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Shame on me (Junior & Daria)
Azraël S. MacMillan

Azraël S. MacMillan



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 25/08/2012
Parchemins rédigés : 2883
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Crédit : Avatar : Robert Sheehan (Septimus)
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Message(#) Sujet: Shame on me (Junior & Daria) Shame on me (Junior & Daria) EmptyMer 5 Jan - 18:43




shame on me


Terminant mon schéma, je pose ma plume pour prendre un instant pour relire mon devoir de Botanique que je dois rendre dans deux jours. Etant donné que j'ai passé quelques soirées à rédiger ce devoir, je veux vérifier que tout est compréhensible et qu'il n'y a pas quelques coquilles que j'aurai laissé passer sans le vouloir. Je reprends ma plume par moment pour rajouter des "s" ou modifier quelques mots, mais dans l'ensemble, tout me paraît correct, parfait ! Je ne sais pas si j'aurai un "O" à ce devoir, mais je compte bien avoir au moins un "EE". J'y ai passé beaucoup de temps et fais beaucoup de recherches, ça mérite une bonne note j'en suis sûre. Confiante, je range soigneusement mon devoir dans mon sac avant d'attraper ma gourde d'eau pour boire quelques gorgées. La nuit est déjà tombée sur le château mais après un rapide coup d'oeil à ma montre, je vois que j'ai encore un peu de temps avant le couvre-feu. Me récapitulant tous les devoirs que j'ai à rendre cette semaine, je me rends compte que je suis dans les temps pour quasiment tous. Il ne me manque que quelques recherches à faire pour le devoir de Soins aux Créatures Magique, que je ferais certainement demain avant le repas du soir. J'ai donc le champ libre pour danser un peu avant de retourner dans mon dortoir. Je suis joie ! Je laisse glisser mon regard sur ce qui m'entoure et je fais une liste rapide des objets que je vais devoir décaler un peu pour me laisser un peu de place. Je n'ai aucune envie, en plein milieu de ma chorégraphie, de me prendre une table ou une chaise, je ne veux pas finir à l'infirmerie avec une cheville en vrac.

Prenant mon courage à deux mains, je me lève et je me charge en premier lieu de faire un peu de place. Une fois chose faite, je m'échauffe un peu, histoire d'éviter un claquage. Attrapant la petite radio portative que j'ai reçu à Noël, je cherche une musique avant de me lancer dans la danse. On ne peut pas réellement dire que la première musique m'inspire beaucoup, mais plus les musiques s'enchaînent et plus je perds pied avec la réalité, me laissant totalement entraîner par les mouvements que les musiques m'inspirent. Que cela fait du bien de lâcher prise et de se défouler un peu. Cela faisait quelques jours que je n'ai pas trouvé le temps de danser, je peux vous dire que je revis enfin. Je tournoie, je saute, je fais quelques pas que je n'ai pas pratiqué depuis longtemps et je m'éclate surtout comme une folle. Mais vient le moment où je commence à fatiguer et mon rythme ralenti un peu, avant que je m'arrête complètement, à bout de souffle. J'attrape ma gourde pour m'hydrater un peu, avant de m'asseoir sur une table pour me reposer quelques instants. Ce n'est pas tout de suite que je m'inquiète de l'heure, encore un peu perdue dans mon monde, le sourire aux lèvres, me sentant bien, reconnectée avec mon corps. Ce n'est qu'après bien cinq minutes que mon regard glisse sur ma montre et que la panique m'envahie soudainement, sans crier gare. “QUOI ?! ... Non non non non non ... ce n'est pas possible !” Répliquais-je le coeur battant. Non, je dois avoir mal lu, je n'ai pas pu raté le début du couvre-feu, ça ne m'est jamais arrivé ! Je regarde de nouveau ma montre avant de me rendre compte que ça faisait bien une demi-heure que le couvre-feu était passé et que j'étais en dehors de ma salle commune. Alors certes, au bon étage, mais pas dans la bonne salle. L'angoisse !

J'étais complètement perdue, paniquée, ça ne m'étais jamais arrivée d'être en dehors de ma salle commune après le couvre-feu. Je me maudis de ne pas m'avoir mis une alarme, bien trop consciente que quand je danse, le temps n'a plus de prise sur moi. Qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas rester ici cette nuit, cette pièce n'est absolument pas confortable pour dormir et rien ne me dit que personne ne viendra vérifier cette pièce durant la nuit. La seule solution que j'ai, c'est de retourner rapidement dans ma salle commune, qui, par chance, est au même étage. Je range rapidement mes affaires, ne prends pas le temps de remettre en place la salle, de toute façon elle n'est plus utilisé depuis un moment, personne ne m'en voudra si je laisse comme ça pour mon prochain entraînement. J'enfile ma cape, attrape mon sac et me dirige d'un pas silencieux vers la porte. Je pose mon oreille sur ladite porte pour vérifier si je n'entends pas du bruit dans les couloirs, mais tout est silencieux. En fait, la seule chose qui brise le silence en cet instant, ce sont les battements de mon coeur. J'ai l'impression qu'ils sont si forts que tout le monde peut les entendre, c'est horrible “Allez ma fille, tu peux le faire !” me dis-je pour tenter de me redonner un peu de courage. J'actionne la poignée de la porte et j'entrouvre la porte. Je jette un coup d'oeil dehors, mais je ne vois rien. Je respire un bon coup et c'est en essayant de faire le moins de bruit possible que je sors de la pièce. A droite, rien. A gauche, rien. Parfait ! Je referme délicatement la porte avant de me diriger vers ma salle commune, mais avant que j'ai pu atteindre le tableau qui cache l'entrée de ma salle commune, j'entends des pas derrière moi. Je me retourne, scrutant l'obscurité, complètement tétanisée de peur. Qu'est-ce que je fais ?







Dernière édition par Daria S. Winchester le Lun 31 Jan - 22:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Shame on me (Junior & Daria) Shame on me (Junior & Daria) EmptyDim 9 Jan - 17:28

Shame on me
comme ça on traîne dehors après le couvre-feu ?
ft. ft. @Daria S. Winchester & C. Junior d'Archambault
Si les vacances avaient été absolument merveilleuses, elles donnaient malgré tout un goût amer à cette rentrée. Cet aperçu de ce qui nous attendait en dehors des murs de l'école, qu'il s'agisse d'une liberté toute relative mais néanmoins grisante ou d'une existence à deux qui nous avait échappé jusque là rendait la vie ici assez fade. Les cours qui se succédaient, les au revoirs sur le pas des salles communes, l'intimité maltraitée par la présence de centaines d'autres sur nos terres... autant de choses qui me semblaient de plus en plus insupportables alors même que la fin se dessinait pour de vrai, pour la première fois, distinctement. C'était notre dernière rentrée, les derniers mois. Quelques semaines qui fileraient sûrement à toute vitesse et déjà Juin nous arracherait aux pierres froides de cette auberge où se pressaient tout et n'importe quoi pour nous balancer dans un autre monde... Et là, du haut de mes dix-huit ans, après deux semaines à vivre comme des grands, je me sentais plus prêt que jamais. Plus adulte, peut-être aussi.

Les cheveux encore humides, je quittai la salle de bain des préfets sans l'ombre d'un regret. Je n'y trouvais vraiment un intérêt qu'en bonne compagnie. Seul, c'était seulement une baignoire comme une autre, vaguement plus grande à la limite, mais rien qui m'enthousiasmait plus que ça. Erin m'avait préféré Finnbjörn, Thaddeus devait sûrement être en train de roucouler dans les bras de quelque idiote... Je détestais sincèrement quand ils faisaient ça, comme s'ils se mettaient d'accord pour m'abandonner aussi injustement. Je n'avais jamais vraiment appris à vivre seul. J'avais grandi avec lui, quand il était parti elle l'avait remplacé sans l'ombre d'un mal et, maintenant qu'ils étaient là tous les deux, je passais de l'un à l'autre au gré de leurs occupations, trouvant une présence rassurante dans la majorité des cas... mais pas ce soir. Le couloir était désert, Poudlard avait l'air mort. Je savais qu'il était plus de 22h30, que le couvre-feu – tous les couvres-feu – était déjà passé depuis un moment mais je ne me sentais pas particulièrement concerné. L'avantage de cette brigade c'était bien de pouvoir faire ce que bon me semblait quand il me semblait sans que personne n'y trouve grand chose à y redire. Nous jouissions d'une tranquillité sans égale, de privilèges qui n'étaient plus à prouver. Beaucoup se plaignaient dans les bas fonds de Poudlard mais moi j'aimais assez de me sentir à ce point intouchable. C'était une belle façon de finir ma scolarité. Un beau cadeau du destin. J'enfonçai les mains dans les poches de mon sweat, lâchai un soupir fatigué et finis par prendre le chemin des escaliers. Je m'arrêterais bien dans les environs de Poufsouffle, au cas où ma meilleure amie aurait décidé de laisser son jumeau le temps de me dire bonne nuit mais je craignais la déception bien plus que le détour... Alors tant pis. Je me contenterais de lui écrire en rentrant, râlant auprès de ce cher Thaddeus d'avoir été aussi affreusement délaissé. Bien sûr, je le pointerais davantage pour ne pas lui offrir l'occasion de taper sur Erin... pas trop, en tout cas.

Un couloir puis, sans prévenir, une silhouette sombre qui se découpait tout au bout. Durant une seconde, j'imaginai qu'il s'agissait de Judith en train de rentrer à Serdaigle. Un peu en retard, peut-être... Je l'avais toujours beaucoup apprécié. Discrète, brillante, intéressante... Elle avait beaucoup pour elle. Là où sa fratrie se faisait remarquer à chaque instant, qu'ils le veuillent ou non, elle savait rester dans l'ombre tant qu'elle n'en décidait pas autrement. Elle savait se taire, observer, juger sûrement... J'étais convaincu qu'elle saurait aller bien plus loin que les autres, faire des miracles même. Si nos espoirs devaient reposer sur quelques épaules que ce soit, c'était indéniablement sur les siennes que je les aurais mis. Erin était trop imprévisible, Finnbjörn trop vaniteux... et Hannibal... Fallait-il seulement encore le mentionner ? Et puis d'un coup d'un seul, la silhouette se retourna enfin. La faible lumière des torches éclairèrent un visage qui n'était pas le sien... et qui ne me disait finalement pas grand chose. Oh, on croisait tout le monde, à  Poudlard,  mais on ne connaissait que peu de monde. Les plus dignes d'attention, évidemment, et les plus indignes également, ceux qui brillaient par une audace pitoyable et dont le nom s'arrachait d'entre les bras de l'ignorance. Il me semblait que ça n'était pas son cas puisque rien ne me revint. Je n'étais pas très doué pour ces choses-là. Certains pensaient que c'était un manque d'intérêt – sans l'ombre d'un doute ! – moi je savais que c'était plus embêtant que ça. Une mémoire parfois pénible qui devait retenir bien trop de choses pour prendre la peine de s'infliger le souvenir de l'identité des fourmis qui grouillaient à nos pieds. J'accélérai légèrement le pas, l'air de rien, un sourire aimable bien qu'un peu absent flottant vaguement sur mes lèvres.

C'est une heure bien tardive pour rentrer...

Personne n'avait le droit de se perdre dans les couloirs, aussi je ne pris même pas la peine de chercher quel grade elle pouvait bien avoir. Je m'arrêtai à sa hauteur, un regard curieux dardé sur elle. Serdaigle, ça semblait évident. En dessous de la septième année, j'en étais certain. Elle ne faisait pas partie de l'équipe de Quidditch et n'avait aucun insigne de préfète non plus. Ça faisait peu d'informations à son sujet...

J'espère que tu as une bonne excuse.

En réalité, je m'en contrefichais. Là où certains de mes camarades – Finnbjörn, pour ne pas le citer – prenait un plaisir certain à rappeler le règlement et leur place à tous ceux qui avaient le malheur de croiser son chemin, moi, ça ne m'intéressait pas. Je partais du principe que nos préfets étaient là pour ça et je leur laissais très volontiers ce rôle-là. Je voulais seulement la tranquillité, une certaine distinction aussi. Les honneurs sans les responsabilités. Mais l'ennui qui m'avait étreint toute la soirée, déçu de l'absence des miens, me poussait à la confrontation. Inégale, sûrement injuste... Qui s'en étonnerait ? Elle n'avait qu'à pas être loin de sa chambre alors qu'elle en avait pas le droit, n'est-ce pas ?


Dernière édition par C. Junior d'Archambault le Dim 13 Fév - 11:38, édité 1 fois
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Azraël S. MacMillan

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Message(#) Sujet: Re: Shame on me (Junior & Daria) Shame on me (Junior & Daria) EmptyLun 31 Jan - 22:49




shame on me


Elles sont rares les fois où j'ai rêvé d'une cape d'invisibilité, mais il est clair que ce soir, je donnerai tout ce que j'ai pour en posséder une. Pourquoi n'ai-je pas mis d'alarme ? Je me maudis d'être aussi idiote, tout en tentant de calmer les battements de mon coeur, en vain. J'ai l'impression en cet instant d'être la pire criminelle du monde, alors que je n'ai que dépassé le couvre feu d'une petite demi-heure. Je sais que beaucoup de mes camarades riraient de cette situation et ne se prendraient absolument pas la tête, sortant presque de cette pièce en sifflotant. J'ignore s'ils attendraient avec impatience le moment où ils se feraient prendre ou s'ils verraient leur retour dans leur dortoir comme un jeu où il ne faut pas se faire prendre. Dans un cas comme dans l'autre, ils ne se mettraient pas martèle en tête et se moqueraient certainement des potentielles conséquences de cette infraction. Elle ne serait qu'une parmi tant d'autres pour certains d'entre eux. Mais je ne suis pas de la même trempe qu'eux, je ne fais jamais rien de mal. J'arrive toujours en cours en avance, je fais mes devoirs, j'apprends mes leçons, j'ai de bonnes notes, je ne réponds jamais aux professeurs ou à qui que ce soit d'ailleurs, je reste à ma place, je ne cherche jamais les ennuis et j'essaie d'être la plus discrète possible pour ne déranger personne. Jamais je n'ai enfreint le règlement et je suis toujours dans ma salle commune quand le couvre-feu retentit ... sauf ce soir.

Je dois me donner beaucoup de courage pour envisager de sortir de cette salle qui m’apparaît en cette instant plus comme une prison qu'autre chose. Je me sens si bête et il me faut quelques secondes pour que mes jambes arrêtent de trembler. Là où certains se verraient insuffler une dose d'adrénaline pour sortir au plus vite de cette salle, je me sens totalement vidée par la peur, un comble. Après une longue respiration, je colle mon oreille à la porte pour tenter de voir si j'entends du bruit dans le couloir du Quatrième étage. Rien. En temps normal je dirais que c'est plutôt bon signe mais la peur me fait douter de cette information. Et si la porte était trop épaisse, m'empêchant de vraiment entendre un professeur ou un préfet derrière la porte ? Et si en sortant je tombe nez à nez avec quelqu'un, qu'est-ce que je fais ? J'imagine que je n'aurai pas grand chose à faire en dehors de m'excuser platement et accepter sans broncher une potentielle punition, espérant que je ne ferais pas perdre bêtement des points à ma maison. Après de longue minutes de doutes intense, je finis par me motiver, ouvrant doucement la porte. Je reste plantée là, la porte à peine ouverte, à tendre l'oreille en quête d'un quelconque bruit. Rien. Strictement rien. Je sens les battements de mon coeur se calmer un peu, peut-être que finalement je vais pouvoir rentrer sans encombre dans ma salle commune, me promettant de ne jamais plus me mettre dans une telle situation à l'avenir.

Il me faut encore quelques instants avant de sortir complètement de la salle abandonnée dans laquelle j'avais trouvé refuge durant la soirée. Je ferme doucement la porte et après un rapide tour d'horizon, je finis pas marcher en direction de ma salle commune. Heureusement qu'elle se trouve au même étage sinon je ne sais pas si j'aurai trouvé la force de quitter la pièce dans laquelle je me trouvais. J'hésite entre me mettre à courir ou marcher doucement histoire de faire le moins de bruit possible. La première possibilité me permettrait d'arriver plus vite dans ma salle commune mais me rendrait également plus bruyante, alertant quiconque dans le coin. Je choisis donc la seconde option mais le chemin qui me mène à ma salle commune me parait interminable. Je regarde dans tous les sens si je ne vois personne et quand je me trouve qu'à quelques pas du tableau qui cache la porte d'entrée de ma salle, je finis par voir une silhouette au loin. Je suis foutue. J'aurai pu tenté de fuir ou de me précipiter vers ma salle commune mais je savais que ça serait en vain, la personne s'approche de moi et je n'aurai jamais le temps d'entrer dans ma salle à temps. J'abandonne donc les armes et laisse le garçon s'approcher à contre coeur, toute penaude. “Je ... je sais, je suis vraiment désolée !” Dis-je au serpentard qui se trouve maintenant devant moi. Si mes souvenirs étaient bons, il devait s'appeler Junior et il était plus âgé que moi. Je ne le connaissais pas personnellement, mais je l'avais déjà vu lors des matchs de Quidditch de Serpentard.

Ne me voyant pas feindre l'ignorance ou tenter la provocation ou le bluff, je me contentais de m'excuser platement pour mon attitude, me sentant vraiment bête. Quand il me demande si j'ai une bonne excuse, je baisse la tête et fais non de la tête. Je doute que danser soit une bonne excuse j'en étais bien consciente. “Non pas vraiment .... Je suis allée terminer mon devoir de Botanique dans une des salles à côté et j'ai voulu profiter du temps qu'il me restait avant le couvre feu pour danser un peu et ... et j'ai perdu la notion du temps. Je suis vraiment désolée.” Je suis bien consciente que j'aurai pu arrêter mon histoire à mon devoir. Prétexter que c'est parce que j'étais en train de travailler pour mon devoir que je n'ai pas vu le temps filer. Je pouvais toujours le lui montrer en guise de preuve mais pour être honnête, je n'y avais même pas pensé. Il était tout naturel pour moi de raconter la vérité, sans omettre aucun détail. Je suis trop honnête, que voulez-vous. Je ne connaissais pas assez mon camarade pour savoir s'il était plutôt du genre clément ou pas. Je crois me souvenir qu'il était plutôt proche de la famille Sorensen, mais dans toute ma naïveté, je pensais encore qu'il pouvait être gentil et passer l'éponge. Après tout, je ne suis pas une trouble-fête, je n'ai rien fait de mal et je suis hors de mon dortoir que par inadvertance. “Je te promets que je ne l'ai pas fait exprès. Ca n'est jamais arrivé avant et je peux te jurer que ça n'arrivera plus à l'avenir ...” Je tente de plaider ma cause comme je le peux, mais bien maladroitement malheureusement.





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Message(#) Sujet: Re: Shame on me (Junior & Daria) Shame on me (Junior & Daria) EmptyDim 13 Fév - 12:25

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comme ça on traîne dehors après le couvre-feu ?
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Je détestais ces soirs où l'ennui était particulièrement tenace, où, défait de l'attention des miens, toutes les activités du monde ne suffisaient pas à la repousser, se contenant à peine de poser sur lui un voile translucide qui ne le cachait même pas... des soirs comme celui-ci, en somme, fades et longs. L'heure – peut-être plus – passée à barboter dans la mousse épaisse qui avait recouvert la surface de l'imposante baignoire de la salle de bain des préfets avait au moins eu le mérite de me fatiguer. J'envisageais une suite paisible entre mes draps, les oreilles de ce cher Thaddeus sifflant à n'en plus finir sous les reproches déçus que je pourrais bien avoir à lui adresser. C'est qu'il m'avait abandonné. Lui comme Erin. Comme si les autres avaient plus de valeur que moi à leurs yeux ! Parfois, j'étais certain que non. Comment le pourraient-ils, sérieusement ?! D'autres, c'était moins évident... et je me demandais ce qu'ils leur trouvaient, ce qu'ils avaient que je n'avais pas. Pas grand chose, probablement, mais assez pour qu'ils me les préfèrent néanmoins. Et puis le hasard avait décidé de se faire joueur, m'offrant une occupation de fin de soirée sur un plateau d'argent. Une jeune fille égarée, filant presque vers Serdaigle, espérant naïvement y arriver sans encombre. Il était tard. Trop pour se permettre ce genre de chose. J'accélérai la cadence, laissant mes pas résonner dans le couloir sans chercher à les cacher. Qu'elle sache qu'elle n'était pas seule ne me posait aucun problème. Qu'elle se sente suivie, pas davantage. Elle finit par se retourner, par ralentir, par s'arrêter. Bien, ça m'éviterait d'avoir à courir. Sûrement que dans d'autres circonstances, je l'aurais laissée filer, indifférent à ce que le peuple pouvait bien faire et les règles qu'il pouvait bien enfreindre. Je m'étais toujours senti au-dessus de ça. La seule chose qui m'intéressait était de pouvoir vivre ma vie sans avoir de compte à rendre à personne. Je n'avais aucune envie de récolter ceux des autres... mais ce soir, je n'avais rien de mieux à faire. D'un côté, c'était assez lâche. Elle n'avait pas l'air bien méchante ni même bien brave, cette fille. Je l'imaginais seulement avoir fini un devoir plus tard que prévu et regretter amèrement de ne pas avoir fait plus attention... Mais qu'importe. Elle serait ma distraction quoi qu'il en soit, je n'avais pas mieux. Aussi, quand je m'adressai à elle, ma voix n'eut rien d'agressif ou de mauvais. C'était juste une constatation lâchée sur le ton d'une conversation qui n'avait même pas démarré. Ça lui laisserait au moins penser qu'elle pourrait s'en sortir avec quelques excuses pitoyables et la promesse probablement fausse de ne jamais recommencer. Est-ce que c'était le cas ? Est-ce qu'elle n'aurait besoin que de ça pour faire les derniers mètres qui la séparaient de sa salle commune et ne plus jamais entendre parler de cette incartade ? Je n'en savais trop rien. Peut-être... Peut-être pas...

Je ... je sais, je suis vraiment désolée !

Et voilà qu'elle bafouillait. Elle faisait penser à un animal fragile sous la baguette d'un chasseur. Une position de faiblesse qui renforçait la force branlante de la mienne. Ça n'était pas déplaisant de se sentir ainsi puissant. Sur ses terres... Je regrettais qu'Erin ne soit pas de la partie, ce soir. Sûrement que le jeu aurait été empreint d'une méchanceté qui me faisait clairement défaut mais elle aurait été dans son élément. Et la gamine aurait pu bafouiller pour quelque chose de réel ! Mais c'était bien fait pour elle, dans le fond. Elle n'avait qu'à pas me délaisser pour cet imbécile de Finnbjörn qui n'hésitait jamais à lui faire faux bond quand « des affaires » le retenaient ailleurs !

Non pas vraiment .... Je suis allée terminer mon devoir de Botanique dans une des salles à côté et j'ai voulu profiter du temps qu'il me restait avant le couvre feu pour danser un peu et ... et j'ai perdu la notion du temps. Je suis vraiment désolée.

Pas l'ombre d'une surprise chez cette fille. Les clichés de sa maison semblaient se poser sur elle avec une facilité troublante. Ils étaient tous d'une platitude incroyable, tout juste bon à fourrer leur nez dans des bouquins, à noircir des parchemins dans l'espoir pathétique de voir des guirlandes de O décorer leurs bulletins.

Quelle plaie, la botanique, compatis-je dans un sourire travaillé. Cordial, posé. Celui-là même qui me valait d'ordinaire les faveurs des amies de ma mère et des compliments par dizaines. L'innocence-même.

Je m'attendais presque à la voir hocher la tête, acquiescer à tout ce que je pouvais dire dans l'espoir de s'en tirer à bon compte... À répéter  une fois encore, des centaines même, qu'elle était vraiment désolée. J'avais eu l'habitude de grandir aux côtés de la Poufsouffle, de la voir se draper d'une insolence rare, d'apprendre à marcher dans ses pas, parfois... Aussi de voir celle-ci s'aplatir si facilement avait quelque chose de décevant. Pas l'ombre d'une lutte, pas même une véritable confrontation... Le monde entier faisait toujours pâle figure à côté d'Erin mais elle devenait presque invisible. Quel dommage !

Je te promets que je ne l'ai pas fait exprès. Ça n'est jamais arrivé avant et je peux te jurer que ça n'arrivera plus à l'avenir...

Nous savions tous très bien que les promesses de sagesse n'existaient que pour être rompues ! J'avais beau avoir reçu une éducation des plus soignées, je n'étais pas né de la dernière pluie pour autant. J'avais fait exactement les mêmes plus de fois que je ne pouvais les compter et les avais brisées avec un plaisir même pas coupable sitôt les avoir prononcées. Pensait-elle sérieusement que j'allais la croire ?

Je n'en doute pas... mais...

J'aimais assez cette scène à laquelle je n'étais finalement pas si habitué que ça. Avoir la main mise sur l'avenir proche d'une camarade, me savoir en mesure de lui attirer tous les ennuis possibles pour trois fois rien... et la voir assez inquiète pour la supposer prête à beaucoup pour y échapper. Je m'appuyai distraitement contre le mur à ma droite, mon regard clair toujours planté sur elle. Il n'y avait que nous dans le couloir, peut-être même que nous dans tout l'étage.

Tu disais que tu dansais...? J'ai du temps à perdre. Montre-moi.

Qu'elle se fasse donc utile et qu'elle me divertisse.
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Azraël S. MacMillan

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Message(#) Sujet: Re: Shame on me (Junior & Daria) Shame on me (Junior & Daria) EmptyMar 1 Mar - 17:26




shame on me


Quelles étaient les chances que je tombe sur quelqu'un ici ce soir ? Sincèrement ? La seule fois où je fais une infraction, vous pouvez être sûr que la terre entière se trouve dans les parages, prêt à me tomber dessus. C'est fou ça ! J'essaye de ne pas trop y penser mais c'est plus fort que moi, dans un coin de ma tête, je me dis que c'est injuste, que je ne fais jamais rien de mal et que la seule fois où je rentre un peu tardivement dans ma salle commune, après avoir travaillée dans une salle abandonnée de mon étage, il faut que je tombe sur quelqu'un. Alors que certains de mes camarades s'amusent constamment à franchir les limites imposées par la Direction et ne se font quasiment jamais prendre. Il y a quelques mois de ça, je me serais contentée de me dire que c'est entièrement de ma faute si je me trouve dans cette situation là et que si je dois en payer les conséquences alors ça sera mérité. Aujourd'hui c'est un peu différent. Je pense toujours ça, bien entendu, mais je ne peux m'empêcher de me révolter dans mon fort intérieur pour cette injustice. Oui, si je me fais prendre ce soir hors de mon dortoir, c'est entièrement de ma faute, c'est un fait et je ne le nie pas. Mais est-ce vraiment si grave que ça ? Je n'ai tué personne que je sache et je ne nuis qu'à moi même aux dernières nouvelles. Pourquoi faut-il que je tombe sur quelqu'un ? Et qui d'ailleurs ? Est-ce un professeur ? Un préfet ? Un membre de la brigade créée par notre directeur en début d'année ? Ou alors un simple camarade qui se trouve dans la même situation que moi ? Ca serait tellement bien que ce soit la dernière option, au moins on pourra se serrer les coudes et reprendre nos chemins sans trop d'inquiétude ... mais ça aurait été trop beau, n'est-ce pas ?

J'abandonne la lutte bien avant de l'avoir commencé et je laisse l'individu me rattraper. Dans ma tête, c'est l'anarchie, la peur se mêle au sentiment de honte, ainsi que celui de la révolte. Je ne veux pas être punie pour si peu, ça serait tellement injuste que je perde si facilement des points pour rien, alors que je me tue à la tâche pour en faire gagner à ma maison. En même temps, je m'en veux tellement de ne pas avoir fait attention à l'heure et me trouve bien sotte de ne pas avoir mis une alarme un peu avant le couvre feu pour rentrer dans mon dortoir dans les temps. Et puis je ne peux m'empêcher de m'en vouloir d'importuner cette personne pour une broutille, même si au fond, je ne lui ai rien demandé, je rentrais dans mon dortoir, ne peut-on pas juste en rester là ? Plus la personne avance et plus j'ai l'impression que ma tête et mon coeur vont explosés de concert et je finis par voir le visage de mon inconnu. Je mets un moment à remettre son nom, mais je sais une chose, ce n'est pas un élève lambda, c'est un grade or. La poisse ! J'espère naïvement, qu'il sera gentil et tolérant et qu'il ne va pas me punir juste pour le plaisir de le faire. Je m'excuse presque immédiatement, sans chercher à lui mentir ou l'amadouer. C'est plus fort que moi, il faut que je m'excuse et que je m'explique, espérant qu'il sera compréhensif.... la sotte ! Je ne lui cache rien, lui parlant de mon devoir de Botanique que j'ai dans mon sac, terminé et ma session de danse improvisée. Il est libre, s'il le souhaite, de se rendre dans la salle abandonnée que je viens de quitter pour vérifier mes dires, je n'ai pas pris le temps de ranger quoi que ce soit en partant. J'attends silencieusement son verdict, toute penaude et je constate, avec un plaisir non dissimulé qu'il n'a l'air ni en colère, ni méchant et que son sourire me fait chaud au coeur. “Ce n'est pas une matière qui fait l'unanimité ici ....” Dis-je en esquissant un sourire, les yeux baissés, me passant nerveusement une mèche de cheveux derrière l'oreille. Je ne me sens pas concernée par mes propos, j'aime bien cette matière et j'adore tout ce qui touche à la nature. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est ma matière préférée, mais j'aime me rendre aux cours et j'aime en apprendre plus sur les plantes que l'on étudie. Maintenant je suis consciente que beaucoup de mes camarades ont du mal avec cette matière et la voit plus comme un cours de jardinage sans intérêt, ce qui est bien dommage. Mais qu'importe, nous ne sommes pas là pour débattre sur cette matière, tout ce qui m'importe c'est que pour le moment, Junior se montre plutôt charmant, j'ai bon espoir de m'en sortir pour cette fois.

Je continue sur ma lancée en lui promettant que d'une part, c'était la première fois que ça arrivé et d'autre part, que ça ne se reproduirait jamais. Je me connais, si ça ne tient que de moi, je tiendrai cette promesse. J'ai toujours suivi les règles à la lettre, il n'y a pas de raison pour que ça change, n'est-ce pas ? Me croyait-il ? Je ne saurai le dire. Il disait bien qu'il n'en doutait pas, mais était-il sincère ? J'étais suspendue à ses lèvres, attendant son verdict et quand il reprit la parole, je restais sans voix. Que je danse ? Voilà ce qu'il voulait en cet instant, appuyait nonchalamment contre le mur derrière lui. Je le fixais bêtement sans vraiment comprendre où il voulait en venir et je repris hésitante “Que ... que je danse ?” C'était vraiment ce qu'il voulait ? Mais pourquoi ? Quel était le rapport avec la situation actuelle ? Oui, certes j'ai dis que je venais de danser, mais en quoi ça allait me sauver de danser pour lui ? Et sans musique ou il voulait que j'en trouve une ? Mais si je faisais ça, on prenait le risque de rameuter plus de monte au quatrième étage et ça ne m'emballais pas des masses. Je pouvais potentiellement m'en sortir avec Junior, mais certainement pas avec le professeur Thorstein ou n'importe qui d'autre d'ailleurs. Comment justifier que j'étais hors de mon dortoir, en train de danser pour un de mes camarades ? Non, trop dangereux, s'il fallait que je danse, la musique serait dans ma tête, voilà tout. Je pris un instant, encore hésitante, avant de m'éloigner de lui de quelques pas. “Heu... d'accord !” Je me sentais si bête en cet instant, pourtant je devrais être ravie, j'adore danser devant un public et ce n'est certainement pas la première fois que je danse à la demande d'un de mes camarades. D'ordinaire, j'en suis la première ravie, mais ce soir, je suis partagée. Cela rime à quoi tout ça ? J'essaie de calmer mon trouble et fermant les yeux quelques secondes, je me mets à danser. J'essaye de me concentrer au maximum sur la musique qui défile dans ma tête et que j'affectionne particulièrement en ce moment. J'ai énormément dansé dessus, il me suffit de calquer mes gestes à une des chorégraphies que j'ai créé. Mes gestes, d'abord un peu hésitant, deviennent harmonieux et je prends le rythme de la musique, oubliant presque où je me trouvais. La danse avait cette faculté bien à elle de me faire décrocher de la réalité, même avec les pires ennuis à l'horizon...





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