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« C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian
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Message(#) Sujet: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptySam 22 Déc - 15:44

    Vouloir aller faire quatre courses à Pré-au-lard, c'est une chose banale pour un écolier inscrit à Poudlard. Mais pas après les cours, hors sortie organisée par l'école. Pourtant c'est que s'apprête à faire Elian Wallace, jeune homme en sixième année chez Serdaigle. Il vient tout juste de sortir du cours de vol, terminant la journée. C'est aussi un signe de fin de semaine car il annonce le dernier jour de classe, le vendredi. Installé dans un fauteuil, un crayon à la bouche, il semble étudier. Aux yeux des autres il bûche un plan d'un quelconque bâtiment, mais comme il se trouve en retrait, personne ne peut se rendre compte qu'il à entre ses mains une ébauche de cartes de Poudlard. Elle regroupe, comme la regretté et légendaire carte du Maraudeur, les divers passages secret de l'école, ainsi que les couloirs et autre bureaux et salles de classe. D'après les dire, la carte qui aurait permit à l'Elu de faire plein de chose aurait été animé, pas celle que tient le Serdaigle. Elle ne bouge nullement et n'est même pas finie. D'un geste précis il entoure une porte dessinée en pointiller, et, arborant un sourire de vainqueur, décroise ses jambes et se redresse. Il va bientôt à être prêt à partir, mais il lui faut une dernière petite vérification. L'emplacement du passage secret repéré, il replit la carte et se dirige vers son dortoir. Il croise quelques amis, à qui il donne rendez-vous dans une heure et demi pour réviser avant le souper. Bien sûr qu'il sera rentré de son escapade lorsque les gens passeront à table, il n'en doute absolument pas. Il sera même large, du moins si tout se passe bien. Persuadé qu'il n'en sera pas autrement, Elian se change rapidement. Il enfile dans la plus grande intimité que lui offre son paravent indien un pantalon de toile noir et un pull. Par dessus il garde bien sur sa cape sombre de sorcier, aux couleur de sa maison. Aux pieds il opte pour une paire de basket, les plus confortables.

    - Tiens, tu vas courir ? le questionne son voisin de lit entre deux crocs dans une tablette de chocolat.

    C'est Timon, un chic type, très gras et mou, mais gentil et avec un QI de malade. Bien sur lui, il n'ira pas courir dans le parc après les cours, jamais. Même avec un troll aux trousse il n'y arriverai pas tellement il est handicapé par son poids. Même s'il se mêle de tout, balance tout son savoir tout le temps et qu'il est extrêmement arrogant, Elian ne peut pas l'envoyer bouler. Au fond il l'aime bien et il est un de ses meilleurs clients. Forcément, il se fait sans cesse persécuter par divers élèves, alors pour un être aussi intelligent se faire humilier n'est pas acceptable. Toujours était-il qu'au final le gros Timon est quasiment à la base du business du Wallace. J'aimerai bien qu'un jour il se rende compte qu'il est sur une mauvaise pente, comme son père... Mais non, monsieur continue et adore ce qu'il fait.

    - Non, faire un tour de balais avant qu'il ne se mette à pleuvoir, répond Elian sans se soucier de mentir ou pas. Après tout, Timon n'a pas à savoir ce qu'il fait pour les autres.

    Je jeune Serdaigle sort de sa chambre et s'en va seul dans les couloirs. Dans l'ombre il se déplace rapidement et comme un chat, sans aucun bruit. Il n'est pas tard mais personne ne traîne dans le couloir à cette heure-ci. A la limite, la seule personne qu'il pourrait croiser ça serait un préfet en ronde. Mais il n'y compte pas, depuis des années il repère leurs trajets et leur horaire et depuis deux ans il ne s'est pas fait pincé une seule fois. Il a installé le business de « je travaille pour toi » en quatrième année et pour le moment ça ne se sait pas du tout. Seul Seth est au courant et fait d'ailleurs tout pour empêcher le Wallace de continuer. Ses clients ne connaissent pas son identité car il ne prend ses affaires que par hiboux inconnu, mais prend comme garantie l'identité de celui qui le contacte. Ainsi si jamais il y a une fuite, si saura directement à qui s'en prendre. Il ne fait jamais rien de mal ou d'illégal, enfin pour lui. Il se contente de faire peur à certaine personnes, de les bousculer un peu... Et pour ça, il est grassement payé. Non pas qu'Elian ai besoin d'argent, mais c'est une sorte de rente qu'il récupère. Pourquoi ce soir se dirige-t-il vers la statue de la sorcière Borgne ? Tout simplement parce qu'on vient de lui demander de régler son compte à un cinquième année de Serpentard, et pour ce faire il doit entrer en possession de quelques ustensiles. Et ces objets il les trouvera seulement à Pré-au-lard. Rapide, il traverse les divers couloirs et escaliers qui traversent son passage avant d'arriver à son but. La célèbre sorcière borgne. Elian vérifie d'un coup d'oeil que personne n'est dans les parages en s'approchant de la statue. Cette chère Gunhilda de Gorsemoor, vieille sorcière bossue, l'aide sans rechigner à se glisser hors des murs du châteaux. Il la connaît bien et sait pertinemment comment ouvrir le passage. Lentement, il glisse la main dans le dos de la statue et atteint la bosse. Il trouve enfin le mécanisme magique qui permet de faire pivoter la tonne de pierre. Dans un bruit sourd qui le fait douter de sa discrétion, la vieille Gunhilda s'écarte du mur d'un petit mètre et dévoile un tunnel sombre. Elian s'y engouffre sans attendre.

    - Lumos !

    Il n'y a pas de toile d’araignée sur les parois ou pendouillant du toit de la caverne. Le passage est vieux et en terre, tient parce que c'est la mode mais au moins, il est sûr. Elian l'emprunte pour chacun de ses déplacement secret et le connaît par cœur.
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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyDim 23 Déc - 10:17

Décidément c'était peine perdue, Hecate était irrémédiablement dans une impasse, marécage dans lequel elle était embourbée et dont il semblait tout à fait impossible de se dépêtrer. Son journal de rêves, premier devoir de divination de l'année, était bien parti pour stagner, les quelques lignes qu'elle avait rédigées dataient de plusieurs semaines auparavant et la laissaient totalement insatisfaite, ce qui expliquait les innombrables ratures et corrections ajoutées. Non seulement pour le coup son travail demeurait illisible, ce qui pourtant ne lui arrivait jamais puisqu'elle était généralement une élève appliquée et très soucieuse de son labeur, mais en plus il n'y avait strictement rien à en tirer, il n'y avait absolument pas là matière à nourrir quelque réflexion. Les seules idées qu'elle avait eues pour remplir ses pages étaient d'une platitude extrême, et elle voyait très mal de quelle manière elle pourrait remédier à son infortune... les images qui lui venaient lorsqu'elle se trouvait dans les bras de Morphée ne pouvaient décemment pas être impunément exposées dans un devoir, c'était inconcevable. C'était le même épisode qui revenait encore et toujours, ce soir d'été durant lequel les choses avaient dérapé, inlassablement dans son esprit, parfois de manière déformée, mais c'était le plus souvent effectivement la même scène. Si elle se refusait à s'ouvrir et à relater ces histoires qui ne se déroulaient que la nuit, qui plus était seulement dans sa tête, c'était parce qu'elle ne pouvait pas, tout simplement. Pourtant, elle se souvenait le plus souvent avec exactitude de ce qui se tramait, enfin dans l'ensemble de ses rêves... ce n'était jamais le même, mais tout revenait pourtant à une seule personne, qui lui était bien familière. Et pas de la manière la plus agréable, loin de là... La nuit d'avant-hier encore, elle s'était imaginée en train de se noyer dans une étendue d'eau sombre, probablement le lac noir ou quelque chose qui s'en rapprochait de près ou de loin. A la surface, elle voyait Alex la regarder, un air désolé et vaguement compatissant sur le visage. A ses côtés, son demi-frère, Victor, l'observait sournoisement, jetant de la nourriture aux sirènes afin qu'elles puissent se reporter sur elle une fois leur repas entamé, et enfin apparaissaient en fond Livy et Naïa, vêtues de leur robe de bal et de masques pour le moins assez angoissants, néanmoins reconnaissables. Ces dernières agitaient toutes deux un éventail en riant et faisant remarquer à voix haute combien elle méritait ce sort, après tout elle n'était qu'un monstre. Dans la fureur du désespoir, Hecate s'évertuait alors à protester, à s'exclamer que c'était faux, et que tout cela n'était pas de sa faute, pourtant personne ne semblait l'entendre. Et elle commençait alors à sombrer, impuissante... sur quoi elle se réveillait ensuite en sueur dans son lit, constatait que la nuit n'était pas encore terminée, et la terminait en relisant ses notes de cours ou un grimoire emprunté la veille à la bibliothèque. Mais allez raconter cela dans un devoir de divination... il n'en était pas question, elle préférait amplement rester terrée dans sa carapace afin que nulle ne puisse entrevoir ces failles qui pourtant la détruisaient toujours un peu plus.

Son quotidien semblait empirer de jour en jour, elle ne trouvait même plus de plaisir à se trouver sur le terrain de Quidditch, ses entraînements à la batte lui paraissaient bien monotones tout à coup... Elle ne se rendait à la bibliothèque que parce qu'elle s'en sentait contrainte et non par plaisir d'aller entamer une nouvelle lecture. En cours, elle finissait par décrocher totalement et à se désintéresser du sujet d'étude, ce qui pourtant ne lui était quasiment jamais arrivé auparavant... Quant à son rôle de préfète, il représentait pour elle une véritable épine dans le pied, alors que quelques mois plus tôt elle s'était trouvée on ne pouvait plus fière de cet honneur qui lui avait été accordé. Voir Astride était devenu de plus en plus difficile puisqu'il s'agissait de lui cacher à tout prix la vérité, et la compagnie de ses amis ou de ceux qui s'en rapprochaient le plus lui semblait bien trop circonstancielle pour qu'elle puisse vouloir y aspirer d'elle-même. S'efforcer d'éviter Lucy était aussi au programme, après tout cette dernière était au courant de tout et il s'agissait de rester à l'écart d'elle le plus possible. Qui savait, si elle décidait soudain de tout raconter... Recevoir les lettres de son ancien meilleur ami était vraiment ce qui lui permettait de tenir, de continuer à se forcer à sourire chaque jour pour prouver à tous qu'elle allait merveilleusement bien. Il ne lui en voulait pas... c'était tout ce qui comptait. Plus rien n'avait d'importance à l'exception de ce fait, aussi elle s'accommodait à continuer à vivre en ne laissant rien paraître. Parce qu'elle se le devait, n'est-ce pas ? Il était de son devoir de montrer qu'elle n'était pas malheureuse. Il était de son ressort d'être un exemple pour les autres, d'indiquer une route à suivre... elle avait des responsabilités, et il fallait qu'elle les assume. Voilà quel était le discours qu'elle se répétait infatigablement, chaque matin avant de se lever. C'était son leitmotiv pour subir la journée qui l'attendait, sa force de conviction... tant qu'elle le pouvait encore, elle devait continuer.

La journée qui venait de se dérouler faisait partie de cet enchaînement quotidien, où chaque jour se ressemblait, défilant à la suite des autres. Ce matin elle avait eu son cours de potions, sa mixture s'était avérée ne pas être trop ratée mais ne pas non plus s'apparenter à une réussite, puis avait enchaîné avec histoire de la magie avant d'aller déjeuner dans la Grande Salle. Elle s'était alors assise avec d'autres Serdaigles qui discutaient entre eux, avait vaguement écouté leur conversation qui semblait tout à fait banale. Les uns parlaient d'examens, les autres de la prochaine sortie à Pré-au-Lard, les autres des récentes rumeurs... c'était une oreille distraite et occupée à songer à d'autres choses qui avait accueilli ces divers sujets qui revenaient encore et toujours. Hecate n'avait eu qu'une seule envie à ce moment-là, se lever, laisser son assiette à peine entamer et sortir. L'extérieur... aller flâner près du lac peut-être, ou aller tâter quelques cognards, cela lui aurait peut-être fait du bien. Mais non, elle était restée, un sourire rigide plaqué sur la figure, attendant qu'il soit l'heure de son cours de défense contre les forces du mal, puis de son entraînement ensuite, et enfin que ce soit à son tour de prendre la relève de la ronde des préfets. Elle avait constamment l'impression que Jan-Hendrik disparaissait dès qu'il y avait du pain sur la planche, lui laissant ainsi tout le travail. Une fois de plus, elle était bien tombée... si seulement elle avait pu tomber sur Gabriel, au moins elle aurait eu quelqu'un sur qui compter lorsqu'il s'agissait de veiller et faire le tour des couloirs. Et bien non, l'on avait visiblement jugé bon de la laisser se débrouiller seule sur ce coup-là... aussi, lorsque l'heure était venue elle avait commencé à rôder à travers les étages, peu avant le dîner dans la Grande Salle. Peu importait, elle n'avait pas faim, aussi elle pouvait très bien se permettre de rater un repas... pour l'heure, elle avait simplement envie de monter jusqu'à la volière pour vérifier que non, une fois de plus Hermès n'avait effectivement pas de courrier pour elle. Mais il semblait que ce soir-là ne s'apparente pas à tous ceux qui l'avaient précédé... d'ordinaire, il ne se passait jamais grand chose lors des rondes d'Hecate, à l'exception de la découverte d'un jeune impétueux en train de braver le couver-feu pour se diriger vers les cuisines de temps à autre, mais rien de bien grave à vrai dire. En attendant, elle était restée assise sur une marche, pensive, pendant que tous étaient attablés dans la grande salle. Que faisaient les autres, à cet instant-là ? Si elle avait du deviner, elle aurait émis l'hypothèse selon laquelle Ryan et Livy établissaient des plans pour conquérir le château afin de mieux imposer leur tyrannie et trouver le moyen de bannir chaque né moldu avec les encouragements de leur famille respective, tandis que Scarlett et Sarah devaient probablement parler chiffons en comparant leurs dernières trouvailles chez Madame Guippure au lieu de surveiller les environs. Quelle tristesse...

Lorsque les élèves avaient commencé à remonter en masse vers leurs dortoirs respectifs, Hecate s'était alors empressée de se relever, époussetant sa jupe aux couleurs bleues de sa maison, afin d'observer les groupes monter les escaliers, s'écartant légèrement pour jeter un oeil aux retardataires. Dans une vitre, elle prenait alors le loisir de vérifier qu'aucune mèche ne venait lui donner un aspect négligé, elle se voulait être d'une droiture extrême et que rien ne puisse obscurcir le tableau qu'elle voulait donner. Alors, déambulant dans les couloirs lorsque les escaliers se furent vidés et faisant la sourde oreille lorsque certains tableaux lui faisaient quelques remarques désobligeantes sur sa présence en ces lieux, la Serdaigle avait commencé à descendre les étages, l'esprit toujours ailleurs. Les vacances de Noël approchaient... que comptait faire Alex lorsqu'elles seraient là ? A la base, ils devaient tous deux se rendre chez lui, en Ecosse... à présent, il n'en était certainement plus question, ce projet avait du s'effondrer comme leur amitié, tout ce à quoi elle pouvait encore se raccrocher était le travail qu'elle fournissait en métamorphose pour parvenir à devenir un animagus, comme ils se l'étaient promis. Sortant néanmoins de ses pensées, Hecate continua de marcher tandis qu'elle s'efforçait de se concentrer sur sa tâche. Elle se trouvait au deuxième étage si elle ne s'abusait... et un élément venait d'attirer son attention. Plissant les yeux, la Serdaigle fixa alors son regard vers une statue, celle de la sorcière borgne, qui se trouvait au fond du couloir. Si son imagination ne lui avait pas joué de tour, une silhouette venait de s'y introduire... Elle n'était tout de même pas folle au point d'avoir des hallucinations, tout de même ! Elle était quasiment certaine d'avoir vu quelqu'un disparaître à l'intérieur. A l'intérieur ? Mais comment pourrait-on se retrouver à l'intérieur d'une statue ? Toute cette histoire commençait à devenir un peu surréaliste... Cependant, même si elle appréhendait fortement, elle se devait d'aller jeter un oeil. C'était son devoir après tout, comme pouvait en témoigner son insigne... Aussi, non sans réticence, elle s'approcha, veillant à rester discrète, avant d'agrandir l'embrasure et de se permettre d'attarder son regard dans cette ouverture qui lui était, jusqu'ici, inconnue. Un faisceau de lumière venait d'apparaître, quelques mètres plus loin, à la demande du sorcier qui l'avait ordonné... Ainsi elle avait eu raison, même si ce n'était pas pour tout lui plaire. L'endroit ne la rassurait absolument pas, l'endroit était plongé dans l'obscurité et elle craignait réellement ce qui pourrait arriver par la suite. Qui était-ce, d'abord ? Bon sang, où était Jan-Hendrik lorsqu'elle avait besoin de lui ?

Il avait beau avoir éclairé sa baguette, Hecate était incapable de discerner son visage, ou d'affirmer qu'elle le connaissait ou non. Néanmoins, sa silhouette laissait fort à croire qu'il s'agissait d'un garçon... s'évertuant de ralentir son rythme cardiaque qui s'était brutalement accéléré, la préfète commença alors à essayer d'adopter une respiration régulière et posée, épreuve qui paraissait relativement rude pour le moment. Que faisait la personne en question dans cette statue ? Etait-ce une sorte de passage secret ? Il n'y avait rien d'étrange à ce qu'elle n'en connaisse pas l'existence, elle ne s'était jamais vraiment intéressée aux parties dissimulées su château, mais en l'occurrence son devoir exigeait qu'elle ne laisse pas un élève traîner à une heure aussi avancée dans le château. Sans doute un Serpentard... elle n'était pas d'humeur à donner une retenue ou à retirer des points à qui que ce soit, mais si elle lui tombait dessus, il allait passer un mauvais quart d'heure. Aussi, mettant fin aux angoisses qui la rongeaient de toutes parts, Hecate s'introduisit finalement dans le passage à son tour, s'abaissant afin de pouvoir y rentrer, et essayant de s'approcher davantage de l'individu en question. Se faufilant dans un angle qu'il ne pourrait que difficilement éclairer, elle toussota alors volontairement afin de signaler sa présence, espérant qu'il n'aurait pas l'idée de brandir sa baguette afin d'illuminer son visage. De toute manière, quel intérêt aurait-il à le faire ? Il n'avait sans doute pas non plus envie que son identité soit découverte... autant essayer de savoir ce qu'il en était, avant d'essayer quoi que ce soit.

" J'ignore qui tu es et ce que tu fais ici. " commença-t-elle en murmurant, afin que sa voix ne soit pas reconnue. " Mais tu risques les ennuis. "

Après avoir formulé ces quelques mots, Hecate commença à s'interroger. En réalité, était-ce réellement le devoir qui l'avait poussée à suivre cet élève, ou bien... la curiosité pure et simple ? Elle commençait à avoir une petite idée sur la question. Toujours était-il qu'il n'était pas dans ses intentions de le punir, elle n'était même pas poussée par le désir de faire régner l'ordre et respecter le règlement. En fait, elle était tout simplement... fatiguée. Épuisée de tout cela, et en particulier de cette monotonie. Peut-être aspirait-elle, elle aussi, à savoir ce qu'il y avait au bout de ce tunnel... et par dessus tout, à essayer de se renseigner sur l'identité de ce fugitif. Quel pouvait-il être ? Elle n'en savait réellement rien. Mais il s'agissait d'être discrète et subtile, pas de lui braquer la lumière de son Lumos devant les yeux. De la diplomatie, que diable. Et avec un peu de chances, elle ne ferait pas de cauchemar cette nuit, même si elle y croyait peu.

" Où est-ce que tu vas comme ça ? "
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    Carte en main, histoire de ne pas se perdre, le Wallace s'élance à l'assaut du tunnel. Il le connaît certes bien mais il existe quelques pièges, des fourches détournant les chemins, et il préfère ne pas tenter le Diable. Déjà une fois il s'est perdu dans le dédale de sous terrain et ne souhaite pas recommencer. Au final il avait passé une nuit entière pour en sortir et n'avait pas eu le temps, ni l'envie après une trouille pareille, d'aller faire ses courses. Le jeu de lumière jaillissant du bout de sa baguette était puissant, assez pour lui permettre de lire le plan du tunnel de la Borgne avec facilité. Il éclaire le bout de parchemin avec intelligence, sachant pertinemment où il se trouve sur la carte à l'instant présent. Le chemin est sûr mais son faible sens de l'orientation lui met des doutes, il faudra qu'il s'y reprenne au moins trois fois pour se certifier le tracer exact. Prochain carrefour il lui faudra aller à droite car en face il y'a une sorte de puits dont il ne veut pas jauger le fond, tendis qu'à gauche c'est un cul de sac. Environ une demi heure de marche l'attend pour arriver chez Honeyduke, le magasin de friandise le plus populaire de Pré-au-lard. De là il aura 5 minutes pour arriver dans son magasin de fourniture favoris et environ 20 minutes avant qu'il ne ferme. Autant dire qu'il a une heure pour acheter ses affaires, une et demi pour retourner dans la Grande Salle avaler un truc. Le timing est serré mais pas infaisable. Personne ne s’inquiétera pour lui avant le couvre feu, dans un peu plus de deux heure. Autant dire qu'il est large et confiant. A pas de velours, le jeune homme avance de quelques mètres, serein, mais n'anticipe pas ce qui lui arrive. Quelqu'un l'a suivit et sait où il se trouve, la personne en question vient de signaler sa position par un raclement de gorge peu subtil. Ce bruit est là pour signaler une prise en flagrant délit. Elian est mal, très très mal. Je lui avais dit de bien refermer le passage derrière lui, mais il ne m'écoute jamais. Il a trop peur de ne pas savoir l'ouvrir de l'intérieur. Alors qu'il suffit de pousser ! Imbécile. Quelqu'un l'a suivit, il est prit au piège. Jamais il n'aurait dû partir seul, à deux on est plus fort. Normalement il aurait proposé à Naïa de venir, comme toujours, mais jamais il n'a osé. Il a peur qu'elle comprenne et que cela influe sur leur relation. Surtout qu'en ce moment, après l'épisode en salle de bain des préfets, c'est assez flou. Il n'ose y penser, il l'évite presque même si c'est impossible vu qu'ils partagent les même cours. Fébrile, Elian s'arrête dans sa marche. Il se maudit d'être parti si confiant, mais comment pouvait-il savoir qu'il se ferait prendre après deux ans de furtivité absolue ?


    " J'ignore qui tu es et ce que tu fais ici... Mais tu risques les ennuis. "

    La voix provient de dans son dos ce qui est logique. C'est visiblement une voix de fille mais étouffé, sans doute pour ne pas se faire entendre si près de la statue encore ouverte. Le jeune homme reste de glace, contrôle son souffle et son cœur, le moment de panique est passé. Il ne craint plus grand chose, c'est une fille, et aucune ne lui fait peur. Sauf Naïa quand elle est en colère mais ça c'est autre chose. Et puis même si ça avait un homme, un professeur ou un fantôme, il aurait risqué quoi ? Pas grand chose. Elian en moins d'une seconde passa en revue les risques encourut par cette prise en flagrant délit. Certainement il se serait vu retiré des points, pénalisant ainsi sa maison. Il aurait été blessé dans son orgueil brillant de réussite mais aurait surmonté sans problème la chose. Après, il aurait sans doute eut des heures de colles, mais Jefferson il le connaît et bizarrement ça se passe pas trop mal entre eux. Ensuite il aurait peut être eut un face à face peut aimable avec la directrice, que partout il s'évertue à mettre dans sa poche, et ça ça aurait pas été bon du tout. Souvent, c'est signe d'exclusion, inimaginable pour le jeune homme, bien qu'issue plus que probable. Se balader dans les passages secret n'est pas bien vu au sein du corps professoral. Ce faire virer de l'école serait la pire chose pour Elian, ça voudrait dire perdre l'estime de ses parents et de ses sœurs, mais aussi celle de Seth et surtout celle de Naïa. Il a d'autres amis qui lui en voudraient pour ça, ou bien le soutiendraient ? Le Serdaigle pousse un profond soupir et décide clairement que rien de tout ça n'arrivera. Même si c'est une fille, il lui fera comprendre que ça n'est pas son intérêt d'aller tout balancer à la direction. N'importe quel moyen sera possible, il songe notamment à l'argent, puis si ça marche pas, à sa célèbre politique de la peur et en dernière lieu, la force. Et ce même si c'est une demoiselle désarmée, certaine ont bien plus de tripes que beaucoup d'hommes, et plus d'honneur.

    -

    Il veut profiter d'avoir de la lumière et pas elle pour prendre les rennes de la situation, c'est pourquoi il préfère ne rien répondre. C'est la meilleure solution pour prendre l'avantage. Elian ne veut pas que sa baguette éclaire son visage, il ne manquerait plus que ça, que celle qui l'a suivit le découvre. Lorsqu'il entame son demi-tour, il s'applique à le faire dans le plus grand silence. La caverne est vide, seul son cœur dans sa poitrine résonne dans sa tête, rien de vient perturber son déplacement. Dès qu'il voit le dos de la statue et la raie de lumière qui provient du couloir, il se met à scruter le noir l'entourant. Visiblement il n'y a rien. Rapidement, par geste saccadés, il balaye la nuit de sa baguette, en essayant de deviner une silhouette. Mais rien ne se détache, et pourtant il a un vue très aiguisée. Raisonnant avec patience, il calme de nouveau les battements de son cœur et se concentre sur le fait que c'est une fille qui est là. Elle doit sans doute pas être bête, elle se planque. Pourtant, sachant qu'il à la dominante physique, il se méfie. Peut être qu'elle le guette, baguette armée, prête à le paralyser. Elle, elle sait où il est car le Lumos engagé signale la position du jeune homme. Et pour ne pas se perdre tout court, il ne peut se résoudre à l'éteindre. Un combat dans le noir quasi total n'est pas le bienvenu si près du couloirs. Finalement, Elian n'a pas le dessus et il déteste ça. De mémoire, il analyse la possible position de la jeune femme l'ayant suivit. Ça ne l'aide nullement mais il déduit quelques chose : elle a parlé dans un murmure, c'est soit parce qu'elle est morte de trouille à l'idée que ça puisse être un loup garou ou autre étrange bête, soit car elle veut elle aussi être discrète. C'est sans doute ça, bien qu'il préfère de loin l'idée de la peur, ça lui redonnerai l'avantage. Lui ne craint pas l'obscurité ambiante, déjà il a eut fait le chemin en courant par manque de temps, sans lumière pour éclairer ses pas. Les seules fois où à usé de sa baguette se fut pour trouver son chemin sur la carte.

    Où est-ce que tu vas comme ça ? "

    Elle continue de murmurer, c'est presque s'il ne l'entend pas. C'est fâcheux, avec les parois granuleuse du tunnel la voix rebondis de toute part ainsi il ne peut se concentrer sur son point de départ. Lentement il fait un pas, puis deux, vers le dos de la statue, histoire de couvrir un peu plus de périmètre avec sa vague de lumière. Mais c'est en vain, la demoiselle se cache trop bien ou est minuscule car il ne distingue rien. Amplifier le sort pour tout éclairer est exclus tout simplement parce qu'il n'y a pas de juste milieu. C'est soit pas grand chose soit toute la galerie. Et tout illuminer reviendrait à signaler sa position aux éventuels rôdeurs du château. La fente entre le mur et la statue est tout de même de presque 10 cm, ce qui laisse assez de place à la lumière de s'infiltrer dans le couloir... Elian réfléchit toujours avant d'agir, plus ou moins intelligemment mais c'est toujours ça de prit. En général, dans les situation tendue comme ici, il arrive à trouver un plan génial, mais là il lui manque l'idée de malade. En même temps, il ne s'est jamais fait surprendre comme ce soir, alors la situation lui est inconnue. Bien entendu il pourrait jeter un sort à l'improviste mais ça ne lui rendrait sans doute pas grand service. Maintenant, deux options s'offrent à lui : s'enfuir à toute jambes au risque de se voir rattrapé ou immobilisé par un sort, ou bien jouer franc jeu et pourquoi pas amadouer la jeune fille. À choisir, il préfère de loin traîner la demoiselle avec lui jusque Pré-au-lard en lui promettant miles merveilles que se prendre un bloquejambes dans les dents. Peut être que ça serait une aventure intéressante ? Il n'a jamais embarqué avec lui de compère dans ses escapades. Contrairement à Scipion, il est plutôt un loup solitaire, qui se tapis dans sa caverne en l'attente d'une proie. Oui, l'image est la bonne, c'est tout à fait ça : Elian attend qu'on lui donne un contrat et enfin, il attaque. Dit comme ça, ça fait peur, mais souvent ça lui arrive de régler à l'amiable ses petites affaires. Généralement il propose de l'argent avec une jolie menace, l'argent suffit. Et si jamais ça ne dure pas, c'est mort, la proie en pâtit. Ses clients ne le connaissent pas, il reçoit ses contrats par lettres, et ses proie non plus, vu qu'il agit de nuit et légèrement masqué. Non, bien sur par comme Batman ou le joker mais ça lui suffit. Puis de toute manière, c'est pas comme s'il faisait ça tout les quatre matin, il doit peut être avoir un contrat par mois, guère plus.

    - Pré-au-lard, lâche Elian d'une voix claire comme un murmure. Va falloir qu'on s'explique toi et moi...

    Son ton n'était pas menaçant pour deux sous, ça sous entend juste qu'il se pourrait que tout deux trouvent un terrain d'entente pour éviter le clash. Le Serdaigle se sait bon en négociation, il pourrait tenter le tout pour le tout... Elian cherche du regard dans tout les recoins et maintenant évite de bouger de son emplacement. D'après les éclats de sa baguette il se trouve à équidistance des deux murs l'entourant et à vu de nez, il est à une bonne dizaine de mètre de la statue. Rejoindre Honeyduke lui est impossible sans magie et il ne peut s'y risquer. Il doit à tout prix savoir qui se cache dans son tunnel histoire de voir si'l peut lui faire du chantage ou la mener en bateau.
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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyLun 24 Déc - 18:11

L'absence de réponse du jeune homme commençait à accroître l'anxiété d'Hecate, qui, s'efforçant de ralentir sa respiration afin que son interlocuteur ne puisse discerner sa panique naissante, n'était toujours pas décidée à dévoiler son identité de sitôt. Pour commencer parce que récemment, elle s'était fait bon nombre d'ennemis à travers le château, puis ensuite parce que si elle était identifiée comme préfète il y aurait fort à parier que l'élève en question opte pour prendre la tangente. Or, étant une fille, et même de septième année et avec un niveau de sorcellerie particulièrement admirable, Hecate demeurait bien vulnérable, autant physiquement que psychologiquement. Si la personne à laquelle elle avait affaire voulait avoir le dessus sur elle, elle n'y parviendrait sans aucun mal, aussi il lui fallait faire appel à la seule arme qu'elle avait à sa disposition, si l'on omettait sa baguette : son intelligence. Car la Serdaigle n'était pas née de la dernière pluie, et si elle pouvait arriver à son objectif d'une manière ou d'une autre, ce serait en essayant de se calquer sur le comportement que comptait adopter sa cible afin de pouvoir prévoir ses réactions ensuite. S'il décidait de la prendre de vitesse, elle n'aurait aucune chance... pareillement s'il comptait la prendre au dépourvu d'une manière ou d'une autre. Ne connaissant pas son adversaire, elle aurait du mal à engager le combat si elle ne connaissait pas ses points faibles. S'il connaissait l'existence de ce passage, c'était très certainement qu'il l'avait déjà emprunté plusieurs fois au préalable, or, la Serdaigle n'en avait pas connaissance. Elle ne savait ni où il menait, ni quelle direction il fallait prendre, et ce n'était très certainement pas son sens de l'orientation déplorable qui allait l'aider dans cette affaire. Non, elle avait encore quelques cartes à jouer, mais il valait mieux pour elle qu'elle garde son jeu bien dissimulé. Il s'agissait de ne pas laisser entrevoir que c'était par devoir qu'elle était là, et non pour une quelconque autre raison. Pourquoi s'en donnerait-elle la peine ? Elle n'avait pas vraiment à gagner en essayant d'attiser la confiance du jeune homme, quel qu'il soit. Elle n'était absolument pas du genre à vouloir se servir de qui que ce soit puisqu'elle désapprouvait totalement ce genre de méthode, et de toute manière, ne pensait pas y parvenir de manière aussi simple. Mais toujours était-il qu'elle connaissait pas la personne qui lui faisait face, alors autant redoubler de vigilance... tout d'abord, il s'agissait de ne pas lui montrer qu'elle avait peur, et que la quasi-totalité de ses membres tremblait. Ainsi, il la prendrait pour une cible facile et estimerait donc qu'il n'aurait aucune difficulté à se débarrasser d'elle, ce qu'elle voulait à tout prix éviter. Aussi, elle se devait de se montrer pleine d'assurance, du moins dans la mesure de ses possibilités... après tout, son but n'était pas de sanctionner l'élève en question, quel qu'il soit. Quoique... même s'il était dans ses priorités de rester une élève totalement impartiale, elle n'aurait pas du tout été contre l'idée de mettre une bonne retenue à un Serpentard arrogant, cela lui ferait les pieds, et que Rowena lui pardonne ces pensées-là. Non, ce qu'elle voulait, c'était simplement se renseigner sur ses activités, et surtout savoir où est-ce qu'il se rendait. Lorsqu'elle était attisée, sa curiosité la poussait à bien des choses, comme cela avait été le cas dans les ruelles mal famées ou dans la forêt avec Tyler l'année passée...Tyler, et dire qu'elle était presque parvenue à l'oublier, celui-là, il pouvait aller au diable. Et généralement, elle avait tendance à bien le regretter ensuite, aussi elle se devait de ne pas passer en position de faiblesse. Elle maîtrisait la situation. Oui, c'était beau de s'en convaincre. Non, même s'il lui arrivait régulièrement de commettre quelques erreurs de temps à autre, Hecate Juliet n'était pas du genre à laisser quoi que ce soit lui échapper, peu importait de quelle manière mais elle parviendrait à savoir ce que cet élève faisait là, et elle aviserait ensuite sur ce qu'elle ferait. Elle ignorait encore si elle comptait se servir de son insigne ou non pour ce faire, mais il était totalement exclu qu'elle ferme les yeux sur ce qu'elle avait vu, elle en avait assez de fuir lorsqu'elle n'arrivait plus à garder le cap. Non, en bonne et fière Serdaigle, elle allait vaincre ses angoisses, et montrer qu'elle ne craignait nullement ni cet inconnu, ni ce tunnel, ni l'endroit vers lequel il les dirigeait. Enfin, encore valait-il mieux s'en assurer...

- Pré-au-lard. Va falloir qu'on s'explique toi et moi...

Entendre sa voix fit naître en elle un frisson. Elle ne s'était pas trompée, il s'agissait bien d'une voix masculine, qu'elle ne parvenait toutefois pas à identifier. Peut-être à cause de l'obscurité, ou de la peur qui lui serrait le ventre... Tout à coup, elle se sentait si facilement atteignable, exposée au danger le plus redoutable. Cet inconnu pouvait être n'importe qui, n'importe quoi... tressaillant en se remémorant l'épisode de la cagoule datant de quelques jours plus tôt, chapitre qui n'avait pas vraiment remédié à ses cauchemars, elle se mit alors à imaginer des scénarios les plus fantasmagoriques et paranoïaques qu'il soit selon lesquels elle se retrouvait prise au piège avec un pro-mangemort. Combien de mètres lui restait-il à parcourir avant qu'elle ne rejoigne la sortie en courant ? Cet inconnu pouvait parfaitement la neutraliser... bon sang, il s'agissait de se ressaisir, certes un incident avait survenu mais elle commençait indubitablement à psychoter un peu trop. Retrouver son calme. Retrouver son calme. Facile à dire ! Une chance que son visage soit plongé dans l'obscurité, autrement son interlocuteur aurait pu aisément percevoir son teint livide, et par conséquent comprendre naturellement qu'elle était complètement tétanisée. Non, sa théorie n'avait aucun sens, du moins elle aimait à s'en persuader. Bon, tant qu'à s'imaginer des choses, autant partir sur l'hypothèse selon laquelle il s'agissait d'un autre préfet venu effectuer une ronde, et pas d'un terroriste accompagné des idéologies de Vous-Savez-Qui. Selon sa silhouette, sa carrure laissait croire qu'elle avait affaire à un joueur de Quidditch... Logan, par exemple. Pourquoi pas après tout ? Elle connaissait suffisamment le Poufsouffle pour savoir qu'il était tête brûlée pour tenter ce genre d'expérience, le tout en profitant des privilèges que lui prodiguaient son insigne. Mais oui bien sûr, c'était très certainement cet imbécile, et elle n'avait qu'à penser à sa mine déconfite lorsque celui-ci réaliserait qu'elle l'avait coiffé au poteau. En attendant, il s'agissait de donner à sa voix la tonalité de quelqu'un qui savait parfaitement ce qu'il faisait, qui avait les rênes de la situation bien en main, et qui n'avait pour le moins du monde absolument pas peur d'une ridicule galerie qui donnait lieu sur un des couloirs de l'école. Après tout, ce n'était pas comme aux ruelles mal famées dans lesquelles elle aurait aisément pu y passer, si elle n'avait pas fait appel au peu de sang froid qui lui restait pour se sortir, elle et Gabriel, de cet endroit infernal. Enfin, lorsqu'elle revint sur ses paroles, un détail l'accrocha. A Pré-au-Lard ? Que voulait-il faire à Pré-au-Lard ? Il était bien écrit dans la gazette du sorcier que l'accès y était formellement interdit tant que l'affaire de la cagoule ne serait pas résolue ! Ça commençait réellement à devenir dangereux pour elle... qu'était-elle censée faire ? En fin de compte, peut-être allait-elle devoir s'occuper de ses devoirs et ne pas fermer les yeux sur les actes de cet élève, quel qu'il soit... Toujours était-il qu'elle pouvait aisément comprendre que malgré l'interdiction, il veuille s'y rendre cependant, mais cela comportait indubitablement des risques, elle ne pouvait pas le laissait faire comme ça. Puis de quoi voulait-il s'expliquer avec elle ? Par Rowena, il n'allait tout de même pas essayer de s'assurer qu'elle garde le silence sur son acte ? Oh ciel, et si par malheur il essayait de lui jeter un sortilège d'amnésie pour lui faire oublier tout ce dont elle avait pu être témoin ? Elle devait garder son calme, ne surtout pas paniquer. Car il n'oserait pas, n'est-ce pas ? Personne ne saurait où elle se trouvait, on mettrait sans doute des jours avant de la retrouver, et de se rendre compte qu'elle avait perdu l'intégralité de ses souvenirs... personne ne saurait jamais la vérité, et l'inconnu pourrait s'en sortir victorieux. Que cette idée lui était désagréable !

" Mmh... qu'as-tu à expliquer ? " essaya-t-elle en se parant du ton le plus arrogant qu'elle avait dans son répertoire, et qui ne lui correspondait absolument pas. " Je te préviens, c'est à la seule condition que tu éteignes ta baguette, ensuite nous pourrons causer. "

Même si sa voix laissait paraître le contraire, elle n'était absolument pas rassurée, et intimement persuadée que tous les malheurs du monde la guettaient. Néanmoins, elle ne comptait pas hisser le drapeau blanc aussi rapidement, elle comptait bien faire tout ce qui était en son pouvoir afin de parvenir à ses fins. Il s'agissait à présent de savoir ce qu'il comptait faire à Pré-au-Lard, et qui plus était, à une heure aussi avancée... Elle devait croiser les doigts pour qu'il accepte sa requête, autrement elle ne voyait pas comment elle pourrait s'en sortir si lui venait l'idée d'éclairer son visage. Même s'il ne la reconnaissait pas, il saurait aussitôt qu'elle avait trop peur pour faire quoi que ce soit, et cela irait totalement en sa défaveur. Aussi, il la planterait probablement là en se dirigeant à toute vitesse vers sa destination, et elle se retrouverait là, impuissante... si ça se trouvait, ce serait même elle qui se retrouverait accusée d'avoir fait entorse au règlement, après tout à l'heure actuelle elle se trouvait elle aussi dans un tunnel, et mis à part la présence de cet élève rien ne justifiait sa présence dans ce passage secret. Aussi, s'il disparaissait, elle allait se retrouver dans de beaux draps... non, la meilleure solution qu'elle avait à sa disposition pour l'heure, c'était parlementer. Si elle négociait bien, elle pourrait arriver à savoir ce que son interlocuteur comptait aller faire au village, et peut-être pourrait-elle essayer de le faire revenir sur sa décision. Après tout, s'il s'agissait d'un élève au milieu de beaucoup d'autres, elle pourrait toujours accomplir son devoir en l'empêchant de commettre une énorme bêtise... avec l'affaire de la cagoule, les environs n'étaient pas sûrs, le village encore moins, aussi pour sa sécurité mieux valait sans doute qu'elle parvienne à le convaincre de rester au château. Au fond, elle devait bien en être capable, non ? Pour l'heure, mieux valait qu'elle reprenne son interrogatoire, et le tout en priant pour qu'il ne relève pas son faisceau de lumière vers elle. Dans l'obscurité, elle aurait probablement plus de chances, et au moins ni l'un ni l'autre ne serait découvert par celui qui lui faisait face. Puis sans savoir d'où elle lui venait, une idée la heurta de plein fouet. En fait, peut-être pouvait-elle jouer une autre carte de son jeu...

" Tu sais que se rendre au village est risqué, en ce moment ? Qu'est-ce que tu as à y faire ? " continua-t-elle d'un ton posé avant de reprendre, après réflexion. " Ça m'intéresse. "

Si elle laissait croire qu'elle partageait son ambition de se rendre au village, peut-être lui ferait-il plus confiance ? Aussi, la respiration basse et avec l'impression d'entendre les battements de son coeur résonner dans son corps tout entier, Hecate attendit, silencieuse, et en restant en retrait, la réponse de son interlocuteur. Si elle était positive, au moins elle pourrait se réjouir qu'un évènement ait pu s'interférer dans sa semaine de monotonie, mais il n'était pas dans ses intentions de prendre le moindre risque. Toutefois, sa curiosité était bel et bien en éveil, et plus que jamais elle mourrait d'envie de savoir qui était cet inconnu.
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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyVen 4 Jan - 18:44

Étrangement, Elian redevient rapidement serein. La situation n'est pas si calamiteuse au fond, car même s'il doit en venir au corps à corps, à moins que la demoiselle ne soit une énorme fat, il aurait la gagne. Non pas que la solution par la force soit prévue mais il pourrait l'envisager si les choses tournent au vinaigre. Il ne sait pas qui se cache dans l'ombre des murs, la seule petite chose dont il est certain c'est que c'est une fille, et pas une femme. Ces phrases peuvent faire croire le contraire mais si elle était un professeur, elle l'aurait déjà mené chez le concierge ou la directrice sans ménagement. Elian en est certain, il a en face d'elle une élève de Poudlard. Bien sur elle pourrait être extérieure à l'école, auquel cas elle se serait retrouvé entre lui et la sortie de chez Honeyduke, et pas coté Sorcière Borgne. Et puis de toute façon, que ferait une sorcière étrangère à l'école dans les sous terrains ? Rien, sauf peut être vouloir voler un ou deux truc dans le château, ce qui parait fort peu probable. La découverte d'une des cagoule portés jadis par les partisans de Lors Voldemort saute aux yeux du jeune homme. Il a lut l'article hier sur la Gazette du sorcier ! C'est d'ailleurs à cause de cette découverte soi disant inquiétante que sa jolie Naïa va débarquer dans sa maison sous peu de temps. Longtemps assis devant la cheminé installé toute l'année au cœur de sa salle commune Elian à songé au fait que cette affaires cachait un truc. Aussi bien c'est une farce de garnement, qui ne sait pas ce que ça pouvait engendrer un truc pareil, qui sait ? Possible que lui même, a 11 ou 12 ans aurait trouvé ça très drôle de faire paniquer le château tout entier. Avec sa maturité actuelle, il ne peut se permettre d'approuver ce genre de blague mais l'idée est là. Le seul problème, c'est comment un gamin se serait procuré cette cagoule. On évite de parler des partisans de lord Voldemort à l'heure actuelle, les gens sont trop heureux d'avoir enfin une vie sans crainte. Finalement Elian préfère oublier l'éventuelle possibilité que la personne tapie dans l'ombre soit un Mangemort flaqué ici pour pénétrer Poudlard et le mettre à sac, comme ça avait faillis se passer une vingtaine d'année plus tôt. Maintenant, même s'il n'est pas mauvais en sortilège et tout le bataclan, le jeune Serdaigle évalue ses chances de vaincre un de ses types fou furieux à moins de 30%. Il secoue la tête, pour mon plus grand soulagement. Je suis contente qu'il se sorte ses idées glauque du crâne, c'est impossible qu'il y ai un Mangemort dans le souterrain, je me tue à le lui répéter depuis deux minutes. Enfin, pour une fois il m'écoute. Sous ses airs de gentleman, Elian est un garçon très malin et surtout bourré de ressources. Il entame alors un demi tour sur lui même, très lent, prenant le temps d'observer tout les recoins accessible à ses prunelles. Alors qu'il n'est pas encore revenu à sa position initiale, la voix résonne de nouveau dans la galerie, le faisant frisonner.

" Mmh... qu'as-tu à expliquer ? " lance enfin la jeune femme d'un ton ton légèrement arrogant. " Je te préviens, c'est à la seule condition que tu éteignes ta baguette, ensuite nous pourrons causer. "

Elian ne sait pas quoi penser à l'écoute de ces paroles pour le moins étrange. D'après la jeune femme se tenant tapie dans le noir, il y a moyen de négocier quelque chose. Enfin c'est ce qu'il a compris dans son ton, pour le moins neutre. Difficile de la juger vu ses messes basses, le jeune homme arrive tout juste à discerner le sexe de son interlocuteur, alors de là à parler de ton employé ... Voilà, il n'est sur de rien et préfère rester méfiant. Éteindre sa baguette pourrait être envisageable mais il n'est pas du tout du genre à se laisser perdre la dominance de la situation comme ça. Le noir ne l'impressionne pas mais il perdrait l'avantage de pouvoir éclairer la galerie et donc perdrait l'espoir d'apercevoir la femme qui se cache dans un coin. Mais d'un autre coté il est visible avec ce point lumineux devant lui. Le lumos activé signale sa position et permet au potentiel agresseur de s’élancer vers lui ou pire, de le viser d'un sortilège. Certes il a prit soin de baisser son poing pour que le halo de lumière n'éclaire pas son visage et pour qu'ainsi il reste anonyme mais ainsi, il prend le risque de bouger sans réfléchir et donc de dévoiler son identité. L'avantage de l'anonymat est puissant, surtout que les deux sont dans le même cas. Il ne parient pas à déceler le moindre indice sur la personne dans ses paroles, et ça a le don de l'irriter car en temps normal il a une très bonne mémoire auditive. Il envisage de nouveau divers scénarios. Aussi bien la personne qui l'a pris sur le fait n'est même pas armé, auquel cas il ne risque rien à garder le lumos activé et à, pourquoi pas, tourner les talons sans se soucier de représailles.

- Je n'ai rien à t'expliquer, je veux juste qu'on soit d'accord toi et moi, lâche Elian d'un ton légèrement menaçant, et je ne vois aucune bonne raison d'éteindre ma baguette.

Ça c'est fait, il ne l'éteindra que si la demoiselle en embuscade lui donne une bonne raison, ce qui risque d'être difficile à trouver. Après le Wallace ne pense pas à tout, sauf quand il m'écoute, donc pas souvent. Il hausse un sourcil en se disant que même si elle n'est pas armée, il ne peut pas partir comme ça. La demoiselle ira sans aucuns doute le dénoncer et on l'attendrait à la sortie du passage. Il aurait comme option de revenir par la salle sur demande, mais ça serait difficile et beaucoup plus long. Non, il doit y avoir une autre solution. D'abord il doit vérifier si la personne en face de lui était en possession de tout ses moyens ou non. Pour cela doit entrer dans un des personnage qu'il aime le plus interpréter : le négociateur. Ça n'est pas facile dans cette situation de s'occuper de ça mais il le faut. D'abord trouver le moyen de savoir si elle est avec sa baguette ou pas. Il pourrait la menacer ou l'embobiner mais le second cas ne pourrait pas fonctionner. Dans le cas de la menace, il n'a pas grande marge pour manœuvrer. Il ne la voit pas, ne peut donc pas la localiser et surtout ignore son origine. Si encore il était certain qu'elle était une élève, il pourrait avoir le dessus. Même si c'est une septième année, il aurait l'avantage de la force. Au son de sa voix, Elian sent qu'elle est plutôt sur la parois qui se trouve à sa gauche, après rien n'est certain. Lui se situe en plein milieu de la galerie et du point de vue stratégique, il se doit de se coller à un mur. Lentement il recule, à l’affût du moindre mouvement. Elian préfère éclairer vers le bas, pour ne pas se faire voir. Rien ne se passe avant qu'il n’atteigne le mur. Collé contre, il attend en réfléchissant au moyen de savoir. Se poser trop de questions lui embrouille le cerveau et pour son bien être, la jeune femme cachée dans l'ombre commence à parler. Elle s’intéresse à lui, a ce qu'il veut faire. C'est étrange qu'elle se pose tant de question, il n'a fait que dire la vérité. Parfois jouer franc jeu à du bon. La voix est légèrement plus forte et conforte le Serdaigle quant à sa position. Elle vient d'en face, donc ce la parois gauche. Elian s'attarde sur la remarque vis à vis du risque à traîner là. Ceci lui fait croire deux choses opposée : soit c'est bien une personne extérieure qui veut lui faire peur, soit c'est un élève qui craint cette histoire de cagoule. Ce qu'à a faire Elian au village ne la regarde nullement mais elle doit se douter qu'il ne risque pas de lui dire la vérité quand même ? Si elle veut vraiment attiser la curiosité d'Elian elle se met de dans l’œil jusqu'au coude. Le plus fourbe des deux est forcément lui, il a été a bonne école pour les plans machiavélique. Il se détend sentant qu'il commence à reprendre le dessus, du moins de son point de vue.

- Pré-au-lard est un endroit magnifique en cette période, et j'ai des courses à faire. Quoi que ça ne te regarde pas …

Il préfère ne pas donner son avis sur l'affaire de la cagoule pour ne pas dévoiler sa crainte. Il devait se débarrasser de la colle au basque vite car les magasins n'allaient pas tarder à fermer. Au pire, il pouvait se la traîner avec lui, quitte à la prendre de force. De toute façon maintenant, il n'avais plus des masses d'option : la neutraliser ou l'embarquer avec lui dans son aventure rapide.
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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyDim 6 Jan - 19:06

« Je n'ai rien à t'expliquer, je veux juste qu'on soit d'accord toi et moi et je ne vois aucune bonne raison d'éteindre ma baguette. »

Ce ton soudain devenu menaçant surprit Hecate qui commença à s'agiter nerveusement. De toute évidence, elle était en train de perdre tous ses moyens. D'abord, l'obscurité, puis cet endroit mystérieux, ensuite cet inconnu et sa voix autoritaire... même si elle ne lui était pas d'une grande utilité à l'heure actuelle, la Serdaigle sentit sa vue se brouiller. C'était un symptôme qu'elle connaissait bien, et elle savait quelle en était l'origine. En réalité, c'était très simple, elle était en train de faire une crise d'angoisse... cela lui arrivait fréquemment lorsqu'elle se mettait à paniquer. Quel qu'il soit, ce garçon lui faisait peur, elle n'aimait pas du tout cette situation et sentait qu'elle était en train de totalement perdre le contrôle. Comment faire pour reprendre le dessus ? « Calme-toi, calme-toi » se répétait-elle inlassablement, visiblement sans succès étant donné que son rythme cardiaque ne parvenait pas à s'apaiser. « C'est toi qui as le dessus, tu n'es plus Hecate la Serdaigle torturée, conduis-toi comme l'aurait fait... Scarlett, tiens. ». Pourquoi Scarlett ? Elle n'en avait aucune idée, qui plus était c'était sa référence lorsqu'elle pensait à quelqu'un de particulièrement stupide, toutefois elle avait cruellement besoin d'assurance et c'était la première personne qui lui était venue à l'esprit. Après tout, la préfète des Gryffondors, hormis son don pour se révéler être une cruche par excellence, ne semblait jamais avoir peur ni de rien ni de personne lorsqu'elle la croisait dans les couloirs, en train de parler chiffons avec sa meilleure amie. Oui, elle n'aimait pas beaucoup ça, mais cette fois-ci, elle allait devenir Scarlett, elle ne pouvait décemment pas laisser ce garçon filer parce qu'elle était en train de faire une crise d'angoisse. Elle était préfète, et même si elle n'était pas forcément ici pour accomplir son devoir, elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds par sa cible, alors qu'elle ne savait même pas à qui elle avait affaire. Pour l'heure, elle allait lui montrer à quel point elle avait une immense confiance en elle, qu'elle savait très bien ce qu'elle faisait, quitte à passer pour la dernière des idiots au moins elle ne perdrait pas cette bataille. Parce qu'au rythme où allaient les choses, sa cible pouvait très bien prendre la tangente lorsqu'elle le désirait, ce serait à elle dépitée de sortir de ce tunnel et ce serait elle encore qui aurait de grandes chances de se faire prendre sur le fait par un membre du personnel. Elle imaginait déjà l'humiliation... la préfète en train de faire entorse au règlement ou voulant profiter de la nuit pour aller faire le tour des passages secrets. Quelle honte !

« Ah oui, tu ne vois aucune bonne raison ? Je vais t'en donner, mon mignon : au vu de l'heure que tu as choisie pour ton escapade nocturne et des circonstances actuelles, tu es vraiment inconscient jusqu'au bout des ongles, et sans manucure. Ensuite, je te trouve bien insolent et irrespectueux pour t'adresser à moi de la sorte, alors que je sais qui tu es et toi non, jusqu'à preuve du contraire. Secondement, tu as été bien négligeant de conserver cette lumière allumée, qu'aurais-tu fait si j'avais été un professeur ? Tu aurais été dans de beaux draps, et le tout grâce à ton impulsivité. Sans compter que je préfère garder mon identité masquée pour le moment, il n'est pas question que tu me vendes à qui que ce soit, je suis aussi dans ce tunnel et je tiens bien trop à ma personne pour prendre des risques, et si quelqu'un doit se faire prendre je préfère amplement que ce soit toi. Autre chose, chéri ? » termina-t-elle en gloussant.

Avant même d'avoir réfléchi à ce qu'elle disait, Hecate avait débité d'un trait ce flot de paroles d'un ton haut-perché, le tout en laissant échapper un petit rire cristallin. C'était assez facile finalement, de se mettre dans la peau de Scarlett Levinson... c'était bien loin d'être agréable, mais en fin de compte elle avait tendance à croire qu'elle ne s'en tirait pas trop mal. Il suffisait de minauder, d'être égoïste au possible et de s'adresser à son interlocuteur comme s'il s'agissait d'un être inférieur et le tour était joué... qui plus était, comme elle ne connaissait pas la personne qui lui faisait face, elle n'éprouvait donc aucun scrupule à jouer ce petit jeu. Tant que, par pitié, il ne la reconnaissait pas... C'était bien la dernière chose dont elle avait envie. Mais au moins, ça avait le mérite de fonctionner, sa vue était en train de revenir à la normale, et sa crise semblait sur le point de s'apaiser. Heureusement, lors de ses cas de figure elle perdait généralement tous ses moyens, comme cela avait été le cas dans les ruelles mal famées... il n'était pas question qu'elle se mette à pleurer devant un type qu'elle ne paraissait connaître ni d’Ève ni d'Adam et qui s'adressait à elle sur ce ton. En revanche, il devait forcément avoir entendu sa respiration s'être brutalement accélérée, il fallait espérer que cela ne lui mettrait pas la puce à l'oreille... si ça se trouvait, elle avait bel et bien raison depuis le début, il ne s'agissait même pas d'un élève, il était même peut-être lié à ce qui s'était passé avec la cagoule, et dans ce cas elle avait peu de chances d'en ressortir vivante. On retrouverait son cadavre baignant dans son propre sang, avec sûrement quelques membres en moins, et nulle trace de son agresseur... le secret resterait enfermé avec elle, dans ce passage secret. C'était une perspective terrifiante, lorsqu'elle le pensait... non, elle ne pouvait pas. Pour l'heure, il ne s'agissait pas de se remettre à paniquer comme une fillette, elle était Scarlett Levinson, elle allait se mettre en tête que celui qui lui faisait face était... Logan, tiens, par exemple. Cela lui donnerait une double raison de se montrer mesquine avec lui, ce garçon lui avait fait perdre son premier match au Quidditch, maintenant qu'elle se retrouvait coincée avec lui dans un tunnel, elle allait enfin avoir l'occasion de voir qui dominait qui. Enfin, elle doutait fort de pouvoir être à la hauteur de cette tâche... Bon, il s'agissait de maintenir le cap, et de lui prouvait que quoi qu'il puisse faire ou dire, elle n'avait pas peur de lui. Pas le moins du monde... ce n'était pas comme si ses pseudos-menaces allaient l'effrayer, tout de même ? … Et bien si. Mais ça n'était qu'un détail.

« Pré-au-lard est un endroit magnifique en cette période, et j'ai des courses à faire. Quoi que ça ne te regarde pas … »

La courbe de l'échine de Hecate se raidit de nouveau, tandis qu'elle s'efforçait de rester concentrée sur son rôle. Scarlett, Scarlett, Scarlett. Elle était Scarlett et personne d'autre, et ce n'était certainement pas un élève aussi insignifiant qui allait lui dicter sa conduite. A elle qui était invulnérable et bien au dessus de quiconque ! La bonne blague, elle étouffa même un semblant de rire pour se donner contenance et continuer de laisser croire à son interlocuteur que la situation ne l'effrayait pas, mais alors là pas le moins du monde. Il fallait qu'il y croie. Néanmoins, il ne paraissait pas très impressionnable, comme le laissait sous-entendre le ton qu'il employait... comment ça, ça ne la regardait pas ? Certes, quelque part c'était vrai, c'était sa curiosité et rien d'autre qui l'avait menée là, pas même son devoir de préfète. Ainsi donc, il se rendait à Pré-au-Lard parce qu'il avait des courses à y faire ? Elle ne pouvait s'empêcher de se demander quel genre de courses, tout cela avait beaucoup trop l'air mystérieux. Enfin, il achetait ce qu'il voulait, il était vrai qu'elle n'avait pas à le lui demander même si en réalité il comptait aller rejoindre un groupe de mangemorts et se réunir avec eux à la Tête de Sanglier pour décider d'un commun accord quelle serait leur prochaine victime. Pour le coup, l'image que Hecate se faisait de son interlocuteur était plutôt drôle, étant donné que ce dernier était un mélange de Logan et d'une sorte de pro sang-pur vêtu d'une cagoule... non, elle ne devait pas se laisser déstabiliser. Il s'agissait de lui répondre comme aurait répondu Scarlett, et le tour serait joué.

« Tu es un rat de bibliothèque asocial, ou c'est juste que tu n'écoutes pas les rumeurs ? Tu ferais bien de temps à autre, ça ne te ferait certainement pas de mal. Avec tout ce qu'on entend sur ce qui se passe au château... Pré-au-Lard est très probablement un endroit magnifique, surtout en période de soldes, et je serais ravie d'aller y faire les boutiques, mais s'y rendre seul doit être la dernière des bonnes idées. » riposta-t-elle avec assurance.

Fière d'elle et de ne pas avoir failli, Hecate se recolla à la paroi, de manière à ne pas être repérée par le faisceau de lumière s'échappant de la baguette du garçon. Il s'agissait de lui laisser croire que c'était elle qui avait toutes les cartes en main, qu'elle savait pertinemment à qui elle avait affaire et qu'elle était en voie de gagner. Autant s'en convaincre elle-même... mais la bataille n'était pas encore perdue, elle avait ses chances.
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La bonne idée de que partir vagabonder le soir vers Pré-au-lard. Elian se mord la lèvre inférieure en sentant ses neurones s'agiter. Il se remémore la scène rapidement et déteste s'être fait prendre. Tout c'est passé si vite. Il est entré dans le passage et n'a pas complètement refermé la porte, ce qui lui a valu d'être suivit et prit la main dans le sac. D'un autre coté, s'il a laissé le passage ouvert de quelques centimètre c'est principalement pour retrouver l'issue. Oui, lorsque l'on se trouve dans le passage et si la porte est fermée, trouver le petit recoin où glisser la mains pour ouvrir est très compliqué, et ce même avec le plus beau lumos jamais lancé. Généralement le Serdaigle s'en sort même si la statue s'est recollée au mur entre temps mais il ne préfère pas prendre le risque. Ce soir il aurait dû, car, même si la fille l'avait vu entrer, le temps qu'elle arrive il aurait eu le temps de refermer. Jamais elle n'aurait trouvé le mécanisme pour ouvrir en tant que non initiée. Lui l'avait trouvée grâce à sa carte qui porte en son dos quelques explications sur le château, comme l'ouverture que deux ou trois passage et le timing nécessaire pour aller d'un étage à un autre si les escalier son de mauvaise humeur, ce qui arrive souvent mine de rien. Chose utile en soi, pas vraiment, mais lorsqu'on a cours de botanique, qu'on se trouve en astronomie, que les escaliers n'en font qu'à leur tête, on sait à quelle vitesse on doit courir pour arriver à l'heure. Tiraillé entre l'idée d'éteindre son sortilèges et l'idée d'être facilement repérable, Elian prend le risque et joue le manipulateur. Malheureusement ça ne fonctionne pas vraiment et il découvre ainsi une personne qu'il n'aurait jamais soupçonnée.

« Ah oui, tu ne vois aucune bonne raison ? Je vais t'en donner, mon mignon : au vu de l'heure que tu as choisie pour ton escapade nocturne et des circonstances actuelles, tu es vraiment inconscient jusqu'au bout des ongles, et sans manucure. Ensuite, je te trouve bien insolent et irrespectueux pour t'adresser à moi de la sorte, alors que je sais qui tu es et toi non, jusqu'à preuve du contraire. Secondement, tu as été bien négligeant de conserver cette lumière allumée, qu'aurais-tu fait si j'avais été un professeur ? Tu aurais été dans de beaux draps, et le tout grâce à ton impulsivité. Sans compter que je préfère garder mon identité masquée pour le moment, il n'est pas question que tu me vendes à qui que ce soit, je suis aussi dans ce tunnel et je tiens bien trop à ma personne pour prendre des risques, et si quelqu'un doit se faire prendre je préfère amplement que ce soit toi. Autre chose, chéri ? » termina-t-elle en gloussant.

Elian hausse les sourcils et sa mâchoire se décroche. S'il s'était attendu à ça il se serait préparé à rire. La fille est passée d'une voix douce, légèrement hésitante et très basse et un caquètement phénoménal. La situation prend un tournure bien délicate avec cette nouvelle facette de la personnalité de la jeune femme. De plus, avec ces éclats de rires désagréables, les petites piques lancée et la voix haute perchée, il est encore plus difficile de reconnaître quelqu'un. Elian doute un instant car elle revendique le fait de savoir qui il est. Cela lui donne des frisson. Par contre, certain de ses propos ne sont pas cohérent, comme le coup de l'impulsivité énoncée. Le Serdaigle n'est pas impulsif lorsqu'il prévoit un coup des jours à l'avance, au contraire il est tout ce qu'il a de plus méticuleux et attentif. Vif comme l'éclair il baisse sa baguette et se concentre sur une réponse. Il doit jouer le tout pour le tout car si son intuition est bonne, la demoiselle est aussi avancée que lui. Et puis quand bien même, ils sont dans un endroit que lui connaît parfaitement, contrairement à son adversaire. Si la partie se joue ici, il a tout les chances de gagner.

- Tu ignores qui je suis, petite menteuse, dit il d'une voix qu'il veut assuré, et tu parles beaucoup trop. Te rends tu comptes que tu ne trompes personne ?

C'est du bluff, oui, et si ça marche pas Elian se sent cuit et fait comme un rat. Il évite de trop parler pour ne pas présenter au grand jour son hésitation. Son but est de ne pas perdre le dessus. Elle veut lui faire croire qu'elle est supérieure, son ton désagréable le montre nettement mieux que tout à l'heure. Il ne sait pas à qui il a affaire et ça le tracasse. Si elle dit vrai, c'est elle qui mène la danse avec un point d'avance. Il faut qu'Elian prenne toute les possibilité en compte car il n'a pas vraiment droit à l'erreur. Tout deux changent alors de sujet et s'en tiennent à la curiosité. Ce soudain intérêt pour ses affaires alors que l'instant d'avant elle le menaçait intrigue le Wallace. Et si en fait elle ne lui voulait pas vraiment de mal mais désirait découvrir les secrets du château ? Très peu probable mais pas impossible pour autant. Soudain un spasme le traverse, et si c'était Naïa en face de lui ? Cela serait tragique pour leur amitié car la vipère ignore tout sur le trafic bizarre qu'effectue le jeune homme. Elian préfère ne pas y penser et veut se concentrer sur une autre personne. C'est une femme, et il en connaît pas mal. Pourquoi pas partir sur Elwana ? Ça n'est pas très crédible puisqu'elle est n'est pas si visqueuse que ça dans ses paroles, mais ça sera mieux que la Rosenberg. Après leur passage dans la Salle de bain des préfet, il vaut mieux éviter de se le mettre à dos. Il l'aime trop pour la blesser.
La demoiselle recommence à parler mais Elian ne l'écoute plus vraiment. Cette voix très horripilante l’énerve alors il préfère se concentrer sur un moyen de prendre et garder la dominante pour de bon. Et il vient de le trouver.

« Tu es un rat de bibliothèque asocial, ou c'est juste que tu n'écoutes pas les rumeurs ? Tu ferais bien de temps à autre, ça ne te ferait certainement pas de mal. » 

Il ne craint plus rien, son sang tourne dans ses veines et ça l'amuse. Il est prêt à tout pour avoir le dessus, pour gagner cette bataille. Maintenant il n'hésite plus car il à prit un résolution : ne plus écouter le bla bla de la fillette planquée dans l'ombre. Si elle passe d'un ton peu franc à une assurance très horripilante c'est sans doute parce qu'elle se croit plus maligne. Mais non, le plus fin des deux c'est le jeune homme, il en est convaincu. Qui plus est, s'il ne parvient pas à deviner qui se cache derrière cette voix, elle non plus n'est pas plus avancée. Le fait qu'elle ai affirmé savoir qui il est lui paraît improbable. Un instant il y a crut et a bluffé pour s'en sortir, mais maintenant qu'il y pense, il est certain que c'est elle qui ment. Lorsqu'il est sorti de la salle commune pour partir vers Pré-au-lard, le couloir était désert. Les escaliers aussi lorsqu'il est descendu au second et il est certain qu'il n'y avait personne lorsqu'il a ouvert le passage. Après tout il n'est pas stupide et a vérifié. Les seuls moments où la donzelle a pu le voir, c'est quand il est entré dans la galerie, auquel cas elle l'a vu de dos, soit c'est quand il a un peu trop bougé sa baguette a cause de la surprise de la voix. Dans les deux cas elle n'a pas pu voir grand chose, Elian s'en persuade facilement. Et puis même si le doute perdure, il préfère ne pas y songer et planque cette éventualité dans un coin sombre de sa tête. Alors que l'inconnue du couloir parle, le cerveau d'Elian s'agite. Il a une idée pour garder le dessus et surtout, pour parvenir à se mettre dans la poche la peste qui trône là. Ça sera bien sur de gré ou de force, mais dans tout les cas il fera en sorte qu'elle soit autant impliquée que lui. Après tout, ils sont tout les deux dans l’illégalité, il peut la piéger avec ça. Peut être qu'elle est de es filles qui se foutent de tout, même de la direction, mais peut être pas. Non, c'est même impossible. Elle l'a dit elle même tout à l'heure, elle tient trop a sa personne pour se faire prendre. Elian sourit de plus belle et sait pratiquement comment il va procéder. Si il le voulait il pourrait foncer dans le tas mais l'heure n'est pas aux menaces, enfin ça n'est plus aux menaces. Le jeune homme veut lui faire peur et y arrivera de diverses façon. Il a plusieurs cordes à son arc et compte bien toutes les mettre en place. Sa première option est d'enfoncer la demoiselle avec lui dans les méandres de la galerie. Ainsi, si ils se font chopper, ça sera sa parole contre la sienne. Oui parce que celui qui les trouvera les engueulera, elle dira qu'elle l'a juste suivit mais qu'il la menacé et ça tournera au vinaigre. Heureusement, Elian est souvent passé devant la directrice et a toujours su trouver les mots pour apaiser sa colère. De toute façon on n'a quasiment jamais rien eu à lui reprocher. D'après les autres, le Wallace est un jeune homme plein de ressource et très respectueux car bien élevé. Si ils savaient … La dernière phrase de la jeune femme résonne dans ses oreilles. Le ton qu'elle vient d'employer est parfaitement désagréable et contraste avec les messes basse de tout à l'heure. Le jeune Serdaigle se méfie et décide de passer à l'action.

« Avec tout ce qu'on entend sur ce qui se passe au château... Pré-au-Lard est très probablement un endroit magnifique, surtout en période de soldes, et je serais ravie d'aller y faire les boutiques, mais s'y rendre seul doit être la dernière des bonnes idées. »

Elle parle, elle parle, lui vient d'éteindre sa baguette. Depuis tout à l'heure, dès lors qu'il a décroché du blabla inutile de la jeune femme, Elian a analysé le coin et compris une chose. Deux issues s'offrent à eux, le passage coté sorcière Borgne et celui qui va vers Pré-au-lard. Au vue de ce que raconte Mademoiselle, elle craint l'idée de se rendre au village à cause de l'histoire de la cagoule. Pour prendre le dessus il n'a qu'une seule solution. Même s'il ignore où elle se trouve, il connaît sa position par rapport à lui. Elle est en face, à quelques mètres de la sortie, du moins à ce que signale la portée de sa voix. Si Elian ne se trompe pas, il n'y aura aucun soucis et en plus de ça, si elle est bien une fille bien comme il faut, elle sera morte de trouille. À peine as-t-elle finit son monologue venimeux qui n'affecte nullement le Serdaigle, il éteint sa baguette. Discrétion parfaite après des années de passages furtifs dans les couloirs à des horaires interdis, Elian longe le mur dans un silence presque sans faille et avance à grands pas vers la seule source de lumière encore présente. Le rayon provenant du couloir est enfin a sa porté, il est arrivé devant le passage de la sorcière Borgne sans avoir heurté personne. Cela le conforte sur un point, il avait bien placé la demoiselle dans l'espace. Maintenant elle devrait se tenir non loin devant lui. Peut importe c'est une fille, une élève qui plus est vu qu'elle a parlé de professeurs, il n'aura donc pas de mal à la maîtriser si elle s'en prend à lui. Néanmoins, si elle est armé, ça peut faire tourner la roue, bien que pour le moment la question n'en soit pas là. Dos contre la parois, Elian plisse les yeux en essayant de discerner un mouvement ou une ombre plus sombre que les autres. Rien. D'une main habile et d'un geste rapide, il tire vers lui la statue. Le passage est fermé. Bonne idée ou non, peut importe, maintenant ils n'ont plus le choix que d'avancer ou se battre puisqu'il bloque le passage.

- Bouh, souffle Elian en rallumant sa baguette.

Mais il n'est pas fou et, se savant plus proche de la fille qu'avant, tiens sa baguette à la taille pour qu'elle ne parvienne pas à discerner son visage.

- Tu es bloquée poupée, sourit Elian même s'il sait qu'elle ne peut le voir.
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"Tu ignores qui je suis, petite menteuse, et tu parles beaucoup trop. Te rends tu comptes que tu ne trompes personne ?"

Décidément, elle avait affaire à un adversaire coriace. Avait-il réellement deviné qu'elle feintait et que ses paroles n'étaient que des calomnies destinées à l'endormir ? Pourtant, elle s'était crue persuasive, mais il fallait croire que son rival était plus fort qu'elle. Si elle ne parvenait pas à le tromper comme cela, il ne lui restait que peu d'autres alternatives à sa disposition... tandis que les rouages du cerveau de Hecate étaient en train de fonctionner à plein régime, la Serdaigle s'était resserrée contre le mur devant lequel elle était adossée. Peut-être pour se rassurer et trouver un point d'appui dans cette obscurité angoissante... Car oui, elle avait peur, elle la sentait grandir en elle et la dévorer de l'intérieur. En même temps, il n'y avait pas beaucoup de quoi être rassurée, elle se trouvait dans une galerie qui lui était inconnue, plongée dans le noir en face de quelqu'un dont elle ignorait tout bonnement l'identité, en sachant qu'une cagoule de mangemort avait récemment été retrouvée devant la salle commune de Serpentard et que celui qui l'y avait déposée, ou qui alors l'avait laissée tomber, était toujours en train de rôder... S'il s'agissait d'un élève ? S'il s'agissait de quelqu'un qu'elle croisait tous les jours dans les couloirs sans lui prêter attention ? S'il s'agissait encore de quelqu'un à côté de qui elle était assise en classe, ou de quelqu'un à qui elle adressait couramment la parole ? Ou encore pire... s'il s'agissait de la personne qui était actuellement en face d'elle, plongée dans les ténèbres de cette galerie, le visage méconnaissable puisqu'elle ne parvenait à le discerner dans l'ombre ? Non, il fallait qu'elle arrête, toutes ces pensées étaient en train de la rendre complètement paranoïaque. Mais comment rester sereine en ces circonstances ? Il l'avait dit lui-même, il était parfaitement parvenu à comprendre qu'elle jouait un jeu et qu'elle n'était nullement aussi assurée qu'elle n'en avait la prétention.

« Tu es bien présomptueux... tu n'as aucune idée de tout ce que je sais sur ton compte. »

Certes, elle ne gagnerait probablement pas grand chose à tenter de sauver les apparences, mais elle ne perdait rien à essayer. Elle commençait à ne plus réellement comment savoir gérer cette situation dont le contrôle lui échappait des mains, mais il n'était pas question qu'elle abandonne pour autant. Tant qu'elle le pourrait, elle allait faire en sorte de garder le dessus... après tout, c'était un peu comme lors d'un match de Quidditch. Ce n'était pas parce qu'elle avait reçu un cognard que cela allait l'empêcher de pouvoir diriger sa batte vers un autre joueur, n'est-ce pas ? Certes, celui qui lui faisait face avait l'avantage du terrain, et aussi celui de pouvoir conserver son sang froid, du moins c'était ce qui paraissait à Hecate qui avait du mal à imaginer que ce dernier puisse être aussi effrayé qu'elle. Cela se devinait au ton de sa voix, puis que ferait-il ici autrement ? Non, c'était définitif, elle était complètement folle de s'être embarquée dans cette histoire au final. Elle aurait très probablement mieux fait de restée cloîtrée dans son dortoir, même si cela était synonyme d'ennui et de devoir de divination à approfondir, au moins elle y aurait été en sécurité... bon certes, encore une nouvelle fois elle devait se mettre à angoisser pour rien, mais elle ne pouvait s'empêcher de voir le mal partout, même là où il n'était pas forcément. Et en l'occurrence, elle avait du mal à imaginer que les intentions de son mystérieux interlocuteur puissent être les meilleures du monde... Il affirmait vouloir se rendre à Pré-au-Lard, lieu dont l'accès était au passage interdit, et pour des raisons on ne pouvait plus obscures. Au final, sa raison lui aurait certainement dicté de sortir de cet endroit, d'aller prévenir quelqu'un et d'attendre son retour devant l'entrée du tunnel, mais non, il avait fallu que sa curiosité l'emporte. Bien joué.

- Bouh.

Ça, elle ne l'avait pas vu ni même entendu venir. Se redressant subitement et poussant un cri de terreur, toutefois étouffé par les deux mains qu'elle avait plaquées devant sa bouche, il fallut quelques secondes à Hecate pour retrouver ses esprits et une respiration normale qui commençait à complètement perdre ses moyens. Qui était ce malade ? Il lui avait flanqué une peur bleue ! Encore paralysée par l'angoisse qui l'avait saisie, la Serdaigle n'osait bouger, ni même diriger son regard vers la lueur provenant de la baguette que son interlocuteur venait de rallumer, fendant l'obscurité totale. Pendant un instant, elle s'était crue mourir ! Non mais vraiment, qu'est-ce qui lui prenait ? Certes, elle avait un peu joué la comédie pour arriver à ses fins, mais tout de même ! Pour le coup, sa nervosité était en train de laisser place à une panique carnassière. Il fallait espérer que malgré son cri, personne ne l'ait entendue... Certes, en l'occurrence il ne devait pas y avoir foule dans les couloirs à cette heure-ci, mais tout de même, si son manque de vigilance devait attirer le concierge dans l'endroit dans lequel ils se trouvaient, cela risquait fortement de jouer en sa défaveur pour la suite ! Elle risquerait même sans doute d'être rétrogradée, à l'instar de Naïa Rosenberg à la suite du bal d'Halloween de l'année passée... Voire, humiliation suprême, de se retrouver de nouveau en retenue. Il n'était pas question qu'elle laisse une chose pareille arriver encore une fois. Néanmoins, avec cet inconnu qui bloquait le passage, ce ne serait guère chose aisée... pour une fois, Hecate n'avait pas honte de l'avouer, elle avait réellement peur. Presque autant que la dernière fois qu'elle s'était retrouvée coincée dans les ruelles mal famées avec Gabriel et qu'elle avait perdu l'étendue de son sang-froid, obsédée par la crainte d'y laisser sa peau. Bien entendu, n'importe quelle personne ordinaire n'aurait pas très bien vu où se trouvait le danger, même s'ils se trouvaient dans les rues sombres d'un coin désert de Pré-au-Lard elles étaient désertes et personne si ce n'était eux ou quelques chats errants n'avait montré le moindre signe de vie. Mais soit, l'anxiété gagnait souvent Hecate plus rapidement que chez n'importe qui d'autre... aspect de sa personnalité sur lequel elle s'acharnait à travailler, mais cette soirée était clairement en train de démontrer qu'elle le faisait en vain : elle était aussi effrayée qu'à l'accoutumée...

- Tu es bloquée poupée.

S'efforçant de calmer les tremblements qui agitaient ses membres, Hecate ferma les yeux, n'osant les lever vers la personne qui lui faisait face. De toute manière, cette dernière n'était pas visible... Bon, à présent la tâche s'avérait plus compliquée qu'elle ne l'avait prévue. Il allait falloir négocier à l'amiable, mais plus pour pouvoir conserver le dessus dans cette négociation, simplement pour pouvoir s'en sortir sans trop de dommages collatéraux. Elle n'était pas rassurée le moins du monde, elle avait peur, et en plus de cela elle était bloquée par cet inconnu qui semblait trouver un plaisir délectable à la maintenir prisonnière dans ce tunnel, la prenant à son propre jeu. Ce n'était pas drôle, loin de là ! Et pire encore, elle n'avait toujours aucune idée de l'identité de celui qui lui faisait face, elle avait beau se persuader qu'il s'agissait de Logan, rien n'était moins sûr... mais en tout cas, il était pour le moins intimidant. En fin de compte, il n'était guère impossible qu'il s'agisse de Seth Rosenberg, c'était même assez probable en fin de compte... Cela ressemblerait bien à l'aîné de la fratrie la plus redoutée de Poudlard. Les manigances en douce, aller à l'encontre du règlement pour des raisons suspectes, assurer sa sécurité par tous les moyens possibles... Mais dans ce cas, elle avait choisi le mauvais adversaire, il n'était en rien une bonne idée de se confronter à ce genre de type. Elle avait beau être préfète et être bien déterminée à faire régner l'ordre, en tout cas d'ordinaire puisque ce soir c'était simplement par simple mécanisme et dans l'espoir de voir sa monotonie cesser qu'elle s'était lancée à la poursuite de cette tête brûlée, elle n'était pas engagée dans cette cause au point de pouvoir se mettre en danger. Et pour le coup, au moins elle pouvait se satisfaire de quelque chose, elle allait passer une soirée moins ennuyeuse qu'elle ne l'aurait pensé à l'origine... peut-être pas dans un sens positif puisqu'elle allait sûrement davantage rimer avec stress, épouvante, négociation, anxiété et crise de nerfs à la place. Finalement, cette idée d'éteindre sa baguette était la pire qu'elle ait pu un jour avoir ! Certes, son identité demeurait masquée, en tout cas elle l'espérait encore, mais cela ne jouait plus du tout en sa faveur, elle était en train de perdre pied alors qu'au début elle avait été en bonne voie pour conserver le dessus. Si elle avait pensé être en position de force, actuellement ce n'était plus du tout le cas, son adversaire venait de montrer qu'il était plus intelligent qu'elle ne l'avait prévu en la déstabilisant. A présent, elle n'avait plus qu'une option à sa disposition, essayant tant bien que mal de calmer le jeu comme elle le pouvait... même si rendre les armes n'était pas vraiment la solution qu'elle préférait, elle craignait fort de ne pas avoir tout à fait le choix.

« Bon, ça suffit... je ne joue plus... on arrête ça, s'il te plaît ! »

Elle ignorait s'il allait prendre ses supplications en compte, néanmoins elle était prête à obtempérer à la moindre de ses requêtes si cela lui permettait de s'en sortir. Elle n'avait pas signé de contrat auprès de la directrice stipulant qu'elle allait se sacrifier pour le bon ordre de l'école, aussi égoïste que cela pourrait paraître elle considérait que sa sécurité avait le droit de passer avant le rôle que lui conférait son insigne, tant pis si certains en profitaient pour se faufiler jusqu'au village en pleine nuit. Dans le pire des cas, elle pourrait toujours essayer de le convaincre de débloquer le passage, sur quoi elle se posterait devant l'entrée et attendrait son retour afin de pouvoir lui régler ses comptes... à la lumière cette fois-ci.
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« Tu es bien présomptueux... tu n'as aucune idée de tout ce que je sais sur ton compte. »

Elian ne préfère pas porter attention à ce qu'avance cette fille qui l'a coincé dans le passage secret, il est trop concentré sur le plan qu'il a derrière la tête. Jamais il n'a été confronté à ce genre de situation avant, toujours il faisait attention pour ne pas être suivit. Maintenant il doit prendre le dessus et traîner la demoiselle avec lui jusqu'à Pré-au-lard, histoire qu'elle soit aussi mouillée que lui dans l'affaire si jamais elle veut cafter. Comme ça, ça sera parole contre parole et Elian ne doute pas de son bagout face à la directrice. C'est la seule solution, si bien qu'il agit sans penser une seconde au potentiel fait que la fille puisse être autre chose d'une élève. C'était le tout pour le tout.
Le jeune homme se félicite de s'être vêtu tout de noir pour partir ce soir, s'il avait porté sa mythique chemise blanche, il aurait été visible plus facilement. Depuis sa petite cachette, le Serdaigle jubile car il sent qu'il reprend le dessus. La tension est si forte entre eux depuis qu'ils sont clairement enfermé qu'on pourrait la couper au couteau. Il a la main mise et ça, ça lui plaît plus que tout. Dominer c'est son truc, quand il dirige et impressionne, il se sent libre comme l'air. Un sourire s'étire sur son visage tendis que c'est traits se durcissent. Ça va être costaud de faire bouger la demoiselle de sa position, surtout de s’emparer d'elle.

« Bon, ça suffit... je ne joue plus... on arrête ça, s'il te plaît ! »

A ces mots, Elian est fébrile. Il est persuadé que la demoiselle n'est qu'une simple élèves et non une potentielles sorcière de second cycle du genre pro sang pur à la Quick. Elle n'est pas aussi forte qu'elle voulait le faire croire et sera sans doute encline à se plier aux règles du Wallace dorénavant. Il l'imaginerait presque capable de le supplier pour qu'il la laisse sortir, mais il n'attendra pas d'en arriver là. Il est déjà en retard dans son timing et si Elian veut arriver au souper sans avoir l'air suspect, il doit se dépêcher. Ne prenant pas son pied à torturer les gens, sauf ceux pour qui il a été payé, le garçon se décide d'avancer lentement, histoire de se rapprocher de la donzelle culottée. Il en faut du courage pour suivre quelqu'un dans un passage méconnu de quasiment tous. D'ailleurs en ce moment, traumatiser les gens lui manque un peu. Il faut dire que la période est assez creuse, et Seth qui est parti un moment, ça n'aide pas. Ne plus voir le visage de ses délinquants couvert de peur est triste, il se sentirai presque comme un Batman privé de sa Batmobile... Si jamais Naïa vient à apprendre se business ça serait la fin des haricots pour le Wallace, la jolie blonde lui ferait comprendre sa douleur. Peut importe pour l'instant, elle l'ignore et elle l'ignorera toujours. Point barre. Ça n'est certainement pas Seth ni les pauvres victimes qui iront s'en plaindre à elle.

- Tu es finalement docile, ça me plait, dit il d'une voix doucereuse. Approche, tu vas venir avec moi ma jolie, ça te coupera l'envie d'aller cafter.

Elian sent qu'il n'est plus très loin d'elle et que son regard est pesant. Ça n'est qu'une intuition, mais elle devrait sans problème se plier à lui, trop effrayée sans doute. Si jamais elle refuse, il devra user de la force et sera sans doute contraint de dévoiler son identité pour découvrir l'emplacement exact de la jeune femme. Il attend patiemment en tapant du pied, bras croisé, baguette pointé vers le bas. Elle connait sa position, elle aura grandement intérêt de se bouger, et rapidement. Le jeune homme tâte la poche intérieure de sa veste sombre et vérifie qu'il y a bien sa liste. Les ingrédients dont il a besoin sont relativement important pour une potion, son business pourrait en en pâtir s'il ne les obtiens pas rapidement. Disons que c'est une sorte d'échange contre paiement, son affaire ne consiste pas simplement à trouver des gens, les coincer dans un coin et leur expliquer la vie, non. Il fait n'importe quel salle boulot, et là en l'occurrence, il doit parvenir à fabriquer un philtre d'amnésie, plus discret que le sortilège. Il doit livrer le produit dans la semaine, c'est pour ça qu'il doit se grouiller.

- Dépêche toi !

Il a parlé un peu fort et durement mais ça aura eu le mérite d'avoir décidé la demoiselle. Dès qu'il la sent à proximité de lui, il se place dans son dos et enserre délicatement un de ses bras. Après tout, elle s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, Elian n'est pas un mauvais bougre et estime qu'elle ne mérite pas d'être maltraité. De toute façon, c'est pas dans sa véritable nature. Ainsi placé, il la tient et garde son anonymat. Elle ne peut partir ni véritablement se retourner, ça devrait aller. Lentement, il relâche la pression qu'il exerce sur son poignet et s'assure qu'elle n'oppose pas de résistance.

- Maintenant, donne moi ta baguette.

Il prend une voix menaçante, mais c'est juste histoire d'être convainquant et d'obtenir ce qu'il veut. Fondamentalement, si elle n'avait pas été aussi sûre d'elle au début de l'échange verbal, il l'aurait certainement laissée partir. Trop peureuse pour raconter ça à quelqu'un ignorant l'identité du dit intrus. Puis, le temps qu'elle ameute la directrice, il aurait été loin dans Pré-au-lard. Seulement, elle s'est montré zélée et effronté, dommage pour elle. Il n'aime pas qu'on lui tienne tête ainsi, surtout quand on bluffe. Dès qu'il entre en possession de la baguette de la demoiselle, il la range au sein de sa veste et décide d'avancer. Il n'a prit que trop de retard. C'est bien la première fois qu'il se retrouve avec une sorte d'otage et il doit admettre que ça ne lui plaît pas vraiment. Ça n'est pas son style de prendre une sorte de bouclier humain pour protéger ses intérêt. Peut être qu'ils pourraient s'entendre ? Non, Elian secoue la tête et sort le plan de la poche de son jean. Il va lui falloir se dépêcher et être efficace, ce qui sera compliqué avec la demoiselle entre les pattes.



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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyLun 18 Mar - 13:37

- Tu es finalement docile, ça me plait. Approche, tu vas venir avec moi ma jolie, ça te coupera l'envie d'aller cafter.

Oh l'enflure. Hecate avait beau avoir eu une peur bleue et été totalement désarçonnée par la dernière offensive de celui qui lui faisait face mais dont elle ignore l'identité, elle n'en aimait pas davantage le ton sur lequel il s'adressait à elle. A présent, elle ne représentait plus un obstacle pour lui, mais une simple distraction. Toujours silencieuse et légèrement tremblante, la Serdaigle se sentait comme un animal sauvage difficile à dompter, mais désormais pris au piège, à la merci de celui qui avait été sa proie un peu plus tôt. Dans l'état actuel des choses, elle n'était plus chasseur, pas davantage qu'elle n'était proie puisque son interlocuteur la tenait entre ses griffes. Que pouvait-elle faire si ce n'était obéir ? Elle se connaissait suffisamment pour savoir qu'elle ne gagnerait rien à essayer de résister d'une quelconque manière, elle était trop lâche pour cela de toute façon, et la mystérieuse personne qui se trouvait en sa présence reprendrait très vite le dessus, il n'y avait aucun doute à avoir à ce sujet. En tout cas, malgré l'angoisse qui la rongeait, elle ne supportait nullement d'être à la fois prisonnière de cet endroit et de cet individu dont la seule chose qu'elle connaissait de lui était ce timbre de voix qui lui était vaguement familier. Mais où l'avait-elle donc entendu ? Après tout, il était fort probable qu'elle fasse erreur… Mais quoi qu'il en soit, elle ne pouvait pas se laisser dicter sa conduite par son interlocuteur, peu importait son identité. Par le diadème de Rowena, pourquoi avait-il fallu qu'il la prenne au dépourvu ? En d'autres circonstances, plus précisément si elle ne s'était pas retrouvée enfermée dans l'obscurité, elle aurait aisément pu tirer sa baguette de sa poche, lancer un sortilège de confusion sur celui qui lui faisait face et s'enfuir. Elle ne prendrait même pas la peine de prévenir qui que ce soit, lorsqu'elle se sentait en danger son rôle de préfète faisait bien partie des dernières choses dont elle se souciait. Il y avait rétablir l'ordre et sauver sa peau, or elle avait exactement quelle option elle aurait choisie. Hélas, l'énigmatique inconnu n'avait pas l'air de se rendre compte qu'elle n'était pas là pour le pincer, davantage par curiosité qu'autre chose, même si désormais elle regrettait amèrement de s'être lancée là-dedans. Si elle avait su, elle serait allée chercher Jan-Hendrik, il n'était certes pas un très bon préfet, mais au moins c'était un homme, et il ne se serait sûrement pas laissé faire. Malheureusement, elle était ce qu'elle était, et prendre des risques ne faisait pas vraiment partie des options envisageables, bien trop soucieuse des conséquences qu'ils auraient.

" Qu'est-ce que tu comptes me faire, si je refuse ? " lui demande-t-elle d'un ton de défi, s'efforçant de camoufler sa crainte.

Si c'est un élève, elle n'avait pas grand chose à craindre, du moins elle l'espérait. Même chez les pros sangs-purs l'on trouvait des personnes capables d'en venir à des méthodes pour le moins assez extrémistes, mais au fond ils étaient plus stupides que réellement méchants. En revanche, si ce n'en était pas un… Le souvenir de la cagoule de mangemort devant la salle commune de Serpentard la fit légèrement frissonner. Etait-ce possible que ce soit cette même personne qui soit derrière cette affaire ? Hecate n'osait y croire, mais pourtant elle se sentait de plus en plus inquiète. De quoi était-il donc capable ? Dans l'état actuel des choses, elle n'avait pas la meilleure des positions, le statu quo avait penché en sa défaveur et elle se retrouvait otage de cet inconnu. Si elle refusait d'obtempérer, elle ne savait pas ce qu'il lui ferait, et c'était bien là l'étendue du problème. Qui était-il, et que voulait-il ? Et surtout, que ferait-il d'elle une fois qu'il en aurait terminé ? S'il ne voulait pas qu'elle raconte quoi que ce soit à son sujet, il ferait probablement en sorte qu'elle se taise d'elle-même… Comptait-il lui lancer un sortilège d'amnésie ? Si c'était le cas, ça s'annonçait mal pour elle… Alors de toutes ses forces, et alors que son assaillant la faisait passer devant lui, enserrant son poignet de manière à la maîtriser comme il le fallait, elle se mit à penser à Alexander, comme si c'était la dernière fois que cette option faisait partie de celles qu'elle pouvait envisager. Comme elle aurait voulu qu'il l'aide, dans cette situation… Il aurait probablement adopté pour la bonne solution. Seulement, son ancien meilleur ami n'était plus là, et ce n'était pas dans l'état actuel des choses qu'il risquait de revenir. Elle était seule face à l'inconnu, et personne ne lui porterait assistance.

- Dépêche toi ! Maintenant, donne moi ta baguette.


Par le diadème de Rowena, il était réellement menaçant lorsqu'il s'y mettait… Alors que la main d'Hecate, d'un geste automatique, se dirigeait vers sa poche pour saisir sa baguette et la tendre à l'inconnu, elle se reprit. Qu'est-ce qui lui prenait, d'obéir si facilement ? En faisant cela, elle offrait à son interlocuteur tous les moyens de défense possibles ! S'il voulait sa baguette, c'était bien parce qu'il ne voulait pas qu'elle oppose de résistance, n'est-ce pas ? Elle avait beau être complètement paniquée et ne pas se trouver en position de force, ce n'était pas pour autant qu'elle allait se plier à la moindre volonté de ce type. Certes, elle n'était pas suffisamment courageuse pour pouvoir se hisser contre lui alors qu'elle savait qu'elle prenait des risques, mais elle n'allait pas pour autant fournir à l'ennemi des armes pour en finir avec elle. Ce serait totalement idiot ! Il était derrière elle, et elle n'avait pas la moindre idée de où ils déboucheraient dans Pré-au-Lard, ce pourquoi elle appréhendait grandement, aussi sans ralentir l'allure elle s'adressa à lui d'une vois claire et intelligible pour ne rien laisser paraître de sa peur, même s'il devait se douter que l'angoisse la rongeait.

" Non. Je ne ferais rien, mais il n'est pas question que je m'en sépare. " déclara-t-elle sereinement.

Heureusement que l'obscurité ne lui permettrait pas de deviner à quel point son teint était livide, à peine avait-elle prononcé ces mots qu'elle les regrettait déjà. Mais elle ne se laisserait pas faire, du moins pas aussi facilement. Il pouvait bien l'emmener avec lui à Pré-au-Lard si ça lui chantait, il n'était en revanche nullement question qu'elle devienne son pantin.
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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyMar 9 Avr - 13:44

La situation a tourné et Elian prend le dessus. Il n'est plus question de perdre l'avantage, et même si la jeune femme faisait un mouvement brusque, il arriverait à la maîtriser sans grand soucis. La distance les séparant maintenant est moindre et face à une femme, n'importe laquelle, le Wallace sait que sa force sera supérieure. Néanmoins, il reste perplexe quant a user de la force pour dominer, il est vrai qu'il ignore à qui il à affaire. La voix de la femme a toujours été gardé faible ce qui ne lui a pas permis de déduire l'identité ni même une simple tranche d'âge. Il a juste deviné qu'elle est une élève de part les réponses hautaine de tout à l'heure. Imaginons qu'elle est bien scolarisé à Poudlard, elle peut être en première année comme en septième et d'après sa taille et sa pseudo assurance, elle doit plus tendre vers la fin d'étude que le début. Et puis elle pourrait être dans sa maison comme chez les Gryffon ou les Serpentard. Elian raye une éventuelle pouffy de la liste puisque pour lui, les jaune & bronze sont plus des rats de bibliothèque que des fouineurs. Et Ana, elle pourrait très l'avoir fait par contre, cette petit qu'il traite comme une protégé est assez téméraire...

" Qu'est-ce que tu comptes me faire, si je refuse ? "

Et voilà que mademoiselle se rebiffe. Elian fronce les sourcils et serre les dents pour ne pas exploser. Sa patience à des limites et même s'il craint un peu de blesser une éventuelles connaissance, s'en est trop. Elle commence sérieusement à lui taper sur le système avec ses questions. Toujours à faire des remarques, critiquer et le tester. Si elle voulait pas se retrouver dans cette situation elle n'avait pas être curieuse. Oui, parce que dans la tête d'Elian, c'était presque limpide maintenant. Elle avait du le voir entrer, bien qu'il était persuadé avoir fait attention mais peut importe, et elle l'aurait suivit puisqu'il ne ferme pas vraiment histoire d'être sur de pouvoir revenir. Et si c'était une foutue préfète, genre la Wotton ? Ça, ça serait hyper barbant puisqu'il n'aime pas vraiment la blonde. Ça serait affreux de se retrouver avec elle, et ce bien qu'il ne la connaisse pas plus que ça. Au contraire. Dans son souvenir, il ne lui a quasiment jamais parlé. Mais il l'aime pas. Point. A l'heure actuelle, il est avec la pire « otage » qui puisse exister et si il l'avait pu, il s'en serait bien passé. Par Merlin, pourquoi le seul soir où il est pressé il doit se retrouvé emmerdé par une petite fouineuse sans utilité. Ok, il pense peut être trop vite mais il est vrai que seul, il serait déjà arrivé chez son vendeur. Il aimerait éviter de faire du mal à une amie par contre, mais comment savoir. Ça devient fatiguant cette gymnastique du cerveau si bien qu'il abandonne et part du principe qu'elle est une ennemie.

Tais-toi, répond-il sèchement en attrapant ses poignets. Tu vas me suivre à Pré-au-Lard, une fois là bas je saurai qui tu es, et, en fonction de ça, j'aviserai ce que je fais de toi.

Par contre, elle saura aussi qui il est et ça, ça lui plaît moyennement. Pour le moment Elian n'a pas envie de réfléchir à l'avance, il préfère agir en temps voulu. C'est que les coup comme ça, on lui en a pas fait souvent, il n'a jamais été suivit auparavant alors gérer la situation, il le fait tant bien que mal. Dans sa tête, elle ne peut être personne d'autre qu'une élèves. Une prof aurait sans soucis montré son visage justement pour voir l'identité du fugitif et le mener chez McGo' et une intrus se serait plutôt amusé à s'enfuir carrément ou se serait montré plus agressif. Elian a étudié les types de caractéristiques revenant chez certains type de personnes et là, il est presque certain d'avoir cerné la demoiselle, trop curieuse mais qui est tombé sur trop éprouvant pour elle. Elle avait qu'à réfléchir avant de passer la Sorcière Borgne. Alors qu'il tente de s'emparer sans brutalité de la baguette de la jeune femme, il se fait refouler violemment. Pas un pas de travers, Elian ne perd pas sa dominance mais il est surprit.

" Non. Je ne ferais rien, mais il n'est pas question que je m'en sépare. "

La garce. Rien à faire, il n'aura pas accès à la baguette magique de la personne en sa mauvaise compagnie. De toute façon, si elle tentait quelque chose, elle verrait bien qu'il n'est pas un rigolo. Ici, à l'abri de tous les regard, user de la force pour voir de qui il s'agit, quitte à devenir un peu brusque, ne le repoussera pas longtemps si elle continue à faire sa tête de mule. Encore une saute d'humeur comme celle-ci et le jeune Serdaigle va prendre les devants. De toute manière, il n'y a que peu de chance pour qu'elle soit plus forte que lui au niveau sorcier, seulement si elle une femme douée de septième année, comme son amie regrettée. Il ne parle plus vraiment avec Hecate et c'est bien triste. Enfin, ça ne peut pas être elle ici bas, il l'a rayé de sa liste mentale bien en amont puisqu'elle est plutôt du genre à adorer prendre la main dans le sac en montrant son insigne qu'en se cachant derrière des répliques venimeuse.

Avance, grommelle Elian en resserrant son éteinte sur le poignet de la demoiselle.

Il pointe du bout de sa baguette le sol et l’entraîne avec lui au travers le dédale du passage secret. Il pousse vers l'avant sa nouvelle compagne de route forcée et entame le trajet vers la sortir du tunnel.
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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyMar 9 Avr - 15:08

"Tais-toi, tu vas me suivre à Pré-au-Lard, une fois là bas je saurai qui tu es, et, en fonction de ça, j'aviserai ce que je fais de toi."

A la fois effrayée et désemparée, Hecate ne sait plus quoi faire. Le mieux serait probablement qu'elle se soumette à l'inconnu et reste inoffensive, mais tant qu'elle ignore ses intentions, elle ne peut se le permettre. Et s'il comptait réellement effacer sa mémoire ? Ce serait terrible… Si seulement quelqu'un pouvait entrer dans le tunnel et la tirer des griffes de ce type, même quelqu'un qu'elle ne pouvait pas voir en peinture… Pour le coup, elle est presque sûre qu'elle serait même contente de voir débarquer Ryan, ou même Victor, si cela pouvait la sauver. Il ignorait ce qu'il comptait aviser une fois qu'ils seraient sur place, mais pas question de le laisser faire, elle tenait trop à sa vie pour la laisser être jouée au dé, tant qu'elle ignorait qui elle avait devant elle. Si ce n'était pas un élève, alors elle risquait gros… Elle devait tenter le tout pour le tout.

" Ça, c'est ce qu'on va voir. "

IMPAIR : Tentant alors une ouverture, Hecate se débat, y met toutes ses forces à profit, mais rien à faire, elle est incapable de libérer ses poignets… C'est un cauchemar. Tant qu'elle est toujours captive, les choses sont mal parties pour elle, très mal parties, mais de toute évidence elle ne dispose pas d'une force physique suffisamment développée pour faire face à son adversaire, même en essayant de le prendre par surprise. C'est un garçon, elle aurait du se dire que ses efforts étaient vains… Que lui reste-t-il à faire ? S'il pense qu'elle compte s'enfuir, alors qui sait ce qu'il pourra lui faire. Prudence étant mère de sûreté, Hecate préfère s'assurer qu'il ne décidera pas de revenir sur sa parole et faire en sorte de se débarrasser d'elle. Mieux vaut qu'elle se plie et aille dans son sens, là au moins elle aura une chance qu'il la laisse sauve jusqu'à ce qu'ils arrivent à Pré-au-Lard.

" D'accord, je… je te suis. Je te laisse faire, je n'essaierais plus de m'enfuir. " lui dit-elle en espérant obtenir son crédit. En tout cas, les choses s'annoncent mal pour elle...

PAIR : Dans un élan de courage venu de nulle-part, Hecate se débat, parvient à prendre son adversaire par surprise et à échapper à son emprise. Son premier réflexe, venu de nulle-part, et de lui asséner un violent coup de poing qui devrait désarçonner son agresseur quelques secondes… C'est curieux, c'est la première fois que la jeune préfète se livre à ce genre d'activités, elle ne s'est jamais battue avec qui que ce soit. Son coeur bat la chamade, elle a peur, mais au vu de la situation, elle n'a pas le choix. Si elle veut conserver le dessus, même quelques instants elle doit garder son sang-froid. Respirer, expirer, respirer, expirer… Ses doigts tremblent, cherchent sa baguette dans sa poche, et se referment dessus. Vite, avant que celui qui se veut être son ravisseur ne reprenne le contrôle… S'il l'entrave, c'est la fin pour elle, c'est ce qu'elle n'a de cesse de se répéter. Son rythme cardiaque accélère, elle le sent, elle est en train de faire une crise d'angoisse, même l'obscurité ne l'empêche pas de distinguer les tâches qui naissent sur ses yeux. Non, elle ne le laissera pas gagner ! Jamais. Elle découvrira qui il est, même si elle doit user de la force, ce qui ne lui ressemble pas. Bon sang, et si elle lui avait vraiment fait mal ? Néanmoins elle n'a pas le temps d'y songer, ses doigts sortent sa baguette et elle la pointe, le coeur battant, vers l'inconnu. Et sans hésitation, d'une voix distincte, elle prononce :

" Lumos. " Un faisceau de lumière se dégage de l'instrument, et se projette sur le visage de l'individu, révélant son identité au grand jour, ou plutôt à l'obscurité ambiante. Peinant à ouvrir les yeux à cause de la force du rayon, Hecate en entrouvre un, puis se force à en faire de même avec l'autre. Quelle n'est pas sa surprise quand elle découvre qui est devant elle… Elle en lâche sa baguette qui tombe au sol. " Par le diadème de Rowena, dites-moi que je rêve… "

Elle a reconnu la personne qui se trouve devant elle. Et curieusement, c'était bien la dernière qu'elle aurait soupçonnée. Pire, encore, c'est un ami… qu'elle ignorait du genre à déjouer le règlement, ou à se révéler aussi menaçant. Bouche bée, Hecate s'imagine alors que ce n'est qu'un rêve, ou alors qu'il y a méprise, ça ne peut pas être lui, ou alors c'est seulement quelqu'un qui a revêtu son apparence, mais pourtant c'est bien son visage qu'elle a vu. Lorsqu'elle ose enfin reprendre ses esprits, la première chose qui lui vient en tête est d'interroger celui à qui elle a affaire.

" … Elian ?! "


Dernière édition par Hecate T. Juliet le Mar 9 Avr - 15:10, édité 2 fois
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Le Hasard

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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptySam 27 Avr - 19:48

L'histoire tourne en rond et ça devient pesant. Si Elian est en train de marcher vaguement dans le tunnel, la demoiselle presque kidnappée en fait qu'à sa tête. Elle gigote et parfois refuse de faire un pas. Elle est épuisante et c'est usant pour Elian qui aime qu'on se plie à ses ordres quand il en donne. La fille est têtue et il sent ses muscles se contracter, Elian est sur le qui vive. Si elle tente quelque chose, possible qu'il ai l'avantage mais il ne fallait pas qu'elle trouve une fissure dans laquelle se glisser. Le Wallace reconnu le croisement où il se perd presque toujours alors, il arrête le convois. Il serre les poignets de la fille pour s'emparer de la carte qu'il a dans la poche.

Ça, c'est ce qu'on va voir.

Il ne relève pas la menace, ne s'en rend même pas compte puisqu'il cherche l'intersection sur la carte pitoyablement dépliée. Rien à faire, avec la fille contre lui, il ne peut pas voir les traits puisque sa lumière et braquée en avant. Elian grommelle et replie la carte. C'est alors que tout dérape. La fille, sans doute consciente qu'il n'est plus tout à fait concentré, se débat. Elle se secoue et donc secoue Elian comme un prunier, si bien qu'il finit par la lâcher. Il est tellement surpris qu'il ne voit même pas venir le coup de poing. Il prend un crochet dans la mâchoire et bascule vers l'arrière. Il ne s'y attendait absolument pas et la fille ne doit pas être maigrichonne vu la force qu'elle vient de mettre dans son coup. Ou alors, la peur décuple vraiment la force, ce qui n'est pas impossible. Sonné, il porte sa main à sa mâchoire et grimace de douleur. Elle n'y est pas allée de main morte. Même lorsqu'il se battait avec des mecs il encaissait pas des coups comme ça, c'est à croire qu'il a vraiment mal jugé celle qui allait le suivre. Finalement, il a perdu le dessus, et alors qu'il se redresse toujours sonné, il l'entend s'emparer de sa baguette. Il est inutile d'essayer de rattraper le coup, le Wallace perd l'équilibre et elle semble tellement apeuré qu'elle pourrait réussir n'importe quoi. La lumière se repend dans le tunnel et fait que les deux inconnus se découvrent pour la première fois. Ou pas... Elian, redressé mais toujours la main sur la mâchoire, n'en revient pas. Ce qu'il voit en fasse de lui semble irréel tellement ça lui parait improbable. Que ferait-elle ici, surtout avec son rôle … La demoiselle lâche sa baguette tellement elle est subjuguée.

Par le diadème de Rowena, dites-moi que je rêve… Elian ?!

Lui a toujours sa baguette mais reste immobile à cause du choc qu'il vient de vivre. Il aurait pensé à tout le monde sauf à elle. Même la petit Hailey aurait été plus probable pour se promener dans les couloirs et suivre un mec, potentiellement méchant, dans une caverne étrange et inconnu. Elian laisse tomber ses deux bras et se met à sourire, amusé de la coïncidence.

- Hecate... si j'avais su !

Elian n'en revient pas d'avoir de un, presque kidnappé une très bonne amie et de deux, qu'elle ai fait aussi bien la commère de première ! Ouh putain ouh putain. Elle et lui étaient très bon amis avant l'année passé et l'incident du bal d'Halloween, où Naïa avait fait une énorme boulette. Elle a blessé Astride, la meilleure amie d'Hécate, rompant ainsi tout lien avec la vipère. Elian s'est retrouvé au milieu et a décidé de s'éloigner de la Serdaigle, au profit de sa meilleure amie d'enfance. Il regrette souvent d'avoir coupé les ponts ainsi.

- C'était toi avec cette voix tout à l'heure, genre Scarlett machin chose ? s'étonne-t-il en reculant, amusé. Tu fais vachement bien le « Han nan mais … je sais tout sur tout le monde. Méfie toi je suis plus rusée que toi, et plus belle aussi. Tu te crois intelligent avec ta petite baguette ? Et regarde moi cet accoutrement, un véritable sac poubelle … »

Il se tourne vers une personne imaginaire et fait semblant de minauder avec elle, aussi superficielle qu'idiote. Il imagine bien sur Wotton, meilleure amie de Scarlet. S'il n'a jamais vraiment parlé aux deux fifilles, il ne le regrette pas et les imagine très bien dans leur rôle de catins de Poudlard. Les rumeurs vont bon train sur elles et il pourrait passer sa journée à les imiter tellement elles sont bourrées de tics, qu'ils soient physiques ou de langage.

Elian est soulagé maintenant que la stupeur est passé et il espère qu'Hécate arrivera à ne pas le tuer sur place pour l'avoir quasiment enlevée …

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Message(#) Sujet: Re: « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian « C'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouvelle.  » Hecate || Elian EmptyJeu 20 Juin - 14:01

- Hecate... si j'avais su !

Non mais est-ce que c'était une blague ? Hecate commençait à se le demander réellement, imaginant que d'ici une poignée de minutes, ses amis allaient tous sortir de l'ombre en s'exclamant "Surprise, ah, tu ne l'avais pas vue venir celle-là", et qu'il s'agissait de toute une machination mise en place pour qu'elle se retrouve dans une telle situation. Peut-être souligneraient-ils qu'ils trouvaient cela amusant, de la voir confrontée à son rôle de préfète dans des circonstances tout à fait inhabituelles, quitte à lui faire avoir la peur de sa vie… Mais non, Elian semblait effectivement être le seul commanditaire de tout cela. Elian… Elian Wallace. Le dernier qu'elle se serait attendue à surprendre dans un tel endroit, imaginant avoir affaire à un délinquant pro sang-pur revenu déposer des affaires de mangemorts dans les couloirs. Sous ses airs menaçants, son ton autoritaire, et ses manières presque violentes, elle aurait été bien incapable de le reconnaître ! Et dire qu'ils avaient été amis dans le temps… Non, Hecate n'était pas à la veille de regretter le coup de poing qu'elle venait de luis administrer, quelles que soient les intentions du Serdaigle, il l'avait bien mérité ! Cela ne se faisait pas de maltraiter une fille, peu importait son rang, de cette manière, dans l'obscurité la plus totale. Sans compter qu'il lui avait flanqué la peur de sa vie !Il l'avait clairement mise en état de panique, la poussant jusqu'à la crise d'angoisse. Certes, il n'en fallait pas beaucoup à la préfète pour en arriver jusqu'à un tel état, mais elle n'irait pas jusqu'à prétendre que c'était récurrent chez elle, la dernière remontant à son aventure dans les ruelles mal famées avec Gabriel. Sur la durée de quelques minutes, elle s'était faite prendre en otage par l'un de ses propres amis, qui l'avait menacée de recourir à des mesures plus extrêmes ! Décidément, elle peinait à y croire…

" Si tu avais su ? Triple buse, t'as pas idée de la peur que j'ai eue, tu n'es vraiment qu'un crétin fini, Wallace ! " s'exclama-t-elle, mi en colère, mi-soulagée.

Heureusement que ce réflexe de lui donner un bon coup sur la figure, quitte à lui endolorir la mâchoire, lui était venu… Certes, elle n'était pas forcément ravie d'avoir pu en venir elle aussi à la violence, surtout avec un ancien ami avec lequel elle avait un peu perdu contact, mais elle était tout de même fière d'avoir fini par avoir raison de sa peur. Il fallait croire que l'angoisse était capable de la faire venir à des extrêmes qu'elle ne se connaissait même pas, elle avait toujours été bien incapable d'en venir aux mains avec qui que ce soit dans le passé… Elle n'était très certainement pas d'une nature violente, alors imaginer qu'elle pourrait le devenir sous l'effet de la panique était quelque peu déconcertant. A présent, il s'agissait de savoir ce qu'Elian faisait ici, contournant le règlement, et surtout pourquoi il s'était comporté de cette manière… Du temps durant lequel elle l'avait côtoyé, Hecate était bien loin de l'imaginer capable de ce genre de choses. Certes, il ne savait pas qu'il s'agissait d'elle, mais cela n'excusait rien, elle avait frôlé la crise cardiaque ! Il disait bien avoir quelque chose à faire dans les environs de Pré-au-Lard, n'est-ce pas ? De quoi pouvait-il donc s'agir ? Elle était bien en droit de le savoir, après ce qu'il lui avait fait subir ! Même s'il ne pensait pas avoir de mauvaises intentions derrière la tête, elle méritait des explications !

- C'était toi avec cette voix tout à l'heure, genre Scarlett machin chose ? Tu fais vachement bien le « Han nan mais … je sais tout sur tout le monde. Méfie toi je suis plus rusée que toi, et plus belle aussi. Tu te crois intelligent avec ta petite baguette ? Et regarde moi cet accoutrement, un véritable sac poubelle … »

Et c'était tout ce qu'il trouvait à dire ? Il se moquait d'elle, là ? Essayer de faire diversion en lui rappelant le petit jeu qu'elle avait joué avec lui plutôt que d'en venir à des justifications qui expliqueraient son geste… C'était en tout cas dommage qu'il n'ait pas mordu à l'hameçon, cela lui aurait épargné bien des soucis par la suite. Dire qu'il l'avait menée à la baguette, la forçant à faire tout ce qu'il voulait d'elle ! Ce n'était pas honnête comme manière de faire, il était vraiment un scélérat d'avoir agi avec elle de la sorte. Certes, il s'agissait d'un ancien ami, et elle était bien prête à lui pardonner s'il avait de quoi… Enfin après tout, c'était peut-être qu'il avait changé, côtoyer Naïa Rosenberg devait sans doute l'amener à se comporter de la pire manière qu'il soit, peu importait avec qui. Il était vrai qu'il n'avait pas le meilleur exemple en société sous la main… Peut-être était-ce simplement la rancoeur qui lui faisait dire ça, le fait qu'il ait cessé de lui parler du jour au lendemain simplement parce qu'elle n'était plus amie avec la Serpentard, ou le fait qu'il ait opté pour le camp de son amie simplement parce qu'elle était blonde avec de jolis yeux, mais tout de même.

" C'était bien moi, même si je peine à y croire… Il fallait bien que je me donne un semblant d'assurance. Dommage que ça n'est pas fonctionné comme je l'espérais. Dis moi, tu comptes te lancer dans une carrière de mafieux preneur d'otages, quand tu auras décroché tes ASPICs ? " lança-t-elle l'air vaguement exaspéré. " Et au fait, t'allais faire quoi à Pré-au-Lard ? "

Autant essayer de le savoir… Au moins, elle n'aurait pas tout perdu dans cette histoire, même si elle doutait que le Serdaigle lui livre cette information sur un plateau d'argent. En tout cas, si elle était arrivée jusque là, avait échappé à une crise de panique, subi tout cela, ce ne serait certainement pas pour rien, et elle comptait bien en apprendre le plus possible, de la bouche du Serdaigle ou non. Elle était tout à fait en droit d'obtenir ces renseignements, et amitié ou non, il allait devoir les lui fournir. De toute manière, ils n'étaient plus à ça près, et s'il ne voulait pas avoir une raison de se faire envoyer en retenue pour s'en être pris à un préfète, alors il allait devoir se mettre à table.
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