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~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]
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Message(#) Sujet: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptySam 10 Nov - 15:22

Céleste courrait tant qu’elle pouvait, essayant désespérément d’atteindre cette ombre qui s’éloignait d’elle. Elle ne savait pas qui c’était, mais elle était sûre d’une chose, il fallait qu’elle l’atteigne. Pour cela, elle courrait. Elle qui n’avait jamais apprécié courir, elle pour qui courir était synonyme d’inutilité, maintenant elle courrait comme sa vie en dépendait. Non, elle n’était pas poursuivi par une quelconque créature maléfique, non, elle ne participait pas non plus à un de ses marathon moldus…non, elle tentait simplement d’atteindre une ombre qui visiblement ne souhaitait pas être rejointe. Notre jeune professeur avait beau accéléré, poussé et puisé dans les réserves qu’elle avait, elle n’arrivait pas à la rejoindre, peu importe la vitesse à laquelle elle courait, elle ne pouvait pas la rejoindre. Cette situation l’énervait, après avoir juré toutes les injures qu’elle pouvait connaître, elle s’essaya de nouveau à prendre de la vitesse, mais c’était peine perdue. Aussi elle fit ce que n’importe qui, dans une telle situation, ferait : elle hurla. Elle cria jusqu’à ce que l’ombre devant elle l’entende, elle s’époumona jusqu’au moment où l’ombre poursuivie s’arrêta et se retourna lentement, très lentement, trop lentement. A ce moment là, les jambes de la blonde furent comme stoppées, arrêtées nettes par une force mystérieuse et dangereusement inconnu. Céleste réagit et s’apprêta à sortir sa baguette. Ce fut dans un effroyable doute, qu’elle s’aperçut qu’elle ne l’avait pas. Elle paniqua. Comment cela-était-ce possible ? Comme cela était-ce possible ? Elle l’avait toujours sur elle, où qu’elle soit, sa baguette était toujours rangée dans sa poche, pourquoi aujourd’hui, n’était-elle pas là ? La peur saisie notre jeune professeur, elle était sans défense face à cette ombre inconnue ; elle détestait ca…qu’allait-elle faire?

Durant le temps qui s’était écoulé, l’ombre faisait enfin face à Céleste qui ne pouvait toujours pas distinguer son visage. C’était déroutant et franchement inquiétant. Cependant, la jeune Laskovick pouvait apercevoir un sourire carnassier sur les lèvres de son agresseur. Quoiqu’il puisse être, il ne lui voulait pas du bien et Céleste commençait à regretter de s’être mise à le poursuivre. Epouvantée, elle commença à reculer, mais ses jambes ne voulaient toujours pas bouger…Elle essaya tant bien que mal de les décoller du sol, mais elles ne voulaient pas obéir. Une force maléfique était à l’œuvre et l’empêcher de ce mouvoir. Céleste pris conscience de la dangerosité de sa situation. Elle était à la merci d’une ombre menaçante, sans baguette et sans aucune possibilité de fuir. C’était vraiment une situation paradoxale pour un professeur de DCFM. Elle qui mettait toujours ses élèves en garde sur l’importance d’avoir sa baguette sur soit à n’importe quel moment de la journée, et surtout lorsqu’ils étaient en territoire inconnu, voilà qu’elle-même se retrouvait désarmée sur une terre plus qu’inconnue, avec en face d’elle un psychopathe prêt à la tuer et à planquer son cadavre dans un buisson. Quelle ironie du sort ! SI elle s’en sortait, elle allait attacher sa baguette, non la greffer au bout des doigts, ainsi il n’y aurait plus aucun risque pour qu’elle se retrouve une fois de plus loin de notre professeur quand cette dernière serait en danger. Du moins, si elle arrivait à se dépêtrer de ce bourbier.

L’ombre ricana en voyant Céleste si désarçonnée, si vulnérable. Et tout en ricanant, commença à s’avancer. En réaction, Céleste essaya de se reculer, peine perdue. Sa respiration s’accéléra, ses yeux se dilatèrent, elle avait peur et cela se voyais. La bête devait s’en réjouir. Aux vues de la situation, la blonde tenta une dernière chose. De toute manière, elle n’avait plus rien à perdre. D’une voix forte et qu’elle voulait assurer, elle questionna :

- Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

La chose ricana de plus belle et son sourire s’élargit. Allons bon, qu’avait-elle encore dit ? Peut être aurait-elle du se taire…cela aurait pu être une meilleure solution. Céleste tenta de reprendre contenance, mais elle sentait son corps tremblé…la peur venait de prendre le dessus sur sa raison. Et bien entendu, comme la peur fait perdre toute logique, Céleste se dit qu’elle n’allait pas s’en sortir. Elle se répéta.

- Qui êtes-vous ? dit –elle avec une voix tremblante.

- Tu as peur ? ricana la voix, tu ne devrais pas…après tout…c’est de ta faute si je suis devenue ce monstre qui te terrifie…grand sœur !

Ces mots lui coupèrent le souffle. Non, cela ne se pouvait pas…Ce ne pouvait pas être…pas lui ! Il ne lui ferait pas de mal. Il lui avait promis…il ne ferait pas de mal à personne.

- Loukas…laissa-elle échapper
.

Le visage de son frère apparut alors. Il avait l’air d’un animal affamé et sauvage. Ce n’était plus son frère, c’était un vampire assoiffé de sang…Et Céleste venait de se rendre compte, que désormais, elle allait lui servir de repas. Il s’approcha, le regard vide, le regard méchant, toujours ce même sourire psychopathe sur les lèvres…

- Pitié…Loukas…fais pas ca…Loukas...

- Tu en es responsable ma sœur, assumes-en les conséquences.

Et il l’a mordis. Elle senti une douleur lancinante dans le cou, elle sentit son sang quitter son corps…les larmes roulèrent sur ses joues…
- Loukas…


Céleste se réveilla en sursaut et en larmes. Friz roula du lit et se retrouva sur le sol sans comprendre ce qui c’était passé. Diane, hulula depuis son perchoir, elle n’aimait guère être réveillée si tôt surtout après un si long voyage. Céleste s’assit dans son lit et regarda autour d’elle désorientée…Ouf. Ce n’était qu’un cauchemar...encore. Elle pensait en avoir sérieusement fini avec cette culpabilité qui l’a rongé depuis bien trop longtemps. Son cher frère le lui avait dit cet été lors de son voyage, et il le lui répétait sans arrêt dans ses lettres. Alors pourquoi était-elle toujours hantée par ce genre de rêve ? Elle n’en savait rien et elle en avait marre. Elle regarda l’horloge, il lui restait encore quatre bonnes heures avant que les cours ne commencent et il était trop tard pour qu’elle se rendorme. Aussi décida-t-elle de se lever. S’étirant de tout son long, elle sortit des couvertures et se dirigea vers sa salle de bain, mais avant elle prit sa baguette étant sur sa table de nuit. D’un revers de poignet elle alluma le feu sous la théière, ouvrit les rideaux et aperçu le ciel d’un bleu profond. Le jour ne s’était pas encore levé, c’était encore la nuit et elle devait être la seule debout. C’était étrange. D’habitude, lors de ses nuits longues, elle ne se levait rarement avant le levé du jour. Aussi être debout deux heures avant que le soleil ne se lève, lui était totalement nouveau. Enfin, elle allait pouvoir s’occuper de ses recherches avant d’affronter les sixièmes années. Pour eux, elle devait être en forme. Elle allait devoir affronter la Rosenberg et la Melrose sans compter les autres éléments perturbateurs de son cours. Pourvus qu’ils ne décident pas de faire des bêtises sinon Céleste risquait de retirer des points et de distribuer des heures de retenues. Malgré que cela fasse parti de son métier, elle en avait horreur. Enfin, il fallait ce qu’il fallait pour maintenir ces cancres à leur place, quoique pour certain il faudrait bien plus. Bref, avant de passer aux choses qui fâchent, d’abord la douche et celle-ci était bien méritée.

Tout en continuant son chemin vers la douche, elle donna un autre coup de baguette dans le vide et ses affaires allèrent se ranger dans son sac. Elle irait travailler dans sa salle de classe en attendant que l’heure du petit déjeuner ne sonne. Avant d’entrer dans la salle de bain, elle caressa la tête de Friz, qui s’était rendormi sur la pile de vêtements propre de Céleste. Le pauvre, il avait été également réveillé brutalement ce matin, il méritait de dormir encore un peu plus. Après c’être déshabillée, elle posa sa baguette sur le rebord de la baignoire et se détendit sous la chaleur de l’eau de la douche. L’eau bouillante la rassura, la détendit et balaya les souvenirs de la nuit passée. C’était agréable, c’était comme si tous ses problèmes glissaient comme l’eau sur sa peau puis allaient disparaître dans les canalisations. Elle se sentit libérer. De ce fait, elle se laissa aller et la douche dura plus d’une demi-heure. Quand enfin, elle en sortit, elle était non seulement propre mais elle était également apaisée et prête à commencer la journée du bon pied. S’habillant rapidement, elle fut prête en moins de deux. Elle bu une tasse d’un thé qui avait trop infusé et jetant négligemment sa cape sur son épaule siffla Friz et pris son sac. Dix minutes plus tard, elle était dans sa salle de cours, en phase avec ses recherches.
Traverser les couloirs déserts la nuit, ne l’avait aucunement inquiété. Elle ne l’avait fait que bien trop souvent l’année dernière, et même durant sa scolarité. Le faire aujourd’hui, lui rappelait ses années à Poudlard. C’était assez nostalgique comme moment. Aussi, elle s’était laissé aller à la rêverie. Toutefois, la réalité la rattrapa bien assez vite lorsque l’horloge sonna. Une heure s’était déjà écoulée depuis son lever et elle n’avait pas encore avancé sur ses recherches, aussi elle avait accéléré le pas et la voilà maintenant, étudiant un parchemin racontant les détails d’une transformation vampirique. Il y avait bien longtemps, un sorcier complètement fou s’était fait volontairement mordre et malgré la soit disant douleur de la transformation avait raconté dans les détails ce qu’il ressentait. Pendant ce temps là, un médicomage analysait les cellules de son corps pour essayer de comprendre le métabolisme. Hélas, ce dernier était mort avant d’avoir accompli sa tâche, tué par ce sorcier transformé en vampire. Céleste essayait de comprendre depuis bientôt une heure et demie, le début du procédé. Mais, dommage pour elle, s’était écrit dans une langue ancienne et Céleste manquait d’entraînement pour comprendre certain mots clés. Du coup, le sens de la majorité des phrases lui échappait. De plus, le langage employé était bien trop scientifique pour Céleste, il lui faudrait plus de temps pour arriver à comprendre que deux heures avant son cours.

Dans les couloirs, du bruit commençait à se faire entendre. Les élèves et les autres professeurs devaient être réveillés. Céleste leva le nez de ses parchemins pour regarder l’horloge au dessus de la porte : 7h45. Les cours allaient commencer dans moins de dix minutes. La blonde resta dubitative. Elle avait été si absorbée par son parchemin qu’elle n’avait pas vu l’heure passer, aussi avait-elle loupé l’heure du petit déjeuner. Elle rigola à cette idée. Et bien, en voilà une chose particulière. Les élèves allaient certainement dire qu’elle n’était pas là puisqu’ils ne l’avaient pas vu dans la grande salle ce matin. Dommage, elle leur ferait une fausse joie. Après avoir calmé son rire, elle rangea ses affaires dans son sac, prépara ce dont elle aurait besoin pour les 6èmes années. Et commença à réarranger la salle. Au programme de ce matin, une prise de contact assez rapide, un rappel sur les sortilèges non verbaux vus l’année précédente (normalement) et une mise en pratique de la chose. Elle prépara des sortes de matelas dans un coin, réécrit le programme de l’année au tableau pour ceux qui ne l’aurait pas lu. Puis admira cinq seconde son travail et se décida à aller ouvrir la porte. Vu le bruit qu’il y avait devant sa porte, les élèves étaient quand même venus.

Alors qu’elle allait ouvrir la porte, elle entendit quelqu’un dire :

- Pareil elle n’est pas là et on n’aura pas cours ! ça serait trop génial !

Céleste ouvrit brusquement la porte.

- Dommage elle est là, et oui vous avez cours. Sourit-elle, Allez rentrer au lieu de déblatérer des bêtises.

Sur ces mots, elle laissa entrer ses élèves et les regarda s’installer dans un brouhaha d’enfer. On aurait pu se croire sur le chemin de traverse lorsque les gens achètent leur matériel scolaire, un vrai bazar. Une fois qu’ils furent tous installer, le cours pouvait commencer.

- Bien, je vais vous épargner le discours habituel. Si vous êtes là c’est que vous avez réussi vos BUSE, vous connaissez également depuis votre première année l’importance de cette matière, du coup nous allons pouvoir commencer directement.

Elle avait dit ça en passant dans les rangs pour rejoindre son bureau. Elle était contente de retrouver ses élèves, même les plus bavards et les plus difficiles. Cette année, elle serait une prof exemplaire, enfin autant qu’il lui était permis de l’être. Une fois arrivé à son bureau, elle se retourna vers ses élèves le sourire aux lèvres.

- J’espère que chacun et chacune d’entre vous ont passés de bonnes vacances et que vous en avez bien profité, car à partir d’aujourd’hui tout cela est terminé. Vous êtes dans une de vos dernières années, alors va falloir bosser dure pour avoir le moins possible à apprendre l’année prochaine. Ce que vous saurez cette année ne sera plus qu’à réviser l’année prochaine. Aussi je compte sur vous pour être assidu et bosseur.

Céleste se tut pour regarder l’impact qu’avez eu son petit discours sur ces jeunes étudiants. Certains rigolaient dans leur coin, d’autres avaient bu ses paroles comme l’eau de Saint Graal moldus, d’autres encore avaient l’air de tomber du nid. Céleste continua de sourire et reprit.

- Bon, pas la peine de continuer sur la leçon de moral. Vous me connaissez tous, et vous savez comment je fonctionne. Cela n’aura pas beaucoup changé par rapport aux années précédentes. Il y aura toujours autant de pratique et peu de théorie sauf dans les cas où nous serons obligés. Je marche toujours à la communication alors si vous avez un sujet sur lequel vous voulez qu’on travaille n’hésitez pas. Si vous avez besoin d’aide, venant me demander, je vous aiderais avec plaisir.

Céleste se tut une nouvelle fois et pris sa baguette pour marquer au tableau la leçon du jour. Les lettres se tracèrent sur le noir du tableau de la belle écriture de la Blonde.

Leçon du jour : Les sortilèges non-verbaux. (Pratique)
1 Révisions de la théorie
2 Mise en pratique


- Bien, quelqu’un peut-il me rappeler ce que nous avons vu l’année dernière sur les sortilèges non-verbaux ?



Dernière édition par Professeur Laskovick le Sam 27 Avr - 12:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptySam 10 Nov - 18:13

Astride étouffait un bâillement lorsque la porte du cours de défense contre les forces du mal s'ouvrit enfin. Elle n'avait jamais été spécialement matinale et détestait être tirée du lit aux aurores. Mais peu importait l'heure, elle était toujours prête à donner toute son attention à son professeur et cette fois-ci ne ferait pas exception. La jeune fille s'empressa de franchir la porte, doublant quelques élèves pour être sûre de trouver une place à l'avant de la salle. Elle dénicha bien vite une chaise vide au premier rang et s'y laissa tomber, retenant sa tête avec une main pour s'empêcher de se rendormir immédiatement. Fort heureusement, leur professeur pris presque tout de suite la parole ce qui la réveilla instantanément. Il était hors de question qu'elle loupe la moindre seconde de ce cours, ce n'était pas parce que c'était le premier de l'année qu'elle pouvait se permettre de se reposer sur ses lauriers, loin de là.

« Bien, je vais vous épargner le discours habituel. Si vous êtes là c’est que vous avez réussi vos BUSE, vous connaissez également depuis votre première année l’importance de cette matière, du coup nous allons pouvoir commencer directement. »

La jeune fille se trémoussa sur sa chaise, prête à commencer la leçon. Elle trouvait toujours étrange que les professeurs entrent directement dans le vif du sujet alors que d'habitude ses professeurs se contentaient de faire remplir une petite fiche explicative avant de poser quelques questions assez simples. Mais depuis qu'elle avait recommencé les cours, Astride avait l'impression que les professeurs avaient un plus gros programme à boucler en sixième années que pour toutes les précédentes. C'était assez effrayant puisque déjà l'année dernière, elle avait l'impression qu'elle ne bouclerait jamais à temps ses révisions, que se passerait-il si elle devait fournir deux fois plus de travail ? La poufsouffle ne préférait même pas l'imaginer, ça lui faisait bien trop peur. Pourtant, lorsque sa meilleure amie était en sixième année, elle n'avait pas l'impression qu'elle était si submergée que ça, mais c'était sans doute parce qu'elle gérait beaucoup mieux qu'elle, voilà tout. Ou alors, c'était simplement parce qu'elle en était au début de l'année, elle n'avait pas encore eu le temps de s'habituer au rythme scolaire, mais ça allait venir. Astride avait du mal à croire qu'elle était dans une école de magie parfois et surtout sur le point de terminer son cursus. Elle avait l'impression que sa rentrée était hier, que le moment où elle franchissait les portes de la grande salle en attendant sa répartition était tout proche alors qu'en réalité il s'était passé depuis des années. Une chose était sûre, la poufsouffle ne voulait pas revenir en arrière, le changement avait encore plus bénéfique pour elle que ce qu'elle avait pu imaginer et il était absolument hors de question qu'elle laisse tomber le bonheur tout neuf qu'elle s'était créé en changeant son train de vie. D'un côté, elle s'en voulait un peu de se rendre compte qu'elle ne pouvait être heureuse qu'en restant loin de sa famille et du monde qu'elle avait toujours connu, mais de l'autre elle était absolument ravie d'avoir enfin trouvé quelque chose qui lui convenait même si elle n'en était pas franchement responsable. Il n'y avait absolument aucune chance pour qu'elle se dise qu'elle n'arrivait pas à s'intégrer au sein d'une école moldue uniquement parce qu'elle était une sorcière, c'était tout bonnement impossible. Pourtant, elle n'avait pas eu trop de mal à réaliser qu'elle en était réellement une lorsqu'elle avait reçu sa lettre. Elle aurait été tellement déçue si elle avait appris un peu plus tard que c'était une simple farce. Elle avait vécu cette nouvelle rentrée comme une échappatoire et ça avait très bien fonctionné pour elle. Tous les enfants n'avaient pas la même chance qu'elle, elle en était totalement consciente. Maintenant, elle s'était totalement habituée à sa nouvelle vie et même si elle avait parfois l'impression de ne pas trop connaître ce monde où elle avait été catapulté sans monde d'emploi, elle était plus que ravie d'y être.

« J’espère que chacun et chacune d’entre vous ont passés de bonnes vacances et que vous en avez bien profité, car à partir d’aujourd’hui tout cela est terminé. Vous êtes dans une de vos dernières années, alors va falloir bosser dure pour avoir le moins possible à apprendre l’année prochaine. Ce que vous saurez cette année ne sera plus qu’à réviser l’année prochaine. Aussi je compte sur vous pour être assidu et bosseur. »


La jeune fille se laissa transporter par ses souvenirs, se rappelant sans aucun problème son voyage à New-York qu'elle avait follement apprécié. Ça avait été un voyage génial, elle ne s'était jamais autant amusée avec sa meilleure amie que pendant ces vacances. Pourtant, elle avait toujours adoré passer du temps avec elle, Astride s'amusait toujours beaucoup en compagnie de la jeune fille. Elles avaient les mêmes centres d'intérêts et pouvaient parler de tout et de rien pendant des heures lorsqu'elles en avaient le temps. Il leur arrivait également très souvent de se voir pour faire leurs devoirs ensemble et la poufsouffle appréciait tous les moments qu'elle partageait avec la serdaigle quels qu'ils soient. Même la visite à l'infirmerie avait été un moment dont elle se souviendrait. Pourtant, lorsque sa meilleure amie était arrivée, elle était déterminée à lui faire la tête parce qu'elle n'était pas venue avant, mais dès qu'elle avait été à ses côtés, la volonté d'Astride avait flanché aussi sec et elles avaient pu profiter pleinement de cette conversation. Seulement, à New-York tout avait été différent. La jeune fille avait l'impression de vivre dans un monde imaginaire, elle ne cessait de comparer cette ville avec Londres et serait compte très bien de toutes les différences qu'elle remarquait dès qu'elle était face à elles. En plus, elles avaient pu partager leurs quotidiens sans avoir à mettre la tête dans les bouquins, un grand changement qui leur avait permis de beaucoup se rapprocher. Pourtant, l'une comme l'autre avait été une grande adepte des études. Astride travaillait bien souvent plus par plaisir que par obligation, mais ça avait été tellement bien et tellement différent qu'elle n'aurait pu envisager être entourée par une tonne de bouquins au même moment. Comme quoi, il n'y avait pas que les études qui comptaient dans sa vie et la jeune fille était ravie de constater qu'elle n'était pas uniquement une alien qui passait sa vie plongée dans ses bouquins. Une chose était sûre, elle voulait retourner en voyage avec sa meilleure amie. Peut-être pouvait-elle retrouver un concours de lecture qui leur permettrait de partir une nouvelle fois ? Ou alors, elles pourraient toujours économiser, l'anniversaire d'Astride arrivait bientôt et elle pouvait très bien conserver l'argent qu'elle gagnerait pour un potentiel futur voyage. De toute façon, à part des bonbons, Astride n'achetait pas grand-chose, elle n'avait jamais été spécialement dépensière et ne comptait pas le devenir. Un voyage était ce qu'il y avait de plus important pour elle, c'était la première fois que la poufsouffle avait eu l'occasion de partir loin de chez elle et elle ne regrettait absolument pas d'avoir saisi cette opportunité. Il était hors de question qu'elle ne retente pas l'expérience dès qu'elle le pourrait et l'été suivant lui permettrait certainement de revivre quelque chose d'aussi inoubliable. Seulement, avant de partir de nouveau, elle allait devoir se farcir une année entière de cours, et ça ne faisait que commencer.

« Bon, pas la peine de continuer sur la leçon de moral. Vous me connaissez tous, et vous savez comment je fonctionne. Cela n’aura pas beaucoup changé par rapport aux années précédentes. Il y aura toujours autant de pratique et peu de théorie sauf dans les cas où nous serons obligés. Je marche toujours à la communication alors si vous avez un sujet sur lequel vous voulez qu’on travaille n’hésitez pas. Si vous avez besoin d’aide, venant me demander, je vous aiderais avec plaisir. »

La main d'Astride se crispa sur la feuille qu'elle venait juste de sortir de son sac et celle-ci se froissa légèrement entre ses doigts. Elle n'avait pas du tout envie de privilégier la pratique à la théorie, bien au contraire. La poufsouffle avait toujours été meilleure lorsqu'il s'agissait d'apprendre par cœur le contenu d'un bouquin et de le recracher tout simplement sur une feuille de papier, pour un devoir écrit elle obtenait presque toujours un Optimal alors qu'en pratique c'était nettement plus aléatoire. Même les cours de vol théoriques l'intéressaient alors que ce n'était définitivement pas sa discipline favorite mais si elle avait pu se faire porter pâle pour tous les cours pratiques, elle n'aurait pas hésité à le faire. Seulement, Astride était une jeune fille studieuse et sécher les cours n'avait jamais été quelque chose qu'elle avait pu envisager. Elle savait très bien qu'elle se serait rapidement retrouvé rongée par une affreuse culpabilité, chose qu'elle ne pouvait absolument pas se permettre. Elle avait déjà passé une bonne partie de l'année précédente à culpabiliser pour tout et n'importe quoi et elle avait très franchement détesté cette période. Cette fois-ci, elle s'était promis d'agir toujours en petite fille modèle et si elle se mettait à sélectionner les cours auxquels elle désirait assister, elle mettrait un un point final à son objectif. Donc, c'était impensable et puis de toute façon, les professeurs avaient l'habitude de la voir assise au premier rang dans toutes les salles de classes, son absence serait tout de suite remarquée et ses parents recevraient probablement une lettre les informant que leu bébé séchait régulièrement les cours. Quelle serait leur déception lorsqu'ils apprendraient une chose pareille ! Ils se demanderaient sûrement pourquoi leur fille qui avait pour ambition de réussir à la perfection son parcours scolaire abandonnait subitement tous ses rêves pour se mettre à devenir la pire des flemmarde que la terre ait jamais porté. Ils seraient certainement beaucoup déçus d'avoir accordé leur confiance à quelqu'un qui ne le méritait visiblement pas et ils auraient tout à fait raison. Elle serait sûrement punie dès qu'elle rentrerait chez elle et pourrait dire adieu à la paisible vie de famille qu'elle avait toujours eu la chance d'avoir. Fort heureusement, la jeune fille n'avait pas du tout l'envie de s'engager sur cette pente glissante. Elle préférait très nettement réussir à se détendre un peu et essayer d'oublier un instant à quel point elle détestait les cours pratiques. De toute façon, elle aurait besoin d'être au point dans ce domaine lorsqu'elle passerait ses ASPICs. Dans le pire des cas, elle pourrait toujours trouver une salle vide dans laquelle elle pourrait s'entrainer autant qu'elle le souhaitait avant chaque cours. Ça lui permettrait de regagner un maximum de confiance en elle et d'être moins angoissée à l'avance, elle était presque sûre que ces bonnes résolutions lui seraient bénéfiques. Et puis, ce n'était pas à l'ordre du jour, il y avait très peu de chances pour qu'ils se lancent dans des travaux pratiques dès le premier jour, elle pouvait donc se détendre un peu et laisser cette pauvre feuille qui ne lui avait rien fait.

« Bien, quelqu’un peut-il me rappeler ce que nous avons vu l’année dernière sur les sortilèges non-verbaux ? »

La jeune fille se contenta de baisser les yeux vers la plume qu'elle faisait tournoyer entre ses doigts. Bien sûr, elle se souvenait fort bien des cours qu'elle avait eu l'année dernière, mais elle se souvenait aussi d'avoir eu un superbe duel contre Livy C. Melrose qu'elle avait eu vraiment très peur de perdre. Astride préférait donc s'abstenir de participer au cours, elle pouvait très bien écouter et intervenir uniquement en dernier recours, c'était très bien aussi. Tant que le professeur ne lui posait pas de question en particulier, elle se contenterait donc de formuler la réponse uniquement dans sa tête et ça serait très bien comme ça.
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyMar 13 Nov - 5:42

~Ryan sortait d'une mauvaise nuit en ce matin. Son rêve se constituait d'un meurtre envers ses parents mais tout juste avant qu'il les tues, une présence est venue l'en empêché et il s'est réveillé d'un coup au petit matin. Que signifiait ce rêve?... Qu'est-ce ou qui était-ce? Ce n'est pas important. Il n'irait sûrement pas voir le prof' de divination, le cours qu'il déteste et qu'il ne suit plu, pour savoir pourquoi il rêvait tout à coup d'un élément déclencheur qui l'empêche de faire ce qu'il a à faire. Le jour venait de se lever ou plutôt, le temps d'aller en classe. Le serpent se sent beaucoup mieux depuis sa rupture avec Amara en ce moment. Déjà que depuis le début de l'année scolaire, il avait été, presque en tout temps, d'une froideur à faire glacer un flocon de neige. Le facteur majeur est sa soeur. Les deux se sont écrits récemment pour se raconter un peu des potins autour d'eux. Il lui avait presque tout dit de ce qui se passait depuis le début mais sans trop entrer dans les détails vu qu'il déteste écrire et son écriture n'est guère des plus lisibles. Il avait pu libérer sa conscience et depuis ces lettres, son état s'améliorait et il n'a plus l'humeur massacrante qu'il a depuis le début de l'année. Ryan se sent revivre petit à petit. N'était-ce que cela? Ou bien l'approche de Noël qui ne sera que plus bénéfique pour lui? En tout cas, il garde précieusement les deux lettres de sa soeur dans ses affaires. De toute façon, ses voisins de dortoir n'auront pas conscience de cela vu que ce ne sont que des minables ne méritant pas leur place à Serpentard...

~Bon, c'était quoi le cours déjà. Ryan ne se souvenait pas. Il venait de se lever d'un bon, manifestement pas prêt de se réveiller de sitôt. Il fouilla rapidement pour trouver son emploi du temps et une fois en vue, il remarqua que tout à l'heure, il avait un cours de Défense Contre les Forces du Mal avec la belle Laskovick. Depuis qu'il l'avait, il ne pouvait remarquer à quel point elle est jolie et c'est la seule prof' ainsi. La seule prof' que le serpent n'aimait pas vraiment contrarier et on ne se demande pas pourquoi. Souvent, il faisait exprès pour avoir "besoin" d'aide pour qu'elle puisse l'approcher mais elle l'aidait véritablement, sans plus. Bien sûr, elle est trop vieille pour lui mais quand même, est-il interdit de l'admirer ainsi? C'est bien un des seuls cours où il arrivait rarement en retard ou pile à l'heure. Ce serait différent si cela avait été une vieille pie comme McGo' mais heureusement que ce n'est pas ainsi. Ce n'est pas avec joie qu'il avait l'intention d'aller en cours mais quand même. Depuis qu'il est préfet, il doit se forcer pour arriver le plus à l'heure possible en plus. Mais bon, il n'a jamais été d'une grande assiduité ainsi qu'une grande personne régissant aux lois. Le serpent avait dû d'habiller rapidement et épingla soigneusement le "P" sur sa poitrine pour qu'il soit bien visible. Il savait que n'importe qui dont l'appréciation générale pour le serpent est très minime peut avoir de belles conséquences s'ils tentent de le piéger ou ainsi de suite. Quand on parle de la Weasley à la porcherie, cette garce de Wolsdorf, cet idiot de Honneycutt qui est préfet aussi... La liste devient longue. Donc, si Wolsdorf et Weasley se trouvaient en classe, il pourrait faire un malin plaisir à "s'amuser" avec elles... Il prit rapidement sa baguette bien entendu ainsi que le bouquin qui était demandé pour le cours. Ce cours n'était pas très théorique mais avoir le livre peut être utile parfois...

~Le serpent s'était préparé d'une vitesse fulgurante mais il est habitué. On aurait dit que ses cheveux avaient du "gel" comme utilisait les moldus mais ce n'est pas le cas. Ce n'est que de l'eau et ses cheveux se placent seuls. Étrange n'est-il pas? Il sortit de son dortoir puis de la salle commune. Heureusement, à son souvenir, le cours se situe sur le premier étage donc il n'a pas à se taper milles escaliers. Et il n'allait pas être en retard à moins qu'il ait matière à se moquer dans le couloir. Comme il reprend une "joie de vivre", il aura du plaisir à insulter et se moquer des autres. C'est probablement à cause de Cecily puisqu'il n'avait eu besoin que de libérer sa conscience sur certains évènements dont sa cassure avec Amara qui l'avait déprimé, pas du fait qu'il l'aimait mais du fait de s'être fait joué par elle seulement pour ce que lui possédait... Mais contrairement à ce qu'il pensait, il ne vit rien d'intéressant sur sa route sauf quelques premières ou deuxièmes années qui reculaient avec crainte devant lui. Était-ce pour son attitude froide ou son titre de préfet? Aucune idée. En tout cas, il continua rapidement son chemin jusqu'à la salle de classe de miss Laskovick. Il aurait pu se tromper mais le destin voulait que nom, la porte était visible. Non, il n'était pas en retard puisqu'au loin, il vit la porte s'ouvrir la porte brusquement. Il y avait déjà un amont d'élève présent et tous entrèrent comme une meute de Sombral autour d'un morceau de viande crue. Ryan n'avait pas eu le temps de voir s'il y avait ses cibles principales. Il entra dans la classe quelques seconde plus tard en jetant un coup d'œil au prof' qui était toujours aussi jolie. Comme il était de "bonne humeur" comparé aux dernières semaines où on aurait presque dit qu'il s'apprêtait à tuer quiconque croisait sa route. La fille qu'il avait vaguement rencontrée à New York se trouvait déjà bien prête au premier rang de la classe. Le serpent hésita de se placer au premier rang, ce serait ridicule qu'il s'assise la juste à cause de la prof' alors il s'assit bien tranquillement dans un des rangs du milieu. Son sac était à ses pieds et il s'évacha légèrement sur sa chance pour regarder la prof' parler. Elle avait commencé à marcher entre les rangées. Le serpent l'observait quand elle disait :

- Bien, je vais vous épargner le discours habituel. Si vous êtes là c’est que vous avez réussi vos BUSE, vous connaissez également depuis votre première année l’importance de cette matière, du coup nous allons pouvoir commencer directement.

~Une chance qu'elle ne parlerait pas tout le cours. Un cours de Défense contre les Forces du Mal théorique est des plus lassants mais c'est sûr que quand c'est miss Laskovick... C'est une autre histoire. Mais il n'écoute pas nécessairement tout ce qu'elle dit... Retournée en avant, elle dit en continuant de donner le cours :

- J’espère que chacun et chacune d’entre vous ont passés de bonnes vacances et que vous en avez bien profité, car à partir d’aujourd’hui tout cela est terminé. Vous êtes dans une de vos dernières années, alors va falloir bosser dure pour avoir le moins possible à apprendre l’année prochaine. Ce que vous saurez cette année ne sera plus qu’à réviser l’année prochaine. Aussi je compte sur vous pour être assidu et bosseur.

~Ses vacances lui rappelaient douloureusement le souvenir de sa mère puis les bons moments passés avec Cecily et son court séjour à New York qu'il n'a point apprécié. Il préfère penser aux moments du camping qu'avant... Mais bien sûr que c'est fini. Une chance qu'il la trouve jolie sinon il lui aurait répondu avec méchanceté à la notion des mots "passer de bonnes vacances". Il décida de ne rien répliquer jugeant qu'un préfet disant de telles choses à cette prof' en particuliers serait honteux. Une des dernières années, Ryan avait plutôt hâte de terminer ses deux dernières années scolaires... Il aurait plus de liberté, beaucoup plus. Il n'a aucunement de la misère à l'école, même le contraire mais parfois, il a un manque d'intérêt total. Surtout depuis le début de l'année mais ça semble aller mieux depuis peu. Il n'a jamais eu de réel trouble d'ailleurs même si cela ne paraissait pas vu qu'il n'est pas un très grand studieux et vraiment pas un rat de bibliothèque. Et son assiduité reste à voir. Le retard a souvent été une de ses priorités d'une certaine façon même si la plupart du temps ce n'était guère prévu. Mais il arrive souvent à l'heure pile. Et il n'est pas le plus grand bosseur d'ailleurs. Bien qu'il fasse ses devoirs, il ne met pas toute son énergie là-dedans et peut récolter de mauvaises notes facilement mais on aurait dit qu'il n'a pas beaucoup besoin d'étudier pour que tout lui rentre dans la tête... Mais pour la prof' Laskovick, il pourrait bien faire une exception... Elle continua :

- Bon, pas la peine de continuer sur la leçon de moral. Vous me connaissez tous, et vous savez comment je fonctionne. Cela n’aura pas beaucoup changé par rapport aux années précédentes. Il y aura toujours autant de pratique et peu de théorie sauf dans les cas où nous serons obligés. Je marche toujours à la communication alors si vous avez un sujet sur lequel vous voulez qu’on travaille n’hésitez pas. Si vous avez besoin d’aide, venant me demander, je vous aiderais avec plaisir.

~Et elle fonctionne plutôt bien... Oui. Heureusement qu'il y aura encore beaucoup de pratique, la théorie c'est nul. Son système est beaucoup supérieur à celui des autres profs' comme la Métamorphose, une matière que Ryan trouve merdique bien qu'elle s'avère importante. Besoin d'aide dans cette matière? Non. Mais lui demander de l'aide... oui... C'est bien ce qu'il a l'intention de faire... Ryan l'observait toujours comme s'il aurait été obséder ce qui n'était pas du tout le cas en fait. Elle avait écrit le programme de la journée à l'aide de sa baguette. Il constituait de sortilèges non-verbaux. La théorie... Et la pratique... Ryan ne se souvenait pas d'avoir essayé un tel truc et on disait que c'était bien difficile à expérimenter. Bien qu'il veuille en partant réussir d'un coup, il ne doute guère que sa réussite ait à attendre. Mais vu que c'était cette prof' qui l'enseignait, peut-être réussirait-il facilement? Ou pas... Cela dépend du moment... Mais c'est quelque chose qu'il souhaite acquérir assez rapidement vu son utilité dans certaines occasions comme faire un coup bas à Weasley, Honneycutt ou n'importe quel idiot de cette trempe. Cela allait s'avérer être un exercice bien difficile malheureusement et devra travaille fort dessus. Il en avait entendu des brides dont Cecily qui savait le faire... Ryan continua de regarder la prof' quand elle leur posa une question :

- Bien, quelqu’un peut-il me rappeler ce que nous avons vu l’année dernière sur les sortilèges non-verbaux ?

~Avaient-ils vu ça l'année dernière? Ryan tenta de se mémoriser mais rien ne vient s'installer dans sa tête. De toute façon, il n'a jamais été un des élèves répondant à toutes les questions que le professeur demandait. La paresse était souvent de mise comme présentement. D'ailleurs, pourquoi répondre à une question dont sa certitude est très mince? En tout cas, pourquoi répondre comme ça au professeur Laskovick ainsi... Il laisserait un autre rat de bibliothèque qui avait tout lu sur le sujet, il y en avait toujours un dans chaque classe et ce ne serait sûrement pas la traître à son sang de Weasley qui n'était qu'une bonne à rien traitant les moldus comme s'ils étaient ses égaux... Complètement stupide. En tout cas, il continua d'observer le prof' en haussant les épaules. Son air froid des semaines précédentes semblait avoir été laissé de côté en tout cas même s'il risque de ne pas changer de sitôt. Le serpent n'avait guère touché sa plume qui se situait présentement en avant de lui et espérait ne pas la toucher du cours ce qui ne sera probablement pas le cas. Il croisa les bras en attendant qu'un autre élève se manifeste ou bien que professeur Laskovick continue le cours...


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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyVen 30 Nov - 23:05

Quand il faut y aller, il faut y aller. La vipère traînait un peu les pieds dans les couloirs du château avec sa compagnie habituelle. Son regard était morne et méchant, comme toujours mais avec un brin de distance. Elle était très préocuppée en ce moment, entre son plan pour échapper à sa mère et Elliott, elle ne savait plus où donner de la tête. Le couple Elliott Livy battait un peu de l'aile, et c'était de la faute à la demoiselle. Son impulsivité, son besoin de contrôle, l'interet qu'elle portait à son pigeon... Et puis leur jalousie mutuelle les tuait à petit feu. La dernière fois qu'ils s'étaient vraiment vu, ça avait été très tendu. C'était après tout une situation étrange dans laquelle la vipère se retrouvait, elle sentait qu'une chose était en train de changer en elle.

- Livy, on y est …

Elle était tellement plongée dans ses pensée qu'elle en avait dépassé la porte de la salle de défense contre les forces du mal. Généralement, la matière lui plaisait, mais la prof, c'était pas ça. Vraiment pas ça. Appuyée contre le mur à attendre cette fichue blonde, Livy maugréa contre son petit ami. Décidément elle n'avait que ça en tête et personne ne s'en rendait compte. Bien sur, des amis l'avaient questionnés mais jamais avec un réel intérêt. Sa seule véritable amie qui l'avait soutenue était morte. Livy respira par saccade et ravala ses larmes. Elle avait vraiment beaucoup de mal à accepter la mort de Lara et avait ajouté sur la liste des personne à venger la jeune italienne. Elle pleurait encore souvent et regrettait tout les jours de n'avoir pu aller à ses obsèques. Livy a juré de la venger, de lui rendre honneur, a cette fille toujours souriante qui avait été une amie fidèle. Dégueulasse, tout simple dégueulasse ce qui lui était arrivé, le pire, c'est qu'on ignorait ce qui s'était passé. La pseudo famille avait refusé d'expliquer la situation. Ils avaient certainement un cadavre dans le placard ceux là encore. Livy détestait les aristo à la con qui faisaient bonne figure et qui souhaitait par dessus tout garder un nom de famille intact, quitte à souiller la vie d'un membre de leur famille.

- Dommage elle est là, et oui vous avez cours, lança Laskovik en ouvrant soudainement la porte de la salle de cours. Allez rentrer au lieu de déblatérer des bêtises. 

Livy leva les yeux au ciel et pénétra dans la salle. Peut être que ce cours allait réveiller les instincts de vipère de la jeune fille. Elle l'espérait profondément car depuis plusieurs jours ou semaine, elle était vraiment faiblarde et peu mordante. Elle s'installa comme toujours vers le fond de la classe, contre le mur. Même si la prof' lui faisait une remarque, elle s'appuya lascivement contre le mur et afficha son masque neutre. D'une indifférence extrême envers ce que disait la pauvre professeur alcoolique, Livy eut l'impression qu'elle allait s'endormir. Mais lorsque le sujet du jour tomba, Livy s'installa convenablement sur sa chaise et écouta. Ahah, une idée mergea dans son esprit de vipère méchante et sadique. Elle jeta un rapide regard à sa chère et tendre voisine. Elles avaient imaginé un petit cadeau pour leur professeur et pourrait le mettre sans aucun doute en application. La seule chose qui fit que Livy arrêta de sourire ce fut le constat sur la Lasko'. Toujours aussi mielleuse, gentille, souriante, fausse. Une véritable petite blonde. Livy se retint de rire et posa sur sa prof' un regard sombre. Pas méchant, juste empreint de nausée. Et dire que cette femme se présentait comment ancienne Serpentard. Beaucoup trop aimable et bosseuse pour être une vrai vipère. Le choixpeau l'avait vraiment mal placée. Elle aurait dû atterrir chez les dahu, les pauvres Pouffy. La maison bâtarde … Ah, chose vrai, il paraissait que la Lasko' était sang pur, mais cela ne voulait rien dire. La preuve en était que Livy sortait depuis quelques mois avec l'ancien préfet des Blaireaux parce que justement il était sans tares. La Melrose ne pouvait se considérer comme véritable pro sang pur car elle a quand même une ou deux connaissance parmi les sangs mêlés et assumait. Mais chez elle, sa haine est purement physique. La blonde qui lui servait de professeur ne lui avait pas fait grand chose mais, sans s'expliquer pourquoi, elle ne la portait pas dans son cœur. Elle la trouvait vraiment fausse sans être manipulatrice. Une bien triste personne.

- Bien, quelqu’un peut-il me rappeler ce que nous avons vu l’année dernière sur les sortilèges non-verbaux ?

Personne ne parlait. Aucun des élèves présent ne se leva pour exposer une réponse quelconque.

- Madame, je doute que nous ayons vu ce sujet en classe l'année passé, lança Livy avant de se pencher vers Naïa et de murmurer, elle m'a l'air aussi azimuté que l'année dernière par contre...

Il était impossible que la professeur l'ai entendue. Après tout Livy était comme toujours au fond de la salle et avait parlé si bas qu'elle doutait même que son amie l'ait entendue. Si la Lasko' avait perçut un morceau de la conversation, c'était bien parce qu'elle avait dépassé le règlement et qu'elle avait usé de ses capacité. L'année passé déjà elle en avait abusé de son don et cela ne devait pas se reproduire.
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptySam 1 Déc - 0:21

*Beaucoup de gens n'avaient pas envie d'aller en cours, certains parce qu'ils n'aimaient pas la matière, d'autres parce qu'ils n'aimaient pas le professeur, d'autres simplement parce qu'ils avaient peur d'elle. Lashlabasket, faire peur ? C'est nouveau ça non ? Depuis quand ? Depuis que la rumeur circulait que c'était une ancienne Serpentard ? Merveilleux, comme si elle en était l'archétype parfait, grosse blague. Cette fille était une erreur de la nature, le choixpeau avait dû avoir un bug le jour où il l'avait envoyé dans cette maison, il n'y a pas d'autres raisons. Initialement la jeune Rosenberg aimait beaucoup cette matière, elle est une matière qu'on ne peut pas lâcher facilement malheureusement, on n'en n'a besoin dans sa vie de sorcier, seulement voilà, quand on suit des cours avec elle, cela revient à dire qu'on fait une croix sur notre capacité finale à savoir se défendre. Elle est une inutilité totale, se servant de son don pour s'introduire dans les esprits des gens et les punir, sans vouloir en payer les conséquences. Tout le monde a dis à Naïa qu'il ne fallait pas qu'elle porte plainte ou qu'elle prévienne son père car elle serait forcément d'où ça vient et bien vous savez quoi ? La vipère a prévenu son cher géniteur qui est allé voir la Directrice pour lui remettre les pendules à l'heure à l'autre dégénérée. Que Lashlabasket ne s'avise pas de lire ses pensées, sinon elle sera servie, c'est du domaine du privée, elle n'a aucun droit d'aller y farfouiller dedans. Naïa s'est bien arrangée pour qu'elle sache que la dénonciation venait d'elle, elle s'est fais même un grand plaisir, beaucoup n'ont pas compris mais ce ne sont que des idiots, on ne peut pas en attendre plus de leur part de toute façon. Je crois sans mal pouvoir dire qu'elles se sont déclarées la guerre toutes les deux, je sais ce n'est pas très malin de la part d'une élève de sixième année de vouloir s'en prendre à un professeur mais si l'on part de se principe là alors ce n'est pas très malin non plus de la part dudit professeur de s'abaisser à ce jeu là avec une de ses élèves, elle devrait au contraire montrer l'exemple en montrant qu'elle n'avait qu'un but à Poudlard, enseigner. Mais savait-elle seulement le faire ? Naïa avait de fort doute et c'était bien parce qu'elle doutait des véritables compétences de Lashlabesket, qu'elle ne comptait pas la lâcher de sitôt.

Ce matin beaucoup de discussions tournaient autour du même sujet chez les sixième année qui avait cours de Défense contre les Forces du mal. Naïa se contentait de les écouter sans y participer, ne voyant pas l'intérêt d'user sa si précieuse salive pour une personne qui n'en valait pas la peine. Les rumeurs disaient que si le professeur Lashlabasket n'était pas présente dans la Grande Salle pour le petit déjeuner, cela voulait forcément dire qu'elle était absente et donc, qu'ils allaient avoir un peu de temps libre. Naïa se contenta de manger son bol de céréales en observant discrètement Livy. Pas de réaction non plus de sa part, était-ce parce qu'elle pensait comme elle, que tant qu'il n'y aurait pas une annonce officielle, pas besoin de se monter la tête pour rien ? Ou était-ce parce qu'elle avait la tête ailleurs ces derniers temps ? Le pourquoi restait encore à déterminer mais Naïa, comme une amie indigne qu'elle était, n'avait pas encore creusée de ce côté là, ayant d'autres choses en tête, mais voir son amie ainsi ne lui plaisait pas, il faudra bien qu'elle intervienne un jour si son comportement ne s'arrangeait pas. Pour l'heure, elle devait rejoindre sa salle de cours au cas où c'était une fausse joie, comme bien souvent. Un regard vers la table des Serdaigle lui indiqua qu'Elian n'était pas encore levé ou peut être déjà en cours, allait savoir avec lui tout était possible. Légèrement contrariée de ne pas voir son ami, elle se tourna vers la table des Gryffondors et chercha son frère du regard qu'elle vit en compagnie de son préfet, Gabriel. Pourquoi cette nouvelle amitié ? Très certainement par intérêt de la part de l'aîné des Rosenberg, en tout cas c'était l'explication la plus logique. Naïa fit un léger détour pour saluer son frère et lui échanger quelques mots avant de se résigner à se rendre à son cours.*

- Dommage elle est là, et oui vous avez cours. Allez rentrer au lieu de déblatérer des bêtises. 

*Allez c'est parti, le cauchemar peut commencer. Naïa venait à peine d'entrer dans la salle quand le professeur Lashlabasket lui emboîta le pas. Évidemment, comme toujours c'était une fausse rumeur, leur professeur assurerait bien leur cours, comme prévu. Quels étaient les idiots pour faire de fausses joies ? Que Naïa leur dise le fond de sa pensée. De dos à son cher professeur, la jeune Rosenberg ne put s'empêcher de lever les yeux en l'air, déjà fatiguée de l'entendre et elle partie s'installer au fond de la salle à côté de sa partenaire de toujours ou presque, Livy. Elles s'étaient bien trouvées en première année, il n'y en n'avait pas une pour rattraper l'autre. Elles partagent beaucoup de choses, même le badge de préfète. D'abord se fut Naïa qui l'obtint, puis après une petite histoire de rien du tout, on le lui retira pour le donner à Cooper. Cette année, c'était Livy et Ryan qui ont hérité de la couronne et Naïa était contente pour son amie.*

- Bien, je vais vous épargner le discours habituel. Si vous êtes là c’est que vous avez réussi vos BUSE, vous connaissez également depuis votre première année l’importance de cette matière, du coup nous allons pouvoir commencer directement.

*Une fois assise, Naïa sortie son parchemin, sa plume et son encrier et se dit mentalement « Alléluia » quand leur professeur annonça qu'elle ne ferait pas son blabla habituel complètement inutile et sans aucun intérêt. La seule chose qu'ils avaient envie de faire quand leurs professeurs se mettaient à leur rabâcher la même chose, c'était leur lancer des trucs à la figure, bien entendu c'était interdit mais un jour, elle se le permettrait, juste pour le plaisir de l'interdit et de les faire taire aussi. Bien entendu le plaisir d'entendre des choses pertinentes sortir de sa bouche était déjà terminé, c'était trop beau pour durer. S'ils sont là c'est qu'ils ont réussi leurs BUSEs... oui ben merci on avait bien compris, il fallait être débile pour pas faire le rapprochement entre les élèves qui avaient réussi leurs examens et ceux qui s'étaient plantés. Pourtant malgré la suite du discours autant sans intérêt, Naïa réussit à se retenir, prenant sur elle pour ne pas lui dire que si elle pouvait aussi oublier de dire des trucs aussi idiots, ils pourraient gagner encore plus de temps.*

- J’espère que chacun et chacune d’entre vous ont passés de bonnes vacances et que vous en avez bien profité, car à partir d’aujourd’hui tout cela est terminé. Vous êtes dans une de vos dernières années, alors va falloir bosser dure pour avoir le moins possible à apprendre l’année prochaine. Ce que vous saurez cette année ne sera plus qu’à réviser l’année prochaine. Aussi je compte sur vous pour être assidu et bosseur.

Naïa n'avait envie que d'une seule chose, se pendre. Non mais sérieux ils n'allaient quand même pas parler de leurs vacances tout de même ? Qu'est-ce qu'elle s'en foutait de savoir ce qu'avait pu faire Quick, Whitby ou n'importe qui d'autres dans cette pièce. Fort heureusement ce n'était qu'une fausse alerte, ce n'était encore qu'un préambule inutile à rajouter à la suite des autres. Tout ce que Naïa avait remarqué depuis le début du cours, en plus du fait que Lashlabasket était toujours aussi incompétente, c'était qu'Elian n'était pas encore arrivé. Mais qu'est-ce qu'il fichait ? Même pas capable d'arriver à l'heure à un cours celui-là...
Naïa tenta de se concentrer sur les propos du professeur mais tout ce qu'elle entendait sortir de sa bouche c'était « Blablablablablabla », pas très probant. Naïa ne doutait pas un instant que ce qu'elle leur racontait était aussi intéressant que ce qu'elle entendait elle, mais quand même à ce rythme là elle allait vraiment finir par se rendormir pour enfin finir sa nuit.

- Bon, pas la peine de continuer sur la leçon de moral. Vous me connaissez tous, et vous savez comment je fonctionne. Cela n’aura pas beaucoup changé par rapport aux années précédentes. Il y aura toujours autant de pratique et peu de théorie sauf dans les cas où nous serons obligés. Je marche toujours à la communication alors si vous avez un sujet sur lequel vous voulez qu’on travaille n’hésitez pas. Si vous avez besoin d’aide, venant me demander, je vous aiderais avec plaisir. 

A peine arrivée et Naïa en avait déjà marre. Certes le cours venait de commencer mais déjà ça la fatiguée les propos comme quoi ils iraient vite parce qu'ils connaissent déjà le topo mais qui était encore et toujours un mensonge parce que son préambule inutile duré des plombes pour rien. Oui ce n'était pas la première fois qu'ils assistaient à un cours de DCFM, cela faisait déjà six ans. Oui ils ont déjà appris beaucoup mais il leur restait encore beaucoup à faire, fort heureusement d'ailleurs parce que sinon ils allaient finir par se tourner les pouces pendant deux ans, ce serait vraiment dommage, surtout si elle était payée entre temps. Oui ils savaient déjà comment elle marchait, formidable, on pouvait avancer maintenant ? Non parce que là on ne rajeunit pas. Mentalement, Naïa perdait patience alors pour tenter de se calmer, elle décida de faire quelques gribouillis dans un coin de son parchemin tout en se demandant si le cours allait enfin commencer ou s'ils allaient prendre le thé avant.

- Bien, quelqu’un peut-il me rappeler ce que nous avons vu l’année dernière sur les sortilèges non-verbaux ? 

Enfin, il commençait, ce n'était pas trop tôt et surtout quand on se rendait compte que c'était tout un baratin pour en arriver là... ça craignait vraiment. Les sortilèges non-verbaux ? Elle allait se débrouiller sans elle, elle n'allait certainement pas faire le cours à sa place, c'était elle le professeur, à elle d'enseigner et non pas demander à ses élèves s'ils se souvenaient d'un cours fictif qu'elle avait inventé de toute pièce. Naïa ne prit même pas la peine de lever son regard pour voir si des élèves participaient car à l'heure actuelle on pouvait entendre une mouche voler, prodigieux. - Madame, je doute que nous ayons vu ce sujet en classe l'année passé, lança Livy avant de se pencher vers Naïa et de murmurer, elle m'a l'air aussi azimuté que l'année dernière par contre... Naïa, toujours penché sur son parchemin ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en entendant la remarque de sa camarade qui lui était adressée. Dans un murmure Naïa lui répondit « Et ça t'étonne toi ? » avant de légèrement pouffer de rire, avant de se retenir, même si elle savait que quoi qu'il arriverait durant se cours, même si elle se tenait à carreau et participait comme une élève modèle, le professeur Lashlabasket la saquerait forcément juste pour se venger, alors pourquoi faire semblant ?
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyDim 2 Déc - 4:10

Dès qu’elle fut rentrée dans la classe, elle savait que tout allait mal se passer. Ce fut une certitude dans la tête de Meredith. Le professeur n’était pas encore là, une chance! Meredith n’était pas vraiment d’humeur à commencer le cours tout de suite. Ce qui l’avait démotivée? Quick. Ce minable serpent du nom de Ryan. Elle était pourtant si contente d’enfin commencer le cours de défense contre les forces du mal… Mais tous ses plans changèrent. Il y avait aussi Naïa qui détestait Ryan. Surement d’autres personnes mais Meredith en connaissait pas tous les liens du serpent. Elle le détestait au plus haut point. Ignorant toutes leurs rencontrer précédentes, elle retint son envie de vomir et s’assit dans une rangée dans le milieu. Malheureusement, c’était près du serpent. Elle s’était toujours mise dans cette place-là. Ça ne sera pas à cause de lui si elle changeait de place. Elle devait lui montrer qu’elle était capable de lui tenir tête et qu’elle avait un caractère puissant. Meredith ne supportait pas l’idée de voir quelqu’un l’insulter sans qu’elle réplique. Le défi cette année était de le défier même s’il était préfet. Elle devait être très rusée… Après s’être assise, elle mit son manuel et sa plume sur son bureau.

« Bien, je vais vous épargner le discours habituel. Si vous êtes là c’est que vous avez réussi vos BUSE, vous connaissez également depuis votre première année l’importance de cette matière, du coup nous allons pouvoir commencer directement. »

Meredith venait d’être réveillée par Professeur Laskovick. Sa rêverie maintenant interrompue, elle devait à présent se concentrer sur le cours qui n’allait pas tarder à commencer. Meredith n’avait même pas remarqué le professeur entrer dans la classe. Elle était beaucoup trop perdue dans ses pensées pour se préoccuper de ça. La première phrase avait tout de suite déçu la gryffondor. Elle avait toujours adoré ses premiers cours car les professeurs ne faisaient rien d ‘autre que parler. Du blabla et du blabla. Alors c’était un cours pendant lequel les sorciers ne faisaient rien qu’écouter et même s’ils tombaient dans la lune ce n’était pas grave car le premier cours n’était jamais important. Les professeurs se présentaient et ils expliquaient ce qu’ils allaient faire pendant toute l’année. Malheureusement, cette enseignante voulait vraiment commencer son premier cours avec un « cours ». Peu importe, il y avait d’autres cours dans la journée pendant lesquels Meredith ne fera rien.

« J’espère que chacun et chacune d’entre vous ont passés de bonnes vacances et que vous en avez bien profité, car à partir d’aujourd’hui tout cela est terminé. Vous êtes dans une de vos dernières années, alors va falloir bosser dure pour avoir le moins possible à apprendre l’année prochaine. Ce que vous saurez cette année ne sera plus qu’à réviser l’année prochaine. Aussi je compte sur vous pour être assidu et bosseur. »

Dommage. Ce fut le premier mot qui vint à la tête de Meredith après le discours de la sorcière. Assidue et bosseuse en sixième année? Non mais elle se moquait de ses élèves? Il n’y avait aucun examen important cette année! Pourquoi fallait-il donc travailler? Cela ne servait à rien. Ils n’avaient qu’à travailler pendant leur septième année. Comme si ce qu’ils allaient apprendre cette année restera dans leur mémoire pour la fin de l’année prochaine, lors des ASPICs. C’était comme sa première année. Si on lui demandait maintenant de dire une leçon qu’elle avait apprise, elle ne pouvait la dire. L’exemple était peut-être un peu exagéré car ils n’avaient rien appris en première, mais quand même. C’était ridicule que de les obliger à travailler dans une année que la lionne considérait comme une année de « pause ». Soupirant, Meredith sortit aussi un parchemin s’attendant à ce que le professeur leur demande d’écrire quelque chose. Ils allaient sûrement faire de la théorie et apprendre plein de choses par cœur.

« Bon, pas la peine de continuer sur la leçon de moral. Vous me connaissez tous, et vous savez comment je fonctionne. Cela n’aura pas beaucoup changé par rapport aux années précédentes. Il y aura toujours autant de pratique et peu de théorie sauf dans les cas où nous serons obligés. Je marche toujours à la communication alors si vous avez un sujet sur lequel vous voulez qu’on travaille n’hésitez pas. Si vous avez besoin d’aide, venant me demander, je vous aiderais avec plaisir. »

Ceci aida un peu le moral de Meredith. La pratique c’était le bien. Il fallait seulement exécuter ce qu’on savait déjà. Il y avait quand même un peu de théorie mais bon, c’était un cours, pas un centre d’amusement pour enfants. Ils allaient devoir bosser même si cette idée ne plaisait pas du tout la lionne. Avec mauvaise chose vient toujours une bonne chose, plus tard elle pourra se défendre contre les forces du mal, non? En d’autres mots, elle pourra se défendre plus aisément face à Ryan. Lui c’était une force du mal. Meredith ne savait même pas ce qu’il faisait là. Pourquoi suivre un cours pour se défendre contre soi-même? C’était un peu n’importe quoi. Le professeur s’en alla pour écrire au tableau ce qu’ils feraient cette journée-là. Au plus grand plaisir de Meredith, ils allaient apprendre les sortilèges non-verbaux. Ça y était! Son rêve avait toujours été de lancer des sortilèges sans prononcer le sort. Enfin, ils allaient l’apprendre! Soudainement, ce cours qui avait eu l’air ennuyeux au départ devint tout intéressant. Meredith allait enfin pouvoir entrer dans la cour des grands. Elle tremblait déjà d’impatience. Elle savait que ça allait lui prendre du temps avant de maîtriser la technique mais elle allait réussir car elle le voulait. Quand on veut, on peut! Elle avait toujours cru en ce dicton et elle allait toujours y croire.

« Bien, quelqu’un peut-il me rappeler ce que nous avons vu l’année dernière sur les sortilèges non-verbaux ? »

Ils n’avaient pourtant rien appris sur ça l’année précédente. Meredith n’aurait quand même pas pu oublier ça. À moins que ça fasse partie d’un des cours pendant lesquels elle n’écoutait juste pas. C’était en effet très probable. Mais Livy venait de concrétiser ses pensées… pour ensuite jaser avec son amie. Meredith n’en avait aucune idée de quoi répondre alors elle préféra éviter de lever sa main.
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyDim 2 Déc - 12:43

Le cours venait de commencer et Céleste venait de repérer quelques têtes connues, dont trois serpentard à surveiller comme du lait sur le feu. Quoique, l’enfant Quick n’était pas vraiment à surveillé dans son cours, étrangement attentif qu’il était. Toutefois, les deux vipères du fond de la classe, Livy Melrose et Naïa Rosenberg, devaient être surveillées. Elle avait entendu des rumeurs dans les couloirs, il paraîtrait que ces deux là aient juré sa perte. Aussi, elle devrait se montrer prudente. L’année dernière, elle avait commis une erreur, cette année elle n’en reproduirait plus. Elle ne laisserait pas l’occasion à ces deux gamines impolies de lui tenir tête, et si jamais elles essayaient, elles seraient reçues comme il se doit. Il y avait également Astride Whitby, une Poufsouffle dont l’assiduité et son envie de réussir lui permettrait de soulever des montagnes. Quel dommage qu’elle ne soit pas portée sur la pratique, elle progresserait bien mieux que le nez dans ses bouquins. Enfin, elle avait reconnu Meredith Wolsdorf, une jeune lionne dont elle ne connaissait que trop peu ses aptitudes en magie de défense. Bref, des élèves tous différents mais des élèves qu’elle espérait motiver.

Elle resta devant ses élèves en attendant une réponse qui apparemment ne viendrais pas. Et bien, s’était-elle trompée ? N’avait-elle pas abordé ce sujet l’année dernière ? Elle ne s’en souvenait pas, elle se souvint juste qu’à cause de certaines personnes, elle n’avait pas pu boucler son programme dans les temps et que pour les BUSE’s elle avait du s’adapté. Elle souvint également qu’à cause de son inquiétude pour son frère, elle n’avait mis presque que des devoirs, pas étonnant qu’elle n’eut pas de réponse ce jour-là. Céleste soupira à cette idée, il allait lui falloir revoir son programme du coup. Enfin, avec un peu de chance et si les deux pestes du fond de la classe ne se faisait pas trop remarquer les choses se passeraient bien. Seulement pour elle, elle avait peut être parlé trop vite. La voix de Livy Melrose se fit entendre dans la salle de classe silencieuse.

- Madame, je doute que nous ayons vu ce sujet en classe l'année passé,

Livy Melrose et ses interventions peu instructives. Oui, merci jeune-fille, elle savait qu’on avait pas vu le sujet l’année passée. La faute à qui ? A deux petites vipères ayant voulu faire leurs intéressante et qui s’amusent à faire la guerre à leur professeur. C’était pathétique de leur part. Cela n’était pas digne de sorcière de leur rang. Mais elle avait s’abstenir d’en faire la remarque, elle n’allait pas s’abaisser à ce jeu là.

- Je vois que vous avez toujours la langue aussi bien pendue Miss Melrose et pour une fois, elle ne vous sert pas à déblatérer des âneries. Je vous remercie donc de votre remarque impertinente. Il est vrai que l’année dernière, une certaine personne dont je ne citerais pas le nom, accompagner de son acolyte, avait tout fait pour nous retarder. Grâce à elles, nous n’avons pas réussi à terminer le programme, et c’est un miracle, vu l’assiduité dont elles ont manqués qu’elles eurent leurs BUSE’s. Dit-elle en regardant le fond de la classe. Cependant il faut tout de même leur reconnaître leur faculté de toujours s’en tirer à si bon compte. Reconnut-elle. Enfin bref, trêve d’éloge car elles ont toujours leur désagréable manies de parler sans y être inviter. Sur ce, grâce à la judicieuse remarque déplacée de votre camarade, nous allons donc oublier la pratique pour un temps et nous consacrer à la théorie. Rangez vos baguettes et sortez plume et parchemin vierge.

Céleste se retourna et, d’un revers de main, balaya les mots écrient sur le tableau pour les remplacer par : Les sortilèges non-verbaux : Théorie. Par la suite elle fit venir à elle son livre qu’elle réservait aux cinquièmes années et l’ouvrit page 156. Non pas, qu’elle ne savait pas de quoi elle allait parler, non, elle était une experte dans les sortilèges non-verbaux, mais elle ne voulait pas oublier un petit détail de cette leçon si intéressante pour elle. Quand elle refit face à sa classe, elle vit les deux vipères parler entre elles, voilà une chose qui ne changeait pas d’années en années. Toujours aussi bavardes ces deux là.

- Bien, nous allons donc reprendre la théorie des sortilèges non-verbaux.

Céleste commença à marcher entre les rangs, elle n’aimait pas rester sur place, elle préférait tourner dans la salle histoire de se dégourdir les jambes qui resteraient immobiles un certains temps après cette journée, vu qu’elle devait avancer sur ses recherches.

- Les sortilèges non-verbaux ou informulés sont des sortilèges qui comme vous pouvez vous en doutez, n’ont pas d’incantation audible. Commença-elle, C’est ce qui les rends si dangereux mais si pratique à la fois.

Cela pouvait prêter à confusion, mais c’était la vérité. Elle en savait quelque chose. Céleste en avait fait les frais plusieurs fois dans sa carrière. Elle se souvint d’une fois où alors qu’elle recherchait son frère, elle tomba nez à nez avec un mauvais sorcier. Ce dernier avait commencé à l’attaquer silencieusement et il lui avait été très difficile de se défendre car elle ne pouvait prévoir l’attaque ou le genre de sortilège reçu à l’avance. Cependant, cela lui avait été d’une grande aide car lui non plus ne le pouvait pas. Enfin bref, il n’était pas question de se rappeler le passé maintenant, elle devait faire cours.

- Je m’explique : un sortilège informulé n’est pas facile à prévoir. Vous ne le voyez venir qu’une fois qu’il est lancé et en général, ils sont difficile à contrer. Cependant, ils peuvent certes être dangereux pour vous, mais une fois que vous en maitrisez l’art, ils le deviennent aussi pour les autres. C’est pour cela qu’ils peuvent être pratiques une fois maîtrisés. Mais attention, à n’utiliser qu’à cas de dernier recours, pour surprendre l’adversaire. Je vous apprendrais à les manier, au prochain cours.

Céleste venait d’arriver au bout de sa classe et s’apprêtait à faire demi-tour. De là, elle vit que ses élèves prenaient le cours avec sérieux. Elle sourit intérieurement.

- Quelqu’un pourrait-il me dire quels sortilèges pouvons-nous lancer sans les formuler ?

L’interactivité voilà une chose que Céleste privilégiait. Les cours magistraux c’était bien, mais cela devenait très vite ennuyant. Surtout que ce cours pouvait être très long, aussi pour maintenir ses élèves éveillés et plus ou moins motivés, elle se devait de les faire participer.

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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyDim 2 Déc - 14:35

« Madame, je doute que nous ayons vu ce sujet en classe l'année passé. »

Pour une fois, la jeune fille était très contente de l'intervention de la vipère. Elle n'avait pas été ravie en la voyant entrer dans la salle de classe, encore moins lorsqu'elle avait été s'asseoir à côté de Naïa Rosenberg. Elle se souvenait fort bien du cours qu'elles avaient eu à passer ensemble et qui s'était plutôt mal terminé. Quelle idée elle avait eu aussi de vouloir participer à un duel avec une serpentard ?! Il fallait être complètement malade pour tenter un truc pareil et elle doutait très franchement de sa santé mentale sur ce coup-là. En plus, e n'était pas comme si elle avait pu renoncer et retourner s'asseoir à sa place bien tranquillement, bien sûr que non. Il avait fallu qu'elle se plie à tous les exercices demandés par le professeur alors que ses petits camarades gardaient évidemment les yeux braqués sur elle. Franchement, autant elle adorait le cours de défense contre les forces du mal qui était toujours assez intéressant et plutôt... Mouvementé ? Mais elle n'avait pas du tout apprécié celui-ci. Elle avait attendu avec une impatience grandissante qu'il veuille bien se terminer, pleurant intérieurement sur son sort en constatant que ce n'était pas pour tout de suite. Sauf que la remarque de Livy était pour le moins pertinente, si elle s'était documentée toute seule sur les sortilèges informulés, elle n'avait pas vraiment le souvenir d'avoir abordé ça en cours. Ou peut-être que si mais elle ne s'en souvenait pas vraiment... ? Toujours était-il que la remarque de la jeune fille ne lui paraissait pas dénuée de bon-sens, elle permettrait à toutes la classe de se souvenir s'ils avaient vraiment un souvenir à rechercher ou d'arrêter de se triturer les méninges, si comme la serpentard le prétendait, ce cours n'avait absolument pas eu lieu pour le moment. C'est pourquoi elle fut surprise de la dureté avec laquelle le professeur répondit à cette élève qui posait simplement une question pour le moins pertinente puisqu'il s'avéra qu'elle avait totalement raison. Peut-être que le professeur en avait marre d'être tout le temps interrompu et qu'elle préférait dès maintenant affirmer son autorité pour éloigner d'éventuels éléments perturbateurs ? C'était tout à fait possible, voire totalement envisageable. Elle s'adressait aux deux vipères de l'année précédente, celles qui avaient fait leur possible pour tenter de gâcher son cours sans pour autant y parvenir réellement. Rien d'étonnant à ce que leur enseignante soit un peu sur ses gardes et redoute une éventuelle confrontation. Quoi qu'elle puisse en dire, il semblait à Astride qu'elle ait été un peu dépassé lors des événements et peut-être avait-elle décidé de commencer cette année sur des bases plus solides pour ne pas se laisser déstabiliser par deux petites pestes qui n'avaient visiblement pas envie d'obtenir de bonnes notes à leurs examens de fins d'année. La poufsouffle ne comprenait pas non plus comment elles avaient pu si bien s'en sortir lors de leurs BUSEs sans avoir vraiment travaillé. C'était un mystère qu'elle ne voulait pas chercher à résoudre, de peur de devenir verte de jalousie. A l'approche des fêtes, elle voulait être de bonne constitution et se pencher sur son propre travail sans se comparer aux autres, mais oui, c'était totalement faisable.

« Bien, nous allons donc reprendre la théorie des sortilèges non-verbaux. Les sortilèges non-verbaux ou informulés sont des sortilèges qui comme vous pouvez vous en doutez, n’ont pas d’incantation audible. C’est ce qui les rends si dangereux mais si pratique à la fois. »

La jeune fille s'empressa d'écrire toutes les informations données par le professeur. Il était hors de question qu'elle loupe la moindre partie du cous théorique donné. Elle savait déjà qu'elle allait passer un bon moment à le retravailler, d'une part pour l'apprendre par cœur et de l'autre pour s'entrainer un peu histoire d'être prête si le cours qui suivait devait devenir un cours pratique. Elle était presque sûre de ne pas avoir à passer devant toute la classe une nouvelle fois puisque bon nombre de ses petits camarades n'avaient pas encore eu ce privilège. Cependant, elle savait bien qu'il lui faudrait tôt ou tard montrer ses capacités que ce soit devant toute une assemblée ou devant son professeur lors de ses examens de fin d'année. Mieux valait qu'elle travaille tout de suite plutôt que de crouler sous une masse de travail à la fin de l'année puisqu'elle aurait remis à plus tard la majorité de ses devoirs. Elle se voyait déjà en train de pleurer sur les exercices qu'elle n'arrivait pas à faire, avec des cernes lui descendant jusqu'en bas des joues parce qu'elle était obligée de sacrifier toutes ses nuits pour parvenir à un résultat à peu près correct. Cette vision d'horreur ne devait se réaliser sous aucun prétexte. D'accord, les examens de sixième année n'avaient pas autant d'importance que les BUSEs, mais ils l'aidaient forcément à se préparer pour sa septième et dernière à Poudlard et elle ne comptait pas échouer alors qu'elle avait réussi jusqu'ici à maintenir ses résultats de manière à rester une élève plutôt régulière. Il n'y avait aucune raison que ça change. D'accord, elle avait sans doute choisi un peu trop de matières pour cette sixième année et elle avait peut-être un peu manqué de réalisme en imaginant qu'il serait aussi facile de tenir le rythme cette année que celles qui avaient précédée, mais maintenant que son choix était fait, elle ne comptait pas revenir en arrière et modifier légèrement les cours sélectionnés. Pourtant, elle aurait pu, elle mourrait même d'envie de laisser tomber le cours d’Étude des Runes tant son professeur lui semblait exécrable, mais elle ne se serait tout de même pas permis de le faire tout simplement parce que l'abandon était pour elle perçu comme un échec et qu'il était hors de question qu'elle échoue dans l'une des matières qu'elle avait choisi si elle avait la possibilité de ne pas le faire. Si encore elle avait été complètement exténue, au bord de la crise de nerf, sans autre ressource possible, bien sûr qu'elle aurait pu avoir éventuellement l'intelligence de renoncer, mais ce n'était pas le cas pour le moment, elle ne se donnait pas forcément au maximum puisqu'elle arrivait encore à prendre du temps pour écrire à sa famille et à ses amies, pratiquer un peu pour ne pas perdre la main en vol et lire de temps à autres le vendredi soir avant d'attaquer son week-end bien chargé. Elle avait encore du temps libre pour se ressourcer et envisageait même de se rendre à la première sortie de Pré-au-Lard pour faire le plein de sucreries, comme quoi elle se sentait encore d'attaque et pas complètement surpassée par tout ce qu'elle avait à faire, il n'y avait aucune raison pour qu'elle angoisse maintenant. La fin de l'année était encore bien loin et les vacances qui allaient venir lui permettraient de prendre de l'avance et ainsi de ne pas se retrouver complètement noyée sous le boulot qui l'attendrait dès la rentrée scolaire.

« Quelqu’un pourrait-il me dire quels sortilèges pouvons-nous lancer sans les formuler ? »

Aussitôt Astride leva la main, persuadée d'avoir une réponse toute faite et totalement appropriée à l'exercice. C'était le seul sortilège pour lequel elle s'était déjà entrainée à le prononcer sans ouvrir la bouche au cas-où elle aurait besoin de se sortir rapidement d'un mauvais pas. Alors pour qu'elle arrive fort bien à s'en servir, il fallait forcément qu'il soit sur la liste des sortilèges demandé par le professeur. Elle ne l'avait utilisé que deux fois sur des élèves de l'école, laissant parler sa colère au lieu d'écouter sa raison, chose qu'elle n'avait pas manqué de regretter peu de temps après et qu'elle regrettait encore maintenant. La première c'était lorsqu'un serpentard du nom de Tyler avait voulu lui chercher des noises, ils avaient commencé par se moquer d'elle en lui versant de l'eau et une boisson collante sur ses vêtements, chose qu'elle avait très moyennement apprécié. Elle avait réussi à rester stoïque dans un premier temps, ne prenant même pas la peine de relever et cherchant tant bien que mal à rester le plus calme possible. Mais les moqueries s'étaient intensifiées au cours du temps et elle avait finalement perdu patience, se levant d'un bon de sa chaise pour lancer son sortilège sur le pauvre Tyler qui s'était retrouvé pendant par les pieds au plafond. Toute sa rage avait multiplié son énergie et elle avait été bien surprise qu'il ne traverse pas le toit des Trois-Balais. Enfin, même si le serpent n'avait pas du être ravi de sa petite intervention plus ou moins involontaire, il s'était tout de même bien vengé en l'envoyant pendant trois semaines à l'infirmerie. Au moins, elle se rappellerait qu'il valait mieux réfléchir avant de s'en prendre à un serpentard et elle essayait au maximum de ne pas trop chercher à les approcher. Et puis après ça, il y avait eu les toilettes des filles où elle s'était retrouvée avec un garçon de gryffondor qui trouvait que ça vie d'écolier n'était probablement pas assez palpitante à son goût puisqu'il les avait emmené sans la consulter dans la chambre des secrets. Là encore, la colère l'avait emporté sur sa raison et elle avait eu fortement envie d'étrangler le jeune homme qui semblait pourtant ravi de l'avoir entrainé six pieds sous terre au moment où elle s'y attendait le moins. Elle n'avait pas pu s'empêcher d'utiliser de nouveau ce fichu sortilège, qu'elle regrettait moins que le premier puisqu'il n'avait pas franchement eu de conséquences et que le rouge et or avait trouvé ça plutôt rigolo en fin de compte. Elle s'était d'ailleurs promis de ne jamais lui apprendre à en faire usage, elle était presque sûre de croiser des tonnes d'élèves pendus dans les airs lorsqu'elle parcourrait les couloirs du château. Une chose était sûre, cette année elle éviterait évidemment d'en faire usage à moins que le professeur lui demande de le faire. Elle espérait que ça ne serait pas le cas, bien sûr, mais dans le doute, elle avait cherché dès la rentrée à le maitriser parfaitement. Les serpentards étaient de moins en moins fiable d'après elle et même si elle essayait de les fréquenter le moins possible, elle n'était pas certaine de pouvoir éviter une confrontation. C'est tout de même avec un plaisir manifeste qu'elle donna sa réponse à son professeur, ravie que pour une fois ses bêtises lui servent à quelque chose.

« Levicorpus, professeur. »

Pour une fois qu'elle était vraiment sûre d'elle, elle aurait bien applaudit si elle n'avait pas été en plein milieu d'une salle de cours. Elle espérait toutefois que Naïa ne prendrait pas ça comme une fausse provocation, ce n'était pas du tout le but de la manœuvre. Ce sortilège avait toujours été de loin celui qu'Astride réussissait le mieux et elle n'hésitait pas à le ressortir dès que l'occasion se présentait. Elle regarda en direction de son professeur avec un grand sourire, espérant avoir une réponse positive de sa part. Après tout, peut-être s'était-elle trompé finalement, elle pouvait être sûre d'elle et avoir tort, c'était encore de l'ordre du possible. La jeune fille espérait vraiment que ce n'était pas le cas, aussi croisa-t-elle discrètement les doigts en attendant le verdict de l'enseignante.
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyDim 2 Déc - 20:56

~Bien sûr, ce n'est pas sur le cours que Ryan s'intéressait vraiment même si cette matière pouvait se révéler d'une grande utilité pour se défendre contre les soi-disant forces du mal. Il n'avait pas décidé de lever la main et répondre à Laskovick. Il n'a pas jugé cela utile. C'était quelque chose que les élèves n'eurent pas eu le temps de voir l'année dernière. Non ce n'était pas de sa faute. C'est un des seuls cours où il fait trop peu de remarque. Mais bien entendu, quand il ne s’agit de personne sur qui son appréciation en générale est très mince... C'est une autre histoire. Enfin, c'est Livy qui répondit au prof', elle qui se situait au fond de la classe. Le serpent remarqua enfin une personne sur qui il ne raffolait pas beaucoup, Wolsdorf. Il allait peut-être pouvoir s'amuser enfin. Oui... Ce n'était pas la jolie prof' qui allait lui en empêcher. C'est de cela dont il a besoin ces temps-ci pour se libérer de ses envies de faire souffrir tout le monde et a la limite tuer... Enfin. Laskovick se trouvait en avant de la classe et se mit à faire un de ces monologues qu'on peut qualifier de roman :

- Je vois que vous avez toujours la langue aussi bien pendue Miss Melrose et pour une fois, elle ne vous sert pas à déblatérer des âneries. Je vous remercie donc de votre remarque impertinente. Il est vrai que l’année dernière, une certaine personne dont je ne citerais pas le nom, accompagner de son acolyte, avait tout fait pour nous retarder. Grâce à elles, nous n’avons pas réussi à terminer le programme, et c’est un miracle, vu l’assiduité dont elles ont manqués qu’elles eurent leurs BUSE’s. Dit-elle en regardant le fond de la classe. Cependant il faut tout de même leur reconnaître leur faculté de toujours s’en tirer à si bon compte. Reconnut-elle. Enfin bref, trêve d’éloge car elles ont toujours leur désagréable manies de parler sans y être inviter. Sur ce, grâce à la judicieuse remarque déplacée de votre camarade, nous allons donc oublier la pratique pour un temps et nous consacrer à la théorie. Rangez vos baguettes et sortez plume et parchemin vierge.

~Livy et Naïa bien sûr. Il lança un petit sourire. Il savait à quel point les deux filles étaient de vraies faiseuses de trouble en classe. Sa partenaire préfète est ainsi et on y peut rien. Mais Ryan n'écouta pas vraiment ce que la prof' dit vu que cela était du pareil au même en parlant des deux vipères... Une fois terminé, un truc désagréable se produit... Théorie... Quelque chose qui ne devrait même pas être enseigné, juste la pratique le devrait. C'est nul la théorie. Pas de baguette. Il avait l'intention de faire des trucs à Wolsdorf juste pour s'amuser. Il y a longtemps qu'il n'a pas eu l'occasion de s'amuser. Bref. Il écouta Laskovick et rangea malheureusement sa baguette avec laquelle il aurait eu l'intention de jeter un petit sortilège bien amusant à Meredith... "Amusant". Il sortit une plume et un parchemin. Le truc qu'il détestait le plus, écrire. C'est nul écrire. Pourquoi écrire dans une telle classe? N'a-t-il pas abandonné Histoire de la Magie et tous ces autres cours débiles ne servant strictement à rien? Pourquoi la belle Laskovick s'acharnait à faire souffrir ses mains de cette façon? C'est une torture. En plus, il a de la misère à comprendre parfois ce que lui-même écrit tellement son écriture est peu soigné. Même s'il se force il écrit mal et beaucoup de ses professeurs lui reproche. Tous en fait. C'est marrant. Mais de toute façon, lui il s'en fiche éperdument... Pendant que la prof' écrivait un truc au tableau (il ne fit pas attention à ce qui était en train d'écrire), il s'étira ses bras de tout son long en sachant que Wolsdorf était directement derrière lui. Il manqua de lui atteindre le visage mais murmura d'un ton désagréable pendant :

« Comme on se revoit sale petite garce... Je suis étonné que tu ne t'es pas retrouvée dans la Forêt... Ça aurait été mieux pour toi… »

~Puis il se remit en position "d'écoute" comme si rien n'était et comme s'il écoutait la prof' vu qu'elle venait tout juste de finir d'écrire. Céleste se remit à marcher en disant :

- Bien, nous allons donc reprendre la théorie des sortilèges non-verbaux.

~La théorie des sortilèges non-verbaux oui. C'était ce qu'il était écrit au tableau. C'est nul la théorie, ne peuvent-ils pas tout simplement commencer pratiquer immédiatement? Ce devait être difficile mais vaut mieux débuter dans la minute non? Trop de parole ne font qu'endormir les gens. Ce serait peut-être le cas en fin de compte...

- Les sortilèges non-verbaux ou informulés sont des sortilèges qui comme vous pouvez vous en doutez, n’ont pas d’incantation audible. Commença-elle, C’est ce qui les rends si dangereux mais si pratique à la fois. Je m’explique : un sortilège informulé n’est pas facile à prévoir. Vous ne le voyez venir qu’une fois qu’il est lancé et en général, ils sont difficile à contrer. Cependant, ils peuvent certes être dangereux pour vous, mais une fois que vous en maitrisez l’art, ils le deviennent aussi pour les autres. C’est pour cela qu’ils peuvent être pratiques une fois maîtrisés. Mais attention, à n’utiliser qu’à cas de dernier recours, pour surprendre l’adversaire. Je vous apprendrais à les manier, au prochain cours.

~Ryan venait de commencer à écrire d'une lenteur absolue. Bien sûr. Mais ce qui le ralentissait était le fait qu'il regarde Céleste en même temps ce qui le faisait écrire tout croche. Livy et Naïa devaient bien se marrer de Laskovick au fond de la classe et heureusement pour lui, Wolsdorf se situe précisément en arrière de lui... "Je vous apprendrais à les manier... au prochain cours..."... C'est nul. Ils devaient faire de la théorie tout le cours! Ryan soupira après qu'elle eut terminé de parler. Il a réussi à écrire les trucs importants au moins. Il avait une forte envie de provoquer Meredith. Se lever et lui lancer ne serait-ce qu'un Stupéfix... Laskovick posa alors une question à l'ensemble de la classe.


- Quelqu’un pourrait-il me dire quels sortilèges pouvons-nous lancer sans les formuler ?

~Tous? Ryan n'en sait rien mais il y en a une panoplie. Est-ce que le Doloris en fait partit? Aucune idée. Il n'avait que trop envie de lui poser la question pour faire frissonner Wolsdorf où il a manqué de peu à prononcer l'incantation l'année dernière. Mais il devait contenir trop de puissance magique pour être utilisé à cet envergure et seuls les grands mages le peuvent comme le Seigneur des Ténèbres. Comme le serpent voulait être un des "meilleurs" aux yeux de Laskovick, pourquoi ne pas répondre un truc ayant de l'allure... Astride, la Poufsouffle et celle qu'il a vu à New York dit :

« Levicorpus, professeur. »

~Quelle politesse. Une vraie intello non? Ryan se retourna légèrement et fixa Meredith de yeux menaçants avant de dire au prof' d'un tout autre regard, dans les yeux :

« Il y a bien tous les sortilèges de bases non? »

~Il avait dit cela au hasard mais ses lèvres voulaient lui demander s'il était possible de lancer un Doloris sans le formuler. Il voulait juste se faire passer pour l'élève "model" mais juste à ce prof' cependant. Peut-être était-ce uniquement parce qu'il la trouve que trop jolie... Bref. Juste voir la tête de Wolsdorf à la suite de ce genre de question serait... amusant. Si on lui cherche des noises, il répond. Salazar lui sera témoins. Et cette minable Gryffondor serait une de ses cibles. Et en tant que préfet, n'est-il pas dangereux d'être provoqué? Encore une fois, il se retourna vers Meredith pendant que la prof' regardait ailleurs et murmura encore une fois d'un ton désagréable :

« Ça te rappelle pas un truc quand tu pleurais en t'enfuyant? Tu criais ta maman qui ne vaut pas mieux qu'une Weasley... »
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyLun 3 Déc - 15:31

Impatient, Elian traverse le couloir en courant. Il est en retard et n'aime pas ça, lui qui est du genre très ponctuel. Son manuel sous le coude, il avance à grande enjambée accompagné d'une amie de sa maison. Celle ci ne se rend pas en défense contre les force du mal mais à tout de même cours dans la salle d'à coté. Et elle aussi est à la bourre. Tout deux étaient en Soin aux créatures magique les deux heures d'avant, mais le cours ayant duré en longueur le temps de revenir au château et la cloche avait sonnée. Laskovick va certainement le réprimander, bien que ce soit la première fois qu'il arrive avec quelques minutes de retard. Enfin, jetant un œil à sa montre sur le dernier escalier à monter Elian se rend compte avec horreur qu'il a presque dix minutes de retard. Sophie qui courrait dans son dos bifurque vers le couloir de droite alors que le jeune homme continue tout droit.

- On se retrouve demain, lance-t-il sans pourtant perdre sa route du regard.

Avec cette fille c'est la bonne entente, toujours très cordiale et succincte. Jamais un mot plus haut que l'autre, pas de geste déplacé ni une confidence réellement importante. Je pourrais la qualifier d'amie mais non, Elian considère Naïa comme une amie, donc ce n'est pas vraiment le terme adéquat pour Sophie. C'est à bout de souffle qu'Elian parvient enfin devant la salle de cours. Plutôt que d'entrer dans la salle les cheveux en bataille et le souffle rauque, il s'appuie un instant sur ses genoux et reprend sa respiration. Enfin, en dernière touche finale, il remet correctement le col de sa chemise et ajuste sa cravate. Oui, Elian aime être impeccable.

- Bonjour Madame, dit-il en ouvrant la porte avant de s'incliner, je suis en retard je vous en demande pardon.

Aucune once de quémande de teinte son ton, tout son petit discours est d'une politesse exemplaire. Il remercie souvent sa mère tant aimée de lui avoir inculqué les bonnes manières et se félicite souvent de savoir s'en servir. Il n'est pas tout le temps aussi gentleman, mais face aux professeurs, il est respectueux. Parfois il n'en pense rien mais c'est histoire de se faire une image de garçon de bonne famille. Bien sur, c'est ce qu'il est, mais dans l'ombre il peut se transformer en bête assoiffée de pouvoir. Le jeune homme patiente un instant le temps que sa prof lui dise ce qu'elle a à dire et l'autorise enfin à aller s'asseoir. Du coin de l'oeil il repère Naïa, sa chère et tendre, et sent son cœur battre légèrement plus fort. Quel est donc ce sentiment qu'il ne contrôle pas ? Parfois je me demande si ce bougre d'âne écoute sa conscience. Il faut être stupide pour ne pas se rendre compte quand on est amoureux. Enfin... ça fait des mois que je fais pression sur ses artères pour qu'il s'en aperçoive, mieux vaut tard que jamais ! Ayant enfin obtenus l'accord de Miss Laskovick pour prendre place, Elian s'installe discrètement à la place la plus proche histoire de ne pas perturber plus le cours. Après tout la prof est déjà assez bien aimable de l'accepter en classe malgré son cuisant retard. Il se retrouve seul mais ça l'importe peu, une rangée devant se trouve Naïa mais elle est trop loin pour qu'il ne puisse lui parler. Tant pis, il l'abordera à la fin du cours. De toute façon, elle semble occupée avec son ami blonde. Un duo de vipère blonde... Elian reconnaît la comparse de son amie et sait qu'elle est préfète, c'est la Melrose. Une petite garce mais le jeune homme ne lui en tient pas rigueur, au contraire. Et puis de toute manière, les amis de Naïa et Seth sont ses amis alors il n'a nullement son droit à dire. Surtout depuis ce qui s'était passé avec Tyler. C'était l'année passée, avant qu'il n'ait à ramasser son amie d'enfance à la petite cuillère. Quand la Rosenberg s'était entiché du serpent aux yeux envoûtant, Elian avait mit son grain de sel dans l'histoire et Naïa n'avait pas aimé du tout. Depuis tout deux n'en avaient pas parlé et Elian avait eu la subtilité de ne pas signaler à la jeune femme qu'il avait eu raison de se méfier de Tyler car cela aurait encore plus détruit son amie. Elian prend enfin conscience de pourquoi il détestait que sa copinette s'amourache aussi souvent, c'est parce qu'il l'aime tout simplement. Afin d'éviter de rougir malencontreusement, le jeune Serdaigle commence à prendre des notes sur ce que raconte la prof. Il pose comme en tête en haut de son parchemin « Les sortilèges non-verbaux : Théorie ». Tout en écrivant Elian porte une oreille attentive à ce qu'il se passe autour de lui.

- Je m’explique : un sortilège informulé n’est pas facile à prévoir. Vous ne le voyez venir qu’une fois qu’il est lancé et en général, ils sont difficile à contrer. Cependant, ils peuvent certes être dangereux pour vous, mais une fois que vous en maitrisez l’art, ils le deviennent aussi pour les autres. C’est pour cela qu’ils peuvent être pratiques une fois maîtrisés. Mais attention, à n’utiliser qu’à cas de dernier recours, pour surprendre l’adversaire. Je vous apprendrais à les manier, au prochain cours.

Effectivement dit comme ça c'est fatiguant. Pourtant le jeune homme persiste à prendre en note bien qu'il sache déjà tout ce qui est dit. Jamais il n'a pensé lancer un sort sans le nommer même si il sait que c'est possible et ses pensées dérivent. Oui, Elian trouve que ce principe lui serait d'une utilité importante pour quelques une de ses opération privée. A en croire le présent, je parie que cet imbécile finira le tueur à gage le plus discret du pays. Que l'on soit d'accord, le Wallace n'a jamais tué personne mais gère déjà bien le chantage, les entourloupe et surtout la torture mentale. Pour ça il lui fait connaître parfaitement son sujet mais ça n'est pas très difficile. Sa seule règle c'est de ne pas s'en prendre à un mineur. Il en aurait bien un seconde mais il ne s'y fie jamais. Elle aurait dû être « ne pas accepter de contrat de la part d'ami ou de mineur » mais c'est trop tard. Même sa petite sœur l'a déjà engagé pour régler une querelle.

- Quelqu’un pourrait-il me dire quels sortilèges pouvons-nous lancer sans les formuler ?

Aucun idée. Elian a vraiment la flemme de chercher et laisse cet honneur aux intellectuels de la classe. Ça n'est pas du tout péjoratif, lui-même n'étant pas bête et adorant bûcher et lire des bouquin pour s'instruire. Là il est juste en proie à la flemme et pour couronner le tout, il est crevé.

« Levicorpus, professeur. »

Par exemple celle qui vient de parler, il ne la connaît que de nom et de vue mais la respecte. Tout ceux qui peuvent être une source de savoir sont des personnes intéressante pour le Wallace. Ceux qui prennent tout pour acquis sont d'un ennuie déconcertant. Bien entendu il ne porte pas ce jugement sur tout le monde, certaine personne sont légèrement idiote et pourtant il les apprécie. Ce garçon est d'un compliqué...

« Il y a bien tout les sortilèges de bases non ? » propose un Serpentar.

Lui par contre il n'est pas vraiment dans les petits papiers du jeune Bleu et Bronze. Ils se connaissent pas mal mais seulement du Quidditch et des cours. Maisons différentes, allures et caractères très différents mais optique similaire. Dominer.
Histoire de ne pas mourir idiot, Elian prend en note les suggestions de ses camarades mais dans une parenthèse. Lorsque le silence se fait de nouveau, le jeune homme repose sa plume et ne peut défaire son regard de la nuque d'une sorcière à l'odeur si particulière …
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyDim 6 Jan - 15:15

La vipère avait fait une remarque logique, empreinte de bon sens et n'avait nullement perturbé la classe. Alors c'était normal que la réponse plus que sèche de la Laskopitch la mette en rogne. Bien sur qu'elle n'aimait pas cette pauvre prof alcoolique, mais bordel par les crochets du basilic, la blondasse ne pouvait pas être aussi injuste et impartiale sans aucune raison. Un mouvement de surprise avait remué toute la classe lorsque la prof répondit.

- Je vois que vous avez toujours la langue aussi bien pendue Miss Melrose et pour une fois, elle ne vous sert pas à déblatérer des âneries. Je vous remercie donc de votre remarque impertinente. Il est vrai que l’année dernière, une certaine personne dont je ne citerais pas le nom, accompagner de son acolyte, avait tout fait pour nous retarder. Grâce à elles, nous n’avons pas réussi à terminer le programme ….

Ça n'était pas du tout mature une réponse comme celle-ci. Complètement bourrée de jalousie et de rancœur personnelle. Bien sur la Melrose était cent fois plus belle que sa foutue prof, mais jamais elle ne jouait de sa beauté incandescente face à elle. Livy pinça les lèvres et leva ouvertement les yeux aux ciel. Elle ne porta même pas un regard à Naïa, son amie n'avait pas besoin de dire quoique ce soit pour qu'elles se comprennent. Le cours avait beau être pas mal, il n'était pas mené de main de maitre. Aucun professeur n'avait de soucis avec Livy en dehors d'elle, la jeune fille n'était pas exécrable et se soumettait à tout. Sauf à l'injustice. Prendre dans la gueule des critique complètement infondée c'en était trop. Le pire fut surtout de se voir attribuer l'échec du programme de l'année passée. Si l'autre n'avait pas autant avalé d'alcool ça se serait sans doute mieux passer. Évidemment que les problèmes d'alcool n'étaient pas un secret pour la Melrose. Toujours à fouiner, a chercher les cadavres dans les placards des autres... Elle avait trouvé celui de Celeste. C'était soi-disant finit, mais on n'en finit jamais avec l'alcool.

- Pardonnez moi de vous couper mademoiselle, commença Livy en se levant lentement. Je ne crois pas que les remarques telles que vous en avez proféré ne soit vraiment diplomatique. Et je ne crois pas que ma remarque ai été « impertinente » comme vous l'avez spécifié, c'était fondé. Nous n'avons pas étudié les sortilèges informulés l'année passé, si vous ne voulez pas de réponse vrai, ne posez pas de questions. Et les raisons pour lesquelles vous n'avez pas réussi à terminer votre programme ne sont pas a étaler, elles ne regardent que votre capacité à enseigner...

Son ton avait été sage, sans la moindre impertinence et ne cherchait pas du tout le bâton pour se faire battre. Le but n'était pas là, elle voulait simplement le respect de cette imbécile de prof qui se croyait tout permis. Que cette femme soit en rogne après les filles, ça allait, mais en temps que professeur elle n'avait rien à dire. Elle était payée pour faire son job, et si elle tenait à le garder elle ferait mieux de se la boucler. Jamais Livy ne ferait appel à ses parents pour faire virer la jeune prof' mais elle avait plus d'un tour dans son sac. C'était peut être de la mauvaise fois de la part de la Melrose mais elle s'en fichait. De toute façon que pouvait bien faire contre elle la prof' ? Rien, aucun fondement, pas de méchanceté, pas de violence et pas de comportement déplacé. Si elle jugeait que ça l'était, cette femme était vraiment une psychopathe. Le cours continua lentement, très lentement. Livy s'ennuyait ferme et songeait à ce quelle pourrait bien faire si elle n'avait pas du aller en cours. Sans doute aurait-elle prit un bon bain brûlant, dans la salle de bain des préfets, histoire de se détendre à fond. Depuis peu elle était complètement nouée, elle aurait bien besoin d'un bon massage, mais personne n'était là pour lui en procurer un. Jamais elle ne se confierai à un type de son dortoir, encore moins à l'infirmière aux origines plus de douteuse. Cette vieille cornue était sans doute sang de bourbe et Livy n'osait imaginer le sensation de provoquerai ses mains nue sur son dos. Rien que d'y songer la jeune femme fut prise d'un frisson, qui la ramena droit dans le cours. Un élève venait d'arriver, en retard. Il avait de la chance de se faire bien accueillir. Si ça avait elle, elle était certaine que la Lasko l'aurait envoyé chez la dirlo'.
Quand une participation fut demandé, la vipère sourit mais ne dit rien. Elle se contenta d'écouter ce que disaient ses camarades de classe. Ils avaient apparemment étudié dur à la bibliothèque pour avoir des points les pauvres petit. Lèches bottes.
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyDim 24 Fév - 15:14

*Si cela avait été un autre cours, Naïa ne se serait même pas donné la peine de s'y rendre, montrant ainsi qu'elle n'était pas le genre de personne à se laisser marcher sur les pieds par une minable prof'. Seulement ce cours était – bien malheureusement – important pour son avenir, même si elle ne s'attendait pas à être attaquer tous les quatre matins par des sorciers, elle savait qu'elle risquait d'en avoir besoin tôt ou tard si elle reprenait la firme familiale avec son frère. La jeune Rosenberg avait donc décidé de s'assoir sur son orgueil pour le moment mais n'attendait qu'une seule chose, c'était qu'elle parvienne à son but final, récupérer la firme familiale et avoir suffisamment de relation au sein du Ministère pour lui pourrir la vie. Quand elle ne sera plus élève ici, elle pourra à sa guise reprendre cette petite guerre, certes puéril, mais fort divertissante, qu'elle avait entamé avec son cher professeur.*

- Je vois que vous avez toujours la langue aussi bien pendue Miss Melrose et pour une fois, elle ne vous sert pas à déblatérer des âneries. Je vous remercie donc de votre remarque impertinente. Il est vrai que l’année dernière, une certaine personne dont je ne citerais pas le nom, accompagner de son acolyte, avait tout fait pour nous retarder. Grâce à elles, nous n’avons pas réussi à terminer le programme, et c’est un miracle, vu l’assiduité dont elles ont manqués qu’elles eurent leurs BUSE’s. Cependant il faut tout de même leur reconnaître leur faculté de toujours s’en tirer à si bon compte. Enfin bref, trêve d’éloge car elles ont toujours leur désagréable manies de parler sans y être inviter. Sur ce, grâce à la judicieuse remarque déplacée de votre camarade, nous allons donc oublier la pratique pour un temps et nous consacrer à la théorie. Rangez vos baguettes et sortez plume et parchemin vierge.

*Quand leur professeur commença son cours, elle commença à parler d'un pseudo cours qu'ils auraient soit disant fait alors qu'il n'en n'était rien. Livy et Naïa étaient d'accord pour dire que l'alcool avait vraiment fait des ravages dans sa tête de piaf et fort heureusement elles n'avaient pas besoin de se le dire pour savoir qu'elles pensaient toutes les deux la même chose. Naïa esquissa un splendide sourire quand Lashlabasket commença à parler d'elle comme d'une perturbatrice qui était la cause de tous ses malheurs ou presque. Si on l'écoutait, bientôt on finirait par croire que Naïa était le diable en personne et que Livy était son fidèle bras droit. Non mais je vous jure qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, quand les gens n'ont pas envie de prendre leurs responsabilités, c'est fou ce qu'ils sont prêt à débiter comme âneries pour se trouver des excuses. C'est tout de même elle le professeur, si elle n'était pas capable de faire régner l'ordre dans son cours et de mener son programme à bien alors elle devrait peut être songer à changer de job, ça serait mieux pour tous le monde, surtout pour ses élèves qui avaient quand même leurs ASPICs à la fin de leur scolarité. S'ils validaient sa matière, ce ne serait très certainement pas grâce à elle en tout cas.*

- Pardonnez moi de vous couper mademoiselle. Je ne crois pas que les remarques telles que vous en avez proféré ne soit vraiment diplomatique. Et je ne crois pas que ma remarque ai été « impertinente » comme vous l'avez spécifié, c'était fondé. Nous n'avons pas étudié les sortilèges informulés l'année passé, si vous ne voulez pas de réponse vrai, ne posez pas de questions. Et les raisons pour lesquelles vous n'avez pas réussi à terminer votre programme ne sont pas a étaler, elles ne regardent que votre capacité à enseigner...

*Contre toute attente Livy reprit la parole pour faire entendre son opinion sur les pseudos excuses de leur cher professeur. Pour une fois Naïa ne dit rien car finalement son amie avait tout dit et de façon tout à fait correct. Bien entendu leur professeur allait encore y voir une attaque personnelle et vu qu'elle les détestait toutes les deux, elle allait encore voir un plan machiavélique pour pourrir une nouvelle fois son cours, comme elle aime tant à le prétendre. Naïa était limite persuadée que cette intervention allait encore lui servir d'excuse pour expliquer son incapacité à leur faire un cours correcte et à finir son programme dans les temps. Naïa ne tourna pas son regard vers son amie, ne voulant pas qu'on commence à l'accuser d'être à la tête de cette prise de parole et n'esquissa même pas un sourire, même si elle trouvait que Livy avait entièrement raison. Le cours reprit fort heureusement et Naïa commença à prendre des notes jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle perturbation qui n'avait pour une fois rien à voir avec elle. Elian faisait enfin son apparition dans le cours et Naïa ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire à l'égare de son ami. Il s'excusa et alla s'installer derrière elle. La jeune fille aurait largement préférée qu'il s'installe à une endroit où elle pourrait laisser traîner son regard de temps en temps vers lui, mais visiblement ce ne serait pas possible, tant pis, elle tenterait de rester concentrer sur ce cours théorique qui allait encore être un chef-d'oeuvre.*

- Quelqu’un pourrait-il me dire quels sortilèges pouvons-nous lancer sans les formuler ?

*Naïa ne prit même pas la peine de lever la main, elle savait que d'autres le feraient à sa place. En un regard, elle remarqua que la Whitby le fit, plus rapide que l'éclair. Décidément elle n'avait vraiment aucune vie cette fille, elle passait tous son temps le nez collait à un livre pour tenter d'en apprendre le plus possible sur le programme en cours et celui à venir, mais pour quoi au final ? Qu'allait-elle fait de son temps libre une fois qu'elle aurait obtenu son ou ses diplômes ? Elle allait continuer à étudier pour passer le temps et se voiler la face ? Va-t-elle se rendre compte qu'elle passe à côté de sa jeunesse ? Qu'au bout de ses sept ans ici, elle n'aura comme souvenir que les heures incalculables à la bibliothèque et c'est tout finalement ? C'est d'un triste, Naïa lui laissait bien volontiers sa vie, elle n'en n'était pas le moins du monde jalouse. Son regard glissa vers son préfet, Ryan, qui était en train de glisser un mot ou deux à Meredith. Si les souvenirs de la jeune Rosenberg étaient bons, ils ne s'aimaient pas trop tous les deux, cela ne devait donc pas être des mots d'amour qu'il était en train de lui dire. Un sourire apparut sur ses lèvres, avant de disparaître.*

« Levicorpus, professeur. »

*Astride lâcha une bombe, peut être pas pour les autres mais ça faisait grandement écho à un événement qui s'était déroulé l'année précédente. C'était par le biais de ce sortilège qu'elle avait pendu par les pieds Tyler. En avait-elle été fière ? L'avait-elle regretté par la suite ? Etait-ce un message qu'elle tentait de lui faire passer ? Naïa tourna son regard vers elle et aucune sympathie ne transparaissait. Si elle osait raconter cet événement, Naïa jurait qu'elle le lui ferait payer car même si Tyler était loin et qu'ils ne s'étaient pas quittés en bons termes, elle n'avait pas à entacher sa réputation si elle ne voulait pas être la prochaine victime de ses précieux petits cognards.*

« Il y a bien tous les sortilèges de bases non? »

*Même pas besoin de se prendre la tête à réfléchir sur un sortilège en particulier, Ryan venait de leur facilité grandement la tâche avec sa réponse et ainsi clôturait la discussion. Naïa lui en fut silencieusement reconnaissante et c'est donc satisfaite qu'elle baissa son visage vers son parchemin, snobant complètement les gens qui l'entouraient ainsi que son professeur. Il n'y avait plus aucun intérêt à rester attentive, jusqu'à la prochaine question en tout cas.*
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptySam 9 Mar - 13:57

Le cours avait déjà commencé depuis au moins une bonne dizaines de minutes et les choses commençaient déjà à tourner mal. Cependant ce coup-ci c’était de la faute de Céleste et notre pauvre prof s’en était aperçue mais trop tard. Elle avait répondu presque machinalement à cette peste de Melrose sans vraiment prendre le temps de déterminer si elle avait tort ou raison. Cette fois-là, elle avait raison. En effet ils n’avaient pas eu le temps de voir ce sujet, Céleste était trop inquiète et avait préféré mettre contrôle sur contrôle plutôt que d’assurer ses cours. Enfin, c’était de l’histoire ancienne, et la jeune femme décida de ne pas s’excuser, bien qu’elle aurait du mais la jeune Melrose le prendrait comme une victoire et Céleste perdrait définitivement la partie. Sa fierté le refusait. Tout à coup la porte de sa classe s’ouvrit sur un Elian en retard.

- Bonjour Madame, dit-il en ouvrant la porte avant de s'incliner, je suis en retard je vous en demande pardon.

Céleste resta un moment interloquée par une telle marque de politesse, elle avait perdu l’habitude d’avoir à faire avec des élèves aussi bien élevé dans ce cours. Ne voulant rien laisser paraître, elle se reprit et répondit.

-Tu es tout excusé. Va t’asseoir et prend de quoi noté. Le cours est un peu changé aujourd’hui, il n’y a plus de pratique mais simplement de la théorie. Expliqua-t-elle rapidement.

Puis le cours reprit. Céleste expliqua ce qu’était un sortilège silencieux. Toutefois elle fut coupée dans son élan par Melrose, qui avait décidé de répondre à la remarque déplacée de Céleste. La jeune prof respira un bon coup et attendit le venin de cette vipère.

- Pardonnez moi de vous couper mademoiselle. Je ne crois pas que les remarques telles que vous en avez proféré ne soit vraiment diplomatique. Et je ne crois pas que ma remarque ai été « impertinente » comme vous l'avez spécifié, c'était fondé. Nous n'avons pas étudié les sortilèges informulés l'année passé, si vous ne voulez pas de réponse vrai, ne posez pas de questions. Et les raisons pour lesquelles vous n'avez pas réussi à terminer votre programme ne sont pas a étaler, elles ne regardent que votre capacité à enseigner...


Et bien, voilà enfin la réponse de la vipère à son erreur de tout à l’heure. Céleste venait de payer les frais de son erreur et la note était salée. Elle serra les points et respira profondément. La petit peste la cherchait et remettait en cause sa capacité à enseigner. Qu’avait-elle donc fait de si terrible pour que cette peste de Melrose la cherche autant ? Sérieusement elle se le demandait de plus en plus souvent. Enfin, tant pis. Ce n’était pas une telle peste qui la ferait démissionner. Elle avait travaillé trop dur et trop longtemps pour atteindre ce poste et il était hors de question pour elle qu’une élève la fasse dégager. Bien décidée à ne pas se laisser faire, mais surtout à ne pas envenimer d’avantages l’atmosphère, elle ne répondit pas et décida d’ignorer la vipère. Elle le prendrait certainement comme une marque de faiblesse, elle se dirait certainement qu’elle a gagné la partie, elle jubilera et s’en vantera certainement, mais à l’heure actuelle si Céleste répondait, elle s’énerverait et cela n’arrangerait rien. Aussi, elle préféra se taire et se concentrer sur son cours.

Elle avait demandé si certains élèves connaissaient des sortilèges informulés et elle ne fut pas surprise de voir la main d’Astride et celle de Ryan se levait….ou du moins d’entendre leur réponse à défaut de voir leurs mains se lever. Céleste nota leurs participations sur un bout de parchemin, à la suite des participations des cinquièmes années. Une réponse correcte d’Astride fit gagner un point à Poufsouffle, une autre de Ryan en fit gagner un à Serpentard. Elle nota tout ceci sur son parchemin, elle irait au sablier plus tard. De toute manière, elle devait s’y rendre pour comptabiliser les points gagnés et perdus des cinquièmes années. Il était temps de reprendre son cours.

- Ta réponse est exacte Astride, mais très incomplète. Celle de Ryan est bien mieux. Cependant je vous accorde à tous les deux un point pour votre participation. Commença-t-elle, Ainsi comme votre camarade l’a dit, tous les sortilèges de bases peuvent être informulés, mais pas seulement. A vrai dire tous les sortilèges peuvent être informulés.

Céleste reprit sa vieille habitude de se balader à travers des rangs tout en faisant son cours. Un jour elle arrêterait, mais elle n’arrivait pas à rester assise à son bureau, c’était une chose impossible à faire. Elle avait toujours besoin de bouger, ou de faire quelque chose quand elle enseignait…c’était un tic. Cependant, elle se doutait bien qu’à force cela devait donner le tournis aux élèves. Bien décidée à terminer ce cours dans le reste du temps qui lui était imparti, elle retourna au bureau et fit face aux élèves. Elle allait avoir besoin du tableau noir, aussi valait mieux être plus près de ce dernier. Tout en retournant sa baguette entre ses doigts elle continua.

- En général, la plupart des sorts informulés sont utilisés par de puissants sorciers car ils nécessitent une grande concentration et une grande force mentale. Cependant, en vous entraînant et en pratiquant, vous pouvez devenir très habiles dans ce domaine.

Elle reprit un peu son souffle. Parler c’était bien, mais conserver son souffle c’était mieux. Et Céleste parfois parlait sans trop mesurer son souffle, ce qui parfois lui coûtait des apnées longues…très longues.

- Donc, je disais que pour manier un sortilège informulé il fallait être doté d’une grande force mentale, ainsi seuls les grands sorciers y arrivent. Toutefois, ils existent des exceptions, car cet art est très difficile à manier et à maîtriser. Un peu comme certains sorts sans baguettes, mais cela, vous l’aborderez en cours de sortilèges, ci n’est déjà fait. Expliqua-t-elle. Les sortilèges informulés étaient prisés par les Mangemorts, lors de la dernière guerre. Car non seulement ils surprenaient leur adversaires mais cela leurs permettaient de camoufler leur identité. En effet, on utilise pas la voix, donc nous n’avions aucuns moyens de les identifier. Bref.

Céleste commença à écrire au tableau un résumé de la chose, pour faciliter la prise de note de ses élèves. Le silence qui régnait dans sa classe à ce moment là était surprenant, mais apaisant. Aussi, elle apprécia particulièrement cet instant où ni Melrose, ni Rosenberg ne parlait. Bien que la dernière n’est pipée mot aujourd’hui.

Spoiler:

Une fois le résumé écrit au tableau, Céleste se retourna et compléta la chose à l’oral.

- Ceci est ce que vous devez savoir parfaitement pour le prochain cours. D’ailleurs, je vous demanderais également de revoir la théorie sur les sortilèges que vous avez appris durant ses six dernières années. Astride, pourrais-tu m’en faire une liste et me la faire parvenir avant le cours suivant s’il te plaît ?

Elle en aurait effectivement besoin pour savoir quels sorts elle demanderait aux élèves de lancer sans les formuler et ainsi pouvoir intervenir en cas de débordement.

- Par théorie j’entends, dans quel contexte les lancer et surtout les effets qu’ils peuvent avoir. Sur ce, le cours est terminé. Je reprendrais un peu de théorie en début d’heure la prochaine fois, histoire de voir si vous avez retenu quelques choses. Pour le prochain cours, n’apportait pas vos manuels, simplement votre baguette , votre plume et des parchemins. Bonne journée et à la prochaine fois.

Céleste rangea ses affaires et d’un coup de baguette, ouvrit la porte de sa salle. Elle avait eu chaud toute l’heure, un petit courant d’air lui ferait du bien. Friz sortit de sa léthargie et monta sur le bureau s’asseyant tout en regardant sa maîtresse rangeait ses affaires et préparer le prochain cours. En espérant que celui-ci serait sans intervention piquante et musclée.
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Message(#) Sujet: Re: ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux [CLOS]  ~ 6ème année ~ Cours 1 : les sortilèges non verbaux  [CLOS] EmptyMer 13 Mar - 15:57

« Tu es tout excusé. Va t’asseoir et prend de quoi noté. Le cours est un peu changé aujourd’hui, il n’y a plus de pratique mais simplement de la théorie. »

La jeune fille regarda en coin le garçon qui s’avançait dans la salle. Certains élèves avaient affiché une expression outrée en le voyant arriver en retard, d’autant plus qu’il était considéré comme un élève plutôt sérieux, mais ce n’était pas du tout le genre de la poufsouffle. Oh bien sûr, c’était le genre de comportement qu’elle aurait trouvé déplorable si elle-même n’avait pas eu la fâcheuse manie de ne jamais être à l’heure. Ce n’était pas vraiment de sa faute, mais plus du capharnaüm qui régnait en permanence dans son cerveau. Cependant, elle avait bien conscience que ce n’était pas le genre de choses qu’on expliquait facilement à un professeur.

« Ta réponse est exacte Astride, mais très incomplète. Celle de Ryan est bien mieux. Cependant je vous accorde à tous les deux un point pour votre participation. Ainsi comme votre camarade l’a dit, tous les sortilèges de bases peuvent être informulés, mais pas seulement. A vrai dire tous les sortilèges peuvent être informulés. »

La jeune fille se raidit automatiquement, mais réussit tant bien que mal à conserver la même expression de visage. Elle détestait avoir tort encore plus quand on comparait sa réponse à celle de quelqu’un d’aussi imbu de sa personne que Ryan Quick. Malheureusement, elle devait bien reconnaitre que le serpentard avait raison. Elle n’avait pas assez réfléchi avant de prendre la parole et au lieu de donner un exemple au hasard, elle aurait pu tout simplement généraliser. Mais bon, ce n’était pas en se trouvant stupide de ne pas s’être servi de sa tête qu’elle ferait avancer les choses, Astride se concentra donc sur le reste du cours, sans plus réfléchir à cette petite erreur. Il n’y avait pas de quoi fouetter un chat.

« En général, la plupart des sorts informulés sont utilisés par de puissants sorciers car ils nécessitent une grande concentration et une grande force mentale. Cependant, en vous entraînant et en pratiquant, vous pouvez devenir très habiles dans ce domaine. »

La poufsouffle avait hâte de commencer. Enfin hâte, c’était un bien grand mot, elle avait surtout hâte d’apprendre à pouvoir utiliser ses sortilèges sans les prononcer. La jeune fille n’avait jamais eu rien à faire des apparences, elle en voulait impressionner personne, simplement réussir son année, si possible avec les meilleures notes possibles, peu lui importait que les autres élèves la remarquent du moment qu’elle continuait son petit bonhomme de chemin. Mais les sortilèges informulés, il fallait bien avouer que ça avait la classe ! Pouvoir faire n’importe quoi, qui ne soit pas contraire au règlement, sans que personne en l’entende, ça avait quand même son intérêt. Astride savait déjà qu’elle s’entrainerait dur jusqu’à réussir parfaitement.

« Donc, je disais que pour manier un sortilège informulé il fallait être doté d’une grande force mentale, ainsi seuls les grands sorciers y arrivent. Toutefois, ils existent des exceptions, car cet art est très difficile à manier et à maîtriser. Un peu comme certains sorts sans baguettes, mais cela, vous l’aborderez en cours de sortilèges, ci n’est déjà fait. Les sortilèges informulés étaient prisés par les Mangemorts, lors de la dernière guerre. Car non seulement ils surprenaient leur adversaires mais cela leurs permettaient de camoufler leur identité. En effet, on utilise pas la voix, donc nous n’avions aucuns moyens de les identifier. Bref. »

Bien sûr, la poufsouffle s’empressa de noter scrupuleusement tout ce que son professeur notait au tableau. Il était absolument hors de question qu’elle oublie quoi que ce soit, de peur que ce soit justement sur cette notion qu’elle décide de les interroger au cours suivant. Astride avait toujours été nerveuse de nature, alors se dire qu’elle pouvait se faire coincer par manque de rigueur et d’organisation la paniquait totalement. Elle refusait d’avoir une mauvaise note par sa faute. Il lui était bien sûr arrivé de tomber sur des professeurs sévères pour qui la notion de justice ne devait pas être totalement intégrée, mais dans ce cas, elle ne se sentait pas coupable puisqu’elle savait qu’elle avait fait les choses correctement, c’était totalement différent.

« Ceci est ce que vous devez savoir parfaitement pour le prochain cours. D’ailleurs, je vous demanderais également de revoir la théorie sur les sortilèges que vous avez appris durant ses six dernières années. Astride, pourrais-tu m’en faire une liste et me la faire parvenir avant le cours suivant s’il te plaît ? »

La poufsouffle fut très surprise d’avoir été nommée par son professeur, elle n’avait pas été spécialement excellente à ce cours donc elle s’attendait à ce que quelqu’un d’autre ait le privilège de faire ce devoir à sa place. Oui, parce que pour elle, pouvoir rendre service à un de ses enseignants était de cet ordre-là, elle pensait que seuls les plus chanceux d’entre eux pouvaient prétendre obtenir des devoirs supplémentaires qui leur permettraient d’avoir une appréciation plus que correcte dans les dossiers à envoyer à l’université. C’était donc quelque chose qui lui tenait particulièrement à cœur aussi écrivit-elle à toute vitesse cette nouvelle mission à réaliser avant de l’oublier. Pour une fois qu’elle avait l’impression d’avoir été remarquée par un professeur de défense contre les forces du mal, elle ne pouvait qu’être flattée.

« Bien sûr. » Acquiesça-t-elle, fière de se voir confier cette tâche.

En même temps, s’il y avait eu Hecate dans cette classe, la jeune fille savait qu’elle n’aurait probablement pas eu ce travail. Sa meilleure amie était tellement meilleure qu’elle… La bleue et bronze savait gérer toutes les situations, elle avait toujours d’excellentes notes que le professeur soit sévère ou non, elle connaissait tous ses cours sur le bout des doigts et elle parvenait quand même à se trouver un peu de temps pour être une exceptionnelle joueuse de quidditch. Astride savait qu’elle ne pourrait jamais prétendre avoir autant de talent que sa meilleure amie, c’était quasiment impossible pour le commun des mortels, Hecate était un génie, voilà tout, et il n’y en avait pas deux comme elle.

« Par théorie j’entends, dans quel contexte les lancer et surtout les effets qu’ils peuvent avoir. Sur ce, le cours est terminé. Je reprendrais un peu de théorie en début d’heure la prochaine fois, histoire de voir si vous avez retenu quelques choses. Pour le prochain cours, n’apportait pas vos manuels, simplement votre baguette, votre plume et des parchemins. Bonne journée et à la prochaine fois. »

Sur ces bonnes paroles, la jeune fille se leva et commença à rassembler ses affaires, écoutant sans vraiment comprendre ce qu’ils disaient, les autres élèves qui avaient commencé à discuter entre eux. Personne ne vint lui adresser la parole, mais elle ne s’en formalisa pas, elle n’avait jamais fait partie des personnes populaires et elle ne s’attendait certainement pas à le devenir avant la fin de sa scolarité à Poudlard. De toute façon, ce n’était pas ce qui lui tenait le plus à cœur, elle voulait avant tout réussir son année et celle qui suivrait, elle avait de bons amis et elle n’avait pas besoin d’en avoir d’autre. Elle était heureuse, et elle ne voyait pas quoi demander de plus.

« Bonne journée, professeur. » Dit-elle en sortant de la salle. « Vous aurez la liste dans la semaine, c’est promis. »

Sur ces bonnes paroles, Astride sortit de la salle de cours, retrouvant avec déplaisir les couloirs bondés, où les élèves marchaient sans vraiment regarder où ils allaient. Tant pis, elle n’avait pas le choix, elle devait affronter la foule pour se rendre au cours suivant. Pas question d’arriver en retard, la journée avait trop bien commencé.
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