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La scène du balcon
Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: La scène du balcon La scène du balcon EmptyJeu 2 Juin - 20:10

Finalement, l’après-midi en barque avait été assez agréable. Reposant. Il avait continué à taquiner Sidney mais conformément à son humeur, sans le mettre en difficulté plus que de raison et était finalement rentré à Poudlard détendu et satisfait.
Contrairement à l’impression que pouvait donner la franchise dont il avait fait preuve avec son camarade, Blaze ne savait ni ce qu’il faisait, ni où il allait. Il improvisait sur le moment. Parler honnêtement avec Sidney avait été l’occasion de mettre des mots, des concepts clairs sur son projet mais il était assez révélateur que Blaze n’en ait jamais eu besoin jusqu’à ce jour, se contentant en fait de naviguer à vue, piloter à l’aveugle un navire en embarquant tout le monde à son bord, par la seule force des choses.

Du coup en se réveillant de bonne humeur le lendemain matin et constatant qu’il pouvait glander dans son lit encore vingt minutes avant de devoir descendre prendre le petit-déjeuner dans la grande salle, Blaze se mit à réfléchir.

Qu’allait-il bien pouvoir faire de tout ça ?

Il était partagé entre d’ambitieux objectifs sans bien discerner le chemin pour les atteindre, le soucis d’amener Sidney là où il le voulait sans que le garçon ne lui explose dans les pattes mais surtout, surtout, ne pas se priver du plaisir et de l’amusement qu’il tirait de la présence de son camarade. Equation difficile à résoudre et Blaze n’aimait pas trop les plans compliqués. Il faisait confiance à son instinct et ses envies sur le moment.

Il attrapa une cravate qui trainait sur le dossier de sa chaise et à moitié peigné descendit déjeuner.

Il lui fallu deux jours pour trouver LA bonne idée. La synthèse parfaite des trois piliers de sa relation avec Sidney : émulsion, progression, humiliation ! – bon évidement il ne se disait pas les choses ainsi, mais enfin c‘était l’idée.

Puisque de toute façon il croisait Sidney tous les soirs et qu’un nouveau week-end se profilait à l’horizon, il lui accorda une tape sur l’épaule au passage et un rendez-vous au balcon du monde samedi prochain, dans l’après-midi.
Il fallut encore attendre deux jours de plus.


14h venaient de sonner et Blaze avait pris un peu d’avance – le rendez-vous n’était que pour 14h30 – en allant s’assurer que la pièce, souvent convoitée, était libre. Il dû virer deux gamins de première année qui se regardaient un ancien match de foot à distance en se projetant dans un stade à des kilomètres d’ici, mais son statut de préfet lui assurait heureusement un minimum d’autorité et les petits ne purent que filer en râlant.
Quand ce fut Sidney qui toqua à la porte, Blaze l’accueillit avec entrain, puis verrouilla cette dernière.

- « Bon aujourd’hui on voyage ! » annonça-t-il de but en blanc. « Tu te souviens de ce qu’on a dit la semaine dernière ? J’ai prévu un super programme pour t’aider à te dépasser. »

Il fit mine de réfléchir.

- « Un peu comme du coaching, tu vois ? »

Sans en avoir conscience, il se promenait dans la salle de manière un peu aléatoire en parlant, comme emporté par son élan, ce qui le poussait en définitive à tourner autour de Sidney, comme un enthousiaste prédateur.

- « Il y a trois trucs qu’il faut qu’on travaille. Déjà, la base, ta magie. T’as pas besoin de baguette c’est un super atout, normalement personne devrait t’emmerder si tu maîtrises bien tes dons parce que ça veut dire que potentiellement tu peux lancer deux sorts en même temps donc en gros impossible de perdre un duel. »

Blaze semblait aux anges.

- « En potentiel, t’es peut-être le sorcier le plus redoutable de l’école. Bon après moi mais je suis hors concours. » ajouta-t-il avec malice. « Donc ça on va travailler. »

Puis reprenant sa déambulation :

- « Mais le pouvoir ne vaut rien sans le mental et tu te laisses trop facilement perturber, il faut que tu te concentres, ok ? C’est le deuxième truc qu’on va bosser. »

Il chercha le regard de Sidney, pour vérifier que celui-ci suivait bien, avant de reprendre :

- « Et tout ça, évidement, ça ne fonctionne pas si t’as pas confiance en toi ! C’est ça la clef, te dire que ‘eh en vrai je me débrouille bien’ et tout, d’accord ? »

Il avait fini de déambuler et se planta face à son camarade, les bras croisés et les yeux plissés, scrutateur.

- « Des questions avant qu'on commence ? »

@Sidney Driscoll
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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyJeu 2 Juin - 22:05

La scène du balcon
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ft. @Blaze H. Mansfield & Sidney Driscoll
Vautré sur mon lit, j'essaye désespérément de réviser mon cours d'Histoire pour le contrôle de la semaine prochaine mais je lis et relis la même phrase sans jamais réussir à comprendre quoi que ce soit... mon esprit est ailleurs. Je jette un coup d'oeil à ma montre : 14h10. Mon regard fixe la trotteuse... j'ai l'impression qu'elle ralentit, comme si elle avait compris que j'étais un peu pressé. 14h10 et un petit bout. Je suis pressé... c'est bête dit comme ça. Je veux dire... c'est rien de ouf. 14h11. Mais quand même. J'ai encore rendez-vous avec Blaze. Mais pour la première fois depuis que je le connais, je n'appréhende pas. Je ne suis pas là en train de me dire que ça va mal se passer. La dernière fois, ça s'est pas mal passé. Au contraire... Je dois lutter pour ne pas me mettre à sourire comme un con sans raison au milieu de la chambre. Personne ne fait attention à moi, bien sûr, mais si on sait jamais. J'ai pas envie d'avoir l'air plus bizarre que je le suis en vrai. Mes jambes se balancent négligemment avant que je n'enfonce la tête dans mon oreiller. J'entends mes parchemins qui se froissent mais je m'en fiche. Il n'y a qu'une chose qui tourne en boucle dans ma tête : j'ai rendez-vous avec Blaze. Je me fais pitié, je vous assure, mais en même je ne pense qu'à ça depuis deux jours. Je ne sais pas pas vraiment où, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas grand chose en réalité – comme d'habitude – mais je m'en fiche. Il a envie de me revoir. Contre le tissu, caché par le coussin, je m'autorise à lâcher enfin le sourire débile qui me brûle les lèvres. Mon cœur bat un peu plus vite dans un mélange de stress et d'impatience. Un ricanement nerveux m'échappe et meurt étouffé avant d'avoir pu se faire entendre par qui que ce soit. Lorsque je me redresse et repose les yeux sur ma montre, le temps a fait son œuvre : 14h18. Depuis notre balade en barque, la vie ici ne me semble plus si affreuse. Bien sûr, je n'ai pas changé d'avis et j'ai toujours l'intention de ne jamais remettre les pieds dans cette école de timbrés mais... les semaines qui restent n'ont plus l'air si terribles, les injustices qu'on subit plus aussi insupportables... Et puis, finalement, j'ai toujours mes amis. Même si je ne sais pas si c'est toujours d'actualité, Charles semblait vouloir qu'on se revoit pendant les vacances... Harriet a dit la même chose, on a même commencé à se projeter un peu... C'est pas une vie rêvée mais... tout n'est pas aussi noir que je le pensais. 14h20. Je roule sur le dos, m'étire un peu et reste là, étendu, les bras en croix, à fixer le plafond. Dans dix minutes... C'est à la fois très long et très court, dix minutes. Je me demande s'il a un peu hâte, lui aussi, ou s'il s'en fiche complètement... Dans le fond, s'il s'en fichait, il m'aurait pas proposé de le rejoindre. Surtout pas si vite après la dernière fois. Normalement, il m'appelle que lorsqu'il a besoin d'un cobaye... Là, deux fois de suite... Parce qu'il a beau laisser entendre que la balade en barque était pour me mettre dans le mal, pour me faire chier ou je ne sais quoi, il n'empêche qu'on a passé un bon moment. Un vraiment bon moment... alors j'ai du mal à croire que ça ait été mal intentionné rien qu'une seconde. C'est juste pour faire genre... n'est-ce pas...? Je m'assois au milieu de mon lit. 14h21. J'attrape mes chaussures, les enfile... Je retiens un nouveau sourire alors que je serre correctement mes lacets. Je vérifie qu'on ne voit pas Gus dépasser de sous mon oreiller et abandonne le dortoir. Dans le couloir, il n'y a personne. Je lâche un soupir entre l'appréhension idiote et la satisfaction. 14h23. Je fais un détour par les toilettes juste pour regarder s'il n'y a pas un mot derrière le robinet. Rien. Normalement, ça me fait un peu de peine, comme si j'étais abandonné... mais aujourd'hui, c'est à peine si j'y fais attention. Mon regard remonte jusqu'au miroir où mon reflet fait son possible pour se coiffer correctement. Mes doigts repoussent une mèche, en bougent une autre, essayent d'avoir une raie à peu près droite... Je vérifie que j'ai pas de dentifrice autour de la bouche ni d'encre sur la joue – c'est devenu ma spécialité avec ces plumes pas pratiques. Je regrette de pas être une fille pour cacher le bouton qui commence à se voir près de mon nez mais je m'efforce de faire comme si je l'avais pas vu – j'ai pas de solution miracle de toute façon – et lisse un pli sur mon tee-shirt avant de le coincer dans mon jean. J'ai mis mon préféré, de tee-shirt, ce matin. Je l'aime bien parce qu'il me donne l'air un peu moins... je sais pas... pâle ? malade ? Cadavre ? Je centre la boucle de ma ceinture et enfonce mes mains dans mes poches pour pas qu'elles dépassent. C'est pas merveilleux mais ça fait le job. Un coup d'oeil de plus à ma montre : 14h29. Merde, je vais être en retard ! D'habitude, je traîne un peu dans le couloir au cas où Charles passe par là, ce qui est jamais le cas, mais là, j'ai clairement pas le temps. Alors je me rue sur les escaliers, monte les marches quatre à quatre et arrive, essoufflé, au troisième. 14h31. Il va croire que j'ai pas l'intention de venir, que je lui ai posé un lapin, que j'ai mieux à faire que de le voir ! J'accélère la cadence. La porte se dessine au loin. 14h33. Je ne prends même pas la peine de reprendre mon souffle avant de toquer. Il est 14h34, je suis en retard et impardonnable. J'ai aucune bonne raison, j'ai juste traîné. La porte s'ouvre presque aussitôt, comme s'il m'attendait vraiment... et il a l'air content de me voir, même si je suis à la bourre. J'entre, un peu intimidé... et lorsque la porte se referme derrière moi, je me sens un peu pris dans un piège que j'aime bien. Je ne sais rien de ce qui m'attend, je ne sais absolument pas ce qu'il a prévu mais... c'est pas grave. Ça me fait plaisir d'être là.

Bon aujourd’hui on voyage !

Ça me va. J'aimerais bien savoir où... et pourquoi... mais ça me va.

Tu te souviens de ce qu’on a dit la semaine dernière ? J’ai prévu un super programme pour t’aider à te dépasser.

Je hoche simplement la tête. Oui, je m'en souviens... enfin... à peu près... Je me souviens plus de ses jambes sur les miennes et de l'air serein qu'il avait en somnolant que de ce qu'il a vraiment dit sur le sujet mais... c'est qu'un détail. Enfin... j'imagine. ...j'espère... Il se met à bouger. Je le suis machinalement des yeux, suivant chacun de ses gestes avec une attention soignée.

Un peu comme du coaching, tu vois ?

Je hoche à nouveau la tête. Il me tourne autour, c'est assez perturbant. J'ai du mal à le suivre, il y a toujours un moment où il disparaît de mon champ de vision. Il a l'air d'avoir pensé à tout. C'est bête mais ça me fait plaisir... c'est un peu comme s'il avait pensé à moi, non ? Je suis touché... et sûrement que je rougis un peu. J'espère qu'il est trop occupé à bouger pour y faire attention. À côté de ça,e ne sais pas trop quoi faire. Je me sens gauche. Je suis pas très à l'aise, mon corps me semble gênant. Je croise les bras, les décroise, hésite à enfoncer les mains dans mes poches... Je sais pas quoi faire de moi.

Il y a trois trucs qu’il faut qu’on travaille. Déjà, la base, ta magie. T’as pas besoin de baguette c’est un super atout, normalement personne devrait t’emmerder si tu maîtrises bien tes dons parce que ça veut dire que potentiellement tu peux lancer deux sorts en même temps donc en gros impossible de perdre un duel.

Il a l'air tellement enthousiaste que je n'ai pas le cœur à lui dire que je suis vraiment pas sûr qu'on puisse lancer deux sortilèges en même temps... Je veux dire... J'utilise que la main droite. Je ne sais même pas si je pourrais faire assez bien des mouvements de la gauche pour que ça marche vraiment. Mais c'est qu'un détail. J'imagine qu'on s'en fiche pour l'instant...

En potentiel, t’es peut-être le sorcier le plus redoutable de l’école. Bon après moi mais je suis hors concours.

Son compliment me fait virer écarlate, sa rectification m'arrache un rire amusé.

Évidemment, je souris bêtement.

Hors concours. Même si je fais genre pour la forme, je ne prends même pas la peine d'en douter. Je suis sûr qu'il est doué. Il n'y a qu'à voir le bateau de l'autre jour ou le mannequin qu'il a explosé. Je ne sais pas à quel point il l'est, en revanche. Il sait pas faire le sort qui arrête le temps, là, mais ça reste vague. Surtout si c'est un sort hyper compliqué, ça veut sûrement pas dire grand chose.

Mais le pouvoir ne vaut rien sans le mental et tu te laisses trop facilement perturber, il faut que tu te concentres, ok ? C’est le deuxième truc qu’on va bosser.

Son regard accroche le mien et je le soutiens timidement avant de hocher la tête. Il faut que je me concentre... je veux bien, moi... mais j'ai du mal quand il est là. Souvent parce que je reste sur mes gardes, parce que je sais pas ce qui va me tomber dessus... ces derniers jours parce que je repense souvent à notre après-midi, à ses attentions, à ses aveux, à notre proximité... Mais je vais faire un effort.

Et tout ça, évidement, ça ne fonctionne pas si t’as pas confiance en toi ! C’est ça la clef, te dire que ‘eh en vrai je me débrouille bien’ et tout, d’accord ?

Je crois que c'est le plus dur de tout ça. M'entraîner à réussir mes sorts, c'est devenu habituel. J'ai tellement galéré en arrivant... j'ai pas encore rattrapé tout mon retard, c'est clair, mais je crois que ça va à peu près. Je me débrouille dans les trucs qu'on apprend... C'est ce qu'ils ont appris avant que je maîtrise pas trop puisque je l'ai jamais vraiment appris... Essayer de me concentrer, je promets rien mais je peux vraiment faire un effort... mais avoir confiance en moi... Là, ça tirerait presque du miracle et c'est un peu trop me demander je crois. Mais j'ai pas envie de le décevoir tout de suite alors... je hoche la tête une fois de plus, moins convaincu cela dit. Blaze arrête enfin de bouger et se pose devant moi, les bras croisés. Son attention me met un peu mal à l'aise. Mon regard se fait fuyant. Je m'agite un brin nerveusement.

Des questions avant qu'on commence ?
Y'a un moment où... où je vais regretter d'être venu...? ou aujourd'hui ça va aller ?

Mais il n'y a pas la moindre animosité ou le plus petit reproche dans ma voix... je veux juste savoir si je dois m'attendre à un truc désagréable durant cet après-midi avec lui ou si je peux continuer à être content d'être là...
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptySam 4 Juin - 21:29

Pour être honnête, Blaze était plutôt fier de son petit speech. Forcément comme il avait pris le temps de réfléchir avant de se lancer tête baissée comme à son habitude, la mise en scène était plutôt bien rôdée et les règles et objectifs clairement énoncés dès le départ. Cette fois, Blaze savait ce qu’il faisait : il était là pour pousser Sidney dans ses retranchements – pour de bonnes raisons, évidement ! – et pas question de reculer à mi-parcours pour préserver des sensibilités. Il fallait se donner à fond ou bien mourir en essayant ! Voilà qui sonnait franchement dramatique, il aimait bien, pour un peu on se serait cru dans un shonen.

Le jeune homme s’était presque attendu à ce que son camarade – le terme de cobaye était-il désobligeant ? – garde le silence tout du long mais Sidney semblait un peu plus en confiance ce coup-ci, osant même un peu d’ironie maladroite quand Blaze plaisanta sur sa redoutabilité. Était-ce bon signe ? Le préfet éprouva un sentiment mitigé. D’un côté il était content que son camarade n’ait plus la tremblote dès qu’il s’adressait à lui – après tout on était là pour lui donner confiance en lui – d’un autre il se surprit à regretter de ne pas ressentir ce petit pic de satisfaction en observant Sidney s’écraser devant quelques mots.

Ba, l’après-midi ne faisait que commencer.

D’un air professoral, Blaze secoua la tête à la question de son camarade.

- « Ça dépend de toi Sid’. Ça dépend de toi. » Il esquissa un soupire. « Je veux dire, progresser, ça demande des efforts et ça c’est pas toujours cool, tu vois. Donc non je vais pas te dorloter, mais en même temps si tu vois ça comme une opportunité pour gagner en maturité et découvrir ce que tu vaux vraiment, alors là… »

Il laissa planer une seconde silence, puis en deux pas fut sur son camarade et lui planta un doigt sur le torse.

- « Si à un moment tu doutes… dis toi que c’est pour ton bien, ok ? » Il sourit. « Et puis je ne suis pas loin, hein. On y va ? »
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyDim 5 Juin - 12:02

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Sûrement que la dernière fois aurait dû me donner envie de mettre les voiles et de jamais lui réadresser la parole... je veux dire... il a quand même avoué qu'il voulait que j'en chie et que j'allais passer des moments horribles avec lui, qu'il allait le faire exprès... et qu'on était même pas amis, que ça avait l'air assez définitif d'ailleurs, un peu comme un « ce sera jamais le cas » qu'il a pas formulé comme ça... Et pourtant, je suis toujours là. Je crois que son honnêteté a eu quelque chose de rassurant. Un genre de main tendue ou je sais pas... « Tu vas en chier mais c'est pour ton bien, et puis t'inquiètes, je serai là »... C'est stupide. Personne n'accepte vraiment des trucs comme ça. Mais en même temps, si j'avais pas accepté, y'aurait eu quoi ? Rien. Parce qu'il m'aurait sûrement plus jamais parlé de sa vie après ça. Et puis, je me dis que c'est juste quelques semaines. J'ai tellement supporté de trucs ces derniers temps que je suis plus à ça près. Et peut-être qu'il a raison, peut-être que c'est vraiment pour mon bien, que je pourrai en tirer quelque chose de positif. J'ai presque envie de dire « la preuve », parce qu'on est là alors que ça fait genre une semaine qu'on s'est vus la dernière fois... et même si c'est un débile, je trouve que c'est une bonne chose. Après, rien ne dit que je changerai pas d'avis d'ici dix minutes et que j'aurais pas envie de me barrer en courant... Mais pour l'instant, j'y vois que du positif. Et la façon dont il m'a accueilli me conforte là-dedans. Blaze Mansfield a envie de  me voir. C'est assez ouf... Il ne perd pas de temps et m'expose aussitôt le programme qui m'attend. La magie, la concentration et la confiance. D'accord. Je suis pas sûr que ce soit vraiment à mon niveau, là comme ça, mais d'accord. S'il pense que je peux le faire, j'ai envie d'y croire aussi. Je veux pas le décevoir.

Ça dépend de toi Sid’. Ça dépend de toi.

Je hoche maladroitement la tête. Bah on va essayer de faire en sorte que je regrette pas trop, alors. Je me fais pas d'illusion, y'aura forcément un moment où ça sera le cas – y'a toujours un moment où c'est le cas – mais ce serait cool si ça pouvait ne pas durer longtemps ou ne pas être trop trop désagréable.

Je veux dire, progresser, ça demande des efforts et ça c’est pas toujours cool, tu vois. Donc non je vais pas te dorloter, mais en même temps si tu vois ça comme une opportunité pour gagner en maturité et découvrir ce que tu vaux vraiment, alors là…

Blaze assassine la distance qui nous sépare encore. Je le regarde faire en rougissant bêtement. Il plante un doigt sur moi. Je le fixe en louchant un peu, à la fois gêné et content de ce contact sorti de nulle part. Je me sens comme une adolescente, je vous jure... Enfin, du moins, comme j'imagine qu'une adolescente se sent parce que je sais pas vraiment ce que ça donne en vrai. N'empêche, je suis déçu que le dorlotage soit pas au programme. Je garde de super souvenirs de la dernière fois, vraiment. Ses attentions, cette intimité un peu bizarre, la tranquillité... C'était génial. Pas tout tout le temps, bien sûr, c'est lui quoi... mais dans l'ensemble, c'était un des meilleurs moments de ma vie toute entière. J'aurais rien eu contre recommencer un truc dans le genre, moi ! Je relève les yeux vers lui, un sourire discret et absent flottant sur mes lèvres.

Si à un moment tu doutes… dis toi que c’est pour ton bien, ok ?

Son sourire pousse le mien à se faire plus franc. Je hoche à nouveau la tête. C'est pour mon bien. J'ai envie de croire que c'est quelque chose qui compte pour lui, de toute façon... je veux dire, même s'il y a eu des ratés et que c'est pas toujours hyper clair, c'est quelque chose qui revient depuis le début, non...? Après tout, il a promis qu'il prendrait soin de moi, c'est pas rien.

Et puis je ne suis pas loin, hein. On y va ?

Ça achève de me rassurer même si, dans le fond, je ne suis pas particulièrement angoissé pour l'instant. Je me sens en confiance. Presque en sécurité. Qu'est-ce que je risque puisqu'il est là...? Je hoche une nouvelle fois la tête. Oui, on y va.

Je dois faire quoi ?
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyDim 26 Juin - 22:37

Sidney l’avait écouté comme souvent sans mots dire – et sans se plaindre – tel un apprenti motivé recevant les enseignements de son maître. Ca plaisait bien à Blaze. Biberonné aux films d’actions dont un certain nombre d’arts martiaux qu’il regardait avec sa sœur, il n’avait aucun mal à se couler dans la peau d’un grand sage détenteur de vérités secrètes. Ce qui était un peu le cas, d’ailleurs, puisqu’il était de son point de vue le meilleur élève de l’école et que Sidney… ne brillait ni pas ses talents en magie, ni par ses talents tout court, en fait. Il fallait le former dans tous les domaines et ça, ce n’était pas une mince affaire !
Mais Blaze était prêt à relever le défi.

A la question de son camarade, il acquiesça d’un air confiant.

- « Parfait ! Ok, voilà le plan : moi j’envoie les images et toi bin… juste, sois toi quoi. »

Le ‘plan’ à dire vrai, était d’exposer Sidney à divers situations plus ou moins ennuyantes ou gênantes afin de le forcer à se dépasser, pompeusement, Blaze s’imaginait qu’avec les bonnes stimulations, il parviendrait à pousser le jeune homme à « révéler qui il était », quoi que cela puisse vouloir dire d’ailleurs.

Il se recula de deux pas et se laissa imprégner des énergies magiques de la salle. Le balcon du monde avait la capacité de projeter ceux qui s’y trouvaient très loin de Poudlard, dans un lieu qui avait un jour existé dans les souvenirs de celui qui le commandait.
Lentement, les murs de la pièce s’effacèrent et comme on trouble la surface de l’eau, les deux garçons se trouvèrent ailleurs. Pas si loin. Dans les cachots de Poudlard.

Blaze ne pu retenir un frisson. Il puisait dans un de ses souvenirs les plus sombres, un exercice qu’il s’était longtemps refusé à faire mais la présence de Sidney changeait la donne. Ces souvenirs qu’il refoulait par fierté pouvaient s’exprimer sans contrainte auprès d’une personne devant qui il ne ressentait aucun besoin de se dissimuler, tant son camarade lui mangeait dans la main.
La pièce s’était rétrécie et les avait soudain plongés dans l’obscurité. Seule une pénombre dansante permettait de distinguer quelque chose, fruit de la lumière des flammes d’une torche du couloir qui parvenait à se glisser sous l’interstice de la porte.

Dans le cachot, plusieurs enfants étaient assis en silence, la plupart liés d’une manière ou d’une autre au mur par des chaînes. La plupart mutiques, certains sanglotaient.

Blaze se glissa aux côtés de Sidney, son ton n’était pas triomphant.

- « C’est vraiment arrivé, il y a plusieurs années, sous Blackman. » expliqua-t-il sobrement. « Quand tu es en première année tu n’as pas vraiment moyen de te défendre contre un sorcier adulte. »

Son regard croisa celui de son camarade, éloquent.

- « Toi tu n’as pas besoin de baguette. Et ça te donne un énorme avantage. C’est ton secret et ton atout, tu aurais pu les aider. »

Il s’était au dernier moment retenu de dire « nous aider » mais son ton dissimulait mal une certaine amertume vis-à-vis du souvenir. Si quelque chose de similaire arrivait aujourd’hui, il saurait y réagir. Cela faisait six ans qu’il s’y préparait activement. Mais à l’époque…

- « Prouve-le. » dit-il brutalement et il pointa sa baguette sur Sidney : « catena incarcerem ! »

-----------------------
1 = de lourdes chaînes sortent de sa baguette et s'enroulent autour de Sidney, l'écrasant de tout leur poids, y compris autour de la gorge ce qui étrangle le jeune homme
2 = de lourdes chaînes sortent de sa baguette et s'enroulent autour de Sidney, l'écrasant de tout leur poids
➤ 3 ; 4 = de lourdes chaînes sortent de sa baguette et viennent lui entraver les poignets comme des menottes, reliées au mur
5 = les chaînes entravent les poignets de Sidney mais le sortilège manque de puissance et pourra aisément être dissipé
6 = échec critique, c'est Blaze qui se retrouve entravé
-----------------------



D'un œil froid, Blaze observa son camarade, désormais entravé, comme il avait pu l'être des années auparavant. Aurait-il la force de se sortir de cette situation ? Cela restait à prouver.


Dernière édition par Blaze H. Mansfield le Dim 26 Juin - 22:40, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyDim 26 Juin - 22:37

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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyLun 27 Juin - 20:17

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Je ne sais pas ce qui m'attend mais je suis prêt à y faire face. Quoi qu'il se passe, c'est pour la bonne cause. Je sais qu'il va me chahuter un peu, il m'a prévenu, mais il le fait pour mon bien et je m'accroche à ça aussi fort que je peux. La confiance qui se dégage de lui me pousse à lui offrir la mienne. Il sait où il va, et tant pis si moi je ne sais pas, tant que je peux le suivre, je sais que je resterai sur le bon chemin.

Parfait ! Ok, voilà le plan : moi j’envoie les images et toi bin… juste, sois toi quoi.

Je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire « être juste moi » mais bon, j'imagine que c'est à peu près dans mes cordes alors, une fois de plus, je hoche la tête. On fait ça. Au moins y'a un plan. Un peu flou, peut-être, mais c'est toujours mieux que tout ce que j'ai eu jusque là... Il finit par s'éloigner... je le suis des yeux. Il a l'air de se concentrer. J'aimerais savoir à quoi il pense, à cet instant précis... et l'envie se fait plus forte encore au moment où la salle s'efface pour laisser place à quelque chose que j'ai du mal à distinguer... On est plus à l'étroit, il fait noir... Je ne suis pas particulièrement claustro et l'obscurité ne m'effraie pas plus que ça... mais quand même, je me rapproche de lui d'un pas prudent. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Une lueur trop faible pour éclairer les alentours fuite sous ce que je suppose être la porte... Juste un rayon jaunâtre et tremblotant qui dessine des ombres informes autour de nous. L'humidité se fait sentir, des sanglots étouffés semblent se faire entendre, ils se mêlent à des bruits de chaînes qui ne se font voir que par quelques éclats argentés. Je ne sais pas exactement où on est mais il y a quelque chose d'oppressant ici, d'angoissant. Comme si un danger était tapi dans un coin sombre et n'attendait que de nous sauter dessus... Pourtant, je sais que c'est pas vrai. C'est juste des illusions. Je sais comment fonctionne la salle. Harriet m'a montré son ancienne école et on a passé une nuit dans un camping près de Londres... Tout ça, c'est juste des souvenirs, rien de réel. Et cette constatation me fait un peu l'effet d'une gifle : c'est un souvenir. Un souvenir de Blaze... ce qui veut dire qu'il a été ici, dans cette pièce, avec ce que je suppose être des enfants en train de pleurer. Mon cœur se serre sans prévenir alors que je relève les yeux vers lui, délaissant une scène qui m'échappe en grande partie. Il achève d'assassiner la distance et me rejoint.

C’est vraiment arrivé, il y a plusieurs années, sous Blackman. Quand tu es en première année tu n’as pas vraiment moyen de te défendre contre un sorcier adulte.

Sa voix a l'air presque éteinte, loin de la prétention qui s'y niche d'habitude. Son regard croise le mien, je m'y accroche bêtement. Je suis désolé pour lui. Désolé qu'il ait eu à vivre tout ça. On m'a raconté dans les grandes lignes ce qui s'est passé cette année-là... mais j'avais cru comprendre que c'était que les nés-moldus qui avaient pris... mais il faut croire que je me suis trompé. Je me demande si un jeune Blaze est là, aujourd'hui, dans les ombres de cette salle... pourquoi il y revient en étant plus grand, aussi... pourquoi c'est là qu'il a voulu m'emmener... Des situations foireuses, il y en a sûrement des tas... je comprends pas pourquoi il s'inflige quelque chose qui a dû laisser des traces. J'esquisse un geste pour prendre sa main dans la mienne mais je l'avorte avant d'avoir été assez bête pour aller jusqu'au bout.

Toi tu n’as pas besoin de baguette. Et ça te donne un énorme avantage. C’est ton secret et ton atout, tu aurais pu les aider.

Non... parce que si j'avais été là à cette époque, j'aurais eu besoin d'une baguette, comme tous les autres, et j'aurais rien pu faire de plus... comme tous les autres... mais je n'ai pas le courage de casser ses suppositions. De toute façon, qu'est-ce que ça change, hein ? Avec des si, on peut faire n'importe quoi...

Prouve-le.

Mais... prouver quoi ?! Ça n'a aucun sens ! Et ce qui suit en a encore moins que le reste... Blaze sort sa baguette d'un geste vif et la pointe sur moi avant que je n'ai le temps de réagir.

Catena incarcerem !

La seconde d'après, des chaînes sortent de nulle part et s'enroulent autour de mes poignets. Mes gestes sont gênés, rendus difficiles par le mur auquel il m'a accroché. La première chose que je pense à faire, c'est m'agiter désespérément en espérant me dégager... mais c'est un échec. La panique commence à monter doucement.

Libère-moi... c-c'est pas drôle !

Mais au moment même où ma plainte passe mes lèvres, je sais qu'elle ne trouvera aucune issue favorable. Évidemment que c'est pas drôle... et c'est exactement pour ça qu'il l'a fait. Il m'a prévenu la dernière fois... et dans le fond, ça me rassure un peu. Juste assez pour sentir la panique refluer péniblement. Je ne suis pas en danger. Il ne me fera rien. C'est juste un test. Mes yeux cherchent les siens, galèrent un peu à les trouver. Il est pas loin... on se détend, tout va bien... Tout au fond de moi, il y a une petite voix qui me dit que le danger, c'est lui, mais je l'écoute pas. À la place, je gigote pour essayer de trouver une position plus confortable, une position dans laquelle je pourrais bouger assez pour tenter quelque chose... n'importe quoi. Le piège que j'aimais bien en arrivant, je l'aime moins maintenant. Je ne vois pas bien ce que je fais, mon cerveau m'a l'air à moitié vide... pourtant, je fais exactement ce qu'il attend de moi : je me débrouille comme je peux...

Amplificatum, je lâche en visant tant bien que mal la menotte qui enlace mon poignet gauche.

Contre toute attente, elle s'élargit assez pour que je puisse glisser ma main à l'intérieur et m'en débarrasser... Maintenant, il va falloir réussir à faire pareil de l'autre côté... Sauf que je peux à peine bouger la main correctement alors pour réussir à viser un truc qui la tient... J'essaye de tirer bêtement dessus mais à part me faire mal, ça sert à rien... Je râle à voix basse, peste un peu contre les bêtises de Blaze mais finis malgré tout par reposer mon attention sur lui. J'aimerais comprendre, savoir, encore plus que de me libérer...

Qu'est-ce qui t'est arrivé ?

Je ne prends même pas la peine de m'en vouloir pour mon indiscrétion... je veux dire... il m'a fait venir ici, il a décidé de me montrer cet endroit, ce souvenir... alors il doit bien s'attendre à ce que je cherche à creuser... non...?



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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyLun 27 Juin - 21:55

La situation se prêtait assez peu à l’empathie. Tout ça n’était qu’une mise en scène, Blaze le savait, Sidney le savait, il y avait peu d’enjeux à dire vrai. A l’époque, en revanche…

Le ton vaguement plaignant de son camarade ne lui arrache qu’un regard dubitatif. Est-ce vraiment comme ça qu’il souhaite s’y prendre ? Supplier ? Sous Blackman, ça n’avait pas servi à grand-chose. Sidney semble le comprendre cependant, son attitude se réaffirme un peu alors qu’il se tord le poignet et d’un geste de la main, agrandit sa menotte qui glisse le long de son poignet.

Fier de son élève, Blaze hoche la tête en silence, satisfait de cette reprise en main de la situation. Sans mauvais jeux de mots.

- « Tu vois, tu t’en sors bien. » dit-il simplement.

La suite se révèle un peu plus complexe cependant, Blaze met quelques secondes à comprendre ce qui cloche avant de réaliser que Sidney ne peut probablement lancer de sortilège que d’une seule main. Peut-être quelque chose à améliorer, ça… En tout cas, le jeune homme se retrouve à tirer sur la chaîne, comme s’il s’imaginait pouvoir en venir à bout rien qu’à la force brute.
Cela serait amusant, peut-être un peu ridicule, dans d’autres circonstances.

Blaze souffle du nez, légèrement goguenard.

- « Tu comptes l’arracher juste avec tes muscles ? »

Sidney semble se résigner et se tourne vers lui à présent. On dirait qu’il a laissé tomber l’objectif de se libérer pour le moment et se montre curieux quant au choix de la pièce. Blaze accueille sa question avec une certaine impassibilité. Le souvenir n’est pas ‘douloureux’, en cinq ans le préfet a eu le temps de le digérer. Juste, ce n’est pas quelque chose de très joyeux.

D’un geste de la tête, il désigne une petite forme dans un coin, le menton sur les genoux, qui se confond presque avec l’obscurité du cachot. En plissant les yeux, on le reconnaitra, à onze ans.

- « J’ai un peu trop fait le con. Ça a énervé les mauvaises personnes. » explique-t-il avec une pointe de sourire.

Son ton oscille entre la fierté et la rancœur. Les plaies sont refermées, mais les comptes n’ont toujours pas été réglés.

- « C’est du passé. » balaye-t-il à l’avance toute considération de son camarade. « Mais je veux te montrer l’intérêt d'avoir du pouvoir. »
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyMer 6 Juil - 22:31

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Contre toute attente, j'arrive à lancer mon sortilège et ma main glisse aussitôt hors de cette menotte de malheur. Je déteste cette situation. Même si je sais que rien n'est vrai, j'ai beaucoup de mal à penser à autre chose qu'à un petit Blaze coincé là, sûrement un peu au bout de sa vie, comme tous les enfants présents. J'ai l'estomac noué, le cœur lourd. Ça me fait de la peine, vraiment... et même si je sais que je n'aurais pas pu faire grand chose, la culpabilité pointe un peu. J'aurais voulu l'aider. Un frisson me court dans le dos. Il y a quelque chose d'oppressant à être là, vraiment. Sûrement que ça aussi, c'est fait exprès.

Tu vois, tu t’en sors bien.

Et même si je sais que ce n'est pas franchement vrai, puisque je suis encore attaché au mur, ça me fait plaisir quand même. J'ai envie qu'il soit fier, qu'il n'ait pas l'impression de faire tout ça pour rien... moi, j'ai du mal à voir la véritable utilité de cette histoire, en quoi être accroché comme ça au milieu des souvenirs de gamins désespérés pourra m'aider à quoi que ce soit... ou l'aider, lui... Mais tant pis. J'ai pris l'habitude de ne pas toujours tout comprendre ce qu'il se passe avec lui, de me laisser porter par ce qu'il peut bien décider... et je crois que jusque là, ça n'a pas été une trop mauvaise chose... Quelque part au fond de moi, quelque chose me dit que c'est un mensonge, mais je ne l'écoute pas. Au lieu de quoi, je tire sur mon bras dans l'espoir que la seconde menotte lâche ou je sais pas... je ne réfléchis pas. Je veux juste me libérer et qu'on sorte de là. Le bruit des chaînes – les miennes, les leurs, qu'importe – commencent à me crisper, les sanglots étouffés pèsent sur mes nerfs déjà fragiles.

Tu comptes l’arracher juste avec tes muscles ?
Je fais ce que je peux, je couine en abandonnant la partie.

Il a raison, évidemment : ça fonctionnera pas. Et je le sais pertinemment. Je commence à paniquer un petit peu. Je veux dire... c'est Blaze. Je sais qu'il a dit que je ne risquais rien tant qu'il était là, et je le crois, vraiment... mais je sais qu'il est capable de me laisser là jusqu'à demain matin juste pour voir si j'ai trouvé une solution miracle... peut-être qu'il m'apporterait quand même à manger, histoire de, mais... il me laisserait en chier. Il m'a prévenu... et j'ai accepté ça. Sans regretter vraiment, je me dis qu'il faut être sacrément con quand même... Tout ce que je trouve à faire en attendant, c'est de reporter mon attention sur lui et de l'interroger sur le souvenir dans lequel il m'a fait entrer. Il me désigne quelque chose, plus loin, d'un signe de tête. Parmi les ombres, je ne distingue pas grand chose... il me faut plusieurs secondes pour comprendre qu'il parle de ce qui ressemble à un petit garçon, prostré dans un coin. Mon cœur loupe un battement : c'est lui.

J’ai un peu trop fait le con. Ça a énervé les mauvaises personnes.
J-
C’est du passé.

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit et dans le fond, c'est sûrement mieux comme ça... J'allais dire quoi, de toute façon ? Que j'étais désolé de ce qui lui était arrivé...? Même si c'est vrai, qu'est-ce que ça peut lui faire ? Ça changerait rien à son histoire... Mais... il n'empêche que ça aurait été sincère... Je l'apprécie malgré tout et j'aurais préféré qu'il ne lui arrive rien d'aussi dramatique que ce qui peut se passer dans cette école. Je ne comprends pas pourquoi les gens s'acharnent à rester. Je veux dire... est-ce qu'un diplôme magique vaut vraiment la peine d'endurer tout ça...?

Mais je veux te montrer l’intérêt d'avoir du pouvoir.
Pour... pour traumatiser des gosses ? Merci mais je peux m'en passer.

L'ambiance commence vraiment à être difficile à supporter, même si c'est pas réel, même si ça ne me concerne pas vraiment. Je veux sortir de là.

Finite incantatem.

Mais je n'arrive plus à  me concentrer assez pour faire quoi que ce soit de potable. Je m'acharne de plus belle sur la chaîne. J'ai l'impression d'étouffer, de jouer ma vie dans cette putain de salle ! Je comprends en partie ce qu'ils ont vécu, je crois... ou, en tout cas, ça fait écho à des choses que j'avais réussies à garder enfouies jusque là. Le silence du salon, la peur qui glace le sang, les secondes qui s'éternisent et qui laissent entendre que le cauchemar n'aura jamais de fin... J'ai envie de vomir.

Fais les taire... s'il te plaît.
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyJeu 7 Juil - 13:06

Au-delà de l’aspect un peu marrant de voir Sidney se débattre avec sa menotte, le jeune homme semble une fois de plus ne rien comprendre à la démarche de Blaze. Tout au plus affiche-t-il une mine empathique à la mention des sévices vécus en première année. Empathie qui vient s’écraser sur Blaze comme une vague sur un rocher. La compassion de Sidney est vraiment le cadet de ses soucis, elle serait presque un peu humiliante, d’ailleurs : Blaze n’a certainement pas réactivé ce souvenir pour recevoir de l’aide ou de la commisération, et certainement pas venant de lui.

Lorsqu’il explicite l’objectif de l’exercice, ce-dernier lui confirme avec impertinence qu’il est bel et bien à côté de la plaque, provoquant un levé d’yeux aux ciel chez son camarade.

- « T’es le protecteur, pas l’agresseur. Pourquoi tu crois que c’est toi qui est attaché au mur ? »

Est-ce qu’il faut vraiment tout lui expliquer ? Le jeune homme s’essaye à un finite qui échoue, faute de concentration peut-être, ou de talent. Autour d’eux, les gosses continuent de les ignorer. Le souvenir tourne en boucle, il date de plus de cinq ans maintenant, autant dire que Blaze n’en a gardé que les bribes les plus marquantes : une ambiance, des sons, et des sentiments concrets, comme l’angoisse et la confusion qui toutefois ne peuvent transparaitre dans le décor du balcon.

La proximité de Sidney dans le cachot permet à Blaze de percevoir la panique qui monte, une respiration qui s’accélère, plus haletante, et la voix qui se fait plus pressante lorsqu’il lui demande de faire taire les gamins. Le souvenir est ce qu’il est, le seul moyen d’en faire cesser une partie est d’effacer le tout.

Blaze hésite un instant. Il n’aurait pas vraiment de scrupules à pousser son camarade jusqu’à la crise de panique – quelle petite nature ! – mais ses objectifs sont plus pragmatiques et la peur et la détresse ne sont pas des sentiments qu’il apprécie particulièrement provoquer chez les autres. Se faire admirer ou détester est beaucoup plus valorisant pour lui, pousser un autre élève aux larmes et au mieux pathétique, au pire ennuyant.

Il suffit d’un geste de la main pour faire disparaitre le cachot et ses occupants, remplacé par un champ le colza sur la colline au-dessus de la maison de ses grands-parents où il va en vacances, dans le Devon. La menotte et la chaîne, les seuls éléments qui n’appartenaient pas au souvenir, demeurent, mais sans mur où se fixer, tombent lourdement au sol.
Le regard de Blaze est dur, plein de jugement, alors qu’il croise les bras en toisant son camarade.

- « Et dans la vraie vie, tu crois qu’il suffit juste de supplier pour qu’on te laisse tranquille ? »

Il secoue la tête, comme un professeur déçu de son élève.

- « Premier essai, c’était même pas un souvenir qui te concernait, j’essaye de te faire comprendre en quoi tes pouvoirs peuvent rendre service aux autres et pourquoi faut apprendre à les maîtriser et tu chouines au bout de cinq minutes… »

Le ton est volontairement acerbe et froid, mélange de Thorstein et de van Aken dont il se sert de modèle pour incarner la dureté de l’autorité.

Puis il soupire, las.

- « Je te laisse deux minutes pour souffler et on réessaye. »
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyJeu 14 Juil - 18:02

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Un agacement paniqué se fait rapidement sentir. J'ai beau savoir que tout ça n'est pas réel et que, dans le fond, il n'y a pas de vraie menace qui pèse sur mes épaules, c'est quand même une situation difficile à supporter. Plus difficile que ce que j'aurais imaginé au début. Les sanglots étouffés et constants qui s'élèvent d'un peu partout dans la pièce, l'obscurité oppressante, mes gestes entravés par cette fichue menotte... Je sens mon cœur qui accélère la cadence, mes pensées devenir moins fluides. Pour être parfaitement honnête, j'arrive plus vraiment à réfléchir, je veux juste que ça s'arrête. Et je crois que ça se sent... là où je mettais toute la bonne volonté du monde à me plier à l'exercice il y a encore quelques minutes, je m'énerve à présent. Enfin... c'est pas vraiment de l'énervement... c'est juste que l'angoisse monte doucement et j'ai pas envie de rester coincé là jusqu'à ce qu'elle prenne clairement le dessus. Parce que je me fais pas d'illusions : ça finira par arriver... et pire encore, je le sais capable d'attendre sagement que ça arrive. Il a dit qu'il voulait me mettre dans la merde... et ça serait le cas, là.

T’es le protecteur, pas l’agresseur. Pourquoi tu crois que c’est toi qui est attaché au mur ?

Parce qu'on est que deux et qu'il allait pas s'attacher tout seul ? Qu'il a un sérieux problème ? Que je suis assez débile pour le suivre à chaque fois ? Mais rien qui colle avec son histoire de protecteur... Sérieux, j'arrive déjà pas à me protéger tout seul ! Est-ce qu'il est conscient de ça rien que trois secondes ou il est passé à côté de ce détail ?! En réalité, je sais qu'il en a parfaitement conscience... et que c'est sûrement pour ça qu'il fait ça... Je n'arrive pas vraiment à comprendre ce qu'il se passe dans sa tête, ce qu'il attend vraiment de moi mais... mais je m'accroche désespérément au plan dont il me parlait l'autre jour... et même là, quand je suis arrivé. C'est flou, mais peu importe. C'est pour moi qu'il fait tout ça, qu'importe ce qu'il me fait subir... c'est pour moi... et, un peu en désespoir de cause, presque poussé par l'espoir stupide qu'il n'a pas l'intention de me laisser moisir ici jusqu'à ce que j'arrive à quelque chose parce qu'il est évident que j'arriverai à rien, je lui demande au moins de couper le son, de faire taire ces gamins en pleurs. Je dis pas que je ferai des miracles après mais peut-être que je pourrai au moins réfléchir deux secondes...  Contre toute attente, Blaze accepte de me venir en aide et, en un rien de temps, tout s'illumine. Littéralement. Le cachot disparaît pour laisser place à un immense champ de fleurs jaunes. La chaîne s'écrase sur le sol, à côté de moi, faute de pouvoir se raccrocher à quelque chose. Je m'entends soupirer de soulagement mais, face à son regard déçu, je n'ose même pas demander où on est. Je baisse les yeux, honteux, et m'agite un peu tant le malaise est grand. J'ai fait n'importe quoi. Il va plus vouloir qu'on continue ou peut-être même plus vouloir me parler du tout. Je sais que c'est pas pour longtemps parce que je serai bientôt loin d'ici mais... quand même... j'ai pas envie qu'il m'adresse plus la parole... pas après tout ce qu'on a traversé pour en arriver là...

Et dans la vraie vie, tu crois qu’il suffit juste de supplier pour qu’on te laisse tranquille ?

Je secoue la tête. Non, bien sûr... mais... dans la vraie vie, je serais pas accroché au mur d'un cachot entouré de gamins désespérés ! Y'a qu'ici qu'il peut se passer des trucs comme ça sans que les autorités n'interviennent pour libérer tout le monde et fermer l'école une bonne fois pour tout ! Mais je n'ai pas le courage de le lui faire remarquer. Pour lui comme pour beaucoup d'autres ici – l'atmosphère s'alourdit davantage alors que le dos de Charles s'éloignant hors de l'infirmerie me revient brutalement – c'est la vraie vie... et ils sont prêts à l'accepter. Ou, du moins, à faire avec...

Premier essai, c’était même pas un souvenir qui te concernait, j’essaye de te faire comprendre en quoi tes pouvoirs peuvent rendre service aux autres et pourquoi faut apprendre à les maîtriser et tu chouines au bout de cinq minutes…
Pardon...

Et c'est sincère ! Je m'en veux vraiment d'avoir tout fait rater. J'aurais voulu qu'il soit fier de moi, qu'il réalise que je valais quelque chose... Que je quitte l'école en l'ayant marqué, rien qu'un peu, dans le bon sens du terme... J'aimerais bien qu'il repense à moi l'année prochaine, en se disant que j'étais pas si nul que ça. ...et que j'aurais pu faire un bon ami...

Je te laisse deux minutes pour souffler et on réessaye.

Je hoche la tête, penaud, et jette un œil maladroit à la chaîne qui traîne sur le sol. J'agite la main – mon geste est plus aisé maintenant que je ne suis plus retenu à rien – murmure la formule presque sans un bruit et observe, un peu surpris, les maillons disparaître comme s'ils n'avaient jamais existé. J'aurais pu faire la même chose dans son souvenir. J'aurais faire la même chose... Deux minutes, c'est court... mais en même temps, dans ce silence pesant, j'ai l'impression qu'elles seront interminables. Alors, bêtement, presque désolé de le déranger une fois de plus, je prends le risque de le briser :

C-comment ça s'est fini...? On est venus vous libérer ?
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyDim 17 Juil - 14:48

Désolé, Sidney pouvait l’être ! Echouer comme ça à la première difficulté, c’était franchement minable. A son piètre « pardon », Blaze répondit par un regard dédaigneux. Même s’il forçait un peu le trait – il avait promis à son camarade que celui-ci en baverait après tout – il était également sincèrement contrarié. Il faisait reposer pas mal d’espoirs en Sidney depuis leur petite conversation en barque et depuis le début en fait, et voir le garçon mettre de la mauvaise volonté dans son grand projet l’agaçait. On mesurait ici leurs profondes divergences de caractères : Blaze n’aurait jamais baissé les bras aussi facilement.

Le bon côté des choses était que Sidney semblait vraiment penaud à présent, comme un petit animal qu’on aurait grondé un peu fort, et cela avait le mérite de faire prendre conscience à Blaze que ses remontrances avaient de l’effet, mais aussi de le rassurer quant à sa capacité à se faire obéir par son camarade. Or c’était quand même là tout le sel de leur relation, pour le préfet de Serdaigle.

Il annonça deux minutes de pause, comme un vrai petit coach et laissa vagabonder son regard sur son souvenir, ce champ de colza qu’il aimait bien. Il s’imaginait que Sidney se plongerait dans un silence contrit mais ce-dernier osa tout de même poser une question qui tira à Blaze un haussement d’épaules.

- « Moi j’y ai juste passé la nuit et le lendemain on nous a laissé sortir. »

L’histoire n’était pas palpitante en vérité.

- « Ce sont les nés-moldus qui douillaient à l’époque, eux ils dormaient tous les soirs dans les cachots. »

En comparaison, Blaze s’en était vraiment bien sorti. Même le sortilège doloris, pour traumatique qu’il ait été, était finalement peu de chose comparé à ceux qui y avaient eu droit à de nombreuses reprises au cours de cette année-là.

- « On y va ? » demanda-t-il finalement de manière purement rhétorique.

Et le champ de colza s’effaça comme on brouillerait un reflet dans l’eau. Autour d’eux reparaissaient des murs carrelés de couleur bleue et soudain il fut clair qu’ils se trouvaient dans la salle de bain des préfets, ou plus exactement la copie de celle-ci dans la salle sur demande.
Adossés à une baignoire, Blaze et Sidney se tenaient l’un contre l’autre, les bras du premier autour du torse du second.

Le vrai Blaze lança un regard à son camarade pour jauger sa réaction.

- « Ce jour là t’as pas su me repousser. » dit-il d’un air docte. « Pas assez de confiance en toi, pas assez de confiance en tes pouvoirs… » il désigna sa baguette qui avait roulé sur le sol, loin d’eux. « T’avais toutes les cartes en main pour t’imposer. Ce qui t’a manqué c’est de la volonté. »

A l’époque, Blaze avait sincèrement cru que Sidney souffrait d’une espèce de besoin d’affection bizarre et en avait tiré avantage, mais depuis sa rébellion sur le lac, son opinion à ce sujet avait évolué. Sans doute son camarade n'était-il pas un elfe, finalement, et on pourrait en tirer quelque chose.

Tranquillement, le jeune homme alla déposer sa baguette à côté de celle de son souvenir, se désarmant, et revint se planter face à Sidney, les bras croisés.

- « Envoie moi un sort. »

Il désigna leurs images passées d'un coup de menton.

- « C'est facile. Sers toi de ça, dis toi que tu ne veux pas que ça arrive encore. »
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyDim 17 Juil - 23:36

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Je me tasse bêtement sur place sous son regard, conscient d'être la pire perte de temps qu'il pourrait avoir... Lui, il fait tout pour m'aider et moi, je suis juste bon à tout gâcher... Alors d'accord, j'ai rien demandé mais... mais j'avais le choix de me barrer la dernière fois... et les fois d'avant aussi... Il doit être tellement déçu... Est-ce qu'il m'en veut ? Ce serait logique en soi mais... j'espère pas. J'espère vraiment pas... Je me débarrasse des chaînes, comme si ça pouvait encore changer quoi que ce soit... C'est trop tard. C'est tout à l'heure que j'aurais dû faire ça. Enfin... je crois. Je ne sais même pas exactement ce que j'aurais dû faire... Les aider, quelque chose comme ça... mais c'est vague... Il me pense vraiment capable de tirer je sais pas combien de gamins d'un endroit où ils sont retenus en otage...? J'arrive même pas à lancer un Wingardium Leviosa correct quand je suis en stress ! Je me dis que je devrais essayer de lui ouvrir les yeux... et en même temps... c'est flatteur qu'il croit assez en moi pour vouloir me pousser à faire « mieux »... à être mieux...? je sais pas trop. En attendant qu'il reprenne les rênes de cet entraînement ou peu importe ce que c'est en réalité, je me risque à continuer la conversation. J'ai envie de savoir ce qui lui est arrivé. D'apprendre à le connaître pour de vrai. Je veux dire... c'est assez intime de partager les souvenirs de quelqu'un comme ça, surtout quand ce sont pas des bons... non...? J'ai pas envie qu'il pense que je m'en fiche, ni de regretter d'avoir laisser filer les secondes sans ouvrir la bouche. Tout ce que j'obtiens au début, c'est un haussement d'épaules. J'ai du mal à deviner s'il fait semblant que tout ça ne l'atteint pas ou si ça ne l'atteint vraiment pas... Peut-être que ça fait longtemps, d'accord... mais je suis bien placé pour savoir qu'il y a des traumatismes qui ne partent jamais vraiment... Pour la première fois depuis qu'on se connaît, j'ai l'impression qu'on partage quelque chose, qu'on peut être sur la même longueur d'ondes rien qu'une fois. Et je m'en veux d'autant plus de l'avoir déçu.

Moi j’y ai juste passé la nuit et le lendemain on nous a laissé sortir.

« Juste »... mais en même temps, ça l'a assez marqué pour qu'il s'en rappelle des années plus tard et qu'il y repense assez pour m'y embarquer.

Ce sont les nés-moldus qui douillaient à l’époque, eux ils dormaient tous les soirs dans les cachots.

Je ne peux m'empêcher de baisser les yeux une nouvelle fois. C'est exactement pour ça que je refuse de rester une année de plus. Parce qu'on a pas notre place, ici, que tout le monde s'accorde à nous le faire comprendre... Je ne savais pas trop quoi penser des lettres que j'ai reçues en début d'année mais, avec le recul, je crois qu'elles n'étaient pas si infondées que ça. C'est une école de tarés. Ils devraient mettre les voiles, tous autant qu'ils sont. Ça me fait de la peine pour Charles, sincèrement... je peux comprendre qu'il n'y ait pas grand chose qui l'attende hors de ce château mais... est-ce qu'un vague mieux vaut vraiment la peine de risquer sa vie et tout pendant sept ans ? Vraiment, je crois pas... J'aurais aimé qu'il réalise que c'est n'importe quoi et qu'il finisse par abandonner Poudlard. Pas forcément ses études ou le monde de la magie... juste cette école qui nous enfonce toujours davantage...

On y va ?
On y va, je répète en hochant la tête.

Et presque aussitôt, le décor change à nouveau. Les fleurs disparaissent, le ciel bleu également... Petit à petit, ce sont des carreaux bleus qui prennent la place, puis les contours de la salle de bain des préfets... du moins, celle qu'il m'a montrée. Un peu plus loin, le souvenir de notre étreinte. Mon ventre se noue. Je rougis, dans un mélange de gêne et de malaise. Avec le recul, j'ai fini par comprendre que le problème venait de moi, ce jour-là aussi. Je veux dire... si j'avais dit que je voulais pas, il n'aurait jamais fait ça... et dans le fond, peut-être que c'était ce que je voulais...? J'en sais rien... Il m'a forcé à rien, alors, si vraiment ça m'avait dérangé, j'aurais juste pu le repousser... C'était juste plus simple de l'accuser de tous les maux plutôt que de juste supposer qu'il y a peut-être un truc qui cloche chez moi. Lui, il est toujours resté constant... la proximité qu'on a eu ce soir-là, sans vraiment la retrouver après  ça, n'a jamais été bien loin... Il n'y a qu'à voir notre balade en barque, ses jambes sur les miennes, tout ça... et je peux pas nier que j'ai apprécié ça, au milieu du lac... Mais en même temps, dès que je repense à cette soirée-là, je ne me sens pas bien, je n'arrive pas à me dire que c'est un bon souvenir ou que c'était un moment agréable... sûrement que ça l'était, pourtant... J'ose à peine relever les yeux sur ces images, perturbé par ce qu'elles renvoient vues de l'extérieur, mais... mais je n'ai pas vraiment l'air de m'en plaindre... n'est-ce pas...?  Je ne sais pas pourquoi il m'a ramené ici... je m'attends presque à un « est-ce que ça ressemble à quelqu'un qu'aime pas les mecs, ça ? ». La nausée revient en même temps qu'un « non » évident résonne si fort dans mon esprit qu'il fait bourdonner mes oreilles... Non, ça y ressemble pas... Mais... et lui...? Son torse contre mon dos, ses bras autour de moi... et puis l'autre fois... et puis... un frisson me court dans le dos, un mélange d'envie maladroite et de dégoût évident.  

Ce jour là t’as pas su me repousser.

Je sursaute. C-comment ça « j'ai pas su le repousser » ? Les souvenirs de ce tête-à-tête sont devenus flous, je ne sais plus exactement comment il s'est déroulé, toutes les choses qui se sont dites... Seulement que j'étais son elfe, qu'il me forçait à rien et qu'il prendrait soin de moi, presque... Mais j'ai fini par me dire qu'il savait pas que j'aurais voulu qu'il garde ses distances. Et là il... il est en train de dire le contraire...? Il sait que j'aurais dû le... Je recule d'un pas titubant. C'était pour moi qu'il faisait ça... pour me rassurer... pour me calmer... j'avais fait une montagne d'un petit rien, les nerfs qui ont lâché pour pas grand chose... il devait pas comprendre ce qui se passait, rien de plus, il devait essayer de rattraper le truc comme il pouvait... c'était pas sa faute... c'était... Le regard que je pose sur lui se voile tour à tour de honte et d'horreur.

J-je comprends pas...
Pas assez de confiance en toi, pas assez de confiance en tes pouvoirs… T’avais toutes les cartes en main pour t’imposer. Ce qui t’a manqué c’est de la volonté.

Autour de nous, le monde commence à tanguer un peu. Il l'a fait exprès. J'ai du mal à intégrer l'information tant elle me paraît en contradiction avec tout le reste de notre relation.  La confiance que j'ai fini par lui porter s'accroche, refuse de céder sous les coups qu'il lui porte. Je dois comprendre de travers. Je veux comprendre de travers... Finalement, Blaze s'éloigne. Je le suis des yeux sans vraiment le voir. Le bruit de sa baguette qui roule sur le sol m'arrache un nouveau sursaut. « N'empêche que c'est moi qui commande »... il n'a pas besoin d'ouvrir la bouche que les mots me reviennent comme s'ils dataient d'hier. Il revient jusqu'à moi. Je recule d'un pas de plus. J'ai l'impression que tout recommence... le même piège qui reprend forme... la même peur panique qui pointe à nouveau... Je comprends pas ce qu'on fait là... Il croise les bras tranquillement. Je comprends pas...

Envoie moi un sort.
Non.
C'est facile. Sers toi de ça, dis toi que tu ne veux pas que ça arrive encore.

Ce qui avait fini par être des certitudes se fracassent lamentablement contre les mots qui rebondissent encore dans la pièce. Il sait que je voulais pas que ça arrive la dernière fois... Je me sens trahi... sali... presque abusé... J'ai l'impression de sentir ses bras qui forcent le passage, son corps qui se colle au mien... mais en même temps les clapotis de l'eau font écho à la barque, au plaisir qu'il a su m'apporter... Je ne sais plus à quoi me raccrocher, ni même si les bons souvenirs ne sont pas qu'une manipulation de plus. J'ai cru que j'étais plus qu'un jouet, rien qu'une seconde, que son intérêt était sincère... qu'il m'aimait bien... pour de vrai... Je me déteste d'avoir été aussi débile, bordel !

T'es un grand malade, je couine sans le lâcher des yeux, craignant qu'il s'approche à nouveau, qu'il tente quoi que ce soit, faut que tu te fasses soigner.

Il le mériterait, son sort, sincèrement. Qu'il s'en prenne plein la gueule, pour une fois, ça changerait ! Mais je refuse de m'en prendre à qui que ce soit, pas même à lui... les angoisses de Maman sont trop ancrées, les restes de cet après-midi-là également... Il en est hors de question.


Dernière édition par Sidney Driscoll le Lun 18 Juil - 14:13, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyLun 18 Juil - 0:12

Aucun des souvenirs que choisissait Blaze n’était dû au hasard. Sans dire qu’il avait « tout prévu », il saisissait instinctivement assez bien l’ambiance et sélectionnait les scènes qui lui semblaient les mieux convenir à ses objectifs à savoir déstabiliser son camarade. Tout était bon pour le faire trébucher, et voir un peu comment il se relèverait – s’il y parvenait. C’était comme ça qu’on progressait.

Pour ce qui était de la scène de la salle de bain, force était de constater que l’objectif avait été atteint. Il s’amusa de voir Sidney d’abord embarrassé puis rapidement perplexe face à ses explications. L’espace d’un instant, il avait retrouvé ce petit plaisir prédateur en voyant son camarade reculer instinctivement d’un pas à son approche, comme s’il allait soudain s’en prendre violement à lui. Ou pas violement, d’ailleurs, c’était là tout l’enjeu de l’affaire.

Dans la tête de Blaze, les choses étaient assez claires : il avait tenté divers approches avec Sidney, en fonction de ce qu’il croyait déceler chez l’autre en termes de fragilités, et écrivait l’histoire au fur et à mesure des bifurcations que de nouvelles observations venaient s’ajouter aux précédentes. C’était un exercice d’équilibriste qui nécessitait une bonne capacité d’improvisation et d’empathie – dans le pire usage de celle-ci – mais par ailleurs extrêmement stimulant.
Sidney faisait vraiment office de cobaye et plus Blaze passait de temps avec lui, plus il comprenait mieux comment faire de ce garçon son pantin et apprenait de ses réactions, ses craintes et ses cordes sensibles. Tout ça n’était certes pas aussi explicitement formulé dans sa tête, pour Blaze il s’agissait simplement d’aider un camarade à s’endurcir tout en entrant à la dérobée dans sa tête, dans son intimité, à la manière d’un voleur qui non content de subtiliser des biens matériels, déciderait de s’installer directement sur place pour redécorer la maison.

Comme l’apprenti sorcier qu’il était, Blaze voulait refaire l’intérieur à son goût. Comme avec son augurey, il était question de façonner Sidney selon ses envies, c’était un projet d’une ambition radicale et vertigineuse !

Toutefois, Blaze n’était sans doute pas ce génie du mal ou du bien qu’il se plaisait à penser et il lui arrivait assez souvent de commettre des impairs. Pour être honnête, il n’avait pas tout à fait anticipé que Sidney s’outragerait. Qu’il se décomposerait, paniquerait, balbutierait ou éprouverait de la gêne, oui, mais l’inviter à se faire soigner n’était pas vraiment au programme.

Blaze haussa un sourcil.

- « Parce que je te demande de t’affirmer plus ? C’est quoi ton problème à toi ? »

L’incompréhension entre eux était totale, le préfet ne saisissant pas bien où l’engrenage avait déraillé.
Il désigne leurs deux souvenirs.

- « T’as vu dans quel état t’étais ? T’as les nerfs qui ont complétement lâché ce jour-là, et c’est de MA faute. » il se pointe du doigt « Alors lance ce putain de sort, lâche toi pour une fois ! Vas-y ! Y a rien à craindre ! On est là pour ça ! Tes putains de sentiments utilise les comme un avantage !! »

Tout le long de sa tirade il était monté en pression, se rapprochant de Sidney d’un air qui se voulait menaçant. Et dans un coin de sa tête, il ne pouvait s’empêcher de penser à la conversation entre Anakin Skywalker et l’Empereur Palpatine, ce-dernier poussant son apprenti seigneur Sithe à déchaîner sa colère pour en tirer du pouvoir.
Franchement, il se toruvait méga stylé en empereur Palpatine.
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyLun 18 Juil - 15:14

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C'est tout ce en quoi j'avais fini par croire qui vient littéralement de s'effondrer. Toutes ses belles paroles tournent en boucle dans mon esprit, je cherche désespérément un détail qui m'aurait échappé, quelque chose qui pourrait prouver que le problème vient de moi... mais je trouve rien... Oh, il m'a promis que j'en chierai avec lui, et c'est le cas !, mais je risquerai rien, qu'il serait là pour assurer mes arrières, que ce serait safe... À quel moment ça, ça l'a été ?! J'ai passé des semaines à vivre un cauchemar en craignant que ça recommence, à me détester d'avoir rien fait, à m'être dégoûté d'avoir peut-être voulu que ça arrive... Après tout, pourquoi il se serait risqué à une telle proximité si j'avais pas laissé entendre que j'étais d'accord ?! Il a toujours été prévenant après ça, c'était forcément ma faute, il m'aurait jamais rien fait ! Et là... il n'y a plus rien à quoi me raccrocher. Il a menti sur toute la ligne, depuis le début... il fait juste que se foutre de moi. Je me sens tellement con, si vous saviez ! Je l'ai cru, lui, mais j'ai cru qu'il y avait un truc entre nous. Pas forcément ce genre de trucs mais au moins qu'on s'appréciait pour de vrai, que c'était sincère, qu'on pouvait compter l'un sur l'autre, rien qu'un peu. J'ai envie de fuir, de sortir de cette salle de malheur, de quitter ce connard de première et d'oublier jusqu'à son existence... mais comme à chaque fois, j'en suis littéralement incapable. J'ai beau le vouloir de toutes mes forces, mon corps suit pas. J'arrive pas à faire le moindre pas en direction de la sortie, à claquer la porte une bonne fois pour toutes. Au fond, je crois que j'espère encore qu'il me dise que c'est pas vrai, tout ça, qu'il invente n'importe quoi pour me faire réagir, que c'est le but de cet après-midi, non...? Mais en même temps, j'y crois pas.

Parce que je te demande de t’affirmer plus ? C’est quoi ton problème à toi ?
C'est toi, mon problème, je m'étrangle à moitié. Depuis le début tu fais comme si t'avais tous les droits mais je suis pas ta chose !

Mon cœur cogne si fort qu'il devient douloureux. Après ces derniers jours, où il a été juste parfait, j'aurais jamais cru que la trahison pourrait être aussi violente. Si je n'ai jamais vraiment su à quoi m'attendre avec lui, je savais au moins que je pouvais le suivre les yeux fermés. Il veillait sur moi, il pouvait rien m'arriver... Maintenant, le seul danger que j'aperçois dans cette pièce, c'est lui. Comme la première fois... J'ai la gorge si nouée que j'ai du mal à déglutir. Mes jambes menacent de me lâcher d'une seconde à l'autre. Je donnerai cher pour être loin d'ici... et dire que j'avais hâte de le rejoindre, que j'ai compté les minutes, que ça me faisait vraiment plaisir ! Comment j'ai pu être aussi bête...? À quel moment j'ai pu croire qu'un gars comme lui pouvait vraiment avoir envie de traîner avec quelqu'un comme moi ?! On est pas amis, il l'a dit... pourquoi j'ai pas juste gardé ça en tête plutôt que de mettre laisser avoir par ses sourires et ses confidences foireuses ?! Je ne sais même plus s'il m'a dit une seule chose de vrai depuis qu'on se connaît... Probablement pas... La chose à laquelle je tenais le plus au monde depuis quelques jours, la seule chose stable de mon existence, est basée sur du vent. Cette constatation m'achève. Ma vue se trouble, la nausée se fait plus forte encore. Blaze me montre le souvenir qui vit toujours à quelques mètres de là. Je refuse d'y poser les yeux mais son ombre suffit malgré tout. J'ai l'impression qu'une sueur froide me coule dans le dos. J'étouffe dans cette pièce, je me sens oppressé, presque claustrophobe alors qu'on est loin d'être à l'étroit.

T’as vu dans quel état t’étais ? T’as les nerfs qui ont complètement lâché ce jour-là, et c’est de MA faute.

Mon cœur loupe un battement... un deuxième peut-être. Le vide que l'aveu de sa culpabilité fait naître en moi est immense. Il n'a pas l'air de s'en vouloir. Il balance ça comme si c'était normal. C'est sa faute et puis c'est tout. Même pas un « désolé d'avoir été trop loin » ou « je voulais pas te mettre dans cet état »... non... Rien. Il doit s'en foutre. Je suis qu'un elfe, après tout, qu'est-ce que ça peut lui faire ?!

...tais-toi...

Sur quoi il se met à avancer dans ma direction et je n'ai d'autre choix que de reculer. Les yeux écarquillés, comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, je me sens comme sa proie, vraiment...

Alors lance ce putain de sort, lâche toi pour une fois !
M'approche pas !

Je continue de reculer. Je refuse de lui jeter le moindre sort. Je suis nul en sortilèges ! Je veux pas que ça dérape et qu'il lui arrive quelque chose ! J'ai beau le détester de tout mon être à cet instant précis, je lui veux pas de mal. Et je veux encore moins prendre le risque que tout recommence... Il finira par se lasser... n'est-ce pas ? Il reculera de lui-même, il me foutra la paix... Même si je ne suis pas croyant pour un sou, je suis prêt à prier tout ce qui se prie pour qu'il abandonne.

Vas-y ! Y a rien à craindre ! On est là pour ça !
Laisse-moi tranquille !

Sans surprise, le mur finit par se faire sentir dans mon dos. Je m'entends hoqueter de désespoir. J'ai plus de moyen de lui échapper. Durant une seconde, je ferme les yeux comme si ça pouvait suffire à le faire disparaître. Mais c'est un échec. J'entends le bruit de ses pas, le  bruissement de ses vêtements. Il va pas s'arrêter... il s'arrêtera pas tant qu'il n'aura pas eu gain de cause... tant que je n'aurais pas fini par lui obéir... mais je sais que ce sera pire après, ce sera toujours pire après... C'est un cercle vicieux dont il est le seul maître. Je recule autant que possible, prêt à me fondre avec la pierre si seulement j'en avais les moyens...

Tes putains de sentiments utilise les comme un avantage !!
Repulso !

Mais il y a tellement peu de convictions dans ma voix que l'échec était prévisible. Je veux pas en arriver là, je veux pas l'attaquer d'une quelconque manière, je veux pas devenir comme lui et m'extasier devant un mannequin explosé qui aurait très bien pu être un véritable ennemi. Mais la panique est telle que je ne le laisse pas faire un pas de plus et le repousse moi-même, avec toute la force que mes bras tremblants sont encore capables d'avoir. Je veux qu'il sorte de ma vie. Définitivement.
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Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptySam 6 Aoû - 17:39

Contrairement à ce que Blaze avait pu penser en rencontrant Sidney pour la première fois, contrairement à toutes les apparences, en fait, qui laissaient penser qu’on avait affaire à un garçon suiveur, une chiffe molle sans caractère, prête à se ranger derrière la première personne populaire à lui accorder de l’attention, à force de gratter Blaze commençait à mieux entrevoir la personnalité qui, profondément enfouie, sommeillait en lui.

C’était plutôt intrigant, d’ailleurs, quoique déstabilisant aussi. Plus d’une fois Blaze s’était projeté dans des plans audacieux et systématiquement il avait dû réviser ses ambitions en découvrant une facette jusque là inconnue de son camarade. Ce n’était pas forcément pour lui déplaire, d’ailleurs, Blaze aimait bien le challenge et l’inconnu, mais il fallait bien reconnaître que devant cet énième accès de colère de Sidney, il se sentait un peu déstabilisé.
Que pouvait-il bien se passer dans la tête de l’adolescent pour le faire passer de l’enthousiasme à la rage en quelques minutes ?

- « C'est toi, mon problème. Depuis le début tu fais comme si t'avais tous les droits mais je suis pas ta chose ! »

Blaze agita la main, vaguement moqueur. On n’en était pas très loin quand même, mais il choisit de ne pas jouer la carte de l’ironie, préférant au contraire attiser cette colère qui animait Sidney. Quitte à ne pas comprendre les émotions du jeune homme, il pouvait au moins tenter de les attiser, les pousser dans leurs retranchements afin d’en tirer un maximum d’informations, et surtout de voir leurs limites.

Se taire. Ne pas approcher. Chaque supplique, ou menace, de Sidney, l’encourageait à faire un pas de plus. A monter d’un cran. Il en avait marre de le ménager tout le temps, le jeune homme n’avait-il pas donné son accord pour en baver, après tout ? Alors il allait en baver, et on verrait bien à la fin ce qu’il y aurait à en tirer.

Sidney reculait tant que possible, mais se trouva bientôt acculé contre le mur de la salle de bain. La fuite n’était plus possible, restait la contre-attaque. On allait enfin voir ce qu’il avait dans le ventre. Blaze le poussa une fois de plus – de trop ? – à utiliser enfin ses pouvoirs, sa magie, son potentiel, cesser d’être en permanence là à subir, enfin se prendre en main !

Le repulso que lui envoya Sidney était si pathétique que, s’il n’avait pas été franchement déçu, Blaze aurait pu en ricaner. Il alla pour resserrer la distance mais le jeune homme, actant son incapacité à utiliser la magie, dressa ses bras entre eux pour tenter de le repousser.
L’espace d’un instant, ce mouvement désespéré lui fit penser à Maxton quand, acculé, le Gryffondor avait eut recours à la force physique pour s’épargner l’humiliation d’un échec en duel. Ils avaient roulé sur le sol mais Blaze avait pris le dessus, avec les conséquences que cela avait eu pour son rival.

----------------
1 ; 2 = Blaze retourne l'élan de Sidney contre lui et parvient à le plaquer par terre
3 ; 4 = Blaze se contente d'esquiver Sidney, plutôt facilement
5 = sur de mauvais appuis, Sidney parvient à déstabiliser Blaze, qui l'entraine dans sa chute
6 = sur de mauvais appuis, Sidney parvient à déstabiliser Blaze qui tombe au sol et se cogne la tête sur le carrelage
----------------


La réaction du jeune homme avait été aussi inutile que son sortilège. Tout en lui transpirait la faiblesse, c'en était vraiment navrant. Lui laissant le temps de se retourner pour lui faire face, Blaze l'avisa de haut en bas, comme un jaugerait quelque chose de raté.

- « T'es vraiment nul, franchement. » lui balança-t-il avec dédain.

S'il fallait dire les termes, autant ne pas mâcher ses mots. Puis il se détourna de Sidney. De toute façon la porte était toujours fermée, l'empêchant de filer, et il se dirigea vers l'endroit où il avait déposé sa baguette quelques instants plus tôt.

Tranquillement, sans se presser, il la ramassa, la jaugea d'un air incertain, comme s'il hésitait sur la suite à donner à tout cela.

- « Je ne fais pas "comme si" j'avais tous les droits. » répondit-il enfin. Et il pointa sa baguette sur Sidney. « Je me les octroie. Par la force. Incarcerem. »

----------------------- dé lancé ici*
1 = des cordes sont projetées de la baguette de Blaze et viennent ligoter Sidney, y compris autour de la gorge ce qui étrangle le jeune homme
2 = des cordes sont projetées de la baguette de Blaze et viennent ligoter Sidney
3 ; 4 = des cordes sont projetées de la baguette de Blaze et viennent nouer les poignets et les chevilles de Sidney, le faisant tomber au sol
5 = les cordes entravent les poignets et les chevilles de Sidney mais le sortilège manque de puissance et pourra aisément être dissipé
6 = échec critique, c'est Blaze qui se retrouve entravé
-----------------------


Il était tellement sûr de lui. Tellement sûr de son talent, sûr de dominer la situation que sa magie lui échappa, comme cela arrivait parfois. Au lieu de se projeter vers Sidney, les cordes partirent en sifflant comme des fouets tout autour de lui. Blaze baissa la tête, par instinct, pour se protéger le visage, puis le sortilège fonça vers lui et une seconde plus tard il se retrouvait sonné et ligoté comme un saucisson par les liens qui n'en finissaient plus de se contracter autour de ses muscles. Ce n'était assurément pas très agréable.

- « Shhhi... » ravala-t-il. Le pire c'est que ça lui était déjà arrivé une fois avec Marlon, en début d'année, mais il pensait avoir progressé depuis.

Il se tortilla un peu voir éprouver la solidité des cordes, puis adressa un regard à mi-désolé, mi-moqueur à Sidney.

- « T'imagines rien, même pour ce qui est de me battre, ça reste encore moi le plus efficace... »


Dernière édition par Blaze H. Mansfield le Sam 6 Aoû - 17:54, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptySam 6 Aoû - 17:39

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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyDim 7 Aoû - 17:39

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ft. @Blaze H. Mansfield & Sidney Driscoll
Ce qui avait presque l'air d'un rêve il y a même pas une heure a déjà tourné au cauchemar. Je ne sais pas comment j'ai pu croire rien qu'une seconde qu'il était sincère, qu'il avait vraiment envie de me voir, qu'il pouvait faire quoi que ce soit dans mon intérêt... Je sais pas comment j'ai pu être assez débile pour me voiler la face à ce point et réussir à faire taire tous les souvenirs de ce tête-à-tête angoissant. Je sais pas... je sais juste pas... et même maintenant qu'il avoue sans le moindre remord qu'il savait très bien ce qu'il faisait, qu'il a fait exprès de me mettre dans une situation quasi-traumatisante – non, pas quasi ! – il y a une part de moi qui aimerait qu'il se mette à ricaner en mode « t'es vraiment trop naïf »... ce serait pas faux. Oui, je le suis. Et ma présence ici en est qu'une preuve de plus... mais le ricanement ne vient pas. L'ambiance est lourde, la tension pesante. J'ai la gorge serré, le cœur au bord des lèvres. Je donnerais n'importe quoi pour être loin d'ici. Je me suis jamais senti aussi débile à cet instant. J'ai honte d'y avoir cru, honte de m'être attaché à lui, honte d'avoir baissé la garde si facilement... Tu m'étonnes qu'il en a profité, aussi ! Ça devait être drôle de me voir foncer tête baissée dans toutes ses conneries, juste parce qu'il les proposait gentiment ! Je ne sais pas qui de lui ou de moi je déteste le plus... franchement, ça doit se tenir... Les nerfs commencent à lâcher, le peu de dignité qui me reste encore fait ce qu'elle peut pour s'offusquer. Je sais que ça servira à rien, pourtant. Parlementer avec lui, ça n'a aucune utilité. Il faut juste obéir... mais plus t'obéis, pire c'est après... je commence à connaître la chanson, je crois... Je réprime un frisson désespéré, lui se contente de balayer mes reproches d'un geste vague. Je me crispe davantage encore. La crainte qu'il m'a inspirée les premiers temps revient sans problème. Plus il s'approche, plus elle enfle. Je recule puis bientôt le mur s'allie à lui pour me prendre au piège. Je crains plus seulement la suite : il me fait peur. Son ton est ferme, presque menaçant, les ordres sont clairs. Pourtant, il n'y a rien au monde que je veux moins que de l'attaquer. Je veux qu'il me foute la paix, juste ça... j'ai pas envie de lui faire de mal, pas envie de prendre le risque que ça dérape. Je veux seulement sortir d'ici et mettre un maximum de distance entre lui et moi... Pourtant, je m'exécute... et sans surprise, c'est un échec lamentable. Je m'offre même pas le temps de me faire pitié que j'essaye tant bien que mal de le repousser moi-même... mais là encore, ça n'a pas l'effet escompté... Il esquive facilement et le regard qu'il pose sur moi est bourré d'un jugement qui me donne envie de disparaître.

T'es vraiment nul, franchement.

L'humiliation me fait l'effet d'une gifle. Je rougis, honteux. Les larmes me brûlent les yeux. Quand je suis arrivé, je savais que j'allais en chier. J'avais donné mon accord pour ça... mais je pensais pas que j'allais perdre ce qui s'approchait le plus d'un... je sais pas... d'un tout, je crois. J'ai aucun mot à mettre dessus mais, en même temps, il y en a tellement qui viennent naturellement que c'en devient gênant... enfin... qui venaient... Il est plus rien désormais, sinon le bourreau qu'il a été au tout début. Je le déteste. Et je le déteste encore plus lorsqu'il fait comme si je n'existais pas, traversant la salle de bain d'un pas tranquille. Mon cœur bat à tout rompre. Je n'arrive pas à savoir à quoi m'attendre tout en sachant qu'il faut que je m'attende au pire. Les derniers morceaux de la relation agréable qu'il avait tissée pour nous tombent en morceaux lorsqu'il ramasse sa baguette. Il n'y a pas besoin d'être un génie pour comprendre que je vais en faire les frais. Pour montrer l'exemple ou pour me faire regretter d'avoir osé tenter de m'en prendre à lui, j'en sais rien. Il est assez taré pour me reprocher de faire exactement ce qu'il m'a demandé de faire. J'ai envie de vomir. Je regrette de n'avoir dit à personne où j'allais, pourquoi faire... peut-être que le hasard aurait fait en sorte qu'on vienne me sortir de là.

Je ne fais pas "comme si" j'avais tous les droits. Je me les octroie. Par la force. Incarcerem.

Et avant que je n'ai le temps de réagir, le sort quitte sa baguette pointée sur moi... et se retourne contre lui. Il me faut deux bonnes secondes pour comprendre ce qu'il se passe. Les yeux écarquillés, je regarde les cordes le ligoter étroitement. Mon attention passe des cordes à Blaze avec une régularité maladroite. Le piédestal sur lequel je l'ai inconsciemment mis depuis des semaines vacille.

Shhhi...

Je ne sais même pas comment réagir tant ça n'a aucun sens. Blaze Mansfield vient de s'auto-attaquer. Il avait toujours eu l'air si sûr de lui, si confiant que j'avais fini par croire qu'il était invincible ou quelque chose comme ça... que rien ne l'atteindrait jamais, qu'il resterait auréolé de gloire jusqu'à la fin. Et là... il a juste l'air ridicule. Vraiment. Il s'agite un peu, essaye sûrement de se défaire des cordes qu'il a lui-même lancées mais ça a l'air de bien tenir puisqu'elles s'accrochent. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais même pas quoi penser. D'un côté, ça me fait de la peine pour lui, tout cet attachement stupide qui refuse de totalement lâcher l'affaire et qui n'aime pas le voir dans une situation comme ça, mais d'un autre, je trouve que c'est bien mérité... Sûrement que dans une seconde, c'est ces sentiments maladroits qui prendront le dessus et que j'essayerai de le dégager de ce mauvais pas, quitte à ce qu'il reprenne le cour de notre après-midi et que je le regrette vite... Mais avant que je ne perde définitivement cette lutte intérieure pourtant courue d'avance, il a la bêtise d'ouvrir à nouveau la bouche :

T'imagines rien, même pour ce qui est de me battre, ça reste encore moi le plus efficace...
Je pensais vraiment que t'étais le gars le plus génial de cette école, je reconnais en rougissant, un peu trop sincère pour mon propre bien, mais en fait tu fais juste pitié.

Mon regard se plante dans le sien, lassé d'y lire quelque moquerie de plus. J'ai envie de le secouer, de lui faire comprendre à quel point il a toujours été dégueulasse avec moi, qu'il regrette rien qu'un peu les souvenirs qui se jouent encore à côté de nous et sur lesquels je refuse toujours de poser les yeux. Mais je suis même pas sûr qu'il en soit capable. Tout ce qui ne le touche pas directement doit lui passer au-dessus... et ça, ça doit clairement en faire partie. Je frisonne, un dégoût violent me nouant l'estomac, sans parvenir à savoir s'il lui est adressé ou si c'est tout ce que ces dernières semaines m'inspirent. Peu importe... Sans réfléchir, mes doigts s'agitent dans sa direction et mes lèvres se fendent d'un « expelliarmus » désabusé. Oh, sûrement que c'est lâche de s'en prendre à quelqu'un qui peut pas vraiment se défendre... mais j'imagine qu'entre nous, c'est devenu tellement récurent que personne ne prendra la peine de s'en offusquer. Le sort fuse, frappe sa main sans prendre la peine d'hésiter et sa baguette lui échappe. Je la rattrape d'un geste impressionné et serre machinalement ma prise dessus, comme si je craignais qu'il puisse la reprendre sur le champ.

J'espère pour toi que t'es nul en sortilèges, vraiment.

Parce que si le sort se dissipe pas rapidement, il risque d'être coincé là un moment. Je ne bougerai pas le petit doigt pour l'aider. Chacun sa merde. Un dernier regard, plus déçu que je ne veux bien l'admettre, et je me détourne comme il l'a fait avant ça, traversant la pièce en quelques enjambées hâtives pour rejoindre la porte. J'appuie machinalement sur la clenche mais, évidemment, elle ne s'ouvre pas. Je m'acharne bêtement dessus, dans l'espoir qu'elle finisse par céder mais je dois me rendre à l'évidence : ça n'arrivera pas. Mon rythme cardiaque s'accélère un peu. J'ai pas le droit à l'erreur sur ce coup-là. Faut que ça marche. Je veux pas avoir l'air plus pitoyable que c'est déjà le cas. Les rôles se sont à peine inversés, faut que ça tienne jusqu'à ce que je sois loin d'ici...

Alohomora.

Et contre toute attente, un cliquetis se fait entendre. Quand j'appuie à nouveau sur la poignée, la porte ne résiste plus. Un filet d'air frais se glisse même à l'intérieur de la pièce. Je pourrais partir et le laisser là, sans un regard en arrière, sûrement exactement comme il l'aurait fait. À le laisser se débrouiller, en chier sans magie, pour se défaire du piège dans lequel il s'est lui-même poussé... mais en même temps... je suis pas lui... Je me mords la lèvre. Non, je veux pas être lui... et referme la porte avant de lui faire face à nouveau.

J-je veux des excuses. Des vraies. Et... et que tu jures que tu me foutras la paix jusqu'à la fin de l'année, ma voix se fait aussi assurée que possible mais il faut bien reconnaître que c'est pas convaincant, et je te rendrai ta baguette. Sinon... sinon tu seras bon pour la chercher dans tout le château quand tu sortiras de là... si tu sors de là un jour...

Je hausse les épaules exagérément détaché, comme pour balancer un « c'est con d'avoir aucun pouvoir sans » qui ne passe pourtant pas mes lèvres.

C'est toi qui vois.



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Nikita N. Yaga

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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyDim 7 Aoû - 21:34

Plusieurs fois Blaze s’était fait la réflexion avec amusement qu’il n’éprouvait pas vraiment de honte, devant Sidney. Comme si le garçon se situait si bas par rapport à lui, n’étant bien évidemment pas une menace, mais même pas vraiment une opinion qui compte dans le petit microcosme de l’école, qu’il pouvait presque dire ou faire n’importe quoi que ça n’avait pas d’importance. Qu’il s’agisse d’ironiser sur sa sexualité en commentant la plastique des autres garçons, évoquer ses ambitions secrètes visant à voir émerger des sorciers d’une qualité supérieure, ou simplement traiter un autre élève comme son elfe, des choses qui auraient certainement pu porter à préjudice, Blaze n’avait jamais pensé qu’elles puissent véritablement mal tourner avec Sidney. Le plus grand risque était juste que le garçon, dans un élan de fierté, claque la porte à tout ce délire.

Il fut donc surpris d’éprouver un véritable pincement au cœur quand son camarade lui rétorqua sans frémir qu’il faisait pitié. Le paradoxe étant sans doute que, quelques instants plus tôt, il aurait certainement applaudit Sidney, goguenard, pour avoir eu le courage d’exprimer ses idées. Mais ligoté sur le sol, après avoir échoué un sortilège de manière – lui-même était prêt à le reconnaître – assez pathétique, les mots lui laissaient un goût plus désagréable qu’ils n’auraient dû.

Preuve en était, s’il en fallait, qu’il tarda un peu à répondre, se contentant de foudroyer Sidney du regard, quand celui-ci le désarma d’un claquement de doigt. Blaze observa sa baguette voler jusqu’aux mains du jeune homme qui la saisit au vol avec aisance. A croire qu’il était soudain devenu doué.

- « J'espère pour toi que t'es nul en sortilèges, vraiment. »

- « Nan, plutôt tout le contraire. » rétorqua-t-il, jugeant instantanément qu’une telle répartie était criante de manque d’imagination.

Et parce qu’il ne trouvait toujours rien à ajouter, il se vit fixer Sidney qui s’éloignait, prêt à le laisser-là. L’image était assez cruelle, en l’espace d’un instant Blaze avait comme chuté de son piédestal, et l’atterrissage était douloureux, le laissant un peu sonné. Il avait tout simplement du mal à croire que sur un bête sort raté, tout son travail puisse vraiment être en phase de s’effondrer, incapable de vraiment comprendre ce qui avait foutu Sidney dans un tel état de colère quelques minutes plus tôt.

Par acquis de conscience, il s’agita à nouveau un peu, essayant de libérer ses poignets, mais les cordes serraient solidement. S’il n’en avait pas été victime, il aurait sans doute salué la propreté du sortilège.

Il entendit d’une oreille distraite Sidney user de magie pour déverrouiller la porte et s’attendait à le voir disparaître, sans rien trouver encore à en penser. Non vraiment, confronté à l’absurdité de son échec et sorti violemment de l’ambiance dans laquelle il les avait plongé pour l’exercice, Blaze avait l’impression qu’on l’avait baffé pour le sortir d’une espèce de songe et qu’il peinait encore à en émerger complétement. Un instant plus tôt, il dominait la situation et Sidney du même coup, prenant son pied comme jamais, et soudain tout avait cessé brutalement.

L’effet était si saisissant qu’il mit un instant à réaliser que son camarade n’avait pas franchi le seuil de la porte. En fait, il l’avait même refermée, lui faisant face à nouveau.

Blaze cessa de s’agiter et soutint son regard.

Des excuses, il voulait des excuses, et menaçait, même, en cas de refus, de planquer sa baguette quelque part. Ça ressemblait plus à un jeu de piste qu’à une menace, dans la bouche de Sidney.

- « On a déjà eu cette discussion. » répondit-il avec une certaine méfiance teintée d’agacement. « A chaque fois tu veux que je sorte de ta vie et après t’y reviens. »

Il ne pu s’empêcher de lâcher un ricanement amer.

- « A chaque fois tu me sors le couplet larmoyant, assume une bonne fois pour toute que ça te fait kiffer et puis voilà. Je pensais que c’était clair quand j’avais prévenu que t’allais morfler, t’étais plutôt partant. »

Pour donner un peu plus de poids à ses paroles, il contracta légèrement les muscles du ventre pour venir se placer en position assise, qui lui donnait d’avantage de crédit que lorsqu’il avait le nez collé contre le carreau de la salle de bain.

- « Et sache que JE SUIS le mec le plus génial de cette école parce que devine qui se retrouve ligoté comme un con pour TA pomme alors que t’as jamais été putain de reconnaissant depuis qu’on se connaît malgré que JE me casse le cul pour t’aider à surmonter tes quinze milliards de complexes d’infériorité qui te bouffent la vie ?! »

Il lui jeta un regard dédaigneux.

- « Donc tu sais quoi ? Vas-y ! Pique ta crise, je m’en tape parce que je commence à te connaître, t’as pas les couilles de te barrer, ça viendra peut-être, mais là tu les as pas Sidney, t’es encore une putain de lavette, je le sais parce qu’il y a pas de mec qui te connaisse mieux à Poudlard que moi. »

Son ton s’était fait plus froid sur la fin, et il prit le temps de fixer le jeune homme, sûr de sa répartie, puis lui adressa un coup de menton.

- « Prouve que j’ai tort, ou assume qu’on a encore du boulot tous les deux. »
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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: La scène du balcon La scène du balcon EmptyMar 16 Aoû - 15:03

La scène du balcon
de zéro en héros
ft. @Blaze H. Mansfield & Sidney Driscoll
C'est bête à dire mais je n'aurais jamais cru que Blaze Mansfield pouvait rater quoi que ce soit. Il est tellement toujours sûr de lui que j'avais fini par l'être aussi... C'était le genre de garçon brillant, un sorcier hyper doué, de ceux qu'on prend en cours pour faire les démonstrations et filer des complexes à  tout le reste de la classe... Mais à le voir là, par terre, coincé par son propre sort, je réalise que je me suis trompé. Oh, sûrement qu'il est doué, après tout son sort est une réussite une fois de plus, mais il est aussi humain que le reste du monde. Ça n'a rien d'étonnant mais, pour moi, c'est presque une déception. J'aurais accepté n'importe quoi, je l'aurais suivi n'importe où... Je l'ai montré plus d'une fois, même si je prenais la peine de râler par principe ou de m'inquiéter un peu... mais aujourd'hui, j'ai l'impression de comprendre l'étendue de ma bêtise. C'est juste un pauvre type, en fait. Il a rien d'extraordinaire, il a rien d'aimable, d'admirable, de rien du tout... Je devrais partir, le laisser se débrouiller, sans un regard de plus. Ce serait un juste retour des choses en vrai. Il m'a pris pour son jouet, bah qu'il se démerde maintenant ! Mais en même temps... ça me fait un peu de peine... et sûrement qu'au fond, tout au fond, de moi, j'ai envie de croire qu'il l'a pas vraiment fait exprès, qu'il a réalisé trop tard peut-être, à temps pour appuyer dessus aujourd'hui mais sans mauvaises intentions à la base... Alors j'abandonne la porte et reviens sur mes pas. Je veux qu'il me dise qu'il est désolé de ce qui s'est passé ce jour-là... Pas le reste, je m'en fous, on est d'accord, j'ai dit oui... et à mes yeux c'est mille fois moins pire... Juste... juste ce souvenir qui vit toujours dans un coin de la pièce. Juste ça et je lui rends sa baguette et je serai même prêt à essayer de l'aider à se débarrasser des cordes s'il faut. J'ai aucun intérêt à le laisser galérer même si ce serait mérité. J'ai pas envie de devenir ce genre de personnes là... j'aime à croire que je vaux un petit peu mieux que ça... un tout petit peu...

On a déjà eu cette discussion. A chaque fois tu veux que je sorte de ta vie et après t’y reviens.

Je sais qu'il a raison... mais son ricanement n'en est pas moins blessant. Je soutiens son regard une seconde de plus avant de battre en retraite et de fixer le carrelage qui s'étend entre nous.

A chaque fois tu me sors le couplet larmoyant, assume une bonne fois pour toute que ça te fait kiffer et puis voilà. Je pensais que c’était clair quand j’avais prévenu que t’allais morfler, t’étais plutôt partant.
P-pas pour ça, je hoquette, presque choqué qu'il puisse laisser entendre le contraire.

J'avais donné mon accord pour rien du tout ! Ok, j'aurais déjà dû me barrer à ce moment-là mais... mais ça lui donnait pas tous les droits ! Il s'agite un peu et se redresse. Je pose brièvement les yeux sur lui. J'ai l'impression qu'il reprend un semblant d'ascendant et dans le fond, je ne suis pas sûr d'apprécier ça... Je sais qu'il n'aurait qu'à me demander gentiment d'arrêter ça, qu'à me dire que ce qui se joue entre nous est trop important pour tout gâcher comme ça ou je sais pas trop quelle connerie il pourrait balancer encore pour que je rende les armes et que j'acquiesce, encore et toujours. Je me déteste pour ça ! Mais dans cette école pourrie, il est tout ce qu'il me reste et c'est ce qui se rapproche le plus d'un ami même si c'est pas toujours facile à comprendre et... j'ai pas envie de le perdre... mais j'ai pas envie d'être pris pour le roi des abrutis, qu'il se permette n'importe quoi et me refoute la faute sur le dos après. C'est pas juste ! Je veux bien assumer d'être assez débile pour rester à chaque fois mais qu'il assume au moins avoir dépassé les bornes ce jour-là !

Et sache que JE SUIS le mec le plus génial de cette école parce que devine qui se retrouve ligoté comme un con pour TA pomme alors que t’as jamais été putain de reconnaissant depuis qu’on se connaît malgré que JE me casse le cul pour t’aider à surmonter tes quinze milliards de complexes d’infériorité qui te bouffent la vie ?!

Mais... j'ai rien demandé ! En quoi c'est pour ma pomme ?! Il a essayé de m'attaquer pour me montrer une fois de plus que c'était lui qui commandait et ça s'est retourné contre lui, c'est tout ! À aucun moment j'ai un truc à avoir dans ce morceau de l'histoire ! Le regard qu'il me jette me fait froid dans le dos, j'ai du mal à comprendre comment on a pu en arriver là. Et dire qu'il y a quelques jours il me faisait vivre ce qui ressemblait au plus beau moment de ma vie... La chute est douloureuse.

Donc tu sais quoi ? Vas-y ! Pique ta crise, je m’en tape parce que je commence à te connaître, t’as pas les couilles de te barrer, ça viendra peut-être, mais là tu les as pas Sidney, t’es encore une putain de lavette, je le sais parce qu’il y a pas de mec qui te connaisse mieux à Poudlard que moi.

Les yeux écarquillés, la lèvre tremblante, le coup est dur à encaisser. Sûrement qu'hier ou même qu'au début, j'aurais imaginé que c'était juste pour me faire réagir, histoire de voir comment je m'en sors ou je sais pas trop quoi... là, j'ai juste l'impression qu'il le pense vraiment. C'est comme ça qu'il me voit. C'est comme ça qu'il m'a toujours vu. Chaque inspiration se fait plus brûlante que la précédente. Je me sens comme un moins que rien. Je suis à rien de me mettre à pleurer, comme à chaque moment que je passe avec lui ou presque... C'est pas normal. Ça devrait pas être comme ça. Ça devrait juste bien se passer... Je devrais ressortir de là tout sourire, content d'avoir passé une heure ou deux avec lui... Mon estomac se noue. La déception se fait nauséeuse.

Prouve que j’ai tort, ou assume qu’on a encore du boulot tous les deux.

Je recule d'un pas un peu titubant. Je m'accroche encore à l'espoir qu'il en ait pas juste rien à faire de moi, qu'il m'arrête... je resserre la main sur sa baguette, comme si c'était la seule chose qui restait encore entre nous... et à cet instant précis, c'est exactement le cas. Je secoue la tête sans même m'en rendre compte, la gorge trop serrée pour prononcer quoi que ce soit. Et, sûrement parce que les rôles se sont inversés rien qu'une seconde, parce qu'il n'a plus rien de sa superbe, je sais pas, je trouve le courage de faire ce que j'aurais dû faire depuis le début : mettre les voiles. Je regrette chaque pas que je fais, je me sens mal, dégueulasse de l'abandonner... Déjà dans cette situation mais de l'abandonner tout court. Une petite voix continue à me dire que tout ce qu'il a fait depuis le début, c'était pour moi, mais les ombres de nos corps enlacées laissent encore entendre le contraire. Il ne me faut pas longtemps pour rejoindre la porte. Autant de secondes passées à écouter le moindre bruit qui viendrait de lui. Il s'en fiche que je parte...? Il s'en fiche sûrement que je parte... J'étais qu'un jeu, pas un ami... il l'a toujours dit de toute façon... je sais pas pourquoi j'ai jamais vraiment voulu l'entendre. Ma main se pose sur la poignée, je jette un dernier regard par-dessus mon épaule, m'accroche au sien une seconde de trop...

Je suis désolé...

Et je le plante là pour de bon, laissant la porte se refermer derrière moi. Je lâche un soupir entre le sanglot et le gémissement, perdu entre la déception qu'il m'inspire et celle que je dois lui inspirer. Entre mes doigts, sa baguette attend toujours... Je sais que j'ai dit que je la planquerai mais... c'est cruel. Alors tant pis... je la poserai sur son lit quand il sera sorti de cette pièce, histoire que personne ne mette la main dessus entre temps...
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