant bien que mal sa surprise. Est-ce Amy pouvait voir que c'était bien elle? Peut-être que la vipère l'avait suivie lors de sa sortie du dortoir. Maintenant, les deux partageaient le même dortoir, car celui des serpents fut évacué. Tous ceux qui étaient à Serpentard ont du changer de maison pour l'année en entier. Par chance, Amy et Isis s'étaient retrouvé chez les Serdaigles avec Amara. Elle avait enfin quelqu'un avec qui elle pouvait s'amuser. La plupart des filles chez Serdaigle avaient leur nez dans leurs bouquins à tout moment de la journée. Amara ne pouvait pas faire d'échange d'idées avec ces intellectuelles qui ne pensaient à autre chose que les études. Amy avait sûrement reconnu Amara à cause de sa voix. Elles se parlaient souvent donc leurs voix leurs étaient assez familières.

« Amara? Amy? C'est vous? »

La jeune Swann avait rapidement reconnu à qui appartenait cette voix venant de derrière. C'était la voix d'Isis Seymour. Amara sentit un gros poids disparaître de ses épaules. Elle ne s'était pas fait prendre la main dans le sac. C'était seulement ses amies qui étaient dans les couloirs avec elle. À partir de là, si elle se faisait prendre ce n'était pas si grave, car elles étaient toutes les trois dans le pétrin. Subir une conséquence à trois était moins grave que de la subir seule. Amara lâcha un soupir de soulagement. Toute la panique et le stress montés en elle se dissipèrent en une fraction de seconde. La Serdaigle se retourna afin de voir Isis et elle la vit. Cette dernière était habillée en pyjama. Ça voulait seulement dire que sa sortie du dortoir n'avait pas été prévue. Mais que faisaient les deux filles? Y avait-il une rencontre secrète de laquelle Amara n'avait pas entendu parler? Ou un feu dans leurs dortoirs et tous les élèves doivent évacuer le château. Sûrement pas, car il y aurait plus d'agitation. Justement, il y avait seulement les trois amies dans les couloirs désertés. La Serdaigle se demandait ce que ces amies venaient faire là. De son côté, la raison pour laquelle elle était venue dans les couloirs n'était pas très plausible. En fait, aucune des filles ne pourra la croire si Amara lui racontait la vérité sur le pourquoi elle était là. Au moins sa nuit allait se trouver plutôt intéressante. La tournure des événements plaisait bien à Amara. Restait plus qu'à expliquer ce que faisaient les affiches du chanteur moldu sur toute la tapisserie des couloirs. Il y en avait tellement. La jeune Swann ne devait pas rire en voyant le dégât qu'elle a fait. Le concierge se poserait toutes sortes de questions et les pros sang-pur penseront que les moldus ont attaqué Poudlard.

« Que faites-vous là?
Je me pensais seule, moi.
Au contraire, vous ne me dérangez pas
Mais je veux savoir la raison de votre présence quoi.
À cette heure-là,
Vous m'intriguez, voilà. »

Ça y était. Amara était rendue folle. Ça faisait deux fois qu'elle parle et qu'elle fasse des rimes en parlant. En même temps, à trois heures du matin il ne fallait pas s'attendre à rencontrer une Amara normale. La nuit, la Serdaigle devrait peut-être devenir poète, même si elle proliférait des conneries. La bleu et bronze avait hâte de savoir la raison que ce que faisaient les deux vipères en face d'elle.

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