Promenons nous dans le bois, pendant que ...

Azure & Libre

Le campement de fortune avait secoué un peu Azure qui n’était pas habitué à dormir à l’extérieur. Ces vacances, elles les avaient toujours passés confortablement installer pour dormir dans une chambre, loin des courants d’airs. Quand elle avait levé les yeux vers la cabane qui allait lui servir d’abri, elle avait paru profondément troublé. En même temps, ils n’étaient pas sur un bateau en plein milieu de l’océan et juste pour cela elle s’était donnée du courage pour affronter la situation. La mer aurait été un véritable supplice. Là, elle trouvait que l’école avait déclaré banque route sur le budget scolaire pour tenir le camp de vacances ou tout bonnement qu’ils ne s’étaient pas vraiment donné la peine de trouver quelques choses de particulièrement intéressants. En regardant les tables de bois, en recevant l’avis qu’ils devaient participés aux corvées et puis par la suite les cabanes, son opinion ne s’était que continuellement détérioré. Digne de la soirée d’ouverture des Gryffondors le campement deviendrait clairement glauque à la nuit tombée avec un bonus une humidité ambiance complètement pesante. Elle prit son tour de corvée pour le repas du soir. Termina de laver la vaisselle et de ranger les ustensiles en place pour le lendemain, puis se dit qu’elle serait peut-être mieux d’aller marcher pour se changer les idées. Avec un peu de chance, Sarah ne remarquerait qu’à demi son absence quand elle se coucherait super tôt, et elle reviendrait une fois qu’elle en aurait assez.

Munie d’un gros chandail à capuche noir et d’un pair de jeans, de sa baguette et de son envie d’aventure, Azure s’éloigna progressivement du feu de camp en ayant l’air de savoir où elle allait. Si elle se montrait anxieuse, quelqu’un la choperait à la seconde ou leurs regards se croiseraient, mais autrement, elle pourrait se balader entre les arbres sans plus de cérémonie ni de compte à rendre. Il y avait une chose qu’elle aimait, le bruit des créatures qui se promenaient dans la forêt ; on aurait pu croire que dans la pénombre les animaux se tenaient calmes et silencieux, mais alors que l’obscurité envahissait tranquillement entres les arbres, on aurait dit qu’il y avait un deuxième quart qui débutaient, différents mais tout aussi hypnotisant. De vigoureux coup d’ailes, des pas légers de pattes sur le sol couvert de mousse et plus l’animation au camp des élèves qui profitaient du feu. Un sourire mutin et un dernier regard au camp, la main poser sur la surface d’un très grand chêne, Azure décida de continuer à avancer. Jusque ou se rendrait elle ? Et est-ce que cela serait pour la ramener au camp ? Elle espérait grandement que non.

Le soleil décroisant avait l’air beaucoup plus beau de l’endroit où les arbres cessaient d’être touffus, elle percevait le rouge brûlant qui annonce la fin du jour et captive d’une envie furieuse de le rattraper, elle se permit une avancé rapide du moins jusqu’à ce que l’ombre ait complètement envahi la forêt. Ou était-elle ? Elle leva le regard vers les cieux, ça lui semblait plutôt logique pour se retrouver, bien qu’elle n’eût aucunement en tête la carte qu’elle aurait dû lire dans le ciel au-dessus de leur campement ayant déguerpi plutôt rapidement. Ça aurait été plus brillant de noter la carte du ciel avant de s’enfuir en courant mais elle avait assez confiance pour ne pas paniquer. Le grand ciel rougeâtre lui avait appris une chose, il n’aurait probablement pas de pluie cette nuit. Probablement… pas certainement. Avec sa chance légendaire des deux dernières années, autant aspiré à se faire manger par un gros animal, finir transi de froid ou encore, la honte, se faire ramener aux campements et mis sous bonne garde et de corvées. Mais quelques choses lui disaient qu’elle ne devait pas trop s’en faire.

En ne savait pas ce qu’elle fuyait exactement… mais dans cette envie d’être seule, on aurait vraiment dit qu’elle avait l’intention de prendre la poudre d’escampette. Après cette impression qu’elle devait s’arrêter, elle commença à ramasser des branches pour essayer de partir un feu. Après la masse ramassée au sol et quelques tentatives échoués, elle jeta un œil sur sa baguette comme si enfreindre le règlement était une option. Au point où elle était, serait-ce vraiment si pire ? Elle se releva fît le tour d’elle-même.

Wouhou! Quelqu’un m’entend ? Et comme écho, le vent et les bruits des branches qui se balancent dans cette grande forêt écossaise.