Cinquièmes années - 1er cours

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Brrr. Le temps était toujours aussi froid. Après le cours assez mouvementé des sixièmes et septièmes années, enchaîner avec les cinquièmes années était une véritable corvée. Car ils ne choisissaient pas s'ils étudiaient la matière ou non, mais étaient assez vieux pour être des ennuyeurs émérites (pour ne pas être grossière). Enfin bon, quand il faut y aller … Le stress avait noué un joli petit nœud de lacet à boucle avec son estomac. Alors que l'heure d'avant, les élèves étaient peu, là, ils allaient être beaucoup plus nombreux … En plus, le sujet de cours aujourd'hui n'était pas des plus faciles à gérer : les Sortilèges d'Apparitions Spontanées. Le problème qui risquait d'apparaître, c'était qu'ils puissent être assez irresponsable pour commencer à se lancer les sorts les uns sur les autres … Elle savait qu'elle ne pourrait de toute façon pas réagir assez vite en cas d'accident vraiment grave, du genre un élève mordu par un serpent ou une gorge déshydratée par le feu. Les débordements pouvaient arriver de manière intempestive. Et les élèves de cinquièmes années étaient intempestifs.

Elle n'avait même pas eu le temps de rencontrer les autres professeurs. Elle avait vu la Directrice en coup de vent, et n'avait rencontré jusque là que des élèves. Elle ne savait donc toujours pas s'il y avait des têtes dont il fallait se méfier, à part un certain Ryan Quick. Elle était en parfait terrain inconnu. Sans repères, sans point où s'accrocher. Sans filet. C'était un vrai exercice d'équilibriste, mais son côté balourd et sa maladresse l'handicaperaient lourdement …

Une file d'élèves commença à rentrer dans la salle. Un, deux, trois, quatre, cinq, dix, vingt, trente, … Il y avait un nombre interminable d'adolescents. Sa détermination en prit un sacré coup. Elle devrait tenir une classe pareille pour toutes les autres années, exceptés les sixièmes et septièmes années ? Bon, elle savait que les classes de Poudlard étaient souvent pleines, mais quand même … Elle commença par un discours quasi-identique à celui des plus « matures » élèves du lycée.

« Bonjour. Je suis le Professeur O'Casey, et je serai votre nouvelle enseignante de Sortilèges, puisque le Professeur Flitwick est parti à la retraite. Je vais vous dire une chose qu'on vous rabâche depuis le début de l'année, mais vous avez les BUSEs à la fin de l'année. Vous avez peut-être l'impression que les Sortilèges sont une matière simple, mais ne prenez surtout pas cette matière à la légère. En effet, les examens sont assez compliqués, les Trolls et les Piètres ne sont pas rares comme notes aux BUSEs. Donc, avant que je ne vous enseigne les Sortilèges d'Apparition Spontanée,quelqu'un pourrait-il me dire ce que vous avez déjà appris avec le Professeur Flitwick depuis le début de l'année ? »

Elle savait que les Sortilèges d'Apparition Spontanée n'était appris qu'à la fin de l'année, donc elle était sûre d'avoir préparé un cours qu'il ne pouvait pas connaître. Au moins une chose de sûre et certaine. Mais les bavardages avaient déjà commencé. Elle savait qu'il fallait absolument ne pas se laisser marcher sur les pieds, donc elle prit très vite une décision qui risquait d'être très discutée.

« Pour les bavardages intempestifs, je vous prie de vous arrêter, sinon, ce sont des points en moins pour votre maison ... »

Avant d'arriver à Poudlard, elle avait appris que les élèves étaient très attachés à la Coupe des Quatre Maisons. Elle en tirerait donc profit. C'était une technique particulièrement basse, mais pour se faire respecter, tous les moyens sont bons …

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« Bonjour. Je suis le Professeur O'Casey, et je serai votre nouvelle enseignante de Sortilèges, puisque le Professeur Flitwick est parti à la retraite. Je vais vous dire une chose qu'on vous rabâche depuis le début de l'année, mais vous avez les BUSEs à la fin de l'année. Vous avez peut-être l'impression que les Sortilèges sont une matière simple, mais ne prenez surtout pas cette matière à la légère. En effet, les examens sont assez compliqués, les Trolls et les Piètres ne sont pas rares comme notes aux BUSEs. Donc, avant que je ne vous enseigne les Sortilèges d'Apparition Spontanée,quelqu'un pourrait-il me dire ce que vous avez déjà appris avec le Professeur Flitwick depuis le début de l'année ? »

« Viell... heu, professeur O'Casey, je suis désolée, je suis sûre et certaine qu'on a apprit quelque chose, mais je me souviens plus quoi... y'a quelqu'un qui peut m'aider à me rappeler ? »

« Pour les bavardages intempestifs, je vous prie de vous arrêter, sinon, ce sont des points en moins pour votre maison ... »

« A bas les vielles vaches ! »

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Pour une fois, j’avais hâte d’aller en cours. Pas que la nouvelle prof de sortilège m’intéresse un tant soit peu – je regrettai même le départ du professeur Flitwick – mais ce serait mon premier cours en tant que petite amie officielle de Ryan Quick. Et j’avais vraiment hâte de montrer aux autres que tout ce qu’ils pouvaient déjà penser de notre relation était infondé. J’avais du mal à y croire moi-même, et même en le répétant plusieurs fois à voix haute, ça paraissait encore bizarre. Ryan Quick était mon petit ami, je sortais avec Ryan Quick. Vraiment trop bizarre à dire, mais pas désagréable pour autant, bien au contraire. Je savais que beaucoup ne voyait pas cette relation d’un bon œil, à commencer par Amara qui avait certainement envie de me voir finir au fond du lac, ou bien Freyja qui préférait me tuer de ses propres mains. D’autres pensaient que Ryan se servait de moi pour je-ne-sais quelle raison, et d’autres encore pensaient que c’était moi qui me servait de lui. Je ne savais pas comment ils pouvaient penser cela, mais c’était vraiment ridicule. Ils étaient tout simplement jaloux, et méritaient encore moins que je leur accorde de l’attention. Mais bien sûr, j’avais beau faire de beaux discours intérieurs en disant cela, je savais bien que j’aurais du mal à l’appliquer. Il n’y avait qu’à voir quand Eden m’avait fait part de ses « impressions » vis-à-vis de mon tout nouveau couple. J’avais eu beaucoup de mal à avaler la pilule, mais je ne pouvais pas trop lui en vouloir, elle le détestait comme le trois quart du château. Mais en tant qu’amie, elle aurait quand même pu accepter mon choix, non ? En tout cas, j’étais bien contente qu’elle ne vienne pas me mentir en me disant qu’elle était heureuse pour moi alors que ce n’était pas le cas. Mais ce n’était pas pour autant que j’allais lui tomber dans les bras en la remerciant de me dire que je faisais une grave erreur. J’entrai dans la salle de cours que la prof venait d’ouvrir et m’installai dans le fond de la classe sans faire attention à ce qui m’entourait. Jusqu’à ce que la personne qui s’assit en face de moi vienne faire son intéressante bien sûr…

« Viell... heu, professeur O'Casey, je suis désolée, je suis sûre et certaine qu'on a apprit quelque chose, mais je me souviens plus quoi... y'a quelqu'un qui peut m'aider à me rappeler ? »

Freyja Willow. Comme je l’avais dit tout à l’heure, elle voulait ma mort, alors c’était étonnant qu’elle ne se soit pas placé derrière moi au lieu de devant. A la place où elle était, elle ne pouvait rien me faire, elle ne pouvait même pas me voir. Ok, j’ai parlé trop vite, elle venait de se retourner. Est-ce qu’elle lisait dans mes pensées ou quoi ? Comment avait-elle orchestré ce coup-ci ? Je n’avais pas vraiment envie de me bagarrer avec elle maintenant, même si les cours de sortilège étaient le meilleur endroit pour un duel improvisé. J’avais déjà gagné de toute façon, mais elle n’avait pas l’air de le comprendre. Ryan était à moi, et c’était officiel maintenant. Enfin, bref, j’espérais juste qu’elle ne m’avait pas vu, ou alors, qu’elle n’avait pas capté que c’était moi. Je n’avais pas vraiment compris la question du prof, mais en tout cas, si elle aussi voulait qu’on l’aide à se remémorer quoi que ce soit, ce n’était pas moi qui allais l’aider. Bien sûr, elle avait dit ça sur un ton purement méchant juste pour voir comment la prof réagirait. Je devais avouer qu’à moi non plus elle ne m’inspirait pas confiance, mais de là à lui manquer de respect, certainement pas. Ou en tout cas, pas en face d’elle. Soudain, Freyja se leva, me sortant de ma torpeur par la même occasion.

« A bas les vielles vaches ! »

Cette fille était complètement folle, c’était officiel maintenant. Qu’est-ce qui lui prenait ? Elle attendait peut-être que quelqu’un la suive dans sa rébellion anti nouvelle prof de sortilèges ? En tout cas, qu’elle ne compte pas sur moi. Quoi que ce serait vraiment drôle. Voir deux ennemies liguées contre un ennemi commun. Mais cette prof n’était pas encore mon ennemie, et puisque depuis le début de l’année, j’étais plutôt bien partie pour ce qu’il s’agissait d’arrêter de me prendre cinquante retenues par jour, je n’avais pas l’intention de recevoir une retenue d’elle, et encore moins par la faute de Freyja.

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°Ce matin-là, j'étais heureux. C'est en regardant mon emploi de temps que j'ai découvert qu'il y avait un cours de Sortilège ce matin-là. J'ai entendu de vagues rumeurs dans la salle commune de Serdaigle comme quoi le professeur qu'on avait auparavant s'était retiré. Ah bon? Moi ça m'était égal, tant que le professeur qui se trouvait en avant donnait la matière, tout m'allait. Ce cours me passionne alors ça ne me dérange point. D'ailleurs, j'étais bien excité face à cette nouvelle. Découvrir une nouvelle méthode d'enseignement qui pourrait me permettre de mieux comprendre le tout du tout. Quoi que quand je m'y mets, je comprends tout. Comparé lorsque j'avais débuté mes études ici, l'Anglais n'était que trop étranger à moi. Je n'ai pas suivi mon frère dans ses cours de langue il y a plusieurs années parce que je n'ai guère su que j'allais un jour aller dans une école anglaise de sorcellerie. Mais grâce à une fille du nom de Freyja Willow, que j'avais rencontré dans le Poudlard Express, j'ai pu commencer mon apprentissage pour cette langue. Elle était fort sympathique et plus le temps avançait, plus je devenais mieux. J'ai rapidement compris oralement ce que tout le monde racontait et j'étais capable d'écrire ce type d'écriture mais je détestais écrire comme les Anglais sauf que je n'ai point le choix. Mais depuis quelques années, Freyja a commencé à se comporter étrangement avec moi. Ce n'était plus la fille dont j'ai eu connaissance, celle qui m'a tant aidé mais une toute autre personne. C'est là que j'ai compris ce que signifiaient réellement les maisons et pourquoi elle se trouvait à Serpentard. Elle se tenait toujours avec cette Isis Seymour. Chaque fois que je tentais de l'approcher, elle m'envoyait promener ou me traitait de nom alors j'ai arrêté de tenter de la voir, ce n'est que trop de séries d'insuccès. L'ancienne Freyja me manque tant... Mais je ne dois plus m'attarder sur ce détail et comme le dit si bien mon frérot Dimo, oublie le passé et avance vers l'avenir. Ce n'est pas pour rien que moi, lui et Stania' vivons chez Céleste Laskovick, cette chère prof' qui nous a accueilli à bras ouvert suite à la dispute de mon frère avec mes parents pour retourner au bercail à cause de la guerre. Pourquoi retourner en temps de violence ainsi? Aucune idée. Je devais avancer ainsi que me frangins. Au moins, je pouvais poursuivre mes études.

°Comme tous les matins, je pris mon sac et je me suis dirigé dans la grande salle pour le petit déjeuner. Je n'ai pas le choix de me subsister sinon je ne sais pas si j'endurerai la journée. Cette année, j'ai un programme ultra chargé alors je n'ai aucunement le choix. D'ailleurs, la nourriture de Poudlard n'est pas si bonne que ça et manque de variété. La nourriture de mon pays quoi. Les Anglais ne savent décidément pas manger convenablement. Peu importe tant que j'avais le ventre bien plein. Une fois le court repas terminé, je tentais de me mémoriser l'emplacement exact de la salle de classe de Sortilège. J'étais pitoyable en terme de sens de l'orientation. Un jour, une fille de Serpentard, un peu plus jeune que moi, m'a envoyé promené dans le château et je me suis perdu pendant plus de deux heures. Ce n'était vraiment pas marrant. Et j'allais finir par me venger de cette gamine. M'enfin, ce n'est pas le moment que je devais penser à cela. Je vis alors une fille que je connaissais, Lucy Blunt, qui était dans ma maison et même année. Elle devait forcément aller au même endroit que moi, sinon je sais pas. J'avais eu vent qu'elle était en relation avec le préfet de Serpentard mais je préférais ne pas me prononcer là-dessus parce que par réputation, je sais qu'il est très mauvais tout comme sa partenaire préfète. C'est directement elle que je suivis, avec mon sac remplis de bouquins qu'il fallait ainsi que d'une plume, un encrier et bien entendu, ma baguette. Je montais les escaliers mouvantes, une fois, j'ai dû attendre près de trente minute afin qu'elles se décident à bouger, c'était horrible! Mais cette fois-ci, j'eus de la chance heureusement. Donc, en suivant Lucy, je pus finalement entrevoir l'ouverture de la salle de classe. J'ignorais qui allait être ce nouveau professeur mais j'avais bien hâte de savoir. C'est alors que je passai le cadre de la porte...

°Et que je découvris le professeur qui était en fait une vieille femme avec des lunettes à l'allure très étrange. À vrai dire, je m'en fiche un peu des apparences, tant qu'elle rende le cours intéressant parce que c'est vraiment une matière que j'adore. Donc, je me cherchai une place et Lucy, celle que j'avais suivi jusqu'ici pour retrouver mon chemin, s'était assise en arrière alors moi je me suis décidé à m'asseoir un peu plus en avant pour faciliter ma compréhension. Même si cela faisait six ans que je restais en Angleterre, il arrive que j'aille de la misère à comprendre à cause des accents parfois. Je pris alors place sans faire vraiment attention qui et qui étaient aux alentours quand je vis Freyja s'asseoir non loin de moi. Je l'ai regardé vaguement quelques secondes mais à quoi l'intérêt maintenant? Ce n'est plus la fille dont j'ai connu et celle que j'ai pu considérer comme ma meilleure amie auparavant. Mon attention se reporta alors vers la professeure qui ne tarda pas à commencer son cours :

« Bonjour. Je suis le Professeur O'Casey, et je serai votre nouvelle enseignante de Sortilèges, puisque le Professeur Flitwick est parti à la retraite. Je vais vous dire une chose qu'on vous rabâche depuis le début de l'année, mais vous avez les BUSEs à la fin de l'année. Vous avez peut-être l'impression que les Sortilèges sont une matière simple, mais ne prenez surtout pas cette matière à la légère. En effet, les examens sont assez compliqués, les Trolls et les Piètres ne sont pas rares comme notes aux BUSEs. Donc, avant que je ne vous enseigne les Sortilèges d'Apparition Spontanée,quelqu'un pourrait-il me dire ce que vous avez déjà appris avec le Professeur Flitwick depuis le début de l'année ? »

°J'ai eu du mal à saisir ce qu'elle disait du coup, elle avait un fort accent mais en me concentrant, je pus comprendre les grandes lignes au moins. C'est donc qu'elle s'appelait O'Casey? Et Flitwick était finalement partit à la retraite après grande carrière. J'ai toujours aimé ce professeur et j'espère en faire autant avec O'Casey. Jusqu'à présent, elle me semblait d'une certaine compétence mais je ne pouvais pas déterminer tant que le cours ne serait pas fini. Elle fit le discours qu'on a entendu mille et une fois. M'enfin, peu importe, elle était nouvelle donc c'était son choix. Les Sortilèges d'Apparition Spontanée? Intéressant. J'avais bien hâte à cet apprentissage. J'avais un regard intéressé présentement et je souhaitais tout simplement qu'elle ferme son clapet sur les questions et qu'elle début le cours. C'est alors, que d'une impolitesse sans merci, c'est nul autre que Freyja qui répondit :

« Viell... heu, professeur O'Casey, je suis désolée, je suis sûre et certaine qu'on a apprit quelque chose, mais je me souviens plus quoi... y'a quelqu'un qui peut m'aider à me rappeler ? »

°Pauvre fille, elle manquait décidément de classe désormais... Elle se pensait comme la "tsarine" de la classe. Je roulai mes yeux en soupirant. Je ne dis simplement rien de peur de me mélanger dans mes mots et dire un truc que je regrette. J'aimerais qu'elle retrouve un peu la bonne raison un jour et qu'elle arrête d'être aussi baveuse et aussi égoïste... Professeure O'Casey parla alors des bavardages et des points en moins à ce que je compris, rien d'intéressant. Pourquoi ne commençait-elle pas le cours? Cette manie de passer une demi-heure à expliquer la même chose, c'est du temps perdu. C'est sûr que si Freyja continue ces âneries, jamais le cours va se continuer. C'est justement elle qui cria :

« A bas les vielles vaches ! »

°Je ne jetai même pas un regard envers elle tellement j'étais découragé. Elle souhaitait vraiment se ridiculiser devant O'Casey. Bien que j'ai toujours apprécié Freyja, je trouve qu'elle en fait trop. Et quand trop c'est trop... La prof' devait faire quelque chose parce que cela nuit au cours et c'est un cours intéressant tout comme Astronomie et Défense contre les Forces du Mal avec ma chère Céleste Laskovick. Mais je suis persuadé que O'Casey allait mal prendre ces paroles envenimées de Freyja. J'avais bien hâte de voir sa réponse et je pourrais me dire : "Bien fait pour toi Frey'!" C'est alors que j'ignorai Freyja, je levai ma main et dis de mon fort accent russe :

« Professeurre, est-il possible que le cours commence? Si ces, euuuuh, perrturbations continuent, 'risque d'être ici pour la journée... » Dis-je en lançant un vague regard vers Freyja.

Spoiler:

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Directement après son cours de divination, Amara devait se rendre à celui de sortilèges. Elle n'avait jamais aimé le fait de ne pas avoir de longues pauses entre ses cours, au moins, dans la même journée, elle n'avait pas de cours en après-midi, ce qui le lui laissait libre à faire tout ce qui lui plaira. La Serdaigle fit un petit tour dans sa salle commune afin de prendre les bons manuels et elle se rendit tranquillement au quatrième étage. Elle rencontra certains de ses amis en chemin et Lucy. Amara détestait Lucy. La raison ne venait pas du fait qu'elle sortait avec Ryan, son ancien petit ami, mais Amara gardait une vieille rancune envers Lucy. Les deux ne s'aimaient juste pas. Le fait que Lucy soit maintenant la petite amie de Ryan rendait Amara encore plus en colère, car la jeune Swann pensait avoir une emprise sur le vert et argent, mais elle s'était trompée. Une tromperie de se genre peut énerver n'importe qui. Enfin, la porte menant à la salle de cours s'ouvrit. Amara entra et s'assit dans le milieu n'ayant plus trop de place en avant, car Professeur O'Casey prenait toute la place. Elle était nouvelle et son apparence étonna Amara. Elle ressemblait à une moldue. Enfin, toutes les sorcières qui s’aimaient connaissaient un sort afin de cacher un peu les malformations de leurs corps. Ou si non, porter un vêtements qui nous laisse paraître plus discrète. Pourtant, la femme en avant de la classe n'avait pas l'air de connaître ce petit secret de la magie. Une née moldue alors? En plus, arranger ses cheveux n'était quand même pas sorcier. Amara soupira, ce n'était quand même pas un cours sur la mode qu'elle allait suivre, mais bien sur les sortilèges. Pourtant, tous ses professeurs de sortilèges avaient eu l'air en forme jusqu'à présent. Il faut un minimum d'exercice afin de bien réussir un combat de baguette. Contre toute attente, cette nouvelle enseignante n'avait pas l'air en forme. Réussira-t-elle à bien donner son cours? Dans les couloirs, Amara avait cru entendre que son cours avec les sixièmes et les septièmes s'était mal passé.

« Bonjour. Je suis le Professeur O'Casey, et je serai votre nouvelle enseignante de Sortilèges, puisque le Professeur Flitwick est parti à la retraite. Je vais vous dire une chose qu'on vous rabâche depuis le début de l'année, mais vous avez les BUSEs à la fin de l'année. Vous avez peut-être l'impression que les Sortilèges sont une matière simple, mais ne prenez surtout pas cette matière à la légère. En effet, les examens sont assez compliqués, les Trolls et les Piètres ne sont pas rares comme notes aux BUSEs. Donc, avant que je ne vous enseigne les Sortilèges d'Apparition Spontanée,quelqu'un pourrait-il me dire ce que vous avez déjà appris avec le Professeur Flitwick depuis le début de l'année ? »

Amara n'avait pas trop accordé d'importance au cours les années précédentes, mais pour coup sûr, ils n'avaient jamais étudié cela cette année. Attentive depuis le tout premier cours, Amara avait absorbé les paroles des antécédents de O'Casey. Elle était assez mal renseigné, car ça faisait bien plus d'un an que le Professeur Flitwick avait pris sa retraite. En tout cas, la Serdaigle n'allait pas rendre la vie dure à cette vielle femme dans sa première journée, O'Casey se le faisait elle-même très bien. Freyja avait répondu d'un ton relativement insolent. La bleu et bronze ne savait pas si la vipère voulait qu'elle embarque, car Amara ne fut pas trop attentive les années d'avant. Peut-être qu'ils avaient vu tout ça l'année passée ou celle d'avant. La jeune Swann préféra ne pas embarquer dans cette conversation. Un peu ennuyée, elle se retourna pour parler à ses amis quand soudainement, O'Casey les rappela à l'ordre. Amara soupira et attendu que quelque chose d'intéressant se passe. Son souhait fut exaucé une seconde après. Sans perdre de temps, Freyja se leva sur une chaise et commença à crier. Amara fut prise d'un grand rire en voyant Freyja ainsi. La Serdigle était sûre que quelqu'un allai embarquer avec Freyja. Elle-même avait failli le faire avant qu'Alekseï ne prenne la parole.

« Professeurre, est-il possible que le cours commence? Si ces, euuuuh, perrturbations continuent, 'risque d'être ici pour la journée... »

D'un point de vue, Alekseï avait parfaitement raison. Amara voulait juste que tous ses cours se finissent afin d'être libre pour faire tout ce qu'elle voulait pour le reste de la journée. Pourtant, le spectacle qu'offrait Freyja était inoubliable. En tout cas, Amara devait se concentrer sur ses études cette année, car c'était une année importante en ce qui concernait les BUSEs et bla bla bla. Finalement, elle pensa que rester dans cette classe pendant du temps supplémentaire ne fera pas de bien à son moral, elle leva sa main.

« Professeur O'Casey, est-ce que vous pourrez nous informer sur ce que nous allons apprendre aujourd'hui et au cours de l'année. Enfin, il ne faut pas perdre de temps à cause de nos BUSEs et, sur votre respect, on a d'autres choses à faire que de venir ici, alors faites en sorte que ce cours ne soit pas inutile. »

Amara n'avait pas essayé de lui manquer de respect, mais la jeune Swann ne connaissait pas une manière pluspolie de lui dire ce qu'elle venait de lui dire.

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William prenait les cours comme ils venaient. Ils n'avaient pas d'organisation bien particulière ni de matières préférées. Pour lui s'il y avait une leçon à apprendre c'est qu'il y avait une raison. Dans ce milieu il estimait que chaque chose avait son importance. D'après lui on n'avait pas le droit à l'erreur, chaque matière mal étudié pouvait être un risque envers autrui et soi-même. A partir du moment où on acceptait cette vie alors il fallait en assumer les conséquences, ici rien était dû au hasard. De toute façon il n'avait jamais cru à la simple idée du destin. Pour lui, le travail et le sérieux étaient les seuls clés de la réussite. Déjà, lorsqu'il vivait à Londres avec sa famille, il n'aimait pas ne pas avoir raison. Will a toujours détesté perdre. Néanmoins il lui arrivait de ne pas être le meilleur bien évidemment, mais cela le poussait à encore faire mieux, il ne fallait jamais se reposer sur ses lauriers, rien n'était acquis d'avance et même si l'on était le meilleur. Quoi qu'il se passait Duggerstone écoutait toujours les professeurs, rien ni personne ne l'empêcherait d’accéder à ses rêves et d'avoir ce qu'il voulait. William, depuis son arrivé, ne se sentais pas forcément toujours à son aise mais faisait des efforts d'intégration afin de prendre part, de manière positive, à la vie collective de l'école. Il n'était pas habitué à voir autant de magie chez les moldus et ça lui arrivait, quelques fois, d'avoir de belles frayeurs. Il devait surveiller chacun de ses gestes et faire attention de ne pas se blesser dans les cours et les couloirs parce que, contrairement aux nombreux sang-purs qui envahissaient Poudlard, il n'avait pas eu la chance de se familiariser à tout cela avant le début des cours. Néanmoins, avec les années, il se débrouillait de mieux en mieux et travaillait le plus possible dans le but de rattraper le retard qu'il avait pris sur les têtes de classe. Avec un assiduité sans faille il espérait aussi avoir les faveurs des professeurs et réussir à faire gagner le maximum de points à sa maison qu'il soutenait plus que tout. Ils l'avaient tant aidé à ses débuts qu'il leur devait bien ça en retour. Même si William n'aimait pas forcément avoir beaucoup d'amis, il savourait ces moments où les Gryffondors se retrouvaient dans la salle commune. Il y apprenait beaucoup de choses, c'était très instructif est amusant.

William, toujours en retard comme à son habitude, arrivait à rejoindre la classe dans le cours de sortilège. Il avait certainement dû lire jusqu'à plus d'heure afin de s'avancer dans son travail. Le fait est qu'il réussissait à s'assoir à une place sans que le professeur ne s'aperçoive de rien. En réalité, le cours n'avait pas réellement commencé et les élèves sortaient leurs affaires. Comme par automatisme il faisait de même, organisant son bureau de manière idéale, le manuel d'étude placé de façon à pouvoir installer son parchemin, sans se gêner pour autant, et les plumes dans l'angle à droite de la table abîmé par les dures années de tortures infligées par les sorts en tout genre. D'un seul geste le professeur se plaçait face à son bureau, les deux mains sur celui-ci, et se présentait bien amicalement, si l'on puis dire. Les professeurs les plus sympathiques de l'école étaient tout de même des peaux de vache en réalité, mais nous faisions avec et cela pouvait être tout aussi instructif à vrai dire.

« Bonjour. Je suis le Professeur O'Casey, et je serai votre nouvelle enseignante de Sortilèges, puisque le Professeur Flitwick est parti à la retraite. Je vais vous dire une chose qu'on vous rabâche depuis le début de l'année, mais vous avez les BUSEs à la fin de l'année. Vous avez peut-être l'impression que les Sortilèges sont une matière simple, mais ne prenez surtout pas cette matière à la légère. En effet, les examens sont assez compliqués, les Trolls et les Piètres ne sont pas rares comme notes aux BUSEs. Donc, avant que je ne vous enseigne les Sortilèges d'Apparition Spontanée,quelqu'un pourrait-il me dire ce que vous avez déjà appris avec le Professeur Flitwick depuis le début de l'année ? »

Will l'a trouvé assez douce dans sa présentation mais il se doutait bien que cela ne durerait pas, que ce n'était juste que pour éviter de se faire des ennemis dès le premier jour. Elle répétait la formule logique que tous les professeurs adoptaient en début d'année pour les élèves du cinquième cycle. Les BUSEs étaient important pour tous, si l'on voulait réussir dans ce monde il fallait passer par cela. Néanmoins William, tout en écoutant, ne se préoccupait pas de ce que disait le professeur. Cela ne le touchait pas dans le sens où, quoi qu'il arrivait il travaillait arrache pied. Flitwick manquait énormément à William parce qu'il l'avait toujours aidé quand il était en retard par rapport aux autres élèves. Il était toujours là pour chacun. Peu importe la personne et la maison dont il provenait, il ne faisait aucune différence et soutenait toutes les personnes ayants soifs de connaissance dans sa matière. Duggerstone sentait que Madame O'Casey n'était pas vraiment comme ça. Il se disait que personne ne fonctionnait de la même façon et que les vacances étaient terminées maintenant. De toute façon il fallait s'en douter, quand on arrive en cinquième année on s'approche de la fin et on se doit d'être plus autonome puisque les professeurs ne suivront pas les élèves en dehors de l'enceinte du château. Lorsque Madame O'Casey demandait à la classe ce que nous avions vu avec Monsieur Flitwick les élèves levèrent les yeux en l'air. Ce n'est pas que personne ne savait mais le bizutage était de mise, même pour les professeurs. Les élèves recommençaient alors à bavarder entre eux comme si de rien était, beaucoup lui manquaient de respect en réalité. Enfin, soi ils leur manquaient de respect soi ils ne savaient pas parler ou s'exprimer. La débilité était omniprésente chez ces personnes de toute façon. Je les regarder se comporter comme des singes, eux qui pensaient être supérieurs aux moldus se comporter moins bien en réalité.

« Pour les bavardages intempestifs, je vous prie de vous arrêter, sinon, ce sont des points en moins pour votre maison ... »

D'un seul coup il n'y eu plus de bruit. Un silence raisonnait alors. Quelques petits imbéciles défiaient un peu son autorité mais en général cela allait. William ne parlait pas depuis le début du cours de toute façon. Il a toujours été un élève sage et calme. Il participait très peu mais ennuyait jamais personne. Il se contentait d'écouter et de prendre des notes. En tout cas William avait hâte que le cours commence afin d'apprendre de nouvelles choses.

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