Les vacances de Noël avaient pris fin, pour mon plus grand malheur. Terminé les journées à flâner dans mon lit, terminée les batailles de boules de neige avec Damon et Mona. Plus de réveil tardif dans des draps moelleux et pire encore, plus de chocolat chaud à n’importe quelle heure. Tout cela allait me manquer… Au lieu de ça, les cours avaient repris, toujours aussi ennuyants et sans grand intérêt. Je ne savais vraiment pas pourquoi je me forçai à participer à tous les cours, à part pour Hailey bien sûr. Il ne fallait pas qu’elle devienne meilleure que moi en cours, alors, j’étais bien obligée d’y aller pour garder mon niveau. Bon, eh bien il semblerait que j’avais trouvé la raison du pourquoi j’allais en cours. Et puis, il y avait aussi celle des parents contents de voir leurs enfants réussir leur vie, et du frère fière de sa petite peste de sœur. Enfin, bon… toujours était-il que je n’avais pas vraiment envie de me lever aujourd’hui, mais que je devais bien le faire. Pour Hailey, et pour Damon. C’est sur cette note un peu plus optimiste que je me forçai à sortir de mon lit pour me préparer à une journée de cours. Hailey aura ma peau un jour, c’est certain. Elle ne devait pas se rendre compte à quel point être amie avec elle m’épuisait. Mais je ne la lâcherais pour rien au monde. Aussi bizarre que cela puisse paraître, c’était l’amie la plus proche que j’avais. Je ne comptais pas Livy dans mes amies, parce que ce n’était pas vraiment le mot qu’il fallait pour définir notre relation. Livy était un peu plus comme mon mentor que comme mon amie, alors, je ne la comptais pas dans la case amie, c’était logique, même si c’était la personne la plus proche que je connaissais. Et juste après Livy, comme personne proche de moi, il y avait Hailey, donc, c’était tout à fait normal qu’Hailey soit ma plus proche amie. J’étais triste de ne pas avoir atterri à Gryffondor avec toute cette agitation, depuis la découverte d’un masque terrifiant. Au moins, j’aurais été avec une amie, et avec Livy, puisqu’elle aussi était à Gryffondor d’après mes souvenirs. Au lieu de ça, j’étais obligé de me coltiner Ryan Quick, parce que oui, cette espèce d’idiot s’était lui aussi retrouvé à Poufsouffle. McGonagall voulait ma mort, c’est certain ! A moins qu’elle ne veuille la sienne. Mais bon, ce serait assez difficile de lui offrir une mort certaine chez les blaireaux. Surtout que le simple fait de devoir porter leur uniforme l’avait à moitié tué. Je devrais attendre un peu plus pour effectuer ma vengeance comme il se le devait. Dommage qu’Alwyn ait disparu de la circulation ces derniers temps, il aurait pu m’être d’une aide précieuse dans la réussite de mon projet encore à l’état de fœtus.

Mais bon, j’étais au moins contente de pouvoir passé un peu plus de temps avec Mona, puisque Poufsouffle, c’était sa maison tous les jours depuis qu’elle était entrée à Poudlard il y a de cela deux ans maintenant. Tout ça pour dire, que cette maison ne valait rien, et n’aurait rien valu à mes yeux si Mona n’y avait pas été répartie. En même temps, vu son caractère, il aurait été étonnant de la voir atterrir à Serpentard, ou même à Gryffondor, mais Serdaigle aurait très bien pu lui aller et j’aurais pu être fière de la maison de ma sœur. Mais ce n’était pas vraiment le cas, aussi, je ne parlais jamais vraiment d’elle, faisant à moitié comme si elle n’existait pas la plupart du temps. Mais depuis ses vacances, je ne pouvais plus y échapper, et elle devait en être contente, puisque je passais une grande partie de mon temps avec elle. Sauf en cours, donc c’était peut-être une bonne chose que nous ayons repris, parce que je commençais à en avoir marre de ses sermons sur comment vivre ma vie. Je savais déjà qu’elle n’approuvait pas ma manière d’agir, tout comme elle n’approuvait pas celle de Damon, mais il ne fallait pas qu’elle oublie que d’entre nous trois, c’était elle la plus jeune, et que ce n’était pas parce que c’était la plus calme qu’elle devait essayer de nous rendre pareil à elle. Je ne m’imaginais pas une seule seconde sage comme une image, et douce et gentille, et calme surtout. Je ne connaissais pas ce mot, et si un jour, il devait servir à me décrire, alors c’est que je serais morte. Bah, oui, les morts ne bougent pas, c’est évident qu’ils sont calme ! J’aimais bien ma sœur, il ne faut pas croire le contraire, mais j’aurais bien aimé qu’elle soit un peu plus comme moi, qu’elle ait les mêmes passe-temps et tout, et même si j’avais été déçu de constater que ce n’était pas le cas, elle n’en restait pas moins ma petite sœur, et je l’aimais tout autant.

Mais bon, fini de parler de ça, j’avais d’autres choses à faire aujourd’hui. Aller en cours par exemple. Même si je ne commençais pas avant trois bonnes heures, j’avais préférée me lever tôt, pour l’absurde raison d’être sure de me réveiller. Encore, si j’avais eu des devoirs à terminer, ou bien une personne à aller voir, ou quelque chose comme ça, mais rien. Nada. Niente. J’avais fini mes devoirs durant la première semaine des vacances, pour pouvoir faire des choses plus intéressantes ensuite, je n’avais aucun rendez-vous à une heure aussi matinale, et rien d’autre de prévu sur le planning. Alors, c’était vraiment absurde comme idée… Bon, avec tout ça, je venais à peine de finir de me préparer pour aller en cours dans trois heures. Un dernier coup d’œil dans le miroir pour admirer la perfection à l’état pure qui souriait à son reflet, et je sortis de la salle commune qui malheureusement, n’était pas devenu verte durant la nuit. Je partis d’abord vers la Grande Salle pour manger un peu et reprendre des forces pour affronter la nouvelle journée à venir, puis m’en allai en direction du parc, histoire de me remettre les idées bien en place grâce au vent frais qui soufflait. J’étais contente, pour une fois qu’il ne pleuvait pas. Il y avait certes un peu de neige par terre, mais ça ne me dérangeait pas, tant que je ne m’asseyais pas dessus. Mes pieds me conduisirent jusqu’au lac, qui par miracle, n’était pas gelé. C’était vraiment bizarre, vu le froid qu’il faisait, mais en même temps, ce n’était pas une flaque d’eau de rien du tout, c’était un lac assez imposant, et il lui en fallait peut-être plus pour être entièrement recouvert de glace. J’eus un frisson en songeant à la température à laquelle pouvait être ce lac, et je ne voulais pour rien au monde tomber dedans maintenant…

Spoiler:

La pleine lune régnait hier soir, ce qui résumait à une nuit sans pouvoir fermer l'oeil pour certain. Elwana en faisait partie, pour la simple raison que la nuit où elle fut orpheline, c'était une pleine lune. Pendant ces nuits où la lune était complète, la jeune femme rêvait de sa mère saignante à cause des coups de fouet (venant des gardiens de la célèbre prison), ou elle se voyait capturer par les Aurors ou encore  en cellule où elle était maltraitée avec tous ses assassins autour d'elle. Bref, les cauchemars empêchaient la demoiselle de dormir et ainsi elle serra plus désagréable demain. Mauvaise nuit était, bien sur, l'équivalent de mauvaise journée pour la première cible en vue.
Elle resta allongée sur son lit, à programmer sa future journée. Qui allait-elle torturer pour son plus grand plaisir ? Surement Greenwood, l'idiot parfait. Et puis maintenant il y avait Ryan dans sa maison, cela serrait largement plus simple et plus drôle. Oui, Greenwood, réserve vite ta place à l'hôpital avant que cela ne soit trop tard. Ce Sang De Bourbe non seulement il se croyait supérieur aux sang purs et quand Elwana le remettait droit dans ses idées, il insistait toujours. Mais, enfin, de quelle famille avait-il été issu celui-là ? On ne lui avait jamais appris que quoiqu'il fasse, c'est un pur idiot ? À moins qu'il ne soit vraiment trop idiot pour comprendre quelque chose (ce qui ne pouvait être que son cas).


En parlant d'idiot, en voilà une. Aldreda. Elle venait de se lever très tôt. Avait-elle oublié de faire ces devoirs ? Passait-elle des mauvaises nuit quand il y avait la pleine lune ? De toute façon, Elwana s'en moquait de la raison, et maintenant elle n'était plus seule. La jeune Serpentarde avait les deux sangs mais se comportait comme une Sang De Bourbe. La pauvre, on lui avait donné une chance, elle ne l'avait point utilisée... Elle pouvait toujours changer mais cela ne mènerait à rien, elle avait déjà fait ses erreurs.
Elwana était bien décidée de torturer la petite Serpentarde. En plus, la dernière fois qu'elle l'avait vue, Aldreda avait interrompu sa discussion avec Ryan lors du réveillon. Il fallait bien lui faire payer cette bêtise et par n'importe quel moyen. Elle regarda la gamine se préparait. La pauvre, elle ne savait pas que cela ne servait à rien de se pouponner trois heures si on est idiote. Décidément, elle avait beaucoup de choses à apprendre. 

La Poufsouffle suivit la jeune brune. Elle espérait que la Serpentarde se dirigeait vers un endroit parfait pour le crime parfait. Et oui, si l'endroit est truffé de professeur ou membre de la direction, Elwana ne pourrai pas accomplir ses méfaits, ce qui serrait dommage. Une journée sans faire régner le mal est une journée nulle. Même quand Elwana était couchée au lit avec beaucoup de fièvres, elle trouvait toujours un moyen de cracher quelques insultes. C'était comme ça, elle devait dire ce qu'elle pensait. Et puis, se moquait des autres était son principal plaisir de la journée. Elle ne s'intéressait guère des cours

La gamine décida de manger. Le pire endroit pour lui faire regretter ses actes. McGonagall était là en plus. Non mais enfin, elle ne pouvait pas faire un effort et aller... Dans la foret interdite par exemple ! Sérieusement, cette fille manquait d'intelligence.
Elwana s'assit et attendit qu'elle se dépêchait de manger. Non, elle ne suivi pas la direction de la Serpentarde, préférant rester loin de McGo (qu'elle ne pouvait plus supporter). La Poufsouffle espérait plus que tout que personne ne la découvrirait dans cette position à attendre une demi portion à moitié Sang de Bourbe mais idiote comme eux. 

Aldreda eut finie de déjeuner. Enfin. Celle là ne se grouillait donc pas énormément et perdait son temps à manger. Elwana la suivit toujours. Ah enfin, elle se dirigeait vers des lieux plus intéressant : le parc. Lieux parfait pour le plus sadique des crimes. La jeune blonde eut un petit rire démoniaque. Ce rire, elle le sortait souvent, c'était son préféré. Qu'est-ce qu'il y avait de mieux que rire du malheur des autres ? Rien. Plus on rit de ça, plus la journée était positive. Alors quoi de mieux que commençait par ça.

La gamine se rapprocha du lac. Avait-elle lu dans les pensées de la Poufsouffle ? Oui, parce que pour se rapprocher autant que ça du lac, c'était qu'elle en avait plus qu'envie de se jeter dedans, elle le désirait. Et bah, elle aura son voeux, et le mieux, de la part d'Elwana. La sang Pur s'approcha d'elle :

" Tu veux faire une petite baignade, sale gamine ?"

Elle n'attendit pas la réponse. Elle s'en fichait littéralement de ce qu'elle allait répondre, parce que quoi qu'elle dise, elle se retrouvera à l'eau. Elwana la poussa bien fort, espérant qu'au passage elle se blaissa. Elle sourit de son acte si.... Parfait ! Ses parents serraient fières d'elle s'il la voyait. Elle était si diabolique. Jouer avec le diable, le meilleur jeux où elle se présentait meilleure que tout le monde. 

Spoiler:

Alors que j’étais en pleine réflexion sur comment ce lac pouvait être aussi peu attirant en ce moment, j’entendis des bruits de pas derrière moi. Je n’avais pas très envie de me retourner pour voir qui venait me déranger à une heure aussi matinale. Si c’était une personne qui n’avait rien à craindre de moi, elle se serait déjà présentée à moi, alors soit elle ne voulait pas que je la soupçonne de s’approcher de moi aussi lentement, soit c’était un prof ou un préfet qui venait me dire que je n’avais pas le droit de faire un tour près du lac pour x raisons. Dans les deux cas, je ne voulais pas être dérangée, alors je ne dis rien, préférant me concentrer sur la beauté du paysage qu’on ne pouvait voir nulle part ailleurs. Un jour, il faudrait d’ailleurs que je pense à faire un petit tour près de la tour d’Astronomie, il parait que la vue est magnifique vue de là-haut. Mais bon… pour cela, j’attendrais que l’été revienne, et j’irais voir soit un coucher de soleil, soit son lever, même si je pensais plus au coucher de soleil. Jamais je n’aurais la force de me réveiller avant le soleil, me coucher par contre, je n’avais rien à craindre en dehors des préfets et des profs. Et des fantômes. Alors que j’allais me retourner pour voir ce que la personne voulait, celle-ci lâcha :

"Tu veux faire une petite baignade, sale gamine ?"

Je reconnaissais cette voix. En fait, je la reconnaitrais entre mille. Elwana Cartwight. Une espèce d’idiote de Poufsouffle. J’avais fait sa connaissance il y a de cela je ne sais combien d’année. Mais la dernière fois que nous avions parlé, ça ne s’était pas très bien terminé. En même temps, la voir avec Quick à comploter contre les nés-moldus, c’était trop tentant pour ne rien faire. Et puis, c’était elle la Poufsouffle, elle était censé nous accueillir dans son humble maison. Alors, je ne voyais pas en quoi notre altercation était de ma faute. Surtout que je n’étais pas seule. Il y avait aussi eu Kaïn, un jeune de troisième année à Poufsouffle. Bref, la soirée du nouvel an était passée maintenant, et il n’y avait pas de raison pour qu’elle veuille me menacer pour ce que j’avais dit ou fait à cette soirée. C’était du passé maintenant, et elle avait beaucoup plus important que moi, non ? Enfin… c’est ce qu’elle pensait sans doute, pourtant, elle était là, avec moi et non pas ailleurs, à s’occuper de ses affaires. Je me retournais vers elle, justement pour lui faire part de mes pensées, mais je n’avais pas prévu qu’elle me pousse. Habituellement, j’avais énormément d’équilibre, c’était limite indispensable pour faire de la danse, mais là, j’étais en train de me retourner, et mon centre de gravité n’avait pas encore retrouvé son juste milieu. Sans comprendre comment, je vis ma vie défiler devant mes yeux, et je tombais en arrière en poussant un hurlement strident qui aurait pu rivaliser avec le cri des êtres des eaux. Puis ce fut le choc. Quand je pensais tout à l’heure que l’eau devait être gelée, et bien j’avais tort. Elle n’était pas gelée, elle était glacée. Sans rigoler, c’était de la glace liquide. Bien plus froid que les boules de neige que je m’amusais à lancer sur mon frère quand il passait devant moi. J’aurais bien voulu continuer à penser, mais l’eau avait complètement gelé mon cerveau. Et mon corps par la même occasion. Je ne sentais plus rien, en dehors d’avoir l’impression que des lames me transperçaient de partout. C’était juste horrible. Dans un effort surhumain, je m’extirpais tant bien que mal de toute cette eau. Moi qui détestais la pluie, parce que ça mouillait, j’étais servie. Trempée jusqu’aux, et phobique à vie de l’eau. Avec le peu de dignité qu’il me restait, je me relevai, réajustais mes cheveux, et sortit du lac avec un regard neutre, à la limite du souriant. Je n’allais quand même pas donner à cette garce la satisfaction qu’elle attendait, même si elle allait me le payer. Je me dirigeais vers cette peste qui souriait de son geste et me postai devant elle.

« Tu sais Cartwight, quand on pose une question en général, on attend d’avoir la réponse avant de la choisir soi-même. Alors, pour info, non, je n’avais aucune envie de faire une « petite baignade » mais merci de te préoccuper de moi. » Lançai-je d’un ton aussi glacial que l’eau du lac en mimant les guillemets avec mes mains – qui étaient en passant incroyablement froide.

Sale garce ! Si je n’étais pas aussi gelée, j’attraperais ma baguette magique et je lui lancerais un sort qu’elle n’oublierait pas de sitôt. Quoi que ce n’était pas forcément une bonne idée puisqu’elle avait plus d’années d’expérience que moi. Je ne connaissais pas autant de sortilèges qu’elle, et encore mois de sortilège d’attaque. Les programmes jusqu’à maintenant n’en contenaient pas vraiment, c’était plutôt des petits enchantements faciles qu’on apprenait, mais j’espérais sincèrement qu’avec la nouvelle prof que nous avions, les choses allaient un peu changer.

« Je peux savoir ce que tu fais là ? » Demandai-je tout à coup en me souvenant de ma réflexion de tout à l’heure. « Je sais que ma vie est cent fois plus passionnante que la tienne, mais au point de me suivre partout comme un chien, il y a des limites quand même, tu ne crois pas ? Et puis, tu n’as pas de cours ? Enfin… vu ton niveau, je comprendrais tout à fait que tu ne veuilles pas y aller. T’as peur que tout le monde remarque que tu n’es pas aussi brillante et supérieure que ce que tu veux faire croire ? » Lançai-je sur un ton purement provocateur sans oublier de sourire innocemment.

« Tu sais Cartwight, quand on pose une question en général, on attend d’avoir la réponse avant de la choisir soi-même. Alors, pour info, non, je n’avais aucune envie de faire une « petite baignade » mais merci de te préoccuper de moi. »


Le coup d'Elwana avait réussit. Elle était vraiment satisfaite. Voilà, ce qu'elle voulait obtenir, la rage de la petite Serpentarde. Enfin, Serpentarde ? Non, on ne pouvait point penser cela... Ce n'était pas une Serpentarde ça. De une, elle traînait avec les Gryffondors, ensuite, elle n'était même pas fière de sa partie Sang Pur. Mais où allait le monde, sérieusement ? Déjà, McGonagall envoyait des Sang De Bourbe à Poudlard, et puis le Choixpeau envoyait aussi n'importe quoi et n'importe qui dans les maisons. Franchement, cette si célèbre école commençait à perdre sa très bonne réputation. Désolé, elle perdait sa réputation. Elwana ne pouvait qu’approuver les dits de sa mère : « Poudlard est une école où la plus part des élèves sont des Sangs de Bourbes ». Heureusement que la jaune et noire était là pour les remettre à leur place. Et oui, s'il n'y avait aucun élève comme elle, Poudlard deviendrait du n'importe quoi. De plus, les sangs de bourbes avaient une matière rien que pour eux. Bientôt, cette grande école sera une simple école moldue. Décevant, n'est-ce pas ?

La pauvre, elle était toute trempée. Elwana ne put point s'empêcher d'éclater de rire. Aldreda était folle de rage, c'était vraiment comique à voir cela. Son mauvais tour avait réussi, elle en était fière. 

« De rien. J'espère que l'eau était bonne ? » répondit-elle avec un ton très ironique.

Oh, maintenant elle grelottait. Que c'était dommage ! Elwana espérait qu'elle tomberait malade, comme ça, pas de petite idiote sur son chemin. Et puis, elle aurait un bon nombre de cours et peut-être qu'à ce moment là, elle comprendrait que son côté sorcier l'avantager. Non, c'état trop beau de rêver. Elle était tellement idiote qu'elle ne penserait même pas à ça... Franchement, c'était vraiment dommage que son sang moldue prenait plus souvent le dessus. Mais bon, on ne pouvait rien faire mis à part de la maltraiter comme en étant une sang de bourbe à 100 %. La Poufsouffle se demandait même si s'en était pas une. De toute façon, vu son intelligence si faible, elle pouvait être de tous les sangs et ne changerait pas.

Finalement, sa journée commençait parfaitement bien. Un acte très méchant et bien mérité. Quoi de mieux pour commencer un long jour après une nuit fatigante ? Rien ne pouvait remonter autant le moral à Elwana. C'était vraiment parfait ce qu'elle venait de faire et elle en était vraiment très fière. La Poufsouffle trépignait d'impatience de raconter à tout le monde ce qui s'était passé !

[/b]« Je peux savoir ce que tu fais là ? Je sais que ma vie est cent fois plus passionnante que la tienne, mais au point de me suivre partout comme un chien, il y a des limites quand même, tu ne crois pas ? Et puis, tu n’as pas de cours ? Enfin… vu ton niveau, je comprendrais tout à fait que tu ne veuilles pas y aller. T’as peur que tout le monde remarque que tu n’es pas aussi brillante et supérieure que ce que tu veux faire croire ? » [/b]


Elle aussi se souciait d'Elwana vu qu'elle lui demandait ce qu'elle faisait là. De toute façon, elle n'allait pas lui répondre. Depuis quand avait-elle les droits de connaître la vie d'Elwana ? Déjà qu'elle était venue suffisamment bien l'embêter pendant sa discussion avec Ryan le jour du réveillon, elle ne devait pas en rajouter une. La Poufsouffle aurait du la couler à la place de juste la pousser. Son acte n'était pas assez diabolique vu que mademoiselle pouvait toujours parler. Ses parents ne lui avaient pas appris que face à un être largement supérieur, il vallait mieux se taire que de s'enfoncer encore plus ? L'éducation des enfants commençaient à empirer... Et puis, il ne pouvait même pas se rattraper en dehors de chez soit vu que Poudlard était l'école des Moldus et le ministère bénissait ces êtres inférieurs. Mais où allait le monde ? Si cela continuait comme ça, c'était sûr, Elwana reprendrait tout en main et expliquerait la vraie vie aux sorciers qui n'y comprenaient rien. Enfin, bref, un jour où l'autre, les Sangs purs feront régner la vraie magie et pas toutes ses idioties qu'on apercevait sortir des petites baguettes d'être dépourvu d'intelligence.

« Ce que je fais là ? Je suis venue juste pour commencer une excellente journée à te martyriser et je vois qu'elle a bien commencer. Non, je n'ai pas cours et je te conseille de ne pas dire quelque chose sur mon niveau. Sinon, je te montrerais mon niveau. »Elle prit sa baguette, au cas où elle répondrait par un oui ou qu'elle se montrait encore provocatrice. Mais sa journée sera dix fois mieux. Elwana eut un sourire démoniaque. Dommage que Ryan n'était pas là pour partager ce bonheur, lui aussi aurait prit sa revanche sur Aldreda.

« De rien. J'espère que l'eau était bonne ? »

C’était décidé, cette fille allait mourir aujourd’hui. J’allais lui faire ravaler son rire mauvais et ses répliques à deux balles. Enfin… Je le ferais dès que je pourrais à nouveau bouger, parce que là, ce n’était pas gagné. J’avais froid, tellement froid que j’avais l’impression de sentir la vie s’échapper de mon corps à chaque minute qui passait, si ce n’était pas chaque seconde. La Poufsouffle semblait néanmoins oublier quelque chose d’important. J’avais été répartie à Serpentard, contrairement à elle, même si elle disait à qui voulait l’entendre qu’elle aurait dû aller à Serpentard. Mais voilà, le fait était qu’elle n’y était pas et que moi, si. Et cela ne signifiait qu’une seule chose : j’étais bien plus maligne qu’elle. Après tout, où il était écrit que la maison Serpentard n’accueillait que des élèves incapable de sentiments pour quelqu’un d’autre qu’eux-mêmes ? Que la froideur et la participation à la haine des moldus et l’envie de détruire toute personne ne possédant pas un sang pur étaient des qualités recherchées par Serpentard ? Certes, une bonne partie des serpents étaient ainsi, et ce depuis toujours. Mais un bon Serpentard était d’abord considéré comme tel par le Choixpeau pour sa ruse et sa détermination. Et en moindre part pour sa lâcheté aussi, comme le prouvait Ryan Quick et son sens légendaire de la fuite dès que la situation devient trop compliquée à suivre pour lui. Ce qui signifiait qu’Elwana Cartwight n’était pas aussi rusée que moi, et que j’avais donc toutes mes chances de la battre à plate couture. Elle n’avait qu’à demander, et ce serait un réel plaisir.

« Vivifiante. » Répondis-je le plus ironiquement possible en me retenant de claquer des dents en repensant à la baignade forcée que je venais de prendre. « Tu veux la tester peut-être ? Sans déconner, ça réveille. » Demandai-je avec un sourire mauvais.

Contrôler les réactions de mon corps face au froid devenait de plus en plus difficile, si ce n’était pas impossible. J’imaginais déjà le genre de réponses qu’elle pourrait me sortir, « Je ne vais pas aller toucher une eau souillée par une vulgaire sang impure. ». Pff… son besoin de se croire meilleur me donnait vraiment envie de la baffer. Mais ce serait s’abaisser à son niveau, et j’avais bien trop de noblesse d’esprit pour cela. Je savais de source sûre que cela ne servait à rien de tenter de faire changer d’avis un imbécile. Il ne retenait rien des leçons qu’il avait apprises, et se complaisait dans le mensonge qu’il tenait pour vérité absolue. Et puis, je n’avais pas que ça à faire d’essayer de faire comprendre le sens de la vie à une débile profonde. Si elle n’était pas capable de comprendre à dix-sept ans que la notion de « sang pur » ne signifiait rien, il n’y avait plus rien à faire pour elle. Pourtant, je ne voyais pas en quoi c’était si difficile que ça. Peu importait l’origine, le sang avait la même couleur, et surtout la mer odeur de fer, cela devrait suffire à prouver que nous étions tous égaux. Mais non, mademoiselle s’obstinait. Eh bien qu’elle s’obstine, ce n’était pas mon problème après tout…

« Ce que je fais là ? Je suis venue juste pour commencer une excellente journée à te martyriser et je vois qu'elle a bien commencer. Non, je n'ai pas cours et je te conseille de ne pas dire quelque chose sur mon niveau. Sinon, je te montrerais mon niveau. »

Donc pour résumer, elle n’avait vraiment rien d’autre à faire que de venir me faire chier de bon matin. Non mais quelle… chieuse ! Qu’elle aille se trouver un autre souffre-douleur, je refusais de prendre ce rôle, pas même pour quelques secondes. Je n’étais pas faible, je n’avais aucune raisons de devenir la cible favorite des insultes de Cartwight, j’avais suffisamment à éviter de devenir celle des autres pour me préoccuper de cette idiote de Poufsouffle incapable d’assumer sa maison, et certainement bien d’autre chose encore, il ne restait plus qu’à trouver ses autres points faibles. Tout ça parce qu’elle n’avait pas encore digéré le fait qu’elle et Ryan avaient passé une soirée plus qu’horrible – d’après eux – lors du réveillon, et tout ça à cause de deux « goss insupportables ». Personnellement, je m’étais bien amusée, je ne comprenais pas en quoi ce n’était pas le cas pour eux. A moins qu’ils aient enfin compris que deux sang-mêlé valaient mieux que deux sang-pur… Pas cours ? Mon œil oui, dites plutôt qu’elle séchait, au moins je comprendrais pourquoi elle était si nulle. Alors comme ça, elle voulait me montrer son niveau ? Eh bien, elle n’avait pas peur de subir une humiliation publique par une môme de quinze ans. Apparemment, c’était même ce qu’elle voulait, puisqu’elle sortit sa baguette. Par mesure de précaution, je fis de même.

« Oui, et bien va jouer ailleurs, trouve Quick et martyrisez quelqu’un d’autre. Ah oui, vraiment ? Ce n’est pas un peu lâche de menacer des personnes plus jeunes que toi ? Oh, non j’oubliais, tu serais bien incapable de battre quelqu’un de ton âge, vu la déficience mentale que tu as… »

De bon matin, après une terrible nuit, Elwana commençait déjà à torturer une élève, Aldreda. Cette fille avait collé les deux partenaires de chasse pendant tout le réveillon alors qu'ils discutaient d'un nouveau plan, et pour cela, elle allait le regretter. Et puis, quoi de mieux pour rattraper une mauvaise nuit ? Rien, juste le plaisir de martyriser suffisait.

C'était ainsi, que la jaune et noire se trouvait devant le grand lac très réputé pour être glacial en hiver. Comme vous l'aurez deviné, elle avait poussé la jeune Serpentarde dans l'eau. Quel beau coup diabolique, elle en était fière ! Par contre, la gamine ne partageait pas ce même avis. Car après qu'Elwana lui avait demandé comment était l'eau, elle répondit d'un ton très ironique ces quelques mots.

« Vivifiante. Tu veux la tester peut-être ? Sans déconner, ça réveille. »

Tiens, elle l'invitait à sauter dans l'eau... Elwana l'aurait rejoint volontiers, juste pour pouvoir bien la noyer. Mais maintenant, cela ne serait qu'une perte de temps ridicule et inutile. Et puis si la Sepentarde désirait tant de se faire étrangler sous l'eau, il n'y avait pas de problème, la jaune et noire remettrai cela plus tard.  De plus, plusieurs moldus s'étaient aventurés dans les profondeurs du lac, n'imaginant point que dans cette eau se trouvaient des animaux fantastiques ayant une intelligence beaucoup plus élevées que la leur et ainsi les effrayaient. Et puis dans aucun cas, la jaune et noire s'allongerait dans une eau infestée de moldu... Rien que cela la fit frissonner. 

" N'est-ce pas bien les réveils naturels, le matin ? J'en étais sur que tu allais aimer." elle rajouta un petit sourire maléfique, et continua. "Je n'ai pas le temps de la tester... À moins que tu veuilles bien de mon aide pour te noyer ?"

Elle savait parfaitement que la Serpentarde allait refuser son aide. Aldreda se trouvait effectivement à Serpentard, maison qui ne lui convenait pas du tout. Elle était tout aussi idiote qu'une Sang de Bourbe. Que faisait-elle donc là-bas ? Sa place n'était autre qu'à Gryffondor ou Poufsouffle : les maisons où les idiots étaient envoyés. Elwana savait que le Choixpeau avait fait une erreur en l'envoyant à Poufouffle, au centre des êtres inférieurs. Tout comme, ce si fabuleux chapeaux, venait de se tromper pour Aldreda. Elles auraient du échanger de maison, cela leur conviendrait plus. Aldreda aurait ainsi une maison adaptée à son intelligence, et Elwana pourrait mieux concevoir de nouveau plan diabolique avec Ryan. Oh, cette vie serait meilleure !

La voie d'Aldreda perturba Elwana qui s'était perdue dans ses pensées, imaginant une vie à Serpentard en compagnie des meilleurs élèves ayant une parfaite pureté, comme la jeune femme.

« Oui, et bien va jouer ailleurs, trouve Quick et martyrisez quelqu’un d’autre. Ah oui, vraiment ? Ce n’est pas un peu lâche de menacer des personnes plus jeunes que toi ? Oh, non j’oubliais, tu serais bien incapable de battre quelqu’un de ton âge, vu la déficience mentale que tu as… »

La gamine sortit sa baguette. Quelques secondes plus tôt, Elwana l'avait invitée à se battre parce que mademoiselle sous-estimait le niveau de la jaune et noire. Le fait de sortir sa baguette, c'était comme une sorte d'acceptation au combat. Il n'y avait aucun problème, cette petite voulait bien mourir vite. Souffrait-elle autant pour aller quémander la mort à Elwana ? Quels problèmes n'arrivait-elle pas à enjamber ? Qu'importe, la jaune et noire ne s'intéressait guère à la gamine. Elle voulait juste lui offrir ce qu'elle désirait : la mort. 

Ses propos ne correspondaient pas avec ses gestes. Effectivement, d'un côté elle acceptait de se battre, de l'autre, elle essayait d'éviter cela. Elle n'était point cohérente avec elle. Enfin bref, son comportement, encore, n'intéressait pas Elwana. Ce qu'elle voulait juste, c'était de la torturer, de lui gâcher sa journée.

Vas jouer ailleurs avec Quick. Oh non, elle n'irait mas jouer ailleurs. Mais si elle le voulait, Elwana pouvait toujours appeler son partenaire de chasse pour plus se faire plaisir. Là aussi, il n'y avait aucun problème, c'était très facile. Décidément, cette fille ne demandait pas des choses très compliquées. Jouer, non ce n'était pas un jeu, mais plus un essaie de faire comprendre aux stupides moldus qu'ils n'avaient rien à faire ici et qu'ils étaient faibles. Mais bon, on ne dirait pas qu'ils comprennent cela. En même temps, vu la directrice de Poudlard, ils ne pouvaient pas faire une grande évolution. Il devait manquer une partie du cerveau à McGonagall pour qu'elle soit aussi idiote. Les moldus n'étaient pas faits pour la magie, et il valait mieux les laisser chez eux, évoluer seuls. Enfin bref, Poudlard commençait vraiment à craindre. Vivement que cette école voie du nouveau, que la vieille quitte son poste. Elle était incompétente, elle acceptait tous les moldus... Il fallait savoir dire non, l'air devenait trop irrespirable !

D'accord, cette fille n'allait pas vivre longtemps, elle n'aurait pas eu le temps de profiter de sa vie. En même temps, c'était de sa faute, il ne fallait pas provoquer Elwana autant ! Elle menaçait qui elle voulait, et puis si Aldreda ne voulait pas être sur sa liste noire, elle n'avait pas qu'à la provoquer, ou ne pas être là tout simplement. Il fut que cela tombe sur elle et puis c'était tout. De toute façon, la jaune et noire possédait une intelligence supérieure à tout le monde, elle n'avait pas peur de se battre avec quelqu'un de son âge, encore moins avec un moldu.

" Non, je n'irai pas autre part et trouver quelqu'un d'autre. Pourquoi partir ? Je suis bien ici, tu ne trouves pas ? Ne sous-estimes pas mon intelligence, elle est bien plus supérieure que la tienne ! Et puis je m'attaque à qui je veux ? Tu ne vas pas m'empêcher de faire du mal. Ce n'est pas une gamine comme toi qui me fera la morale."

« N'est-ce pas bien les réveils naturels, le matin ? J'en étais sur que tu allais aimer. Je n'ai pas le temps de la tester... À moins que tu veuilles bien de mon aide pour te noyer ? »

Pour une fois que je n’avais rien demandé à personne, je dis bien pour une fois, voilà que cette dingue d’Elwana Cartwight arrivait de nulle part, et me jetai dans le lac, glacé à cette époque de l’année. Je ne savais pas si elle était au courant que nous étions en janvier, et que ce n’était pas vraiment le moment idéal pour aller faire un tour au fond du lac. En tout cas, deux choses étaient sûres : la garce avait l’air fier de son coup, et j’allais lui en coller une. Quand je le pourrais... Mais avant cela, il fallait peut-être que je me réchauffe un peu pour pouvoir faire quelques mouvements avec mes bras. Décidément, je n’aimais vraiment pas le froid. Certes, je le savais déjà ça, mais maintenant, ça avait le mérite d’être officiel... Tremblante de froid, j’essayais tant bien que mal de me réchauffer en me frottant les bras à l’aide de mes mains. J’étais sur le pont d’imploser, encore une remarque de ce genre, et cette garce irait pourrir en enfer. Elle voulait un réveil naturel dès le matin ? Très bien, qu’elle vienne le chercher. Je n’avais aucun scrupule à la renverser dans le lac tout comme elle l’avait fait avec moi.

« Merveilleux » Continuai-je d’un ton ironique. « Je suis ravie que tu te soucies autant de moi, mais vois-tu, j’étais déjà réveillée. Oh, oui, je m’en doute que tu n’as pas le temps. Tu n’as jamais le temps pour les choses importantes Elwana. C’est ça ton problème en fait. Tu fais tout très vite, sans vérifier que c’est bien fait, et tu te fais avoir. Voilà pourquoi tu n’es pas à Serpentard. »

Pour qui se prenait cette espèce de garce ? Elle commençait vraiment à me taper sur le système. D’où elle parlait de me noyer ? Elle n’y arriverait pas, j’étais bien trop maligne pour cela. Et j’avais une baguette magique, même si elle considérait que je ne devrais pas en avoir vu mon statut sanguin. Heureusement pour moi, elle n’était pas encore Ministre de la Magie, et ce n’était donc pas à elle, ou bien à des gens comme Quick et elle, de décider qui avait le droit de porter une baguette. Et puis d’abord, pour cela, il fallait qu’elle vienne se souiller dans cette eau que j’avais salie, ce qui n’était pas prêt d’arriver même si elle ne l’avait pas dit explicitement, il n’y avait pas d’autre raison pour qu’elle ne vienne pas me noyer. Maintenant, elle aurait une raison de plus de vouloir attenter à ma vie. Sa maison était son point faible, et je venais justement de lui dire qu’elle n’avait pas sa place à Serpentard pour une raison que je trouvais tout à fait normal. Restait à voir comment elle le prendrait même si je savais qu’elle ne serait pas du tout contente. Bien au contraire...

« Non, je n'irai pas autre part et trouver quelqu'un d'autre. Pourquoi partir ? Je suis bien ici, tu ne trouves pas ? Ne sous-estimes pas mon intelligence, elle est bien plus supérieure que la tienne ! Et puis je m'attaque à qui je veux ? Tu ne vas pas m'empêcher de faire du mal. Ce n'est pas une gamine comme toi qui me fera la morale. »

Donc c’était bien vrai, elle n’avait rien d’autre à faire que de passer son temps à détruire ma vie. Quel bel exemple de maturité, dis donc ! Je ne voyais pas de quoi elle parlait en disant que je sous-estimais son intelligence. Il fallait déjà que j’aie une preuve de sa soi-disante intelligence pour pouvoir l’estimer. Si elle ne comprenait pas ça, c’était qu’elle avait vraiment un grain à la place du cerveau. Combien de fois devrais-je lui répéter que je n’étais pas une gamine ? Ce n’était pourtant pas difficile à comprendre. J’avais quinze ans, pas sept. Et j’étais bien plus mature qu’elle avec ses envies révolutionnaires stupides. Le monde était censé avancer, pas régresser dans des idéaux moyenâgeux à deux balles. Il faudrait vraiment qu’elle s’instruise un jour. Même au temps des fondateurs, Salazar Serpentard avait fui parce que les autres n’étaient pas d’accord avec lui. Alors si même il y a plus de mille ans, ce besoin de détruire les sangs « impurs » était condamné, pourquoi s’acharner de nos jours, alors que le monde avait vécu des siècles d’expériences en tout genre ? Et en plus, elle avait sortit sa baguette, me forçant à faire de même. Eh bien oui, je n’étais pas folle au point de la laisser m’attaquer sans répliquer. C’était qui la gamine maintenant ?

« Ah oui ? Et tu comptes le prouver un jour ? Parce que je ne vois pas où est l’intelligence dans ce que tu viens de faire... Pousser une petite fille sans défense et qui n’avait rien demander dans un lac gelé en plein hiver, non vraiment, je ne vois pas le caractère intelligent de la chose... Il se trouve que si, justement. On ne t’as jamais dit que le mal, c’est mal ? »