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Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé]
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Message(#) Sujet: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptySam 29 Déc - 11:32

Les vacances de Noël étaient arrivées bien plus vite que Gabriel ne s'y attendait et savoir qu'il partait cette année, non pas dans sa famille, mais dans celle d'une autre le perturbait au plus haut point. Quand Astride avait proposé par lettre au jeune Baxter de venir passer les vacances chez elle, il n'avait pas su quoi répondre au départ. Après tout, ça ne lui était jamais arrivé, même pas dormir chez un ami quand il était enfant, puisque des amis, il n'en n'avait pas. C'est un phénomène très récent en fait et donc tout nouveau, perturbant et un brin étrange. Lui qui a l'habitude de passer ses vacances enfermé dans sa chambre, seul voir parfois avec Hayley, à lire, étudier ou faire des petites expériences, il allait devoir chambouler ses habitudes pour ces vacances. Sa sœur trouvait que c'était une excellente chose et que ça ne pourrait que lui faire du bien, elle l'avait donc, non pas forcé, mais inciter, son frère aîné à accepter. Rédiger la lettre pour accepter fut assez difficile, il ne savait pas comment tourner ses phrases et il avait peur que la jeune fille n'ait proposé que par dépit et qu'elle allait regretter de lui avoir proposé, songeant peut être qu'il allait décliner. Pourtant quand il reçut la deuxième lettre de la jeune fille, elle avait l'air heureuse de cette nouvelle, voir impatiente. Après quelques jours, l'angoisse fut tellement forte qu'il décida, allez savoir pourquoi, à Hecate, la meilleure amie d'Astride, pour la supplier de raisonner la jeune Whitby. La jeune Juliet refusa, expliquant qu'Astride savait parfaitement ce qu'elle avait à faire et que ce n'était pas à elle de lui dicter sa conduite. En plus, elle trouvait que c'était une excellente chose qu'elle passe un peu plus de temps avec lui, ce qui le médusa. Dépité, il avait décidé de ranger cette histoire dans un coin de son cerveau pour ne pas passer de longues nuits blanches à songer à toutes les bêtises qu'ils allaient dire et faire sans le faire exprès. Mais voilà le temps passe trop rapidement de nos jours et maintenant c'était trop tard pour se désister, c'est donc la peur au ventre que le jeune Gabriel arriva dans la famille Whitby. La famille d'Astride avait l'air plus que contente de recevoir un ami de leur fille aînée, sauf qu'ils ne le connaissaient pas selon lui et que bientôt ils changeraient d'avis. Peut être qu'ils allaient ordonnés à leur fille de ne plus jamais le voir … peut être qu'ils allaient lui interdire de lui dire quoi que ce soit, ne serait-ce qu'un « bonjour » … Mon dieu, pourquoi avait-il écouté sa sœur ? Il courait tout droit à sa perte en venant ici, le sot. Remarquez, au moins les choses vont rentrer dans l'ordre, les gens comme Gabriel ne sont pas fait pour avoir des amis et bientôt il va de nouveau se retrouver seul, quand Astride aurait raconté à tout le monde les vacances horribles qu'elle avait passé en sa compagnie... Rien que l'idée rendit encore plus malade et mal à l'aise le jeune Baxter qui n'avait envie que d'une chose, s'enfermer dans une pièce pour s’effondrer … Oui Gabriel était un homme, un vrai … ou pas d'ailleurs.

Les jours passèrent pourtant sans qu'aucun incident ne vienne ternir ce séjour. Tout se passait très bien chez les Whitby qui étaient des gens accueillant et fort gentil qui réussir, allez savoir comment, à détendre un peu le jeune Baxter. On ne pourra pas dire que le jeune Gabriel était complètement à l'aise, mais disons que sa forte angoisse lors de son arrivée c'était dissipée et maintenant, il restait toujours sur ses gardes pour éviter de faire une boulette certes, mais dans l'ensemble il était beaucoup plus à l'aise. Les deux jeunes gens révisèrent un peu ensemble, se baladèrent en famille, plaisantèrent, enfin surtout les Whitby mais il arrivait une fois ou deux au jeune homme de faire une petite blague, ce qui tenait presque de l'improbable quand on le connaissait. Et puis un après midi où le soleil était au rendez-vous, ce qui était exceptionnel à cette époque, Astride proposa à Gabriel d'aller faire un brin de vol, comme ils en avaient parlé à la bibliothèque. Voler en présence d'une autre personne était une épreuve quasi insurmontable pour le jeune homme mais pour faire plaisir à Astride, il était prêt à tenter le coup, espérant qu'il arriverait à mettre de côté ses angoisses le temps d'un après-midi. La jeune Poufsouffle les emmena d'abord vers une forêt, lieu peu adéquat pour une leçon de vol, mais après tout, elle savait encore ce qu'elle faisait se disait Gabriel, ou en tout cas l'espérait-il. Une fois dans la forêt, le duo ne mit pas très longtemps à arriver dans une belle clairière, bien dégagée, parfait pour voler en toute sécurité, loin des regards indiscrets. Gabriel n'aurait jamais imaginé qu'un tel lieu pouvait se cacher dans un tel lieu et en resta sans voix pendant un cours instant. Oui il en faut peut au jeune Echo pour être épaté mais que voulez-vous, au moins c'est un garçon simple qui se contente de peu pour être heureux. Il garda pour lui son étonnement, ne voulant pas passer pour un simple d'esprit et il se prépara lentement pour une leçon de vol, voir un brin de Quidditch s'ils arrivaient jusque là. Gabriel n'est, normalement, pas mauvais sur un balai, mais essentiellement quand il est seul, ce qui n'est pas facile pour jouer au quidditch, vous en conviendrez. Autant la présence du public, de ses coéquipiers et de ses adversaires le rendait mal à l'aise, donc entrer dans l'équipe de sa maison n'était même pas envisageable, ce qui était fort dommage pour lui car il avait du talent à revendre et une envie folle de faire ses preuves et de réaliser un de ses rêves, faire un match de Quidditch. Seulement ses angoisses incessantes ne le laisseraient jamais tranquille et ce n'était qu'un doux rêve qu'il ne pourrait au grand jamais réaliser. Les deux jeunes gens posèrent leurs affaires au sol une fois arrivé et Gabriel fit le tour de lui même pour évaluer la place qu'ils avaient. L'après-midi allait être sympa si son complexe se mettait en veilleuse et puis, le jeune homme se souvenait qu'Astride non plus n'était pas très à l'aise sur un balai, ça devrait l'aider à compenser, non ?

«  - Bon, je crois qu'on a trouvé l'endroit idéal pour cette leçon de vol. Pas de moldus à l'horizon, rien que toi et moi ... » Dit-il sans penser à mal. Avoir des pensées déplacées n'étaient pas du genre de Gabriel, mais peut être que ça viendrait avec le temps, sait-on jamais ...
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptySam 29 Déc - 18:15

Noël à Newburry avait toujours paru merveilleux à la poufsouffle qui était toujours ravie de pouvoir retrouver sa famille. Cependant, elle avait l'impression que ces vacances étaient encore mieux que toutes celles qu'elle avait pu passer avec sa famille. La présence de Gabriel y était certainement pour quelque chose. Ils avaient passé de très bons moments ensemble, et aucune zone d'ombre n'était encore venue s'installer entre eux. Astride se détendait de plus en plus au fur et à mesure que leur complicité se développait et elle n'était presque plus gênée lorsqu'elle prenait la parole. Seuls quelques petits détails suffisaient encore à lui faire piquer un fard mais dans l'ensemble, la situation c'était nettement améliorée. Aujourd'hui, ils avaient donc prévu de profiter d'une journée sans neige pour aller voler un peu. La jeune fille avait hâte de lui montrer la clairière où elle était déjà venue s'entrainer une ou deux fois pendant sa scolarité. C'était l'occasion d'être un peu tous les deux, loin de la maison bruyante des Whitby. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais cette perspective l'enthousiasmait particulièrement et elle bavarda gaiement jusqu'à leur arrivée au cœur de la forêt. Elle n'avait même pas encore réalisé qu'elle allait devoir monter sur un balai, pour le moment, elle était simplement heureuse.

« Bon, je crois qu'on a trouvé l'endroit idéal pour cette leçon de vol. Pas de moldus à l'horizon, rien que toi et moi ... »

Astride rougit et regarda l'herbe sous ses pieds avec la forte envie de creuser un trou pour s'y enfouir là, tout de suite, maintenant. Elle ne savait pas si l'allusion de Gabriel était faite exprès ou si c'était simplement des paroles en l'air. Un bref coup d’œil en direction de son ami l'informa un peu. Il n'avait pas du tout l'air gêné, c'était le même garçon que d'habitude, toujours de bonne humeur, il ne semblait même pas appréhender le cours de vol qui allait venir. Elle était simplement une idiote. Ils avaient passé de très bons moments ensembles, ils avaient particulièrement bien profité des journées à deux qu'ils avaient pu passer. Comme prévu, le jeune homme s'était très bien intégré à sa famille qui était d'un naturel très simple. Ses parents avaient eu la gentillesse de ne pas le bombarder de questions dès son arrivée. Astride avait prit grand soin de prévenir tout ce petit monde de la timidité de son ami, histoire qu'ils ne le dévisagent pas comme une bête de foire pour le mettre mal à l'aise dès le début de son séjour chez eux. Même ses frères et sœurs avaient été agréables avec le jeune homme. Ils ne semblaient pas avoir pris en grippe ce nouvel arrivant, bien au contraire. Ils avaient rapidement sympathisé et discutaient comme de bons vieux amis qui se connaîtraient depuis une dizaine d'année. Évidemment, un soir, alors que Gabriel n'était pas dans les parages, Arthur n'avait pas s'empêcher d'enquiquiner sa frangine en lui demandant si son ami n'était pas plus qu'un ami. La poufsouffle s'était bien gardée de répondre, mais elle avait rougi comme une tomate, laissant son frère tirer les conclusions qui s'imposaient. Seulement, la jeune fille n'en avait pas grand chose à faire. Elle passait d'excellentes vacances, et elle ne voulait vraiment pas que ça s'arrête.

« Oui... Personne ne vient jamais ici... » Déclara la jeune fille d'une toute petite voix. « Je l'ai trouvé quand je suis entrée à Poudlard, je venais voler parfois. Tu es le premier garçon que j'amène ici, tu devrais être flatté. »

La jeune fille gloussa, et tenta de passer le plus discrètement possible sa main sur ses joues pour savoir si elles étaient encore rouges. Elle n'avait pas envie de passer pour une gourde devant le jeune homme. Après tout, ils étaient là pour une bête leçon de quidditch, rien de plus, elle n'avait pas envie de ressembler à une pivoine pendant toute la durée de cet après-midi. Elle se demandait comment Gabriel allait prendre ses paroles. Il était vrai qu'il était le premier garçon à venir ici, mais c'était normal, il était le seul garçon qu'elle connaissait vraiment. Pendant toutes ses années de primaires, elle n'avait jamais eu aucun ami, ni aucune amie d'ailleurs, ce qui réduisait fortement les possibilités. Ses frères ne pouvaient pas regarder leur sœur voler, ils étaient des moldus, elle n'était pas sûre que ça soit autorisé. Et si elle ne venait pas s'entrainer souvent c'était tout simplement pour des raisons pratiques. Newburry était une petite ville, les commérages allaient bon train et comme tous ses voisins pensaient déjà qu'elle était internée dans un hôpital psychiatrique lorsqu'elle n'était pas chez elle, elle ne pouvait pas prendre le risque qu'ils la voient sortir tous les jours de chez elle avec un balai pour aller dans la forêt. Ils pourraient croire qu'elle allait nettoyer la forêt en question ou alors, encore pire, qu'elle allait promener le dit balai. Dans tous les cas, elle passerait encore plus pour une cinglée et elle tenait à préserver sa famille de toute rumeur potentiellement blessante. Étant à Poudlard depuis plusieurs années déjà, elle avait ce que c'était que d'être la cible de ragots et elle ne souhait ça à personne. Alors elle avait toujours voulu se montrer discrète et elle espérait que ça suffisait à désintéresser toutes les vieilles grincheuses médisantes qui vivaient dans la même ville qu'elle.

« J'espère que ça ira pour toi. Je sais que tu n'aimes pas trop voler avec d'autres personnes. Bon, on est que deux, pas cinquante milles, mais je veux surtout pas que t'angoisses, tu sais. Je suis sûre que t'es très doué en plus. » Avoua-t-elle en tâchant de ne pas trop rougir. « Mais si tu préfères, je te regarderais pas, et tu auras de quoi te moquer avec moi, je te le promets. »

Et c'était le cas de le dire. La jeune fille avait toujours eu beaucoup de mal à tenir correctement sur un balai. Son vertige était désastreux puisqu'elle ne pouvait pas franchement se permettre de prendre de l'altitude sans rendre son dernier repas, ce qui l'excluait définitivement de toute équipe de quidditch. Son sens de l'équilibre n'était pas non plus super développé et elle manquait bien souvent de se casser la figure ce qui avait pour conséquence de la crisper encore d'avantage sur le manche de son balai qu'elle serait à l'en casser en deux. Mais peu importait tous ces inconvénients. Aujourd'hui, elle avait hâte de voir Gabriel sur un balai, malgré sa peur panique du regard des autres, elle était pratiquement certaine qu'il avait beaucoup de potentiel et elle allait bientôt pouvoir le vérifier.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptySam 5 Jan - 23:39

La petite marche jusqu'à la clairière se passa sans problème, les deux amis discutèrent de tout et de rien dans une ambiance conviviale. Etait-ce parce qu'ils avaient passés beaucoup de temps ces derniers jours ensemble ou parce qu'étrangement cela avait toujours été plus facile avec Astride de discuter et se sentir à l'aise ? Gabriel ne saurait le dire, mais ce qui est sûr c'est que le jeune homme ne vit pas un martyr chez les Whitby qui sont des gens très sympathiques et bienveillants, ce qui changeait un peu de chez lui au final. Non pas que ses parents avaient tous les défauts du monde, ils n'avaient jamais lever la main sur lui par exemple, c'était déjà ça, mais ils ne lui ont jamais non plus montrer une quelconque forme d'amour. Bref, ils n'étaient juste pas fait pour avoir des enfants à son sens, rien de plus, ils étaient bien trop égoïstes pour ça, surtout avec lui, mais bon cela ne servait à rien de le leur dire, ils le disaient eux même, au moins ils étaient assez réaliste comme personnes, c'était déjà ça. Ce qui était sur en tout cas c'était que c'était très certainement un de ses meilleurs Noël, les gens étaient heureux et souriant ici, chez eux, ils se retrouvaient tous en famille et Gabriel n'appréciait pas beaucoup ce trop plein de monde, ses questions stupides et incessantes et ses cadeaux qui n'étaient offert que pour le décevoir à coup sûr. Heureusement qu'il y avait Hayley pour toujours lui offrir un truc qu'il aimait et désirait vraiment, sinon il ne verrait aucun intérêt à recevoir des cadeaux. Mais pour l'heure, pas de Hayley, pas de famille Whitby, rien qu'Astride et lui, seul dans une clairière pour pratiquer un peu le vol et ça allait parfaitement à Gabriel qui avait beau apprécier beaucoup la famille à Astride, avait besoin de se retrouver seul ou presque pour décompresser un peu et cet après-midi serait parfait. Une fois arrivée sur place, Gabriel découvrit avec plaisir que c'était vraiment un site parfait, une très belle trouvaille de la part de la jeune Poufsouffle. Ici ils ne seraient vraiment pas dérangés, sauf si vraiment on les cherchait ou qu'ils n'avaient pas de bol mais il en fallait pour le coup parce qu'ils se trouvaient quand même en plein cœur de la forêt. Ils déposèrent leurs affaires et Gabriel y fit un petit tour, lâchant une phrase tout à fait innocente pour lui mais qui ne l'était pas forcément pour Astride, et ça réaction fut assez amusante.

« Oui... Personne ne vient jamais ici... Je l'ai trouvé quand je suis entrée à Poudlard, je venais voler parfois. Tu es le premier garçon que j'amène ici, tu devrais être flatté. »

Astride gloussa un peu mais Gabriel n'y fit absolument pas attention, tout comme au ton de sa voix. Il ne voyait aucun mal à être le premier garçon a venir ici, n'ayant aucun ami avant d'arriver à Poudlard, n'importe qui le suivant dans un de ses endroits préférés près de chez lui serait aussi la première personne à y aller avec lui, même sa sœur souvent n'y allait pas, autant parce qu'elle avait autre chose à faire, que parce que le jeune Echo aimait sa tranquillité et ses petits secrets. Et puis Gabriel n'avait pas l'oreille, ni la façon de penser d'un jeune, il était trop timide et asocial malgré lui pour repérer les sous-entendu qui se cachaient dans les phrases. Certains pourraient y voir de la candeur, d'autre son côté coincé, mais c'était surtout qu'il n'avait pas vraiment l'habitude de se retrouver dans un endroit aussi isolé avec une fille alors je crois que son cerveau préféré abandonner tout de suite la partie sinon son cœur allait lâcher bien avant la fin de journée. Non mais c'est vrai, une personne aussi timide que lui, dans un endroit reculé de tout, seul avec une fille qui n'avait pas l'air d'être vraiment malheureuse de se retrouver avec lui, bien au contraire, il y allait forcément se passer des choses, sauf que ça ne viendrait pas de lui parce qu'il était trop timide, trop maladroit et trop à côté de la plaque pour ça. Astride, il la voyait comme une personne formidable, intelligente, charismatique, brillante, studieuse, drôle, gentille et il ne doutait pas un instant de sa beauté, sauf qu'il la mettait tellement sur un piédestal, comme beaucoup, qu'il ne songeait pas un instant qu'elle pourrait s'intéresser à lui, c'était juste impossible. « C'est un honneur, merci. » dit-il d'un ton enjoué, mais en rien gêné. Normal vu qu'il ne se passait pas du tout les mêmes choses dans la tête d'Astride, que dans la tête de Gabriel. Pauvre Astride d'ailleurs, je ne sais pas comment elle allait arriver à faire comprendre au jeune homme qu'il lui plaisait, parce que visiblement c'était le cas et je ne pourrais promettre la réaction de Gabriel quand il comprendrait enfin qu'elle l'appréciait plus que de raison. Ce qui est sûr en tout cas c'est que pour le moment Gabriel se sentait bien, heureux, sur un petit nuage. Il appréhendait certes de voler, surtout au début, mais il ne doutait pas de la clémence de son amie qui saurait le mettre à l'aise quoi qu'il arrive. Elle allait découvrir que le jeune Baxter était loin d'être nul, juste trop timide et impressionnable pour pouvoir supporter une foule de supporteurs lors des matchs.

« J'espère que ça ira pour toi. Je sais que tu n'aimes pas trop voler avec d'autres personnes. Bon, on est que deux, pas cinquante milles, mais je veux surtout pas que t'angoisses, tu sais. Je suis sûre que t'es très doué en plus. Mais si tu préfères, je te regarderais pas, et tu auras de quoi te moquer avec moi, je te le promets. »

Décidément elle lisait dans les pensées du jeune Gabriel ou cela se voyait qu'il commençait à sentir le malaise l'envahir ? En même temps ce n'était pas trop compliquer à deviner ce que penser le jeune homme et il suffisait de se souvenir de sa timidité maladive et de sa non-envie d'entrer dans une équipe de Quidditch et on pouvait rapidement arriver à cette conclusion. En tout cas Gabriel trouva très sympathique de la part de la jeune fille de vouloir l'épargner et lui facilité la vie au maximum, c'était une jeune femme très prévenante, une qualité qu'il appréciait beaucoup. Cependant même si l'idée qu'elle ne le regarde pas lui plaisait beaucoup, il savait que sa simple présence suffirait déjà à le rendre mal à l'aise et l'idée qu'il l'a forcé à ne pas regarder le rendrait malade. Il préféra donc décliner comme un homme la proposition, même si en vérité, autant l'une que l'autre le rendait malade donc au final autant choisir celle qui poserait le moins d'inconvénients à la jeune Whitby. « Ça sera un peu difficile au début mais je devrais pouvoir m'en sortir … enfin on verra bien. Si j'arrive à persuader mon cerveau que nous sommes que deux, peut être qu'il acceptera de faire un effort. Et puis ensemble ça devrait peut être le faire, deux mal à l'aise sur des balais, ça devrait s'annuler après non ? » Tenta-t-il de dire en plaisantant quand on sentait le stress quand même l'envahir. Il n'était pas possible ce garçon, bien trop sensible pour se monde de brutes, il défaillait pour la moindre contrariété, pire qu'une jouvencelle. Pourtant il garda la tête haute et le sourire aux lèvres, pâle sourire timide certes mais il était toujours là, même si son teint était un peu plus blanc qu'à l’accoutumé.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyMar 8 Jan - 20:59

« C'est un honneur, merci. »

Astride pouffa de nouveau, non pas pour se moquer du jeune homme, bien au contraire, mais elle trouvait amusant le ton léger et enjoué qu'il venait d'emprunter. Il faut dire que depuis qu'il était arrivé chez elle, elle avait eu l'impression de découvrir un tout autre Gabriel. Il lui plaisait tout autant que le premier, évidemment, elle était même contente de découvrir comment il était en dehors de Poudlard. Il semblait bien moins crispé et angoissé. A l'école, il donnait l'impression de se méfier de tout et de tout le monde. Astride ne pouvait que le comprendre compte tenu de ce qui lui était arrivé, mais il fallait bien reconnaître qu'elle n'avait jamais été aussi crispé que le rouge et or même en sachant qu'elle avait failli mourir. Alors ça faisait beaucoup de bien de le voir se détendre, elle avait même l'impression qu'il l’entraînait avec lui tellement elle se sentait bien en sa compagnie. Pour la première fois depuis des années, elle n'avait pas franchement envie de rentrer à Poudlard dans peu de temps. Mettre fin à ces vacances quasiment idyllique allait forcément lui faire mal au cœur, mais bon, il était hors de question qu'elle arrête là sa scolarité.

« Mais je t'en prie Gabriel. » Rétorqua la jeune fille, amusée.

Il fallait espérer que cet après-midi serait aussi bien que ceux qui l'avaient précédé. Elle devait bien admettre que le cours de vol qu'ils avaient programmé bien avant leur départ pour Newburry n'était pas la partie de leur voyage qui l'enthousiasmait le plus. Elle aimait plus pratiquer ce sport seule pour se vider la tête. Elle n'avait jamais eu l'habitude de prendre des cours avec une autre personne que Zora qui se montrait toujours incroyablement patiente et compréhensive avec elle. Mais bon, il y avait de fortes chances pour qu'il en soit de même avec Gabriel, il n'était pas le garçon le plus gentil du monde pour rien. Elle le voyait mal éclater de rire parce qu'elle tomberait sur le sol, ce qui ne manquerait pas d'arrivée compte tenu de ses sérieux problèmes d'équilibre. Maintenant qu'elle avait arrêté les cours de quidditch, elle n'aurait de toute façon pas la pression qu'elle aurait pu ressentir. Elle pouvait donc être sereine, elle n'avait aucune crainte à avoir.

« Ça sera un peu difficile au début mais je devrais pouvoir m'en sortir … enfin on verra bien. Si j'arrive à persuader mon cerveau que nous sommes que deux, peut être qu'il acceptera de faire un effort. Et puis ensemble ça devrait peut être le faire, deux mal à l'aise sur des balais, ça devrait s'annuler après non ? »


La poufsouffle s'approcha du jeune homme pour poser sa main sur son épaule dans un geste qui se voulait rassurant. Elle comprenait la crainte qu'il avait et elle ne voulait pas le forcer à faire quoi que ce soit s'il n'en avait pas envie. Elle avait toujours détesté quand, petite, son père la forçait à aller à l'école alors qu'elle savait pertinemment qu'elle serait la cible de toutes les blagues et les moqueries blessantes de ses camarades. Bien sûr, il ne se rendait pas compte de ce qu'il lui infligeait, il pensait bien faire, mais elle avait décidé à partir de ce moment-là qu'elle ne pousserait personne à faire quelque chose contre sa volonté. Jusqu'ici, elle pensait avoir plutôt bien respecté son engagement et elle ne comptait pas le modifier maintenant.

« Je pense que c'est le bon raisonnement, en effet. »


Que pouvait-elle dire d'autre ? Oh bien sûr, elle aurait pu essayer de le faire renoncer à voler pour ne pas lui faire peur ou plaisanter simplement avec lui. Mais elle ne voulait pas le pousser à abandonner alors qu'il semblait être décidé à dépasser ses angoisses et à se lancer. C'était tout à son honneur et ce n'était pas à elle de décider ce quoi il était capable. Elle ne voulait absolument pas influencer sa décision. Astride était même plutôt fière d'avoir cette exclusivité. Il avait accepté de monter sur son balai devant elle alors qu'il ne le faisait devant personne d'autre, il y avait de quoi être flattée. En tout cas, la poufsouffle le prenait comme une grande marque de confiance et elle n'était pas prête de l'oublier.

« Bon, on y va, sinon me connaissant, on va passer l'après-midi à bavarder au sol. » Plaisanta-t-elle. « Non pas que ça ne me déplairait mais on est pas venu pour ça. »

Joignant le geste à la parole, la jeune fille enfourcha son balai et décolla quelques secondes plus tard. Le départ fut un peu chaotique, elle avait perdu l'habitude de voler depuis quelques temps et la sensation de ses pieds quittant le sol lui donna une étrange sensation d'insécurité et d'inconnu. Mais elle se reprit bien vite, et se redressa histoire d'arrêter de zigzaguer bêtement. Une fois stabilisée, elle s'arrêta à mis hauteur et attendit bien sagement que Gabriel vienne la rejoindre. Elle tenta de ne pas trop regarder dans sa direction pour ne pas l'agacer. Elle aurait le temps de voir au cours de la séance comment il se débrouillait, elle se doutait qu'être fixé comme une bête de foire l'enthousiasmerait assez peu. En vérité, Astride avait l'impression de devoir prouver au rouge et or qu'elle était une amie convenable et pas une de ces personnes qui lui planteraient un couteau dans le dos à la première occasion. Gabriel était quelqu'un d'assez réservé, il ne devait pas offrir son amitié à n'importe qui et elle espérait pouvoir s'en montrer digne.

« On ne doit pas voler trop haut à cause des voisins. Mais je crois que ça m'arrange, j'ai trop le vertige. »

La jeune fille sentait toute gêne s'envoler aux côté du jeune Baxter. Rares étaient les fois où elle osait parler de son vertige très handicapant pendant les cours de vol. Elle avait trop peur que les gens la jugent et qu'ils finissent par se moquer d'elle. Astride n'avait jamais été spécialement susceptible, mais son enfance lui avait appris à craindre le regard des autres plus que tout. Elle était contente de constater qu'en compagnie de Gabriel, toute cette peur s'envolait, elle pouvait être elle-même et elle en était enchantée.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyJeu 10 Jan - 23:59

Gabriel, parfois on avait envie de le baffer quand il ne comprenait rien à rien, pauvre garçon. Bon son côté candide et naïf pouvait plaire, je ne dis pas, mais quand même il était capable de le pousser loin là. Alors peut être qu’il ne veut pas voir la vérité en face, qu’Astride visiblement l’apprécier plus que de raison. Ou peut être qu’il ne veut pas se poser la question « Qu’est-ce que je ressens pour elle ? De la simple amitié ? Ou plus ? » Bon après on pouvait comprendre le jeune homme, il était déjà éprit d’une fille à qui il n’a jamais parlé, c’était difficile de lui demander de se poser la question sur une autre fille, amie de la première. Décidément Gabriel aurait peut être mieux fait de rester seul, sans ami, au moins il ne se retrouverait pas malgré lui dans un triangle amoureux, personnel je ne m’avance pas pour ces demoiselles. Choisir entre la belle brune ou la belle rousse … le choix va être difficile. Mais en attendant de choisir, il va d’abord falloir qu’il se rende compte qu’Astride en pince pour lui et ça, ça ne va pas être facile.

« Mais je t'en prie Gabriel. »

Astride était vraiment une fille gentille et attentionnée pensait Gabriel. Il voyait certes le bien partout, ou presque, mais en tout cas Astride lui confirmait bien souvent sa première impression qu’elle était une fille bien et loin d’être une manipulatrice hors pair qu’il avait déjà rencontré par le passé. Au moins avec elle tout était si simple, tout devenait presque de l’ordre du possible, c’était formidable. Bon peut être qu’il s’avançait un peu, il fallait peut être qu’il attende de voir s’il était capable de s’envoler en sa présence avant de dire ce genre de chose, mais il n’empêche que malgré son angoisse naturelle, il le sentait presque bien ce petit cours de vol, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis qu’il était arrivé à Poudlard. Gabriel sourit à Astride, mais ne dit rien de plus, il était content d’être là et ça se voyait, c’était le plus important. La jeune Whitby lui demanda s’il allait être capable de voler avec elle ou s’il préférait qu’elle se détourne de lui pour qu’il puisse se senti ‘bien’. Se connaissant, il savait que la simple présence d’Astride allait suffire à l’angoisser mais il était prêt à prendre sur lui et à faire un effort, au moins pour la remercier à sa façon de l’avoir invité chez elle et de lui avoir montré cet endroit. Elle s’approcha de lui et déposa une de ses mains sur son épaule en un geste qui se voulait rassurant mais ça le perturbé plus que de raison d’être aussi proche d’elle. Un malaise se fit sentir en lui, il n’avait pas vraiment l’occasion d’être aussi proche d’une fille en général et la dernière en date était sa première petite amie … et seule en date d’ailleurs.

« Je pense que c'est le bon raisonnement, en effet. »

Astride avait l’air normal, l’angoisse ne venait que de lui en fait. Pour elle s’était un geste très certainement banal mais pas pour lui. Il sentit le rouge lui monter aux joies, tout comme la gêne de se sentir si bête. Un simple contact et voici qu’il perd pied, pauvre garçon on n’en fera vraiment jamais rien. Gabriel tenta de se reprendre, se trouvant bien stupide juste parce qu’il se trouvait prêt d’Astride, il fallait vraiment qu’il se fasse soigner ma parole.

« Mer…. merci, c’…c’est g…gen…til …. »

Hé le voilà qui bégayait maintenant, on aura tout vue. Bon il fallait vraiment qu’il se reprenne. Il fit le vide en lui et s’insulta mentalement, se trouvant vraiment stupide et idiot, devant très certainement passer pour un attardé aux yeux de la jeune Astride … qu’elle avait fort charmant d’ailleurs. Finalement, se dit Gabriel, une fois sur le balai, il risquait d’être largement plus à l’aise que proche de la jeune fille, cela devenait presque une évidence même.

« Bon, on y va, sinon me connaissant, on va passer l'après-midi à bavarder au sol. Non pas que ça ne me déplairait mais on est pas venu pour ça. »

Gabriel était presque prêt à sauter de joie en l’entendant dire ça. Lui qui avait peur de se ridiculiser sur un balai était limite heureux d’y monter, il n’était pas croyable quand même. Astride enfourcha son balai, tapa un coup sec sur le sol et s’envola quelques secondes plus tard dans les airs. Son vol était au début un peu brouillon, chaotique, mais elle finit par reprendre la main et après quelques léger zigzags, elle s’arrêta à mi-hauteur. Mais maintenant qu’elle se trouvait loin de lui, étrangement il se sentait plus libre pour respirer et l’angoisse du balai se refit sentir. Comme quoi pour faire monter Gabriel sur un balai, il fallait laisser une fille à proximité de lui, ce qui allait le perturber et il allait préférer enfourcher son balai plutôt que de rester trop longtemps proche de ladite fille. Cela dit, cela ne marcherait très certainement pas avec toute. Il préférait rester à terre avec Hecate, mais s’éloigner au plus vite de Livy, Naïa, ou je-ne-sais-qui encore. Ce qui était sûr c’est qu’Astrid faisait merveilleusement bien l’affaire.

« Ok, je me lance … » dit-il d’une toute petite voix.

Le courage venait de l’abandonner mais pourtant il n’avait pas le choix, il fallait bien qu’il se lance. Le regard angoissé, le coeur palpitant, le souffle cour, Gabriel s’approcha de son balai, le prit dans les mains, tremblant de tous ses membres et après une forte envie de mourir sur le champ, il l’enfourcha mais n’eut pas encore le courage de taper du pied sur le sol pour s’envoler. Si Astride n’aurait pas été là, il se serait enfuit sur le champ, mais elle était là donc il devait faire avec. Il souffla longuement, et après un moment qui lui paru une éternité, il s’envola, chancelant, tremblant trop pour avoir un quelconque équilibre sur. Le jeune homme n’avait pas le vertige mais là pour le coup il ne se sentait pas à l’aise du tout.

« On ne doit pas voler trop haut à cause des voisins. Mais je crois que ça m'arrange, j'ai trop le vertige. »

Gabriel tenta de sourire quand elle parla de son vertige mais même sourire l’handicapé donc il restait concentré sur ce qu’il faisait. Son équilibre commença à se stabiliser, c’était déjà ça. Il allait pouvoir rejoindre la jeune Poufsouffle sans risquer sa vie. Tout fière Gabriel s’approcha d’Astride.

« Pas de soucis, c’est mieux de toute façon si on tombe, on se fera moins mal »

Mais qu’est-ce qu’il lui a pris de parler de ça lui aussi ? Allez savoir pourquoi, peut être en réponse au ‘défi’ du jeune Baxter, le balai s’emporta et il commença à faire un peu n’importe quoi. Gabriel n’aidant pas, il fit de grands arcs de cercle avant de foncer contre un arbre et dégringoler sur la tête. Le choc avait été rude mais fort heureusement, Gabriel allait bien, il était juste complètement sonné.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyDim 13 Jan - 21:28

« Mer…. merci, c’…c’est g…gen…til …. »

Oh... Visiblement le jeune homme était bien plus stressé qu'il ne voulait le lui faire penser. Elle avait l'impression de revoir le garçon bégayant que certains professeurs interrogeaient en cours. Maintenant qu'elle connaissait le rouge et or, elle le remarquait bien souvent. Elle s'étonnait encore de ne pas avoir fait attention à sa présence avant. Il était tout de même un peu spécial. Aucun étudiant de l'école ne semblait comme lui à la fois angoissé et pourtant tellement concentré. On aurait dit que chaque cours avait une grande importance pour le jeune homme et c'était bien compréhensible. Il semblait être tellement intelligent, tellement doué, il paraissait normal qu'il cherche à s'investir dans ses études futures. Elle avait la très nette impression qu'il était encore plus dévoué à ses enseignants et à ses livres de cours qu'elle pouvait l'être. D'un autre côté, le jeune homme était tout de même particulièrement excentrique, il avait des idées assez farfelues que d'autres n'auraient pas franchement pu comprendre, elle-même y compris. Mais contrairement aux crétins qui se moquaient constamment de son ami, elle ne demandait qu'à comprendre parce qu'elle était convaincue qu'il en avait beaucoup plus dans la tête que la plupart des autres élèves. C'était encore à prouver mais elle en était déjà convaincue. Sa première intuition était peut-être la bonne.

« Ne panique pas, ça va bien se passer. »


Elle n'avait pas du tout conscience que la panique de Gabriel n'était pas du tout en lien avec le vol qui l'attendait mais plutôt avec le geste qu'elle venait de faire. Elle ne pouvait pas savoir que ce contact physique qui lui paraissait être franchement anodin pouvait être mal interprété par le jeune homme. En même temps, elle devait bien reconnaître qu'elle appréciait ce genre de choses et que c'était d'ailleurs un peu perturbant. Elle ne comprenait pas franchement pourquoi mais elle commençait vraiment à entrevoir que cette belle amitié qu'elle avait créé dans sa tête de toute pièce n'en était pas une finalement. Elle avait peut-être tort comme elle s'était trompée pour Alexander, mais elle n'y croyait pas vraiment. Avec le serdaigle, ça avait été différent, elle avait connu son premier coup de foudre de gamine, elle avait cru avoir trouvé le grand amour parce qu'elle avait rencontré un garçon qui ne venait pas du même monde et qui lui était donc totalement inaccessible. Ce qui semblait si difficile à avoir attirait toujours c'était bien connu et elle croyait dur comme fer qu'Alex finirait un jour par la remarquer. Avec Gabriel, c'était forcément différent, elle avait appris à connaître son caractère, elle savait qui il était et ce qu'il y avait de bon chez lui, elle ne pensait pas se tromper en disant qu'il était quelqu'un de bien.

« Pas de soucis, c’est mieux de toute façon si on tombe, on se fera moins mal. »


Il exprimait tout haut ce qu'elle pensait tout bas, mais c'était quand même franchement négatif. A croire qu'ils allaient tous les deux se ramasser joliment dès qu'ils essaieraient de voler vraiment. La poufsouffle venait de voir Gabriel à l'oeuvre puisqu'elle avait forcément capté quelques uns de ses mouvements alors qu'il s'envolait jusqu'à elle. Ses gestes semblaient un peu brouillon mais tout de même moins désordonnés que le sien et elle avait l'impression que ce manque d'assurance était plus lié au stress qu'à un manque de talent dans la discipline. Avec le temps, elle était pratiquement sûre qu'il se détendrait un peu et qu'ils parviendraient à s'amuser comme des fous... Enfin, elle exagérait certainement parce que si Gabriel avait tout un potentiel à développer ce n'était franchement pas son cas et il coulerait de l'eau sous les ponts avant qu'elle parvienne finalement à se détendre une fois dans les airs. Elle craignait une énième gamelle. Même si grâce à une pratique régulière de ce sport, elle avait réussi à acquérir une expérience qui lui avait été bénéfique pour les examens, elle savait qu'elle n'était pas au niveau des meilleurs joueurs de l'école et qu'il lui en faudrait beaucoup pour réussir à rentrer dans une équipe. D'un autre côté, ça n'avait jamais été son but. Tout ce qui touchait au sport ne l'intéressait pas, c'était peut-être dommage mais elle ne comptait pas changer d'avis à moins d'avoir une vraie bonne raison de le faire.

« Je te trouve vachement pessimiste quand même. »
Plaisanta la jeune fille. « Ou alors, tu me connais tout simplement très bien. »

Il était vrai qu'il lui arrivait bien souvent d'accumuler les chûtes. Pourtant, elle avait appris à se redresser de justesse assez souvent. Enfin, de justesse, c'était vite dit, c'était même au tout dernier moment alors qu'elle pensait qu'elle allait mourir dans peu de temps. Astride ne voulait pas se ridiculiser devant le jeune homme, mais de toute façon, elle doutait fortement que ça soit possible. C'était une évidence, Gabriel était le plus gentil garçon du monde, il ne se moquerait jamais d'elle, même si elle se montrait particulièrement nulle. En attendant, il fallait peut-être s'y mettre. Elle savait que ce n'était pas ici qu'ils pourraient vraiment travailler le quidditch. Ils n'avaient aucune balle en leur possession. Un des ballons de foot de ses frères aurait sans doute pu faire office de souaffle, mais il n'y avait aucun anneau où lancer les balles. Elle n'avait jamais eu de cognards en sa possession et même si ça avait été le cas, elle s'en serait vite débarrassée pour que personne ne se blesse. Ses frères avaient l'habitude d'être un peu trop curieux à son goût et comme ils n'y connaissaient rien à la magie, elle préférait franchement la mettre hors de portée de leurs petites pattes. Pour ce qui était du vif d'or, elle avait bien trop peur qu'il lui échappe et elle savait que ses craintes étaient fondées.

« On peut travailler les plon....»


La jeune fille n'eut pas le temps de finir sa phrase que les choses se gâtaient déjà pour le pauvre Gabriel. Heureusement, il n'avait pas eu le temps d'aller bien haut, la chute n'avait pas dû être trop rude songea Astride en se précipitant vers lui. Elle atterit, ou plutôt, s'écrasa lamentablement à ses côtés avant de s'agenouiller auprès du pauvre garçon qui devait être un peu sonné. Elle ne savait pas trop quoi dire, elle n'avait jamais été doué pour demander aux gens si ça allait etc... En tant que futur médecin, ça allait sans doute lui poser des problèmes, mais pour l'instant elle ne s'en formalisait pas plus que ça. La poufsouffle se contenta donc de rester agenouillée auprès du gryffondor, guettant anxieusement le moindre mot qui pourrait sortir de sa bouche. Avec un peu de chance, il était encore en vie.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyDim 20 Jan - 15:32

Gabriel savait qu’il devait se ressaisir, il ne pouvait pas agir comme un idiot toute sa vie quand même, si ? Lui en tout cas n’en n’avait pas très envie, il voulait se bouger un peu, arrêter d’avoir peur de tout, il voulait paraître normal, ne serait-ce qu’un cour instant et Astride lui offrait une belle occasion, alors autant qu’il en profite. Seulement le simple fait qu’elle se soit autant rapprocher de lui, pour une raison toute simple en plus, juste tenter de le mettre un peu moins mal à l’aise, le rendait encore plus nerveux qu’avant. Il avait vraiment un grain, si une fille ne pouvait pas le toucher sans qu’il rougisse, il allait jamais pouvoir s’en sortir. Surtout qu’il n’y avait pas toujours d’arrière pensées derrière, c’était juste par réflexe, ou plaisir de se rapprocher d’un ami, sans plus. Après avoir tenté de la remercier, tenter étant bien le mot adéquat dans cette histoire, il essaya de reprendre sa respiration et calmer les battements de son coeur.

« Ne panique pas, ça va bien se passer. »

Fort heureusement pour lui, Astride n’avait pas fait le rapprochement avec sa soudaine crise de panique et sa main sur son épaule. En même, personne saint d’esprit l’aurait fait le rapprochement, donc c’était tout à fait normal. En tout cas, Gabriel fut assez rassuré, elle ne le prenait pas pour un idiot, ce qu’il était pourtant, et même elle continua à être aussi douce et gentille qu’au début. Comme quoi cette fille était une perle, ce serait peut être le moment de s’en rendre compte. Le jeune homme esquissa un sourire, qui ressembla peut être plus à une grimace qu’à un sourire d’ailleurs et hocha la tête, comme s’il était en train de confirmer à la jeune fille qu’elle avait vu juste, c’était bien le vol qui l’angoissé plus que ce soudain rapprochement. Il n’allait quand même pas la détromper de toute façon, il était timide et un peu idiot, mais pas un crétin fini, il ne voulait pas s’humilier plus qu’il ne le fait en temps normal.

« Oui … Tu … tu as entiè…tièrement raison »

Lui mentir ne plut pas spécialement au jeune Baxter, je vous rassure, mais il n’avait pas trop le choix, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise parce qu’il était un crétin et qu’il n’avait pas l’habitude qu’on soit aussi gentil et proche de lui. Il finit par se dire que ça passera tout seul et que peut être même il arrivera à retrouver l’ambiance sympathique qu’il y avait entre eux. Après tout, en dehors de ce moment un peu gênant pour lui, le reste du temps tout se passait très bien entre eux. Astride savait le mettre à l’aise, elle savait être patiente et gentille et même compréhensible. Son bavardage était plus un avantage pour le jeune homme qu’un inconvénient à ses yeux, au moins elle savait combler le vide de ses réponses, elle faisait passer les blancs sans aucune difficulté, ayant toujours quelque chose à dire. Gabriel ne se sentait pas dans l’obligation de se forcer à parler pour tenter de ne pas montrer qu’il était de mauvaise compagnie quand il était avec elle. Et par le plus grand des miracles, la jeune fille l’appréciait, ce qu’il eut du mal à comprendre je vous l’accorde, mais qui lui fit grand plaisir tout de même. Une personne comme Astride qui l’appréciait, c’était vraiment une bonne chose, c’était flatteur, c’était agréable et presque même surnaturel à ses yeux mais visiblement pas aux yeux de la jeune Whitby, ni à ceux de sa meilleure amie, la jeune Juliet.

« Je te trouve vachement pessimiste quand même. Ou alors, tu me connais tout simplement très bien. »

Gabriel mit un moment avant de comprendre ce qu’elle voulait dire par là, avant de faire le rapprochement avec ses derniers propos. Il lui avait dit que c’était mieux de ne pas monter trop haut, autant pour les voisins moldus d’Astride que parce que s’ils devaient tomber, ils ne se feraient pas trop mal. Bien entendu, pour Gabriel, quant il disait cela, c’était surtout par rapport à lui, il ne savait pas trop quel niveau pouvait vraiment avoir la jeune fille. Ils étaient pourtant de la même année tous les deux me direz vous, ils devraient quand même bien savoir quel niveau chacun avait, seulement non, Gabriel ne participait pas à tous les cours de Vol, les théoriques, il n’en manquait aucun, mais les pratiques c’était une toute autre histoire. Bien souvent il se sentait mal, il se sentait défaillir et soit il partait à l’infirmerie, soit alors il tentait de voler avant de se scratcher comme une merde. Leur professeur avait l’habitude, il ne lui en voulait pas ou en tout cas Gabriel ne l’espérait pas, cela le rendrait malade que son professeur le déteste. Parfois il acceptait de le voir voler seul, lui permettant ainsi de rattraper le niveau des autres. Il avait peut être vu du potentiel dans le jeune homme et trouvait cela dommage que sa timidité soit un frein à sa progression, allez savoir, il faudrait peut être qu’un jour le jeune Baxter pose la question à son professeur de vol.

« Heu … non non je parlais plutôt de moi … mais je suis content de savoir que je ne suis pas le seul … enfin content … ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire … je ne prétend pas que je suis content que tu tombes toi aussi … mais plutôt que … »

Gabriel s’arrêta là ses explications, il avait la sensation de s’enfoncer encore plus dans ses propos. Il ne pensait pas un instant que c’était bien qu’Astride tombe régulièrement, au contraire, si elle le faisait souvent, ils devraient peut être être encore plus bas pour ne pas qu’elle se blesse. Seulement ses propos dépassèrent sa pensée et embrouillèrent ce qu’il tentait d’exprimer. La jeune fille était suffisamment intelligente pour discerner la vérité là dessous mais cela n’empêcha pas le jeune Baxter de se sentir extrêmement gêné d’avoir osé pouvoir dire ce genre de propos, cela ne se faisait pas du tout. Au moins sa maladresse avait eu du bon cette fois-ci, elle permit de le punir comme il se devait en le faisant chuter. Fort heureusement il ne se fit pas spécialement mal, cela l’aurait gêné d’arrivé amoché chez les Whitby, niveau remerciement, on repassera, mais il fut fort sonné.

« On peut travailler les plon....»

Quand il chuta, Astride était en train de lui parler mais le jeune Echo n’aurait pas pu vous dire ce qu’elle était en train de dire tellement il était concentré sur la maîtrise de son balai, qui se conclu par un lamentable échec de sa part et une réussite de son balai. Il s’était pris un arbre, ce qui n’était pas un drame en soit vu l’allure qu’il allait et en plus cela lui permit de s’arrêter net. Il chuta au sol et pendant un cour instant il resta allongé là, attendant que le monde arrête de tourner. Il se redressa difficilement et découvrit Astride à ses côtés. Normalement il aurait dû se sentir mal de lui avoir montré un tel spectacle et de lui causer tant de peur, mais son esprit n’était pas encore bien en place, il divagua un peu et sans même savoir ce qu’il allait dire, il ouvrit la bouche.

« Un ange …. Je t’aime toi …»

Son esprit avait vraiment du mal à se reconnecter avec la réalité, il divaguait complètement. Non pas qu’Astride ne ressemblait pas à un ange, elle était très belle, avec ses grands yeux bleus inquiets plongés dans les siens, mais de là à lui dire qu’il l’aimait, il y avait une marge. Certes il adorait passé du temps avec elle et il ne la trouvait pas dépourvu de charme, mais il ne savait pas encore s’il pouvait vraiment affirmer avec certitude qu’il l’aimait ou non. Il aimait passer du temps avec elle, il aimait lui parler, il aimait l’entendre rire, sourire ou même parler, mais c’était encore trop nouveau pour lui pour savoir exactement ce qu’il voulait entreprendre avec elle. Déjà une belle amitié, ce serait déjà bien, s’ils devaient aller plus loin alors … oui peut être, pourquoi pas …
Gabriel se massa la tête, elle était vraiment douloureuse. Il savait qu’il allait avoir une belle bosse, il la sentait déjà pousser. Il vit enfin vraiment Astride et surtout la reconnu, ce qui était déjà un exploit en tant que tel.

« Je vais bien, ne t’inquiètes pas … il faut juste que j’attende que ses balais arrêtent de tourner autour de mon visage …»

Oui oui, je jeune homme voyait vraiment des balais lui tourner autour, mais pour le moment il ne trouvait pas cela étrange du tout, dans quelques instants peut être, mais pour le moment c’était limite normal.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyMer 23 Jan - 8:08

« Oui … Tu … tu as entiè…tièrement raison »

La poufsouffle enleva sa main de l’épaule du jeune homme, rassuré quant à l’issue de cette conversation. Avait-elle réussi à le rassurer ? Elle ne pouvait pas l’affirmer avec certitude, mais elle avait bon espoir. Et puis, avec tous les bons moments qu’ils avaient déjà passé ensemble, le gryffondor avait dû désormais lui accorder sa confiance, c’était tout du moins ce qu’elle imaginait. Il n’y avait aucune raison pour qu’il n’y arrive pas, ils n’étaient que tous les deux et Gabriel savait certainement qu’il n’avait pas à craindre la moindre moquerie de sa part. Et puis, de toute façon, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. S’il lui était arrivé de passer devant un terrain de quidditch alors qu’elle s’entrainait, il avait dû avoir l’occasion de constater qu’elle n’était vraiment pas très douée dans cette discipline, même vraiment pas douée du tout. Alors franchement, si par malheur un éclat de rire venait à lui échapper, il pourrait très bien rétorquer que c’était l’hôpital qui se moquait de la charité. Sauf qu’Astride n’avait aucune crainte de ce côté-là. Elle savait que le rouge et or était quelqu’un de très timide et son amitié était bien trop précieuse à ses yeux pour qu’elle la mette en péril.

« Heu … non non je parlais plutôt de moi … mais je suis content de savoir que je ne suis pas le seul … enfin content … ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire … je ne prétends pas que je suis content que tu tombes toi aussi … mais plutôt que … »

La jeune fille laissa entrevoir un léger sourire. Il s’emmêlait dans ses explications et c’était franchement mignon à voir. Bien sûr qu’elle savait qu’il ne souhaitait pas sa mort, ni même un banal accident. Gabriel était le garçon le plus gentil de la terre, elle n’avait aucun doute à ce sujet et il était impossible qu’il souhaite du mal à quelqu’un. Pourtant, d’après ce qu’elle avait cru entendre, il lui arrivait bien souvent d’être la cible de blagues pas drôles du tout, créées de toutes pièces pas des camarades moins sympathique. Il aurait pu avoir eu envie de se venger de nombreuses fois, après tout, c’était dans la nature humaine et elle l’aurait totalement compris. Il lui était arrivé de rêver pouvoir étrangler Tyler après ce qu’il lui avait fait subir ou encore de faire payer à Naïa la façon dont elle avait massacré son cavalier au bal. Si elle n’avait pas mis ses projets de vengeance en application, c’était tout simplement parce qu’elle ne le pouvait pas. Cette histoire était déjà allée bien trop loin, et il fallait bien que l’un des deux camps s’incline avant que les conséquences de leurs actes deviennent trop dramatiques. Mais si elle avait bien compris, Gabriel n’avait pas même cherché à riposter une seule fois. Un garçon aussi gentil même avec ses ennemis, ne pourrait jamais lui faire de mal.

« Ne t’inquiètes pas, je comprends. Je dois t’avouer que je suis contente moi aussi d’avoir rencontré quelqu’un susceptible de partager ma galère. Avec ma meilleure amie qui fait partie de l’équipe de quidditch depuis toujours, je ne suis vraiment pas aidée. »

Elle plaisantait bien sûr. Astride avait toujours été fière de sa meilleure amie. Elle avait été ravie pour elle lorsqu’elle avait intégré l’équipe de quidditch de serdaigle, encore plus heureuse quand celle-ci avait réussi haut la main ses BUSEs et presque comblée lorsqu’elle était devenue préfète. Elle n’hésitait pas à crier sur tous les toits que c’était sa meilleure amie rien qu’à elle qui était aussi merveilleuse. Il lui arrivait sans se rendre compte, de se comporter en maman canard extrêmement fière de ses canetons. Sauf qu’elle devait bien reconnaitre que de tous les exploits accomplis par Hecate, son entrée dans l’équipe de quidditch était celui qui l’intéressait le moins. Elle avait bien sûr, commencé par venir voir la plupart de ses entrainements et tous ses matchs, hurlant lorsqu’elle réussissait une action, boudant lorsqu’elle la ratait et croisant les doigts pour qu’il ne lui arrive rien le reste du temps. Mais au fil des mois, la poufsouffle s’était lassée. Elle avait commencé par arrêter de venir la voir en hiver parce qu’il faisait trop froid, puis petit à petit, elle était devenue complètement absente. La serdaigle ne lui avait jamais fait aucun reproche à ce sujet ce qui n’empêchait pas Astride de culpabiliser la plupart du temps. Elle se promettait souvent qu’elle y retournerait mais n’en avait pas le courage. Une chose était sûre, elle assisterait au dernier match de la saison puisqu’Hecate n’aurait pas la chance d’en vivre un autre au sein de l’école.

« Un ange …. Je t’aime toi …»

Ces quelques mots eurent le mérite de faire rebondir le cœur d’Astride dans sa poitrine. Ses joues prirent une couleur rouge vive, presque bordeaux tellement elle était embarrassée. C’était la première fois de sa vie qu’elle entendait un garçon dire qu’il l’aimait et cette sensation n’était franchement pas désagréable. La jeune fille se surprit à imaginer un avenir amoureux avec le gryffondor. Pourraient-ils marcher main dans la main dans les couloirs de l’école ? S’embrasser comme les autres couples dans les couloirs et être enviés par les autres filles encore célibataires. Astride n’avait jamais connu une chose pareille et elle avait longtemps rêvé de trouver son prince Charmant. Peut-être était-il là sous ses yeux. Sauf que la poufsouffle ne mit pas bien longtemps à redescendre sur terre, le rouge et or avait simplement prononcé ces quelques mots parce qu’il était sonné. Il ne l’avait pas vraiment reconnue, la preuve, il croyait voir un ange en face de lui, ce qui n’était pas du tout la vérité. Evidemment, cette conclusion logique n’empêchait absolument pas la jeune fille de se sentir extrêmement mal-à-l’aise. Elle bafouilla quelques syllabes inaudibles avant de réussir à reprendre suffisamment le contrôle de son cerveau pour faire une phrase complète.

« Euh, bah non, c’est moi… »
Dit-elle sur un ton mal assuré. « Astride. »

Comme réponse, il y avait certainement mieux, mais ça aurait été beaucoup trop lui demander que de réfléchir de manière plus approfondie à ce qu’elle aurait pu dire dans de pareilles circonstances. La poufsouffle croisa et décroisa ses doigts gelés pendant de longues secondes, sans véritablement savoir ce qu’elle devait dire ou faire. Elle n’avait jamais eu l’habitude d’être confronté à ça et c’était à la fois très perturbant et magique. Elle savait qu’elle vivrait de nouveau cette scène en pensée de nombreuses fois et qu’elle rougirait toute seule comme une gourde en la rejouant dans sa tête. Mais pour l’instant, il fallait qu’elle se calme un peu. Ça lui demanda un peu de temps, elle avait besoin de redescendre sur terre, de relativiser, de se donner de grandes claques intérieures pour qu’enfin elle comprenne que ces quelques mots ne voulaient absolument rien dire. Gabriel divaguait tout simplement, elle n’avait pas le droit de se faire d’illusion. Ses efforts finirent par payer et l’anxiété qu’elle éprouvait à l’idée qu’il soit arrivé quelque chose au jeune homme reprit le dessus sur le doux rêve qu’elle croyait pouvoir vivre avec lui.

« Je vais bien, ne t’inquiètes pas … il faut juste que j’attende que ses balais arrêtent de tourner autour de mon visage …»

Astride le dévisagea d’un air inquiet pendant quelques secondes, avant de poser sa main sur son front. Celui-ci avait une température un peu plus élevée que d’ habitude, ou alors c’était peut-être sa main qui était extrêmement froide. Après tout, on était tout de même en hiver et elle venait de s’élever à plusieurs mètres au-dessus du sol sans avoir pensé à prendre des gants. Elle ne pouvait pas vraiment dire si oui ou non le choc le faisait délirer ou s’il était simplement légèrement sonnée, mais bon, c’était le geste qu’elle faisait la plupart du temps quand sa sœur venait lui dire qu’elle avait mal à la tête ou qu’elle voyait des étoiles dans ses yeux, il était normal pour elle de le reproduire. Bon, généralement, dans le cas d’Ariane, c’était plus une grosse comédie qu’autre chose. Son bébé de petite sœur aimait être choyée et entourée. Elle avait une passion pour les pansements multicolores et s’amusait à simuler de gros bobos depuis sa plus tendre enfance rien que pour avoir le plaisir d’en porter un. La situation, à l’heure actuelle, était bien différente, la poufsouffle avait vu le jeune homme foncer dans un arbre et elle ne pouvait pas remettre en doute sa parole. Elle prit donc le parti d’appuyer ses deux mains sur les épaules du gryffondor, afin de le maintenir provisoirement cloué au sol. Elle ne voulait pas risquer qu’il se fasse mal en se relevant trop précipitamment.

« Ne bouge pas, le choc a dû être un peu violent, il faut que tu attendes que ça passe avant de te lever. »
Expliqua-t-elle avec autorité. « Je ne pense pas que tu te sois cogné assez fort pour avoir une commotion cérébrale, mais dans le doute, mieux vaut y aller doucement. Si ça ne va pas mieux bientôt, je demanderais à mon père de te conduire à l’hôpital, on n’est jamais trop prudent. »

Le futur docteur avait pris les choses en main. La jeune fille maintenait son ami contre le sol, sans prendre en compte ses protestations, si toutefois il avait la force de protester. Décidément, leur leçon ne commençait pas aussi bien qu’elle l’aurait espéré. Et dire qu’elle avait cru pendant un instant qu’il pouvait éventuellement être possible qu’ils parviennent à s’amuser sans qu’aucun os se casse ni qu’un muscle se froisse, elle avait peut-être fait preuve d’un trop grand optimisme sur ce coup-là.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptySam 2 Fév - 18:39

Gabriel se sentait vraiment stupide, il avait peur qu’involontairement il est pu blesser Astride par ses paroles. Bien entendu c’était encore plus stupide de penser cela car cela voudrait dire qu’il pense qu’Astride n’est pas capable de réfléchir par elle même et de voir quand Gabriel veut être méchant et quand il ne le veut pas. Mais cela ne vient pas au jeune Baxter ce genre de pensées, il a tellement peur de ne pas se faire accepter tel qu’il est qu’il a toujours l’impression d’être un raté, ce qui ne l’aide pas à se sentir à l’aise en public. Fort heureusement pour lui, il n’était pas avec un Ryan ou une Cecily, mais avec Astride et tout de suite les choses étaient beaucoup plus facile.

« Ne t’inquiètes pas, je comprends. Je dois t’avouer que je suis contente moi aussi d’avoir rencontré quelqu’un susceptible de partager ma galère. Avec ma meilleure amie qui fait partie de l’équipe de quidditch depuis toujours, je ne suis vraiment pas aidée. »

Elle ne le prenait pas mal au contraire, visiblement cela l’amusait plus qu’autre chose et cela lui faisait plaisir de voir quelqu’un d’aussi pas aidé qu’elle. Bon elle ne dit pas ça sous ces termes là, mais l’idée principale était la même. Avec une meilleure amie qui se trouvait être douée en vol, c’était sûr que ce n’était pas facile tout les jours à vivre, Gabriel était assez d’accord avec cette idée, mais heureusement que Hecate n’était pas le genre de personne à se venter toute la sainte journée ou à se moquer des difficultés que pouvait rencontrer sa meilleure amie. Elle avait très certainement dû proposer à Astride des cours de soutiens ou lui donner quelques astuces pour rester sur son balai, allez savoir. Pour lui, même si les amis ne se bousculent pas au portillon, c’était sa soeur qui lui avait donné quelques tuyaux, lui expliquant ses défauts et ce qu’il pouvait faire pour y remédier. Hayley avait toujours été très patiente avec lui, c’était un avantage non négligeable. Depuis toujours, elle avait été un peu la seule avec laquelle il avait volé sans se sentir mal à l’aise, peut être que bientôt elles seraient deux …

« Toujours à ton service ! »

Plus de bégaiement ? Enfin le jeune Baxter avait retrouvé son calme et son sang froid, c’était une bonne chose. L’histoire de la main posée sur son épaule était passée, Astride l’avait retiré il y a quelques minutes donc tout de suite tout allait beaucoup mieux. Il fallait pourtant qu’il se fasse à l’idée que cela pourrait se reproduire, sans aucune arrière pensée de la part de la jeune Whitby ou de n’importe qui d’autre. Pour le moment Gabriel préférait juste oublier, il se concentrerait sur ce problème plus tard, chaque chose en son temps, d’abord il se prépare psychologiquement à monter sur un balai, ensuite et seulement ensuite, il se prendrait la tête avec les pseudos rapprochements. Astride s’envola la première et après avoir pris son courage à deux mains, Gabriel la suivie, mais sur une courte distance et durée, il ne resta que peu de temps sur le balai, par la suite il préféra opté pour en dessous. Gabriel avait eu du mal à maîtriser son balai qui s’était emballé pour une raison qui lui échappait encore. Il avait fini sa course contre un arbre qui l’avait bien sonné. Une fois à terre, il n’avait plus à se soucier de rester cramponner à son balai mais il fallait maintenant qu’il gère une douleur au niveau de la tête, un étourdissement et Astride.

« Euh, bah non, c’est moi… Astride. »

Pourquoi lui disait-elle ça ? L’avait-il appelé par un autre prénom ? Mon dieu avait-il osé ? Encore, s’il l’avait appelé Hayley au lieu d’Astride, normalement cela ne devrait pas être trop dramatique, elle pourrait le prendre bien, après tout sa soeur était un peu la prunelle de ses yeux, c’était plus un compliment qu’autre chose. Peut être que cette remarque venait d’une autre raison, après tout Astride avait l’air de rougir violemment, il n’y aurait eu aucune raison si c’était parce qu’il s’était simplement trompé de prénom. Qu’avait-il bien pu dire pour la perturber à ce point ? Gabriel sentit la peur l’envahir, mêlée à de l’angoisse. Qu’avait-il dis encore ? Ne pouvait-il pas se retenir un instant de dire n’importe quoi ? Il devrait peut être songer à devenir muet, au moins il y aurait moins de risque pour lui et pour les autres. Gabriel avait beau cherché, il ne se souvenait de rien …

« Heu … oui je sais … Pourquoi tu me dis ça ? »

Peut être n’aurait-il pas dû demander ? Peut être aurait-il dû faire semblant de se souvenir ? En même temps comment jouer le jeu quand on ne connaissait pas toutes les règles ? Et si elle voulait revenir sur le sujet à un moment donné, comment allait-il faire pour s’en sortir ? Non il y avait plus de risque de se ridiculiser qu’autre chose et puis il lui avait déjà menti une fois, c’était déjà trop pour lui. Gabriel posa donc innocemment mais d’une façon un peu étonnée sa question, espérant ne pas froisser la jeune Poufsouffle. Normalement, elle devait commencer à le connaître, elle ne devrait pas être si étonnée de le voir si boulet, si ? Gabriel tenta en vint de se lever, mais des mains le plaquèrent au sol, après qu’Astride est vérifiée s’il avait de la température.

« Ne bouge pas, le choc a dû être un peu violent, il faut que tu attendes que ça passe avant de te lever. Je ne pense pas que tu te sois cogné assez fort pour avoir une commotion cérébrale, mais dans le doute, mieux vaut y aller doucement. Si ça ne va pas mieux bientôt, je demanderais à mon père de te conduire à l’hôpital, on n’est jamais trop prudent. »

Elle avait les mains froide, mais étrangement ce n’était pas si désagréable. Il sentit le rouge lui monter au visage mais surtout il se sentit tout brûlant en un instant. Est-ce que cela venait du choc à la tête ou des mains de la jeune fille posées sur lui ? Il ne saurait le dire avec certitude. Gabriel ne répliqua rien et se laissa faire, après tout elle savait ce qu’elle faisait et il n’était pas dû genre à se rebeller contre un ordre dans ce genre. Il resta donc à sa place, l’observant en détails, comme s’il allait en apprendre plus sur ce qu’il avait alors qu’elle ne pouvait pas le savoir. Commotion cérébrale ? Non il en doutait, les balais avaient commencé à ralentir et disparaître, il se sentit petit à petit beaucoup mieux. Il afficha un sourire pour la rassurer et lui montrer que ça allait aller, il n’y avait rien de grave, une petite chute, rien de très exceptionnel pour lui au final.

« Je vais bien tu sais, les balais ont disparu, il n’y en a plus que deux et ils se trouvent au sol … En tout cas ça c’est fait, j’ai gagné le droit à une poche de glace en rentrant »

En pensant au moment où ils allaient rentrer, Gabriel se sentit mal, gêné de devoir annoncer à la famille d’Astride qu’il était tomber. Ils allaient soit s’inquiéter inutilement comme elle, soit se moquer et l’un comme l’autre, ça lui déplaisait au plus haut point. Gabriel perdit son sourire et c’est d’une voix un peu angoissée et beaucoup moins forte qu’il reprit la parole

« Tu sais … on est pas obligé de le dire à tes parents … enfin je veux dire … c’est tellement stupide que … enfin voilà ils vont … enfin ça me gêne un peu …»

Gabriel devint tout rouge et baissa les yeux, tout penaud.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyMar 5 Fév - 17:53

« Toujours à ton service ! »

La jeune fille laissa échapper un petit rire, heureuse que la tension se soit dissipée. Elle n’aimait pas voir Gabriel culpabiliser, d’autant plus qu’il suffisait toujours d’un rien pour qu’il s’en veuille et qu’elle ne voulait surtout pas être à l’origine d’un quelconque malaise. Cependant, elle avait bien conscience que son air détendu pouvait ne reste qu’une poignée de seconde. Il était le genre de garçon dont les émotions s’affichaient sur son visage à la seconde où il les ressentait. On pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert et ses expressions terrorisées n’étaient franchement pas les préférées de la jeune fille. Et pour cause, elle avait appris à craindre en permanence de faire un pas de travers. Elle ne pouvait pas se permettre de le mettre mal-à-l’aise alors qu’il l’était déjà continuellement au château. Si elle l’avait invité pour ces vacances, c’était évidemment pour qu’ils passent du temps ensemble mais aussi pour qu’il réussisse à évacuer cette pression qu’il semblait ressentir en permanence. Tout le monde voulait lui en demander trop, il avait besoin de s’éloigner de tout ça. C’était en tout cas l’avis de la poufsouffle, même si pour le moment, rien ne lui indiquait qu’elle avait eu raison.

« Heu … oui je sais … Pourquoi tu me dis ça ? »

La chute avait, certes, été un peu violente, mais pas au point qu’il en perde complètement la mémoire. C’était en tout cas ce que c’était dit la jeune fille avant qu’il ne lui pose cette déroutante question. Il ne se souvenait pas du tout ce qu’il lui avait dit ? Qu’elle était un ange ? Qu’il l’aimait ? La poufsouffle s’était sentie transportée par ces quelques paroles prononcées plus sur le coup du choc qu’autre chose, mais maintenant son enthousiasme diminuait à vue d’œil et elle se sentait stupide d’avoir cru ne serait-ce qu’un dixième de seconde qu’il était conscient de ce qu’il disait. Aucun garçon ne l’avait jamais regardé comme autre chose qu’une amie. Elle restait la petite fille super intelligente à qui on pouvait demander de l’aide. Elle aimait pouvoir donner un coup de main, ce n’était pas le problème, mais elle était un être humain à part entière, elle voulait que quelqu’un l’aime, et pas seulement avec un simple sentiment d’amitié. Elle n’était peut-être pas la plus belle fille de Poudlard, mais elle ne comprenait pas comment il était possible qu’elle ne plaise à personne, vraiment à personne. Pourtant, c’était visiblement le cas et elle devait faire avec.

« Parce que tu as dit que… que… C’est pas important, t’étais dans les vapes. »

Elle avait hésité, se demandant si elle devait lui rappeler les paroles qu’il venait juste de prononcer. Mais à quoi bon ? Ça allait servir simplement à le mettre mal-à-l’aise, il allait rougir comme une tomate, s’excuser vaguement sans réussir à se dépêtrer de tous les mots qui se bousculaient dans sa tête pendant qu’elle-même regarderait le sol sans oser le regarder dans les yeux. Charmant tableau, vraiment. En plus, elle ne voulait pas l’entendre maladroitement s’excuser pour l’avoir considérée pendant quelques secondes comme autre chose qu’une amie. Elle avait été heureuse pendant ces secondes en question et elle ne voulait pas qu’il ait de regret. Alors forcément, elle préférait garder une image positive de toute cette histoire, pas de regret, pas d’excuse. Garder pour elle ces informations lui permettrait de conserver un bon souvenir de cet évènement. Elle ne saurait jamais si oui ou non il avait pensé ses paroles, elle préférait s’imaginer que c’était le cas. Et puis, elle n’avait pas besoin de ça pour être heureuse, elle voulait que leur relation reste comme elle était, sans aucune gêne. Elle avait mis beaucoup de temps à mettre le jeune homme en confiance, elle n’avait pas le droit de tout mettre par terre maintenant, pas après tous ces efforts.

« Je vais bien tu sais, les balais ont disparu, il n’y en a plus que deux et ils se trouvent au sol … En tout cas ça c’est fait, j’ai gagné le droit à une poche de glace en rentrant. »

Et ils allaient probablement y rester, au sol. Astride ne voulait pas prendre de risque, elle se demandait ce qu’il se passerait s’ils remontaient de nouveau sur ces balais. Peut-être parviendraient-ils à décoller un peu mieux que la première fois, de toute façon, faire pire paraissait extrêmement difficile. Mais si justement le hasard faisait mal les choses… Ils avaient eu de la chance jusqu’ici, Gabriel avait peut-être fait une grosse chute, mais il ne semblait pas blessé, il arrivait même à plaisanter ce qui était plutôt bon signe. Après, il était aussi possible qu’il fasse exprès de s’en amuser pour ne pas l’inquiéter, mais ça prouvait au moins qu’il était apte à le faire et donc pas au borde l’agonie. Et puis, elle n’était pas sa mère, s’il n’allait pas bien, il était assez grand pour le dire, elle n’allait pas non plus le porter sur ses épaules jusqu’à chez elle, le poser dans un lit et lui lire une histoire jusqu’à ce qu’il s’endorme. Elle aurait, cependant, beaucoup aimé voir la tête de ses commères de voisines qui la regarderait passer avec le gryffondor sur les épaules. Déjà qu’ils venaient de passer avec deux balais, ce qui pouvait paraitre assez louche… Mais de toute façon, elle avait déjà mauvaise réputation auprès des autres habitants du village, elle n’en avait plus rien à faire.

« D’accord. » Capitula-t-elle en enlevant ses mains pour le laisser se redresser. « Si tu vas bien, c’est le principal, t’as repris des couleurs, c’est rassurant. »

Il allait mieux, c’était évident et elle était heureuse de voir qu’il se remettait sans problème de ses émotions. Maintenant, il restait à savoir ce qu’ils allaient faire de leur après-midi. Ses parents s’attendaient à ce qu’ils ne reviennent pas avant ce soit et elle ne comptait pas rentrer au bout de trente minutes d’exercices à peine, en plus, ils allaient certainement poser des questions et elle n’y tenait pas spécialement. Il faisait un peu froid mais le vent les protégeait des arbres, ils pouvaient rester là sans problème, ils ne gèleraient pas dans les dix prochaines secondes. Forcément, ils allaient finir par avoir froid à un moment ou à un autre, mais ils étaient à l’abri pour l’instant. Ou alors… Ils pouvaient aller jusqu’à la cabane que son père avait construite avec ses enfants. Elle avait été un refuge pendant une grande partie de son enfance et elle y remettait les pieds à chaque fois qu’elle en avait l’occasion. Seulement, elle ne savait vraiment pas si l’idée était bonne. Faire découvrir toute sa vie au gryffondor, ne rien lui cacher alors que finalement, ils ne se connaissaient à peine, ce n’était certainement pas la meilleure des conduites à adopter. Une autre fois peut-être.

« Tu sais … on est pas obligé de le dire à tes parents … enfin je veux dire … c’est tellement stupide que … enfin voilà ils vont … enfin ça me gêne un peu …»

Requête totalement compréhensible, il n’aurait même pas eu besoin de la formuler. Astride n’avait aucunement envie de dévoiler à tout le monde ce qu’il s’était passé. Elle connaissait Arthur, qui avait toujours été un minimum sportif même si son intellect était de loin ce qu’il y avait de plus développé chez lui. Et puis, il était un garçon et son entrée à la fac avait provoqué chez lui une prise de conscience d’une certaine virilité. Il voulait tout le temps prouver qu’il était le meilleur, le plus fort, il roulait des mécaniques et avait commencé la musculation en début d’année pour ne plus avoir honte de se mettre en sous-vêtement ou en maillot de bain. Avec toutes les émissions de télévisions débiles où on voyait des médecins sexy sur lesquels toutes les jolies infirmières bavaient, les choses ne risquaient pas d’aller en s’arrangeant. Alors forcément, elle ne pouvait que craindre de voir Gabriel se faire ridiculiser par son frangin, même si celui-ci était loin d’avoir un mauvais fond. Ça devait vraiment être un truc typiquement masculin, parce que très franchement, elle n’y comprenait rien.

« Oh, ne t’inquiètes pas, j’ai toutes les raisons du monde de ne pas leur dire. Ils trouvent que le quidditch est trop dangereux pour moi, ils aimeraient bien que j’arrête d’en faire alors si je leur parle d’un accident, ils vont probablement tomber dans les pommes. Et puis, se faire charrier par mes frères, c’est franchement désagréable, même si je suis sûre que tu sais faire preuve d’un minimum d’autodérision. » Avoua-t-elle en souriant. « Ça reste entre nous, c’est promis. »

Cette sensation était étrange. Elle allait partager quelque chose avec Gabriel, quelque chose dont personne ne serait tenu informé mis à part eux deux. Oui, ce n’était qu’une simple chute et non pas un secret d’état, mais elle avait l’impression que ce secret aussi dénué d’importance soit-il les rapprochait quand même un minimum. Globalement, ces vacances étaient une réussite. Ils s’entendaient très bien et aucune dispute n’était venue troubler cette merveilleuse semaine, pour Astride ils venaient encore maintenant de franchir une étape importante dans le développement de leur amitié. Ce qu’elle ne comprenait pas, c’était pourquoi son cœur battait si fort.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyDim 10 Fév - 22:27

Gabriel devait s’être cogné plus violemment la tête qu’il ne le pensait pour ne pas se souvenir de ce qu’il venait de dire à la jeune Astride quelques instants plus tôt. Ca craignait un peu pensait-il, cela ne se faisait pas de dire des choses déplacées et après de les nier sans le vouloir parce qu’on ne s’en souvenait pas. Gabriel était vraiment insortable pensait-il, il fallait vraiment qu’il arrête de tenter de se faire des amis, ça ne lui réussissait pas, il se foutait la honte tout seul, disait des choses qu’il ne devrait très certainement pas dire, sans même s’en souvenir, était maladroit et très ridicule, bref, c’était un danger public autant pour lui que pour les autres. Astride n’osait même plus le regarder en face, ce qui coûtait beaucoup au jeune Baxter qui ne savait pas pourquoi et qui s’en voulait pourtant déjà.

« Parce que tu as dit que… que… C’est pas important, t’étais dans les vapes. »

Astride allait lâcher le morceau avant de se rétracter. Pourquoi ne le lui disait-elle pas ? C’était si ridicule que ça ? Si méchant ? Déplacé peut être ? Mon dieu mais qu’avait-il dit pour que la jeune Poufsouffle ne veuille plus le regarder dans les yeux. Gabriel commença à paniquer de nouveau, se sentant bête, stupide de ne pas être capable de la fermer de temps en temps. Bon déjà elle ne l’avait pas giflé ou crié dessus, ce n’était donc pas une insulte, c’était déjà ça, en même temps il se voyait mal insulter quelqu’un, il ne l’avait jamais fait et espérait ne jamais à avoir à le faire. Lui avait-il dit quelque chose qu’il n’aurait jamais dû dire ? Ou juste l’avait il prit pour quelqu’un d’autre ? C’était fort possible, il en serait bien capable, de la prendre pour Hayley, tant qu’il ne l’avait pas appelé Bonnie, ça allait, sinon il risquait de vraiment mal le vivre le pauvre. Imaginer appeler Astride, Bonnie, serait la pire chose qu’il puisse faire, surtout à l’heure actuelle où ses sentiments pour la jeune Whitby était fort trouble. Commençait-il a ressentir une quelconque attirance à son égare ? Peut être bien, ses grands yeux bleus ne le laissaient pas indifférents, c’était sur, maintenant, peut être que ça allait en rester là, mais si elle avait envie d’aller plus loin, est-ce que cela allait lui déplaire ? Avec Bonnie, ce n’était qu’un doux rêve, rien de plus, un coup de foudre soudain, inattendu, pour un ange qui ne saurait jamais qu’il existe. Mais peut être qu’avec Astride se serait différent, peut être qu’elle pourrait être intéressée par lui. Bon certes ses sentiments encore flou sont loin d’être aussi fort que ceux qu’il peut éprouver pour la jeune Serpentard, mais avec le temps, cela pourrait changer … en même temps pourquoi pensait-il cela ? Astride n’avait rien laissé entendre de ce genre, il fallait vraiment qu’il se fasse soigner.

« Je … j’espère que je n’ai pas dis quelque chose qui t’a gêné ou …. offensé … je ne me le permettrais jamais. Si c’est le cas je m’en excuse d’avance, je ne me permettrais jamais ce genre de propos en temps normal…. »

Gabriel aurait pu continuer comme cela un long moment à s’excuser, expliquant qu’il a été bien élevé malgré des parents fort peu attentionné à son égare. Il a malgré tout eu d’excellents professeurs qui lui ont appris à être poli, courtois, patient et ne lui permettaient pas de sortir des vulgarités ou des mots blessants. S’il l’avait fait c’est contre sa volonté et ils n’étaient en rien adressé à elle qui était bien trop attentionnée, gentille et charmante pour subir ce genre de propos. Il était même prêt à faire sa valise sur le champ pour s’en aller, n’étant pas digne de résider une seconde de plus chez des personnes aussi bonnes que les Whitby. Bref, Gabriel dans toute sa splendeur, son teint était livide, on le sentait fort gêné, dérangé de ne pouvoir s’en souvenir et d’avoir pu blesser la pauvre Astride. Fort heureusement pour lui la discussion reprit rapidement son envole et la gêne que ressentait nos deux protagonistes commença à se dissiper, même si chez ce cher Baxter, elle perdura un peu plus longtemps.

« D’accord. Si tu vas bien, c’est le principal, t’as repris des couleurs, c’est rassurant. »

Il venait de lui affirmer qu’il allait bien, qu’il ne voyait plus de balais voler autour de sa tête, qu’il n’avait plus la terre qui tournait trop vite, mais qu’il risquait d’avoir besoin d’une poche de glace en rentrant. Astride pouvait donc se rassurer, il n’allait pas mourir dans les minutes qui viennent ou en tout cas, il l’espérait fortement. Rassurée, la jeune fille enleva ses mains de son visage et lui confirma qu’il avait reprit des couleurs, ce qui était bon signe. Gabriel esquissa un sourire et passa sous silence qu’il risquait par contre d’avoir un sacrés mal de crâne durant quelques jours. Le jeune Baxter regarda autour de lui avant de se tourner vers la jeune Withby.

« Je peux me lever Doc’ ou vous pensez que c’est encore trop précipité ? »

Le petit coquin était en train de faire de l’humour, il avait subit plus de dégât qu’on pourrait le croire. En même temps, le voir sourire comme il le faisait en cet instant était assez agréable à voir, au moins il se sentait bien. Astride avait vraiment un effet bénéfique sur le jeune homme, c’était bien qu’ils se soient rencontrés, même tardivement, au moins maintenant elle allait pouvoir le faire évoluer dans le bon sens du terme, le rendre peut être un peu moins nerveux, le calmer quand il paniquait, lui redonner le sourire quand il le perdait, le guidait quand il était perdu, le soutenir quand il sentait qu’il n’était plus capable de rien et peut être l’apprécier comme un ami … voir peut être plus ? Gabriel ne savait pas s’il avait envie qu’il y ait plus entre eux, non qu’il ne la trouvait pas charmante, mais cela voulait surtout dire qu’il devrait de nouveau prendre sur lui, calmer seul ses angoisses et tenter d’agir comme un homme pour pouvoir être à la hauteur des attentes de la jeune fille. Déjà qu’en ami il était nul comme ce n’était pas permis, alors en petit ami il risquait d’être une catastrophe ambulante, je ne le souhaitais à personne.

« Oh, ne t’inquiètes pas, j’ai toutes les raisons du monde de ne pas leur dire. Ils trouvent que le quidditch est trop dangereux pour moi, ils aimeraient bien que j’arrête d’en faire alors si je leur parle d’un accident, ils vont probablement tomber dans les pommes. Et puis, se faire charrier par mes frères, c’est franchement désagréable, même si je suis sûre que tu sais faire preuve d’un minimum d’autodérision. Ça reste entre nous, c’est promis. »

Toutes les raisons du monde de ne pas le dire ? Qu’entendait-elle par là ? Se seraient-ils moqués de lui d’être aussi mauvais ? Auraient-ils eu peur pour lui ? Visiblement un peu des deux, les parents à Astride aurait enfin trouvé une bonne raison pour priver leur fille du Quidditch et ses frères auraient pu faire passer un sale quart d’heure au jeune Baxter. Même s’il n’aurait très certainement rien dis, souriant bêtement en rougissant de honte, attendant patiemment qu’ils se lasse pour s’en aller dans son coin. Non définitivement Gabriel ne voulait pas que quiconque n’apprenne cette histoire, c’était déjà suffisamment humiliant pour lui qu’Astride est assisté à tout cela, surtout qu’il s’était quand même gamellé dès le début, c’était la honte quand même, alors si en plus on devait se moquer de lui par la suite, il préférait que personne ne le sache.

« Merci, c’est gentil ! » Dit-il tout penaud.

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyLun 18 Fév - 20:27

« Je … j’espère que je n’ai pas dit quelque chose qui t’a gêné ou …. offensé … je ne me le permettrais jamais. Si c’est le cas je m’en excuse d’avance, je ne me permettrais jamais ce genre de propos en temps normal…. »

Elle avait été vraiment stupide sur coup-là, elle en était totalement consciente. Astride n’était pas aussi bête que ça pourtant, elle avait bien conscience que commencer une phrase pour ensuite se rétracter dans les secondes qui venaient n’était pas franchement une bonne idée. Elle risquait de faire peur à Gabriel et ça n’avait pas loupé. Alors certes, elle avait justement voulu être gentille, et ne pas l’inquiéter plus que de raison, mais au lieu de ça, elle avait simplement réussi à l’angoisser alors que finalement, il n’y avait rien de très compromettant. Il lui avait dit qu’il l’aimait, oui et alors ? Peut-être que c’était simplement la vérité. Bizarrement, la poufsouffle espérait de tout son cœur que ça soit le cas. Il y avait peu de chance, très peu de chance, il était à moitié conscient de ce qu’il se passait autour de lui lorsqu’il avait prononcé ces mots. Cependant, si ça avait été son subconscient qui parlait à sa place, ça voulait dire que c’était vraiment ce qu’il ressentait même s’il n’en avait pas encore conscience. Astride tentait de se raccrocher à cet espoir telle une bernique ancrée à son rocher.

« En fait… Tu as dit que tu m’aimais. Alors du coup je savais pas si euh… enfin tu vois, quoi… J’étais… Bref, c’est pas grave. »

La jeune fille devenait de plus en plus rouge au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait. Visiblement, il était évident qu’elle aurait dû se taire, Gabriel allait probablement être mortifié en apprenant ce qu’il avait dit une telle chose, peut-être même allait-il vouloir s’excuser, pensant tout simplement qu’Astride était gênée par de tels propos. Comment lui faire comprendre que ce n’était pas le cas ? Qu’elle était justement très heureuse qu’il ait prononcé ces mots, qu’elle n’avait aucune envie qu’il les retire et encore moins qu’il avoue ne pas les penser ? La jeune fille l’ignorait… A moins ? Mais était-ce vraiment une bonne idée ? Il était si proche d’elle, il lui suffisait de se pencher très légèrement. Sans trop réfléchir, la poufsouffle posa ses lèvres sur celles du jeune homme, avant de se relever précipitamment. Elle était tellement rouge qu’on aurait pu la croire au bord de l’explosion. Non mais qu’est-ce qui lui avait pris, franchement ? Néanmoins, malgré la culpabilité qui l’envahissait, la jeune fille ne regrettait pas son geste, après tout, ses motivations étaient excellentes.

« J’ai fait une bêtise, tu crois ? Oh mon Dieu ! J’aurais jamais dû faire ça, je suis trop désolée, je sais pas ce qu’il m’a pris. T’es plutôt gentil et mignon et… Oh mon Dieu, pourquoi j’ai dit ça ?! Oublie ce que j’ai dit, enfin non, n’oublie pas, mais ne te moque pas de moi… S’il te plait ? »

Les mots sortaient tous seuls dans sa bouche alors qu’elle n’avait jamais eu aucune envie de les prononcer. Elle ne savait pas du tout de quoi elle parlait ni même où allait la mener cette phrase interminable, aussi décida-t-elle de se taire, se plongeant instantanément dans la contemplation des brins d’herbes. Elle avait presque peur que Gabriel se mette à rire, il y avait de fortes chances pour que ça arrive. Elle s’était sentie tellement ridicule à ce moment-là et comme premier baiser, il n’y avait probablement pas plus pathétique. D’ailleurs, il y avait des chances pour que ça soit à la fois le premier et le dernier tel que c’était parti, il n’allait jamais vouloir d’une pauvre gourde comme elle. D’accord, il lui avait dit qu’il l’aimait, mais si ce n’était que des sentiments naissants, ils n’allaient pas tarder à s’effacer instantanément sans laisser la moindre petite trace de leur passage. Si Astride avait pu, elle se serait donné des claques… Mais non, elle se contentait de rester là, à genoux dans l’herbe, comme si elle attendait simplement une sentence qu’elle méritait amplement.

« Je peux me lever Doc’ ou vous pensez que c’est encore trop précipité ? »

Vraiment, elle aimait bien ce terme. Et dire qu’un jour elle le porterait vraiment… Docteur Whitby, ça sonnait plutôt bien non ? En tout cas, elle en avait l’impression. Evidemment, son rêve ne tenait pas exclusivement à ça, il aurait tout de même été un peu triste de constater que tout son avenir était basé sur une simple histoire d’apparences sans importance. Ce n’était pas le genre de la jeune fille. Cependant, elle n’avait pu s’empêcher de ressentir une pointe de fierté, sûrement un peu déplacée, en entendant la plaisanterie de Gabriel. Elle n’avait vraiment aucun mal à s’imaginer portant la blouse blanche, saluant le personnel médical alors qu’elle arpentait les couloirs pour se rendre dans la chambre de l’un de ses nombreux patients. C’était sans doute trop utopique pour être vrai, mais c’était comme ça qu’elle voyait son avenir.

« C’est ça, moque toi ! J’étais vraiment inquiète tu sais. »
Plaisanta-t-elle à moitié. « Sérieusement, tu aurais pu te faire beaucoup plus mal que ça, tu as de la chance. »

Oui, il aurait pu… La jeune fille n’aurait même pas voulu imaginer ce qu’il se serait passé s’il s’était cassé quelque chose, ou pire, s’il était mort ou dans le coma. Ils auraient dû appeler les urgences, ou plutôt tenter de l’emmener dans un hôpital sorcier où les chances de guérison seraient certainement meilleures… Avec tout ça, il faudrait qu’elle explique à ses parents qu’il avait perdu le contrôle de son balai et avait fini sa course droit dans un arbre. Ils la regarderaient certainement avec une expression horrifiée, se demandant comment elle avait pu avoir le culot de leur mentir aussi facilement. Mais le pire serait certainement à venir, il lui faudrait envoyer un hibou le plus rapidement possible aux parents du jeune homme. Ils essaieraient certainement de l’étrangler, voulant supprimer la pauvre idiote qui avait voulu leur enlever leur fils. Ils avaient eu la chance, beaucoup, beaucoup de chance.

« Merci, c’est gentil ! »


La jeune fille se contenta de sourire, ravie de voir qu’ils étaient une fois de plus sur la même longueur d’onde. Décidément, ils étaient faits pour s’entendre. Ils n’avaient aucun mal à se comprendre, à s’entendre, il était probable qu’ils ne se disputent jamais. Si Gabriel le voulait, ils pourraient peut-être faire un bout de chemin ensemble ? Astride savait bien qu’elle faisait certainement un rêve éveillé, il y avait tellement peu de chance que quelqu’un d’aussi formidable veuille bien d’elle un jour. Mais pour le moment, elle se contentait de se voiler la face, ça pouvait avoir du bon aussi parfois.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyMer 20 Fév - 23:21

Gabriel savait qu'il n'aurait jamais dû accepté l'invitation d'Astride, autant pour le Quiddich – où il se savait fort nul – que de venir chez elle car il savait qu'il allait faire une impaire à un moment où à un autre. Jusqu'à aujourd'hui tout c'était plutôt bien passé, la famille de la jeune fille avait l'air de l'apprécier et c'était réciproque. Leurs révisions se déroulaient sans problème, ils apprenaient tous les deux de l'autre c'était agréable. Mais voilà il n'aurait jamais dû accepter de partir faire du vol avec elle, c'était dangereux pour eux et pour leur amitié et il venait d'en avoir la preuve. Astride ne voulait même plus le regarder en face, la plaie. Comment allai-il devoir gérer cette crise ? Comment allait-il pouvoir se rattraper ? Mais était-ce seulement possible de se rattraper ? Gabriel n'en n'avait aucune idée.

« En fait… Tu as dit que tu m’aimais. Alors du coup je savais pas si euh… enfin tu vois, quoi… J’étais… Bref, c’est pas grave. »

Après un moment d'hésitation, qui paru une éternité aux yeux de Gabriel, Astride finit par expliquer ce qu'il avait osé lui dire. Et le verbe oser n'était pas de trop dans l'histoire. Il avait dit tout haut ce qu'il commençait à réaliser tout bas. Bon certes aimer était peut être un peu trop, mais il est vrai qu'il commençait à ressentir quelque chose pour la jeune Poufsouffle. Il ne saurait le dire avec des mots, mais il la trouvait très jolie, gentille, intelligente, cultivée, curieuse, drôle, maladroite et étrangement pour lui c'était une qualité, il se sentait un peu moins nul en sa présence. Avec elle il se sentait bien, il se sentait à l'aise. Alors peut être pas qu'il l'aimait, mais en tout cas cela en prenait le chemin. Mais entre commencer à le réaliser et le dire tout haut, il y avait quand même une marge et Gabriel se sentit très gêné d'avoir osé le dire tout haut. Le jeune homme commençait à comprendre le comportement de son amie. Il venait de la gênée en avouant ses sentiments à son égare et vu que ce n'était pas réciproque, elle ne savait pas comment réagir. Quel imbécile il faisait, évidemment qu'elle n'était pas intéressée par lui, elle avait du goût, elle n'allait quand même pas se rabaisser à le choisir lui alors qu'elle pouvait avoir n'importe qui d'autre. Gabriel se massa la nuque extrêmement mal à l'aise, ne sachant ni quoi dire, ni quoi faire. Il fallait qu'il s'excuse d'avoir osé dit ça et qu'il la rassure, il ne comptait pas le lui rabâcher ou la gêner une nouvelle fois avec tout cela. Il avait compris que ce n'était pas partagé et elle ne devait pas mal le vivre, il comprenait parfaitement et ne lui en voulait pas. Il garderait pour lui à l'avenir ce qu'il pouvait ressentir pour elle et ne changerait pas de comportement vis-à-vis d'elle. Maintenant si elle préférait qu'il parte et qu'il ne lui adresse plus la parole, il le ferait.

« Je … je suis désolé, je n'aurais pas dû te dire ça … c'est … c'est compréhensible que ce ne soit pas partagé et je … ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave je comprend parfaitement ! »

Bien entendu il aurait adoré que ce soit partagé, cela aurait été tellement plus simple mais dans la vie, on ne peut pas toujours avoir tout ce que l'on veut. Seulement la suite des événements le laissa pantois. Astride – qui était déjà très proche de lui – se rapprocha encore et l'embrassa. Ce fut un bref baisé, mais suffisant pour désarmé totalement notre jeune héros. Visiblement même Astride ne savait pas trop pourquoi elle venait de faire ça, mais ce qui est sûre c'est qu'elle partageait peut être un peu plus les sentiments de Gabriel qu'il n'aurait pu le croire.

« J’ai fait une bêtise, tu crois ? Oh mon Dieu ! J’aurais jamais dû faire ça, je suis trop désolée, je sais pas ce qu’il m’a pris. T’es plutôt gentil et mignon et… Oh mon Dieu, pourquoi j’ai dit ça ?! Oublie ce que j’ai dit, enfin non, n’oublie pas, mais ne te moque pas de moi… S’il te plait ? »

Gabriel resta là, à la regarder, silencieux. Il était sous le choc, d'avoir été embrassé par Astride alors qu'il était en train de s'excuser de lui avouer des sentiments qu'il n'avait certes pas totalement mais qui en prenaient la direction. Mais il était également sous le choc d'apprendre qu'elle le trouvait gentil – encore ça il avait fini par le comprendre – mais surtout mignon. Elle le trouvait mignon … c'était comme un rêve qui devenait réalité. Même s'il n'avait pas songé un seul instant qu'un jour il pourrait sortir avec Astride, finalement cette idée ne le déplaisait pas tant que ça, au contraire, Astride était quelqu'un de très bien avec qui il appréciait passer du temps. Mais ce qui acheva le pauvre Gabriel c'est quand elle le supplia presque de ne pas se moquait d'elle et d'oublier ce qu'il venait de se passer. Elle restait le regard fixé sur des brins d'herbe pendant que lui la fixait elle, abasourdis.

« Heu … ben … je … je ne pensais pas que tu pouvais me trouver … mignon. Mais … heu …. jamais je ne me moquerais de toi et si … si tu veux vraiment qu'on oublie tout ça alors … heu … oui on peut oublier, même si … enfin je … j'ai été surpris mais pas … désagréablement ... »

Oh que cette motte de terre avait l'air d'être fort intéressante … si si je vous assure, tout d'un coup Gabriel aussi se mit à être un fervent fan de tout ce qui pouvait se passer au sol, comme s'il n'y avait que ça d'intéressant autour d'eux. Les joues du jeune homme prirent la même couleur que celles d'Astride et c'est aussi gêné qu'il fixa le sol. Il venait de lui dire qu'il avait apprécier son geste et qu'il n'avait pas forcément envie de l'oublier, sauf si elle le voulait vraiment. Oui c'était tout Gabriel, il avait envie d'être Astride mais il ne se bâterait pas pour ça, si elle voulait de lui, ils seraient ensemble, sinon il respecterait son choix ...

« C’est ça, moque toi ! J’étais vraiment inquiète tu sais. Sérieusement, tu aurais pu te faire beaucoup plus mal que ça, tu as de la chance. »

Gabriel voulait bien croire qu'Astride s'était inquiétée pour lui c'était d'ailleurs fort sympathique de sa part, personne ne s'inquiète vraiment pour lui en dehors de sa sœur Hayley. Il esquissa un beau sourire pour la rassurée même s'il savait qu'elle avait entièrement raison, il aurait pu se faire très mal, fort heureusement ce n'était pas le cas alors cela ne servait à rien d'y repenser, ni même de songer au pire.

« Je vais bien … c'est ce qui compte non ? »

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyMar 26 Fév - 17:13

« Je … je suis désolé, je n'aurais pas dû te dire ça … c'est … c'est compréhensible que ce ne soit pas partagé et je … ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave je comprends parfaitement ! »

Mais Astride n’écoutait déjà plus, occupée à se demander comment elle allait pouvoir faire comprendre à Gabriel que ses paroles ne devaient pas être effacées. Elle croyait tellement fort qu’il allait s’excuser, dire qu’il ne pensait pas ce qu’il disait et qu’il préférait largement rentrer chez lui à présent, qu’elle était incapable d’entendre le contraire. Pourtant, si elle avait été attentive aux paroles du jeune homme, elle se serait probablement abstenue de tenter ce geste irréfléchi. Embrasser Gabriel, là tout de suite, maintenant… ? C’était certainement la chose la plus stupide qu’elle avait faite de sa vie. En même temps, à part Enzo, elle n’avait jamais embrassé personne, alors elle ne pouvait pas vraiment savoir comment s’y prendre, mais généralement, il  y avait des signes, quelque chose censé prévenir l’autre personne de ce qu’il allait se passer. Alors que là, elle avait simplement fait ce qu’elle avait envie de faire, sans attendre un quelconque consentement de la part du jeune homme. Tendre l’oreille aurait été tellement plus judicieux, elle aurait eu ce qu’elle avait eu envie d’entendre depuis le début et tout serait simplement rentré dans l’ordre.

« Heu … ben … je … je ne pensais pas que tu pouvais me trouver … mignon. Mais … heu …. jamais je ne me moquerais de toi et si … si tu veux vraiment qu'on oublie tout ça alors … heu … oui on peut oublier, même si … enfin je … j'ai été surpris mais pas … désagréablement ... »

Alors là, il y avait un brusque revirement de situation. Sauf que… Avait-elle vraiment dit qu’elle le trouvait mignon ? Ciel, elle s’enfonçait un peu plus à chaque fois qu’elle prenait la parole et s’il lui avait dit qu’il ne voulait pas d’elle, elle aurait eu l’air tellement stupide avec ses sentiments à la noix et la tonne de révélation qu’elle venait de lui faire sans le vouloir. Il y avait déjà eu ce bisou qu’elle avait trouvé totalement approprié que le moment et qui lui semblait pourtant complètement stupide à présent, il y avait aussi eu les quelques mots qu’elle avait prononcé après coups, hachés, sans vraiment de signification particulière et qui avaient manifestement servi à l’enfoncer davantage plus qu’autre chose. Elle aurait certainement mieux fait de se taire, tout était tellement bizarre entre eux désormais. Mais le reste de la phrase ne pouvait que modifier son opinion, il venait de dire qu’il n’avait pas été désagréablement surpris, ça voulait probablement dire qu’il avait apprécié ce baiser tout compte fait, qu’il l’avait voulu autant qu’elle, même s’il ne s’attendait pas à ce qu’elle tente de l’embrasser là tout de suite, maintenant. La poufsouffle se sentit soudainement rougir davantage, alors qu’elle ne savait même pas que c’était possible. Cette situation était décidément bien étrange.

« Tu veux dire que… que toi aussi tu… ? J’en reviens pas, je me prenais pour une idiote, mais en fait, tu pensais la même chose que moi ? Alors non ! Non, je ne veux pas que tu oublies ! Bien sûr que je pense pareil, je veux dire, c’est évident que… que je ne peux pas être indifférente, enfin tu vois, c’est normal… Je crois… ? Tu crois ? Je sais pas. »

Encore une fois, elle parlait beaucoup pour ne pas dire grand-chose et le pire dans tout ça restait qu’elle en avait parfaitement conscience. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû reprendre la parole, pas dans cet état. Elle aurait dû respirer à fond, tenter de reprendre ses esprits et surtout, penser à reprendre son sang-froid avant de se lancer dans la plus petite explication. Là, elle n’avait rien expliqué du tout, elle les avait simplement embrouillé un peu plus. Visiblement, Gabriel semblait être aussi à l’aise qu’elle et c’était bien malheureux. Tout ça, c’était à cause d’elle. C’était elle qui avait tenté de l’embrasser, elle qui n’assumait pas son geste, elle encore qui peinait à exposer ses sentiments alors qu’ils lui semblaient totalement  évident, en tout cas dans sa tête. Pourquoi avait-elle autant de mal à les exprimer à haute voix ? Elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle avait une excuse. Tout ça était tout nouveau pour elle, il fallait simplement qu’elle s’y habitue, une fois que ça serait fait, tout irait beaucoup mieux entre eux, elle arrivait presque à s’en convaincre.

« C’était franchement nul comme premier baiser, hein ? » Demanda-t-elle en souriant. « Je suis désolée, je me sens vraiment trop cruche. »

La jeune fille avait enfin repris ses esprits. Ces longues secondes de réflexion lui avaient permis de respirer, de prendre du recul par rapport à cette étrange situation. Finalement, si toute cette conversation était si bizarre, c’était tout simplement parce qu’ils la rendaient eux-mêmes bizarre en se comportant ainsi. Ils devaient avant tout se ressaisir,  relever un peu la tête et surtout parler sur un ton calme, sinon ils ne parviendraient jamais à se comprendre et à instaurer un véritable dialogue. La poufsouffle avait donc pris sur elle, ce qui n’avait rien de simple dans le cas présent, elle avait enfin réussi à relever la tête pour dévisager le jeune homme, à défaut de le regarder dans les yeux puisqu’il semblait toujours passionné par les brins d’herbes qu’ils pouvaient voir un peu partout autour de lui. Ça n’avait rien d’étrange pour une forêt, mais Astride comprenait parfaitement qu’il n’ait pas envie de la regarder. Même si le rouge qu’elle avait aux joues prenait une couleur de moins en moins vive au fur et à mesure que le temps passait, elle ne pouvait nier avoir ressemblé à une écrevisse pendant un moment beaucoup trop long, ce qui n’avait pas dû rassurer le jeune homme. Maintenant, elle allait se reprendre en main et tout allait bien se passer.

« Je vais bien … c'est ce qui compte non ? »

Gabriel avait raison, ça ne servait à rien de vivre dans le passé. D’accord, elle avait eu peur en le voyant tomber comme ça, n’importe quelle personne normalement constitué aurait eu des craintes à ce sujet.  Elle n’avait rien pu faire, et elle ne pouvait pas se le reprocher, lorsqu’elle avait tourné la tête, il était déjà trop tard, le jeune homme avait totalement perdu le contrôle de son balai et il aurait été stupide de tenter quelque chose pour l’arrêter. Elle n’avait rien d’une joueuse professionnelle, elle ne pratiquait ce sport qu’occasionnellement et trouvait que ça suffisait amplement. Alors, en tant qu’amateur, elle savait qu’elle était bien mal placée pour jouer aux secouristes, son travail postérieur à l’accident avait été le maximum qu’elle pouvait faire pour le jeune homme, elle n’avait aucune raison de s’en vouloir. Seulement, Astride avait toujours eu l’habitude de culpabiliser lorsque quelque chose tournait mal et malheureusement, cette journée n’échappait pas à la règle. Elle était furieuse contre elle-même, parce que c’était elle qui avait souhaité organiser cette journée en sachant que Gabriel n’était pas à l’aise en vol, elle pensait pouvoir lui être utile, mais elle s’était lamentablement plantée et cette erreur aurait pu lui couter bien plus cher qu’une simple chute sans gravité.

« Oui, c’est sûr, c’est le principal. »

La jeune fille espérait conclure là-dessus sur le sujet des chutes mortelles. Cette conversation lui semblait être affreusement pénible et pourtant elle avait l’impression de planer un peu, loin de la planète terre, plus proche de l’univers des Bisounours qu’autre chose, en réalité. Elle était sûrement un peu bête et ne devait pas avoir l’air beaucoup plus intelligente, mais elle ne s’en préoccupait pas plus que ça. Tout le monde allait bien, Gabriel allait bien, ils étaient toujours tous les deux, elle ne voyait pas franchement ce qu’elle pourrait demander de plus.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyLun 4 Mar - 13:21

Les choses prenaient un tournant fort inattendu aux yeux du jeune Baxter. Qu'est-ce qu'y était en train de se passer ? Venait-elle de l'embrasser ? Il pouvait encore sentir ses lèvres contre les siennes, même si cela avait été rapide et maladroit. Etrangement, même si ce baiser l'avait beaucoup ébranlé, il l'avait trouvé certes maladroit et pas forcément approprié, ne s'y attendant surtout pas, mais pas forcément désagréable. Leur prochain, si prochain il y avait, serait très certainement mieux, mais finalement, même s'il était loin d'être parfait, ça avait eu le don de mettre les choses au clair entre eux ou en tout cas de les mettre sur la bonne voie. Alors comme ça Astride le trouvait mignon ? C'était assez inattendu mais fort agréable de pouvoir être apprécié par une personne comme elle. En plus Astride n'était pas le genre de personne à s'arrêter seulement au physique, elle devait le trouver plus que mignon, en tout cas Gabriel l'espérait fortement. Où allait leur mener cette histoire ? A un début de relation ? A rien du tout ? Il allait vite le savoir.

« Tu veux dire que… que toi aussi tu… ? J’en reviens pas, je me prenais pour une idiote, mais en fait, tu pensais la même chose que moi ? Alors non ! Non, je ne veux pas que tu oublies ! Bien sûr que je pense pareil, je veux dire, c’est évident que… que je ne peux pas être indifférente, enfin tu vois, c’est normal… Je crois… ? Tu crois ? Je sais pas. »

Astride avait l'air aussi perdue que lui et n'était pas spécialement capable de s'exprimer correctement. Au moins ils avaient un point en commun quand la panique les submergeait, ils n'étaient pas capable de s'exprimer correctement, lui en bégayant et elle en racontant n'importe quoi. Gabriel eut du mal à la comprendre car plus elle parlait et moins elle était claire. Le début était assez clair cela dit, ils pensaient la même chose, ils étaient sur la même longueur, ce qui était assez surprenant mais pas désagréable. Il la trouvait jolie et l'inverse était visiblement vrai. Il n'avait pas spécialement envie d'oublier cette histoire et finalement elle non plus. Après le reste de ses propos commencèrent à être peu clair. Elle parlait du fait qu'elle ne pouvait pas être indifférente à lui mais le pourquoi était un véritable mystère. Non visiblement il ne comprenait pas en quoi c'était normal qu'elle ne restait pas indifférente à lui et quand elle finit ses propos par un « je sais pas », Gabriel pensa la même chose.

« Heu … pareil … je crois …. enfin je ne sais pas … Peut être … Non ? »

Dans la famille « je ne sais pas m'exprimer clairement », je demande la fille et le fils. Ils s'étaient bien trouvés au moins, même pas capable d'avoir une discussion claire alors qu'ils étaient tous les deux quand même assez intelligent. Comme quoi les sentiments ne sont pas fait pour les gens comme eux, ça les perturbent et ça les empêchent de réfléchir correctement. Gabriel restait le regard baissé sur l'herbe, la trouvant très belle et extrêmement intéressante. Si son cerveau aurait été en marche, il se serait très certainement demandé si des racines intéressantes poussaient dans le coin et si Astride serait capable de lui le dire. Mais pour le moment son cerveau est en pause, fort heureusement que celui d'Astride venait de reprendre du service, cela allait grandement les aider.

« C’était franchement nul comme premier baiser, hein ? Je suis désolée, je me sens vraiment trop cruche. »

Franchement nul comme premier baiser ? Bon ce n'était certes pas le baiser sur siècle, Gabriel n'irait pas jusque là, il était maladroit et plus qu'inattendu, mais de là à le qualifier de « franchement nul », c'était peut être un peu poussé. Disons qu'elle aurait peut être pu s'y prendre autrement et finalement ils auraient pu être vraiment deux à s'embrasser et non seulement Astride se jetant sur Gabriel. Maintenant Gabriel n'allait certainement pas lui dire ça, de peur qu'elle le prenne mal, qu'elle n'apprécie pas ses propos et puis il aurait de toute façon fallut du courage pour le dire et il n'en n'avait pas. Gabriel réfléchit un instant avant de relever à son tour son regard sur elle. Elle lui souriait et il ne put s'empêcher de faire pareil. Maladroit oui mais au moins ça leur correspondait bien non ? Et puis si elle ne l'aurait pas fait, Gabriel n'aurait jamais pris les devant et ils n'auraient jamais su ce que pouvait penser l'autre. Et soyons sérieux, à la place d'Astride, Gabriel n'aurait pas mieux fait de toute façon.

« Mais non … c'est un peu exagéré … disons que … c'était … je ne sais pas, un peu maladroit … mais pas si mauvais … bien même … »

Bien ?! Il exagérait un peu mais le pauvre Gabriel ne voulait pas que la jeune Whitby se mette martèle en tête. Bon ce n'était pas le baiser du siècle, mais ce n'était pas très grave, ils n'étaient pas non plus le couple du siècle et puis le plus important c'était ce qui allait se dérouler après, pas ce qui était déjà passé. C'était leur premier baiser, mais si tout se passait bien – et Gabriel l'espérait – ce ne serait pas le dernier alors ils pourront toujours se rattraper. Et puis ils n'étaient pas des experts dans le domaine tous les deux, ils allaient apprendre ensemble. Astride n'était pas une Scarlett, une Zora ou une Naïa mais il préférait largement, au moins ils étaient plus ou moins au même niveau, même si le jeune homme n'imaginait pas un seul instant que son amie n'était plus vierge …

« Oui, c’est sûr, c’est le principal. »

La discussion sur l'accident, selon Gabriel, venait enfin de s'achever, ils n'avaient plus aucune raison d'en parler. Et puis ce n'était pas le plus important maintenant, ils avaient tellement de choses à se dire, savoir où ils allaient se diriger ensemble. Allaient-ils former un couple ou garder se baiser secret et garder ça pour eux, comme un beau souvenir à ne pas réitérer ? Avec les filles, tout était possible et vu que Gabriel n'est pas le genre de garçon à se battre pour ce qu'il veut, il allait forcément se plier aux envies de la jeune Whitby. Gabriel lui sourit et ne rajouta rien, n'arrivant pas encore à aligner deux pensées censées.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptySam 9 Mar - 8:28

« Heu … pareil … je crois …. enfin je ne sais pas … Peut être … Non ? »

Alors ça, elle ne s'y attendait vraiment pas. Et dire qu'elle avait tenté laborieusement de refouler tous les sentiments qu'elle éprouvait pour le jeune homme. Jamais elle ne s'était dit qu'il pourrait éventuellement vouloir la compter dans ses amis proches et encore moins comme sa petite amie. Parce que c'était bien ça qu'il était en train de lui dire, n'est-ce pas ? Il essayait de lui faire comprendre qu'il ressentait la même chose qu'elle et qu'il voulait former un couple avec la jeune fille. D'accord, il n'était peut-être pas spécialement explicite, mais c'était exactement comme ça que le percevait la jaune et noire. Pour une fois, elle avait beaucoup de chance. Gabriel était sans doute le garçon le plus gentil de la planète. Il était attentionné, adorable, patient, à l'écoute, elle n'aurait vraiment pas pu rêver mieux. Il était pas du genre à se moquer d'elle, à la larguer devant l'école entière ou à lui briser le cœur maintes et maintes fois en revenant après pour la récupérer à la petite cuillère. En plus, sa famille l'avait déjà adopté, même si pour eux, il était simplement un ami, ce qui facilitait grandement les choses. Astride savait qu'elle n'aurait pas pu être avec quelqu'un sans l'accord de ses parents. C'était sans doute stupide de sa part, elle était une grande fille et avait le droit de choisir ses amoureux comme bon lui semblait, mais ses parents et ses frères et sœurs avaient toujours eu une telle importance dans sa vie qu'elle ne voulait pas les exclure de ce choix, en sachant très bien que la décision finale lui appartiendrait de toute façon. Ils avaient trop longtemps été tenus à l'écart de la vie de leur fille, pour une fois qu'elle pouvait les y impliquer un peu, elle n'allait pas cracher dessus.

« Si, si, je pensais juste pas que ça pouvait être le cas, comme quoi, même en ayant lu une tonne de bouquins, j'arrive encore à être sotte, c'est bien malheureux. » Plaisanta-t-elle, un peu gênée. « Je suis désolée. »

Et dire qu'elle avait tout fait pour savoir tout sur tout, ne jamais faire d'erreur, ne jamais hésiter devant une question. C'était bien beau tout ça, mais dans la vie réelle, c'était bien loin de fonctionner. Elle aurait pu lire n'importe quel bouquin de sa bibliothèque, ça n'aurait absolument rien changé. Pourtant, elle avait lu des tonnes de romans avec des histoires d'amour à la clé, elle ne se cantonnait pas uniquement à des bouquins indigestes relatant l'histoire du monde magique ou des formules de sortilèges expliquées, elle aimait aussi se détendre en lisant un vrai truc de filles pour changer un peu. Dans ces histoires, tout était toujours beaucoup plus simple, le garçon tombait amoureux, il finissait par avouer ses sentiments, ils avaient un merveilleux premier baiser et finissaient par se marier et avoir de beaux enfants. Bon, ça faisait peut-être un peu trop conte de fée, mais toujours était-il qu'il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit de raté entre ces lignes, ils ne se sentaient pas mal à l'aise, ou quoi que ce soit d'autre ayant un rapport avec la nervosité, ils semblaient savoir où ils allaient dès les premières lignes, cherchant à se séduire l'un et l'autre jusqu'à y parvenir enfin. Alors qu'elle... Déjà, la poufsouffle avait mis un temps fou avant de s'avouer les sentiments qu'elle éprouvait pour le gryffondor et à les assumer encore plus, il n'était jamais très simple d'accepter une situation qu'on était sûr de pas contrôler et même si elle avait l'impression maintenant que cette histoire se terminait bien, elle ne s'était jamais sentie aussi mal de sa vie que quand elle avait embrassé le jeune garçon.

« Mais non … c'est un peu exagéré … disons que … c'était … je ne sais pas, un peu maladroit … mais pas si mauvais … bien même … »

Décidément, elle était tombée sur une perle. Gabriel faisait tout pour la mettre à l'aise, la rassurer, alors que lui-même ne semblait pas du tout être dans son assiette. Depuis qu'ils étaient partis ensemble chez ses parents, il ne bégayait presque plus, mis à part quand quelqu'un lui faisait un compliment ou alors qu'il se retrouvait au centre de l'attention, mais bon, c'était normal, Astride ne bégayait peut-être pas dans ses moments-là, mais elle devenait rouge comme une tomate et rêvait de s'enfuir dans un autre pays où les gens ne la connaîtraient pas. Elle ne savait pas comment le rouge et or avait pu faire autant de progrès en si peu de temps, lorsqu'elle l'avait rencontré l'année précédente, il avait encore beaucoup de mal à s'exprimer correctement. Avait-il pris des cours pour corriger ce défaut ? C'était fort possible, après tout, beaucoup de gens très bien faisaient ça, et elle ne voyait pas pourquoi il n'aurait pas pu se lancer dans cette expérience. Seulement, elle savait déjà qu'elle n'oserait jamais lui poser la question, ce n'était sûrement pas un sujet qu'il avait envie d'aborder et elle avait bien trop peur de le vexer pour se lancer là-dedans. D'accord, elle était de nature très curieuse et se fichait normalement des conséquences que pouvaient avoir ses questions, mais elle savait où se trouvaient ses limites et celle-là n'était vraiment à franchir. Peut-être se trompait-elle totalement, elle n'avait pas la prétention de penser avoir la science infuse, mais dans le doute, mieux valait s'abstenir.

« Tant mieux, je voulais pas gâcher mon presque premier baiser. »Déclara-t-elle le regard vers le sol. « Je crois que je me suis rarement sentie aussi mal à l'aise, mais ça va mieux maintenant. »

Que se passait-il ? Voilà qu'Astride se mettait à se livrer, sans réellement éprouver une quelconque gêne. Maintenant qu'ils savaient tous les deux qu'ils étaient peut-être en train de se mettre ensemble, elle n'avait pas envie de jouer les anxieuses, incapable de sortir un mot après l'autre sans rougir de plus belle. S'ils devaient faire un bout de chemin tous les deux, ils devaient apprendre à communiquer. Et puis s'il trouvait que leur premier baiser était bien, c'était encore mieux. Elle avait beau savoir que Gabriel avait dit ça pour lui faire plaisir, elle n'avait aucune envie de ne pas le croire. Normalement, ce vrai premier baiser aurait dû être magique, elle aurait aimé que son cœur se mette à battre à deux cents à l'heure, qu'elle ait les mains moites, les joues rouges et un immense sourire aux lèvres lorsque, enfin, ils se seraient décidés à se détacher l'un de l'autre. Pour ce qui était de la couleur de ses joues, elle avait réussi à faire ce qu'elle voulait, sauf que le presque violet était sans doute un peu excessif, et ça ne donnait pas du tout l'effet recherché. Au lieu de se mettre à battre plus fort, son cœur s'était totalement arrêté, la laissant complètement perdue. Et au lieu de relever la tête et de se sentir super bien, elle avait eu la peur de sa vie, imaginant que d'un instant à l'autre, le rouge et or pouvait se mettre à rire et lui demander de rentrer chez lui au plus vite pour ne pas avoir à passer le reste des vacances dans sa famille. Heureusement, il n'avait pas eu ce type de réaction, mais le laps de temps qu'il lui avait fallu pour se remettre de ses émotions avait suffi à Astride pour flipper un maximum.

« Tu veux essayer de remonter ? » Demanda-t-elle en désignant le balai. « On peut rentrer sinon, il fait pas très chaud, j'aurais rien contre un thé avec du gâteau au chocolat. »

C'était à lui de choisir. S'il n'avait pas envie de remonter sur son balai, chose qu'elle pouvait parfaitement comprendre, rentrer chez elle ne la dérangeait absolument pas. Ils prendraient un goûter bien mérité et pourraient sûrement s'exiler dans sa chambre pour travailler un peu. Astride était sûre d'une chose, elle ne voulait jamais oublier cette merveilleuse journée, il y avait de fortes chances pour qu'elle n'en vive pas une aussi belle prochainement, même si elle était loin d'être malheureuse. La poufsouffle s'imaginait déjà la tête que ferait Hecate en apprenant qu'elle avait un petit-ami, ça allait être épique.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptySam 16 Mar - 15:58

Gabriel n'avait pas songé un seul instant que son séjour chez la jeune Whitby allait finir ainsi. Si on écoutait Hecate, tout allait très bien se passer et c'est en très bons amis qu'ils se seraient quittés. Si on écoutait Gabriel, Astride ne le supporterait plus et ne voudrait plus le voir parce qu'elle le trouverait finalement trop ennuyant, trop maladroit et trop agaçant. Mais si on écoutait les faits, on découvrait que ce n'est pas seulement en amis qu'ils allaient se quitter mais bien plus lié encore. Est-ce que Gabriel y avait songé ? Pas un seul instant et pour cause, selon lui il ne valait pas le coup d'être connu, alors encore moins de sortir avec lui. Et puis soyons réaliste, une belle rousse hantait déjà ses rêves, il n'avait jamais songé à sortir avec une autre fille que Bonnie, même s'il n'avait jamais imaginé un seul instant qu'elle pourrait être intéressée. Est-ce que c'était mal de vouloir l'oublier dans les bras d'une autre ? Oui très certainement mais ce n'était pas vraiment à ça qu'ils songeaient quand il réalisait ce qu'il lui arrivait. Bonnie était loin d'être dans ses pensées à l'heure actuelle, il flottait trop sur un nuage pour ça. Elle reviendrait très certainement sur le devant de la scène plus tard, mais certainement pas maintenant, il n'y avait qu'Astride en cet instant et c'était mieux ainsi.

« Si, si, je pensais juste pas que ça pouvait être le cas, comme quoi, même en ayant lu une tonne de bouquins, j'arrive encore à être sotte, c'est bien malheureux. Je suis désolée. »

Astride avait compris ce que lui même n'était même pas sûr de comprendre, comme quoi ils étaient plus connectés qu'il ne le pensait. Au moins ils étaient sur la même longueur d'onde et aucun était plus à l'aise que l'autre en cet instant. Etrangement cela rassuré beaucoup le jeune homme qui se sentait un peu moins nigaud. Il ne se sentait pas spécialement à l'aise, loin de l'idée qu'il se faisait d'une relation en tout cas, mais il n'était pas plus perturbait qu'à l'accoutumée. Normalement ils devraient se sentir complètement à l'aise, heureux, souriant et il devait savoir exactement ce qu'il devait faire, sauf que ce n'était pas le cas. Heureux, il l'était, il n'y avait pas de doute, souriant aussi, mais il angoissait à l'idée de faire une erreur, et il ne savait absolument pas quoi faire. Devait-il la considérer comme sa petite amie ? Voudra-t-elle qu'il la tienne par la main une fois arrivée au château ? Devraient-ils s'embrasser devant tous le monde ? Mon dieu il allait faire des cauchemars pendant quelques temps, non pas que tout cela le déplaisait vraiment, mais l'angoisse de faire un ou plusieurs faux pas allait le hanter. A un moment donné il va se sentir à son aise et tout cela va devenir naturel, en tout cas l'espérait-il, mais pour le moment on en était loin.

« Parfois la réalité dépasse la fiction … Ne t'inquiètes pas je ne suis pas plus aidé de mon côté … à croire que … je sais pas …. on était fait pour s'entendre … »

Est-ce que cela la rassurée ? Pas sûre, car elle devait peut être attendre du jeune Baxter qu'il prenne les décisions, qu'il agisse, comme un homme et non plus comme un enfant, seulement c'était tout nouveau pour lui. Sa première copine ne remonte pas à si loin et c'était dans un contexte complètement différent. En plus c'était elle qui prenait les décisions, elle savait toujours quoi faire, Gabriel n'étant pas son premier copain, pour elle c'était limite de la routine, même si sortir avec Gabriel est loin d'être quelque chose de routinier. Gabriel devait déjà commencer par se détendre, Astride n'allait pas le manger et elle ne devait certainement pas attendre grand chose de lui, pas pour le moment en tout cas, mais il faudra bien qu'il commence à se faire à cette nouvelle vie qui s'offrait à lui, fort heureusement Astride était une fille bien, elle allait user de beaucoup de patience pour l'aider, en tout cas l'espérait-il.

« Tant mieux, je voulais pas gâcher mon presque premier baiser. Je crois que je me suis rarement sentie aussi mal à l'aise, mais ça va mieux maintenant. »

Mon presque premier baiser ? Cette révélation souleva beaucoup d'interrogations chez le jeune Baxter. Donc il n'était pas son premier petit ami ? En soit ce n'était pas bien grave, elle pouvait être sortie avec des dizaines d'autres que ça ne le dérangeait pas spécialement, seulement il ne la pensait pas courir après les garçons. Après elle précisait bien « presque premier baiser », ce qui voulait dire qu'elle avait dû avoir un petit copain, pas plus. Finalement ils étaient à égalité, en tout cas le supposait-il. Quand elle lui révéla qu'elle ne s'était rarement sentie aussi mal à l'aise quand l'embrassant, Gabriel se sentit nauséeux. Etait-ce de sa faute ? Aurait-il du faire le premier pas ? Oui très certainement seulement il n'était pas de ceux qui prenait ce genre de décision, c'était contre sa nature. Elle allait mieux maintenant, c'était déjà un bon point, mais ce n'était certainement pas grâce à lui qui devait être un boulet d'ordre international. Gabriel arracha quelques brins d'herbes, mal à l'aise et n'osa pas regarder Astride quand il lui répondit.

« Je … je suis désolé … c'est … c'est de ma faute … j'aurais … j'aurais dû … je ne sais pas... faire quelque chose... »

Gabriel dans toute sa splendeur, toujours prêt à prendre tous les maux du monde sur ses épaules, coupables de tous alors qu'il ne fait rien. Une mauvais habitude qu'il devra bien se résoudre à perdre à un moment donné. Peut être qu'Astride va réussir ce miracle, Gabriel en doutait fortement mais comme on dit, l'espoir fait vivre, même si cela tenait presque du miracle.

« Tu veux essayer de remonter ? On peut rentrer sinon, il fait pas très chaud, j'aurais rien contre un thé avec du gâteau au chocolat. »

Remonter ? Sur quoi ? Gabriel posa son regard sur le balai devant lui et se souvint qu'ils étaient venus pour ça à la base et non pour se bécoter dans l'herbe. Remonter sur le balai ne l'enchantait absolument pas, il sentait déjà la panique revenir s'il devait le faire. Une chute, ça lui suffisait largement mais c'était compréhensible que la jeune Poufsouffle avait envie d'y remonter dessus, n'ayant finalement pas pu voler longtemps cause de lui. Gabriel déglutit mais ne dit rien, écoutant ce qu'elle disait. Rentrer ? En voilà une bonne idée, lui aussi un bon thé chaud et des gâteaux lui disait beaucoup, plus en tout cas que remonter sur le balai. Gabriel esquissa une grimace qui se voulait un sourire.

« Si cela ne te dérange pas trop, je préférais aussi rentrer, je n'ai pas spécialement envie de remonter sur le balai... sauf si vraiment tu y tiens, je le ferais … »

Mais si elle pouvait ne pas y tenir, ça lui irait cent fois mieux.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyLun 18 Mar - 20:27

« Parfois la réalité dépasse la fiction … Ne t'inquiètes pas je ne suis pas plus aidé de mon côté … à croire que … je sais pas …. on était fait pour s'entendre … »

La jeune fille hocha la tête, légèrement intimidée mais très contente qu'ils aient enfin crevé l'abcès. Non pas qu'il y ait eu une quelconque gêne entre eux jusqu'ici, mais Astride commençait à se rendre vraiment compte des sentiments qu'elle éprouvait pour le rouge et or et étrangement, elle n'avait pas eu du tout l'impression que c'était un sentiment partagé. Manifestement, elle s'était lamentablement trompée et elle en était ravie. Elle qui avait cru ne jamais pouvoir intéresser qui que ce soit était rassurée de voir que ce n'était pas le cas. Qui plus était, elle n'était pas tombé sur n'importe quel garçon mais sur quelqu'un de particulièrement gentil, adorable, intelligent, et mignon, ce qui ne gâchait rien. La poufsouffle n'était pas certaine de mériter son attention et encore moins de partager une relation plus qu'amicale avec lui. Seul l'avenir leur dirait comment tout cela allait avancer entre eux, la jeune fille n'avait jamais eu de copain avant Gabriel et elle ne savait pas du tout comment il fallait s'y prendre. Allaient-ils devoir se voir le soir pour partager un repas ou quelque chose d'autre qui fasse penser à un rendez-vous ? Il faudrait qu'il comprenne qu'elle aimait trop ses livres pour se permettre de faire ça plusieurs fois par semaine... Elle serait certainement la pire petite amie du monde, mais elle allait faire son possible pour être à la hauteur.

« C'est ce que je me suis dit quand je t'ai rencontré l'année dernière. Pour tout t'avouer, j'ai beaucoup pensé à toi cet été. »

Et encore, elle ne lui avait pas avoué qu'il avait hanté certains de ses rêves et qu'à la rentrée, elle avait guetté sa présence dans tous les couloirs ou les salles de cours dans l'espoir de trouver une minutes pour lui adresser de nouveau la parole. Ce genre d'aveu ne la dérangeait pas, elle ressentait l'étrange besoin de se confier de lui faire comprendre qu'elle ne l'avait pas embrassé sur un coup de tête mais qu'elle avait de réels sentiments à son égard qui avait eu le temps de se développer depuis le temps. Peut-être allait-il trouver ça stupide, en rire, se moquer d'elle mais la jeune fille s'en fichait, elle voulait simplement être franche et ne pas avoir l'impression de faire des cachotteries. D'autres filles lui reprocheraient certainement se trop plein de sincérité, la traitant de folle ou d'elle ne savait quoi d'autre, mais de toute façon, la poufsouffle n'avait jamais été une vraie fille, elle n'entrait pas forcément dans le même moule que les autres et honnêtement, elle n'en avait rien à faire, ça n'avait aucune importance du moment qu'elle était heureuse et elle l'était en ce moment précis. Elle se sentait vraiment bien, elle n'avait pas du tout envie de voir cette journée s'arrêter.

« Je … je suis désolé … c'est … c'est de ma faute … j'aurais … j'aurais dû … je ne sais pas... faire quelque chose... »


Bien sûr que non, ce n'était pas de sa faute si elle avait choisi de l'embrasser sans préavis, d'un seul coup alors qu'il était à moitié sonné. La jeune fille se fichait éperdument d'avoir eu l'air stupide, la suite avait été merveilleuse, elle avait l'impression d'avoir vécu un véritable conte de fée. Bon, d'accord, elle ne ressemblait pas trop à une princesse, Blanche Neige était bien loin d'elle, elle n'avait ni sa beauté, ni sa gentillesse, ni autant de prétendants qui lui couraient après mais elle espérait de tout cœur qu'elle avait trouvé le bon. Et puis franchement, la jeune fille du conte avait beau être très belle, elle avait un petit pois à la place du cerveau et Astride n'était pas certaine de préférer l'apparence physique à une tête bien remplie. Certes, elle ne deviendrait jamais mannequin, mais au moins elle aurait peut-être la chance de réussir ses études de médecine et elle préférait largement ça à une toute autre carrière. Évidemment, toutes les filles ne la comprendraient pas. La célébrité en attirait plus d'un et c'était bien compréhensible, mais la poufsouffle ne s'y était jamais intéressée. Elle se fichait éperdument que son nom soit dans toutes les bouches, elle préférait de très loin être la femme invisible et jusqu'ici, elle l'avait toujours été ou presque.

« Mais non, bien sûr que non, on en rira plus tard, j'en suis sûre. »

Plus tard ? Mais dans combien de temps ? La jeune fille ne savait pas du tout si ça allait durer entre eux. Niveau sentiments amoureux, elle était complètement nulle et en avait totalement conscience. Avec un peu de chance, Hecate allait peut-être pouvoir lui donner un coup de main à ce sujet. Certes, c'était toujours vers elle qu'elle se tournait lorsqu'elle avait un problème, mais elle devrait peut-être apprendre à se débrouiller seule pour une fois... Quoi que, pour le coup, elle était une totale débutante, elle avait besoin d'aide et il était normal qu'elle se repose sur quelqu'un qui avait certainement un peu plus d'expérience qu'elle. Quoi que la meilleure amie de la poufsouffle n'était pas non plus la plus douée dans ce domaine. La jaune et noire se souvenait fort bien qu'elle avait accepté d'aller au bal d'Halloween avec Tyler parce qu'elle le trouvait mignon... Astride avait tout de suite trouvé ça ridicule, mais visiblement elle n'avait pas pu empêcher Hecate de tomber sous son charme et de se faire beaucoup de mal à cause de ça. Bien sûr, la jeune fille avait eu l'air très mal lorsque tout avait raté, mais ça laissait croire à la poufsouffle que ses conseils ne seraient pas forcément les meilleurs. Tant pis, elle trouverait bien comment s'en sortir toute seule. Au pire, elle pourrait en parler à Gabriel, le garçon était tellement gentil qu'elle n'avait pas à craindre sa réaction.

« Si cela ne te dérange pas trop, je préférais aussi rentrer, je n'ai pas spécialement envie de remonter sur le balai... sauf si vraiment tu y tiens, je le ferais … »

Astride ne pouvait que comprendre, elle avait des papillons dans le ventre, des étoiles dans les yeux et aucune envie de travailler ses figures de vol à l'heure actuelle. De toute façon, elle n'avait absolument pas prévu de faire partie de l'équipe de quidditch prochainement, il était donc inutile qu'elle se force à faire quoi que ce soit, elle ne serait jamais testée sur ses aptitudes dans ce domaine. Et puis, elle avait passé un excellent après-midi, il aurait été dommage qu'il se termine par une jambe cassée ou toute autre chose impliquant une ambulance et un petit séjour à l'hôpital. La jaune et noire savait qu'elle ne revivrai pas un moment aussi génial avant un bout de temps et elle voulait savourer celui qu'elle avait à l'heure actuelle. Gabriel ne voyait peut-être pas les choses de la même façon, il était possible qu'il se dise simplement qu'il avait hâte que tout cela se termine, qu'ils se retrouvent en présence de sa famille parce que le tête à tête était difficile à supporter mais la poufsouffle préférait se dire qu'il avait simplement peur d'une nouvelle chute et qu'il préférait tout bonnement qu'ils s'arrêtent là et rentrent trouver une nouvelle occupation. Il leur restait quelques jours de vacances supplémentaires dont ils pourraient profiter pour mettre leurs sentiments totalement au clair et ça rassurait un peu la jeune fille. Quoi qu'il puisse penser, il n'allait pas partir d'un seul coup sans rien lui dire et c'était le principal.

« Non, je commence à avoir froid de toute façon, si on rentre maintenant, mes parents seront peut-être sortis, on verra ce qu'on peut faire pour les quelques contusions que tu vas sûrement avoir. » Déclara-t-elle avec légèreté. « On y va ? »

Sur ces bonnes paroles, la jeune fille s'aida de ses mains pour se relever, avant de les tendre vers le rouge et or pour l'aider à se remettre debout. Sans attendre, elle attrapa son balai et prit la direction de la maison. Pour ce qui était de la leçon de vol, ils étaient très loin d'être au points, mais l'après-midi leur avait nettement plus bénéfique que si ça avait le cas. Astride était sur un petit nuage et elle n'avait aucune envie d'en redescendre, elle aurait du mal à dissimuler sa joie devant toute sa famille, mais elle allait faire son possible pour ne rien montrer.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] Il y a des gens qui ont la classe et puis il y a les autres ... || Astride & Gabriel [Terminé] EmptyDim 24 Mar - 0:42

Est-ce que tout cela signifiait qu'ils étaient en couple ? Mais finalement qu'est-ce qu'un couple ? Gabriel en croisait beaucoup à Poudlard ou même dans la vie en général mais il ne s'était jamais réellement posé la question. Il n'avait jamais vraiment connu ses parents en couple, vu que son arrivée dans la famille avait détruit tous ce qu'ils avaient tenté de construire. Bien entendu c'était égoïste de la part de ses parents de prétendre ça alors que finalement leur couple avait toujours été fragile, l'un étant sorcier et l'autre moldu, il n'était pas toujours évident de marier les deux univers. Certains le vivaient très bien, d'autres non. Elle aurait voulu qu'ils abandonnent la magie et tout ce qui s'y rapporte pour vivre normalement, dans son ombre. Lui aurait voulu qu'elle accepte sa véritable nature et accepte de rentrer dans cet univers inconnu avec lui afin de partager ses racines. Aucun des deux ne voulant céder à l'autre, ils avaient tout de même tenté de se voiler la face pendant quelques années, jusqu'à se que Gabriel arrive. Elle avait continué son métier de biologiste, se faisant muter dans un laboratoire Londonien pour se rapprocher de son époux et lui avait arrêter sa carrière de joueur de Quidditch pour lui faire plaisir et était rentrer au sein du Ministère de la Magie. Gabriel avait forcé involontairement sa mère a arrêté de travailler, un drame pour elle et c'était en partie pour ça qu'elle lui en voulait, en plus du fait qu'ils devaient changer leur train de vie pour accueillir cet enfant non désiré et symbole de leur amour inexistant. Déception en découvrant que c'était un garçon et non une jolie petite fille, Gabriel avait tout faux depuis le départ et visiblement ne pourra jamais rien faire pour se rattraper. Pourtant ce n'est pas faute d'essayer. Sa passion pour les plantes vient de sa mère, malgré elle et l'envie de percer dans le domaine de la botanique ou des potions n'est pas complètement innocente. Peut être que s'il devient célèbre dans ce domaine, il aura enfin l'approbation de ses parents, sa mère pour le côté scientifique de l'histoire et son père pour la fidélité à ses racines … Mais ce n'est pas demain la veille que Gabriel fera une grande découverte, il devra donc en attendant ronger son frein.

« C'est ce que je me suis dit quand je t'ai rencontré l'année dernière. Pour tout t'avouer, j'ai beaucoup pensé à toi cet été. »

Gabriel se repassa plusieurs fois les propos d'Astride pour tenter de comprendre ce qu'elle lui disait. Est-ce qu'elle trouve qu'il n'est pas aidé ? Est-ce qu'elle vient de lui avouer qu'elle l'a trouvé tout de suite très maladroit, pas aidé, peut être même agaçant ? Il ne lui en voudrait pas spécialement d'une telle révélation, après tout elle n'a pas tort, il est tout cela et bien plus encore. Seulement cela ne colle pas au reste de ses propos. Pourquoi aurait-elle pensé à lui tout l'été si c'était le cas ? Cela ne tient pas la route, elle a très certainement voulu dire autre chose, mais quoi ? Qu'ils étaient fait pour s'entendre ? Oui déjà cela à plus de sens que la première hypothèse, même si c'est assez étrange de penser cela quand on ne connait pas la personne. Gabriel devrait-il se sentir coupable ? Non pas qu'elle est appréciée sa rencontre avec lui – ça s'était surréaliste – mais qu'il n'est pas pensé à elle durant les vacances. Enfin ce n'est pas tout à fait vrai, il a repensé à cette rencontre lui aussi, mais il ne s'était pas dis qu'ils étaient fait pour s'entendre, en même temps ce n'est pas le genre du jeune Baxter de penser ce genre de chose, il faudrait qu'il est un minimum d'amour propre pour cela. Il avait apprécié cette rencontre, c'est certain, il avait trouvé Astride très sympathique, patiente et très bavarde, mais ce n'était pas vraiment mal puisque lui avait du mal à décrocher un mot. Seulement il était parti du principe qu'après une telle rencontre et un départ précipité, elle n'aurait plus spécialement envie de le revoir, comme quoi il avait eu tort.

« Ah bon ? Moi qui pensais que tu ne voudrais très certainement plus jamais me revoir … »

Cela ne dérangeait pas le moins du monde le jeune Baxter d'avouer cela, après tout c'était la pure vérité. Pourquoi quelqu'un de normal voudrait le revoir ? Il n'est pas quelqu'un de particulièrement intéressant, il n'est pas bavard, ni même courageux, intrépide ou aventurier, il aime se plonger dans les livres ou dans ses expériences, comprendre ce qui l'entoure et ce qui s'invente, autant par curiosité que par besoin de savoir comment tout cela fonctionne. C'est maladif chez lui, il a besoin de décortiquer les choses pour se rassurer, savoir comment les choses sont faites, savoir qu'il peut lui même le refaire avec les bons ingrédients ou les bons matériaux. Ne pas arriver à ses fins c'est le pousser à la folie, il perd pied, il panique, n'arrive plus à réfléchir, doute de tout, recommence jusqu'à y parvenir, perdant le sommeil et l'appétit. Cela lui était déjà arrivé par le passé et il avait dû être hospitaliser pour le calmer, le nourrir et le soigner. Ses parents avaient d'ailleurs détesté cela et lui en avaient beaucoup voulu et sa sœur c'était beaucoup inquiétée pour lui, comme toujours. Et dire que c'est la petite sœur qui prend soin du grand frère …

« Mais non, bien sûr que non, on en rira plus tard, j'en suis sûre. »

Gabriel se sentait légèrement coupable de n'avoir pas agis avant mais comment aurait-il pu le faire ? Au point de départ il n'avait pas imaginé un seul instant que la jolie brune puisse être intéressée par un simple lien amical avec lui alors aller jusqu'à imaginer qu'elle pourrait avoir envie d'être avec lui, c'était purement et simplement utopiste. Cela ne voulait pas dire que c'était désagréable le fait que ce soit Astride qui prenne les devant, il n'était pas le genre de gars à se formaliser pour si peu. Après tout si l'un des deux est capable d'avancer plus vite que l'autre, pourquoi ne pas en faire profiter les deux ? Sans Astride, Gabriel n'aurait jamais pensé à l'embrasser, cela aurait été au dessus de lui, non pas qu'il n'en n'aurait jamais eu envie mais entre l'envie et la volonté de passer à l'acte, il y a un pas, voir plusieurs. En plus c'était assez rassurant pour Gabriel de se dire qu'Astride serait capable de prendre les choses en main si lui ne se sentait pas à la hauteur, c'était rassurant de savoir qu'il pouvait compter sur elle. Après rire plus tard de tout cela, à l'heure actuelle, Gabriel avait légèrement du mal à l'imaginer, mais pourquoi pas si elle le disait.

« Heu … oui … pourquoi pas … enfin je veux dire …. certainement … »

Enfin si tu le dis était au bout de ses lèvres pourtant cela ne sortit pas, après tout si elle le disait c'était peut être vrai, même si lui avait des doutes. Après tout dans quoi s'embarquaient-ils ? Savait-elle au moins où elle mettait les pieds ? Gabriel ne serait pas le petit ami idéal, s'en rendait-elle compte ? Non pas qu'il n'en n'avait pas envie, mais il ne savait même pas en quoi cela consistait. Il devait peut être en demander un peu plus à sa sœur, elle devait très certainement savoir ce genre de chose. Certes il avait déjà eu une expérience similaire par le passé, pas si passé que ça finalement mais il ne se sentait pas plus débrouillard qu'avant. Sans Nora, il n'aurait même pas su quoi faire, c'est elle qui lui dictait ce qu'il devait faire, sans lui donner des ordres, elle prenait juste les choses en main et Gabriel se laissait porter par le courant, au début un peu difficilement puis avec le temps c'était plus une questions d'habitude. Est-ce que cela sera pareil avec Astride ? Allait-il retrouver ses habitudes d'antan ? Mais Nora et Astride sont très différente et l'environnement le sera tout autant, après tout Gabriel avait rencontré Nora pendant les vacances et avec Astride, leur histoire allait vraiment prendre son envole durant les cours. Hayley serait certainement de bons conseils, pas de doute, sinon il y aura toujours Hecate, voir Alexanne.

« Non, je commence à avoir froid de toute façon, si on rentre maintenant, mes parents seront peut-être sortis, on verra ce qu'on peut faire pour les quelques contusions que tu vas sûrement avoir. On y va ? »

Fort heureusement pour le jeune Baxter, Astride n'avait pas l'air d'être bien motivée pour une nouvelle séance de vol, cela lui arrangeait beaucoup. Non pas qu'il détestait voler, au contraire c'était plutôt agréable, mais seulement quand il était seul, dés qu'il y avait quelqu'un, il avait tendance à accumuler trop de pression pour que ce soit gérable. Astride se releva et lui tendis la main pour l'aider à se relever. Gabriel accepta avec plaisir l'aide proposée par sa « nouvelle petite amie ? » et attrapa son balai pour rentrer.

« Oui c'est une bonne idée, je ne veux pas qu'ils s'inquiètent ou s'interrogent sur tout cela. »

Gabriel esquissa un semblant de sourire, étrangement il n'était pas totalement apaisé. D'un côté il était content de voir sa relation avec la jeune Whitby évolué, c'était plaisant de se dire qu'il pouvait plaire à quelqu'un et surtout quelqu'un d'aussi intéressant que la jeune fille. Mais en même temps, cela allait créer une angoisse supplémentaire et il n'était pas sûr d'arriver à la gérer. Comment allait se dérouler la suite des événements ? Allaient-ils vraiment se mettre en couple ? Comment le quotidien à Poudlard allait-il se dérouler ? Gabriel aimait beaucoup Astride et était prêt à passer du temps avec elle mais combien ? Il ne pouvait pas se permettre de passer tout son temps libre avec elle comme certains couples, il avait des devoirs à faire, des cours à approfondir, ses expériences à continuer, ses ingrédients à chercher, il ne pouvait pas se permettre de mettre entre parenthèse tout cela juste pour tenter d'être normal. Mais est-ce qu'Astride allait comprendre tout cela ? Allait-elle être d'accord avec lui pour rester dans le raisonnable ? Etant une bonne élève, elle allait forcément comprendre ce qui attrait aux cours, mais pour le reste ? En plus son poste de Préfet lui prenait déjà beaucoup de temps, trop à son goût, il ne pouvait pas se permettre d'en perdre plus pour les beaux yeux d'une fille, même si pour le coup elle en avait des sublimes.
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