" Vivement cinq heure que mon dernier cour de la journée soit terminé!" : Voilà la pensé qui effleura l'esprit de Leila alors qu'il était seize heure quarante-cinq. Elle se surprit elle-même de pensé à une chose pareil car d'ordinaire elle adore étudier et est de celle qui trouve que les cours ne durent pas assez de temps. Elle se fit sourire mais quand elle s'en aperçu, ce sourire disparu aussi vite qu'il était apparu de son visage. Elle remit sa mèche de cheveux noir devant ses yeux et croisa les doigts pour que personne n'ai remarqué ce sourire idiot sur son visage. Déjà que les gens la trouvaient étrange alors si elle se mettait à rire toute seule, plus personne ne la prendrait pour quelqu'un d'équilibré. En même temps, elle n'était pas sûr d’être équilibré: "C'est vrai! Une personne ne parlant jamais, vivant ou mangeant seule, et enfin qui se fait rire doit être timbré! C'est sans doute pour ça que personne ne m'adresse la parole". Encore une fois c'est pensé la trahir physiquement car elle se surprit à hocher la tête ...., encore une fois seule et sans raison apparente. Suite à cette constatation, elle sentit son visage s’enflammer mais espérait cacher les rougeurs de ses joues grâce à ses longs cheveux.
Après c'est petits incidents, " Miss tête en l'aire" essaya de se concentrer sur ce que le prof racontait. Mais ses yeux étaient irrésistiblement attirés par les fenêtres de la pièce. Un peu comme si ses yeux étaient indépendant du reste de son corps. Mais faillaient les comprendre (et oui je parle bien des yeux de Leila   ) car aujourd'hui était une belle journée ensoleillé. La première depuis un moment car les nuages s'étaient probablement ligué contre le soleil car celui-ci n'avait fait aucune apparition depuis plusieurs semaines. C'est donc pour cela qu'elle était impatiente de terminé sa journée de travail.
Elle crut que la fin du quart d'heure qui sonnerait sa libération n'arriverait jamais et se sentit comme tous les autres élèves au moins une fois dans sa vie. Les minutes passaient au ralenti par rapport à d'habitude. Peut-être qu'on lui fait une blague. Après tout, tout est possible dans une école de magie !!! Pourtant, minutes après minutes, cinq heures sonna enfin.
Leila se précipita dans le rangement de ses affaires mais attendit tout de même que les autres élèves sortent avant elle car elle déteste la cohue de fin de cours. En sortant la dernière, elle a observé qu'elle se faisait moins bousculer.
La jeune brune pris la direction de la cour, dans le but de vagabonder à l'aire libre. Elle descendit tranquillement tous les escaliers. Dans les couloirs, les autres élèves ne faisaient pas attention à elle et tant mieux. Mais elle avait déjà entendu des remarques désobligeantes à son propos qui la qualifiait de fantôme vivant. La recette pour obtenir une de ses jeunes filles fantomatiques est de prendre une femme brune, très pale, qui marche toujours la tête baisser et une cascade de cheveux devant la visage, mélangez la avec une démarche aérienne et des vêtements noirs, et voilà!(recette infaillible   ).
Enfin tout ça pour dire que plus grand monde ne l’embêtait dans les couloirs. Elle descendit les dernières marches et arriva dans le hall. Leila sentait déjà l'air frais et revigorant sur son doux visage. Le vent secouait ses cheveux en arrière et pour une fois, elle s'en fichait. Elle s’arrêta un moment pour profiter de ce bien être, pris une grande bouffé d'air frais, et repartie vers l’extérieur de l'établissement. Elle fit quelques pas la séparant de la grande porte ... avant de se retrouver les quatre fers en l'air.
En effet, Leila était tombé sur le sol froid et dur du hall et c'était fracassé le nez par terre. Au début, toute étourdis elle se dit qu'elle avait dû, comme à son habitude, trébuché. Puis elle se rappela avoir ressenti un choc violent au niveau de l'épaule droite et que c'est ça qui l'avait renversé. Elle leva les yeux afin de voir qui ou quoi l'avait bousculé. Ses yeux rencontrèrent ceux d'un jeune homme qu'elle avait déjà remarqué. Il paraissait fort, entourer et sans faille. Leila aurait aimé être ce genre de personne, et au lieu de ça, elle était assise par terre à l'observer d'en bas. Tout était réuni pour qu'elle se sente humilié et faible. La jeune fille sentit les larmes lui monter aux yeux mais ne voulut pas le montrer au jeune individu qui l'observait.
Au moment où elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, elle sentit un gout de rouille dans la bouche. Instinctivement, elle porta sa main à son nez et sentit un liquide visqueux sur le bout de ses doigts:

"Et M****, je saigne! Il manquait plus que ça! Et par cette belle journée en plus! Au moins je sais pourquoi j'ai si mal. "

Leila chercha un mouchoir ou autre pour éponger le long filet de sang qui s’écoulait de manière inquiétante. Pendant sa recherche, elle mit du rouge partout. "Adieu Rayons de Soleil !!!"

Le temps s'écoulait trop lentement et trop vite à la fois. En cours, j'avais l'impression que les minutes s'égrenaient lentement, trop à mon goût. Pas forcément que les cours n'étaient pas intéressants, pour la plupart ils l'étaient, mais j'avais bien autre chose en tête pour me laissais vraiment embarquer par eux. D'un autre côté je n'avais pas vu le temps passé, comme si la rentrée n'était qu'hier pour moi alors que nous avions largement dépassé les fêtes de Noël. Fort heureusement j'avais quand même bien avancé dans mon plan, je n'étais plus un simple inconnu pour Elian au vu de sa lettre d'il y a quelques semaines. Comme quoi on pourra dire ce que l'on voudra, le Quidditch ressert les liens et en crée de nouveaux.

A m'entendre on pourrait presque croire que j'ai le béguin pour lui et à me voir on pourrait me prendre pour un gros pervers à toujours l'observer comme je le fais. Bien entendu je ne le fais pas à la vue de tous le monde, je sais quand même être discret, mais si on prêtait un temps soit peu d'attention sur mon comportement, on pourrait remarquer que mes pas me mènent souvent aux mêmes endroits que ceux du jeune Wallace, voir parfois de sa chère petite sœur. Il ne faut pas croire que parce que Julietta est jeune qu'elle ne va pas subir le même sort que son frère et que le reste de sa famille, ce serait bien mal me connaître. Ils vont tous y passer, aucun ne sera épargner, pourquoi le faire, son père ne comptait pas nous épargner nous, même pas moi qui n'étais alors âgé que de 11 ans. Cela dit, je ne prendrais pas spécialement plaisir à leur ôter la vie, Julietta est bien trop jeune pour mourir et Elian est un gars bien, mais je prendrais un plaisir malsain à imaginer la surprise et la douleur de leur père quand il va apprendre la nouvelle et ce sera pire quand il verra que j'ai pris plaisir à les prendre en photo rien que pour qu'il ne rate rien du spectacle.Tordu ? Moi ? Oui très certainement mais ça doit être la suite logique d'une éducation un peu spéciale. Quand mes parents sont morts, presque sous mes yeux et qu'on a tenté de me tuer, je crois que déjà ça a influencé sur mon équilibre mental et le reste a basculé par l'enseignement de GoodKat, mon père adoptif.

Je laisse mon regard dériver sur les diverses personnes qui m'entourent. A ma droite se trouve ce cher Ryan qui m'idolâtre à un tel point qu'il ne doit attendre qu'une occasion pour me sauter dessus. Pauvre type, se croire un taulier alors qu'on est un vulgaire rat. Il se croit fort, il se croit effrayant et peut être qu'aux yeux des autres élèves il l'est mais pas au miens. Je prendrais plaisir à lui ôter la vie, avant ou après être parti d'ici, ça ne changera pas grand chose finalement, j'ai tous mon temps avec lui. Je remarque à côté de lui cette chère Lucy. Elle est tombée bien bas en sortant avec lui, mais ma foi on ne peut pas lui en vouloir, elle n'avait peut être pas mieux à se mettre sous la dent. Devant moi se trouvait Astride et Bonnie, les intellos de service. Rien de spéciale de leur côté, elles sont d'un ennui mortel et ne sont d'aucune utilité. Sur ma gauche ce trouve Gabriel, tout aussi inintéressant que les deux filles, trop trouillard pour qu'il me serve vraiment à quelque chose et trop naïf pour qu'il passe pour un bon coupable. Dans ma rangée se trouvait Livy et Naïa, le duo de choc, des vipères avec du mordant et aucune délicatesse. Elles prennent plaisir à ruiner un cours quand il leur paraît ennuyant et adore rendre dingue notre professeur de DCFM. A côté de la Rosenberg se trouve son petit ami et ma cible, Elian. Elle risque de ne pas trop apprécier ce que je compte faire, je devrais me méfier d'elle, je sais qu'elle est capable de tous, même de me retrouver pour me tuer … déséquilibrée un jour, déséquilibrée toujours. Je ne sais pas comment elle a été élevé, mais il y a eu un couac à un moment donné, c'est pas normal d'être aussi sadique naturellement … et c'est moi qui dis ça, je sais.

Le cours passe lentement, j'écoute à peine ce qu'il se dit, j'observe les gens, les regards qu'ils portent sur leur camarade, les messes basses, les petits mots qui circulent et puis finalement c'est la fin de la journée qui sonne et j'en suis le premier ravie. Je prend un instant pour m'étirer et une fois chose faite, j'attrape mes affaires et je les glisses dans mon sac avant de rejoindre la sortie. Je suis grand et plutôt bien bâtit, ce n'est pas moi qu'on bouscule, c'est moi qui bouscule, c'est l'avantage d'être un homme. Je suis comme toujours Elian et sa clique, nous descendons les escaliers et arrivés vers le Hall d'Entrée, je passe légèrement trop prêt d'une personne qui fait une magnifique chute. Je suis distrait par cette chute et sans même m'en rendre compte, j'ai perdu Elian du regard, dommage ce ne sera pas aujourd'hui que j'arriverais à lui parler. J'observe la jeune fille au sol qui me regarde d'un air assez bizarre et je constate qu'elle saigne du nez.

"Et M****, je saigne! Il manquait plus que ça! Et par cette belle journée en plus! Au moins je sais pourquoi j'ai si mal. "

Elle venait de remarquer à son tour qu'elle saignait et à la voir réagir ainsi je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire légèrement amusé.

«  Tu sais de nos jours, une bonne potion est tout revient dans l'ordre, j'en parle en connaissance de cause ! »

Je lui tendis la main pour qu'elle se relève, si elle restait au sol on allait soit lui marcher dessus, soit encore me traiter de brute alors que je n'avais strictement rien fait, ce n'est pas de ma faute si elle ne tient pas sur ses deux jambes...

«  Allez relèves toi avant qu'on me traite de bourreau ou qu'on te marche dessus ! »

Leila s'essuya le nez avec son mouchoir et dévisagea le jeune homme en face d'elle. Lui-même la fixait. Au début, Leila ressenti qu'il était frustré. "Est-ce de ma faute si il a l'aire déçu? Après tout c'est lui qui m'a foncé dessus! Il avait cas faire plus attention!" Au bout de quelques secondes le visage du garçon se détendit et Leila perçu une sourire sur ses jolies lèvres. " Pourquoi ce sourire?" Leila se dit qu'il se foutait d'elle. Elle se sentit insulter. Pourquoi il restait planté là, au lieu de passé son chemin. Il ne l'avait pas assez ridiculisé, en plus il fallait qu'il se moque d'elle. "Tous les même!"
Le jeune homme ouvrit la bouche pour parler. " J’espère qu'il va s'excuser et me laisser tranquille" Mais au lieu de ça, il dit :

« Tu sais de nos jours, une bonne potion est tout revient dans l'ordre, j'en parle en connaissance de cause ! »

Leila, encore une fois le dévisagea bêtement? Elle se demanda pourquoi il se sentait obligé de dire autant de banalité? "Évidement qu'une potion réglerai le problème mais elle n'en avait pas sur elle. Elle ne se cassait pas le nez tous les jours. Il y avait aussi le sortilège Episkey mais elle ne l'avais jamais utilisé sur sa propre personne. Puis elle examina l'autre partie de sa phrase : " j'en parle en connaissance de cause ! " Que pouvait-elle bien signifier? Leila se demanda quel sens était caché derrière ce bout de phrases? A-t-il un flacon de potion réparateur caché sur lui ? Avait-il souvent des blessures? Et si oui comment se les faisait-il? Soit il était bagarreur, Soit il était Maso (et cela ne nous regarde absolument pas ^^). Ou il pouvait très bien dire qu'il blessait les gens intentionnellement et dans ce cas c'est un psychopathe. Ce tourbillon de question fit sourire Leila. Et oui encore toute seule! En tout cas elle aimait bien l'idée qu'il soit un fou furieux "Quand je disais que j'étais timbré, y en a d’autre, hein !!!" Mais au moins, si c'était le cas, ça prouvait qu'elle n'était pas seule à être complétement givré. Pendant qu'elle l'observait, plusieurs informations lui vinrent spontanément à l'esprit (Quelle chose étrange, le cerveau!). Tout d'abord, elle se rappela avoir déjà entendu son prénom elle ne sait plus où. " C'est un nom comme Steven, non plutôt Stevin ou alors Slevin? Un truc du genre!". Elle se souvînt aussi qu'il était dans la maison de Serdaigle et qu'il est soit en 6ieme année, soit en 7ième année. C'est déjà pas mal pour quelqu'un qui se fiche des gens autour d'elle!!!
Le dénommé Slevin fit un geste qui interloqua La jeune femme: Il lui tendit la main. Leila se sentit rougir. "Pourquoi fait-il une chose pareille ? Veut-il me faire souffrir?" Leila n'a jamais donné la main à quelqu'un en dehors de son père lorsqu'elle était toute petite, alors encore moins un garçon dont elle ignore tout et qui, de surcroits, l'a poussé par terre ! Elle se demanda même si ce n'était pas un pervers car on voit toute sorte de gens dans un établissement aussi grand. C'est alors qu'elle comprit lorsqu'il prononça ces paroles :

« Allez relèves toi avant qu'on me traite de bourreau ou qu'on te marche dessus ! »

Il lui proposait son aide! Leila n'en revenait pas. C'est la première fois que cela lui arrivait. D'habitude les gens se contente de l'éviter quand elle a un souci et en aucun cas essaye de l'aidé.
Leila hésita un petit moment. La jeune brune se demanda si elle devait accepter l'aide d'un parfait étrange. En même temps, s’il ne l'avait pas bousculé, elle ne serait pas tombée, et elle n'aurai pas besoin d'aide, et elle serait dehors à faire un tours sous le soleil d'hivers. Mais cela est une journée alternative qui n'arrive que dans les mondes parallèle s'ils existent. En attendant, Leila se gèle les fesses sur le parquet face à un bel inconnu. Accepté son aide serait agréable mais cela voudrait dire qu'elle devrait toucher sa main. Même si cela doit être agréable également. Ça c'est les pour mais Leila analysa les contres également... Ben elle n'en voit pas.
Elle lui tendit donc la main qu'il tira vers lui afin qu'elle se retrouve sur ses deux pieds. La proximité de Slevin la gêna. D’où elle était, elle sentait l'odeur de sa peau et la chaleur que dégageait son corps. Elle fit un pas en arrière et replaça ses cheveux devant son visage écarlate. "Pourvu qu'il ne l’a pas remarqué".

"Merci de m'avoir aidée. Mais j’espère ne pas t'être redevable de ce geste? Je ne veux devoir rien à personne."

Pendant tout le temps où elle parla elle ne regarda pas le jeune garçon dans les yeux. Alors que tout le temps où elle était par terre, elle l'a observé au point d'en être malpoli. (HAAA les femmes!!!)
Une chose dont était convaincu Leila c'est que c'était plutôt lui qui lui devait quelque chose. Sa robe et tout c'est bouquins était taché de sang et la faute à qui!!!! Quand elle pensa au roman qu'elle tenait dans les mains et qui était taché de tache rougeâtre, elle ne put retenir un regard mauvais en vers son interlocuteur. Dès que ça touche à la dégradation d'un livre, Leila peut mordre.

"Et je n'ai pas besoin d'une potion pour que mon nez arrête de saigné : Epîskey."

Leila avait dit se dernière mot en visant son nez d'une manière sûre d'elle et prétentieuse. Elle voulait montrer au jeune homme qu'elle n'était pas si faible que cela. Elle entendit un craquement sourd au niveau de son nez et ne sentit plus aucune douleur. C'est bon signe, Nan? Elle attendit de voir la réaction du jeune Slevin.

Je crois que je n'avais jamais rencontrer une fille aussi étrange qu'elle. Enfin si, je connaissais la Mayfair, de réputation du moins et au vu de ce que j'avais pu constater de mes propres yeux, c'est vrai que niveau étrangeté, elle avait la palme d'or, mais cette fille ferait une parfaite adepte et pourrait largement prendre la relève de Sasha quand elle s'en irait. Elle ne me lâchait pas du regard et je me demandais ce qui pouvait bien se passer dans sa tête, je trouvais qu'elle mettait un temps fou à me répondre, comme si elle posait le pour et le contre et qu'elle analysait tout ce que je disais et faisait pour une raison qui lui était propre. Bon après elle faisait ce qu'elle voulait, c'était pas spécialement mon problème mais je me disais que si elle fonctionnait comme ça avec tous le monde, ça devait prendre du temps de discuter avec elle si elle devait s'amuser à tout analyser. A moins que ce soit moi le problème et dans ce cas là j'avoue que je ne comprend pas trop. Bon je ne suis pas quelqu'un de normal, bien au contraire, mais ça, personne ne le savait, alors si elle commençait à croire que j'étais un dangereux psychopathe – ce que je suis je vous l'accorde – alors nous n'allions pas nous entendre du tout.

"Merci de m'avoir aidée. Mais j’espère ne pas t'être redevable de ce geste? Je ne veux devoir rien à personne."

M'être redevable ? Je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil un peu étonné de cette idée, en soit elle n'était pas déplaisante, je ne dis pas le contraire, mais on ne m'a jamais été redevable de coller quelqu'un part terre et de l'aider ensuite à se relever, c'est même assez absurde. Enfin si elle voulait m'être redevable, moi je ne dis pas non, j'aime quand on me doit quelque chose, ça oblige un certain pouvoir sur les gens, je trouve ça trop cool, mais bon dans notre situation c'était assez risible de penser ça. En plus ce n'était pas une idée qui l'enchantait, alors pourquoi elle en parlait ? Moi si je n'avais pas envie d'être redevable envers quelqu'un, je n'abordais pas le sujet, je l'ignorais royalement ainsi pas de problème. De toute façon je me débrouillais pour ne pas à devoir l'être, sinon en effet on ne s'en sort plus. Je lui avais simplement tendu la main pour la relever, plus pour ne pas attirer plus l'attention sur nous que pour réellement l'aider, c'était donc un geste purement égoïste, alors si en plus je gagnais une personne qui m'était redevable, alors je risquais d'en bousculer beaucoup plus à l'avenir.

«  Redevable ? Je t'ai simplement tendu la main pour que tu te relèves, je ne t'ai pas sauvé la vie … mais bon si tu veux m'être redevable, je ne dis pas non cela dit, j'adore quand on me doit quelque chose ! »

Cette fille était décidément très étrange et à l'heure actuelle je ne saurais vous dire si je trouvais ça bien ou mal. En soit être étrange n'est pas vraiment un problème pour moi, après tout moi je paraissais le plus normal possible alors qu'il n'y avait rien de normal en moi, donc les gens qui ne se cachent pas, à la rigueur je ne peux que leur lever mon chapeau. Cela dit, je n'ai aucune envie de faire comme eux, ce n'est pas par peur que je me cache, mais par intérêt, après tout révéler au grand jour que je suis un psychopathe qui rêve de tuer des personnes pour venger ses parents, c'est légèrement flippant et en plus ça me desservirais plus qu'autre chose, en cas de meurtre, tous le monde penserait à moi.

"Et je n'ai pas besoin d'une potion pour que mon nez arrête de saigné : Epîskey."

La petite avait du caractère quand elle s'y mettait, pas tout le temps parce qu'autant quand elle était au sol, elle ne me lâchait pas du regard, autant une fois sur ses deux pieds, il n'y avait plus personne. Pourtant une sorte de lueur de défi naquit dans son regard quand elle se répara elle même son nez. J'aurais pu l'applaudir pour me moquer, mais je crois que mon sourire en coin fit largement l'affaire. Elle voulait que je lui décerne une médaille parce qu'elle avait réussi un « Episkey » ? Non mais sérieux, c'est pas un sort très compliqué, on se le fait régulièrement à l'entraînement pour se réparer, attendant le moment où l'on pourrait aller rejoindre l'infirmerie pour réparer ce qu'on avait pas pu faire grâce à ses potions. Je laissa glisser mon regard autour de nous pour voir si Elian ne repointait pas le bout de son nez mais visiblement il avait disparu pour de bon et c'était de la faute de cette fille.

« Mes félicitations ma grande, tu veux une médaille ? Tu crois que c'est de la chance ou simplement du talent ? »

Taquiner serait le mot juste pour moi mais je suis persuadé que de son côté c'était de la provocation ou une simple envie de la rabaisser. A croire qu'elle doit voir le mal de partout, peut être une victime née ou je ne sais quoi encore. En tout cas pour le moment je ne pouvais rien dire sur elle, je ne savais même pas qu'elle existait avant que je pose mon regard sur elle. C'est assez étrange d'ailleurs parce que physiquement elle n'était pas trop mal, une belle brune aux yeux bleus, peut être un peu jeune cela dit, encore que les apparences sont parfois trompeuses … mais très bizarre, ça gâchait un peu le tableau.

«  Allez ça va, décoinces toi un peu, je ne vais pas te bouffer ! C'est quoi ton nom ? »

Du coin de l’œil, Leila se rendit compte que le jeune homme arquât un sourcil quand celle-ci lui dit qu'elle ne voulait, en aucun cas, lui être redevable. Est-ce parce que le garçon était déçu que Leila ne veuille pas lui être soumise. A moins qu'il ne comprenait pas ce qu'elle disait. Mais si c'était le cas, c'est qu'il est peut-être trés stupide. Elle ne l'avait pas envisagé sous cet angle. Caché derrière ses cheveux, elle l'observa longuement pour en juger par elle-même. "Nan, il n'a pas l'aire plus stupide qu'un autre". Mais en même temps, la débilité ne se lit pas sur le visage des gens. En ce moment, peut-être qu'un grand vide flotte dans son esprit. Mais Leila n'arrivait pas à croire qu'il était bête. Plus elle l'observait et plus l'idée qu'elle s'adressait à un psychopathe trottait dans son esprit. Pour quelle raison? Elle l'ignorait mais cette idée lui plaisait. Elle aimait tout ce qui avait un rapport avec le morbide et ce jeune homme pouvait cacher un coté immoral et dépravé. Et Leila eu envie de découvrir si le beau brun cachait quelque chose.

« Redevable ? Je t'ai simplement tendu la main pour que tu te relèves, je ne t'ai pas sauvé la vie … mais bon si tu veux m'être redevable, je ne dis pas non cela dit, j'adore quand on me doit quelque chose ! »

"And the winner is Leila" Leila avait probablement raison. Rien que le fait qu'il aime avoir des esclaves prouve que c'est un détraqué. Il commençait enfin un montrer son vrai visage. S'il a aidé Leila à se relever cela n'est que pour son propre intérêt. Enfin Leila y allait un peu fort. Quelqu'un qui doit quelque chose à quelqu'un d'autre n'est pas forcement son esclave absolue, mais la jeune demoiselle aimait en rajouter des tonnes. Cette imagination lui jouait parfois des tours mais comme sa vie n'était pas très excitante, dès qu'il lui arrivait la moindre petite chose, elle aimait rendre cette chose aussi intéressante qu'elle le pouvait. Si les gens arrivaient à lire en elle comme dans un livre, tout le monde sans exception la prendrait pour une cinglée. En effet, Leila c'était créé, dans sa tête, un monde un peu bizarre mais c'est grâce à cela qu'elle arrivait à converser avec les autres. En imaginant les gens comme elle voudrait qu'ils soient, elle arrivait à leur adresser la parole comme s'ils faisaient partie d'elle. Sans cela, elle n'ouvrirait la bouche que pour manger et bailler. Une vie bien triste. Et puis, il ne faut pas oublier qu'elle veut devenir écrivain. Grâce à tous ses contact aussi variés qu'enrichissant, Leila se créait des personnages conservant les caractères de ses camarades. Et dans l'histoire qu'elle était en train d'écrire, il lui manquait un méchant. Malheureusement pour le jeune Slevin, cela allait tomber sur lui. Et le premier trait de caractère qu'elle allait garder c'est le fait qu'il aime avoir des esclaves à son service.
Après que Leila eut "réparé" son nez, le jeune homme eut un sourire extrêmement moqueur. La jeune femme s’imagina tout de suite le pire. Un sortilège raté pouvait avoir des effets catastrophiques. Une fois, elle avait essayé de réparer l’orteil de sa sœur, mais au lieu de le réparer, un autre avait poussé, juste à côté du premier, et ce dernier lui faisait toujours un mal de chien. Quand Leila avait aperçu le pied de sa jeune frangine avec six doigts, Leila avait eu un fou rire ( l'un des seul de sa vie triste) incontrôlable. La jeune Kayla, malgré la douleur sauta sur sa grande sœur et la battit le plus fort possible, pourtant, Leila n'arrivait toujours pas à s’arrêter de rire. A l'évocation de se souvenir, Leila sourit. Elle espérait que son interlocuteur ne prendrait pas ça pour lui en se disant "chouette, elle veut être mon esclave!".
Mais en attendant, elle avait une préoccupation plus importante : son nez. De sa main droite, elle allât doucement vers son visage, afin d'effleurer son joli minois. Son nez avait l'aire à la bonne place, et elle n'en avait qu'un. Tout avait l'aire normale. "Ouf, quel soulagement!" Son visage se décrispa quelque peu et, sur ses lèvres, se lisait un peu sourire de soulagement.

« Mes félicitations ma grande, tu veux une médaille ? Tu crois que c'est de la chance ou simplement du talent ? »

Une médaille? Pourquoi faire et pour quelle raison? Et pour quoi il parlait de chance. En fait elle avait dû se trompé sur son QI. Le sien devait être très proche d'une huitre. Elle allait lui répondre : "T'es C** ou quoi la chance n'a rien avoir la dedans, c'est de la magie!" , quand elle se rendit compte de son erreur. Bien sûr qu'il savait que c'était de la magie puisque cette réplique n'est que sarcasme. Heureusement qu'elle avait fermé sa bouche cette fois car il aurait trouvé une autre raison de se moquer d'elle. D'ailleurs, c'est trait de caractère à ajouter à son personnage de roman : sarcasme et moquerie. C'est vrai, il n’existe pas de méchant sans sarcasme. Ça la renforça dans l'idée que son camarade n'était pas très net. Il voulait la rabaisser pour lui montrer à quel il lui est supérieur. Mais ça c'est faux!

« Allez ça va, décoinces toi un peu, je ne vais pas te bouffer ! C'est quoi ton nom ? »

Ça c'est bien une phrase de psychopathe. La victime se détend et dès qu'elle n'est plus sur ces garde, il la frappe (ou la mange). Enfin c'est ce que Leila ferait si elle voulait faire du mal à quelqu'un.
Leila fit apparaitre un petit sourire son visage. Bon c'était un sourire forcé mais faut pas dire qu'elle ne fait pas d'effort! Sur son visage, seuls ses yeux pourrait trahir se sourire faux. En effet, ses yeux reste concentré et froid, mais ils étaient bien caché par sa masse de cheveux opaque. Enfin, c'est ce qu'elle espérait en tout cas. Elle prit sa voie la plus douce possible selon elle, et dit :

" Je m'appelle Macfadyen, Leila Macfadyen. Je suis en 5ieme année à Serdaigle. D'habitude, j’essaye d'être aussi discrète que la dame grise qui est le fantôme de ma maison. Mais pour le coup, c'est raté. "

"Mais pourquoi je dis ça moi?" Leila se dit qu'elle était stupide de donné autant d'informations sur elle à ce déséquilibré. Et puis pourquoi parlé autant. D'habitude, elle est discrète et répond à peine au gens. Peut-être qu'elle est à l'aise qu'avec les gens qu'elle croyait fou. Grâce à ses informations, s’il voulait la blesser, il la trouverait facilement. Il lui suffirait de savoir quel cour les 5ieme année de Serdaigle suivait à ce moment-là. Et puis, où une personne sage et discrète va se réfugier pour être tranquille? A la bibliothèque bien sûr! Enfin là, c'est un peu de la paranoïa mais bon!

"Et toi, qui est-tu? Et pourquoi m'a tu bousculé? Tu voulais chercher des problème à quelqu'un?"

Bien sûr, elle savait qu'il n'allait pas répondre mais tant pis. Ce qui est dit, est dit.

"Au faite, je ne suis pas "coincé", comme tu dis. C’est juste que je parle que quand je trouve cela nécessaire C'est à dire presque jamais car peu de gens n'en valent la peine! "

Cela signifiait-il qu'il en valait la peine .... Peut-être.

Donc la jeune fille était définitivement bizarre, il n'y avait aucun doute là dessus. Je ne sais pas encore si c'est bien ou mal, tout ce que je sais, c'est qu'elle pourrait être n'importe qui que personne ne le remarquerait. Bien entendu beaucoup diront que les vrais psychopathes, comme lui, se cachent parmi la foule et imitent les autres. Bien souvent se sont des gens gentils, sans histoire, toujours serviable, souriants, parfaits voisins, parfaits époux, parfaits pères … et quand les gens apprennent ce qu'ils sont vraiment, ils restent sans voix, étonnés, n'y croyant pas un instant … Les gens comme cette fille passent pour fous mais ne le sont pas vraiment. En général ça cache juste un mal être ou une gêne, rien de plus, être timide après tout n'est pas un crime. Cela dit, parfois il ne faut pas généraliser, elle est peut être un être sanguinaire et non pas une simple et naïve petite élève, sait-on jamais … Ai-je envie qu'elle en soit une ? Pas sûr, d'un côté ça pourrait être amusant et il n'y aurait pas que moi dans cette école à avoir quelques cases en moins. D'un autre côté, deux prédateurs dans la même pièce, ça n'augure rien de bon. Je préfère donc rester sur ma réserve et l'observer jusqu'à se que je sois sûr de qui elle est, de toute façon quoi qu'il arrive, je vais m'amuser, je m'amuse toujours, je ne vois pas pourquoi ça changerait ici. Je ne sais pas si la réponse à cette énigme va me plaire, si je vais être déçu ou enchanté, mais c'est un peu le risque à courir non ? Au fur et à mesure que je parlais, elle esquissa un sourire, sans que je puisse dire s'il était sincère ou feint. En même temps c'était facile de se cacher derrière ses longs cheveux, je me dis parfois que je devrais me les faire pousser pour faire pareil, je me donnerais moins de mal … mais soyons sérieux, je suis un comédien né et quoi qu'il arrive je me débrouille toujours pour que les gens sachent que je mens, que c'est volontaire et que c'est juste pour les faire chier. Ains ça les déstabilisent de ne pas savoir quelle est la vérité et quel est le mensonge dans mes propos car après tout, comme on le dit si souvent, le meilleur des mensonges à toujours une base de vérité …

" Je m'appelle Macfadyen, Leila Macfadyen. Je suis en 5ieme année à Serdaigle. D'habitude, j’essaye d'être aussi discrète que la dame grise qui est le fantôme de ma maison. Mais pour le coup, c'est raté. "

Macfadyen ? Ca sonne écossais ça, si elle ne l'est pas, elle doit avoir des origines à coup sûr, les Macquelque chose sont tous lié à ma terre natale. Leila ? Jolie prénom, il me semble que c'est la première fois que j'en rencontre une, non pas que je n'ai jamais entendu son prénom, mais jamais à ma connaissance j'ai rencontré de personne le portant. En même temps, question de prénom rare je crois que j'ai la palme d'or, Slevin … qui connait quelqu'un, mise à part moi, qui s'appelle Slevin ? Même Naïa a un prénom moins rare que le miens, ou Scipion. La jeune fille m'explique qu'elle est en cinquième année à Serdaigle et qu'elle est aussi discrète que le fantôme de sa maison. Au moins je dois dire qu'avec elle, pas besoin d'engager de recherche, elle donne les informations toute seule. Cinquième année ? Oui elle m'avait l'air relativement jeune, donc ça ne m'étonne pas trop qu'elle soit en cinquième année. Pour sa maison, je suis assez étonné, parce qu'au vu de son blason, elle devrait être à Poufsouffle et non Serdaigle. De toute façon elle aurait été dans ma maison que cela ne m'aurait pas étonné de ne pas l'avoir reconnu, je ne fais jamais attention aux fantômes, sauf s'ils vont avoir un quelconque intérêt pour moi.

« Soit le choc a été plus fort que prévu, soit alors tu as volé cette cape, parce que ce blason indique Poufsouffle et non Serdaigle … A moins qu'on m'ait menti toutes ces années …. Ton nom sonne écossais en tout cas, tu as des ancêtres qui l'étaient ? »

Est-ce vraiment important de savoir si elle ou un de ses ancêtres l'étaient ? Non pas spécialement mais j'avais quand même envie de savoir, après tout même si la curiosité était un vilain défaut, elle faisait partie des qualités de ma maison. Les gens continuaient à passer autour de nous, mais le flux s'était largement ralenti et bientôt il n'y aurait presque plus personne, à part quelques groupes comme nous deux, qui continueront à discuter. Je ne m'étais pas présenté à elle, non pas parce que j'étais persuadé qu'elle devait forcément me connaître que parce que si elle ne me le demandait pas, je ne vois aucun intérêt de le faire. Je sais, ce n'est pas bien poli, mais quel intérêt qu'elle sache mon nom ? Après tout si elle ne me le demandait pas, c'était soit parce qu'elle le connaissait déjà, pour X ou Y raison, soit alors parce qu'elle s'en foutait, donc aucun intérêt de le lui donner. A la différence d'elle, moins j'en dis sur moi et mieux je me porte, elle devrait essayer, c'est très efficace.

"Et toi, qui est-tu? Et pourquoi m'a tu bousculé? Tu voulais chercher des problème à quelqu'un?"

Finalement la question venait sur la tapis, elle voulait savoir qui j'étais. Encore qu'elle ne me demandait pas mon nom à proprement parlé. En effet, elle n'avait pas demandé spécifiquement comment je m'appelais, mais qui j'étais, ce qui faisait une grande différence. Je pourrais lui dire que je suis un homme, que je suis un élève de Poudlard ou un Serdaigle, en somme que des choses qui sont évidentes car visibles. Cela prouverait que je me moque d'elle, encore une fois, et elle risquerait de ne pas apprécier, ce qui me passerais complètement au dessus cela va s'en dire. Elle me demande pourquoi je l'ai bousculé, comme s'il y avait maintenant des raisons au fait de bousculer des gens dans les couloirs. Bientôt elle va prétendre que les accidents sont toujours volontaire et que cela ne provient pas du simple fruit du hasard ou d'une combinaison d'événements indépendant de la volonté des personnes concernées mais d'un malveillance de la part d'un des protagonistes. Cette fille est décidément très bizarre, surtout quand elle en vient à me demander si je cherchais des problèmes à quelqu'un. A qui exactement ? Elle peut être ? Avant de la voir par terre, je ne savais même pas qu'elle existait alors ça risquerait d'être difficile. D'un de ses nombreux admirateurs ? Sans vouloir la vexer, elle ne se prénomme si Sarah, ni Scarlett, ni Livy, ni Naïa, il y a peu de chance que quelqu'un l'ait remarqué. Je ne prétend pas qu'elle n'a pas de charme, seulement quelqu'un qui se décrit elle même limite comme un fantôme, ça laisse supposer qu'elle n'est pas du genre à se faire vraiment remarquer.

« Qui je suis n'a pas grand importance dans cette histoire, mais tu peux m'appeler Slevin. Quant à cette « bousculade hasardeuse » tu as raison, tu m'as percé à jour, je rêvais de pouvoir te parler un jour et je n'ai pas trouvé d'être méthode que celle-ci, pardonne moi …»

Me moquais d'elle ? Moi ? Jamais je n'oserais …. Elle l'avait bien cherché à être toujours autant sur ses gardes, à poser des questions stupides comme si c'était évident alors que cela ne l'est que pour elle, très certainement. Elle était sur mon chemin, je ne l'ai pas vu, ce qui me semble presque logique en sachant qu'elle se fait discrète et que j'étais concentré sur autre chose. Je l'ai bousculé, elle est tombée, point, en quoi cela est important ? Je ne m'amuse pas à bousculer les parfaits inconnus, pas quand je ne sais pas qu'ils existent. Encore si je voulais me servir d'elle, peut être, mais là, ce geste m'a plus desservit qu'autre chose, sans vouloir la vexer.

"Au faite, je ne suis pas "coincé", comme tu dis. C’est juste que je parle que quand je trouve cela nécessaire C'est à dire presque jamais car peu de gens n'en valent la peine! "

Elle ne se prétend pas coincée et je crois que je ne peux que la croire, de toute façon coincée ou pas, ça ne change pas grand chose à ma vie. Elle prétend ne parler que quand cela est nécessaire, mais elle estime que peu de personnes en valent la peine. Sur ce coup là, je ne suis assez d'accord avec elle, peut de gens sont vraiment intéressants et méritent qu'on s'y attarde dessus. Elian, s'il n'avait pas été ma cible, aurait pu être une personne intéressante, malheureusement pour lui, je me centre sur lui pour une toute autre raison et la fin de cette histoire va également être la conclusion de sa vie. Ce que je comprend surtout dans tout cela c'est que vu qu'elle me parle, et beaucoup au vu de son caractère, c'est que je dois le mériter, mais le pourquoi me laisse perplexe.

« Et pourquoi ai-je le droit à tes réponses ? Qu'ai-je de différent des autres ? A moins que cela ne soit que le simple fruit du hasard, même si visiblement pour toi, le hasard n'existe pas ... »

Spoiler:

Leila voulait de plus en plus que Slevin soit le déséquilibré dont elle rêvait. Mais comment le faire sortir de sa réserve? Actuellement, il avait l'aire d'un étudiant tout à fait normal. Leila devait sans doute lui chercher quelques problèmes pour que le fou qui sommeille en lui se réveille. Mais comment? Ce n'est pas du tout dans les habitudes de Leila de provoquer les gens. Et puis, c'est aussi très probable que malgré les efforts de la jeune fille pour voir qui se cachait derrière le beau visage du garçon, la demoiselle ne trouve rien d’intéressant mis à part un pauvre étudiant minable et sans histoire. Mais l'étudiante ne voulait pas envisager cette version. Elle avait décidé qu'elle s'inspirerait de lui pour le méchant de son histoire et même si c'est un gentil petit agneau dans la vie, elle le transformerait en un méchant loup dans son roman. Être écrivain, c'est avoir beaucoup d'imagination et Leila n'est manquait pas. Bien qu'elle n’ait encore rien trouvé sur l'histoire en elle-même, elle commençait à avoir une liste de personnage bien remplis. D'ailleurs, le personnage principale sera une jeune fille tout ce qui a de plus normal, c'est à dire gentille, sociable, souriante et très amicale. Ce personnage n'est pas difficile à imaginer car, se sera tout l'inverse d'elle-même. En même temps, un personnage principal doit être quelqu'un auquel on peut s'identifier et auquel on peut facilement s'attacher. Et la jeune écrivaine sait pertinemment que quelqu'un comme elle n'inspire aucunement la sympathie des autres. Au contraire, elle gens la persécute ou l'évite, ce qui est loin de lui déplaire. La plupart de gens ont peur de se retrouver seul un jour, mais Leila ne s'en fait pas du tout à ce sujet. Bien sûr, elle aimerait, un jour rencontrer le prince charmant avoir une famille et une grande maison, mais s'il ne vient pas, elle ne va pas gâcher sa vie à l'attendre inutilement. Elle se dit que finir sa vie seule en reclus ne lui déplairait pas non plus du moment qu'elle peut vivre de sa passion: l'écriture.
Enfin revenons à nos moutons, la conversion sans queue ni tête entre Leila et Slevin. Ce qui se passe dans la tête brune de la jeune femme n'est pas très sain et faut espérer que lui soit plus raisonnable. En tout cas, il lui demanda:

« Soit le choc a été plus fort que prévu, soit alors tu as volé cette cape, parce que ce blason indique Poufsouffle et non Serdaigle … A moins qu'on m'ait menti toutes ces années…. Ton nom sonne écossais en tout cas, tu as des ancêtres qui l'étaient ? »

Leila resta sans voie. Avait-elle réellement dit qu'elle appartenait à Serdaigle? " La honte!!! " Mais pourquoi avait-elle dit une stupidité pareille sans s'en rendre compte. "C'est bon, je deviens folle!!! Il faut vraiment m'enfermer, et très vite!" Leila réfléchit au pourquoi de cette fausse affirmation mais elle mit pas longtemps à trouver. Quand l'enfant qu'elle était à son arriver à Poudlard a déposé le Choixpeau sur sa tête, la petite fille se fichait pertinemment de la maison dans laquelle le chapeau magique l'enverrait. Mais en se renseignent sur chacune des maisons, de leurs fondateurs et de leurs fantômes, Leila se prix d'affection pour la maison de la dame grise. Il faut dire que le fantôme de poufsoufle avait un peu moins la classe. Le moine gras était gentil mais elle aurait préféré pouvoir s'identifier au joli fantôme de serdaigle. Bien qu'elle adore Poufsoufle son cœur balançait pour une autre maison, mais chut, c'est un secret!
Une chose est sûre, c'est que le garçon était très observateur, car certaine personne ne se serait même pas aperçu de son erreur. Ce qui nous ramène au personnage imaginaire de Leila car elle rajoute observateur au traits de son personnage.

" Je ne suis pas une voleuse et cette cape m'appartiens. Je voulais juste voir si tu suivais! "

Après lui avoir dit cette phrase, Leila souri. Un sourire sincère cette fois. Elle ne voulait pas dire que son erreur était due à un lapsus révélateur mais avec ce sourire, elle espéra qu'il comprenne qu'elle blaguait. Mais s'il ne comprenait pas, tant pis. Elle s'en fichait car ce n'est pas comme si elle essayait de s'en faire un ami. Pour la deuxième partie de phrase, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire!!! Qu'elle soit Écossaise ou Mongole cela ne lui regardait absolument pas. En même temps, qu'est-ce que cela pouvait lui apporter qu'elle lui réponde. Absolument rien! A part s'il était raciste.

" Mon arrière-grand-père maternelle était d’Écosse. Mais il s’est expatrié au nord de l’Angleterre. C'est dommage car j'aurai aimé vivre dans cette terre tranquille et isolé. J'essayerai probablement d'y vivre plus tard car c'est magnifique. Je te dis ça mais tu dois t'en foutre. "

Leila c'était encore emporter, comme quoi avoir de vraies conversations avec autrui devaient quand même lui manquer un minimum. Elle ne savait pas pourquoi elle arrivait à lui parler sans être trop intimider. Peut-être parce qu'elle c'est tellement fichu la honte en si peu de temps de conversation avec le jeune homme qu’elle ne peut pas faire pire. Quoi que ....
En tout cas, ce que Leila venait de lui affirmer était l'exacte vérité. Elle aimait l'écosse. C'est une région qui l'a toujours attiré. Elle aurait aimé pouvoir se balader et rêvasser dans ces grandes plaines étendus, vallonnées et sauvage. Cette partie du monde à encore la chance de ne pas être totalement changer par l'homme. Elle a gardé son côté sauvage et mystérieux. Un pays très semblable à Leila. Mais pourquoi voulait-il savoir cela? Et comment pouvait-il se douter de ces origines lointaines? Était-il de là-bas lui aussi?

« Qui je suis n'a pas grand importance dans cette histoire, mais tu peux m'appeler Slevin. Quant à cette « bousculade hasardeuse » tu as raison, tu m'as percé à jour, je rêvais de pouvoir te parler un jour et je n'ai pas trouvé d'être méthode que celle-ci, pardonne moi …»

Pourquoi ne voulait-il pas dire exactement qui il était? Elle lui avait bien dit son nom de famille et lui se contente de dire: "mais tu peux m'appeler Slevin". Leila se dit qu'il devait sans doute être très prétentieux. En plus elle connaissait déjà son prénom donc il ne lui avait rien appris de plus. Mais en même temps, il avait raison sur un point : ça n'avait pas d'importance dans l'histoire qui les concernait tous les deux. Ce qui les intéressait c'est pourquoi il l'avait bousculé.
A cette question, il répondit, en bref que c'était un pervers. Mais Leila essayait de cerné le jeune homme et pour qu’il dit une chose pareil c'est que cela devait être faux. Un vrai psychopathe ne dirait jamais qu'il en a un, n'est-ce pas? Et quand Leila lui avait demandé qui il était, ce n’est pas un nom qu'elle attendait. Elle aurai aimé avoir plus d'information. Un nom ou un prénom ne caractérise pas quelqu'un. Bon, il n'allait pas lui répondre non plus que c'était un fou furieux qui devait être enfermé. Leila était à moitié folle et elle ne lui le disait pas. En même temps, il devait s'en être aperçu. Pour elle, s'il l'avait bousculé, il y avait une raison mais laquelle?
Leila décida de lui répondre avec humour, ce qui ne lui ressemblait guerre :

" Évidement que tu voulais me parler. Tout le monde ici ne désire que ça. Je suis une telle star dans cet établissement. Regarde, dans le hall tout le monde m'observe. Mais tu aurai quand même pu t'y prendre plus correctement."

Evidemment, le Hall d'entrée était pratiquement vide et personne ne leur portait le moindre intérêt. Leila espéra que Slevin entendrait le sarcasme qui emplit sa voie. Mais si il ne le percevait pas, il verrait qu'elle aussi elle sait se moquer de lui. Cela va peut-être le surprendre mais elle peut avoir un sale caractère quand on prend la peine de lui adresser la parole. C'est sans doute pour cela qu'il veut mieux éviter. En même temps qu'aurait-elle pu répondre autrement. Elle aurait pu paraitre effrayée ou surprise mais il l'aurai prise pour une idiote.

« Et pourquoi ai-je le droit à tes réponses ? Qu'ai-je de différent des autres ? A moins que cela ne soit que le simple fruit du hasard, même si visiblement pour toi, le hasard n'existe pas ... »

Leila se doutait que le jeune homme comprendrait que si elle continue à bavarder tranquillement avec lui c'est qu'il avait un intérêt pour elle et elle voulait être sincère bien qu'il ne comprendrait pas forcement où elle voudrait en venir :

"Ce n'est évidemment pas un hasard car, comme tu viens de le dire, le hasard n’existe pas. Si je t'ai rencontré c'est pour une raison. Et c'est que j’essaye de connaitre mon personnage de roman."

Décidément cette rencontre resterait dans les mémoires … ou pas d'ailleurs. Si j'étais quelqu'un de normal peut être mais vu que je ne le suis pas, je doute que je m'en souvienne longtemps après. Je ne prétend pas que je vais l'oublier dans l'instant, mais de là à prétendre que dans trois mois je me souviendrais de cette chère Leila, j'en doute. Sauf si je la croise tous les jours par la suite et qu'elle me tient une conversation similaire à celle-ci à chaque fois, là je ne dis pas, je ne me souviendrais pas du contenu des conversations mais je saurais que c'est à chaque fois fort étrange. Pas spécialement désagréable mais très surprenant. Au moins je pouvais m'amuser un peu et jouer qui j'ai envie, après tout cette jeune demoiselle ne sait rien de moi, je peux donc prétendre être qui je veux. Même quand les gens savent deux ou trois trucs sur moi, cela ne m'empêche pas de m'amuser avec eux cela dit, mais là j'ai vraiment carte blanche et je ne compte pas m'en priver. En plus elle a l'air sacrément dérangée la petite, légèrement à côté de la plaque, voir plus même, je suis sûr qu'on peut lui faire gober n'importe quoi. Enfin ça c'est la suite de la conversation qui va me le dire, en attendant je lui fais remarquer que soit elle me raconte un beau bobard, soit elle est vraiment à côté de ses pompes et ne sait toujours pas dans quelle maison elle est, les confondant surement, soit alors elle est vraiment à Serdaigle mais elle a le gène voleur des Serpentards en elle, ce qui est tout à fait possible, on est jamais à l'abri de rien.

" Je ne suis pas une voleuse et cette cape m'appartiens. Je voulais juste voir si tu suivais! "

Déjà elle n'a pas le gène de voleur des Serpentards, à moins qu'elle est aussi celui de menteur, ce qui est tout à fait possible vu que je ne la connais absolument pas. Tout ce que je sais d'elle, c'est elle qui me l'a dis donc elle peut tout aussi bien me mentir comme je lui mens et je n'y verrais que du feu ou plutôt je m'en cogne tellement que je suis prêt à croire tout ce qu'elle veut. C'est malheureux n'est-ce pas d'être aussi détaché de la vie ? Je suis sûr que je perd pleins de choses mais franchement j'ai bien autre chose en tête que de savoir qui est la jeune fille qui se trouve en face de moi, demain elle ne sera qu'un vague souvenir et dans une semaine, si nos chemins ne se sont pas recroisés, elle sera oubliée. Visiblement elle prétend que cette cape lui appartient donc soit elle est complètement à côté de la plaque et elle divague de temps en temps, soit alors elle confond les maison et là c'est encore pire que ce que je pensais et je ne peux sincèrement rien pour elle. Elle finit ensuite ses propos en prétendant juste vouloir vérifier si je suivais ou pas. Je ris légèrement à cette phrase parce que c'était vraiment un énorme mensonge, je ne vois pas trop pourquoi je serais perdu avec si peu de parole et je ne vois pas son intérêt de me tester, il n'y a rien à gagner. Mais soit pourquoi pas, faisons comme si, si ça peut lui faire plaisir …

« Comme c'est aimable de ta part de faire des petits tests de temps en temps pour vérifier ma mémoire, mes réflexes ou mon don pour l'observation, je me sens tout de suite mieux, plus rassuré. »

Me moquer ? Moi ? Jamais, ce n'est pas mon genre, je ne sais même pas ce que cela veut dire. Si elle veut qu'on mente mutuellement il n'y a aucun soucis, je suis très doué pour ce jeu là. Et si elle veut que je rentre dans son jeu, je peux aussi le faire, je suis prêt à tout, la preuve je lui ai dis tout cela avec un petit sourire sympathique et un air presque soulagé. Pourquoi soulagé ? Peut être parce que je ne l'ennuie pas ou parce que j'étais suffisamment intelligent pour suivre la conversation ou pour je ne sais qu'elle raison encore.

" Mon arrière-grand-père maternelle était d’Écosse. Mais il s’est expatrié au nord de l’Angleterre. C'est dommage car j'aurai aimé vivre dans cette terre tranquille et isolé. J'essayerai probablement d'y vivre plus tard car c'est magnifique. Je te dis ça mais tu dois t'en foutre. "

Quand je lui demandais si elle était écossaise ou si elle avait des origines écossaises, je ne pensais pas qu'elle allait me répondre. Je pensais que soit elle allait ignorer la question, soit elle se contenterait de me demander en quoi ça me regardait et prétendre que de toute façon je devais m'en foutre royal. Au lieu de ça, cette chère Leila me répondit que son arrière-grand-père maternelle était écossais, comme je le supposais au vu de son nom, mais qu'il s'était expatrié au nord de l'Angleterre. Visiblement j'avais plus de point en communs avec son arrière-grand-père qu'on pourrait le croire, nous avions tous les deux quittés notre Ecosse natale pour des raisons personnelles. Lui je ne saurais dire pourquoi et franchement je m'en cogne, et moi parce que je n'avais plus rien qui m'attendais là bas, à part deux tombes. Et puis GoodKat trouvait que c'était préférable pour moi de quitter l'Ecosse, autant parce que tous le monde pourra croire que je suis bien mort, que parce que je serais plus en sécurité en Angleterre. Et puis cela ne servait à rien de remuer le couteau dans la plaie en restant dans la ville de ma naissance, il valait mieux que je parte définitivement afin de ne pas trop ressasser le passer, certes ça n'a pas marché mais au moins c'était bien essayé. Ce qui m'amusa beaucoup ce fut la fin de sa phrase, quand elle me dit que je devais me foutre de tout ce qu'elle me racontait. Là elle n'avait pas tort, mais je trouvais ça bien qu'elle me le dise quand même. Je pris un instant pour réfléchir, en fait je fis semblant mais on s'en moquait un peu, avant de lui répondre en toute sincérité.

« Oui c'est vrai, je m'en fous, mais la vraie question n'est pas de savoir si je m'en fous mais de savoir ce dont je ne me fous pas …»

Il m'arrivait de temps en temps de ne pas mentir, la preuve ici, je lui avais avouer que je m'en foutais mais qu'au final je me foutais de toute façon de tout ou presque. Comme je vous l'ai dis pour être un bon menteur, il fallait toujours dire quelques vérités et aromatiser son mensonge d'un soupçon de vérité pour avoir une bonne base solide. Ainsi le mensonge ne peut s'écrouler, on peut en douter, on peut prétendre ne pas y croire, mais finalement le doute subsistera toujours.

" Évidement que tu voulais me parler. Tout le monde ici ne désire que ça. Je suis une telle star dans cet établissement. Regarde, dans le hall tout le monde m'observe. Mais tu aurai quand même pu t'y prendre plus correctement."

Finalement cette fille était bien étrange mais bien marrante quand elle le voulait. Elle prétendit que c'était une évidence que je voulais lui parler, tous le monde en rêvait. Je doutais fortement de cette affirmation, peu de gens avaient envie de parler à un fantôme, sauf si ce fantôme était aussi mystérieux que la jeune Mayfair. En fait elles se ressemblaient un peu, elles étaient aussi étranges toutes les deux, seulement Sasha ne lâchera jamais aucune information sur elle, alors que Leila balance tout ce qui lui passe par la tête. Bon certes je ne m'attend pas à ce qu'elle me raconte tous ses secrets mais elle est loin d'arriver à la cheville de la jeune Mayfair. Quand elle me dit que tous le monde la regardait, je fis un tour d'horizon sur le peu de gens présents qui faisaient tous un tas de choses mais certainement pas la regarder. Je revins vers elle, petit sourire aux lèvres.

« J'avoue que je me sens un peu gêné d'être le centre de l'attention. Je sens même de l'animosité des autres garçons, ils crèvent de jalousies de mon audace et de la chance que j'ai que tu daignes me parler. Je crains de ne pas mériter ce privilège, je me rend compte maintenant que mon culot m'a fait perdre des points à tes yeux … pardonnes moi, pitié … »

L'envie d'éclater de rire me prit au début de mes propos mais je réussis à me retenir jusqu'à la fin, puis j'éclatais de rire, sans aucune gêne. Elle était drôle cette petite, peut être malgré elle je ne saurais le dire, mais moi je m'amusais bien. Au moins il y avait un avantage à toute cette histoire, j'ai certes perdu la trace de ce cher Elian, mais j'avais gagné un moment de détente et ça ne faisait pas vraiment de mal, ça me changeait au moins les idées.

"Ce n'est évidemment pas un hasard car, comme tu viens de le dire, le hasard n’existe pas. Si je t'ai rencontré c'est pour une raison. Et c'est que j’essaye de connaitre mon personnage de roman."

En tout cas elle était amusante mais c'était vraiment un cas. Le hasard n'existe pas, bien entendu c'était connu. Si elle m'a rencontré c'est pour une raison … Mais bien sûre. Tant qu'elle ne me balance pas que nos chemins devaient se croiser, c'était écrit, on était prédestiner à se rencontrer, j'étais son âme sœur ou une connerie dans ce genre là, ça m'irais, parce que là sincèrement je ne pourrais que m’esclaffer. Mon âme sœur … je n'ai ni cœur, ni âme, je n'ai pas besoin d'avoir d'âme sœur, ça me ferait perdre mes priorités et je m'y refuse, ma vengeance d'abord, ma vie après.

« Bien sûr, bien sûr. Et c'est quoi le thème de ton roman ? Et quel personnage veux tu écrire ? Et surtout en quoi ça me concerne ? »

Leila n'en revenait pas! Quelle audace elle avait eu! Et avec un étranger. Un étranger qu'elle devait apprendre à connaitre car c'est tout de même le personnage d'un roman. C'est vrai que Leila aurait pu tout inventer sur lui mais pour elle, il fallait que son personnage est une part de réelle. Sinon les gens ne s’attacheraient pas. Bien sûr, pour que ce soit une bonne histoire, l'auteur doit sublimer les choses par la suite. Toute fiction comporte une part de réelle que ce soit un personnage, un fait ou le caractère de l'auteur.
En tout cas, Leila se félicita d'avoir osé être sarcastique et ironique avec cet individu qu'elle ne connaissait pas. C'est un premier pas! Peut-être qu'il avait raison et qu'elle était bien en train de se décoincer. Ce serait étrange mais pas impossible. En tout cas, elle avait réussi à lui dire un parfait mensonge sans bégayer ni rougir. Peut-être que si la miss gardait cette tonalité ironique, elle arriverait à se faire passer pour une autre. Cela est a testé. Après tout, ça m'étonnerait beaucoup que ce psychopathe sache qui elle était et elle peut donc être qui elle veut. Mais le plus important n'est pas de savoir qui elle veut être mais plutôt pourquoi veut-elle être quelqu'un d'autre. C'est simple et évident. Leila voulait qu'il se montre tel qu'elle est en train de l'imaginer. Son désir le plus cher du moment est que la frontière entre son imagination et le réel se brise et que le jeune homme devienne son imagination. En tout cas, le jeune homme était sans doute en train de la prendre pour une demeurée, et c'est donc le chemin que Leila allait suivre. Se faire passer pour une déséquilibrée n'allait pas être difficile car elle l'est sans doute plus qu'elle ne le pense. En plus, elle pouvait s'en foutre de ce qu'il pensait d'elle puisqu'ils ne se reparleront sans doute jamais. Et quand ils se croiseront, Leila sera tellement dans la lune qu'elle ne s'en rendra pratiquement pas compte. C'est la première fois qu'elle essaye de faire une telle chose donc ça risque de ne pas être très crédible. Mais qui ne tente rien n'a pas de personnage principal, comme on dit.
Leila vit apparaitre un sourire sur les lèvres de son interlocuteur. Un sourire qui paraissait sincère. " Me trouverait-il drôle? Non, c'est impossible" Leila se dit que si ça avait été le cas, elle aurait beaucoup plus d'amis qu'elle en a actuellement. Quoi que! Même si elle avait la possibilité de se faire d'autre ami, elle refuserait sans doute car elle ne veut pas s’encombrer de gens bruyants et joyeux. Les gens austères sont tellement plus faciles à supporter. Mais une chose est sûre, c'est que le personnage de son roman ne sourira jamais sincèrement sauf peut-être pour la fin du roman si le méchant s’adoucit un peu. Mais il y a plus de chance pour que le mauvais soit le vainqueur. C'est mieux!
"Bon allez ma belle, maintenait c'est à toi de jouer. Fais le sortir de sa réserve." Voilà comment Leila s'encourageait intérieurement. Ben oui car si elle ne le fais pas personne ne le fera à sa place. On n'est jamais mieux servi que par soit même. Elle le laissa lui répondre :

« Comme c'est aimable de ta part de faire des petits tests de temps en temps pour vérifier ma mémoire, mes réflexes ou mon don pour l'observation, je me sens tout de suite mieux, plus rassuré. »

De toute évidence, il se fichait de Leila. " A moins qu'il n'est aucun humour et qu'il n'est pas compris l'ironie. " Et oui, Leila n'avait toujours pas omis l’option de la stupidité même si elle n'y avait pas songé depuis plusieurs minutes.
En tout cas, elle décida de ne pas répondre à cette provocation car des choses plus urgentes la pressaient. Le jeune garçon allait peut-être se lasser d'un instant à l'autre et la laisser sur sa fin, seule au milieu du hall. Mais ensuite il continua de parler :

« Oui c'est vrai, je m'en fous, mais la vraie question n'est pas de savoir si je m'en fous mais de savoir ce dont je ne me fous pas …»

Cette réplique la déstabilisa quelque peu. Premièrement elle fut énervée. "Quel manque de tact!!!" S'il se fichait des origines de la jeune anglaise, il ne fallait pas les lui demander. Mais après l’énervement, une sensation de mal être s'installa en elle car cette phrase avait beaucoup plus d'impact que tout ce qu'il avait pu blablater avant. Elle sentait que cette réplique était lourde de sens et qu'il ne faudrait en aucun cas l'oublier. Aux oreilles de Leila, elle sonna plus vrai que tout ce que Slevin avait dit. Leila sentit l’excitation monter le long de la colonne vertébrale ce qui la fit frissonner.
Après que Leila lui est "avouer" qu'elle était une grande star, le jeune irlandais ne put s’empêcher de zyeuter tout autour des 2 interlocuteurs, mais comme personne ne prêtait attention à eux, l'attention du jeune homme se reporta sur Leila. " Une intention qu'une fille comme moi ne mérite pas." Le garçon sourit une nouvelle fois à la jeune timide. " Quel beau sourire" ne put s’empêcher de penser Leila. Elle secoua la tête pour chasser cette idée de sa caboche mais se rendit compte que ce n’est pas ainsi qu'elle va se faire passer pour quelqu'un d'autre. Elle essaya donc de faire passer se secouement de tête pour une tentation de ramener ses cheveux derrière elle (genre l'Oréal ^^). Cette démarche permit au jeune homme de voir tout son visage. Leila le regarda droit dans les yeux et lui sourit en retour.
Bien sûr, elle n'était pas fière à ce moment-là. Elle ne laissait jamais personne la regarder en face mise à part les personnes qu'elle aime vraiment. Elle sentait monter le stress et pourtant réussit à maintenir le regard ferme pendant qu'il parla de nouveau. "Heureusement qu'il ne sait pas ce qui se passe dans ma tête car je perdrais toute crédibilité !!! "

« J'avoue que je me sens un peu gêné d'être le centre de l'attention. Je sens même de l'animosité des autres garçons, ils crèvent de jalousies de mon audace et de la chance que j'ai que tu daignes me parler. Je crains de ne pas mériter ce privilège, je me rend compte maintenant que mon culot m'a fait perdre des points à tes yeux … pardonnes moi, pitié … »

Allez c'est partie! Que le jeu commence! Elle prit sa voie la plus assurer possible et répondit :

" La... La gêne que tu ressens est normale. Être le centre de l'attention est une question d'habitude. Bien sûr, cela n'arrive qu'au personne digne comme moi, car je suis la seule a le mériter. Quand cette conversation sera finie, tu risques de te faire insulter et lyncher. C'est la peine encouru pour avoir osé déranger la grande prêtresse que je suis. Je te pardonne car si je me rencontrerai quelque part je ne résisterais pas à la tentation de venir me vénérer. "

Après cette longue réplique, Leila eut une idée pour renforcer sa folie. Son visage changeât d’expression. Son petit sourire se transforma en une moue désolé et elle se mit a fixé Slevin de façon malpoli. Leila était capable d'aller très loin pour sa passion de l'écriture. Elle était complétement folle mais l'adrénaline qu'elle ressentait la poussait à poursuivre son délire.
Le garçon lui avait aussi demander : « Et c'est quoi le thème de ton roman ? Et quel personnage veux-tu écrire ? Et surtout en quoi ça me concerne ? » Et bien elle allait lui répondre tout en se rapprochant doucement de lui:

" Nan je fais juste mon intéressante mais j'ai quelque chose a t'avouer SLEVIN. En fait, je sais pertinemment qui tu es car je te suit partout où je peux. Je connais plein de chose sur toi que personne n'a envie de savoir. Je me cache et te suit comme ton ombre. Le fait que tu m’aies bousculé n'est pas un hasard car je me suis mise ne travers de ta route exprès pour que tu me remarque. Et j'ai réussi. Je sais qui tu es! Je sais quel psychopathe tu es! J'aime les fous dangereux et j'en fais des héros machiavélique dans des histoires que j'écris. Le lien avec toi c'est que tu es mon héros machiavélique, et ça que tu le veuille ou non."

Leila n'en revenait pas de sa propre prestation. Elle devrait être actrice. La jeune britannique n'était plus qu'à quelque centimètre du corps du garçon. Elle attendit la réaction du jeune homme et elle voulait savoir s’il arriverait à reconnaitre le vrai du faux. Quel culot !!!!

Spoiler:

Que penser de Leila ? Etait-elle vraiment amusante ? Le faisait-elle exprès ? Etait-elle juste dérangée ? Franchement je ne saurais le dire, d'un côté j'avais l'impression qu'elle disait tout ce qui lui passait par la tête mais en même temps c'était comme si elle s'écoutait elle même parlé, ne disant pas tout cela volontairement. Je n'avais pas suffisamment d'informations sur elle pour me décider, je crois que je vais devoir recontacter cette chère Livy pour qu'elle m'obtienne des infos sur elle. Pour le moment je préfère me laisser porter par le courant et voir ce qui ressort de tout cela. Peut être que Scarlett en sera plus sur la jeune Poufsouffle, après tout c'est la commère de Poudlard, elle doit bien tout savoir sur tout le monde. Il va juste falloir que je la recontacte, que je la joue avec tact avec elle et que je trouve une bonne raison de poser des questions sur cette fille. Je ne voudrais pas que ma mine d'informations se sente des envies de jalousies mal placée, cela risquerait de tarir le filon et je n'ai pas fais tout cela pour rien, j'ai besoin de ses services et je compte bien en profiter un long moment. En plus la jeune fille de cinquième année n'a plus l'air de me répondre, se contentant de m'écouter et de jouer avec ses cheveux d'une façon fort étrange. Je préférais la laisser faire mais je me demandais combien de temps cette conversation sans queue ni tête allait durer si Leila ne prenait même plus la tête de me répondre ou de relancer la conversation. Non pas que ça me dérangerais vraiment qu'elle me plante là sans plus d'explication mais je trouverais ça dommage que le jeu s'arrête si vite, sauf si notre chère amie ici présente c'est déjà épuisée dans ses répliques amusantes. Fort heureusement pour moi j'allais rapidement me rendre compte qu'elle attendait juste la bonne réplique pour rebondir dessus et que ça n'allait pas trop tarder.

" La... La gêne que tu ressens est normale. Être le centre de l'attention est une question d'habitude. Bien sûr, cela n'arrive qu'au personne digne comme moi, car je suis la seule a le mériter. Quand cette conversation sera finie, tu risques de te faire insulter et lyncher. C'est la peine encouru pour avoir osé déranger la grande prêtresse que je suis. Je te pardonne car si je me rencontrerai quelque part je ne résisterais pas à la tentation de venir me vénérer. "

Nous étions en train de parler de ce petit accrochage et du fait que ce n'était pas un simple hasard – en tout cas selon cette chère Leila – mais une volonté de vouloir absolument la rencontrer et enfin pouvoir lui parler. J'étais rentré dans son jeu en lui expliquant qu'elle avait tout à fait raison, que cela faisait un moment que je rêvais de cette rencontre et que je l'avais provoqué exprès. C'était bien évidemment faux et je ne savais pas si elle était elle même sérieuse ou si comme moi elle plaisantait, mais franchement je m'en moquais, cela n'avait que peu d'importance à mes yeux, dans quelques heures j'aurais presque oublié cet accident. Je me contentais donc de lui répondre que c'était un honneur pour moi de lui parler, que je créais en cet instant de la jalousie et que j'avais peur des réactions des autres une fois cette conversation fini. Je poussais même le ridicule jusqu'à lui demander pardon de l'avoir si brutalement accosté et que je ne méritais pas l'honneur qu'elle m'accordait en me parlant. J'éclatais ensuite de rire, attendant de voir ce qu'elle allait me répondre. Allait-elle enchaîner sur mes propos pour continuer dans le ridicule ? Allait-elle juste rire et me dire que j'étais stupide ou je ne sais quoi encore ? Elle préféra opter pour de l'absurde, tout comme moi et je l'écoutais non sans plaisir me répondre que c'était normal que je sois gêné, qu'être le centre de l'attention était une question d'habitude et qu'elle savait de quoi elle parlait. Elle continua sur cette lancée et je trouvais qu'elle avait beaucoup d'imagination, mais cela ne voulait pas dire que je le trouvais folle ou quoi que ce soit dans le genre. Après tout pourquoi devrions-nous prendre la vie constamment au sérieux ? Cela devait-être d'un ennui mortel.

« Tu as entièrement raison ô grande prêtresse, comme toujours. Si je survie au lynchage, accepteras-tu de m'apprendre à m'habituer à être au centre de l'attention ? Rien que pour le plaisir de pouvoir te contempler à ma guise durant les leçons … »

J’enchérissais de nouveau sur ses propos, ce n'était peut être pas ce qu'elle attendait de moi mais franchement je m'en fous, je ne fais jamais ce qu'on attend de moi. Je ne vois pas pourquoi je ferais un pas en arrière pour la laisser gagner ce petit jeu alors que j'avais les armes suffisante pour le gagner. Je ne suis pas fair play, ni gentleman, j'aime gagner, quelque soit les défis et rien ne m'arrête. Si en plus elle se croyait être la plus forte dans cette histoire, elle allait vite déchanter. Je ne me laisse pas facilement désarmer et elle allait vite s'en rendre compte. Cela dit, cette chère Leila était vraiment une personne surprenante et je n'étais pas encore capable de savoir si c'était une bonne chose ou une mauvaise chose. Je n'aimais pas les gens trop lisse, cela cachait soit un manque flagrant de caractère, soit la réelle personnalité de la personne. Il suffisait de regarder Scarlett pour cela, en apparence elle était juste une jolie jeune fille, un peu niaise et sotte, mais pas bien méchante, mais dans la réalité, elle était bien plus que ça. Elle n'était pas juste narcissique, elle était en plus égocentrique et manipulatrice. Elle aimait contrôler son petit monde, être adulée et pouvoir balancer tout ce qu'elle apprend sur les gens sans qu'ils sachent que c'est elle la cause de leur malheur. Je ne connaissais pas vraiment Sarah mais je pense qu'en tant que meilleure amie, elle doit valoir Scarlett, peut être qu'elle est légèrement différente de sa meilleure amie, mais elles doivent avoir beaucoup de points en commun. Leila elle me surprenait à chaque fois qu'elle prenait la parole, à croire qu'elle prenait de l'assurance à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. Je la voyais évoluer sous mes yeux, sans pouvoir dire qu'elle sera la prochaine étape. Etrangement j'avais hâte de savoir ce qu'elle allait me sortir, pour voir si elle allait être à la hauteur de mes attentes ou si comme beaucoup de gens à Poudlard, elle allait finir par me décevoir parce que ce n'était qu'une inspiration du moment, rien de plus.

" Nan je fais juste mon intéressante mais j'ai quelque chose a t'avouer SLEVIN. En fait, je sais pertinemment qui tu es car je te suit partout où je peux. Je connais plein de chose sur toi que personne n'a envie de savoir. Je me cache et te suit comme ton ombre. Le fait que tu m’aies bousculé n'est pas un hasard car je me suis mise ne travers de ta route exprès pour que tu me remarque. Et j'ai réussi. Je sais qui tu es! Je sais quel psychopathe tu es! J'aime les fous dangereux et j'en fais des héros machiavélique dans des histoires que j'écris. Le lien avec toi c'est que tu es mon héros machiavélique, et ça que tu le veuille ou non."

Leila se met à me regarder avec insistance, ce qu'elle n'avait pas fait depuis le début. Une fois qu'elle était debout, elle avait limite fuie mon regard, mais cette fois-ci elle l'affrontait, limite si elle ne me défiait pas du regard pour que je baisse à mon tour le miens. Cela ne risquait pas d'arriver, personne ne me ferait baisser volontairement le regard, ça vous pouvez en être sûr. Je restais donc là à contempler ses yeux bleus et à constater que son sourire venait de disparaître pour laisser place à une étrange moue désolé. Pour quelle raison ? Je n'en n'avais aucune idée. Je la vis se rapprocher un peu de moi et je la fixais, attendant de voir ce qu'elle allait me sortir encore comme connerie. Elle m'avoua qu'elle me connaissait, mieux que je ne pourrais le croire. Elle me suivait, comme je suivais Elian, elle savait tout sur moi, elle savait quel psychopathe j'étais. Bien entendu tout cela n'était que des mots mais ils eurent le don de me désarçonner quelques instants. Je la fixais là, attendant d'avoir des preuves de ce qu'elle me racontait. Après tout je pouvais prétendre avoir suivi la moitié des gens dans cette école sans que ce soit la vérité, je voulais avoir des preuves, savoir si elle se jouait sur de moi pour une raison qui me dépassait ou si c'était la vérité. Et surtout savoir pourquoi elle me l'avouait si c'était vrai. Si elle savait vraiment qui j'étais, ce n'était pas dans son intérêt de me le dire, après tout elle sait de quoi je suis capable pour protéger mes secrets et elle sait que si c'est vrai, elle vient de mettre sa vie entre mes mains et que la pitié ne fait pas partie de mes attributions. Je continue donc de la fixer en silence, avant de faire apparaître un sourire sur mes lèvres et je la laisse approcher autant qu'elle le veut.

« Tien donc ? Et pourquoi me l'avoues-tu ? Si tes propos sont fondés et que je suis un véritable psychopathe, machiavélique et tout le tintouin, tu sais donc que tu es en train de jouer avec ta vie … »

Je me permis de poser ma main sur son visage, sans ôter le sourire qui se trouvait sur mes lèvres et je la laissais glisser dans une caresse, comme si nous étions proches tout les deux depuis toujours alors qu'il n'en n'était rien. J'allais jusqu'à faire passer les cheveux qu'elle avait devant son visage derrière son oreille pour le dégager et que je puisse admirer ses beaux yeux et voir jusqu'où elle était prête à aller dans la vérité ou le mensonge. Si elle m'avait vraiment suivie, elle savait que je suivais Elian, mais le pourquoi la laissait très certainement perplexe. En suis-je amoureux ? Pourtant mes conquêtes féminines tendraient à montrer que je suis plutôt portée vers la gente féminine, encore que cela ne veut rien dire, c'est peut être une façon pour moi de cacher mes penchants homosexuels, sait-on jamais. Même si elle m'avait vraiment suivi, elle sait que je me sers des gens qui m'entourent pour me sortir de mes embrouilles, que j'aime créer la discorde et l'anarchie autour de moi, que j'aime la provoc' et que je suis un fervent fan du mensonge. Mais de là à savoir que je suis orphelin, que mes parents ont été assassiné et que je traque les familles de ceux qui sont en cause, il y a encore une bonne marge, surtout que je n'en n'ai jamais parlé à personne, même pas à GoodKat dans nos lettres, nous préférons que cela reste un sujet oral entre nous, quand nous sommes sûr d'être hors des oreilles indiscrète.

« Mais je suis en tout cas très flatté de t'inspirer, même si je doute d'être vraiment la personne que tu cherches pour ton héros.»

Je jouais les prudents et les raisonnables, il ne faut pas croire qu'on m'a aussi facilement. Je vis depuis tant d'année dans cette tourmente infernale, ce n'est certainement pour qu'une gamine de cinquième année vienne tout découvrir en une fraction de seconde.

" HHHHHAAAAAAAAA !!!! " Si Leila exprimait ses sensations du moment voilà ce qui sortirai de sa bouche. Un cri d’effroi et de peur. La panique commençait à envahir tout son corps frêle. La détermination commençait à s’éclipser. La seule chose dont elle avait envie était de fuir ou au moins de cacher son visage. Ce serait génial si elle pouvait se transformer en autruche immédiatement, mais il fallait qu’elle oublie ce projet on ne peut plus ridicule. Elle se sentait si vulnérable, à découvert dans cette situation. " Mais qu’est ce qui m’a pris de me faire passer pour une autre que moi-même ". Pendant un long moment, la jeune fille se demandait si elle allait faire marche arrière. Elle avait encore la possibilité de partir en courant ou mieux en hurlant. Le jeune homme l’a trouverait très certainement ridicule ! Et alors, ce n’est pas comme si cela pouvait la troublée ! Pourtant, l'amour de l’écriture et l’inspiration la poussait à continuer son petit manège. Leila n’avait pas surpassé sa timidité et toutes ses limites pour en finir maintenant. " Allez, reprend courage et lance toi !!!. " Si Leila n’était pas aussi près du son interlocuteur, elle prendrait une série de longue inspiration mais elle ne pouvait pas se le permettre. Si elle le faisait, il comprendrait encore plus vite qu’elle jouait un jeu d’actrice. Et le peu de talent qu’elle avait sera décrédibilisé.
La jeune fille, tout en continuant de se rassurer intérieurement, observait le jeune homme. Celui-ci avait un beau sourire aux lèvres. Cette conversation ne devait pas trop l’ennuyer. Ou alors il ne le montrait guerre. Bien surs que Leila avait raconté des mensonges et n’importe qui s’en rendrait compte. Mais Slevin avait de le prendre pour un jeu… pour le moment. En effet, quand elle parlait de la « reine » qu’elle était à Poudlard, il n’était pas difficile de savoir qu’elle blaguait. Quoi que, elle pourrait avoir une double personnalité que même elle ignore : une hyper timide et l’autre un petit boute-en-train très populaire. " Ce serait super !!! ". A peaufiner plus tard dans un autre roman. Pour l’instant, elle devait se concentrer sur le jeune garçon trop proche d’elle. Et justement, après les propos des plus absurdes qu’elle avait débités il répondit :

« Tu as entièrement raison Hô grande prêtresse, comme toujours. Si je survie au lynchage, accepteras-tu de m'apprendre à m'habituer à être au centre de l'attention ? Rien que pour le plaisir de pouvoir te contempler à ma guise durant les leçons … »

A son tour, son interlocuteur avait répondit des âneries. Décidément, cette conversation n’avait ni queue ni tête ! Mais si Leila avait dit cela, c’était pour mieux arriver à ses fins. Grâce à cela, la conversation qu’ils avaient était plaisante. Etrange certes mais plaisante ! Si elle lui avait directement dis qu’elle voulait qu’il soit un détraqué assoiffé de sang, il aurait peut être pris ses jambes à son coup en se disant que Leila aurait très certainement une place à st Mangouste. D’ailleurs, petit aparté, Leila se demandait parfois si elle devait y réserver une place tellement elle pouvait se trouver différente des autres. Peut-être qu’il existe un antidote à sa folie. Mais en générale, elle se disait très vite que c’est sa différence qui faisait sa force. C’est peut être un cliché mais si elle était aussi communes que les autres filles, ses romans seraient aussi communs que les autres. Et cela elle ne le permettra jamais ! Et si elle se disait cela, c’est aussi pour se rassurer, mais passons …
Leila attendait avec impatience la réaction du jeune garçon sur ses affirmations concernant l’état psychique de ce dernier. Elle était consciente qu’elle le provoquait en insinuant que c’était un gros psychopathe mais elle assumait … pour l’instant, en tout cas. Dans son impatience et son appréhension, Leila faillit oublier de répondre à la suite de leurs plaisanteries. Elle consentit tout de même à lui répondre bien qu’elle avait la tête ailleurs :

" Le surnom de « ho grande prêtresse » me sied à merveille. Mais je ne peux t’apprendre à être au centre de l’attention. Ceci me vient si naturellement ! Et il y a aussi le fait que tu ne mérites sans doute pas toute cette attention. Mis à part MOI, personne ne la mérite. Ha hahaha "

Cette réponse était beaucoup moins convaincante et naturelle que le reste de la conversation. Leila s’en rendait compte mais espérait que Slevin s’en ficherait. Juste à la fin, elle avait lâché un petit rire. Au début, elle voulait qu’il paraisse majestueux et prétencieux. Mais au lieu de ça, il paraissait minable. Leila se rendait compte que ce rire était synonyme à la nervosité.
Leila regardait toujours Slevin dans les yeux. Elle essayait de percevoir ses sentiments et ses impressions sur cette conversation bizarre. Les expressions de son joli visage variaient. Dès fois, il avait l’aire fière de lui, prétentieux, inaccessible et dure. Mais à des rares moments, il prenait l’apparence d’un jeune homme amusé, surpris et interrogateur. Quand il avait ce genre d’expression, le beau garçon avait l’aire plus vulnérable, plus sensible et moins distant avec le monde qui l’entoure. Leila se dit que son imagination lui jouait encore des tours mais elle aimait que ses personnages aient plusieurs facettes.
Mais après la prestation de la jeune fille où elle l’avait traité de psychopathe, Slevin se contentait d’affiché un sourire. Un sourire qui n’avait rien de rassurant ni d’amusé. Avait-elle réellement mis le doigt sur une vérité secrète ? Leila croisa les doigts derrière son dos (dos qui devenait humide à cause de la pression) en souhaitant découvrir ce secret mais en souhaitant aussi qu’il ne lui fasse rien pour l’empêcher de révéler celui-ci. " Sinon, découvrir son secret n’a rien d’intéressant si je ne peux le retranscrire par écrit. " Le jeune écossais ne dis rien pendant un certain temps. Il se contentait de la défier du regard. Elle sentait que s’il ne parlait pas bientôt, elle craquerait, ce qu’elle ne pouvait pas se permettre ! Pourtant, à l’ordinaire, elle aimait le silence. Elle préférait même quand les gens la fermaient que quand ils parlaient. Leila est de ceux qui ne se sente pas obligé de comblé les blancs dans une conversation. Mais face à ce Slevin imperturbable et silencieux, elle aurait préféré qu’il les comble les silences. Il se décidât enfin après un moment qui parut interminable à la jeune brune :

« Tien donc ? Et pourquoi me l'avoues-tu ? Si tes propos sont fondés et que je suis un véritable psychopathe, machiavélique et tout le tintouin, tu sais donc que tu es en train de jouer avec ta vie … »

De plus, la proximité de leurs deux corps la perturbait énormément. Mais là où la panique la pris réellement c’est quand le garçon bougeât enfin. De sa main, il effleura sa joue presque tendrement. Quand sa main frôla l’extrémité de sa bouche Leila eut une soudaine envie de le mordre le plus fort possible, afin qu’il se souvienne de son audace. Mais une vision d’elle en train de mordre un élève survient dans son esprit et l’absurdité de sa vision la détendit quelque peu. Elle sentit son dos se déraidir et elle eut plus de facilité à respirer. " Comme quoi l’imagination a parfois du bon !!! " Mais le garçon allât plus loin dans ce que Leila prenait pour de la provocation et un affront. Il prit entre ses doigts malsains le reste des cheveux que Leila avait sur le visage et les mis derrière ses oreilles. Toutes tentatives de se cacher derrière sa crinière brune étaient maintenant parti en fumé. Leila espéra que de tout son cœur que Alekseï ne passerait pas à ce moment dans le hall car elle ne voulait pas qu’il l’a voit dans une situation si embarrassante. Bien que lui n’en ai plus rien à faire désormais. Son cœur battait la chamade mais elle réussit à garder un semblant de dignité quand elle lui répondit :

" Si je te l’avoue, c’est que je n’ai pas d’autre choix. Bien que j’ai découvert plusieurs choses très intéressantes sur toi, seul un vrai contact avec toi me permettait de fignolé les détails de mon bouquin. Mais avec ta participation, ce livre sera encore plus merveilleux ! Une sorte de biographie, sans cité que s’en ai une bien sûr ! Je veux découvrir les secrets inavoués que tu as, car sans cela mon roman aura un gout d’inachevé. Et en ce qui concerne m’a vie, que tu as soit disant entre tes mains, il faut que tu sache qu’elle ne vaut rien. Tu n’en tireras rien en me faisant du mal car je n’existe pas pour la plupart des gens. "

Leila avait été la plus sincère et convaincante possible, surtout à la fin. S’il lui arrivait quelque chose, les autres élèves s’en apercevront au bout de combien de temps ? Peut-être jamais ! Cette pensé attrista quelque peu la jeune fille qui se sentait déjà si vulnérable.
Leila sentit l’haleine de Slevin contre son visage quand celui-ci répondit :

« Mais je suis en tout cas très flatté de t'inspirer, même si je doute d'être vraiment la personne que tu cherches pour ton héros.»

Pour toute réponse, Leila lui chuchota, l’aire toujours aussi triste :

" Je suis sûr que tu es celui que je cherche, Slevin ! Je le sens et je me trompe rarement sur des sujets comme celui-ci. "

La discussion commençait à prendre un tournant assez étrange. Tout d'abord elle parut sans queue ni tête et même moi je ne savais pas trop pourquoi je la relançais, peut être juste pour le plaisir de dire de la merde sans aucune raison, sauf celle de la dire. Pour une fois qu'on ne me demandais pas d'être sérieux, ça me changeais un peu. Toujours être attentif à tous, tout le temps, même quand on a l'impression que ce n'est pas utile, ça devient lassant. Pourtant c'est devenue comme une seconde nature pour moi, je suis toujours à l'affut de tous, ne voulant rien laisser au hasard. Mon but ultime ici n'est pas de passer mes ASPICs et de les réussir. Si je les obtiens c'est très bien mais franchement je m'en fous un peu. Ce que je veux, c'est obtenir réparation pour la mort de mes parents. Et pour ce faire, il n'y a qu'une seule chose à faire, faire souffrir ceux qui en sont responsable. Je commence un peu plus tôt que prévu parce que je ne pensais pas tomber sur la famille de l'un des coupables aussi rapidement. Quand j'ai découvert les noms des gars qui ont tué mes parents et on commanditait ma mort, j'ai remarqué un nom qui ne m'étais pas inconnu. Wallace, comme ce cher Elian Wallace et cette petite Julietta. J'ai fais quelques recherches sur eux et j'ai découvert que c'était bien les gosses d'un des coupables, ce qui m'offrais une occasion parfaite de pouvoir frapper un grand coup sans que personne ne s'y attende. Poudlard, l'endroit où l'on est censé être le plus en sécurité … ou pas. Le loup est dans la bergerie et il ne compte pas s'en aller avant d'avoir emporté la vie de deux moutons bien dodus et bien appétissant. Dommage pour Elian, il avait l'air fort sympathique. Quant à Julietta, elle avait toute sa vie devant elle, c'est si triste de devoir la lui ravir si vite. Enfin sa mère et ses sœurs n'auront pas à les pleurer trop longtemps, je me chargeais d'elles dès que le champ sera libre. Mais pour le moment, pas de tuerie, pas de Wallace, rien qu'une fille un peu siphonnée, mais fort divertissante à me mettre sous la dent.

" Le surnom de « ô grande prêtresse » me sied à merveille. Mais je ne peux t’apprendre à être au centre de l’attention. Ceci me vient si naturellement ! Et il y a aussi le fait que tu ne mérites sans doute pas toute cette attention. Mis à part MOI, personne ne la mérite. Ha hahaha "

Ben voyons, le surnom de ô grande prêtresse lui sied à merveille, on aura tout entendu. On pourra dire que mon égo est sur-dimensionné mais le sien n'est pas mieux en cet instant, même si je me rend bien compte que ce n'est que des conneries. Elle plaisante, tout au plus ou plutôt elle continue à raconter n'importe quoi. C'est surtout le reste qui m'amusa beaucoup. M'apprendre à être au centre de l'attention, elle qui joue les fantômes dans le château, je serais curieux de la voir à l'oeuvre. Moi au moins je sais attirer l'attention quand j'en ai envie, beaucoup de jeunes demoiselles pourront en attester et même des gars, comme Elian ou même ce cher Ryan, qui me voue un culte sans borne. Mais bon, elle me fait rire de l'entendre dire que chez elle c'est naturel et qu'elle ne peut donc rien m'apprendre. C'est tellement naturel que même elle ne s'en rend pas compte, ni les autres d'ailleurs. A ce stade là, c'est plus naturel, c'est inexistant. Je garde mon petit sourire amusé, je trouve qu'il a parfaitement sa place dans cette conversation complètement décalée et je tente de réfléchir à ce que je vais pouvoir lui dire. Une connerie, cela va s'en dire, mais laquelle ?

« Il est évident que ta grandeur naturelle ne pourrait être égalée, mais j'ai quand même espoir de pouvoir un jour arriver à ta cheville, avec bien entendu beaucoup d'entraînement et de patience … »

A ce rythme là elle ne va plus se sentir la pauvre gosse. Heureusement que c'était tellement gros que ça ne pouvait pas être plausible sinon ils allaient devoir soit lui dégonfler les chevilles, soit refaire les entrées des salles de classes et entrée de sa salle commune pour qu'elle puisse passer. En même temps c'est moi qui disais ça alors que moi même j'avais de gros problème de modestie, GoodKat me le répétait souvent. « Etre trop sur de soi n'a pas que des avantages, cela peut parfois nous jouer des tours », combien de fois je l'avais entendu cette phrase ? Cela n'arrangeait rien, je le laissais dire, levant toujours légèrement les yeux au ciel et attendant qu'il termine sa petite leçon du jour. Je tenais visiblement ça de mon père, l'arrogance était familiale, tout comme une trop grande estime de ses capacités. Lui ça lui a coûté la vie, est-ce que ça me coûtera la mienne ? Peut être bien, c'est une probabilité mais cela ne m'empêche pas de continuer sur cette lancée, je ne suis pas le genre de personne à cracher sur des tares familiale, cela reste un héritage de ma famille, bon ou mauvais il est toujours bon à prendre. Je comprenais l'envie de GoodKat de me garder en vie, il m'a sauvé la vie, il trouverait très certainement dommage que je la perde stupidement. En plus mine de rien il s'est attaché à moi durant toutes ses années et d'une certaine façon moi aussi je me suis attaché à lui, mais ça ne m'empêchera pas de perdre la vie pour venger celles de mes parents s'il le faut. Dans la vie, on doit se fixer des objectifs et tout faire pour les atteindre, c'est une leçon que mes parents m'ont appris et que je ne suis pas prêt d'oublier. Et si des innocents doivent mourir durant cette petite bataille alors ils ne seront considéraient à mes yeux comme de simple dommage collatéral, rien de plus. Est-ce cruel de ma part de penser cela ? Oui peut être, mais qui a dit que j'étais un garçon bien ? Personne et certainement cette chère Leila à première vue.

" Si je te l’avoue, c’est que je n’ai pas d’autre choix. Bien que j’ai découvert plusieurs choses très intéressantes sur toi, seul un vrai contact avec toi me permettait de fignolé les détails de mon bouquin. Mais avec ta participation, ce livre sera encore plus merveilleux ! Une sorte de biographie, sans cité que s’en ai une bien sûr ! Je veux découvrir les secrets inavoués que tu as, car sans cela mon roman aura un gout d’inachevé. Et en ce qui concerne m’a vie, que tu as soit disant entre tes mains, il faut que tu sache qu’elle ne vaut rien. Tu n’en tireras rien en me faisant du mal car je n’existe pas pour la plupart des gens. "

Beaucoup de bruit pour rien … n'est-ce pas le titre d'une œuvre littéraire ça ? Calderon ?Shakespeare ? J'ai tendance a hésiter avec cette œuvre, car j'ai lu en même temps La vie est un songe en même temps. Il me semble que que le premier est de Shakespeare, tout comme Le songe d'une nuit d'était et que le second est de Calderon. Deux belles œuvres, qui valent le coup d'être lu. Les a-t-elle lu ? Parcouru peut être ? Les connait-elle seulement ? Je n'en n'ai aucune idée, tout ce que je sais à cet instant, c'est qu'elle ne m'a apporté aucune preuve de ce qu'elle me raconte. Si elle veut découvrir les secrets inavoués que j'ai c'est bien qu'elle n'a rien sur moi, pas le moindre petit indice. Ce n'est que du bluff, j'en mettrais ma main au feu. Bien entendu je peux me tromper, mais dans ce cas là, sa vie sera mienne dans très peu de temps et ce serait dommage de faire disparaître un si beau visage, malheureusement dans la vie, les accidents son si vite arrivés. Et elle aura beau me dire droit dans les yeux et sans mentir que sa vie ne vaut rien que cela ne changera pas sa destinée. Soit elle m'a bien suivi et je la fais disparaître, ne pouvait pas lui faire confiance, soit elle bluff et je vais la laisser brasser de l'air. Mais franchement, qu'est-ce que tout cela va lui rapporter ? A part me faire perdre mon temps, ma patience et aucun mot de ma part pour son maudit bouquin. Si elle pensait vraiment ce qu'elle prétendait et qu'à ses yeux j'étais vraiment un psychopathe – ce que je suis moi je le sais – comment peut elle croire un seul instant que je vais l'aider ? C'est vraiment un peu trop naïf de sa part de croire que parce qu'elle me dit qu'elle ne citera pas mon nom et que sa vie ne vaut pas la peine qu'on la supprime que je vais l'épargner. Elle s'attend à quoi ? Qu'on fasse ami – ami ? Non mais la blague quoi. Je garde néanmoins mon sourire, après tout il est toujours très utile, même maintenant, surtout maintenant j'ai même envie de dire.

« Et moi je serais curieux de savoir ce que tu as découvert sur moi de si … passionnant ? »

Si elle croit m'avoir aussi facilement c'est qu'elle se trompe sur toute la ligne. J'ai déjà bien avancé dans mon entreprise, ce n'est pas pour tomber à la première occasion venue. Je suis persuadé qu'elle ne sait rien et qu'elle tente le coup pour une raison qui me restera peut être toujours un mystère. Je pense que je ne vais pas l'oublier de sitôt cette petite, je vais rapidement prendre un maximum d'infos sur elle et je vais rester sur mes gardes. Si elle décide de me suivre pour en savoir plus, je me chargeais de lui faire savoir que c'est la pire idée qui lui soit venue. Même si pour le moment elle ne risque rien de découvrir, il arrivera un moment où ça ne sera pas le cas et s'il faut que je l'évince du tableau pour parvenir à mes fins, je le ferais. D'abord d'une façon « douce » et si cela ne suffit pas, d'une façon beaucoup plus brutale et avec aucune possibilité de retour. Ca sera à elle de choisir sa destinée, je ne serais que la main armée de cette dernière et non l'investigateur.

" Je suis sûr que tu es celui que je cherche, Slevin ! Je le sens et je me trompe rarement sur des sujets comme celui-ci. "

Murmurer apporte une ambiance relativement amusante et étrange à la fois. Nous sommes très prêt l'un de l'autre, mais même si ça peut paraître étrange pour les autres, il ne se passe pourtant rien entre nous, pas dans le sens que les gens pensent en tout cas. Je la fixe un instant, avant de tourner la tête de droite à gauche en signe de négation. Elle est peut être têtue mais moi aussi, ça tombe bien.

« Je ne sais pas si je dois rire ou être effrayé par ton comportement. J'hésite à aller porter plainte contre harcèlement auprès de la direction, laisser filtrer une rumeur sur ton état mental visiblement instable ou simplement te rire au nez. Est-ce que tu t'entends parler ? Découvrir tes secrets les plus inavoués ? Mais si j'étais vraiment un psychopathe, tu crois vraiment que je me livrerais à toi ? Comme ça, juste parce que tu me le demande ? Non mais sérieux atterrit ma p'tite, même quelqu'un de normal n'aurait pas envie de te dire quoi que ce soit, alors un gars dérangé, faut pas trop y compter … »

Leila se dit qu'elle avait été la plus convaincante possible. Timide comme elle était, il lui était impossible d'aller plus loin dans son mensonge. S'il ne voulait pas participer à son œuvre de son plein gré, tant pis! Mais quoi qu'il arrive, ce jeune homme y sera inclus d'une façon ou d'une autre. Elle aimerai qu'il y participe car elle aurai moins de détail à inventer. " A moins que je me mette réellement à le suivre ! " Leila laissa cette idée germer au plus profond de son être. Et plus la jeune fille y réfléchissait, plus elle trouvait cette idée forte intéressante. En plus, le faite que personne ne la remarque serai un atout pour elle. Bien sûr, elle continuera à suivre ses cours le plus rigoureusement possible car rien ne pourra la détourner du droit chemin .... Enfin ce qu’elle appelait son droit chemin était le chemin qu'elle s'était choisie. C'est un chemin tranquille où personne ne l’empêche de faire ce qu'elle aime. Or, elle aime écrire et l’empêcher d'écrire serait comme l’empêcher de suivre son destin. Et elle était en train de se convaincre que son destin était de raconter la vie de son interlocuteur. Elle se demanda si elle avait suffisamment de temps libre pour pouvoir suivre le jeune garçon? Mais en faisant la liste de ses passes temps, elle se rendit à l’évidence : Oui elle a beaucoup de temps à consacrer à son héros. Il lui suffirait de lire un peu moins. Le faite qu'elle n'ait pas beaucoup d'ami est un avantage car elle n'aura personne a sacrifier pour faciliter ses recherches. Et même si elle avait eu pleins d'amis, elle les sacrifierai facilement pour fignolé son roman. Tel était cette chère Leila Macfadyen : solitaire et butée !
Maintenant qu'elle avait décidé d'être celle qu'elle affirmait, elle se sentait mieux. Mentir n'était pas sa tasse de thé mais maintenant ce qu'elle dirait se rapprochera de la réalité. En effet, même quand elle affirmera de l'avoir suivi, elle se rassura en se disant que si les deux étudiants avaient eu cette conversation plus tard, ce qu'elle invente aujourd'hui aurait alors été vrai ... Bon il faut avouer que c'est une logique un peu tiré par les cheveux, mais n'oublions pas que Leila est très imaginative. Son sourire se détendit et elle se sentait nettement mieux que quelques minutes auparavant.
Leila commença à élaborer des plans dans sa petite tête. "Premièrement, il faut que je me renseigne sur lui : nom, année et maison. Cela ne doit pas être difficile à trouver. Un professeur ou un autre élève pourrait facilement me renseigné là-dessus. Une fois que ces renseignements me seront révélés, je pourrai enfin commencer la filature. Bien sûr je sais être discrète mais une cape d'invisibilité ou quelque chose avec le même pouvoir me serai très utile. Evidemment, je ne connais personne qui pourra m'aider à devenir invisible. Demain, je dois donc me renseigner à la bibliothèque sur tous les moyens connus d'être invisible ... même si cela n'est pas réellement légal. Après tout je me renseigne juste !!! Et en même temps, je pourrais feuilleter les vieux journaux de la bibliothèque pour connaitre des choses sur sa vie passé, sa famille. Ensuite ...." Leila sortie brusquement de ses pensées. Elle avait entendu le jeune homme lui dire quelque chose. Pourtant, elle n'en avait pas écouté le moindre mot. Elle aurait pu lui demander de répéter mais aurait paru stupide vu la courte distance qui les séparait. Elle se contenta de la regarder, la bouche entrouverte, sans lui répondre. Bien sûr, cette attitude la rendait encore plus stupide que si elle lui avait demandé de répéter mais tant pis! Leila continua de le dévisager jusqu’à ce qu’il dit :

« Et moi je serais curieux de savoir ce que tu as découvert sur moi de si … passionnant ? »

Leila se demanda furtivement si c'était la phrase qu'elle n'avait pas entendu ou si c'était une nouvelle. Mais peu importe! Elle savait qu'elle devrait arriver au moment de justifier les mensonges que sa bouche avait profané. Elle se demanda comment elle pourra se sortir de ce mauvais pas. Et la seule solution qui lui venait était de continué son bluff ... ou de ne pas lui répondre. Mais deux fois dans la même conversation serai louche. Il se poserait encore plus de question sur son état mentale. Slevin se demanderai sans doute si elle comprenait le sens de leur dialogue. Elle opta donc pour la première proposition : continué de mentir au garçon en gagnant du temps sur les questions trop directes.

" Passionnant! Quel euphémisme! Ce que j'ai découvert est non seulement passionnant. Mais c'est aussi incroyable, éblouissant! C'est digne de figurer dans le plus beau des livres. Mon talent n'est peut-être pas suffisant pour retranscrire des choses aussi ÉNORME et une personnalité aussi ... bouleversante. Et pourtant, je veux essayer! ... Que tu le veuille ou non!"

Leila avait essayé de flatter l’égo du beau garçon. En effet, elle voulait qu'il se croie extraordinaire. Ce qu'il était peut-être, Leila l’espérait de tout son être en tout cas. Plus le garçon est intéressant et plus son roman le sera également. Pendant son petit discours, elle n'avait pas pu s’empêcher de hausser la voie avec vigueur et Gaité. C'est la passion qui l'animait. Elle parlait avec son cœur en racontant ce qu'elle désirait le plus. Même quand elle laisser échapper la dernière phrase dans un murmure. Quand elle se rendit compte de son erreur elle s'en voulu. Il ne fallait pas qu'il découvre son plan de le pourchasser. Puis elle se dit que finalement ce n’était pas plus mal. En effet, au moins il savait à quoi s'en tenir. Et cela le ferait peut être sortir de ses retranchements, cela l’énerverait peut être. Et là, elle verrait de quoi il est capable. Et le fait qu'il puisse s'en prendre à elle l'excitait un peu. " Je suis complétement maboule, c'est officiel. " Si ça se trouve le jeune homme prendra cela comme une menace que Leila lui lance. Cette dernière se demanda si s'en était une? Après mure réflexion, la jeune fille décida : "Oui, cela en ai une car qu'il soit d'accord ou non, il n'a pas le choix! C'est une sorte d'avertissement!"
Leila aimait cette facette d'elle-même, une facette qu'elle venait tout juste de découvrir. Sans cette rencontre que la jeune fille s'acharnait à rendre plus intéressante qu'elle n'était, cette personnalité morbide et malicieuse de la jeune fille serait peut être resté a jamais caché. Et elle serait toujours resté la jeune fille discrète et sans but qu'elle était! Mais cela était en train de changer. Maintenant, elle devenait une chasseuse d'informations et capable de prendre des risques. Si Leila continuait sur ce chemin, c'est elle qu'on allait traiter de psychopathe. Et elle s'en réjouissait car les gens ne se moquerait peut être plus aussi ouvertement qu'avant. Ils la laisseraient tranquille. Elle en vient même à espérer que les gens la craignent! "Encore mon imagination qui va trop loin!" Aux yeux des gens, elle restera toujours comme un des fantômes de Poudlard. Et rien ne changera ceci!

« Je ne sais pas si je dois rire ou être effrayé par ton comportement. J'hésite à aller porter plainte contre harcèlement auprès de la direction, laisser filtrer une rumeur sur ton état mental visiblement instable ou simplement te rire au nez. Est-ce que tu t'entends parler ? Découvrir tes secrets les plus inavoués ? Mais si j'étais vraiment un psychopathe, tu crois vraiment que je me livrerais à toi ? Comme ça, juste parce que tu me le demande ? Non mais sérieux atterrit ma p'tite, même quelqu'un de normal n'aurait pas envie de te dire quoi que ce soit, alors un gars dérangé, faut pas trop y compter … »

Leila fut déstabilisé par la réponse de Slevin. En effet, il avait l'air sincère à son grand déplaisir. Slevin trouvait que Leila avait un drôle d comportement, ce qui n'est pas mauvais. Mais le fait qu'il se demande s’il doit en rire ou en avoir peur, c'est la preuve suffisante pour Leila qu'elle n'avait pas été aussi bonne actrice qu'elle l’aura cru. Mais sa phrase suivante montra a Leila l'ampleur de ses erreur. Bien sûr, il avait dit qu'il pouvait porter plainte, mais Leila n'y croyait pas. En effet, qui le croirait? Elle qui était douce, silencieuse et travailleuse. Nan, cela lui était égale qu'il aille se plaindre à la direction. Elle était une des rares élèves à n'avoir jamais eu la moindre altercation avec les enseignants. Ces derniers ne connaissaient sans doute même pas le son de sa voie. Mais le fait qu'il hésite à lui rire au nez ou qu'il doute de son état mentale démontrait qu'il n'était pas mieux que les autres élèves. En effet, c'est le comportement que tout le monde, ou presque, avait-en vers elle. La jeune fille s'était construit une grosse carapace autour d'elle afin que le comportement des autres ne la blesse plus. Or, le fait qu'il le lui renvois en pleine face alors qu'elle commençait tout juste a reprendre confiance en elle la toucha plus que ce à quoi elle aurait pu s'attendre. Elle se rendit compte que l'avis des autres la touchait encore, alors qu'elle s'était convaincu du contraire. Leila s’éloignât d'un pas en arrière du garçon et remis ces cheveux devant son doux visage. son visage était resté a découvert bien trop longtemps. Grâce à sa mèche de cheveux, elle put cacher ses émotions à Slevin. Mais elle espéra qu'elle avait été suffisamment rapide pour cacher ses yeux tristes au garçon en face d'elle.
Par la suite, il devient méchant dans ces paroles. Pendant tout le temps où il parla, elle garda la tête baissée tel un chien battu. Il lui dit que même quelqu'un de normal n'oserait pas se confier à elle. Il était très explicite quand il n’aimait pas une personne. Et Leila se dit que pour être aussi sadique, c'est qu'il aime faire du mal aux gens. Leila était incorruptible. Bien qu'il venait de brisé une de ses décence, elle persistait à croire qu'elle pourrait en tirer quelque chose d’intéressant. Même s'il la blesserait, elle n'abandonnera pas son plan machiavélique.
Leila haussa la voie afin de retrouver la contenance qu'elle avait perdu à l'instant et essaya de caché ses émotions derrière une voie forte et assurer. Il y eut quelques fausse note dans ce qu'elle dit mais Slevin ne s'en apercevra peut être pas!

" Je ne serai te dire si tu dois être effrayé ou amusé par mon comportement. Mais sache que ma décision est prise. Et rien, tu m’entends? Rien ne pourra la changer. Et si tu vas te plaindre, personne ne te croirai. C'est un privilège qu'on les bons élèves! Personne ne remet leurs paroles en doute. Et le fait que je t'ai suivi ne devrait pas te gêner si tu n'a réellement rien à cacher! Mais tout le monde à des secrets qu'il veut garder secret. Surtout toi, et je découvrirai ce que c'est! "

Leila avait sans doute été un peu fort dans la provocation! Et elle le regrettera peut être ....

Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, mais ça à l'air agité. A moins qu'elle décide de faire marche arrière et c'est le pourquoi de son silence, je n'en sais trop rien. Ce qui est sûre c'est que par ce silence, elle vient de clôturer notre conversation sans queue ni tête et soit nous nous dirigeons vers une discussion beaucoup plus sérieuse et peu agréable, soit alors la discussion va s'arrêter là et je vais devoir rester sur mes gardes quelques temps, juste pour vérifier qu'elle ne s'est pas mis dans la tête qu'elle allait me suivre pour son stupide ouvrage. Franchement qu'est-ce que j'ai eu de la bousculer moi ? La prochaine fois que ça arrive, je passe directement mon chemin parce que ça ne vaut rien de faire le gentil, ça ramène plus d'ennuis qu'autre chose. Entre les filles qui sont totalement sous mon charme et les malades qui veulent absolument écrire un livre sur moi, je crois que je ne vais pas m'en sortir et je commence à me demander si ce n'était pas mieux quand je m'absentais de l'école sur une longue période ? Au moins j'avais la paix quand je n'étais pas là … dommage que j'ai plus à perdre maintenant à me faire exclure pour absentéisme ces derniers temps qu'avant, sinon j'y aurais peut être réfléchie à deux fois. Enfin son petit jeu va vite se terminer et je vais y veiller, je n'aime pas trop qu'on s'immisce dans ma vie ainsi.

" Passionnant! Quel euphémisme! Ce que j'ai découvert est non seulement passionnant. Mais c'est aussi incroyable, éblouissant! C'est digne de figurer dans le plus beau des livres. Mon talent n'est peut-être pas suffisant pour retranscrire des choses aussi ÉNORME et une personnalité aussi ... bouleversante. Et pourtant, je veux essayer! ... Que tu le veuille ou non!"

En gros elle ne sait rien ? Je crois que c'est la conclusion qui m'est venue en premier. Ce n'est qu'un beau enrobage pour dire que ce n'était qu'un tissus de mensonge mais qui risquait de se terminait bien différent. Que je le veuille ou non ? Ca veut dire quoi ça ? C'est une menace ? Comment suis-je censé prendre cet … « avertissement » ? S'il y a bien une chose qu'on ne fait pas avec moi, c'est me menacer, parce que j'ai tendance à jouer au con et à me jeter à corps perdu dans une bataille qu'ils ont perdu avant de l'avoir commencé. Elle ne sait strictement pas où elle vient de mettre les pieds. Elle ne sait rien de moi et même si elle me suivait, elle n'obtiendrait rien de moi. Allait-elle se mettre à chercher des informations sur moi ? Mais il n'y a rien à savoir, tout ce que la direction sait, c'est que je vie pour l'instant chez mon oncle, rien de plus. Peut-être on-t-il appris la mort de mes parents, après tout même si je n'en parle jamais, les journaux moldus en ont parlé, mais je me suis arrangés pour brûler les archives, donc normalement techniquement il n'y a plus de trace de cet événement aujourd'hui. En tout cas ce qui est sur c'est que jamais personne ne m'en a parlé et c'est très bien comme ça. Je n'aime décidément pas cette fille, elle est bien trop curieuse à mon goût pour un fantôme. Mais si je ne lui donne rien comme preuve de ma folie, elle finira par s'arrêter, seulement il va peut être falloir que je supporte de la savoir dans mon ombre un petit moment, mais combien de temps ?

« Autant je ne doute pas de ton talent inexistant pour écrire, autant je sais que tout ce que tu viens de dire est du vent. Tu ne sais strictement rien sur moi, tu brodes en en faisant trop rien que pour faire semblant que tu sais des choses … Il va falloir que tu t'entraînes pour mentir un peu mieux ! Quant à ta menace, ton avertissement ou appelles ça comme tu veux, tu peux te le carrer là où je pense ! »

Avant j'étais un garçon gentil, souriant, heureux de vivre, mais ça fait bien longtemps que ce petit garçon est mort et enterré. Aujourd'hui je suis capable de blesser les gens sans que cela me touche le moins du monde. Je n'ai plus aucune compassion, je suis prêt à éliminer tout ce qui se mettra en travers de ma route et même si je n'ai rien contre elle à la base, Leila risque d'être un beau dommage collatéral sans que cela soit prévu au plan. Mais parfois un plan est fait pour être changé, modifié non ? En tout cas c'est ce que je pense. Je ne pensais pas devoir toucher les Rosenberg mais si Elian ne joue pas le jeu, il va falloir lui montrer que je ne plaisante pas et cette chère Naïa risque de perdre quelques écailles. A trop vouloir jouer au héros, on finit par se faire tuer. Et c'était ce qui risquait d'arriver à cette chère Leila si elle ne s'arrêtait pas là dans son délire.

" Je ne serai te dire si tu dois être effrayé ou amusé par mon comportement. Mais sache que ma décision est prise. Et rien, tu m’entends? Rien ne pourra la changer. Et si tu vas te plaindre, personne ne te croirai. C'est un privilège qu'on les bons élèves! Personne ne remet leurs paroles en doute. Et le fait que je t'ai suivi ne devrait pas te gêner si tu n'a réellement rien à cacher! Mais tout le monde à des secrets qu'il veut garder secret. Surtout toi, et je découvrirai ce que c'est! "

Je la vis reculer d'un pas, ce qui n'était pas une mauvaise chose tellement j'avais envie de la baffer. Je ne suis pas spécialement violant, certes tuer ne me dérange pas, mais en dehors de ça, je préfère utiliser ma verve plutôt qu'autre chose. Cela dit j'aime recevoir des coups, ça me donne l'impression d'être encore en vie, de ressentir encore quelque chose. Je sais c'est étrange, mais c'est comme ça, il ne faut pas trop chercher. Elle se cache de nouveau derrière ses cheveux noirs, ce qui tend à prouver que j'ai touché dans le mille. Cette chère Leila n'est pas aussi forte qu'elle veut bien le prétendre et même si sa voix est beaucoup plus assuré que je ne m'y attendais, on la sens encore chevrotante. Elle n'a pas les épaules à résister face à ce qu'elle entreprend. Elle pense être forte, mais elle ne l'est pas et moi je le sais. Elle me prend pour un psychopathe mais à l'heure actuelle, celui qui a le plus un comportement étrange c'est bien elle. Moi si j'avais un vrai psychopathe devant moi et que je le soupçonne de l'être, je peux vous dire que je ne m'amuserais pas à le provoquer comme elle le fait. A la rigueur je resterais sur mes positions, mais ne le lui ferait pas savoir. Je resterais ainsi avec un coup d'avance sur mon adversaire. Elle me balance limite tout son plan, pour que je puisse me préparer et me défendre, si ça ce n'est pas stupide, il faudra me dire ce que c'est. Je vais donc devoir recruter des apprenti potionniste ou des gens suffisamment calés en potion pour m'indiquer laquelle serait la plus efficace pour me retirer cette épine du pied. Je ne vais pas la tuer, pas dans un premier temps, mais je vais tellement l'en faire baver, qu'elle va arrêter son jeu stupide. Cela dit elle a raison sur un point, même si je vais voir la direction, personne ne me croira, déjà parce que personne ne doit vraiment la connaître, alors que moi je suis légèrement trop connu de tous et parce qu'avec ses bonnes notes, on va me prendre pour un mythomane . Je vais donc devoir la jouer en solo, ce que j'aime particulièrement faire. Heureusement qu'entre elle et moi, je suis celui qui sait sur quelle ficelle tirer pour obtenir informations et éléments utiles pour la vaincre … C'est ça de se faire son petit réseau depuis des années.

« Je crois que c'est définitif, tu es timbrée, c'est Sainte Mangouste qui t'attend ma pauvre. Tu t'entends au moins parler ? Je ne devrais pas être gêné d'être suivi si je n'ai rien à cacher ? En fait le psychopathe entre toi et moi c'est toi, il n'y a aucun doute. Tu serais limite capable d'entrer chez les gens par effraction pour leur prouver qu'ils ont des choses à cacher … c'est un délit, tout comme filer une personne, mais bon je dis ça, je ne dis rien. N'importe qui serait irrité d'être suivi, c'est un manque de respect total pour la vie privée et comme n'importe qui, j'ai des secrets que je tiens à préserver, tout comme toi … »

C'est définitif, je vais la réduire en cendre, elle m'a cherché, elle m'a trouvé !

Sur le visage de Slevin, plus aucune trace du sourire bienveillant qu'il avait affiché un peu plus tôt dans leur conversation. Il n'y avait plus rien de bienveillant dans les trais du garçon. On ne percevait plus que du dédain envers la jeune Leila. Bon, c'est vrai qu'il fallait le comprendre! Le garçon n'avait rien demandé à personne, il passait son chemin, avait bousculé une élève par "accident" et l'avait aidé à se relever. Il n'avait rien fait de répréhensible ... s'il avait eu la chance de faire tomber une autre élève que Leila. Si ça avait été le cas, l'autre jeune fille l'aurait juste remercié et la conversation se serai sans doute arrêté là. Mais Leila n’était pas comme les jeunes filles ordinaires. Elle était ... spéciale pour ne pas être plus méchante. Mais vu les regards que le garçon lui laissait, cela ne présageait rien de bon. La jeune femme avait sans doute été trop loin ... Beaucoup trop loin. Pourtant, impossible de faire marche arrière maintenant. Elle ne se le pardonnera pas. Quitte à regretter son impertinence, autant qu'elle le regrette pour le plus de choses possible. En plus, si le garçon s'occupe de son cas, Leila aura l'impression d'exister pour quelqu'un, même si c'est dans le mauvais sens. Et cette sensation, Leila ne la pas souvent ressenti. Sauf peut-être au moment où elle est sortie avec Alekseï V. Marakov. Mais cette histoire est terminée ... surtout pour lui en fait. Leila l'aimait encore profondément. Mais cela personne ne le savait. Même pas lui-même s'il avait sans doute quelques doutes. Désormais il fallait qu'elle l'oublie car Alekseï avait une nouvelle prétendante : Hailey. Leila en voulait secrètement à cette jeune fille, bien que cette dernière ne sache sans doute pas qui Leila était.
Même si Leila était complétement effrayé par la tournure que les événements prenait, elle ne pouvait sans prendre qu’à elle-même. Et parmi sa sensation de peur, elle sentait l'adrénaline se frayer un passage dans ses veines. Leila est sans aucun doute masochiste.

« Autant je ne doute pas de ton talent inexistant pour écrire, autant je sais que tout ce que tu viens de dire est du vent. Tu ne sais strictement rien sur moi, tu brodes en en faisant trop rien que pour faire semblant que tu sais des choses … Il va falloir que tu t'entraînes pour mentir un peu mieux ! Quant à ta menace, ton avertissement ou appelles ça comme tu veux, tu peux te le carrer là où je pense ! »

Bon, bien que Leila se doutait que Slevin commençait à voir clair dans son petit jeu, cela lui fit un choc quand elle s’aperçut qu'il avait tout deviner. Il était nettement plus intelligent que ce a quoi Leila s'attendait. A moins qu'elle ne soit vraiment pas douée pour le mensonge comme il venait de le dire. Pourtant, elle y avait mis tout son cœur. En tout cas, il ne cachait plus la colère que lui inspirait la jeune menteuse. Depuis le début, il avait essayé de ne pas montrer que Leila l'agaçait. Mais maintenant, il ne le cachait plus. Il en était même vulgaire.
Mais ce que Leila retient de ça, c'est qu'il commençait à lâcher son masque. Bientôt, elle espérait obtenir la preuve de sa folie à lui. Il n'y a aucune raison que Leila soit la seule folle de cette établissement.
Dans la remarque du jeune homme, il y eut tout de même quelque chose qui vexa la jeune fille. Il avait osé dire qu'elle n'avait sans doute pas de talent pour l'écriture! Leila se redressa, et d'un mouvement de tête, remis ses cheveux derrière ses épaules. Encore une fois, elle le fixa droit dans les yeux. Elle sentit son regard se durcir et elle fronça ses sourcils. La colère se lisait sur son visage. Désormais, les rares personnes qui passaient dans le Hall leur jetaient des regards curieux. Ils devaient sans doute se demander pourquoi Leila et Slevin se toisait ainsi, tel deux loups prés à se battre. Plus aucune intimité apparente entre eux comme quelques instants auparavant. "Juste de la haine!" Leila se demanda comment elle en était arrivée là. C'est la première fois qu'elle se disputait ouvertement avec quelqu'un. Le regards des gens la gênait, elle n'aimait pas leur curiosité. " Ils peuvent pas dégager! Ils ont une vie, oui ou merde! Ce qui se passe ici ne les regarde pas. " Plus Leila réfléchissait et plus elle était folle de rage. Personne n'a le droit droit de juger son talent sans avoir jeter un coup d’œil à ses essais !!!

" Premièrement, je tiens à te dire que j'ai plus de talent pour l'écriture que tu n'en a sans doute jamais eu pour quoi que ce soit! Et tu pourras le constater quand j'aurai écrit ce que je sais sur toi. Ensuite, le fait que tu ne me crois pas m'est complétement égale. Cela facilitera ce que je dois faire. Et ... Et ..."

Leila était tellement en colère qu'elle n'arriva pas à finir sa phrase. Pourquoi une simple mise en doute de son talent d'écrivain l'avait-il fait autant sortir de ses gonds? Leila était d'ordinaire si calme. Ses mains tremblaient sous l’énervement. Elle prit une grande inspiration pour se calmer. Ce comportement ne ressemblait pas à Leila. Depuis le début de cette rencontre, Leila ne se reconnaissait plus. " M'a-t-il changé?" Elle si distante avec les gens avait été presque collé au garçon. Elle si sérieuse avait pour obtenir des informations jusqu’à se mettre en danger. Et maintenant, elle qui est si calme d'ordinaire, tremble d’énervement face au jeune homme.

« Je crois que c'est définitif, tu es timbrée, c'est Sainte Mangouste qui t'attend ma pauvre. Tu t'entends au moins parler ? Je ne devrais pas être gêné d'être suivi si je n'ai rien à cacher ? En fait le psychopathe entre toi et moi c'est toi, il n'y a aucun doute. Tu serais limite capable d'entrer chez les gens par effraction pour leur prouver qu'ils ont des choses à cacher … c'est un délit, tout comme filer une personne, mais bon je dis ça, je ne dis rien. N'importe qui serait irrité d'être suivi, c'est un manque de respect total pour la vie privée et comme n'importe qui, j'ai des secrets que je tiens à préserver, tout comme toi … »

Cette réplique ne fit qu’énerver encore plus la jeune fille. Elle ruminait dans sa tête tout ce qu'il venait de lui dire : "Talent inexistant pour écrire, timbrée, le psychopathe c'est toi, c'est Sainte Mangouste qui t'attend ma pauvre! Quel c**! " Ses main tremblait de plus en plus. C'est alors qu'elle eut un geste horrible. Un geste qu'elle n'avait jamais eu. C'est comme si sa main avait agi seule. Elle réagit à ce qu'elle venait de faire quand elle entendit le "CLAC". Elle regarda Slevin. Elle avait les yeux écarquillés face à ce qu'elle venait de faire. Comment avait-elle osé le giflé!!! Il avait la trace de ses doigts sur la joue. Après avoir compris qu'elle avait commis une grave erreur, elle se gifla de toute ses forces. "Quelle c****! Pourquoi ai-je fais ça?"

" Tu m'as chercher Slevin. Je sais que je devrais m'excuser pour t'avoir baffé, mais je ne le ferais pas! Ça m'a permis de me venger du faite que tu m’as bousculé tout à l'heure. En me giflant moi-même, je t'ai rendu justice. On peut dire que je t'ai vengé. Une gifle contre une gifle! On est quitte maintenant. Si je ne m’étais pas giflé, cela n'aurai pas été juste. Et il n'y a rien de plus important que la justice. Les actions doivent être sanctionnées en fonction de la morale de chacun. Et ma morale m'a poussé à te rendre préjudice à me faisant mal à mon tour. Il faut un juge pour tous les comportements exécrables d'autrui. En me giflant, je me suis sanctionné tel un juge l'aurai fait. C'est ce qui s'appelle l'équité envers autrui. Comme je viens de le dire, nous somme quitte. Mon geste a été spontané mais impartial. Je ne mérite pas de sanction physique supplémentaire. Mais à toi de le juger. Chacun a son sens moral et sa vision de la justice. Si tu veux te rabaisser a me giflé à ton tour, vas-y! Mais sache que je ne trouve pas ça juste quand un homme frappe une femme. Un homme manque de respect s'il frappe une femme. Ensuite, tu viens de dire que te suivre serai un délit. Mais tu ne parles pas de tes propres délits. Tu me prends pour une folle? Oui mais tu n'es pas le premier à me dire que je devrai être à st Mangouste. C'est sans doute vrai! Mais cela me regarde. "

Leila espéra que sa tirade ferait effet mais elle n'avait pas beaucoup d'espoir. Elle avait débité tout cela en respirant à peine. Elle prit une grande inspiration en attendant son châtiment. Comment Slevin allait réagir à la violence physique dont elle avait fait preuve. Elle sentait sa joue chauffer. Elle n'y était pas aller de main morte. Leila espéra que sa tirade allait le dérider par son absurdité....

Toute cette conversation devenait ridicule, pourtant j'étais toujours là à la tenir. Pourquoi ? Pour être sûr à 100% qu'elle mitonnait. Je ne pouvais pas me permettre d'avoir une gamine stupide et inconsciente accrochait à moi constamment, il fallait donc user de toute ma capacité à passer pour un enfoiré. Heureusement pour moi je suis doué pour être une crevure, c'était même mon rôle préféré. Passer pour un crétin aussi, ça permet d'endormir l'attention de mon adversaire pour frapper un bon coup. Leila avait cru qu'en insinuant des choses fausses, comme le fait qu'elle savait des choses sur moi me donnerais envie de cracher la vérité, d'abaisser ma garde par peur, pensant qu'elle connaissait déjà tout sur mon compte alors que ce n'était qu'une feinte. Le problème dans cette belle théorie c'est que je n'ai jamais dis une seule chose vraie sur moi, parfois des parties de mes mensonges sont fondés, mais elles sont noyés dans une nuée d'idées complètement fausses qui me permettaient d'être le plus crédible possible. Je ne me laisse pas avoir si facilement, certes cela peut paraître un peu louche mais tous le monde sait que je mens comme un arracheur de dents, si les gens prennent le parti de me croire alors que ma réputation est très claire sur ce que je suis, je n'y peux rien, il faut voir ça avec les autres et non avec moi.

" Premièrement, je tiens à te dire que j'ai plus de talent pour l'écriture que tu n'en a sans doute jamais eu pour quoi que ce soit! Et tu pourras le constater quand j'aurai écrit ce que je sais sur toi. Ensuite, le fait que tu ne me crois pas m'est complètement égale. Cela facilitera ce que je dois faire. Et ... Et ..."

Je constate non sans déplaisir que j'ai touché un point sensible de cette chère teigne de Leila. Elle qui a voulu jouer avec moi commence peut être à le regretter. J'ai été un vrai co****d avec elle, ne mâchant pas mes mots pour être le plus blessant possible. Je n'ai aucune difficultés pour y parvenir car c'est dans ma nature. Je n'éprouve aucun remord ou regret, cela ne me dérange absolument pas de blesser les gens au contraire, ça me fais marrer même. Je suis un être sans cœur, on me l'a arraché quand je n'avais pas encore atteint mes douze ans et il ne me manque franchement pas. Je la vois se redresser et mettre ses cheveux, dont elle prend plaisir à se cacher derrière, en arrière pour me laisser voir son regard obscurcit par la colère. Franchement quand je vois ça, je suis des plus satisfait et j'ai juste envie de sourire, limite de rire de la voir se mettre en colère. Alors comme ça son point faible ou l'un de ses points faible c'est son talent pour l'écriture. C'était pas difficile à trouver, j'ai déjà un bon point de départ, mais je suis sûr qu'en cherchant un peu, je pourrais trouver d'autres choses sur elle que je pourrais utiliser contre elle.

« Et... Et ? Et quoi ? T'es déjà à court de répartie ? Ou d'arguments qui se voulaient blessant ? Pour un futur grand auteur comme tu te targues de devenir, c'est un peu limite non ? Manque d'imagination flagrant … fais attention c'est le syndrome de la page blanche qui t'attend … ça serait dommage que ça te coupe en pleine ascension ! »

Je ne mâche pas mes mots et c'est ce qu'il faut. Elle voulait me provoquer ? Je vais faire de même et on verra si elle apprécie ce qu'elle découvre. Adieu le gentil Slevin, bonjour le gars antipathique au possible à qui on a envie d'avoir à faire le moins possible. Je vais lui passer l'envie de me suivre ou d'écrire un livre sur moi, ne voyant en moi qu'un gars à l'ego sur-dimensionné et arrogant au possible et non un psychopathe au lourd passé. J'aime être méchant, blessant, hargneux et ce qui m'arrive par la suite ne me donne envie que d'une seule chose : éclater de rire.

" Tu m'as chercher Slevin. Je sais que je devrais m'excuser pour t'avoir baffé, mais je ne le ferais pas! Ça m'a permis de me venger du faite que tu m’as bousculé tout à l'heure. En me giflant moi-même, je t'ai rendu justice. On peut dire que je t'ai vengé. Une gifle contre une gifle! On est quitte maintenant. Si je ne m’étais pas giflé, cela n'aurai pas été juste. Et il n'y a rien de plus important que la justice. Les actions doivent être sanctionnées en fonction de la morale de chacun. Et ma morale m'a poussé à te rendre préjudice à me faisant mal à mon tour. Il faut un juge pour tous les comportements exécrables d'autrui. En me giflant, je me suis sanctionné tel un juge l'aurai fait. C'est ce qui s'appelle l'équité envers autrui. Comme je viens de le dire, nous somme quitte. Mon geste a été spontané mais impartial. Je ne mérite pas de sanction physique supplémentaire. Mais à toi de le juger. Chacun a son sens moral et sa vision de la justice. Si tu veux te rabaisser a me giflé à ton tour, vas-y! Mais sache que je ne trouve pas ça juste quand un homme frappe une femme. Un homme manque de respect s'il frappe une femme. Ensuite, tu viens de dire que te suivre serai un délit. Mais tu ne parles pas de tes propres délits. Tu me prends pour une folle? Oui mais tu n'es pas le premier à me dire que je devrai être à st Mangouste. C'est sans doute vrai! Mais cela me regarde. "

Leila vient de me frapper et c'était épique. Je dois avouer que ce qui m'a le plus étonné dans toute cette histoire ce n'est pas tant qu'elle m'ait frappé, ça je suis habitué, mais qu'elle se frappe juste après, ce qui montre un déséquilibre flagrant. Tous le monde nous observe dans le Hall d'entrée. Ils le faisaient déjà avant la baffe, mais quand ils ont entendu résonner le coup, plus personne ne pouvait ignorer notre querelle. Personne ne comprenait le pourquoi de cette dispute mais ils ne pouvaient pas ignorer que c'était mal parti pour se régler à l'amiable. Je porte instinctivement ma main à mon visage, sentant encore la main de Leila sur ma joue rougie et la seule chose que je trouve à faire après son grand monologue c'est de me mettre à éclater littéralement de rire. Si je vous disais que parfois, tout ce que je cherchais dans une dispute c'est le moment où je prenais des coups et où je pouvais en donner. Ici je ne cherche pas spécialement à en donner mais cette baffe c'était amusant. Je ne m'y attendais pas, j'avais réussi en un tour de main à faire passer cette chère Pouffy d'une assurance sans faille à un énervement immédiat. Alors comme ça mon petit on aime plus autant jouer ? On cède déjà à la facilité ? Pauvre petite fille qui ne connait encore rien au monde brutal de la réalité et qui ne fait que survoler le monde réel à travers des livres. Encore une pauvre petite intello qui veut jouer aux grandes mais qui n'a pas les épaules pour. Elle a cru pouvoir être un adversaire à ma taille mais elle en est bien loin, même Quick est plus prêt d'être un adversaire acceptable qu'elle et pourtant Quick est un abruti de premier ordre.

« Ma pauvre fille, comme si dans la vie on pouvait être juge et parti … il faut choisir, soit tu es le coupable, soit tu es la victime, tu ne peux pas être les deux à la fois. Et tes théories à deux noises me font bien rire, si un homme frappe une femme c'est un manque de respect mais si une femme frappe un homme c'est normal c'est ça ? Je suis sûre que tu es le genre de fille qui battrait son mari et qui trouverait ça tout à fait ordinaire … T'es vraiment un cas désespéré et cette claque n'est que la preuve que j'ai raison et que tu le sais mais que ça t'énerves parce que tu n'aimes pas qu'on se rende compte que tu es folle. »

Nouvel éclat de rire de ma part, je me foutais ouvertement de sa gueule et ne lui rendais pas sa claque pour lui montrer que je n'en n'avais pas besoin j'étais supérieur à elle. Ca serait encore plus facile que je ne le pensais, cette fille n'est franchement pas une menace et n'en serais jamais une …

" Mais dans quoi me suis-je lancé, moi? Et pourquoi je réagis comme ça? Je me suis attaqué a plus fort que moi!" Leila, dans un accès de colère avait giflé Slevin. Non pas qu'elle le regrettait, mais maintenant elle avait attiré l'attention de tout le Hall. Et à Poudlard, les rumeurs vont bon train. Isis est l'une des personnes qui aime raconter des conneries sur les gens et balancer des rumeurs sur eux. Maintenant, elle aura encore un ragot en plus à se mettre sous la dent. Dans pas longtemps, Leila entendra des gens dire qu'elle est folle et violente. Evidemment, la moitié de l'école l'a prenait déjà pour une cinglé. Mais d'ordinaire, elle se contentait de les éviter et de ne pas écouter ce qu'ils disent. Même si parfois, ça s’avère très difficiles. Mais là, pendant sa conversation avec Slevin, Leila avait montré un autre visage. Premièrement le visage d'une fille timide (ce qu'elle était réellement), puis le visage d'une fille rigolote ( ce qu'elle n'était pas du tout), pour ensuite affiché le visage d'une fille déterminée et enfin le visage d'une fille violente (Ce qu'elle était absolument pas). Comment avait-il fais pour la changer à ce point en quelques minutes. A-t-il usé d'un sortilège sans qu'elle s'en rendre compte? Nan, c'est sans doute la vrai nature que Leila veut casser derrière son masque de cheveux qui ressort. "Et voilà, maintenant, il me fait même douter de ma propre personnalité !!!" La jeune fille se demanda si les autres élèves vont l'éviter après cela. Savoir qu'une folle est assise à côté de soi est déjà gênant, mais savoir que cette même folle est une psychopathe avec des excès de violence est beaucoup plus flippant. Si les gens se mettent subitement à l'éviter, ce sera une bonne chose. Cette conversation aura eu un effet positif.
Leila ne comprenait pas son interlocuteur. Et plus elle essayait de le comprendre, plus elle se brulait les ailes. La conversation ne le faisait plus marrer, et Leila commençait à craindre pour elle.

« Et... Et ? Et quoi ? T'es déjà à court de répartie ? Ou d'arguments qui se voulaient blessant ? Pour un futur grand auteur comme tu te targues de devenir, c'est un peu limite non ? Manque d'imagination flagrant … fais attention c'est le syndrome de la page blanche qui t'attend … ça serait dommage que ça te coupe en pleine ascension ! »

Leila n'avait pas fini sa phrase précédemment sous le coup de l’énervant, et cela n'avait pas échappé au jeune garçon. Maintenant, il se moquait d'elle ouvertement. On ne pouvait pas dire qu'elle ne l'avait pas cherché mais elle le regrettait de plus en plus. Pourtant, un sentiment contradictoire était aussi encrer en elle que la peur : la détermination. Elle voulait découvrir ce qu'il cachait. Leila se disait que s'il n'avait rien à cacher, la conversation se serai arrêté bien avant. Il n'aurai même pas pris la peine de poursuivre cette conversation sans queue ni tête. En tout cas, c'est ce que elle, elle aurait fait: elle aurait passé son chemin et oublier immédiatement cette conversation désagréable. Or, il restait en face de Leila et répondait à toutes ces absurdités.
Bien sûr, il comprit une fois de plus l'un de ses point faible : son talent pour l'écriture. Elle était convaincue d'avoir un don pour romancer la vie. D'ailleurs, la vie ne vaut rien si elle n'est pas romancée. Tout est plus intéressant quand on y met de la fantaisie et de l'imagination. Le réel n'est pas intéressant, car sinon, les gens ne s'acharneraient pas à s'échapper de leur quotidien grâce à des lectures diverses. ... "Enfin, si ça se trouve, je suis l'une des seule à m'échapper de mon quotidien ennuyeux dans la lecture .... Au moins je ne me drogue pas..." Leila se demanda si Slevin avait besoin de fuir la vie qui était la sienne? Et si oui, de quel manière il procédait? Était-il du genre à lire? Avait-il, ne serais-ce qu'une fois ouvert un bouquin que l'on ne lui avait pas imposé. Sans doute pas! Il devait être comme tous les abrutis de cet établissement qui passaient leur temps sur un balai à s'envoyer des Cognard dans la tête. C'est peut-être le fait qu'elle soit en colère, mais Leila était en train de se convaincre que le jeune homme était stupide. Que sous son arrogance, se cachait un idiot. Mais, hélas, un idiot qu'elle trouvait toujours aussi intéressant.
Au bout d'un certain temps, elle lui répondit :

" Tu feras moins ton malin quand j'aurai écrit un succès mondiale et que toi, tu ne seras connu de personne. Tout le monde t'aura oublié ou tu seras un moins que rien. Ce que je fais, c'est juste me laisser porter par ma passion. Si tu en as une, tu devrais essayer. C’est libérateur et ça détend. Et ne t’inquiète pas pour mon imagination, elle est débordante. Ce n’est pas pour ça que je dois t'en faire part. Si tu souhaites en avoir la preuve, il va falloir attendre ta biographie… Et sur cette œuvre, le syndrome de la page blanche n'est pas près de m’atteindre. "

Leila avait répondu avec une hargne qui lui était peu commune. Son ton était froid et la colère faisait trembler sa voie. Pourquoi fallait-elle qu'elle lui réponde cela? C'est comme si elle tendait le bâton pour se faire battre. Elle le provoquait encore une fois. Mais pourquoi ne part elle pas en courant dans l'autre sens??? C'est ce qu'elle aurait dû faire dès le début. Et encore plus depuis que Leila a eu la « bonne idée » de gifler Slevin. C'est là qu'elle aurait dû prendre ses jambes à son coup. Et pourtant, elle sent qu'elle ne peut pas faire marche arrière. C'est un peu comme un devoir qu'elle se doit de réaliser.
Quand Leila avait baffé Slevin, celui-ci avait porté sa main à sa joue rouge, sans doute sous l'étonnement. Il ne s'y était pas attendu... Mais quand Leila se gifla en retour, il eut une tête d'ahuri! Plus aucun doute, elle est folle. Et pourtant, ce geste fut si spontané qu'elle ne se rendit pas compte de son ridicule. Slevin était mort de rire mais elle entendit quelques personnes pouffer autour d'elle. C'est seulement à ce moment qu'elle se rendit compte à quel point son geste était ridicule. Un tel geste est acceptable quand on est seule, pour se réveiller par exemple. Mais en public ... c'était stupide. Mais c'est trop tard, le mal était fait. A ça longue tirade sur le pseudo justice, il répondit :

« Ma pauvre fille, comme si dans la vie on pouvait être juge et parti … il faut choisir, soit tu es le coupable, soit tu es la victime, tu ne peux pas être les deux à la fois. Et tes théories à deux noises me font bien rire, si un homme frappe une femme c'est un manque de respect mais si une femme frappe un homme c'est normal c'est ça ? Je suis sûre que tu es le genre de fille qui battrait son mari et qui trouverait ça tout à fait ordinaire … T'es vraiment un cas désespéré et cette claque n'est que la preuve que j'ai raison et que tu le sais mais que ça t'énerves parce que tu n'aimes pas qu'on se rende compte que tu es folle. »

Il rigolait tout le temps de sa réplique. Soit il trouvait que Leila était vraiment drôle, soit il rigolait nerveusement. Si Leila était aussi hilarante, c'est clown qu'elle aurait dû choisir comme métier et non écrivain. A moins qu'elle se reconvertisse dans la comédie. Mais lui aussi pouvait être un bon comique. Leila, bien que toujours très en colère eu un rire nerveux. En effet, elle ne put s’empêcher de s’imaginer en train de martyrisé son futur mari (si futur mari, il y a; car le garçon qu'elle aime est déjà pris). Leila était d'ordinaire une pacifiste et anti-violence. Certes, ce n’est pas ce qu'elle venait de montrer au beau garçon. Mais qu'importe!

"Admettons que je sois folle ... cela ne m'en rend que plus dangereuse. Rien ne m’arrêtera... J'ai rien à perde. Et bien sûr que non, une femme ne devrait pas frapper un homme mais il y a beaucoup moins de conséquence dans ce sens-là, que si l'homme frappe une femme. Les femmes en générale ont bien moins de force que vous. Regarde-toi, et regarde-moi! Mais vas-y, frappe-moi si tu veux. "

Leila se dit que si il l'a baffait, cela lui remettrait peut être les idée en place. Il fallait peut être qu'il se laisse tenté...

Je crois que je ne pourrais pas y couper, je vais avoir ce boulet accrocher à moi pendant quelques mois, juste le temps qu'elle se rende compte qu'il n'y avait rien à voir et qu'elle se lasse. En voyant le cas que c'était, elle n'allait certainement pas tarder à rentrer dans quelqu'un d'autre et le prendre comme idole pendant un temps, jusqu'à ce que je cycle reprenne, encore et encore. En fait, elle devait avoir tellement d'amis dans sa vie qu'elle était obligée de faire ça pour passer le temps, sinon elle s'ennuyait … pauvre gamine. Je vais devoir me tenir à carreau, ne pas me faire remarquer et mijoter mes plans dans ma tête sans agir. Ca devrait le faire, de toute façon je n'avais pas prévu de les attaquer maintenant, c'est encore trop tôt, il vaut mieux attendre l'année prochaine pour ça. Mais cela ne veut pas dire que ça m'enchante que l'autre me piste, ça va même vite me gonfler. Une bonne potion et le tour sera joué, plus de Leila, plus d'ennui et à moi la belle vie.

" Tu feras moins ton malin quand j'aurai écrit un succès mondiale et que toi, tu ne seras connu de personne. Tout le monde t'aura oublié ou tu seras un moins que rien. Ce que je fais, c'est juste me laisser porter par ma passion. Si tu en as une, tu devrais essayer. C’est libérateur et ça détend. Et ne t’inquiète pas pour mon imagination, elle est débordante. Ce n’est pas pour ça que je dois t'en faire part. Si tu souhaites en avoir la preuve, il va falloir attendre ta biographie… Et sur cette œuvre, le syndrome de la page blanche n'est pas près de m’atteindre. "

Mon dieu mais c'est que c'est capable de s'énerver quand ça le veut, surtout quand on touche à une de ses passions … Tant mieux, c'est un bon point de départ. Moi ça me fait marrer de l'entendre prendre se ton et de la voir me haïr du plus profond de son être juste parce que je suis un enfoiré de première. Je n'ai jamais eu aucune délicatesse avec les gens, filles, garçons ça ne change rien, surtout quand ils n'ont aucun intérêt pour moi. Elle a de jolis yeux mais c'est bien tout ce qui a de bien chez elle tellement ses défauts prennent le pas sur ses qualités. Elle est envahissante, stupide, égocentrique, narcissique, bavarde, énervante, plate, vide, inintéressante, obstinée et j'en passe. Elle ne croit pas si bien dire quand elle prétend que tous le monde va m'oublier, c'est bien ce que j'espère et je vais tout faire pour y parvenir. Mon but c'est justement de devenir un fantôme, pour pouvoir tuer à ma convenance sans que personne ne puisse jamais me soupçonner. Ma passion ? La vengeance et je suis sûr que ça me libéra le moment venu.

« Donc si on suit ta superbe logique, le fait de n'être connu de personne ça signifie forcément n'être qu'un moins que rien …. mais attend vu que personne dans cette école ne connait ton existence vu que tu es inutile et inintéressante ça veut forcément dire que tu es une moins que rien … »

Une fois que je l'aurais bien mis plus bas que terre, je pourrais m'en aller, satisfait, j'aurais obtenu réparation pour l'ennui et le désagrément de sa présence. Elle m'avait pourtant l'air bien au début, mais ce n'était visiblement qu'une erreur de parcours, un faux pas de sa part ou juste pour se mettre en jambe, elle était complètement folle et ça n'avait pas l'air de s'arranger. Cela dit je ne suis peut être pas le mieux placer pour juger l'équilibre mental des autres, il me semble que le miens est précaire, enfin parait-il …

""Admettons que je sois folle ... cela ne m'en rend que plus dangereuse. Rien ne m’arrêtera... J'ai rien à perde. Et bien sûr que non, une femme ne devrait pas frapper un homme mais il y a beaucoup moins de conséquence dans ce sens-là, que si l'homme frappe une femme. Les femmes en générale ont bien moins de force que vous. Regarde-toi, et regarde-moi! Mais vas-y, frappe-moi si tu veux. "

Plus dangereuse ? Pourquoi plus dangereuse ? Elle est folle, point, pas besoin de tergiverser pendant des heures sur le sujet, ça ne la rend pas plus dangereuse pour autant. En plus c'est stupide ce qu'elle dit parce que finalement on a toujours tous quelque chose à perdre, fou ou non, car nous vivons tous et c'est bien une chose qu'on peut être amener à perdre à trop jouer avec le feu. Mais franchement je crois que ce que je trouve le plus stupide c'est sa théorie comme quoi il y a moins de conséquence si une femme tape un homme plutôt que l'inverse. Combien compte-t-on de femmes battues ? Et d'hommes ? Ne trouve-t-on pas étrange que les chiffes soient infimes ? Pense-t-on vraiment que c'est parce qu'il n'y en a pas ? Erreur bien stupide, il y en a et bien plus qu'on ne le croit, seulement ils ont bien trop honte d'avouer qu'ils sont battus par leur femme, alors ils se taisent et subissent. Alors certes, peut être qu'ils ne meurent pas sous les coups de leurs compagnes, encore que rien n'est prouvé, mais cela ne veut pas dire qu'on peut autoriser ce genre de chose, juste parce que les conséquences sont soit disant différentes. Croyez-vous vraiment qu'un homme ne peut pas être traumatisé par ce genre de choses ?
Quand elle me demanda de la frapper, je crois que ce fut le clou du spectacle. Je regardais les gens autour pour voir s'il n'y avait que moi qui la trouvait complètement siphonnée et qui trouvait qu'on marchait à l'envers ou si je n'étais pas le seul et fort heureusement au vu de certains regards, je pus constater qu'on me soutenait.

« Wouhaa tant de bêtises en si peu de phrases, ça tient du record. Tu as beau être folle, je ne vois pas en quoi tu es plus dangereuse, au contraire, tu feras que plus d'erreur. En plus on a toujours quelque chose à perdre, ne serait-ce que la vie … je ne vais pas me pencher sur l'histoire des hommes battus parce qu'à mon avis ton cerveau est trop atrophié pour tout comprendre. Quand à te frapper, je vais passer mon tour, d'une parce que rien que l'idée de te toucher me dégoûte et de deux, parce que tu serais bien capable d'user de ce geste pour te plaindre à la direction et perso je m'en passerais volontiers !»

Je crois que les choses étaient claire là non ? Je n'avais pas peur d'elle et elle pourrait faire ce que bon lui semble, j'aurais toujours un coup d'avance sur elle.

Bon là, c'en était trop. Leila sentait qu'elle commençait à faiblir. Elle racontait des trucs qui n'avaient ni queue ni tête. Elle commençait à perde ses moyens et a se ridiculisé de plus en plus. Evidemment, elle n'était plus à cela près ... mais tout de même! Leila commençait à se lasser de cette conversation. Non pas que celle-ci n'était pas intéressante. Elle était juste bizarre. Mais si Leila s'en lassait, c'est qu'elle détestait parler aux gens. Or, depuis le début de cette conversation avec le jeune garçon c'était écoulé un temps bien trop long. Elle sentait ses forces faiblir et sa logique s'estomper, et elle voyait que plus elle parlait, plus elle paraissait bête. Tout cela est la conséquence d'une solitude trop profonde. Durant le laps de temps qu'avait duré cette conversation, plusieurs sentiments c'étaient relayé. D'abord la suspicion, puis l’intérêt, suivie de la confiance et enfin la colère. Mais désormais, plus aucun sentiment ne la guidait. Elle se sentait vide. C'est comme si avoir été le centre de l'attention aussi longtemps l'avait anéanti. Elle savait qu'elle entendrait parler de son pétage de câble pendant un moment! Mais cela n'avait plus d'importance car se serait que des rumeurs. Personne ne s'adressera à elle directement ... comme d'hab. Il lui suffirait qu'elle ait des boules quies dans les couloirs. Ainsi, elle n'entendra personne et elle pourra reprendre sa vie tranquillement. Mais elle n'adressera la parole a personne pendant au moins un mois entier pour se remettre de ce calvaire.
Ça colère précédemment survenue l'avait épuisé. Leila savait qu'elle était d'une constitution faible, mais elle ne se doutait pas que c'était à ce point. A ce moment, tout ce qu'elle avait envie c'est de se coucher et de dormir jusqu'au matin. D'ordinaire, elle ne dort pas beaucoup. Leila déteste les grasses matinées car elle trouve que c'est une perte de temps. Il y a tant de chose à faire, alors pourquoi dormir plus qu'il ne faut. Mais demain matin, Leila brisera avec plaisir ses habitudes. Et après cette bonne nuit de sommeil, elle commencera ses recherches sur Slevin. Mais là, elle commençait a douter! Pourquoi l'avait-elle pris en grippe? Pourquoi c'était-elle convaincu qu'il mérite son attention? Qu'avait-il de si intriguant? Découvrirait-elle quelque chose d’intéressant sur le bel homme? Leila ne savait plus où elle en était. Elle était perdue!!! Tout l’intérêt et l'adrénaline qu'elle avait ressenti au début n’existait plus. Mais la jeune fille espérait que cet engouement pour lui revendrait au petit matin.

« Donc si on suit ta superbe logique, le fait de n'être connu de personne ça signifie forcément n'être qu'un moins que rien …. mais attend vu que personne dans cette école ne connait ton existence vu que tu es inutile et inintéressante ça veut forcément dire que tu es une moins que rien … »

Leila écouta tout de même la réponse de Slevin. Elle vérifia que tout son visage était caché derrière ses cheveux car elle ne supportait plus que tous les gens du hall la regardent. Elle se sentait épié de toute part. Elle était à bout de nerf et avait envie de transformer en larve toutes les personnes posant un regard sur elle. Bien que cela aurait pu être drôle, cela lui aurait attiré pas mal d’ennuis. Déjà qu'elle c'était foutu dans un beau pétrin, pas besoin d'en rajouter en plus. Assuré que c'est cheveux la protégeait des regards des spéculateurs qui augmentait de plus en plus, elle laissa une larme couler le long de sa joue. Et pourtant, la journée avait si bien commencé! Bien que Leila essai de se faire passer pour plus forte qu'elle ne l’est, c'était une fille sensible. Elle pleure pour un rien. Les larmes sont sa façon d'exprimer ce qu'elle ressent au plus profonds de son âme. Mais elle fit en sorte de ne pas le montrer à Slevin. D'où il était, il ne pouvait pas apercevoir les larmes qui coulaient. Il fallait juste qu'elle se concentre pour ne pas renifler. Ce n'est pas chose aisée, car quand Leila essai de cacher ses larmes, en général, elle laisse échapper un grand reniflement grossier juste au moment de reprendre son souffle. Elle se concentra un long moment en retenant son souffle. Et elle respira petit à petit par la bouche pour ne pas se trahir. Elle lui répondit en chuchotant :

" Effectivement, c'est ma définition d'un moins que rien. Un moins que rien est quelqu'un qui ne compte pour personne et que tout le monde méprise. Un moins que rien est quelqu'un que personne ne remarque et dont tout le monde se fout. Oui je suis sans aucun doute une moins que rien, inexistante!!! Je préfère être une moins que rien qu'un prétentieux stupide et trop sûr de lui!"

Leila avait chuchoté, mais dans un but complétement différent que précédemment. Tout à l'heure c'était pour crée une intimité qui n’existait pas et pour le provoquer. Désormais, c'était pour que leur conversation reste un minimum secret. Bien sûr, elle se doutait que Slevin se fichait de rester discret. Mais Leila y tenait car elle ne supportait plus les yeux fixés sur eux. "S'ils continuent à nous observer comme ça je les rends aveugle .... Ou mieux, je leur arrache les yeux avec les oncles et les jettes à manger au calmar géant du lac." Bien que cette réaction soit très exagérée, Leila l’envisageât réellement. Et en même temps, elle arracherait la langue du jeune Slevin. Ainsi, il restera beau mais ne pourra plus le vexer. La jeune brune perdait se moyens et devenait complétement folle. S'il savait ce à quoi elle était en train de penser, il pourrait la faire interner. Heureusement que ces pensées sont personnelles et secrètes. Elle ne voulait pas perdre sa liberté de pensée et de délirer. C'est de là que lui venait son imagination. C'est la chose qui comptait le plus pour elle. Même si on l’empêchait d'écrire, elle pourrait toujours s’inventer des histoires.
Grâce à ses chuchotements, elle put aussi cacher ses larmes. En effet, bien que sa voie tremblait un peu, ce n’est pas aussi catastrophique que si elle avait hurlé. En hurlant, elle aurait craqué et aurait pleuré à chaudes larmes. Là, au moins, elle pouvait contenir un minimum ses pleurs.

« Wouhaa tant de bêtises en si peu de phrases, ça tient du record. Tu as beau être folle, je ne vois pas en quoi tu es plus dangereuse, au contraire, tu feras que plus d'erreur. En plus on a toujours quelque chose à perdre, ne serait-ce que la vie … je ne vais pas me pencher sur l'histoire des hommes battus parce qu'à mon avis ton cerveau est trop atrophié pour tout comprendre. Quand à te frapper, je vais passer mon tour, d'une parce que rien que l'idée de te toucher me dégoûte et de deux, parce que tu serais bien capable d'user de ce geste pour te plaindre à la direction et perso je m'en passerais volontiers !»

Bien sûr qu'il avait raison. Sur un point en tout cas! Son cerveau est atrophié! Mais elle n'allait pas lui donner ouvertement raison! S'il lui restait un minimum de force, c'était pour lui résisté. Évidement que ça logique sur les hommes battus était stupide. Elle pensait qu'une femme battant un homme était aussi grave que l'inverse. Hélas, elle voulait le provoquer et n'avait rien trouvé d'autre. Elle n'avait pas voulu montrer qu'elle était à cour de raisonnement. Elle n'avait rien trouvé à dire d'autre. Après tout, Leila était non-violente. "Mais comment ai-je put le frapper???" Leila se senti encore une fois faiblir en pensant à ce qu'elle venait de faire. C'est jambe et c'est main tremblait. "Est-ce l'adrénaline qui m'a fait réagir comme ça?" Si c'est le cas, l'adrénaline est pire que l'alcool. C'est comme si après avoir picolé, elle avait agi contre sa volonté, et le lendemain, en se réveillant, elle se serait souvenir de ses actions stupides sans se rappeler de la cause exacte de ses actions. Enfin, c'est ce que Leila pensait savoir sur les actions de l'alcool. En effet Leila n'avait jamais bu d'alcool. "Faut peut-être que je me mette à boire, je ferai des choses sans doute moins stupide!!!" Pourtant, le fait d'être cinglé, elle était convaincu que c'était un plus dans ce qu'elle voulait entretenir.

" Me toucher te dégoute? Ce n’est pas ce que tu disais tout à l'heure .... Et t’inquiète pas, je ne me plaindrais pas à la direction car je l'ai cherché et cela m’empêcherai de poursuivre mes plans. Et en ce qui concerne ma vie, vas-y, je te la laisse. Mais t'y gagnera rien! Et moi je perds pas grand-chose! "

La conversation avait pris une tournure bien plus sérieuse et sincère qu'au départ. Leila regrettai les moments où ils rigolaient presque. Si elle n'avait pas été si butter, bien qu'ils ne seraient jamais devenu ami, ils auraient pu se saluer poliment dans les couloirs. Maintenant, ils sont deux ennemis. "Et un de plus!!! J'ai plus de mauvaise relation que de bonne! J'ai un gros problème!"

Plus nous avancions dans cette discussion et moins j'y trouvais d'intérêt, au contraire, j'avais très envie de prendre mes jambes à mon cou et l'éviter au maximum. Seulement si elle suivait ses plans, je risquais d'avoir du mal à m'en défaire. Heureusement que j'étais un jeune homme pleins de ressources sinon ça aurait été vraiment compliqué à gérer. Au départ je la trouvais fort étrange, mais sympathique ou du moins amusante, dans son genre. Maintenant je la trouvais détestable au possible et je n'avais envie que d'une seule chose la baffer. Bien entendu, même si elle me supplier, je ne le ferais jamais, mais l'envie était tout de même là. Je tournais mon visage à droite puis à gauche pour voir s'il y avait des gens qui nous observait et cela fut le cas, mais un peu moins que quand elle m'asséna une claque. D'ailleurs je ne comprenais toujours pas pourquoi elle l'avait fait, mais cela ne me dérangeais finalement pas, ce n'est pas comme si j'aimais pas les coups, je les trouvais revigorant et ça me donnait la sensation d'être vivant, ce qui était assez rare ces derniers temps. Quand je recherche la compagnie d'une femme, ce n'est pas simplement par plaisir de jouer les gars normaux, c'est aussi parce que d'une certaine façon, dans leurs bras, je me sens en vie. Bien entendu cette sensation s'évapore assez rapidement, d'où la courtesse de mes aventures, mais pendant un court moment, je me sens bien, presque entier.

" Effectivement, c'est ma définition d'un moins que rien. Un moins que rien est quelqu'un qui ne compte pour personne et que tout le monde méprise. Un moins que rien est quelqu'un que personne ne remarque et dont tout le monde se fout. Oui je suis sans aucun doute une moins que rien, inexistante!!! Je préfère être une moins que rien qu'un prétentieux stupide et trop sûr de lui!"

Toujours cachée derrière ses cheveux, il m'était difficile de savoir ce qui pouvait passer dans la tête de cette chère Leila. Visiblement son attitude avait radicalement changé depuis quelques instants, mais je crois sans trop m'avancer qu'elle était du genre un peu lunatique, à changer de comportement toutes les trente secondes. Peut être que finalement cela ne reflète qu'un manque de personnalité flagrant ou alors ça vient d'autre chose, je n'en sais rien. Ce qui est sûr c'est que je la sentais troublée, mais je ne pensais pas que c'était au point de verser quelques larmes. Je ne vis pas qu'elle était en train de pleurer et même si j'avais pu le voir, je m'en ficherais royal, on ne s'attaque pas à plus fort que soit juste parce qu'on croit qu'on peut le vaincre. Leila vient de voir la réalité en face, elle n'est pas de taille à m'affronter et elle ne peut que regretter son choix. Peut être que ça va la faire réfléchir et lui mettre du plomb dans la tête, sait-on jamais. En attendant, je dois tendre l'oreille pour l'entendre parler et je ne trouve pas ça très agréable.

« Mon dieu quel changement brutal. D'abord tu te gausse d'être une future star et maintenant tu te dénigres en réalisant que tu n'es rien … T'es atteinte d'un trouble bipolaire de l'humeur ? Une légère schizophrénie ? … non en fait laisses tomber, je ne veux même pas le savoir ! »

Un parfait salaud, oui je crois qu'on pouvait le dire sans trop de problème. N'importe qui aurait remarqué le changement chez Leila et se serait senti ne serait-ce que légèrement coupable d'en être la cause mais pas moi, au contraire, j'en rajoute une nouvelle couche pour être sûr qu'elle comprend le message. Je n'aurais aucune pitié pour elle, autant parce que j'en suis dénué que parce qu'elle l'a bien cherché en voulant jouer aux plus malignes. Maintenant, grâce à moi elle va y réfléchir à deux fois avant de sauter sur les gens pour les traiter de détraquer alors qu'elle est la preuve vivante que la détraquée, c'est elle. Je me fous de savoir qu'elle va peut être se taper une déprime après ou que je la blesse vraiment ou qu'elle regrette, elle m'a cherché, elle m'a trouvé et s'il faut que je la mette plus bas que terre pour lui faire comprendre qu'on ne me la fait pas à l'envers à moi, je le ferais avec plaisir.

" Me toucher te dégoute? Ce n’est pas ce que tu disais tout à l'heure .... Et t’inquiète pas, je ne me plaindrais pas à la direction car je l'ai cherché et cela m’empêcherai de poursuivre mes plans. Et en ce qui concerne ma vie, vas-y, je te la laisse. Mais t'y gagnera rien! Et moi je perds pas grand-chose! "

Sur un point elle avait raison, au départ, quand je ne la connaissais pas, je dois bien avouer que la toucher ne me dégoûtais absolument pas. Après tout pourquoi le serais-je, elle reste quand même une très belle jeune femme. Derrière cette grande tignasse noire se cache de très beaux yeux bleus et une belle bouche pulpeuse. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que j'aurais aimé l'embrasser car je ne sais pas trop quel âge elle a, mais en tout cas elle va donner dans quelques années … Seulement voilà, elle a peut être un physique plutôt avantageux, le reste gâche tout cela. Elle est un butée, étrange, folle, collante, stupide, égocentrique, naïve et j'en passe. Elle croit être la plus forte seulement elle chute facilement de son frêle piédestal quand elle se rend compte qu'elle ne l'est absolument pas. Si je dois passer pour le méchant de service pour lui remettre les idées en place, je le ferais sans problème.

« C'est vrai, j'ai eu l'erreur de croire que tu étais différente, mais fort heureusement je suis rapidement revenu à la raison et on ne m'y prendra plus, crois moi. Quand à ta vie, gardes là vas, elle n'en vaut pas la peine et je suis sûre que ce sera bien plus amusant de te voir la gâcher par tes gaffes stupides et tes croyances à deux noises. Sur ce, je vais t'abandonner ici et te laisser l'occasion de rentrer dans quelqu'un d'autre pour lui pourrir la fin de sa journée, tu es passée maître dans cet art, je ne me fais aucun soucis pour toi !»

Il était plus sage pour nous deux de nous quitter maintenant, cela ne nous mènerait à rien sauf à continuer de nous insulter mutuellement. Je posais une dernière fois mon regard sur elle, avant de tourner les talons pour reprendre mon chemin. J'avais perdu Elian et un temps précieux avec elle mais maintenant je sais une chose, si elle se met en travers de ma route, je n'aurais aucune hésitation à l'anéantir, au contraire ce sera même avec joie !