feat. Saoirse Ronan
Breaking new!
Le meilleur moment de sa journée était toujours lorsque son hiboux Encre déposait sa Gazette sur la table devant elle! Qu’y pouvait-elle ? C’était plus fort que tout! Le regard brillant, elle posait ces couverts de part de d’autre de son assiette délicatement avant de déplier soigneusement la source de son envie poignante. Elle lisait tout du début jusqu’à la fin dans un calme des plus complet et ne se laissait distraire par personne.
Une seule fois quelqu’un avait osé lui prendre des mains avant qu’elle ait terminé! Celui-ci avait eu droit à une à seul regard de représailles qui valait clairement dire qu’elle se lâcherait lors de leur prochaine session de duel. Gwendolyn était une jeune femme plutôt accomplie; elle exigeait des autres qu’il s’applique du mieux de leur talent, mais n’était habituellement pas cruelle ou sans scrupule. Or donc, ce seul coup d’œil en disait un peu trop sur sa pensée. Alors qu’elle avait regardé l’individus écartés doigts après doigts de sa presse bien aimer, elle n’avait ajouté qu’un seul
Merci pour chlore la conversation.
Cette obsession de la Gazette des sorciers avait débuté un journal froid et humide dans une chaumière perdu sur l’Île d’Arran alors qu’elle était haut comme deux pommes. Chaque matin, elle s’asseyait avec son père qui lui lisait les nouvelles du début jusqu’à la fin et c’était en somme la seule distraction qui meublait son quotidien. Sa mère, Marta, avait décidé de construire le domicile familial sur l’île afin de s’approcher du cercle de pierre qui conférait plus de force aux runes qu’elle gravait. C’était un but louable, un endroit avec une vue magnifique sillonné de vallon et baignant sur le bord de l’océan, mais un endroit ennuyeux comme tous pour des enfants. Ainsi donc le peu de sa vie sociale s’était basé sur ces histoires toute fraiches rapportés, bonne ou sinistre qu’elle tenait de la société. Son père pouvait travailler de partout, testant différents prototypes pour la Société des balais de course Nimbus. Il avait fait une très mauvaise chute et sa carrière n’avait, au bon mot, jamais décollé au Quidditch.
Entre la vue sur l’océan, les livres dans la bibliothèque familiale, son père sur un balais et les nouvelles rapporté par le journal; sa vie lui avait semblé très monotone. Jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle pouvait elle-même menée ces propres aventures. Comme une enfant qui découvre le mot pourquoi elle commença à questionner sur père sur une multitude de sujet, grattant toujours de plus en plus profond avec chacune des ces questions. Rapidement ces carnets de note se remplirent de tâche d’encre et de rature sans pour autant négliger son objectif. Et puis, un jour elle vint à demander à son père pourquoi est-ce que personne ne le connaissait ? Après tout, il avait une histoire passionnante et chaque détail de son épopée jusqu’à sa chute méritait d’être connu. Il lui dit tout simplement que personne ne voulait lire cela. Mais à chaque matin, il continuait à lui lire les articles et étrangement son épopée ressemblant à une histoire que Rita Skeetcher comptait dans son article. Peut-être n’avait-elle pas une aussi bonne plume, mais elle était certaine que tous hommes et femmes avaient quelques choses de palpitant qui méritait d’être sur papier. À moins que … que celui-ci ne veuille pas qu’on compte son histoire… Peiné, du refus de son père, elle décida de se lancer sur un autre sujet.
Ainsi débuta son épopée pour la recherche d'un sujet qui valait le coup d'être publiée. Année après année, Gwendolyn grandissait, affutait son lexique, posait toujours autant de question et gagnait en maturité. Elle fût bientôt bien assez grande pour commencer à comprendre les sujets traités dans la Gazette avec grande finesse. L'école ne l'arrêta pas pour autant. Elle y trouvait toujours autant plus de sujet variées à traiter et gratter, des mystères à découvrir et des énigmes à résoudre.
1ère - Novembre 2023
Poudlard était bien loin de ce qu’elle s’imaginait. Vraiment! Très loin! Son grand-père avait passé de nombreux été à vanter les mérites de cette école de sorcellerie avec un regard brillant. Tous membres sorciers de cette famille y étaient passés, dont le plus grand nombre avant fini chez Gryffondor. Elle avait entendu leurs prouesses à chaque été, grand-père était très vocal sur le sujet. Sauf, maman. Maman avait été Pouffsoufle, et puis maintenant il y avait elle. Un nouveau mouton noir dans la famille! Mais Gwen savait que peut importe ou elle serait, sa famille l’accepterait et l’aimerait pareil.
Ce qui était le plus choquant ce n’était pas sa répartition en ce début d’année, c’était l’orientation martial que Directeur Londubat, le Directeur de l’école avait pris. À peine une baguette dans la main, à peine elle apprenait des techniques de combat de manière intensive et des tactiques retors. Après des allers-retours d’Encre qui envoyait des messages quotidiennement à ces parents, ils lui avaient dit de faire confiance à Monsieur Londubat et d’apprendre le plus qu’elle pouvait pour être prête à se protéger. Elle avait été dans un cocon depuis longtemps maintenant elle devait être consciente de la réalité. Elle s’y accommoda et s’ajusta à la situation. Elle posa des millions de questions, à en embêter ces pauvres enseignants mais ne s’arrêta que lorsqu’elle sut contre qui et pourquoi il se préparait.
Monsieur Winslow. Pourquoi est-ce que vous gardez l’école ouverte si on est pour être attaquer ? Gwen, les mains sur les hanches, observait son enseignant en Sortilège. Elle notait à son pli froncé sur le front que la question ne lui plaisait pas. La question perdura dans un silence contrit alors que l’enseignant semblait se poser à savoir si cette réponse méritait ou non une réponse. Hautain, il releva le menton.
Voyons. Quelqu’un peut à quelque tranche d’histoire à offrir à Mlle Chastel ?
Comme si sa question ne valait pas la peine d’être répondu. Cette fois-ci, ce fût Gwendolyn qui plissa des yeux. Était-elle en train de faire une risée d’elle ? Si oui, elle allait clairement rendre sa vie très difficile, car elle ne s’arrêterait pas pour si peu. Elle allait tellement la trouver lourde qu’elle allait en faire des cauchemars.
Personne ? Au moins, elle n’aurait pas d’autre choix que répondre maintenant. La blondinette contenait une forte envie de taper du pied, et à la place continuait à la suivre du regard.
Mlle Chastel, je vous invite alors de prendre le temps de lire sur le passé de l’école, vous découvrirez que Poudlard n’a jamais été très calme. Pour l’heure, nous devrions nous concentrer sur le sortilège d’aujourd’hui. Informez vous plutôt à Professeur Greenwich. Gwen n’était pas très contente d’être balayé ainsi mais c’était effectivement plus simple de questionner la Prof. d’histoire. Il fallait qu’elle soit pragmatique. Elle la fâchait, mais elle avoua que c’était réellement plus pratique si elle s’adressait à la bonne personne. Elle ne commettrait pas l’erreur deux fois.
2e - Septembre 2024
À force d'écoute et de question, elle en vint même à se faire un bon réseau de personne qui avait échangé des informations contre des connaissances qu'elle avait acquis Prenant son quartier général dans la toilette des filles, troisième cabine à droite. Tous le monde pouvait venir échanger des informations contre une autre incognito; il n'avait qu'à inscrire une date et une heure invisible sur le derrière de la porte de la toilette pour la prévenir qu'il ou elle voulait faire un échange. Elle savait que certains informations n'étaient peut-être pas fondé, mais avait-elle réellement le temps de creuser chaque information ? Pas vraiment.
Y’a quekchose qui se trâme, j’en suis sûr. J’ai entendu la fille Sherwin se plaindre ce midi que c’était long avant que ça arrive…Calme, Gwen patientait qu’il complète son idée. On ne pouvait même pas se dire que c’était une information à ce stade. C’était plus un fait avec aucune information connexe. La Serpentard pouvait très bien avoir juste parler de son repas et lui pensait qu’il allait en tirer quelque chose ? Autant dire qu’elle allait être aussi vague que possible pour lui répondre. Ça l’agaçait un peu de s’être déplacé aussi tard pour aussi … rien.
Uhm ? Tenta-t-elle de l’encouragée.
… les sangs purs doivent être en train de se préparer à quelque chose. Une chance que s’enfermait dans une cabine de toilette, tout juste reconstruit, pour parler parce qu’il n’eut été de cela, elle aurait probablement eu un regard long signifiant que les sangs-purs préparaient toujours quelques choses. Elle essayait toujours de savoir, mais n’arrivait rarement à tout entrevoir avant que ça leur tombe sur la tête.
Et c’est tout ? Elle lança un temps de flottement mais rien ne vint. Qu’est-ce que tu voulais savoir ? Après tout, c'était peut-être simplement parce qu'elle attendait que l'invitation au bal se concrétise ? C'était un peu son genre. À quoi bon s'en faire pour le moment. Mais vite le problème se concrétisa sans jamais vraiment confirmer si les inquiétudes qu'elle avait perçu dans la toilette était les prémices d'un problème qu'elle avait omis.
2e - Mars 2024
C’est quoi cet attroupement là-bas ? Gwen attrape par le bras son ami avant de se diriger vers une foule de gens fixant le mur. Tous parlent à voix basse comme si dire tout haut quelque chose allait être pire. L’étudiante de 2e tente de se frayer un chemin dans la foule.
T’a vu. C’est clair qu’on n’en a pas fini. Après le feu dans la bibliothèque… L’écho des voix que Lyna perçoit sont inquiète et incertaine. Elle voit bien les mines des étudiants en les contournant. Ils ont peur. Elle a peur, elle-aussi. Elle se contient, tente de déchiffrer ce qu’elle voit mais c’est très différent d’y être comme participante et enquêtrice. Elle a beaucoup de mal à garder du retrait alors qu’il n’y en a aucun. Les paroles fussent de part et d’autre, elle reste dans le noir sans pouvoir noter de ces propres yeux ce qui attirent tant l’attention.
Pousse pas gamine. Mais elle n’a pas l’intention de se faire repousser ainsi peu importe comment il puit être grand et fort. Elle se glisse comme une couleuvre, laissant derrière son ami qui lui ne semble pas si empreint de pouvoir noter la vision du mur. Elle ne prend même pas la peine de répondre à cette voix, son objectif est devant. Les torches aux murs crépitent et fait onduler sa perception du décor. De la noirceur à la clarté, de la pénombre à l’obscurité, il n’y a qu’un mouvement fluide. Elle ne pense même pas à allumer sa baguette car personne autour ne le fait. Êtes-ce pour savourer une scène lugubre et que personne ne veut vraiment voir les détails ? Elle l’ignore encore. Elle grimpe sur la pointe de ces pieds pour éviter de contourner encore des élèves; rien à faire. Il lui faudrait des échasses pour dépasser le quatrième élève devant elle, il doit avoir au moins 3 bonnes têtes de plus qu’elle. Elle doit progresser. Encore et encore.
Dispersez-vous! Préfets, ramenez tous les élèves dans leur dortoir!Elle entend la voix d’un adulte qu’elle perçoit comme étant le concierge ainsi qu’un professeur qu’elle ne connait pas; probablement une matière qu’elle n’a pas encore. Mais, il faut qu’elle voie. Alors que les premiers rangs semblent vouloir s’éclipser pour s’éviter des ennuis, elle atteint finalement le devant de la foule. Le mur couvert d’écriture dégoulinante sont l’annonce de menaces. Pas la première, mais la seule qu’elle ait eu le temps de voir de ces propres yeux. À la lumière des torches, l’image est saisissante. La blonde regarde à gauche et à droite, essaie de se souvenir des visages des personnes qui sont présente, leur couleur de cheveux, leur taille, les maisons. Elle doit mentalement se rappeler de tous pour ajouter les noms sur sa liste qu’elle avait déjà débuté. Étrangement, elle ne sait pas si elle cherche quelqu’un qui est là ou quelqu’un qui n’est pas là. Elle repasse son regard en avant ou le concierge semble vouloir débuter le ménage. Il n’en restera rien d’ici très peu de temps. Ce qu’elle aimerait avoir un appareil photo magique. Ça lui serait bien utile. Elle se devra d’essayer de reproduire au mieux l’image mental. La peinture… si c’est de la peinture a l’air de fondre sur la toile qu’est le mur. Elle préfère penser que ce n’est que de la peinture, sinon l’inquiétude de la quantité appliqué sur le mur lui laisserait penser que quelqu’un avait fait un meurtre simplement pour laissé un message. Mais en même temps, serait-ce si étonnant après les récents évènements ?
4e - Novembre 2026
Après la dixième demande depuis le début d’année, la Directrice Appleton avait finalement décidé d’accepter un entretien avec elle. S’il n’était pas peu rare de la voir déambuler dans l’école, il l’était beaucoup plus d’avoir un temps en privé afin de lui poser quelques questions. Avec la fin de l’année dernière ou elle n’avait pas voulu négliger ces études, le début d’année lui avait semblé tout indiqué pour tenter sa chance d’un interview avec la dame qui avait pris en main Poudlard depuis un peu moins d’un an. Non seulement, elle semblait singulière mais elle avait des idées très progressiste face à la connaissance des moldus que tous le monde devait maintenant détenir. Assise droite et sage sur dans un fauteuil à attendre l’heure indiqué pour donner le mot de passe pour l’accès au bureau sacro-saint, Gwen observait partout cet endroit qu’elle avait si peu visité par le passé. Elle égara son regard sur les décorations des murs ainsi que la massive statue d’oiseau qui jonchait l’entrée. L’horloge sonna pile l’heure alors qu’elle annonçait le mot de passe qu’on lui avait transmis la veille.
Pudding flambé. La statue pivota lourdement alors qu’un immense bureau s’ouvrait devant ces yeux. Son premier coup d’œil fût pour le mur du fond couvert de livres aux reliures multicolores, ils devaient en avoir des millions. Tant d’heure et de chose à apprendre, quoiqu’après réflexion, il pouvait aussi s’agir de livre de compte. Mais quand même c’était très impressionnant! L’attendant assise à son bureau, la Directrice leva un regard échangea un sourire diplomate, se leva et indiqua la chaise à Mlle Chastel.
Merci de m’avoir reçue. Entrez. Ce n’est pas comme si j’avais pu vous refusée encore une rencontre. Je compte une douzaine de hiboux depuis le début de l’année scolaire.
Elle savait s’obstinée et avec classe.
C’est que vous êtes une Directrice tellement impressionnante, il me semblait qu’il serait adapté d’en connaître plus sur vous et sur vos politiques. Elle nota un fléchissement dans sa voix, peut-être était-elle réceptive à la flatterie un brin. N’empêche que tout le monde méritait d’en connaître plus sur celle qui nous rajoutait un cours obligatoire. Elle-même n'avait rien contre ou pour, simplement elle trouvait que si c'était pour être ajouter à tous, peut-être des explications seraient mieux que simplement imposer à la rentrée. L'entrevue aurait peut-être tôt fait d'éclaircir son questionnement et celui d'autrui : pour autant qu'elle y soit disposée. Elle bascula par en avant pour s'asseoir et se pencha à la suite pour récupéré élégamment un carnet de feuilles reliées pour débuter l'interview. Elle releva son regard azuréen vers la nouvelle directrice, le regard empli d'une très grande curiosité et un port altier.
Et si nous commencions par, .... 4e - Avril 2027
Tu penses que les elfes font quoi avec nos baguettes quand on n’est pas en cours ? Voilà huit jours que toutes les baguettes avaient été perquisitionné par la Direction. Après l’incident avec le mari de la Directrice à Noël, les étudiants payaient les frais des craintes de sa femme. L’incident aurait pu se produire n’importe où! C’était à croire qu’il pensait réellement qu’une élève spécifique cherchait à s’en prendre au Ministre. Ayant remis à contre-cœur sa baguette, Gwen maintenant était envahi quotidiennement de questions. Elle ne saurait s’arrêter pour si peu. Au regard d’incompréhension de sa voisine de table ce midi-là, autant se le dire cette question était très mal venu. Elle n’avait rien à dire, son regard parlait par lui-même.
J’en sais rien, Gwen. Ils les mettent dans une boîte et la cache ? Bien sérieuse, mademoiselle Chastel toisa son amie comme si elle devait avoir dit n’importe quoi. Ce qui était en fait bel et bien le cas. Tapant doucement sa plume contre le rebord de son encrier, elle s'imaginait une tonne d'option des plus étrange. Et puis, ça ne répondait pas à sa question. Pas vraiment.
Je me doute bien qu’ils les cachent. Même je te dirais, que je le sais assez bien. J'ai commencé à chercher et puis j’ai tenté d’obtenir des infos en allant visiter les elfes à la cuisine la semaine passée, mais aucun n’a voulu d’une de mes chaussettes. - Elle haussa les épaules. -
Je prévois passer voir notre Directrice de Maison après les cours. J’aurais peut-être des informations plus claires. Mais ce n’est pas vraiment cela qui me chicotte… Tu penses que la Directrice leur a permis d’utiliser nos baguettes ? T’imagine une armée d’elfe de maison prêt à nous assaillir ? Conclut-elle en riant.
Les elfes étaient des créatures pensantes assez doués pour le peu qu’on les laisse s’exprimer. Alors leur fournir des baguettes, des tonnes de baguettes, donnait l’impression qu’il se préparait quelque chose de gigantesque. À moins que ça ne soit que le résultat d’une imagination et une curiosité débordante. Il fallait qu’elle en sache plus. Pour elle, pour ces amies et, en sommes, tous les élèves de l’école qui déambulait dans les couloirs les mains vides.
5e - Décembre 2028
Elle l’avait reçu ce matin après être passé chez la couturière à Pré-au-lard; une grande robe de velours bordeaux. La manche très longue couvrait à demi ces mains manucuré, le décolleté peut-être un beaucoup trop ouvert pour quelqu’un de publique laissait voir sa peau laiteuse constellé de tache de rousseur. Elle avait beau savoir que la robe n’allait pas servir avant quelques jours, elle ne pouvait que s’observer dans la glace, glisser ces mains sur le tissu doux et nourrir une très grande satisfaction. Elle était sublime. Elle allait très probablement devoir porter un châle en entrant dans la Grand Salle pour cacher sa peau à l’ensemble du corps professoral, mais il était hors de question qu’elle ne porte pas ce petit bijou. Fouillant dans une boîte à bijou, elle sortit un duo de perles à suspendre à ces jolies oreilles, ébouriffa un peu ces cheveux puis laissant cascader quelques boucles blondes de par devant son épaule.
S’il ne la trouvait pas jolie ainsi. Rien n’y ferait. C’était un fait des plus élémentaires. Soit cela ou c’était tout simplement le pire idiot de la planète et qu’elle devait passer à autre chose. Déjà qu’il était un échelon plus bas qu’elle dans les nouveaux grades de Sorensen, pas que ça ne voulait vraiment dire quoi que ce soit en fait, il était hors de question qu’elle continue à mettre autant d’effort pour un garçon. Il y en aurait d’autre! Il était certes canon, mais Maxwell ne méritait clairement pas toute ces attentions féminines, elle comprise. Mais force était de constaté qu'il ne perdait pas de panache malgré toutes les heures de colle et les travaux supplémentaires qu'il accomplissaient à cause de son grade. Elle avait perdue, elle-même, quelques plumes après après décidé de connaître les manières de monter et descendre en grade. Du coup, pour son effort, elle en avait perdu un. À moins que ça soit pour autre chose dont elle ignorait tout. Elle n'avait pas dit son dernier mot! Quelqu'un finirait bien pour lui répondre!
5e - Mars 2028
Après plusieurs jours après le décret du Directeur Sorensen qui avait mis sans dessus dessous tous les dortoirs de l’école, un évènement ludique fit soudainement son apparition. Ce matin-là après l’arrivée de sa Gazette, Le petit Croâsseur, un journal cynique à potin de l’école était tombé à côté de son assiette dans la Grande Salle. En pleine lecture, elle remarqua que sous les envolés à répétition des volatiles livreurs, l’écho des voix se faisait soudainement moins fort. Elle baissa plia à demi le haut de son journal pour jeter un coup d’œil aux alentours. Des copies et des copies de l’éditorial scolaire des plus mesquins et erronées étaient fichés dans un très grand nombre de main. Si le premier sentiment qu’elle eut fût un clair élan de jalousie pour l’auteur de se ramassis de connerie, au moins pouvait-elle dire qu’il avait un auditoire des plus … attentifs. Elle leva un œil intrigué alors que son regard croisait nombre d’étudiant de son âge. Qu’avait inventé l’auteur ce mois-ci pour que ces nombreux regards se pose sur elle ? Elle remonta la Gazette pour s’y soustraire avant de continuer sa lecture.
Gwen. Tu …Alors le papier parlait d’elle ? Quelle honneur, pensa-t-elle avec une ironie pressante!
Gwen. Sans blague. Un instant, je finis et je lis toutes les absurdités qui est raconté sur moi! Son ton décru un peu, car elle savait qu’elle n’aimait pas être dérangé pendant sa lecture. Mais les quelques regards et son ton personnelle ne lui laissait plus trop de doute. Quelqu’un avait fait une risée d’elle. Pas qu’elle ne méritait pas quelques blagues occasionnelles, non, elle était généralement assez ouverte, mais plutôt que quelqu’un avait encore inventé un truc débile.
Gwen… c’est ton cousin. Encore fallait-il spécifié, pensa-t-elle.
Thomas. Qui donc s'en prenait à un gamin inoffensif ? Décidement, l'auteur n'avait rien à faire d'intelligent! S'il avait une belle plume, elle en convenant. Mais ces propos étaient généralement si blessant, si malsain qu'elle pouvait aisément voir autre que de la colère, de la honte et de la tristesse chez les personnes qu'elle assenait. Pourquoi s'en prendre à ce gamin à peine débarqué et en faire une risée? Ça n'avait aucune sens. Elle plia son sacro-saint Gazette des sorciers avec une lenteur des plus mesuré, puis souleva le torchon afin de prendre connaissance des pots qu'elle aurait peut-être à réparer ou à casser. Réparer Thomas ou Casser le Croâsseur, les choix étaient multiples, tout dépendait des dommages qu'elle allait y lire et de la réaction du jeune homme.