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Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth]
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Message(#) Sujet: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyDim 13 Jan - 15:03

Céleste mis un point final à la réponse qu’elle devait à son très cher frère. Voilà maintenant plus de trois jours qu’elle devait l’écrire, mais elle n’avait jamais réussit à trouver le temps de le faire. Aussi ce soir, malgré la fatigue et le travail qu’il l’attendait, elle avait pris le temps de répondre sans oublier aucun détails des évènements récents.

Céleste et Loukas, avant cet accident étaient très proches, fusionnels même, ils avaient et le sont encore aujourd’hui malgré les apparences, tout l’un pour l’autre. Aussi être loin l’un de l’autre et ne pas avoir ou très peu de nouvelles depuis si longtemps était devenu une vraie torture. Et depuis qu’ils s’étaient retrouvés cet été, ils essayaient autant que possible de rattraper le temps perdu. Voilà pourquoi, leurs correspondances prenaient plus des allures de roman fleuve et que de simple lettre.
Dans sa dernière lettre, Loukas narrait en détail sa vie comme une aventure. Il lui avouait que chasser les animaux était bien plus amusant que de chasser les hommes. Il rajoutait que le sang animal apaisait le monstre sommeillant en lui. Grâce à ce sang, il gardait de plus en plus et de mieux en mieux le contrôle de lui-même. Cependant, une ombre persistait au tableau, le sang que Zora lui avait ramené servait toujours parfois. Et quand il servait, Loukas perdait tout contrôle sur lui et dans ces cas-là, il s’enfermait dans la cabane des Carpates dans laquelle il vivait. Dans sa lettre, il confiait à sa sœur bien aimée que ces moments là étaient vraiment très difficile à vivre.

En lisant ces mots, Céleste comprit le dilemme, le désarroi et la torture que vivait son frère. Elle s’était mordue la lèvre inférieure, signe chez elle d’une culpabilité pesante. Elle s’en était voulu de s’accorder tant de temps libre au lieu d’avancer sur les recherches pour soigner son frère ou du moins essayer d’apaiser son mal. Après tout, on avait réussi à le faire pour les loups-garous, pourquoi n’avait-on pas passé à le faire pour les vampires ? Elle savait que c’était difficile, que c’était même impossible à faire mais qu’importe, elle se tuerait à la tâche s’il le fallait, mais elle se devait d’essayait et de trouver. Non pas pour la gloire, mais pour Loukas. Elle s’était jurée, durant cette lecture, de travailler d’avantage et pour ne pas oublier l’idée qui venait de germer, elle s’était empressée de l’écrire sur un morceau de parchemin vierge.

Par la suite, Loukas racontait que désormais il n’était plus seul. Un jour pendant qu’il chassait, il tomba nez à museau sur un louveteau affamé et seul. Et bien que ce jour-là il fut affamé lui aussi, Loukas ne put se résoudre à tuer cet animal. Alors il avait chassé, vidé et tué un autre animal avant de donner le reste au louveteau qui depuis, le suivait partout et restait avec lui. Au moment de l’écriture de la lettre, Elvin le loup était toujours en vie et permettait, selon les dires de Loukas, le maintient de son humanité. Humanité qu’il devait a tout prix conserver s’il ne voulait pas devenir la proie et perdre définitivement sa sœur.
Céleste avait rigolé en lisant ce passage là. Cependant, bien que cette amitié singulière soit émouvante, elle n’en restait pas dangereuse. Elle savait qu’Elvin bien que toujours en vie, passerait un jour ou l’autre à la casserole. C’était triste, pauvre Elvin. Pour conclure, Loukas avait pris congés de sa sœur et lui avait affirmé que sa situation avait bien changé, s’était améliorée et qu’il lui tardait de lui montrer tout ça.

La réponse que lui avait écrite Céleste était bien moins joyeuse. Elle l’informait des changements au ministère. Kingsley, le ministre de la magie avait licencié des gens recommandables pour mettre à leur poste des anciens partisans du mage noir le plus machiavélique de l’histoire sorcière. Comment avait-il pu faire ça alors qu’il s’est battu au coté d’Harry-Potter lors de la grande guerre ? La blonde avoua qu’elle ne comprenait pas ce geste et qu’elle craignait un éventuel coup d’état. Bref, que le monde sorcier prenait une drôle de tournure depuis les meurtres de cet été. Cependant, elle expliqua à son frère une probable hypothèse : peut être faisait-il ce remaniement cachait-il un surveillance rapprocher des potentiels suspects de ces meurtres ? En gros, ces changements inquiétaient beaucoup Céleste et apparemment, cela inquiétait beaucoup le monde sorcier puisque cela avait fait couler beaucoup d’encre.

En parlant d’encre, elle expliqua à son frère qu’une rumeur courait sur elle depuis peu et que cette rumeur avait bien failli mettre un terme à sa carrière. Au départ, cette rumeur était contenue au château et la jeune prof n’en avait eu cure mais depuis elle avait pris des proportions alarmante. La gazette du sorcier en avait pris le contrôle et les parents s’en étaient mêlé, ainsi elle ne pouvait plus l’ignorer. C’était vrai que l’année dernière elle avait bu plus que de raison mais l’accusait d’être alcoolique il y avait des limites. Surtout qu’elle n’était jamais arrivée en cours bourrer ni même à l’ouest, elle n’avait jamais eu la gueule de bois l’année dernière et si par le plus grand des hasards elle n’avait pu assurer des cours ce n’était qu’à cause du manque de sommeil. L’année passée, il lui arrivait de passer une semaine sans dormir, rongée par l’inquiétude. De plus, elle n’avait pas touché un seul verre d’alcool depuis le mois de juin et s’était mise au thé. Ainsi, elle avoua a son frère que quand les parents s’étaient mêlés de cette histoire, elle avait failli sortir de ses gonds. Croire ce que ce torchon de journal racontait, c’était de la pure folie. Ils ne vérifiaient jamais les sources des informations qui leur étaient transmises aussi ils n’écrivaient que des calomnies. Heureusement, la directrice était intervenue à temps sinon les parents et les membres de la gazette auraient été transformés en gnomes de jardin.

Et bien que l’affaire soit classée, on l’avait offensé, on l’avait sali, aussi la jeune Laskovick ne laisserait pas passer l’auteur de cette rumeur, certes innocente au début mais maintenant que la gazette s’en était mêlée, elle réclamait justice. Qu’on se le dise ! Après avoir tout raconté à son frère, il lui tardait de voir la réaction de son frère, car après tout si elle en était arrivée là l’année dernière c’était un peu de la faute du jeune vampire. Avant de juger les gens, remettons les choses dans leur contexte avait-elle dit aux fouines de la gazette. Oui la jeune prof venait de déclarer la guerre au journal et réclamait réparation. Surtout que ce torchon était responsable du départ d’un collègue et ami inestimables, estimé et au grand cœur, et également un professeur exceptionnel. Céleste détestait l’injustice et pour rétablir la vérité elle était prête à tout. Avant de conclure, elle avait passé sous silence les détails de la découverte de Poudlard, disant simplement que depuis les récents événements elle devait revoir et rajouter des heures de défense contre les forces du mal et également faire trois rondes par semaines. Puis elle avait prit congés, lui disant qu’elle attendrait avec impatience sa réponse.

Fière d’elle, la blonde s’étira sur sa chaise tout en baillant. Au loin, une cloche sonna vingt-deux heures, Céleste souffla, elle devait prendre son tour de garde. Depuis la découverte de cette cagoule dans les cachots, le château était chamboulé. Non seulement les serpentard étaient répartis dans les différentes maisons, au risque d’en voir plus d’une voler en éclat mais en prime la directrice avait demandé aux professeurs de faire des rondes par groupe de deux, dans les cachots tous les soirs de la semaine, et pour s’en assurer elle fit passer l’information qu’après avoir fait les duos. Non seulement elle ne serait pas couchée de si tôt mais en prime, elle ignorait qui était son partenaire. Ce mois-ci et ces rondes promettaient d’être folklo. De surcroît, la directrice avait demandé à Céleste de mettre en place des heures de soutiens pour aider les élèves le souhaitant mais également d’insister fortement auprès des élèves n’ayant pas le niveau pour qu’ils s’inscrivent et ainsi les faire pratiquer. Céleste avait été enchantée à cette idée…ces pauvres recherches n’avanceraient jamais. On aurait dit que le sort s’acharnait.

Soufflant de nouveau, elle se leva, rangea un peu son bureau et mis la lettre en évidence. Elle la confierait à Diane demain matin. Elle rajusta sa tenue, mis sa cape doublée, les couloirs du cachot étaient froids en ce temps d’hiver et à cette heure ci. Elle se saisit de sa baguette et d’un revers de cette dernière ranima le feu dans la cheminée, au grand plaisir de Friz qui dormait tranquillement devant. Cependant, le petit renard n’aurait pas la joie d’y rester. Céleste le prit dans ses bras puis quitta la pièce chaude et douillette. Friz se dandina pour protester…c’était qu’il était bien près du feu, au chaud, sans responsabilité. Il n’avait pas envie de faire des rondes lui…surtout que bon cette histoire de cagoule ca ne le regardait pas du tout…il s’en fichait complètement même. Céleste rigola en le voyant faire mais ne le lâcha pas pour autant. Résigné, Friz abandonna et se laissa porter par sa maîtresse. Jamais il n’aurait du la suivre lors de leur rencontre. Céleste le posa à terre et Friz accepta son triste sort. S’étirant un certain temps, il du courir pour rattraper ca maîtresse qui continuait sa route sans. Le petit renard grogna dans ses moustaches. Si c’était pour le laisser tout seul, elle aurait mieux fait de le laisser dormir tranquillement. Pff, ce n’était pas une vie sérieusement.
En arrivant dans le hall, Céleste croisa les Sullivan qui venaient de terminer leur ronde. Elle les salua chaleureusement mais fut déçue que sa partenaire ne soit pas Améthyst. Avec qui était-elle tombée ? Elle se dépêcha un peu plus au grand désarroi de Friz, qui ne supportait pas de se dépêcher quelques minutes seulement après son réveil brutal. A son arrivée au cachot, elle vit que son collègue était déjà, et merde elle était en retard.

- Excuse-moi, dit-elle en descendant les dernières marches, je n’ai pas vu l’heure.

Elle s’arrêta à sa hauteur et là eu le coup de massue de sa vie. Son camarade de ronde n’était personne d’autre que Phoenix Bloodworth, un ancien camarade, un collègue mais surtout un ex avec qui la rupture avait été houleuse. Céleste en perdit son assurance, pourquoi ? Elle qui avait tout fait pour l’éviter depuis qu’ils enseignaient dans le même lieu, ne se trouvant en sa présence que durant les repas. Voilà que la directrice cassait tout son plan, le sort s’acharnait décidément. Dès demain elle irait voir la directrice pour essayer de changer de partenaire. D’accord pour les rondes, d’accord pour les heures en plus, mais contre l’idée de faire équipe avec son ex de professeur de vol.

- Euh…tu vas bien ? Prêt pour la ronde ? Bafouilla-t-elle.

Par Merlin ! Si on la voyait maintenant, elle perdrait toute crédibilité, une vraie midinette maladroite. Prise de cours, elle n’avait pas trouvé mieux comme amorce et ne savait pas quoi dire. En même temps que raconter à son ex après une séparation difficile et plus de dix ans d’ignorance complète ? Elle n’en savait rien. Friz, aassis, regardait la scène avec un regard dubitatif. Depuis qu’il avait rejoint Céleste, il ne l’avait jamais vu si peu sûre d’elle. Il lui tardait de voir la tournure qu’allait prendre cette ronde. Au fond, il rigolait bien pour un renard et il ne regrettait pas d’avoir été réveillé…ce qui se passerait ce soir, il ne l’aurait jamais imaginé. Peut être que justice serait faite au final.

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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptySam 16 Fév - 11:22

Le château tout entier avait été bouleversé par cette histoire de cagoule, des esprits troublés des élèves aux emplois du temps chambouler de leurs professeurs... Voilà maintenant qu'il fallait abandonner ses soirées paisibles pour aller crapahuter dans les cachots, certainement en vain d'ailleurs puisqu'il n'y avait aucune raison de prendre réellement cette histoire au sérieux. Le petit plaisantin qui avait mis toute cette agitation devait bien s'amuser à regarder son oeuvre si bien marchée mais il ne méritait plus seulement le renvoi à ce niveau-là mais carrément la potence. Enfin, Phoenix n'allait pas proposer cette idée à la direction, ce serait probablement mal vu et il n'avait pas la moindre envie de se retrouver à la porte dès maintenant alors que ses cours se passaient pour le mieux et qu'il retrouvait réellement ses marques dans l'école...

Les heures avaient passé à une vitesse affolante entre le moment où il avait laissé filer ses derniers élèves et celui où il dut reprendre le chemin de Poudlard. Il n'avait pas dîné dans la Grande Salle comme tous les soirs et ne s'était pas rendu dans son bureau pour essayer vainement de ranger ses affaires comme il le faisait souvent avant d'aller se coucher, non, ce soir-là il avait rejoint son frère, Draven, à la Tête de Sanglier. Il n'avait jamais beaucoup aimé ce pub-là, préférant de loin l'agitation agréable des Trois Balais, mais il n'avait pas pour habitude de contrarier son aîné, si bien qu'il s'était retrouvé assis à une table branlante entouré de clients douteux auprès desquels il ne faisait sûrement pas bon être vu en ce moment... D'après ce qu'il lui avait dit, les années de tranquillité instaurées par la victoire d'Harry Potter sur le Seigneur des Ténèbres commençaient sérieusement à vaciller. Shacklebolt avait revu son jugement, et par la même occasion tout son gouvernement, les employés du Ministère n'étant désormais plus compétences mais sur la pureté de leur sang, comme ça aurait dû être le cas depuis des années déjà... Il s'en réjouissait au plus haut point, ravi de voir que la vie de leurs parents n'avaient pas été prise en vain lors de la Dernière Guerre. Ca faisait vingt ans désormais, peut-être lui aurait-il été bénéfique de passer à autre chose et d'arrêter d'en vouloir à la Terre entière ? Le jeune professeur, lui, ne savait pas trop quoi penser de tout ça. La politique ne l'intéressait absolument pas et tant que la sécurité des élèves n'était pas menacée, ça lui convenait tout à fait... Qu'importe si le Monde Magique était gouverné par des Nés-Moldus ou des Mages Noirs en puissance, ça ne changerait certainement pas le cours de sa vie. Bien sûr, il ne pouvait qu'être content de voir son frère aussi enthousiaste face à tous ces changements, pensant qu'il l'avait bien mérité après tout ce temps, mais il ne se sentait pas principalement concerné par la situation. Lorsque celui-ci lui demanda s'il y avait du nouveau à propos de la découverte des cachots, il se contenta de hausser les épaules en supposant qu'un descendant de pro Sang-Pur avait sûrement entendu parler de tout ça et avait décidé de semer la panique puisque c'en était à sa portée. Sa réponse ne sembla pas convenir à Draven mais il n'eut pas le temps de trouver autre chose qu'il fut l'heure de rentrer. Sa ronde ne pouvait pas attendre, malheureusement... Oui, il avait des responsabilités, ce qui le surprenait encore parfois, aussi ne devait-il pas les renier maintenant.

Lorsqu'il arriva dans les cachots, il n'y avait personne. Il n'avait pas la moindre idée de qui l'accompagnerait pour cette escapade nocturne... Il avait vu les Sullivan prendre leur tour alors qu'il partait pour Pré-Au-Lard, ce qui les éliminait de sa liste de potentiels camarades de soirée. Il s'adossa à un mur et sortit de sa poche la page sportive de la Gazette d'aujourd'hui, qu'il avait kidnappé discrètement dans un exemplaire qui traînait en salle des profs. Personne n'était venu se plaindre, il y avait donc fort à parier que personne ne s'en était rendu compte. Les résultats des derniers matchs de Quidditch n'avaient rien de bien étonnant, si on excluait la victoire des Canons de Chudley sur l'Orgueil de Portree, 160 à 90... Ca devait être LE match de la saison et il n'avait malheureusement pas pu y assister. S'il aimait la nouvelle vie qu'il menait au château depuis un peu plus d'un an maintenant, il ne parvenait pas encore réellement à s'habituer à manquer tant de rencontres pour cause de cours et d'heures à passer entre les murs de l'école. Ca n'arrivait pas, ça, du temps où il était encore titulaire auprès des Pies de Montrose... A part ça, la délégation britannique de Quodpot avait réussi à se qualifier pour les Championnats du Monde, une première pour un sport qui ne comptait que peu d'adeptes... C'était d'ailleurs étonnant qu'ils aient réussi à avoir les onze joueurs règlementaires pour former leur équipe, et pis encore, qu'il s'agisse de onze bons joueurs. Bien sûr, il leur souhaitait d'aller le plus loin possible et espérait pouvoir fêter leur victoire aux Trois-Balais au plus vite.

Il n'eut pas le temps de terminer sa lecture que des pas se firent entendre dans les escaliers. Il fourra rapidement sa feuille dans sa poche et porta son attention sur le professeur qui descendait les marches. Il ne mit pas longtemps à reconnaître le pas d'une femme mais le suspense quant à son identité continua un long moment, les ombres jouant contre lui. Quel ne fut pas son trouble lorsqu'il reconnut enfin sa partenaire ! Celeste Laskovick. Professeur de Défense Contre les Forces du Mal et accessoirement ex petite-amie. Depuis qu'il était revenu à Poudlard, il faisait tout son possible pour l'éviter, pour l'ignorer, pour ne pas avoir à rester seul en sa présence, fuyant la salle des professeurs lorsqu'elle y était, choisissant une place aussi éloignée que possible de la sienne à table, évitant même de passer devant sa salle de classe pour ne pas la croiser... Voilà qu'on la lui mettait dans les pattes sans qu'il ne puisse s'en dépêtrer, c'était tellement injuste ! Il fallait cependant passer au-dessus de tout ça, jouer les hommes matures, il n'avait plus quinze ans après tout. Il se fendit d'un sourire indifférent, comme s'il avait s'agit de n'importe qui d'autre. Ca sonnait un peu faux mais quelle importance ? Elle avait plutôt intérêt à noter les efforts qu'il faisait pour lui paraître agréable alors qu'ils n'avaient d'autre choix que de se supporter...

«  Excuse-moi, je n’ai pas vu l’heure. »

Il aurait sincèrement préféré qu'elle continue à ne pas la voir, quitte à faire cette fichue ronde seul. De toute façon, il n'y avait aucune raison qu'ils tombent sur quelque chose puisqu'il n'y avait rien dans ces fichus cachots, ils n'avaient pas besoin d'être deux pour ne rien trouver. Il balaya ses excuses d'un geste machinal de la main, signifiant par la même occasion que ce n'était rien, qu'il s'en fichait... Bref, qu'il n'avait pas l'intention de lui en tenir rigueur, bien au contraire. Elle lui avait permis de passer quelques minutes de plus avec la naïveté de penser passer une soirée plus ou moins agréable. Il soupira, se décolla du mur qui le supportait depuis plusieurs minutes déjà, et enfonça négligemment ses mains dans les poches de son pantalon, plus mal à l'aise qu'il n'aurait voulu le faire croire. En fait, ce n'était pas le bouffon qui s'était amusé à mettre la panique qui devait aller à la potence mais cette vieille chouette de directrice ! Il aurait préféré faire cette maudite ronde avec Mimi Geignarde plutôt qu'avec la jeune femme, mais non, bien sûr, il fallait que ce soit sur elle que ça tombe ! Si on avançait la coïncidence, le hasard faisait véritablement mal les choses...

« Euh…tu vas bien ? Prêt pour la ronde ? »

Génial, si toute la soirée suivait le même chemin, ça allait être la ronde la plus catastrophique de l'histoire des rondes. Il lui semblait qu'elle avait gardé ses airs d'adolescente, ce qui était particulièrement destabilisant. Il fallait se mettre en route et vite, feindre être absorbé par la contemplation des merveilleuses et magnifiques pierres des murs, par celles du sol et par les rats et autres animaux qu'ils étaient susceptibles de croiser sur leur chemin... N'importe quoi pour un peu que ça ne se rapporte pas à elle et à sa présence on ne pouvait plus mal placée. Oh, bien sûr, ce n'était sûrement pas de sa faute, il le reconnaissait sans peine, mais tout de même ! Elle aurait pu faire l'effort d'annuler, de s'endormir, d'oublier, de n'importe quoi tant que ça la tenait loin d'ici.

« Oui, très bien. Merci. Et toi ? J'ai cru comprendre que les rumeurs ne t'avaient pas épargnée ces derniers temps... Pas trop dur ? » demanda Phoenix sans montrer toutefois la moindre trace d'intérêt pour la conversation. « Allons-y. »

Elle n'était rien d'autre qu'une collègue, juste une collègue, et à ses collègues il leur parlait souvent, il n'y avait aucune raison que ce soit différent cette fois-ci. Certes, il n'avait pas eu d'histoire avec les autres mais c'était stupide de s'arrêter à ça. Ca faisait dix ans au moins, de l'eau avait coulé sous les ponts depuis, ils n'étaient plus les adolescents un peu idiots qu'ils avaient été autrefois... N'est-ce pas...? Il se mit en route sans prendre la peine de vérifier qu'elle le suivait. Elle finirait par le rattraper dans le pire des cas, elle n'avait pas le choix de toute façon si elle ne voulait pas se retrouver devant cette garce de McGonagall pour désertion.

« Tu sais si les rondes précédentes ont servi à quelque chose ? »
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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyDim 24 Mar - 12:30

Phoenix Bloodworth…non mais ce n’était pas possible ! Elle n’en revenait toujours pas. Heureusement, elle sentit dès son arrivée qu’il n’était pas plus enchanté de la voir ici qu’elle ne l’était elle-même. Après tout, à quoi aurait-elle pu s’attendre ? Voilà plus de dix ans qu’ils s’ignoraient royalement et même après la rupture houleuse, l’un comme l’autre avait fuit sans jamais chercher à comprendre ce qui c’était passé. Pourquoi aujourd’hui aurait-il pu oublier ceci et l’accueillir comme une vieille amie ? Elle-même aurait préféré affronter un dragon plutôt que de se retrouver ici avec lui. Aussi, bien que l’accueil fut frais, elle en compris la raison. Enfin…pourquoi ne c’était-elle pas endormie ? Céleste pleura intérieurement et pria pour que cette ronde se déroule rapidement. Phoenix balaya ses excuses d’un revers de main puis il se détacha non chaland du mur. Céleste sentit comme un froid…et bien la soirée promettait d’être longue…peut être plus longue que ce qu’elle aurait pu imaginer.

« Oui, très bien. Merci. Et toi ? J'ai cru comprendre que les rumeurs ne t'avaient pas épargnée ces derniers temps... Pas trop dur ? »

Et bien…s’il abordait le sujet des rumeurs, la soirée serait définitivement une catastrophe. Céleste essaya tant bien que mal de ne pas démarrer au quart de tour. Elle n’aimait vraiment qu’on lui reparle de cet épisode au risque de la voir sortir de ses gongs. Elle était très rancunière et le fait que la gazette du sorcier s’en soit mêlée n’avait rien arrangé. Aussi c’était devenu un sujet sensible pour lequel la jeune femme avait bien du mal à se contenir. Elle serra les poings et respira fort, ce n’était pas le moment de faire une crise de nerf pour un sujet si puéril…surtout pas ce soir et surtout pas en présence de Phoenix.

- Ca peut aller, je te remercie de t’en inquiéter, se força-t-elle de dire en souriant. M’en parle pas…souffla-t-elle, ce n’est pas dur dans le sens insurmontable mais plutôt dans le sens où je dois me battre avec ces cons de journalistes mais surtout contre moi-même pour ne pas leur lancer un joli petit sort, histoire de marquer le coup et leur donner une VRAI raison pour faire couler l’encre.

Mais pourquoi lui avait-elle parlé de ça ? Ils n’étaient plus suffisamment proche pour que la jeune femme se confie autant à lui et surtout, il était peut être à l’origine de cette rumeur désobligeante, qu’en savait-elle. De plus, Céleste avait la sensation que son collègue se forçait, par politesse ou par curiosité malsaine, de faire la conversation alors qu’au fond, il s’en fichait pas mal. Il lança un allons-y manquant cruellement de motivations et avant que Céleste eut le temps de bouger le moindre petit orteil, il était déjà parti. Céleste laissa échapper un soupir bruyant tout en regardant d’un œil désespéré son renard polaire.
Au fin fond d’elle, elle hésitait à prendre la fuite et elle espérait que son renard tombe malade. Ainsi, elle aurait une excuse pour fuir cette ronde et retournait tranquillement à ses recherches voire même à ses cours. Cependant, et bien que l’idée était alléchante, elle avait peur de la réaction de la directrice…certes elle se l’était chercher en mettant ces deux professeurs ensemble, mais Céleste craignait sa colère si jamais elle désertait. Déglutissant en pensant à la colère de Mcgo, elle revint bien vite à la réalité. Ce fut à ce moment là, qu’elle remarqua que son très cher collègue, était parti sans elle. Et bien, cette soirée n’était vraiment pas ce qu’elle aurait imaginé. Pourquoi n’avait-elle pas été mise en collaboration avec Améthyst !?

Elle accéléra le pas et fini par rattraper son collègue juste à temps pour qu’il lui demande si elle savait ce qu’avaient donné les rondes précédentes. Céleste leva les yeux au ciel. Qu’espérait-il comme réponse ? Si la réponse avait été positive, ils ne seraient pas là ce soir. Cette question était inutile, sauf s’il cherchait à meubler le silence qui menaçait de s’installer.

- Si les rondes précédentes avaient servi à quelque chose, on ne serait pas là ce soir. Dit-elle gentiment, et à mon humble envie on ne trouvera rien non plus. Enfin, vaut mieux prévenir que guérir. Souffla-t-elle.

Le silence s’installa. On entendait que les pas des deux professeurs et le souffle de Friz, qui essayait toujours de suivre les deux humains. La situation entre les deux était des plus comiques et le jeune renard rigolait bien dans ses moustaches. Cependant, il avait les poils hérissaient par l’électricité ambiante. Mais que c’était-il donc passer entre ces deux êtres pour que leur retrouvailles se fassent si froidement ? Telle était la question que le petit renard se posait et il se lamentait de ne pas être doté de la parole pour pouvoir le demander.

Céleste et Phoenix marchait en silence. Pour éviter de croiser le regard de son collègue, Céleste focalisait son attention sur tout et n’importe quoi. Les pierres des murs, celles du sol…cet endroit était sinistre et elle se demandait pourquoi avoir mis une salle commune en ces lieux. Du moins, en se rappelant le personnage de Salazard, ce n’était pas si surprenant.

L’air humide des cachots rendaient Céleste nostalgique. Elle en avait passé du temps à explorer ces lieux avec ses amis durant ses années Poudlard. Ce rajoutait à cela, les nombreuses blagues et autres bons moments qu’elle avait passé ici. En l’espace de quelques secondes, elle perdit plus de dix ans. Cependant, elle ne put s’empêcher d’éprouver un petit malaise. En effet, Phoenix et elle avaient été dans la même maison et étaient sortis ensemble un temps, et bien que leur histoire se soit mal terminée, ils avaient quand même passés du bon moment dans les cachots de Poudlard et dans leur repère de serpent qu’était la salle commune de Serpentard. Aussi revenir ici, des années après et surtout dans leur situation actuelle m’était la jeune femme dans un état de mal être saisissable. Par fierté, elle essaya de ne pas le monter mais c’était assez difficile.
Le silence commença à peser sur elle et si elle ne voulait pas virer dépressive, elle devait dire quelque chose. Aussi, et sans trop grand espoir, elle essaya de relancer la discussion.

- Je me souvenais pas que l’air était si humide ici...enfin il faut avouer que depuis nos années Poudlard, je ne descends que rarement ici. Sourit-elle crispée. Alors…qu’est-ce qui t’a ramené à Poudlard en tant que professeur ? Connaissant ton amour du vol et du Quiddich, j’aurais plus parié pour te voir rejoindre une équipe qu’un poste d’enseignant…

Elle espérait qu’il ne prendrait pas mal cette tentative. Faire une ronde d’accord, devoir être de nouveau en contact avec un ex, très bien mais devoir faire tout cela dans le silence très peu pour Céleste. Aussi, elle espérait de tout cœur que Phoenix répondrait.
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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyJeu 11 Avr - 17:24

« Ça peut aller, je te remercie de t’en inquiéter. M’en parle pas… ce n’est pas dur dans le sens insurmontable mais plutôt dans le sens où je dois me battre avec ces cons de journalistes mais surtout contre moi-même pour ne pas leur lancer un joli petit sort, histoire de marquer le coup et leur donner une VRAI raison pour faire couler l’encre. »

Pour quelqu'un qui n'avait rien à se reprocher, elle semblait assez remontée contre les journalistes, d'un autre côté, les accusations mensongères pouvaient faire autant de mal que les vraies, surtout lorsqu'elles étaient mentionnées dans la presse. Céleste avait déjà eu de la chance que l'école ne lui pose pas trop de questions et qu'elle n'ait pas plus de problèmes que ça avec les élèves de sa classe. En tout cas, s'il y en avait eu, personne n'avait jugé bon de le mettre au courant et en vérité, il s'en fichait pas mal. S'ils avaient de longues heures à passer ensemble, mieux valait qu'ils réussissent à discuter comme si de rien n'était, il avait l'habitude de devoir se retrouver avec plusieurs de ses collègues et il n'avait aucun mal à engager la conversation avec chacun d'entre eux. Malgré tout, cette ronde était différente et il en avait conscience, il avait la très nette impression de faire un bon dans le passé, tout en sachant qu'il était désormais un adulte plus ou moins responsable et non plus un enfant. Ce mélange paradoxal était désagréable et il aurait aimé être n'importe où ailleurs, malheureusement, il n'était pas possible de disparaître d'un seul coup, il devait prendre son mal en patience.

« Et tu ne peux pas te contenter de les ignorer ? » demanda-t-il après de longues secondes de silence.

Après tout, essayer de lutter contre les journalistes pour obtenir un démenti équivalait presque à leur prouver qu'ils avaient visé juste alors que quelqu'un qui feignait l'indifférence aurait certainement plus de facilité à faire croire que de tels propos ne l'atteignaient pas plus que ça. En même temps, c'était des journalistes, et ces personnes étaient certainement les plus douées pour faire croire ce qu'elles voulaient à n'importe qui. La Gazette avait des tonnes de lecteurs dans le monde sorcier et il était plutôt logique que beaucoup de personnes se fient à ce qu'elle pouvait raconter. A l'occasion, il aurait éventuellement pu en toucher un ou deux mots à Draven, mais ça ne servait à rien de mentionner ce détail à son ancienne amie, elle allait croire qu'il voulait renouer ou quelque chose comme ça, alors qu'il avait déjà du mal à réaliser le nombre d'années qui c'était écoulé depuis leur dernière conversation. Alors, certes, il pourrait demander à son frangin quelques éclaircissements, mais c'était simplement par curiosité, rien de plus, la jeune femme ne l'intéressait plus depuis longtemps, il devait absolument réussir à s'en persuader. Il mettait tout le malaise qu'il ressentait sur le compte du choc des retrouvailles et ça lui convenait fort bien. Pour le moment.

« Si les rondes précédentes avaient servi à quelque chose, on ne serait pas là ce soir. Et à mon humble envie on ne trouvera rien non plus. Enfin, vaut mieux prévenir que guérir. »

Super, voilà qui allait lui donner encore plus envie de passer des heures à déambuler dans les couloirs à la recherche d'un indice quelconque ou d'une preuve que quelqu'un était bel et bien passé par là. Peut-être que l'école se faisait du souci pour rien après tout ? Et si cette blague était simplement l'oeuvre de petits plaisantins qui imaginaient ne rien avoir d'autre à faire de leur vie que semer la pagaille parmi les élèves ? Le moins que l'on puisse dire était qu'ils avaient réussi et à l'heure actuelle, ils devaient certainement être en train de jubiler. Phoenix ne savait pas trop comment réagir, il se voyait mal s'opposer aux idées de la direction et comme personne ne semblait avoir envie de montrer ouvertement qu'il ou elle ne prenait pas du tout cette menace au sérieux, il n'avait aucune envie de se risquer à faire le premier pas. Sauf que Céleste venait d'avouer qu'elle partageait son avis sur la question, mais peu importait, s'il avait une conversation avec elle, là, tout de suite, maintenant, c'était simplement parce qu'il voulait faire preuve d'un minimum de politesse, il n'était absolument pas heureux d'être là, c'était une simple illusion, rien de plus.

« Quel optimisme, vraiment, j'imagine même pas comment tu dois encourager tes élèves avant les examens. »

Il essayait de reprendre un semblant de contenance et le vague humour dont il venait d'essayer de faire preuve n'arrivait même pas à le convaincre lui-même, il n'avait donc aucun mal à imaginer ce que Céleste devrait penser de lui à cet instant précis. Quel idiot, vraiment. Céleste devait l'avoir complètement zappé de son existence désormais, et elle n'aurait pas eu tort de le faire. Lui-même devait bien reconnaître qu'il avait vécu de longues années sans vraiment se demander ce qu'elle devenait, même si elle n'était jamais bien loin de ses pensées et de ses souvenirs. Ça ne voulait pas dire qu'il la considérait toujours comme l'a jeune fille qu'il avait aimé, non pas du tout, elle était maintenant une de ses collègues et on ne pouvait même pas dire que le hasard faisait bien les choses dans le cas présent. Elle était troublante, peut-être, mais ce n'était pas à cause des sentiments qu'il éprouvait à cet instant précis, ils avaient eu le temps de s'éteindre depuis le temps, mais surtout à cause de la vague de souvenir qui était venu le frapper de plein fouet au moment où elle était arrivée devant lui. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de se retrouver tous les deux depuis qu'ils avaient commencé à enseigner dans le même établissement et franchement, il aurait aimé que ce moment n'arrive jamais, mais ça, elle n'était pas obligée de le savoir.

« Je me souvenais pas que l’air était si humide ici...enfin il faut avouer que depuis nos années Poudlard, je ne descends que rarement ici. Alors…qu’est-ce qui t’a ramené à Poudlard en tant que professeur ? Connaissant ton amour du vol et du Quiddich, j’aurais plus parié pour te voir rejoindre une équipe qu’un poste d’enseignant… »

Devait-il être vexé de se rendre compte qu'elle ne savait absolument rien de sa vie ? Certainement pas. C'était simplement la preuve qu'elle avait bel et bien coupé les ponts et qu'elle n'avait cherché à avoir aucun contact avec lui de quelque nature que ce soit. Certes, il avait eu droit à quelques articles de journaux suite à quelques victoires plus ou moins importantes, mais il était tout à fait possible qu'elle n'ait pas lu les journaux, qu'elle ne s'intéresse pas au Quidditch ou encore qu'elle ait totalement zappé de regarder qui étaient les joueurs. Et puis, quelle importance de toute façon, elle lui avait possiblement posé la question uniquement parce qu'elle ne savait pas quoi dire d'autre et que l'entendre parler l'empêcherait de s'ennuyer à mourir pendant cette activité vraiment pas palpitante. Après tout, lui aussi se désintéressait totalement de cette conversation, il aurait beaucoup aimé être ailleurs et n'imaginait pas une seule seconde qu'il allait devoir passer tout ce temps avec la même personne. Ils venaient à peine de commencer et il aurait déjà aimé être loin. Le monde était bien cruel.

« C'est exactement ce que j'ai fait, j'ai commencé par jouer dans une équipe au nord-est de l’Écosse, à une centaine kilomètre d’Édimbourg, je ne sais pas si ça te dira quoi que ce soit. Et puis, les choses ont changé et je suis revenu ici complètement par hasard. »
expliqua-t-il en essayant de faire le plus court possible. « Et toi, qu'as-tu fait avant de devenir prof' ici ? »

Simple question de politesse, elle aurait pu faire un an dans les ordres, puis devenir dompteuse de carottes râpées que ça lui aurait été égal, enfin ça, c'était ce qu'il tentait de faire croire, mais au fond, il en était de moins en moins convaincu.
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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyMer 24 Avr - 7:15

« Et tu ne peux pas te contenter de les ignorer ?» demanda-t-il après de longues secondes de silences.

Il parlait des journalistes et si c’était si simple Céleste les aurait en effet ignorés. Elle savait très bien le faire d’habitude. Mais ce coup-ci sa fierté en avait pris un coup et de plus ils n’avaient pas spécialement tort. Elle avait en effet abusé de l’alcool l’année passée, pas au point d’être considérée comme alcoolique, mais assez pour que cela soit remonter jusqu’à la gazette. En fait, ce qui l’a poussé à se faire entendre, ce n’était pas la rumeur mais le fait qu’il s’attaque à la faiblesse des gens. Car oui, il venait de révéler au grand jour la faiblesse de Céleste. L’année dernière, la jeune professeure était dans un tel état de fatigue et d’inquiétude qu’elle n’avait pas pu résister à la tentation de boire pour oublier, se montrant ainsi faible. Et cela Céleste ne le supportait pas. Elle avait sa fierté et son orgueil. Mais comment l’expliquer à son collègue sans trop en dire ?

- Si c’était si simple. Souffla-t-elle se contenta simplement d’esquiver la question.

Par la suite le silence s’installa et Céleste ne daigna pas relancer le sujet. Ses pensées étaient déjà loin des cachots et lois de l’Ecosse. Elle repensait à son frère et à l’année dernière. Même s’ils s’étaient longuement expliquer cet été, elle ne comprenait toujours pas pourquoi il s’était muré dans le silence pendant plus d’un an. Ne donnant aucunes nouvelles, aucunes informations quant à sa situation, rien. Ce fut ce silence qui avait poussé notre jeune professeur dans l’alcool, sans toutefois la rendre alcoolique. Il ne fallait pas exagérer. Aujourd’hui, elle s’en voulait d’avoir été aussi faible, aussi naïve pour avoir cru que boire l’aiderait à oublier son problème. Cela n’avait fait qu’en créer un autre. Au fond, elle avait bien mérité cette rumeur et on peut affirmer sans trop de soucis que c’est cela qui la rendait si colérique à ce sujet-là. Voilà peut être pourquoi elle ne pouvait s’empêcher de s’énerver après les journalistes. Cependant, elle se garda bien d’exposer cette théorie à son collègue.

Lorsque le sujet de la cagoule et des rondes fut abordé, le silence s’épaissit encore un peu plus. Céleste avait-elle dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Peut être s’était-elle trop avancée en disant tout haut ce qu’elle pensait très fort. Peut être n’aurait-elle pas du être si honnête avec son collègue et ex amant. Pourtant du temps où ils étaient tous deux élèves, elle crut se souvenir qu’ils partageaient un peu la même vision des choses. Mais cela, c’était avant. Aujourd’hui c’était certainement différent. Une chose était sûre, personne ne l’empêcherait de penser que tout cela n’était qu’une plaisanterie de mauvais goût. Après tout, Poudlard était et restera une forteresse. Pour déjouer le système de sécurité il fallait soit être malin comme un singe, soit fort comme un lion. Elle fut ramenée à la réalité par la tentative d’humour de Phoenix. Céleste sourit. Bien sûr qu’elle encourageait ses élèves pour leurs examens. Elle le faisait tellement, que parfois l’idée lui prenait de se transformer en pompom girl. Là au moins, la gazette pourrait jaser. Cette pensée l’a fit rire intérieurement.

- Je suis toute simplement réaliste. S’il y avait eu effectivement quelque chose, je pense que l’auteur aurait de nouveau fait parlé de lui. Enfin, cela n’engage que moi.
Expliqua-t-elle, Quant à mes encouragements, je tiens à signaler que la veille d’un examen, je suis capable de me métamorphoser en pompom girl pour encourager mes élèves. Non mais oh, je ne suis pas sans cœur ! rigola-t-elle

Le silence s’installa de nouveau. Friz, le renard polaire, continué désespérément de comprendre où ils allaient d’un si bon pas. Il était tard et cette boule de poil n’aspirait qu’à rejoindre son lit. Pourquoi s’éternisaient-ils ici s’il n’y a rien à trouver ? Cette question, Céleste se la posait aussi. Même si elle ne laissait rien paraître, elle était dans le brouillard le plus complet. Alors qu’elle pensait avoir tourné la page Bloodworth voire même d’avoir changé de livre, elle était submergée par des sentiments contraires. Tout cela était certainement du à la nostalgie des lieux et peut être à la blessure qui ne s’était pas refermée encore. Cependant, il fallait qu’elle se ferme. Céleste ne pourrait pas supporter cette situation encore longtemps. Soit elle tournait la page et pouvait ainsi espérer avoir une relation courtoise avec Bloodworth, soit elle ne tournait pas la page et elle était condamnée à fuir son collègue autant de temps qu’elle resterait à Poudlard. Là, maintenant, de suite, Céleste aurait voulu être une souris et fuir dans un trou du mur.

Hélas, sa tentative de conversation avait touché Phoenix puisque ce dernier lui répondit en accéléré ce qu’il avait fait ces dernières années. Ainsi donc il était devenu joueur pro ? Ce n’était pas étonnant. Déjà à l’époque où ils étaient à Poudlard c’était un excellent joueur alors il n’avait rien d’étonnant à le voir jouer dans une équipe. Céleste le lui avait souvent dit, à l’époque. Quelque chose la troubla, ou du moins la vexa. C’était le « je ne sais pas si cela te dira quelque chose ». Oups ! Elle du blesser son collègue en posant cette question. Il devait certainement penser qu’elle l’avait effacé de sa vie et que du coup elle ne s’était pas intéressée à son parcours professionnel. Ce qui était totalement faux, puisque Phoenix n’était jamais bien loin dans ses pensées. Mais, elle ne lui avouerait jamais. Non, si elle s’était désintéressée de tout cela, c’était une fois de plus du à son frère. Elle avait passé la majorité de son temps, après Poudlard, à le rechercher dans toute l’Europe de l’Est. Cependant, elle n’en dirait rien à Phoenix. Elle ne lui avait jamais vraiment parlé de la situation de son frère. En fait, ce n’était pas quelque chose qu’elle abordait facilement, sachant l’effet que le mot vampire a sur les gens. Aussi fut-elle embêtée quand son collègue le retourna la question.

- J’ai…commença-t-elle, Je suis retournée en Europe de l’est et j’ai voyagé durant de nombreuses années, tout en continuant d’étudier les défenses contre les forces du mal. Expliqua-t-elle rapidement.

Elle espérait fortement que sa réponse satisferait son collègue car elle ne voudrait pas être obligée de devenir désagréable. Elle ne supportait pas de parler de son frère en tant que vampire et rare étaient les personnes connaissant ce secret. Certes, depuis quelques temps ses recherches prenaient tant de place que les élèves devaient se douter de quelque chose. De plus, lors du cours sur les vampires Céleste maîtrisait la chose plus que les autres sujets abordés, .aussi les élèves devaient bien se douter qu’elle avait un lien avec ce genre de créature. Enfin, s’ils n’étaient pas idiots et s’ils faisaient des liens entre les évènements. Ce que certainement son collègue a du faire lors de leur scolarité à Poudlard. Peut être aurait-elle de la chance et qu’il ne fera pas le lien entre son voyage et les vampires. Pour en être toutefois persuadée, elle enchaîna.

- Aussi, tu comprendras que l’actualité sportive m’a un peu échappé.
Sourit-elle. En tout cas, je suis heureuse d’apprendre que tu as suivi la voix pour laquelle tu étais fait : le Quidditch.

Et pour la première fois de la soirée, elle était en accord avec ses pensées et ses sentiments. Bien qu’elle ne souhaitait pas être là, en sa compagnie, elle commençait à s’y habituer et peut être à se détendre un peu. Ils continuèrent à cheminer dans les cachots, non chaland. Plus elle avançait dans les couloirs, plus elle savait qu’ils ne trouveraient rien. Demain matin, ou dès qu’elle aura deux/trois minutes, elle ira toucher deux mots à la directrice. Certes les derniers évènements étaient très inquiétant notamment les deux meurtres de cet été, mais de là à sortir l’artillerie lourde pour une simple cagoule, Céleste trouvait cela un peu abuser. Il fallait encore qu’elle réfléchisse à la manière de lui expliquer la chose sans dépasser les limites de la politesse, mais elle irait lui exprimer sa manière de penser. Oh que oui !

L’ambiance des cachots devenait de plus en plus humide et inquiétante au goût de Céleste et ils manqueraient bientôt de lumières. En effet, les torches ne s’allumaient plus depuis que les cachots étaient désertés. Du moins, celles-ci ne l’étaient plus, on était quand même très loin de l’entrée des sous-sols. Enfin bref, Céleste sortit sa baguette et prononça la formule magique, quelques secondes plus tard, elle y voyait enfin plus clair. Soudain, un bruit retentit dans les cachots, quelque chose ou quelqu’un était tombé sur le sol. Céleste s’arrêta net et se tourna vers son collègue.

- Peut être que nous trouverons quelque chose finalement. Tu as entendu ce bruit ?

Au fond d’elle, Céleste espérait que non. Car si jamais la ronde s’avère utilise c’était qu’un danger planait sur l’école. Et cela, Céleste ne le souhaitait vraiment pas.
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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyJeu 2 Mai - 17:03

« Si c’était si simple. »

Phoenix hocha la tête, ne sachant pas trop quoi répondre, il n’avait que faire de cette histoire d’alcoolisme en vérité, les commérages ne l’intéressaient que très peu et il estimait qu’elle était assez grande pour savoir comment gérer sa vie et par conséquent les petits problèmes qui pourraient survenir au moment où elle s’y attendrait le moins. Ils étaient professeurs, il était tout à fait normal qu’ils s’attendent à être une des cibles principales des ragots des élèves, mais visiblement, Céleste avait un peu de mal à faire abstraction de simples rumeurs certainement infondées et c’était bien dommage pour elle.

« Je suis toute simplement réaliste. S’il y avait eu effectivement quelque chose, je pense que l’auteur aurait de nouveau fait parlé de lui. Enfin, cela n’engage que moi. Quant à mes encouragements, je tiens à signaler que la veille d’un examen, je suis capable de me métamorphoser en pompom girl pour encourager mes élèves. Non mais oh, je ne suis pas sans cœur ! »

Il eut un sourire un peu crispé à l’évocation des pompom girl. Poudlard avait décidé de créer son équipe officielle cette année, à croire que l’école décidait enfin d’apporter un peu de modernité au sein du château, ce qui n’était pas plus mal. Le gouffre entre les nés-moldus ou sang-mêlé qui étaient habitués aux technologies modernes et les sang-pur qui vivaient encore au moyen-âge était immense, et c’était des lacunes qu’il faudrait combler s’ils tenaient un minimum à faire preuve de discrétion. Evidemment, ce n’était sûrement pas à lui d’en faire part à la direction, aussi se contentait-elle de clamer haut et fort son désaccord en silence, bien loin de vouloir prendre de quelconques responsabilités.

« Ou alors, c’était juste une petite mise en scène destiner à faire paniquer tout le monde ? Ça marche plutôt bien. »

Il était vrai que depuis cette histoire de cagoule, les choses ne se déroulaient pas franchement comme d’habitude, il y avait eu ce changement de maison pour les Serpentard, changement qui n’allait probablement pas empêcher un quelconque intrus de faire des ravages dans l’école si l’envie lui en prenait, ainsi que toutes ces rondes qui pour le moment s’étaient révélées être particulièrement inutiles. Cependant, Phoenix n’avait rien contre un excès de prudence parfois plus que nécessaire. S’il était probable que tout ceci ne serve à rien, si par malheur, ça devait finalement porter ses fruits, il serait le premier heureux de s’y être investi.

« J’ai… Je suis retournée en Europe de l’est et j’ai voyagé durant de nombreuses années, tout en continuant d’étudier les défenses contre les forces du mal. »

Le jeune professeur hocha la tête, ne sachant pas vraiment ce qu’il devait répondre à ça. Il paraissait relativement évident qu’elle se soit passionnée pour cette matière puisque c’était celle qu’elle enseignait actuellement. Il ne doutait pas un seul instant des critères de sélection de l’école, puisque lui-même avait dû faire ses preuves pour obtenir ce poste. Certes, être un ancien élève lui avait certainement donné un sacré avantage, mais s’il avait été vraiment mauvais dans cette discipline, jamais il n’aurait pu prétendre vouloir enseigner entre ces murs. Ce devait être également le cas pour sa collègue.

« Voyager, c’est sympa aussi. »

Qu’aurait-il pu répondre d’autre finalement ? Lui demander où elle était allée ? Essayer d’en savoir plus sur ce qui l’avait poussé à voyager ? La vérité était qu’il n’en avait pas grand-chose à faire finalement. S’il essayait de répondre tant bien que mal lorsqu’elle lui adressait la parole, il n’en était pas moins mal à l’aise et peinait à essayer d’alimenter la conversation. Un jour peut-être, tout le malaise qu’il ressentait lorsqu’il était en présence de la jeune femme, s’estomperait, mais ce jour-là n’était pas encore arrivé, malheureusement.

« Aussi, tu comprendras que l’actualité sportive m’a un peu échappé. En tout cas, je suis heureuse d’apprendre que tu as suivi la voix pour laquelle tu étais fait : le Quidditch. »

Phoenix opta cette fois-ci pour l’option : hocher la tête en silence. Ce n’était probablement pas la meilleure des réponses, mais aucune autre ne lui venait à l’esprit, aussi s’en contenterait-elle. Il aurait pu essayer de lui expliquer comment il avait choisi cette voie, ce qu’il avait pensé de cette expérience au sein d’une équipe vraiment différente de celle dans laquelle il avait été pendant la durée totale de sa scolarité. Sauf que là encore, ça équivalait à engager une réelle discussion et il préférait s’abstenir.

« Peut-être que nous trouverons quelque chose finalement. Tu as entendu ce bruit ? »

Le jeune professeur la regarda un instant, un peu hébété. Il était tellement plongé dans ses pensées qu’il n’avait aucunement prêté attention aux potentiels bruits qui pourraient survenir. C’était un peu stupide compte tenu du fait que le but de cette ronde était de repérer quelque chose de suspect, mais il finissait par croire que leur rôle était simplement de marcher et qu’il ne leur arriverait pas grand-chose pendant toute la durée de ce bien trop long moment à passer ensemble. Peut-être venait-il de se prouver qu’il avait eu tort sur ce coup-là, ou alors, c’était simplement Céleste qui se montrait paranoïaque, ou mieux, qui voulait échapper à ce moment passé à deux. Il était vrai que la tension était palpable et ni l’un, ni l’autre, ne semblait trouver la bonne solution pour détendre l’atmosphère. Un peu d’action ne pourrait donc leur être que bénéfique et il remerciait quiconque avait produit ce bruit de lui accorder enfin un peu de répit. Il allait enfin pouvoir souffler.

« Euh, je ne suis pas trop sûr… »

Ou comment essayer de noyer le poisson. Si jamais il lui disait qu’en réalité, il ne prêtait pas la moindre attention à cette stupide ronde et que non, effectivement, il n’avait pas du tout pris la peine de s’intéresser aux bruits provenant du couloir, Céleste allait finir par se poser des questions et c’était bien la dernière chose qu’il désirait.
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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyDim 19 Mai - 15:52

Son collègue n’avait pas tout à fait tort. Cela pouvait très bien être une mise en scène. Après tout, ce n’était pas rare qu’un imitateur malveillant décide de faire courir un vent de panique. On avait déjà eu à faire à ce genre d’individu par le passé et on en entendrait encore parler dans le futur. Aussi, Céleste se contenta d’acquiescer en faisant un signe de la tête. La jeune professeure n’avait pas envie de s’éterniser sur le sujet. Et bien qu’elle souhaita balayer cette ambiance froide entre les deux, elle sentait que cette conversation n’avait pas lieu d’être. L’un comme l’autre se forçait à répondre, histoire de ne pas laisser le silence s’installer. Elle se trouvait lamentable de réagir comme ça. Par Merlin cette histoire datée de plus de dix ans, elle devrait être capable de passer outre ce mal à l’aise. Elle réagissait comme une gamine prise en faute, alors que le fautif c’était lui. Après tout, c’était lui qu’il l’avait trompé à l’époque, pourquoi devrait-elle se sentir coupable et être si mal à l’aise ? Peut être était-ce tout simplement la rancune qu’elle avait éprouvé pour lui qui la faisait réagir ainsi. Peut être n’avait-elle pas digéré cette trahison de sa part ? Elle n’en savait rien, mais elle était certaine d’être lamentable à l’heure actuelle. Franchement, elle aurait mieux fait d’aller se coucher.

Au bout d’un certain temps, ils en arrivèrent à discuter de ce qu’ils avaient fait avant d’enseigner ici. Phoenix lui raconta qu’il était passé pro avant d’accepter le poste de professeur de vol. Ce qui, aux yeux de Céleste, n’était en rien étonnant. Elle avait toujours admiré la passion qu’elle lisant dans son collègue enfant lorsqu’ils abordaient le sujet du Quidditch. Au moins, il avait vécu de sa passion durant un temps, elle fut très heureuse.

Elle aurait aimé vivre de sa passion après être sorti de Poudlard, elle aurait aimé que son chemin soit tout tracé comme l’avait été celui de Phoenix. Mais hélas, la vie en avait décidé autrement. Le destin avait choisi de mettre sur sa route un vampire ce jour là et le destin avait décidé que ce vampire changerait à jamais sa manière de penser. Parfois, elle se demandait ce qu’aurait été sa vie si ce vampire n’avait pas fait de Loukas son quatre heures. Peut être que son frère aurait eu un poste au ministère ou qu’il serait devenu comme elle, professeur. Elle ne le saurait jamais. Dépitée et plongée dans ses pensées, elle n’entendit pas la réponse que son collègue lui avait faite. Le connaissant, cette réponse ne servait qu’à meubler cette pseudo-conversation. Céleste souffla. L’homme à côté d’elle réagissait comme si tout ce qui était arrivée n’existait qu’à cause de la jeune femme. Or, Céleste n’avait rien à se reprocher. Leur dispute et leur rupture étaient entièrement dues à une trahison du professeur de vol, la russe en mettrait sa main à couper. Cependant, pour détourner l’attention, elle enchaîna immédiatement sur autre chose et elle en oublia la colère, commençant à se détendre et à être en accord avec ses sentiments. Phoenix quant à lui se contenta d’hocher la tête en silence. Surprenant. Céleste leva les yeux aux ciels et continua à avancer. Cependant, un bruit la fit sursauter. Surprise et inquiète, elle se retourna vers son collègue, lui demandant s’il avait entendu ce bruit.

La réaction du professeur de vol eut le don d’énerver Céleste. Il resta là, hébété sans trop savoir quoi faire. La jeune femme resta interdite aussi, attendant une quelque réaction de son collègue. Etait-il seulement avec elle dans les cachots ou n’était-ce qu’une ombre cherchant à fuir le plus vite possible ? Oui cette ronde allait être certainement inutile, oui elle savait qu’il n’avait pas plaisir à être là, elle aussi aurait donné n’importe quoi pour être ailleurs mais ce n’était pas des raisons pour ne pas faire attention à ce qu’il se passait autour d’eux. Moins son collègue ne réagissait, plus Céleste sentait la colère monter. Lorsqu’enfin il daigna réagir, Céleste sortit de ces gongs !

- Que tu ne sois pas heureux d’être là, je peux comprendre, que tu te désintéresses de la conversation et que tu te forces à me répondre, passe encore. Mais bon sang Phoenix, regarde autour de toi ! s’énerva-t-elle.

Sans entendre une réponse de la part de son collègue, elle se dirigea vers le soit disant bruit. Elle chercha longtemps pour savoir ce que cela pouvait être, regardant dans tous les coins et les trous des murs, du sol et du plafond. Mais elle ne trouva rien. Soudain, une chose lui frôla la jambe et par réflexe elle lança un stupéfix. Le pauvre rat cherchant juste à rejoindre son trou, ne comprit pas ce qu’il lui arrivait. Céleste se détendit un peu, en voyant qu’il ne s’agissait que d’un rat. Par merlin, elle était sur les nerfs ces temps-ci. Elle s’en rendit compte que maintenant. Et cette ronde n’arrangeait rien.

Toutefois, s’être énervée sur son collègue lui avait fait du bien. Elle avait pu extérioriser le mal-être la rongeant depuis plus de dix ans. Phoenix Bloodworth n’était jamais très loin de ses pensées, ce fait était vrai. Mais s’il y était ce n’était pas forcément en bien. Céleste n’avait jamais comprit ce qu’il l’avait poussé à aller voir ailleurs. De plus, lors de leur rupture à part se crier, que dis-je hurler mutuellement dessus, aucunes explications logiques n’avaient été donné. La jeune femme était donc restée dans l’incompréhension la plus totale depuis plus de dix ans. Il était peut être temps de crever une bonne fois pour toute l’abcès. Cette occasion ne se produirait peut-être jamais plus. Elle rejoignit sur cet état d’esprit son collègue et son renard polaire, abandonnés quelques instants plus tôt.

- Ce n’était qu’un rat. Dit-elle froidement, n’ayant pas encore oublié sa colère précédente.

Céleste ne savait pas comment aborder le sujet lui tenant à cœur mais elle ne voulait pas reculer. Cette crise de colère lui avait montré qu’il était grand temps de mettre les choses à plat avec Phoenix.

- Bon écoute, arrêtons là ce semblant de politesse et d’intérêt, ça pue le faux.Commença-t-elle, J’arrête de fuir. Dis-moi, Phoenix, pourquoi te comportes-tu comme si notre rupture était de ma faute ? Que je saches, celui qui est allé voir ailleurs, c’est toi. Asséna-t-elle, froidement.

Le sujet était lancé. Maintenant, ils devaient s’expliquer. Au diable cette ronde, Céleste voulait des explications et elle ferait tout pour les avoir dès ce soir.


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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyLun 1 Juil - 5:56

La soirée s'annonçait longue... Incroyablement longue... Oh, bien sûr, Celeste était gentille, après tout elle l'avait toujours été, mais il aurait donné n'importe quoi pour être avec quelqu'un d'autre pour cette ronde, même avec cet insupportable professeur d'Arithmancie, n'importe qui plutôt qu'elle... Manque de chance, à part fuir ses responsabilités et partir en courant, il n'avait d'autre choix que de rester là jusqu'à la fin de cette interminable ronde, s'efforçant d'être aussi agréable que possible même si l'envie était plus celle d'en finir au plus vite que de s'éterniser en banalité... Ca devait se voir, d'ailleurs. Et puis, pouvait-on seulement prétendre que ce n'était pas son cas, à elle ? Elle n'était pas plus heureuse que lui d'être là, quand bien même elle était plus douée pour jouer la comédie. Il finit par se désintéresser totalement de la conversation, mais également de ce qui pouvait bien les entourer. Elle l'avait dit elle-même, cette ronde ne servirait à rien, au même titre que les autres. Ils ne trouveraient strictement rien au bout du chemin et n'auraient gagné que du temps perdu... Il aurait pu faire tellement mieux pourtant. Son manque d'intérêt flagrant aux dangers imaginaires ne plut pas à la jeune femme, qui s'emporta sans crier gare.

« Que tu ne sois pas heureux d’être là, je peux comprendre, que tu te désintéresses de la conversation et que tu te forces à me répondre, passe encore. Mais bon sang Phoenix, regarde autour de toi ! »

Le Professeur soupira d'un air un peu las tout en laissant s'époumoner. Que voulait-elle donc qu'il regarde puisqu'il n'y avait rien ? Si ça se trouvait, le bruit qu'elle avait entendu n'existait seulement dans sa tête, elle avait tellement hâte d'en finir avec leur conversation que tous les prétextes étaient bons pour l'éloigner, même celui d'un bruit inexistant créé simplement par son esprit. Il ne prit d'ailleurs pas la peine de répondre à ses provocations. Moins il mettrait le feu aux poudres mieux ce serait. Elle ne semblait pas d'un calme à toute épreuve alors autant la ménager. Peut-être que sa journée avait été dure ? Qu'elle ne supportait pas spécialement bien ses élèves ? Qu'elle n'était pas faite pour être Prof' ? Il était mal placé pour parler, c'était vrai, sur l'échelle de un à dix de ses chances d'intégrer l'école en tant qu'enseignant, il se serait certainement mis approximativement -11... Mais un moment de faiblesse de la Directrice avait finalement suffit pour y parvenir. Ca n'avait d'ailleurs jamais été un rêve de devenir Professeur, ni même une nécessité puisque ses années au sein des Pies auraient pu suffire à vivre convenablement jusqu'à la fin de ses jours mais il ne se voyait pas attendre que le temps passe assis  dans son canapé... Sa collègue prit la décision d'aller voir d'où venait le bruit qu'elle avait entendu. Il la suivit des eux sans pour autant bouger d'un millimètre, serrant bien fermement sa baguette dans sa main, prêt à attaquer si besoin était. Il n'avait aucune envie d'être là, c'était un fait, il n'avait aucune envie d'être avec elle, il ne s'en cachait même pas, mais il n'avait pas davantage envie de la voir mourir sous ses yeux...

« Ce n’était qu’un rat. »

Tout ce cinéma pour un rat... Par Merlin, quel dangereux ennemi elle venait de terrasser là ! L'ombre d'un sourire moqueur mais toutefois pas méchant passa sur les lèvres de Phoenix, plus amusé par la situation qu'honteux de ne pas y avoir fait attention... Il n'y avait pas plus de risque de tomber sur quelque chose que toutes les autres fois, les rondes s'étaient enchaînées sans que rien ne soit jamais découvert, ce n'était pas maintenant que ça allait changer. Les Serpentard retrouveraient bientôt leur salle commune et personne n'en parlerait jamais plus.

« Fort heureusement, tu as réussi à t'en débarrasser. Qu'est-ce que ça fait de sauver le monde sans même s'y préparer ? » plaisanta t-il sans se défaire de la lueur moqueuse qui planait sur son visage.

Ce n'était sûrement pas le meilleur moyen d'éviter les tensions mais au moins, peut-être prendrait-elle en compte ses efforts pour se racheter, aussi foireux puissent-ils être. N'était-il pas en train de faire attention à ce qui se disait ? Il n'était pas davantage en train de chercher une ultime solution pour fuir, ça n'était même plus dans ses plans... Il y avait du mieux, indéniablement... Mais le fait qu'il se foute d'elle, quand bien même était-ce gentiment, n'allait certainement pas lui plaire. Après tout, qu'importe ! Au point où ils en étaient... Un peu pire ou pas, ça n'allait pas être ça qui changerait totalement le cours de leur soirée.

« - Bon écoute, arrêtons là ce semblant de politesse et d’intérêt, ça pue le faux. J’arrête de fuir. Dis-moi, Phoenix, pourquoi te comportes-tu comme si notre rupture était de ma faute ? Que je saches, celui qui est allé voir ailleurs, c’est toi. »

A ses premiers mots, il se contenta de hausser les épaules d'un air peu convaincu. Comme s'ils allaient être capables de faire autre chose que de se comporter comme de véritables gamins ! Manque de chance, la suite lui apprit que oui... Elle en était capable... Enfonçant ses mains dans ses poches non sans une certaine contrariété, il l'écouta parler. Elle voulait aborder les sujets fâcheux, et bien soit ! Mais qu'elle ne s'étonne pas ensuite qu'il préfère la fuite à une soirée en sa compagnie ! Et quelle soirée... Dans le genre pourrie, c'était difficile de faire mieux. Sa dernière phrase, en revanche, le fit sursauter brusquement tandis qu'il s'arrêtait net au beau milieu du couloir, la fixant comme si elle venait de lui annoncer qu'elle était un homme. Il attendit un instant, au cas où elle viendrait à lui annoncer qu'elle plaisantait, que c'était uniquement pour le faire réagir mais voyant que ça ne venait pas, il se décida à ouvrir la bouche.

« Ben voyons ! Je sais pas où t'as été cherché ça, mais j'ai jamais été voir ailleurs moi ! Ne prends pas ton cas pour une généralité Celeste... Après, je dis pas que cette rupture était uniquement de ta faute, mais j'en suis pas le principal responsable. Désolé de ne pas avoir été fou de joie à l'idée que ma copine soit tapé tout le reste du château dès que j'avais le dos tourné ! »

Pas sûr que le reste de cette fichue ronde soit plus agréable maintenant, mais au moins, elle ne pourrait rien lui reprocher davantage...
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Message(#) Sujet: Re: Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] Ronde houleuse... [Phoenix Bloodworth] EmptyMer 24 Juil - 10:35

Cette soirée n’était vraiment pas au goût de Céleste. D’abord, il y avait cette ronde à assurer. Ronde qui ne servirait à rien, très certainement. Et depuis le début, Céleste avait l’impression d’y perdre son temps. Ce rajoutait à cela, la présence de son collègue, professeur de vol. Ce dernier n’était certainement pas le meilleur ami de la blonde. Bien qu’ils fussent été proches dans la passé, aujourd’hui ils avaient tendance à s’éviter. C’était la première fois que Céleste fuyait autant quelqu’un qu’elle ne détestait pas. Pour elle, il était douloureux d’avoir à faire à lui, cela lui rappelait des temps anciens mais aussi la douleur de leur rupture. Aussi, la jeune professeure était loin de sa bonne humeur habituelle. Apparemment, c’était réciproque. La Laskovick sentait clairement que son collègue aurait voulu être ailleurs qu’ici. Ce comportement l’énerva au plus haut point, de ce fait Céleste rongeait son frein depuis un certain bout de temps. Cependant, cela ne suffit pas. Une énième réaction de son collègue, ou du moins une énième absence de réaction poussa Céleste à gueuler. Cette crise resta sans réaction de la part de son collègue. Super ! Il commençait à l’agacer avec son comportement. Levant les yeux au ciel, elle partit à la recherche du faiseur de bruit. Peu de temps après, elle découvrit que cela n’avait été qu’un rat. Par merlin, tout ceci pour un simple rat ! Sérieusement, que s’attendait-elle à trouver aujourd’hui ? Les autres n’avaient rien vu de particulier, pourquoi aujourd’hui trouverait-elle un truc ? Cela avait été idiot de sa part…mais sur le coup, elle n’avait eu qu’une idée, fuir. Fuir le plus loin possible de cet être qui avait été dans un temps lointain son copain. Depuis le temps, elle pensait que la blessure s’était refermée, mais ce n’était pas le cas. Durant toutes ces années, elle n’avait fait qu’éviter le problème. Soufflant, elle décida de retourner dans le couloir rejoindre son collègue. Lors de son arrivée, elle remarqua qu’une fois le mot rat mentionnait, un sourire se dessina furtivement sur les lèvres de son collègue. Au début, elle le prit mal, puis elle nota les efforts qu’il faisait pour détendre l’atmosphère…cependant, lorsqu’il la taquina elle ressentit la moutarde lui montait au nez. Respirant un bon coup, elle décida de répondre, certainement un peu trop sèchement.

- Il fallait bien que quelqu’un le fasse. Car si on compte sur toi pour sauver le monde, on peut déjà changer de planète.Rigola-t-elle.

Elle n’aurait peut-être pas du glisser un reproche dans ce genre de phrase, mais elle n’en pouvait plus. Aussi, elle avait craqué et laissé son impulsivité parler. Si seulement, elle s’était arrêtée là, les choses auraient certainement pu s’apaiser, mais non. Elle avait choisi de le confronter sur leur rupture passée et savoir pourquoi il se comportait de la sorte. Céleste était persuadée qu’il la considérait fautive et qu’il lui faisait payer. Cependant, pour elle, le seul à être allé voir ailleurs, c’était lui. Sur le moment passé, elle l’avait affronté sans le laisser parler. Aujourd’hui, elle voulait comprendre et pour cela, elle devait remuer le couteau. Sans tact, elle rentra dans le vif du sujet. De là, un silence s’installa pour peu de temps. Comme brûlé, Phoenix se stoppa net la regardant comme si elle venait de lui annoncer qu’elle changerait de sexe d’ici peu. Roulant des yeux, Céleste s’arrêta et fit face à son collègue. La suite des évènements s’annonçait houleuse…voire catastrophique. Attention, tempête en approche !
Ce qui sortit de la bouche de Phoenix, frappa la jeune femme en plein cœur. Comment ça se taper la moitié du château ? Elle ? Y avait erreur sur la personne là. Quel toupet ! Lui balancer la faute en plein visage, il ne manquait pas de culot ! Voyant rouge, elle avança d’un pas prête à le frapper et lui faire ravaler ses paroles, cependant elle se ravisa. C’était exagéré de réagir de la sorte et de plus, ce n’était pas digne d’une adulte. Déjà que leur comportement se rapprochait plus de celui d’élèves de cinquième année que de professeurs, elle n’allait pas envenimer les choses davantage. Respirant, elle répondit.

- Me taper la moitié du château ? Tu sous-entends que je suis une traînée c’est ça ? s’énerva-t-elle, Là mon cher tu joue avec le feu. Désolée de t’apprendre que moi je connais le sens du mot fidélité, contrairement à toi. Cracha-t-elle Ne me mens pas, je sais tout. Jade m’avait tout expliqué. Aujourd’hui, je veux juste comprendre pourquoi tu es allé voir ailleurs. Alors cesse de rejeter la faute sur moi, et explique moi. Souffla-t-elle lasse.

Se taisant un peu plus, elle se remémora les événements du passé. A l’époque, son frère venait d’être transformé et elle le vivait plutôt mal. La présence de Nora mais surtout celle de Phoenix l’apaisait. Leur histoire permettait à Céleste de penser à autre chose. Et puis il y avait eu ce jour, ce fameux jour où Jade, une camarade vipère, était venue trouvée Céleste à la bibliothèque pour lui raconté ce qu’elle venait d’apprendre. Apparemment, elle aurait aperçu Phoenix dans les couloirs en train de roucouler avec une brunette et une blondinette. De là, Céleste ne se souvient plus que d’une rage folle, d’avoir confronté Phoenix, puis de l’avoir royalement évité depuis plus de dix ans. Mais elle n’avait jamais su si c’était vrai ni même laissé Phoenix s’expliquait. Aujourd’hui, c’était l’occasion d’en savoir plus. Cependant, sa peine était toujours présente, car leur relation s’était terminée si brutalement, qu’elle n’avait pas pu enterrer ses sentiments pour son collègue et encore aujourd’hui, ils étaient fortement présents.

- Explique-moi s’il te plaît, qu’est-ce que j’avais fait de mal pour que t’aille voir ailleurs ? Pourquoi m’avoir agressé et reproché quelque chose que je n’avais pas commis ? Pourquoi essayé de t’expliquer ? J’en ai assez de ne pas comprendre, s’il te plaît…explique moi que je puisse tourner la page…
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