~ 5èmes années ~ Cours 1 : Le spectre de la mort [CLOS]

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Le cours avec les premières années venait de se terminer et Céleste avait le temps de la récréation pour aller se chercher un café en salle des profs. Aussi, elle rangea les affaires relatives au cours précédent et commença à sortir celle pour le cours suivant, des cinquièmes années. Le premier cours serait sur le spectre de la mort…au programme depuis que cet imbécile de Gilderoy. Il n’y avait presque rien à dire à ce sujet, et il n’y avait rien de particulier à faire si on le rencontrer. En général, quand on le voyait c’est qu’un malheur arriverait bientôt. Enfin, elle allait devoir le faire. Encore un cours théorique inutile mais obligatoire. Franchement, où allait le monde. Friz sur ses talons, elle sortit de sa salle et d’un revers de baguette ferma sa porte à clé.

Se retrouvant dans le couloir et dans la cohue des élèves, elle essaya de se frayer un chemin jusqu’aux escaliers dans le but d’atteindre la salle des profs. Sur son chemin, elle croisa bon nombre de ses élèves, les saluant d’un revers de main, elle continua son chemin. Elle croisa également deux de ses collègues qu’elle salua chaleureusement avant de passer sa route. De toute manière, elle les reverrait au dîner ce soir, du moins si elle ne le loupait pas. Elle accéléra le pas et se hâta un peu plus. Elle ne devait pas être en retard, ca ne serait pas correct vis-à-vis de ses élèves. Elle arriva assez rapidement en salle des profs au final et y pénétra tout aussi vite. A l’intérieur, quelques un de ses collègues buvaient un thé ou un café tout en bavardant gentiment. Céleste échangea quelques mots avec eux, pendant le temps que son café chauffe puis, une fois l’affaire terminée, pris une tasse et l’emporta avec elle. Toutefois, elle promit de les retrouver dans la grande salle le soit même. Son absence au petit déjeuner d’hier matin avait été remarquée, de ce fait, la voilà obligée de confirmer sa présence à tous les repas dès qu’elle croisait un autre professeur. Elle en rigolait bien sûr, mais au fond d’elle cela l’agaçait profondément. Elle n’était plus une gamine que l’ont devait surveiller comme du lait sur le feu. Elle avait passé l’âge d’être baby sittée. Bref, cette situation allait finir pas l’énerver. Dommage pour eux, mais il l’aurait cherché. Enfin, elle savait que c’était pour leur bien, ils ne voulaient pas la revoir s’isoler comme l’année dernière. En effet, elle avait conscience que lors de l’année précédente, elle s’isolait fortuitement et elle ne faisait aucun effort pour se rapprocher de ses collègues. Au final, même son travail en pâtissait. Heureusement, depuis cet été et les nombreuses lettres qu’elle échangeait dorénavant avec Loukas, l’avait changé. Elle se sentait mieux dans sa peau, n’était que rarement ronger par la culpabilité et ne buvait plus. Telle était la nouvelle Céleste. La Céleste qui n’aurait jamais du disparaître, La Céleste forte et courageuse.

Accélérant le pas, elle tenta de se frayer un chemin dans la foule des élèves retournant en cours. Par Merlin que c’était difficile. Ces petits monstres ne se bougeaient pas d’un centimètre pour la laisser passer…préférant courir et accélérer à son passage. Combien de fois avait-elle risqué de se renverser le café sur son chemisier ? Oh, elle avait arrêté de compter, mais trop de fois à son goût. Elle souffla et essaya de garder son calme tout en continuant à avancer. Après bien des efforts, elle parvient enfin aux premiers étages. Aller, encore un petit effort et elle atteindrait sa salle de cours.

Cela ne tarda pas en effet. Quand elle arriva, elle vit la plupart de ses élèves attendre devant la porte. Par Merlin, ne pouvaient-ils pas être en retard comme la plupart des élèves normaux ? Non, bien sûr que non. Elle regarda son café d’un air dépité et se dit qu’elle ne pourrait le boire que plus tard. Dommage, il serait froid. Quoique, elle pourrait le boire avant de commencer son cours, pendant que les élèves s’installeraient. Exactement, c’était une très bonne idée. Elle secoua la tête et avança d’un pas décidé vers sa porte. D’un revers de baguette elle déverrouilla la porte et d’un autre, elle ouvrit cette dernière.

- Allez-y, entrez et installez-vous.

Sur ces mots, ils s’engouffrèrent dans la salle. Une fois, qu’ils furent tous rentrer, elle entra à son tour, claqua la porte et s’avança jusqu’à son bureau. Là, elle prit sa baguette et commença par réécrire le programme de l’année, puis celui d’aujourd’hui. Elle entendit des murmures lorsque les mots « spectres de la mort » s’inscrivirent de sa belle écriture sur le tableau noir. Elle roula des yeux. Oui, elle savait que c’était stupide. Oui elle savait que cela ne servirait à rien, mais cela existait. C’était une créature maléfique et il fallait que les élèves la voient sur le plan théorique. Pourquoi en cinquième année alors qu’il y avait bien plus de choses intéressantes à voir ? Ca, elle n’en savait rien et elle trouvait cela franchement stupide. Enfin, elle allait faire ce cours, en moins de temps qu’il n’en faudrait pour dire mandragore, mais elle le ferait. Elle termina de sortir ses feuilles relatives au spectre de la mort et hésita quelques secondes avant de sortir également son cours sur les sortilèges impardonnables, peut être aurait-elle le temps de les commencer vers la fin de l’heure.

Pendant ce temps, ses élèves s’en donnèrent à cœur joie, bavardant et rigolant comme s’ils étaient toujours dans la cours. Céleste but quelques gorgées de son café et se retourna. Il était temps de commencé.

- Bon la récréation est terminée. Un peu de silence je vous pris.

Bien, ils étaient dociles. Plus un bruit. Le cours allait donc commencé.

- Tout d’abord, j’espère que vous avez passé de bonnes vacances et vous vous êtes bien reposer car maintenant vous entamez une année primordiale pour la suite de vos études. Cette année, pour ceux qui l’ignoreraient encore, c’est l’année de vos BUSE’s. Examen important qui vous fera passer en sixième année ou bien repiquer. Enfin, cela n’arrivera pas si vous bosser bien toutes vos matières et en particuliers la mienne qui sera peut être déterminante pour certain d’entre vous.

Céleste se tut quelques instants, laissant son petit discours faire son effet. Il était vrai que cette année les BUSE’s seraient un temps soit peu plus difficile et que les DCFM serait peut être déterminante pour les obtenir. Tout comme la majorité des autres matières. Pour que les élèves l’intègrent bien, elle se devait de le rabâcher. Après avoir laissé ses paroles intégrer le cerveau de ses élèves elle reprit.

- Aussi j’attends de vous une assiduité et un travail exemplaire cette année. Je serais là pour vous aider si vous êtes en difficulté et pour vous faire réviser en fin d’année. Bien, concernant mes méthodes, elles ne changeront pas de d’habitude : pratique et peu de théorie. Cependant, pour vous et aux vus de votre programme, vous n’aurez droit qu’à très peu de pratique. Et elle viendra à la fin de l’année lors de vos révisions. A ce sujet, je vous demanderais de bien réviser les programmes des années précédentes, enfin, je vous en reparlerais le moment venu. Pour finir, si vous avez la moindre question n’hésitez pas à me la poser, en cours ou même par lettre si vous ne me croisez pas dans les couloirs, je vous répondrais. Bien, nous allons donc pouvoir commencer. Sortez vos manuels et ouvrez-les à la page 423.

Sur ces mots, elle prit son livre et l’ouvrit à la même page que ses élèves. Elle ne put s’empêcher de souffler à la vu du titre. Qu’elle n’aimait pas ce cours !

- Les spectres de la mort, voilà ce que nous allons étudier aujourd’hui. Laissez moi vous dire que ce cours est pratiquement inutile au niveau pratique et il ne vous apportera rien de plus qu’une bonne note lors de votre examen, si vous bossez.

Elle reprit son souffle et but le reste de café qui resté. Beurk, il était froid.

- Ce cours sera rapide et cours. Plus vite on le passe, plus vite on étudiera des choses intéressantes. Bien, prenez du parchemin et votre plume.

Pendant que les élèves sortaient leur matériel, Céleste cherchait ses mots. Elle n’aimait tellement pas ce cours qu’elle ne savait pas que raconter. Bon, changement de programme, elle questionnerait les élèves d’abord. Peut être trouverait-elle ses mots.

- Mais avant, quelqu’un pourrait-il me dire, sans lire, ce qu’est un spectre de la mort ?

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« Je me lève jour après jour, c'est un jour ordinaire. J'en connais déjà le cours, le poids d'un parcours nécessaire, que je dois faire »

« Lève-toi et marche, Lucy. C’est un jour tout ce qu’il y a de plus normal. Tu as passée quatre ans dans cette école, tu peux le faire. Qu’est-ce qu’une journée de plus ou de moins passée ici ? Entre ces murs, avec tous ces gens qui te dévisagent comme si tu étais une pestiférée ? »

Bon, c’était un peu exagérer de penser cela, surtout que ce n’était pas vraiment le cas. Mais l’exagération avait du bon quelque fois. Pas tout le temps cependant. Oh, et puis zut ! Pour une fois que j’exagérais dans mes propos, ce n’était pas la peine que ma conscience viennent me jouer des tours. Surtout pas aujourd’hui…

« Etre à la hauteur, de ce qu'on vous demande, ce que les autres attendent, et surmonter sa peur. »

Je souris en me rappelant des paroles de cette chanson, que j’avais écoutée pour la dernière fois il y a bien longtemps. Cette chanson avait un don pour me détendre, c’était incroyable. Curieusement, ces paroles me ramenaient parfois à ma vie. Toutes les journées que je vivais se ressemblaient étrangement, même si les autres diraient l’inverse. Après tout, le Roi Soleil avait raison, il fallait être à la hauteur pour survivre dans cette vie. Et puis, même si aujourd’hui était tout sauf un jour ordinaire, je n’avais pas besoin que tout le monde le sache. Ce n’était qu’un stupide anniversaire de rien du tout, pas la peine d’en faire toute une montagne.

« Bien, maintenant, tu respires un grand coup, tu sors de ces toilettes et tu vas en cours, où Julia t’attends sans doute déjà. Tu vas lui sourire, comme à tous les autres et prétendre, comme à ton habitude, que tout va bien, c’est clair ? »

Ou comment passer pour folle dans les toilettes des filles entre deux cours. A côté de moi, Mimi était tout ce qu’il y a de plus normal… pour un fantôme. Je n’avais pas pour habitude de ma parler toute seule devant un miroir, encore moins dans des toilettes, mais là, ça avait été plus fort que moi. Il fallait que j’arrête de songer à cela, c’était de l’histoire ancienne. Cela faisait dix ans que ça c’était passé, je ne risquais plus rien maintenant. Donc, je pouvais sans aucun problème retourner en cours, même si j’avais raté toute la récréation. Après avoir respiré un bon coup, j’attrapai mon sac que j’avais fait tombé par terre en rentrant, et sortit des toilettes de Mimi avant de me diriger vers mon cours de Défense contre les forces du mal. La porte était ouverte, ce qui signifiait que la prof était à l’intérieur mais que le cours n’avait pas encore débuté. En même temps, la cloche n’avait pas sonnée, donc c’était normal. Je vis Julia installée seule à une table, et j’allai donc m’assoir à côté d’elle.

« Bon la récréation est terminée. Un peu de silence je vous pris. »

Les élèves qui parlaient se turent rapidement, et le silence s’abattit dans la salle. Contrairement à d’autres professeurs, Laskovick savait tenir une classe en silence sans avoir besoin d’hausser la voix. C’est qu’elle en avait de la chance. Elle commença par un charmant discours d’une demi-heure minimum, qui m’endormi presque instantanément. Il ne faut pas croire, j’aimais bien la Défense contre les forces du mal, mais si on pouvait en venir directement au sujet de ce cours, ce serait sympa. Franchement, parfois, j’avais bien envie de manquer ce cours, mais en bonne Serdaigle que j’étais, je ne pouvais pas faire ça, surtout pas pour un cours aussi important. Je ne loupais aucun cours d’option, il serait alors inenvisageable de louper les matières les plus importantes, surtout cette année. Les BUSEs approchaient, comme Laskovick le précisait si bien dans son discours interminable. Ah, si il semblerait qu’elle soit quand même suffisamment humain pour s’arrêter de parler deux petites secondes. Mais, en fait, elle avait fait cette pause uniquement pour reprendre de plus belle, alors ça ne comptait pas. Elle répétait à peu près la même chose que ce qu’elle avait dit l’an dernier, c’en était lassant à la fin.

« Bien, nous allons donc pouvoir commencer. Sortez vos manuels et ouvrez-les à la page 423. »

Je soupirai de soulagement intérieurement. Ce n’était pas trop tôt ! Je pris mon livre sur ma table, et l’ouvrit à la page demandée. Les spectres de la mort. Génial, pensais-je en ironisant. Il n’y avait vraiment pas mieux pour commencer l’année que de parler de mort. Je jetai un coup d’œil à Julia pour savoir si elle pensait que, comme moi, ce cours ne servait à rien. Mais pas le temps d’échanger le moindre mot, même silencieux, qu’elle continua sur sa lancée. Encore.

« Les spectres de la mort, voilà ce que nous allons étudier aujourd’hui. Laissez-moi vous dire que ce cours est pratiquement inutile au niveau pratique et il ne vous apportera rien de plus qu’une bonne note lors de votre examen, si vous bossez. Ce cours sera rapide et cours. Plus vite on le passe, plus vite on étudiera des choses intéressantes. Bien, prenez du parchemin et votre plume. »

Décidemment, elle ne s’arrêtait donc jamais de parler, c’est dingue ! Je n’avais pas souvenir qu’elle utilisait autant la parole l’année dernière, mais en même temps, aujourd’hui était une journée particulièrement éprouvante pour moi, alors peut-être que j’étais plus sensible que d’habitude aux voix des personnes autour de moi. C’était une possibilité non négligeable, mais quand même. Parler autant était inhumain.

« Mais avant, quelqu’un pourrait-il me dire, sans lire, ce qu’est un spectre de la mort ? »

En plus d’être un moulin à parole, elle posait vraiment des questions… bizarres. Qu’est-ce qu’un spectre de la mort ? Elle ne pouvait pas plutôt nous faire cours au lieu de nous poser des questions pareilles ?

« Eh bien… Pour commencer, un spectre de la mort annonce la mort en émettant un cri inhumain, non ? »

Je réalisais maintenant, que je n’avais pas pris la peine de lever la main pour répondre, mais je n’avais pas eu l’impression que quelqu’un ait eu l’intention de le faire. Il y a longtemps, je m’étais intéressé à ces créatures. Enfin… intéresser, j’avais survolé quelques livres qui évoquait leur existence, mais je n’avais jamais prêté attention à ce qu’était un spectre de la mort et je ne savais pas grand-chose sur eux. Je ne savais même pas si ce que je venais de dire était vrai, et en un tout autre jour, j’aurais préféré me taire plutôt que de dire quelque chose de faux. Sauf qu’aujourd’hui n’était pas n’importe quel jour…

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« Bon la récréation est terminée. Un peu de silence je vous pris. »

« Bien, nous allons donc pouvoir commencer. Sortez vos manuels et ouvrez-les à la page 423. Les spectres de la mort, voilà ce que nous allons étudier aujourd’hui. Laissez-moi vous dire que ce cours est pratiquement inutile au niveau pratique et il ne vous apportera rien de plus qu’une bonne note lors de votre examen, si vous bossez. Ce cours sera rapide et cours. Plus vite on le passe, plus vite on étudiera des choses intéressantes. Bien, prenez du parchemin et votre plume. »

« Mais avant, quelqu’un pourrait-il me dire, sans lire, ce qu’est un spectre de la mort ? »

« Eh bien… Pour commencer, un spectre de la mort annonce la mort en émettant un cri inhumain, non ? »

« Nan mais ferme-la, Lucy. Un spectre de la mort, c'est une sorte de femme verte toute moche et pratiquement anorexique qui crie tout le temps. Un truc dans ce genre. »

« J'espère qu'on en a bientôt fini, avec ce sujet pourri. Franchement, les spectres de la mort ne sont pas ce qu'il y a de plus passionnant en défense contre les forces du mal... »

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°Ce matin-là, j'avais ma prof' préférée en classe. Oui, la seule qui pouvait vraiment me comprendre quand j'avais du trouble avec certains mots. Céleste Laskovick. Professeure de Défense contre les Forces du Mal. Ce n'est pas pour rien que je la considère comme ma professeure préférée et de loin. Je ne verrais pas pourquoi d'ailleurs. J'avais rapidement su qu'elle avait les mêmes origines que moi, du même pays c'est-à-dire. Enfin, c'est la seule prof' à qui je peux me confier et c'est aussi le cas pour mon frère. Et en plus, j'adorais la matière qu'elle enseignait, ce qui augmentait ma hâte d'y participer. Ça me rappelait que j'allais sûrement voir Freyja en classe. Cette petite peste qu'elle était devenue. Elle se prenait pour une autre après sa rencontre avec Isis Seymour. La bonne relation que j'entretenais avec au début de ma scolarité a dégradé à partir de la troisième année. On dit chez moi : "Les flèches, comme les paroles, une fois lancées, ne reviennent plus." Le mal était fait et désormais, rien ne pourrait arranger notre relation à moins qu'elle décide de faire des excuses genoux ce qui m'étonnerait fortement. Mais heureusement qu'Hailey est arrivée au bon moment avec qui, il faut dire, que j'ai énormément de points en communs sauf la parlote car il faut l'avouer, elle est une vraie pie mais beaucoup sympathique cependant. Elle compte pour moi. Il faut que j'arrête de compter ma petite vie. Je m'étais préparé sur le pouce ce matin. Je n'avais que trop hâte au cours au professeur Laskovick. J'ignore si je suis le seul qui trouve son cours intéressant mais peu importe, je partis rapidement, en loupant le petit déjeuner avec toute cette nourriture que je considérais comme "mauvaises", vers la classe.

°La porte était déjà ouverte et bien entendu, je voulais faire bonne impression devant Céleste en arrivant à l'heure. J'arrive toujours à l'heure habituellement. Je ne suis pas Dimitri qui n'a pas ma saveur face à l'apprentissage. Je suis la tête et lui les muscles. C'est ce qui me permet d'aimer tant apprendre dans la plupart des cours quoi que je trouve la divination extrêmement ennuyant. Donc, j'entrai dans la classe en saluant la prof' d'un sourire avant d'aller m'asseoir non loin du bureau du professeur Laskovick. La deuxième rangée en fait. Les élèves commençaient à entrer et personne ne s'assit près de moi. Enfin prête à donner le cours, c'est alors que nulle autre que Freyja vint s'asseoir tout juste à côté de moi. Ah non, pourquoi! Elle allait m'empêcher de me concentrer. Heureusement que je comprenais bien Céleste. Je lançais un soupire. J'aurais pu dire "vas t'asseoir ailleurs" mais elle finirait par m'insulter. Et avec tout ce qu'elle a fait pour moi, malgré son changement deux années plus tôt, je ne peux la chasser brutalement ainsi. Je ne suis pas Dimitri. Je ne tournai pas les yeux vers la vipère puis la prof' se mis à commencer le cours en parlant des BUSEs, on le savait tout le monde mais c'était primordiale et décisive cette année. J'avais hâte à la partie intéressante, la matière du cours. C'est alors que madame Laskovick nous demandai de sortir le manuel et de l'ouvrir à la page 423 où j'obéis sans discuter bien entendu. Elle nous fit part de recommandations et nous demandai de sortir nos plumes et parchemins. Malheureusement, il n'y aurait pas de pratique mais tant que la matière était intéressante. Et on parlait de "Spectre de la Mort"...

« Mais avant, quelqu’un pourrait-il me dire, sans lire, ce qu’est un spectre de la mort ? »

°Durant mon enfance, mon père m'avait raconté qu'un Spectre de la mort était une forme squelettique se promenant, vêtu d'une cape noire et armé d'une faux. Son travail était d'aller chercher les gens qui devaient mourir. On la surnommait la "Faucheuse". Mais en fait, ce n'était pas le même concept du tout. Totalement différent. Je croyais la version de mon père jusqu'au jour où j'ai tombé sur un bouquin mentionnant ce qu'étaient ces fameux spectres. Si mes souvenirs sont bons, ce sont des créatures à l'allure féminines à la peau verdâtre et qui pousse d'affreux cris. Et il me semble que la créature était dotée d'une force qu'on dirait "surhumaine". Il me semble que c'est cela. J'allais lever ma main quand quelqu'un répondit à la place :

« Eh bien… Pour commencer, un spectre de la mort annonce la mort en émettant un cri inhumain, non ? »

°C'était Lucy Blunt, une compatriote de Serdaigle. Elle n'avait pas tort. Bien qu'elle n'ait pas développé sa réponse, c'était une partie de la vérité. J'allais de nouveau lever la main quand une voix retentit directement à côté de moi :

« Nan mais ferme-la, Lucy. Un spectre de la mort, c'est une sorte de femme verte toute moche et pratiquement anorexique qui crie tout le temps. Un truc dans ce genre. »

°Encore faut-il qu'elle ait un mot sur tout? La petite Freyja qui était l'élève modèle, où était-elle passée? Morte. Je me fiche un peu du ton qu'elle emploie mais c'est tout de même malpolie dire cela en face de Céleste Laskovick. Elle se croit, effectivement, la "tsarine" de la classe. Elle est au-dessus de tout le monde. Sa réponse n'était pas tout à fait fausse cependant même si j'ai eu de la misère à saisir "anorexique". Mais j'ai réussi à en trouver la signification dans ma tête. Je lançai un vague regard à ma voisine en roulant mes yeux et d'un soupire aussi. Là c'était à mon tour et j'avais envie de la reprendre sur des paroles plus "nettes" et plus "claires". Je levai alors ma main puis dit :

« Je pense que les termes apprropriés seraient "sque-lettique" et qui lance de longues plaintes "strridentes". » Dis-je en me tournant vers Freyja puis vers Céleste ensuite. « Prrofesseure, je voudrais aussi ajouter que cette créature possède une force au-dessus du niveau humain qu'on nomme "surrhumaine". » Dis-je en souriant au professeur Laskovick.

°J'avais envie d'humilier Freyja si jamais la prof' se mettait à me féliciter. Elle avait été irrespectueuse. Mais elle était reconnue ainsi maintenant. Rien de nouveau. Elle est comme cela depuis notre troisième année. Faut pas lui en vouloir. Elle n'aurait besoin que d'un peu de soin à St-Mangouste. Ce n'est que ma pensée hein? Je ne sais pas comment Lucy allait réagir sur la réponse de Freyja donnée auparavant mais je l'entendis me chuchoter à l'oreille :

« J'espère qu'on en a bientôt fini, avec ce sujet pourri. Franchement, les spectres de la mort ne sont pas ce qu'il y a de plus passionnant en défense contre les forces du mal... »

°De quoi parle-t-elle? Ce sujet n'est pas pourri! Surtout enseigné par professeure Laskovick. C'est sûr qu'il y a des trucs beaucoup plus passionnants que ce type de créature et pas qu'un peu mais si on posait des questions là-dessus aux BUSEs? Céleste suivait le programme en fonction des matières qui avaient la possibilité d'être vues lors des examens finaux. Moi aussi j'adore la partie pratique mais il faut savoir les dangers qui nous guette même si les probabilités que l'on se fasse attaquer par un spectre sont assez minces merci. Mais elle ne devrait pas se lamenter ainsi. Elle aurait dû manquer le cours si elle est venue ici pour ça. C'est dans son habitude non? D'un soupire, je lui chuchotai :

« Mmmmh, oublies pas qu'on pourrait avoirr ça aux BUSEs non? T'aurais peut-être dû rester couchée ce matin, comme ça t'aurais pas eu à subirr ce sujet "pourri". C'est sûrr qu'il y a plus intéressant mais en te plaignant 'tout bout de champ, c'est pas ainsi que ça 'être bien. » Dis-je en haussant les épaules ainsi que d'un autre soupire.

°Je me remis à l'écoute vers professeure Laskovick qui, je l'espérais, n'avait pas remarqué ma petite discussion avec Freyja. Mon livre était ouvert à la bonne page, j'avais mon parchemin et ma plume prête. Si d'autres "Freyja Willow" se prononçaient, le cours allait être une vraie pagaille ou plutôt, une grosse blague...

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Pour une fois dans la journée, Amara n'avait pas à remonter et descendre les escalier afin de se rendre à ses cours. La jeune Swann devait tout simplement descendre les escalier jusqu'à la fin de la journée. Pour commencer, défense contre les forces du mal et finalement, potions tout en passant par la Grande Salle afin de manger. Un cours en avant-midi et un cours en après-midi. Quelle chance que leur horaire à Poudlard n'était pas trop chargé. Il y avait peu de cours, mais beaucoup d'études afin de compenser ce temps. D'un pas joyeux, Amara se rendit jusqu'en cours de défense contre les forces du mal. Ce cours était un des plus importants pour elle. Bien sûr, a cause des BUSEs diraient certains, amis pour la jeune Swann, e cours avait une toute autre signification. En fait, ses parents étaient le mal. Ils voulaient semer la terreur et tout et tout. Afin de payer pour leurs actes, ils ont été envoyés à Azkaban. Amara fut bien contente de ne plus les revoir. Ils l'avaient un peu trahie si on peut le dire ainsi. Ses parents avaient eu un dilemme dans leur vie. Soit ils devaient consacrer leur vie à s'occuper d'Amara, soit ils travaillaient en tant que mangemorts. Malheureusement pour la Serdaigle, ils avaient choisi la deuxième option, tous les deux! La laissant ainsi seule avec ses grands-parents. Amara leur en veut à mort et un jour, elle espère pouvoir prendre sa vengeance. Mais pour les battre, elle aura besoin de bonnes connaissances en défenses contre les forces du mal. Enfin, elle entra dans la salle de cours et s'assit à côté d'Alekseï qu'elle venait tout juste d'apercevoir. Les deux partageaient presque tous leurs cours ensemble. La Serdaigle sorti son manuel et bavarda avec quelques élèves assis autour d'elle avant que le cours commence.

« Les spectres de la mort, voilà ce que nous allons étudier aujourd’hui. Laissez moi vous dire que ce cours est pratiquement inutile au niveau pratique et il ne vous apportera rien de plus qu’une bonne note lors de votre examen, si vous bossez. »

Ce que venait de dire Laskovick découragea rapidement Amara. Son but était d'appendre des choses utiles dans la vie afin de savoir en faire bon usage contre certaines personnes ou bien tout simplement pour se défendre. Elle ouvrit son manuel à la page qu'indiquait le professeur et se découragea juste en voyant toute la théorie qu'ils avaient à apprendre sur quelque chose d'inutile. La Serdaigle commença par lire le livre sans trop porter attention à ce qu'il se passait autour d'elle. Elle apprenait des choses intéressantes, dignes d'histoires pour faire peur aux enfants lors des nuits d'Halloween. Amara lut la page jusqu'au bout en voyant qu'il y avait une suite. C'était peut-être inutile mais quand même intéressant. En tout cas, elle venait d'entendre qu'ils n'avaient pas le droit de lire avant de répondre alors la bleu et bronze n'avait pas à répondre. Elle laissera donc la parole à ses camarades en critiquant mentalement leurs réponses. Vu qu'elle avait la connaissance de ces spectres frais dans sa mémoire, elle connaissait tout. Enfin, « tout » était un grand mot. Elle connaissait ces spectres en gros, car elle venait de lire quelques centaines de mots seulement à propos d'eux. Elle saura que pour faire peur à quelqu'un, elle avait seulement à faire jouer le son du cri d'un spectre de la mort et de dire à une personne que ce cri s'adresse à elle. Elle laissa ses petites pensées machiavéliques de côté afin de se ocncentrer au cours qui allait tourner au désastre.

« Nan mais ferme-la, Lucy. Un spectre de la mort, c'est une sorte de femme verte toute moche et pratiquement anorexique qui crie tout le temps. Un truc dans ce genre. »

Amara jeta un coup d’œil approbateur en direction de Freyja. Les deux filles détestaient Lucy. Voir la vipère la ridiculiser ainsi était hilarant et satisfaisant. Amara regarda Lucy pour ensuite rouler ses yeux vers l'avant de la classe où se situait le professeur. Ensuite, Freyja et Alekseï commencèrent à se lancer des remarques. Malheureusement, la Serdaigle ne pouvait pas embarquer de-dans, car elle aimait bien les deux. Elle ne voulait pas que les deux se chicanent. Elle aimait bien Alekseï et Freyja semblait gentille et Amara ne voulait pas s'en prendre à elle en essayant de protéger Aleks. Elle connaissait un peu le passé des deux et elle préférait ne pas trop s'en mêler. Au moins, cela rajoutait du piquant au cours. Finalement, Amara se rendit compte que les deux n'allaient pas arrêter. Amara se retourna vers ses deux amis.

« Est-ce qu'on pourrait apprendre dans l'harmonie? Merci. » chuchota-t-elle.

C'était une petite phrase banale, digne d'une grand-mère. Elle avait l'air de la petite intello qui voulait absorber les paroles de l'enseignante en avant de la classe. En fait, si les deux personnes qui se chicanaient n'avaient eu aucun lien avec la jeune Swann, elle ne s'en serait pas mêlé et elle aurait pris un malin plaisir à entendre des personnes se parler ainsi. Malheureusement, c'était deux personnes qu'elle appréciait et elle ne voulait pas qu'ils se chicanent. En dehors du cours ça ne lui dérangeait pas, mais pas devant elle.

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« Nan mais ferme-la, Lucy. Un spectre de la mort, c'est une sorte de femme verte toute moche et pratiquement anorexique qui crie tout le temps. Un truc dans ce genre. »

Freyja Willow… Avec la journée absolument atroce que j’avais passée, j’avais presque oublié que cette garce partageait les même cours que moi. Entre nous, c’était la troisième guerre mondiale. Cette vipère n’acceptait pas que je puisse m’intéresser d’un peu trop près à Ryan Quick. D’après elle, je lui avais déclaré la guerre en me mettant à tourner autour du préfet de Serpentard. Décidemment, cette « chasse à l’homme » m’apportait beaucoup plus d’ennemies que je ne l’avais prévu. Déjà, il y avait Amara, son ex, qui ne l’était pas il y a encore quelques semaines, et qui faisait partie de mes ennemies de toujours. Puis venait ensuite Freyja, qui refusait d’avoir de la concurrence pour avoir Ryan. Dans un style semblable, mais pour une histoire différente, Alekseï Marakov, le frère de Dimitri, sur qui je flashais avant de me retourner vers Ryan en voyant que le Gryffondor ne répondait pas à mes avances. Mais comme par hasard, au moment où je ne m’intéressais plus à lui, monsieur Marakov eut la brillante idée d’accepter mes avances, et a très mal pris le fait que je ne veuille plus de lui, mettant sans doute ceci sur le compte des hormones et de la puberté. Puis il en toucha deux mots à son petit frère Alekseï, qui était dans la même année que moi, et que je ne connaissais pas vraiment jusqu’alors, et depuis, ce dernier me haïssait.

« Il me semble que ce n’est pas à toi de décider si je dois me taire ou non, Willow, alors mets-la en veilleuse, et cesse de déranger ce cours. » Lançai-je d’un ton glacial.

Ce n’était vraiment pas le jour pour m’énerver, et si elle ne s’en rendait pas compte et vite, la classe se transformerait en chantier de bataille. Mais quelque chose me disait que je perdrais bien vite l’avantage, puisque la classe ne semblait être constituée que de mes ennemis. Quand une journée commençait mal, elle ne se terminait jamais bien de toute façon, et j’avais l’impression que je n’allais pas tarder à le comprendre…

« Je pense que les termes apprropriés seraient "sque-lettique" et qui lance de longues plaintes "strridentes". Prrofesseure, je voudrais aussi ajouter que cette créature possède une force au-dessus du niveau humain qu'on nomme "surrhumaine". »

Et voilà que le seul, l’unique Alekseï Marakov se mettait à agir comme l’intello de service, et l’élève préféré de la prof. Je savais qu’il y avait quelque chose de pas net dans leur relation prof-élèves, mais je n’avais pas encore découvert quoi. Une chose était sûre, les frères Marakov et le professeur Laskovick se connaissait depuis plus longtemps qu’ils ne voulaient l’avouer. Mais tout ce baratin était-il vraiment nécessaire ? Surtout avec son accent russe qui me donnait des frissons de dégoût chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Sérieusement, ça faisait combien de temps qu’il vivait ici maintenant ? Des mois, voire des années, et pourtant, il avait toujours cette voix horrible qui ne lui allait vraiment pas. D’un côté, heureusement que nous n’étions pas amis puisque je ne pouvais, de toute façon, pas les supporter, lui et son accent. Levant les yeux au ciel, je me retournais vers la prof sans dire un mot sur le dégoût qu’il m’inspirait, et me reconcentrais sur le cours. Il fallait vraiment que je pense à autre chose, et une dispute avec Freja Willow et le reste de la team anti-Lucy Blunt ne m’aiderait pas vraiment. Enfin… d’un côté, si. Je ne penserais plus à la date d’aujourd’hui, et à tout ce que cela impliquait. Mais de l’autre… à la suite de cette guéguerre, je me sentirais encore plus mal que je ne l’étais maintenant, et ce n’était pas du tout ce que je voulais.

Spoiler:

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« Il me semble que ce n’est pas à toi de décider si je dois me taire ou non, Willow, alors mets-la en veilleuse, et cesse de déranger ce cours. »

« Bien sûr, Blunt, je vais me taire pour te faire plaisir ! Tu peux toujours rêver, chérie, je ne te laisserais pas de sitôt. »

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« Je pense que les termes apprropriés seraient "sque-lettique" et qui lance de longues plaintes "strridentes". Prrofesseure, je voudrais aussi ajouter que cette créature possède une force au-dessus du niveau humain qu'on nomme "surrhumaine". »

« Mmmmh, oublies pas qu'on pourrait avoirr ça aux BUSEs non? T'aurais peut-être dû rester couchée ce matin, comme ça t'aurais pas eu à subirr ce sujet "pourri". C'est sûrr qu'il y a plus intéressant mais en te plaignant 'tout bout de champ, c'est pas ainsi que ça 'être bien. »

« C'que t'es hilarant, sérieusement. Je suis pas venue pour rien, faut pas croire non plus... J'ai mes raisons. En tout cas, je changerais pas d'avis, et si la prof' pouvait faire avancer un peu le cours, ça serait déjà un bon début...

- Est-ce qu'on pourrait apprendre dans l'harmonie ? Merci. »

« Excuse-nous, Amara, on ne voulait pas te déranger. »

« Non mais je suis sérieuse, je vais me taire... »

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Le cours des cinquièmes années était déjà bien agité alors qu’il n’avait commencé que depuis quelques minutes. Céleste souffla en voyant ça. Ne pourrait-elle pas passer un cours sans que les serpents ne fassent des leurs ? Elle n’y croyait plus depuis bien longtemps. Elle devait rester calme et faire respecter son règlement. Elle écouta attentivement les réponses. La première vint de Lucy Blunt, Céleste nota sa participation sur un morceau de parchemin.

« Eh bien… Pour commencer, un spectre de la mort annonce la mort en émettant un cri inhumain, non ? »

Ce n’était vraiment pas mal comme réponse, mais très incomplet. Ou du moins, cela faisait un excellent résumé de la chose. Seulement avant que Céleste n’eut le temps de répondre, Freyja Willow intervint, en bonne vipère qu’elle était, sur un ton d’attaque qui agaça notre jeune professeur. Non mais vraiment, s’il y avait bien une chose qui n’avait pas changé depuis son époque c’était bien l’orgueil des serpents et leur arrogance aussi.

« Nan mais ferme-la, Lucy. Un spectre de la mort, c'est une sorte de femme verte toute moche et pratiquement anorexique qui crie tout le temps. Un truc dans ce genre. »

Céleste décida de répondre à Lucy et par la même occasion de remettre cette vipère à sa place.

- En effet Lucy, c’est un bon résumé de cette bestiole. J’accorde un point à serdaigle pour ta participation. Sourit-elle. Freyja, bien que ta réponse soit juste, il y a d’autre manière de le dire. De plus, tu ne parles pas ainsi à ta camarade. Je te retire un point. A ta prochaine intervention, je ne serais pas aussi clémente. Trancha-t-elle d’une voix ferme.

Une troisième intervention fut celle d’Alekseï. Céleste appréciait beaucoup ce garçon, ainsi que son frère. Ils étaient touchants. Venant tous les trois du même pays, il n’était pas rare que Céleste aide Alekseï dans son difficile apprentissage de la langue anglaise. Elle aimait évoquer avec lui les forêts de leur Russie natale. Et bien que sa famille et elle soit en froid, elle adorait son pays d’origine, sa neige et son froid. Cela lui rappelait tant de souvenir, de bon comme de mauvais….

De plus, Céleste était en plein combat pour empêcher les frères Marakov de retournaient en Russie. Leur père étant militaire, et ayant appris qu’une guerre civile avait éclaté dans son beau pays, la famille Marakov devait repartir en Russie pour le bien de la patrie comme disait le paternel. Bien entendu la mère des deux frères ne voulait pas laisser ses fils seuls ici et désirait plus que tout le ramener avec eux. Cependant, les deux frangins n’étaient pas pour et Céleste trouvait cela extrêmement irresponsable d’entraîner deux gamins dans un pays en guerre, surtout en plein d’une année scolaire. Aussi, elle bataillait avec la famille Marakov pour obtenir la garde des enfants le temps que tout cela se calme. Ce n’était pas gagné.

Bref, la réponse d’Alekseï n’était pas si mauvaise, bien qu’il reprenne ce que les autres avaient déjà dit. Cependant, il rajouta un détail que les filles avaient oublié. Elle rajouta une barre sur le parchemin sur lequel elle notait les participations.

-Exact Alekseï. J’accorde un point supplémentaire à Serdaigle pour ta participation.

Alors qu’elle avait décidé de reprendre ses explications, elle fut arrêtée par une remarque, encore, de Freyja Willow. Ce qui, bien entendu il fallait s’en douter, un débat entre elle et les autres élèves. Céleste assistait à une joute verbale entre Lucy et la vipère sans qu’elle puisse intervenir pour le moment. Elle laissa faire un moment jusqu’au moment où Freyja dépassa les bornes de son point de vue.

« C'que t'es hilarant, sérieusement. Je suis pas venue pour rien, faut pas croire non plus... J'ai mes raisons. En tout cas, je changerais pas d'avis, et si la prof' pouvait faire avancer un peu le cours, ça serait déjà un bon début.."

- Pour que la prof puisse faire avancer le cours, il faudrait que la perturbatrice que tu es se taise. Je retire deux points supplémentaires à serpentard pour tes réflexions déplacées. J’en retire un à Serdaigle également, car Lucy, même si cela partait d’une bonne attention, tu aurais du me laisser répondre. Trancha-t-elle Maintenant un peu de silence s’il vous plaît, nous allons continuer.

Elle nota ces retraits de points sur son parchemin puis commença ses explications.

- Pour reprendre, le spectre de la mort vient d’Irlande et d’écosse. C’est une créature de mauvais augure qui annonce un malheur, en général la mort d’un proche.

Tout en disant ces mots, elle parcourait la salle comme à son habitude.

- Elle se présente en effet comme une femme verdâtre, maigre à l’extrême, ou squelettique si vous préférez. Elle a de longs cheveux noirs. Certain disent qu’elle a une apparence de zombie, un zombie qui aurait une force supérieur à celle des hommes et des sorciers. De plus, lors de ses apparitions, elle pousserait un cri strident, insupportable qui selon certains dires, serait mortel. Toutefois, cette information n’est pas vraiment sûre et pour ma part, j’ignore s’il faut y croire ou non. Dans le doute, si jamais cette femme apparaît devant vous, lancez lui un sortilège de mutisme ou investissez dans ce que les moldus appellent des boules quies, vous coupant ainsi des bruits extérieur. On ne sait jamais et comme je le dit souvent, mieux vaut prévenir que guérir.

Céleste se retourna et commença à résumer ses dires sur le tableau noir pour aider les élèves à prendre des notes. Ce fut ainsi que le cours s’inscrivit sur le tableau noir de la belle écriture ronde de Céleste :

Spoiler:

- Pour conclure, je rajouterais que le principal objectif de cette créature est de faire naître la peur et l’inquiétude dans le cœur de celui qui la voit, c’est pour cela qu’elle est dangereuse. Car une fois qu’on l’aperçoit, on cherche à aller contre le destin et on se met nous même en danger, parfois jusqu’à en mourir. On peut même devenir fou…aussi si jamais un jour vous l’apercevez, je ne peux que vous conseillez de vous montrer fort, courageux et brave. De surmonter votre peur et votre inquiétude et peut être…d’accepter ce que le destin prévoit.

Elle retourna à son bureau et commença à ranger ses affaires pendant que les élèves terminaient d’écrire ses dires.

- Au prochain cours nous ferons en début d’heure une sorte de récapitulatif du cours d’aujourd’hui et nous aborderons par la suite les sortilèges impardonnables. Un cours durant lequel il n’y aura pas de pratique. Je vous souhaite une bonne journée et à très bientôt.

Elle caressa la tête de Friz qui était resté dormir sur la chaise et laissa les élèves sortir. Si eux, ils en avaient finis avec les Défenses contre les forces du mal, Céleste avait encore un cours à assurer avant d’aller manger. La journée serait longue se dit-elle.

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