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Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex
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Message(#) Sujet: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyMar 6 Nov - 12:18

*La vie peut parfois nous réserver beaucoup de surprises, bonnes comme mauvaises, le jeune Maddox était en train de s'en rendre compte mais pour lui rien de bon n'était à tirer de toute cette histoire. Vous vous demandez très certainement de quelle histoire je parle, n'ayant pas suivi depuis le début les aventures ou devrais-je dire les mésaventures du jeune homme, mais ce n'est pas très grave, je vais retourner avec vous au début de l'histoire.

Je vous rassure je ne vais pas commencer le jour de sa naissance, sinon on ne risque pas d'arriver au bout du récit avant demain, je vais me contenter de parler des derniers mois qui se sont écoulés. Il n'y a pas si longtemps que ça, Alexander était un garçon populaire, appréciait de tous, ayant de bons résultats, certes loin d'être les meilleurs mais suffisant pour passer largement. Il avait comme tout un chacun beaucoup de défauts, mais également beaucoup de qualités, ce qui compensait largement. Coureur de jupons invétérés, il avait la main sur le coeur et restait tout de même fidèle à ses copines, attendant qu'une histoire se termine avant d'en commencer une autre. Il aimait les femmes et ne s'en cachait pas, il aimait les séduire, il aimait les convoiter et obtenir leurs faveurs. Mais l'une avait attiré son attention plus que les autres, elle avait su atteindre son coeur que certains pensaient inexistant ou insensible à l'amour. Lara avait su faire tourner la tête du jeune Maddox, ils avaient été ami pendant plus de six ans et leur amitié c'était transformé en un bel amour, sincère et véritable. Leur histoire n'aurait pu jamais voir le jour si Alex n'avait pas franchi le pas, ayant tellement peur de gâcher leur amitié, il avait longuement hésiter à avouer ses sentiments à Lara. Hecate avait su rassurer son meilleur ami et c'est grâce à ses conseils qu'il avait fini par parler à Lara de se qu'il ressentait pour elle et découvrir, rassuré, que c'était réciproque. Pendant de longs mois, ils avaient roucoulé tranquillement, essuyant parfois quelques petites disputes, sans grande gravité, mais la fin de l'année les guettait et ils craignaient que l'éloignement dû au départ du jeune Maddox de Poudlard, mette fin à leur belle idylle. Alex croyait en leur couple et avait tout fait pour rassurer Lara. Les deux tourtereaux avaient prévu de passer les deux mois de vacances ensemble pour profiter au maximum de l'autre avant le départ de l'ancien préfet pour Londres. Seulement ce qui devait arriver n'arriva pas, Lara n'eut pas le temps d'arriver au camping qu'elle dû repartir aussitôt, ayant reçu une lettre de son père qui lui demandait de rentrer au plus vite. Ce fut la dernière fois où Alex vue Lara, mais ça il était loin de s'en douter. Les jours s'écoulèrent lentement mais aucune nouvelle de la jeune Di Cavour arriva. Inquiet, le jeune Maddox commença à lui envoyer des lettres, qui lui revinrent toutes. Au début il crut que c'était une erreur, puis il commença à se demander si ce n'était pas la façon de Lara de mettre fin à leur relation. Anéanti, Alex s'enfonça dans une dépression, se lamentant constamment, broyant du noir, ne voyant aucun intérêt à rester au camping si c'était pour que Lara ne vienne pas le rejoindre.

Fort heureusement pour le jeune homme, une lettre lui arriva, un peu avant la fin des vacances, non pas de Lara, mais d'Hecate, sa meilleure amie, qui le conviait à venir passer quelques jours en Grèce, chez elle. Etant un projet de longue date, Alex accepta et il s'envola dès le lendemain pour la Grèce. Au début tout se passa à merveille, grâce à la présence et au réconfort de sa meilleure amie, le jeune Maddox commença à oublier sa peine de coeur, Lara et tout le reste. Après une petite balade ils rentrèrent chez la jeune Juliet, ses parents n'étaient pas chez eux, ils avaient donc la maison pour eux tout seul. En temps normal cela n'aurait posé aucun problème, mais l'alcool se mêlant à leurs retrouvailles, les choses commencèrent à déraper. Sous les effets de l'alcool, Alex & Hecate couchèrent ensemble ... Coucher avec un ami ce n'est déjà pas forcément une bonne idée, mais avec son meilleur ami c'est encore pire. Comment réagir après ça ? Comment s'expliquer ? Comment se comporter ? N'est-ce qu'un accident de parcours ? Une envie d'être avec l'autre ? Tant de questions qui ont bousculé l'esprit du jeune homme quand il quitta l'île, mais la réalité ne lui permit pas d'y répondre. Arrivé à l'aéroport de Londres pour y récupérer Anabela qui rentrait du Brésil, Alex découvrit avec stupeur la mort de Lara. Le monde s'arrêta de tourner et c'est avec regret qu'il replongea pour la seconde fois dans une sombre dépression. Grâce à Cooper, Alex commence à se sentir moins coupable, il commence petit à petit à se dire qu'il n'avait aucun moyen de savoir que Lara était en danger et que même si d'une certaine façon il l'avait trahit, ce n'était en rien volontaire. Mais malgré tout, Alex se sentait misérable, honteux et n'osait même plus se regarder dans une glace. La perte de sa petite amie et de sa meilleure amie en prime lui causait beaucoup de chagrin mais fort heureusement qu'une lettre d'Hecate, arrivait un peu plus tôt dans la journée lui avait redonné un peu de baume au coeur. Elle ne lui en voulait pas, elle ne le détestait pas et elle voulait même le revoir ... Si ça ne tenait pas d'un miracle, il fallait lui dire ce que c'était.
C'est donc avec le coeur un peu moins lourd qu'Alex sortie de son dernier cours de la journée. Cooper lui avait dis qu'il passerait une bonne partie de la soirée à la bibliothèque, ce serait donc une soirée en solo qui se profilait à l'horizon. Ecrire à Hecate serait déjà une priorité, après il bosserait très certainement ses cours avant de se coucher tôt. L'envie de faire la fête n'était pas très présente ces derniers temps, il n'avait ni envie de connaître du monde, ni envie de parler de lui et encore moins envie de sourire alors que le coeur n'y était pas. Ses amis et sa vie lui manquait, il ne croisait plus Kate, ce qui l'attristait beaucoup, il n'avait pas recroisé Gregory depuis la rentrée, ce qui n'était pas si étonnant que ça au final et il n'avait pas eu le temps de vraiment parler à Zora, qu'il ne croisait que quelques fois dans les couloirs, mais sans jamais avoir le temps l'un et l'autre de discuter. Heureusement qu'il vivait avec Cooper sinon il se serait complètement renfermé sur lui même.

Rentrer chez soit tout de suite ou traîner encore un peu ? L'envie de se retrouver seul dans sa chambre alors qu'en général il y avait toujours Cooper qui était là ou qui le rejoignait était presque inexistante. Le jeune Maddox choisit donc de traîner un peu, allant jusqu'à la cafétéria pour manger un morceau. Une part de pizza et du coca, vive le repas équilibré me direz-vous, mais c'était toujours mieux que de ne rien manger. Légèrement amaigri, le jeune Maddox avait perdu l'appétit depuis longtemps, il commençait petit à petit à se réalimenter, ne voulant pas que ses parents ou ses amis s'inquiètent pour lui. Depuis peu il avait décidé de remonter la pente, ne voulant pas passer sa vie à se lamenter sur son sort alors que lui était en vie et qu'elle non. Si elle aurait été là, elle lui aurait dit de se battre et de profiter de la vie pour elle ... ou pas d'ailleurs mais c'était toujours mieux de penser ça que de broyer du noir. Assit seul à sa table, Alex observait les gens qui passaient en se demandant ce que pouvait être leur vie, s'ils étaient heureux et ce qu'ils imaginaient pour leur futur ...*

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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyDim 11 Nov - 18:00

    Toujours malade. Pourquoi vomissait-elle constamment ? Elle n'en savait rien, mais ce dont elle était certaine, c'est qu'elle en avait assez. Aucun risque qu'elle ne soit enceinte, ses nausées étaient présentes depuis plusieurs mois. Zora avait beaucoup maigris depuis l'été, et ça ne semblait pas vouloir s'arrêter. Après le dîner du midi, la pauvre jeune fille avait été contrainte de filer aux wc pour soulager son estomac. 8 kilo, c'était ce que la Austid avait perdu depuis la rentrée, autant dire beaucoup en très peu de temps. Trop. Elle se devait de remédier à ce problème, mais elle ignorait comment. Sa cousine lui avait conseillé de se forcer à manger, Zora s’y été pliée mais n’avait récolté que plus de maux de ventre. Ses menstrues étaient réglées, il n’y avait aucuns doutes à avoir. Et puis, depuis l’année passée, elle n’avait vu aucun garçon. Zora, assise sur le lavabo des toilettes, passa sa main dans ses cheveux et soupira. Elle se souvint avoir déjà vécu une période comme celle ci, c'était pile l'année où elle reçut sa lettre pour Poudlard. En même temps, sa mère avait développé un cancer du sein. Peut être était-ce dû à ça ? Sa mère était peut être malade, que pouvait elle bien en savoir. Depuis son départ pour le camping cet été, elles n'avaient pas échangé une seule lettre. Pas un mot, rien. Zora ne s’en était pas inquiété, c’était comme ça que ça fonctionnait depuis un peu plus de trois ans. Mais là, avec cette sensation de mal-être perpétuel, la jeune fille ne pouvait que s'inquiéter.
    Un cancer, ce n’est pas rien, surtout pour une femme dépressive et alcoolique. L’alcool était un problème que Zora croyait résolut mais en rentrant une seule semaine cette année durant l'été, elle avait ouvert les yeux et arrêté de se mentir. Sa mère était Cracmol, le vivait mal, détestait sa fille de plus en plus parce qu'elle lui aurait volé se don et s'enfonçait les méandre de la débauche. Zora se demandait souvent comment sa mère arrivait à survivre, à garder leur appartement immense sur une des rues les plus chères de Londres... Peut être avait elle un amant, qui l'entretenait contre certaine faveur ? Zora avait trouvé des lettres à double sens légèrement perturbante cet été. Plusieurs fois on lui avait raccroché au nez lorsque quelqu'un téléphonait et demandé sa mère. Même une fois un homme s'était présenté à sa porte mais avait fait genre de s'être trompé d'appartement voyant Zora au lieu de sa mère. Pourquoi elle n’en parlait pas à sa fille, si elle avait réussit à refaire sa vie avec un homme ? Deux options se présentaient à la jeune fille. Soit, c'était par honte, de peur que le type riche et beau découvre la vérité sur la magie, soit sa mère se prostituait, auquel cas la honte lui retombe dessus. Zora priait sincèrement pour que ça soit la première options, mais elle n’y croyait pas vraiment … Sa mère était restée jolie malgré l’âge, la chimio et la maladie. Elle était sortie du cancer il avait 3 ans, mais ne se mettait plus en valeur comme autrefois. La nouvelle du cancer avait anéantie Zora, encore enfant, et avait développé chez elle le besoin d'aider les autres. Tous ces moments passé avec ces amis, des inconnus, des premières années perdu, des professeurs en conflit, des vampire schizophrène, toutes ces heures avaient été bénéfique pour la jeune fille, mais pas pour sa mère. L'attention que lui avait porté sa fille durant la difficile période de la chimio l'avait rendue plus aigrie que jamais, jalouse de la joie de vivre que portait sa progéniture si nonchalamment sur ses épaules. Même si la période de cancer avait été bénéfique à la Austid, elle avait été aussi le point de rupture avec sa mère. Maintenant, elles n'échangeaient plus de lettres, quelques mots de temps à autres et une petite boite de chocolat à Noël. Zora persistait à lui souhaiter la fête des mère, mais comme c'est avant tout une pratique moldue, Adénora ne l'a jamais accepté. Elle pensait que ça serait toujours un affront pour elle, une honte. Les grands parents, toujours très présent dans leur vie, mettaient un point d'honneur à soutenir la jeune femme dans les craintes que lui causait sa mère. Une question avait été soulevé à la fin de l'été, deux jour avant la rentrée à la fac, lors d'une petite rencontre avec sa grand-mère...
    - Je doute qu'elle puisse continuer seule encore longtemps comme ça, avait murmuré Archibald, installé la terrasse d'un café sur Old Street. Une maison d'accompagnement semble très envisageable …
    Juliette, sa femme, avait pleuré, mais la décision fut prise. À la fin du mois de Novembre, leur fille partirai en clinique pour la soutenir dans la maladie, l'alcool et la dépression. A l'heure actuelle, elle vivait encore seule avec son esprit morose sur Picadilly Circus, dans l'appartement que Zora était censé partagé avec elle.

    Dans l'ambiance de la fac, on ne pouvait plus qualifier Zora comme la jeune femme qu'elle était encore il y avait quelques mois. Toujours souriante, joviale mais un petit quelque choses avait disparut. La recherche de son père cet été s'était mal passée, elle ne l'avait pas trouvé. Bien entendu, elle n'avait pas eu beaucoup d'espoir de trouver ne serait-ce qu'une trace, mais cet échec aussi cuisant aux porte de son manoir, elle n'arrivait pas à l'avaler. Aleksander, Alexander ou Alessander, son père, était tel de la fumée, glissant entre les doigts de ceux qui veulent s'en saisir. La Austid ignorait l’orthographe exacte du prénom de l'homme qui lui servait de père mais qu'elle n'avait jamais vu. Sa mère ne lui en avait que très rarement parlé et les informations qui lui avaient servies dans ses recherches c'étaient celle que ses grands parents maternels lui avaient fournis. Bien maigre piste. Au cumulé des choses, la pauvre jeune fille s'en sortait de justesse. Ces amis étaient toujours là et elle pouvait compter sur certains d'entre eux. Enfin, elle n'en avait pas besoin, car personne ne s'était rendu compte qu'elle était mal. Au fond, Zora était elle même en dépression. Une toute petite, mais elle était bien là, encrée en son âme. C'était peut être du aux problèmes de famille, mais aussi à la fin de Poudlard, la fin d'une époque, la disparation d'amis … Zora avait du mal à tourner la page. Elle n'avait aucun regrets, mais aurait aimé continuer un peu, avec ses amis, ses amants, ses professeurs … son monde.

    Traversant le long couloir des toilettes communs, la jeune fille déboucha aux pieds de la cafétéria. Affamée bien que certaine de ne rien garder de son repas, Zora se précipita vers le comptoir. Elle affichait un sourire habituel, les yeux pétillant. Bizarrement, son état moral n'altérait pas sa joie de vivre. Malade pour sa mère, triste d'avoir perdu une part d'elle même, l'ancienne préfète voulait avancer et gardait ainsi le sourire.
    - Bonsoir, une salade de thon, une part de tarte au fruits et un whisky pur feu … commanda-t-elle en présentant un brin de monnaie.
    Le temps de batailler pour avoir son alcool et une touillette, Zora parti s'installer à un table près de la fenêtre. Le temps était triste, comme elle, le ciel portant une couverture de nuage grisâtre. Un sourire franc se dessina sur son visage.
    Décidément, faut vraiment que ça passe et vite …
    Elle ne voulait pas rester indéfiniment malheureuse, la vie lui souriait, elle étudiait des matières génialissime, voyait son avenir se dessiner et continuait à garder contact avec quelque amis. Le regard traversant la salle, Zora détailla les gens. Pas vraiment grand monde, quelques jeunes, une personne qu'elle connaissait bien aussi. Une fille rencontrée en cours, celle avec qui elle avait noué le plus de liens dans sa promotion d'étudiant. Alors qu'elle était sur le point de la rejoindre pour finir son repas, elle croisa la chevelure d'une autre personne bien connue. De dos, le Maddox traversait la salle. Plateau en main, debout prête à rejoindre son amie, la Austid dévia son chemin et se dirigea vers son ancien collègue et ami.
    - Alex ! appela-t-elle non loin de lui.
    Elle se planta doucement en face de lui, n'osant pas s'asseoir avant son approbation. Elle était ravie de le voir, enfin, après tant de mois sans véritable nouvelles ...
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyJeu 15 Nov - 14:24

* Les minutes s'égrenaient lentement assit en face de sa part de pizza et de sa boisson gazeuse. Alex n'y avait pas encore touché, il observait le couple assit à la table d'à côté, parlant de tout et de rien, heureux et souriant. On avait l'impression que rien ne pouvait les atteindre, qu'ils seraient à jamais heureux, comme en cet instant et le jeune Maddox était persuadé qu'eux même le pensait, alors que la vérité était bien différente. Le jeune homme était partagé entre l'envie et la jalousie. D'un côté il voulait qu'ils puissent vivre leur amour jusqu'au bout et que rien ni personne ne pourrait le leur gâcher. Mais en même temps, une petite part de lui les enviait, trouvait cela injuste qu'eux puissent être heureux alors que lui n'avait pas eu cette chance. On lui avait enlevé celle qu'il aimait et aujourd'hui il devait vivre qu'avec son souvenir, rien de plus. Se rendant compte qu'il devenait aigri et injuste, Alexander détourna son regard du jeune couple et attrapa sa boisson pour en aspirer quelques gorgées. Ce n'était pas lui ça, il n'était pas comme ça et se refusait à le devenir. Il aimait les gens, il aimait les voir heureux et il ne voulait pas que cela change, jamais. Le jeune homme secoua la tête et tourna son regard sur sa gauche, vers une bande d'amis en train de rire gaiement. Il ne connaissait pas les trois quarts de ceux qui composaient ce groupe, mais il y en avait deux qui suivaient le même cursus que lui. Quand il posa son regard noisette sur eux, il les vit lui sourire et esquisser un signe de la main en signe de bonjour. Appréciant ce geste, Alex leur rendit leur bonjour avec en prime un petit sourire. En temps normal, il se serait levé pour aller les rejoindre en entamer la discussion avec eux, mais pas aujourd'hui, pas maintenant, c'est encore trop tôt à son goût. Il fixa de nouveau sa part de pizza, encore intacte et il tenta de se souvenir de leurs prénoms. « C'était quelque chose du genre... Henry... Harry... non Emry, voilà, Emry et Aaron ». Content d'avoir pu retenir deux noms, il décida de fêter cette petite victoire en entamant sa part de pizza. Elle n'était pas encore tout à fait froide, ce qui lui allait à merveille.*

- Alex ! 

*Alex fut surpris d'entendre résonner son prénom à ses oreilles, cela faisait si longtemps qu'il en l'avait pas entendu de la part d'une personne autre que Cooper. Le jeune homme leva son regard et reconnue son amie Zora. Heureux et surpris de la voir ici, l'ancien préfet ne put s'empêcher de se lever pour la prendre dans ses bras, amicalement. Il la serra un instant avant de s'éloigner d'un pas ou deux pour l'observer.*

«  - Zora ! Quelle bonne surprise de te croiser ici, j'ai cru qu'on arriverait jamais à se capter »

*Avait-elle maigrie ou n'était-ce que le fruit de son imagination ? En même temps lui non plus ne devait pas être celui qu'elle avait connu à Poudlard, le teint pâle, les traits tirés par le manque de sommeil et légèrement amaigrie, comme quoi les deux amis avaient plus de points en commun qu'ils ne le pensaient. Mais autant lui savait pourquoi il avait triste mine, autant il ne savait pas pourquoi Zora s'était amaigrie. Avait-elle des problèmes personnels ? Était-elle malade ? Se trouvait-elle trop grosse comme beaucoup de fille de son âge ? Pourtant selon ses souvenirs, Zora avait toujours une fille splendide, toujours souriante et pleine de vie, avec un corps de déesse. A la différence de son comparse, la jeune Austid avait le sourire et avait l'air toujours pleine de vie, on sentait qu'il y avait quelque chose de changé en elle, mais à savoir quoi, c'était le grand mystère et Alex ne la connaissait pas suffisamment pour se permettre d'émettre de quelconques hypothèses. Ne voulant pas peiner son amie nouvellement retrouvée, le jeune homme passa sous silence cette sensation et l'invita à s'asseoir tout en reprenant sa place.*

«  - Alors quoi de beau ? Comment vas-tu depuis le temps ? Les études se passent bien pour toi ? Tu fais quoi d'ailleurs ?.... »

*Le jeune Maddox était tellement content de la revoir qu'il ne se rendit même pas compte qu'il devait lui faire subir un véritable interrogatoire. La pauvre Austid ne devait même plus savoir à quelle question répondre en premier et devait se demander si elle allait arriver à en caser une si le jeune Maddox n'était pas capable de se taire un instant. Fort heureusement pour le duo, Alex s'en rendit compte assez rapidement et se tut enfin, invitant par la même occasion Zora a lui répondre. Pendant qu'elle lui répondait, le jeune homme se demanda depuis combien de temps ils ne s'étaient pas vu, sans compter le nombre de fois où ils s'étaient croisés par hasard dans les couloirs, ayant juste le temps de se dire bonjour avant de rejoindre leurs cours. Alex réfléchie à la dernière fois où il avait parlé à son amie et se rendit compte que cela remontait à quelques mois déjà, au camping plus exactement. Initialement, Alex devait partager sa tente avec Lara, mais n'ayant plus assez de tente disponible, la Direction avait décidé de coller le jeune couple avec Zora & Scipion. Autant passer du temps avec Zora ne le dérangeait absolument pas, autant devoir supporter Scipion et ses sautes d'humeur, c'était au dessus de ses forces. Leur séjour fut un véritable calvaire, Alex devait supporter Scipion et l'absence de Lara, deux choses qui étaient au dessus de ses forces. Le jeune homme trouva fort heureusement une aide précieuse en Zora et il lui en sera toujours reconnaissant. La jeune fille supporta ses plaintes sans rien dire et tenta de l'apaiser au mieux. Elle avait été une amie fidèle alors qu'au fond ils ne se connaissaient pas tant que ça tous les deux, ils s'étaient croisés généralement aux réunions de préfets et avaient effectués quelques rondes ensemble, tout au plus. Zora fut la preuve qu'on n'a pas besoin de se connaître depuis une éternité pour devenir une amie fidèle et sincère. Le départ d'Alexander du camping pour aller rejoindre Hecate en Grèce avait dû être une bénédiction pour la jeune fille qui avait pu enfin souffler et profiter un peu de ses vacances sans devoir supporter les pleures du jeune homme. Le jeune Maddox s'en voulu un peu de ne pas lui avoir écrit, ne se trouvant pas à la hauteur, mais les événements qui suivirent son retour à Londres lui fit un peu oublier ses amis et sa vie en général. Apprendre que sa copine qu'on pensait loin et surtout en vie, était morte depuis quelques semaines, cela avait tendance à teinter de noir l'humeur d'une personne. Alex s'était renfermé sur lui même pendant quelques temps, mais maintenant, il avait envie de s'ouvrir à nouveau, il était lasse de se lamenter sur son sort alors qu'il n'était pas le seul à vivre des moments durs, il fallait qu'il tourne la page, se pardonne et passe à autre chose. Bien entendu c'était plus facile à dire qu'à faire, mais sans s'en donner les moyens, il n'allait jamais y parvenir. La présence de la jeune Austid à ses côtés en ce début de soirée changea la donne sur ses projets pour la soirée et il oublia qu'il avait prévu de bosser ses cours avant d'aller se coucher. S'il pouvait profiter de son amie aujourd'hui, il allait le faire avec grand plaisir afin de se racheter.*

«  - Tu as prévu quelque chose ce soir ? »

*S'ils devaient passer en revu ce qu'ils avaient fait pendant ces derniers mois, Alexander risquait de plomber l'ambiance, mais Zora devant être au courant pour Lara, se doutait bien que le sujet allait être abordé à un moment ou à un autre. Maintenant, le futur journaliste se promit de ne pas s'étaler sur le sujet trop longtemps et de ne pas trop se lamenter sur son sort, c'était la première étape pour aller mieux et il comptait la passer haut la main.*

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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyDim 18 Nov - 18:02

    Plantée devant la table du jeune Maddox, Zora attendait une réaction quelconque de sa part. Les deux jeunes gens avaient passé de bons moment ensemble et avaient apprit à se connaître rapidement. Les circonstances avaient fait d'eux des collègues et des amis. La jeune filles savait son visage marqué par la fatigue et le manque de nutriments, mais s'en fichait et inventait toujours une histoire à dormir debout pour éloigner les questions. La dernier bobard qu'elle avait été contrainte de sortir pour rassurer son professeur de sortilèges avancé était incroyable. Une histoire de méningite moldue, couplé à une maladie auto immune héréditaire qu'elle tiendrait de son grand-père maternel tout juste découvert. Et le pire, c'est que le professeur y avait crut. Zora avait été un peu honteuse de proférer comme ça un mensonge mais c'était pour son bien. Si jamais sa dépression maladive s'apprenait par quelqu'un, celui-ci pourrait très bien l'envoyer à St Mangouste, et ça, elle ne l'accepterai jamais. La future maison d'accueil de sa mère était une aile de cet hôpital pour sorcier, un aile bien mal fréquentée, et souvent, les gens s'y trouvant n'en sortait que pour leur obsèques...

    «  - Zora ! Quelle bonne surprise de te croiser ici, j'ai cru qu'on arriverait jamais à se capter »

    La jeune fille esquissa un sourire. Lorsqu'il se leva pour lui offrir un câlin, elle se sentit légèrement revivre. Intimement, elle pria pour que son ami tout juste retrouvé ne remarque pas sa récente maigreur. Si il lui posait des questions vis à vis de ça, elle serait peut être contrainte de lui mentir. Alors que les deux jeunes gens se retrouvaient avec grand plaisir, une bande de jeune arriva dans la cafèt'. Zora ne sentit pas le regard qui se posa sur son dos, un regard bleu si foncé qu'il en était effrayant. Cette paire de pupilles appartenaient à Héléna, une seconde année qui prenait Zora pour acquise. Voir ce tableau faillit la rendre jalouse. Si seulement l'ancienne Gryffondor pouvait se rendre compte de la scène qui se passait derrière elle, elle remarquerai la jalousie donc faisait preuve sa nouvelle amie. Entre les deux jeunes filles, il ne s'était jamais rien passé, elles se considéraient comme amies, enfin, c'était ce que l'ancienne préfète croyait. Pour ce qui était de l'italienne, Zora lui appartenait, point barre. Aussi, voir ce câlin l'unir avec un inconnu ne ravit pas la seconde année...

    - Quel plaisir de te revoir, sourit-elle en se détachant de son étreinte, je me demandais vraiment si nous trouverions le temps de nous reparler.

    Héléna se détourna, purement et simplement, fusillant du regard le duo d'anciens amis.
    De son coté, Zora se sentait pousser des ailes. Cette simple rencontre surprise lui avait débloqué l'estomac et la gorge, ravivant son âme. D'une délicatesse comme elle en avait toujours fait preuve, la jeune fille s'installa en face de son compère en manquant de renverser le verre posé sur la table. Elle ne put s'empêcher de rire de sa pauvre maladresse mais baissa les yeux dans son bol de salade de thon. Le riz luisait dans l'huile et le gras de la mozzarella qui l'habillait, mais cela lui importait peu. Son était moral triste qu'elle avait un moment plus tôt avait presque disparut. Bien sur, elle ne pouvait oublier le mal-être qu'elle éprouvait avec les problèmes de sa mère, mais la vue d'Alex lui avait remonté le moral instantanément. Souvent, les deux jeunes s'étaient croisés dans les couloirs, avaient échangé des regards, des sourires et parfois quelques clins d'oeil à travers une salle de classe bondée, mais jamais plus.

    «  - Alors quoi de beau ? Comment vas-tu depuis le temps ? Les études se passent bien pour toi ? Tu fais quoi d'ailleurs ?.... »

    En voilà la preuve, Alexander ignorait ce qu'étudiait Zora, alors qu'ils avaient passé beaucoup de temps ensemble durant l'été. Ça n'était gère important, pas du tout même. De toute façon, leur amitié ne remontait pas à des années, avant l'été passé, ils se satisfaisaient d'un lien purement professionnel. Tout deux préfet, leur coté séducteur ne les avait pourtant pas rapproché. Étrangement, Zora n'avait pas été attirée par son collègue que chez Serdaigle et n'avait jamais à chercher à savoir pourquoi. Même actuellement, elle ne le voyait que comme un ami, pas comme une proie potentielle.

    - Et bien, j'étudie la métamorphose !

    Dans sa tête, son envie de vérité se battait dans un duel sans nom avec la peur et la honte. Finalement, la première idée l'emporta, après une joute de plusieurs minutes. Pas un instant la jeune fille n'avait perdu de vue cette bataille. Non, elle ne lui mentirai pas. Zora suivait donc deux conversations : celle avec le Maddox et celle avec son fort intérieur. Celle avec son ami était réelle et source de bonheur, celle avec elle-même n'était qu'une controverse pesante entre deux avis. Au final, la jeune étudiante se promis de pas mentir à Alex et décida de lui répondre honnêtement s'il lui posait des questions. Aussi, elle décida de ne pas spécifier son état moral ou physique, tout en priant pour qu'Alex ne s'en rende pas compte. Plantant sa fourchette dans sa salade de riz, elle termina les quelques grains en observant son ami. Elle remarque qu'il avait vraiment l'air différent, tout comme elle. Les traits tirées, les joues creusées, le poil terne... Non, elle n'aurait pas du se permettre de penser une vanne aussi foireuse et dû se retenir de rire toute seule. C'était fascinant à quel point sa simple présence était source de joie. Le bol de salade finit, la jeune femme le poussa sur le coté en se demandant si elle faisait le même effet au Maddox. Une événement marquant l'avait atteint en plein cœur durant l'été et elle n'avait pas pu le soutenir comme il fallait car elle avait apprit la nouvelle à l'autre bout du monde. La jeune Lara DiCavour, une Gryffondor, avait perdu la vie, arrachant ainsi un peu de vie à Alexander. Ils étaient amoureux à l'école, un véritable petit couple. Zora n'avait pas osé imaginé la douleur qu'il avait du endurer, se souvenant déjà de celle qu'elle avait vécu en 5eme année quand Jake l'avait quitté. Plantant une petite fourchette dans la part de tarte, elle hésita puis planta son regard dans les yeux de son ami.

    - Et toi, dis moi, tu tiens le coup ? Je n'ai pas pus te présenter mes condoléances, j'ai appris pour … hésita Zora en se disant que ce n'était peut être pas une bonne idée d'entrer sur ce terrain. Enfin, tu vois, j'étais en voyage avec ma cousine, et je ne t'ai pas vraiment croisé …

    Le terrain était glissant, cette simple phrase pourrait tout faire déraper et terminer la soirée en un claquement de doigt. L'ancienne préfète espéra qu'elle ne blesserai pas plus le jeune homme en réveillant une plaie tout juste enfouie. C'était comme si Alex demandait à Zora si elle allait bien à la veille de sa séparation avec le Rahltord. Le pauvre garçon avait disparut du jour au lendemain à la fin de leur 7eme année, ce qui avait permis à la jeune femme de fermer complètement sa cicatrice. Quelle idée stupide elle avait eu de vouloir essayer de se re rapprocher de lui, elle avait eu un brin d'espoir mais il avait bien vite disparut. Boah, c'était comme passer du temps avec Slevin, une mauvaise idée. Au moins, grâce à eux, à leur abandon, Zora avait pu ouvrir les yeux et avait décidé de se reprendre en main. Autrement dit, diminuer les amants et se concentrer sur les amis et les amoureux potentiel. Et Merlin savait qu'il y en avait pas mal, mais aucun ne lui plaisait vraiment. Tant les garçons que les filles au passage. Légèrement atteinte par ce constat déprimant, Zora avala sa tarte en trois cuillères.

    «  - Tu as prévu quelque chose ce soir ? »

    Le sourire du Maddox était communicatif, ou alors c'était l'inverse. La jeune femme remarqua que le sourire, elle le potait sur la figure depuis le début. L'idée de passer la soirée avec Alex la ravie, et remarque tristement qu'elle n'avait aucun plan pour la soirée. Dans un sens c'était très bien, ainsi elle pouvait avec grand plaisir annoncer à son ami qu'elle n'avait rien de prévu, mais de l'autre, c'était nul, elle qui était si fêtarde et soi-disant populaire. Depuis la rentrée, elle n'avait pas perdu que du poids...

    - Absolument rien, lança-t-elle en vidant son verre de whisky-pur-feu. Je suppose que toi non plus, vu que tu te renseigne auprès de moi ?

    Elle ponctua sa phrase d'un clin d’œil. Finir la soirée a papoter avec le Maddox, à refaire le monde, à se changer les idées, ça lui plaisait beaucoup. Il était d'une très bonne compagnie, tout comme Cooper ou d'autre amis, mais Alexander et elle avaient passé beaucoup de temps ensemble cet été et c'étaient indubitablement rapprochés. Ce garçon était pour Zora un véritable ami, en qui elle avait confiance sans trop savoir pourquoi. Après tout, ils ne se connaissaient pas tant que ça. Enfin, Zora le connaissait plutôt bien puisqu'il lui avait beaucoup parlé sous leur tente durant l'été, mais dans l'autre sens, ça n'était pas le cas. Zora avait soutenu son collègue et nouvel ami durant l'épreuve qu'il endurait, et n'avait jamais cédé au fait de vouloir lui parler d'elle puisque c'était de sa faute si il se retrouvait dans un enfer. La Austid n'avait rien à voir avec le départ pricipité de Lara, ni avec sa triste mort, mais c'était à cause d'elle et ses idées stupides qu'Alex avait du supporter Scipion tout l'été. La direction y avait été pour beaucoup, mais à la base, l'idée venait de Zora. Lara était partante mais doutait de la réaction de son petit ami, mais lorsque l'organisation du camping avait réunis les deux duos, le problème ne s'était plus posé. Aussi, durant tout le mois de juillet et la début Août, Zora avait soutenu Alex et s'était rapproché de lui, créant un lien affectif hors du commun. Ignorant pourquoi, elle tenait beaucoup à lui. C'était un peu comme avec Cooper, mais en pas pareil. La jeune fille secoua la tête, trouvant sa réflexion idiote. Depuis longtemps elle était tête en l'air, mais depuis sa plus tendre enfance ses pensées se contredisaient. Par exemple avec Scipion, d'un coté elle le détestait, le trouvait immature, stupide, imbu de lui-même, abrutis finit, mais elle passait quand même du temps avec lui, et le pire c'était qu'elle aimait ça. Il y avait sans doute un brin de jalousie, vis à vis de son ancienne collègue de chez Poufsouffle, avec qui son ancien amant sortait actuellement. Ou peut être plus d'ailleurs, Zora ne s'était plus enquise de leur histoire depuis l'annonce pour l'internement de sa mère. Au départ elle avait voulut se confier à Scipion, qui avait été une des personne auxquelles elle parlait le plus, mais ne l'avait pas fait par pur orgueil. Finalement, elle n'avait rien dit à personne mais s’apprêtait à envoyer une lettre torturée à sa cousine.

    - Qu'est ce que tu proposes ?

    Zora planta son regard dans celui d'Alex. Elle était très heureuse de le voir, elle n'avait pas trop mal à l'estomac et n'aurait donc pas besoin de courir aux Wc pour vomir le peu qu'elle avait avalé. La présence du Maddox lui faisait du bien, peut être qu'elle trouverais auprès de lui un soutient monstrueux et l'envie d'affronter les fatalités de la vie.
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyDim 25 Nov - 21:29

* La rencontre avec Zora était autant inattendue que sympathique. C'était un pur plaisir pour le jeune Maddox de revoir son amie. Tout le monde aurait pu croire que le fait qu'ils soient tout les deux à la fac avait dû leur permettre de se voir régulièrement et pourtant il n'en fut rien. Zora devait certainement être très occupée depuis son arrivée à Londres, entre gérer ses cours et trouver de nouveaux amis, cela n'avait pas dû être facile. La jeune fille avait visiblement perdu beaucoup de poids mais la raison n'était pas aussi évidente. Avait-elle des problèmes personnels ? Était-ce que le stress de la rentrée et d'une nouvelle vie ? Était-elle malade ? Alexander ne saurait le dire mais se voyant mal lui demander de but en blanc ce qui lui arrivait, il préférait attendre le moment opportun pour en discuter, c'était un peu trop tôt actuellement pour ça. Avait-elle, tout comme lui, perdu un être cher et elle avait dû mal à s'y faire ? Si c'était ça, elle n'aurait pas pu trouver une personne mieux placée que le jeune Maddox pour la comprendre. Était-ce cruel de se dire que les problèmes des autres, à l'heure actuelle seraient les bienvenus ? Alex ne saurait le dire, pourtant il aurait aimé pour le moment écouter parler Zora de ses problèmes pour oublier un instant les siens. Si ce n'était pas cruel c'était en tout cas purement égoïste et Alexander s'en rendait bien compte et il se détestait d'avoir ce genre de pensées. Plongé dans une profonde dépression depuis quelques mois déjà, l'ancien préfet avait envie d'en sortir, il était conscient qu'il avait touché le fond mais n'était pas du genre à s’apitoyer sur son sort, même si ces derniers mois avaient pourtant prouvé le contraire. Il avait l'impression d'avoir passé un cap et maintenant il se sentait prêt, ou en tout cas il l'espérait de tout son cœur, pour commencer à remonter la pente pour se sortir de cette sombre passe qui avait que trop durée. Alex était conscient que pleurer Lara ne la ramènerait pas et arrêter de vivre non plus ne la ramènerait pas alors que fallait-il faire ? Vivre ? Ou au moins tenter de vivre de nouveau ? Oui c'était certainement ce qu'elle aurait voulu pour lui. Et puis il avait des amis sur qui compter, n'était-ce pas ça le plus important ? Ne devait-il pas leur montrer qu'il avait apprécié leur présence à ses côtés pendant ces derniers mois ? Alexander pensait que s'il montrait des signes d'améliorations, il pourrait leur prouver qu'il pouvait et avait envie de s'en sortir et que ce n'était que grâce à eux. Cooper avait été en première ligne pour le soutenir et surtout le supporter, le jeune Maddox savait que c'était le moment d'arrêter de pleurnicher, au moins pour arrêter de taper sur le système du jeune O'Connor bien trop patient pour dire quoi que ce soit. Et puis il y avait Liam qui avait fini par lui pardonner pour son aventure avec sa sœur Lauren ou au moins mettre ça de côté pour le soutenir et ce n'était pas rien pour Alexander. Et il y avait aussi Ana, toujours présente, toujours prête à lui remonter le moral. Et enfin Hecate … mais ça c'était encore une autre histoire et celle-ci était cent fois plus compliquée pour pouvoir ne serait-ce que commencer à y songer.*

- Quel plaisir de te revoir, je me demandais vraiment si nous trouverions le temps de nous reparler. 

* Alexander fit un accueil chaleureux à Zora et elle le lui rendit bien, ce qui enchanta le jeune homme. L'ancien Serdaigle remarqua par hasard une personne qui, sans qu'il comprenne pourquoi, les foudroyait littéralement du regard. Avait-il fait ou dit quelque chose de mal ? L'avait-il déjà vu auparavant ? Il n'en n'avait pas l'impression, mais peut être que Zora si, allez savoir. Qui que cela puisse être, Alexander n'avait pas envie de se prendre la tête avec elle et n'avait même pas envie de comprendre pourquoi tant d'animosité. Si elle avait vraiment un problème avec eux, elle viendrait elle même leur en parler, en tant que personnes civilisées, ils étaient encore capable de régler les conflits par la parole non ? Enfin si Alex pouvait les éviter, ça l'arrangerait vraiment mais s'il fallait passer par là alors soit, il était tellement au dessus de ça actuellement qu'il s'en moquait un peu. Pour l'heure il décida de ne plus regarder la jeune femme et se concentra exclusivement sur Zora et rien que sur elle. Après leurs embrassades sincères, en tout cas pour Alex, ils s'installèrent l'un en face de l'autre pour discuter un peu. Le jeune Maddox était vraiment ravie de pouvoir enfin parler avec Zora, au début les autres n'existaient plus vraiment, seule sa peine associée au fait que personne ne pourrait jamais le comprendre l'accompagnaient mais depuis quelques jours, voir peut être un peu plus, le jeune homme avait envie de reprendre vraiment contact avec sa vie d'avant, ses amis et Zora en faisant partie, il trouvait dommage de ne pas avoir pris le temps ne serait-ce que de manger un bout avec elle. *

«  - Oui moi aussi mais … pour être honnête c'est en grande parti de ma faute, je n'avais pas très envie de voir du monde et j'ai évité beaucoup de gens ces dernières semaines, peut être trop même mais … J'ai envie de me rattraper ! »

* Ce qui était entièrement vrai, il ne voyait aucune raison de mentir à Zora, elle avait été là pour lui quant il en avait eu besoin, il n'avait pas envie de reprendre leur amitié en commençant à lui mentir. Oui il avait fait une dépression, ne pas l'avouer serait stupide et inutile, n'importe qui ne connaissant pas son histoire pourrait le voir sans difficulté tellement ses traits et sa silhouette étaient marqué par le drame qu'il avait vécu. Oui même si cela faisait encore très mal, il serait capable d'en parler sans pleurer et sans broyer du noir et l'ambiance par la même occasion. Et oui, il avait envie de remonter la pente, il n'y arriverait pas seul, il en était parfaitement conscient mais il savait qu'il avait des amis sur qui il pouvait compter et ça ça valait tout l'or du monde. Zora souriait, non elle rayonnait même et cela lui donnait envie de sourire à son tour. Que c'était plaisant de la voir, ce disait Alexander, il avait l'impression d'être retournait à Poudlard, comme si toute cette histoire d'université n'avait été qu'un rêve et qu'il fallait retourner à la réalité. Mais avait-il vraiment envie de retourner à Poudlard ? En aurait-il seulement était capable ? Il n'en n'était pas aussi sûr, loin de là même.*

- Et bien, j'étudie la métamorphose !

* La métamorphose dit-elle ? Voilà une excellente nouvelle. Le jeune Maddox se rendit compte qu'ils n'avaient jamais discuté de ce qu'ils allaient faire à l'université et même pire, Alexander se rendit compte qu'il avait été un ami tellement pitoyable qu'il ne savait presque rien sur Zora. Oui ces derniers mois il avait été égoïste et même s'il s'en rendait vraiment compte maintenant cela ne changeait pas le fait qu'il l'était encore aujourd'hui. Ce n'est pas parce qu'on s'en rend compte qu'on arrête de le devenir, Alex le savait pertinemment, seulement il pouvait tenter de faire des efforts pour gommer un peu cet aspect de lui qui lui déplaisait au plus haut point. Il savait qu'il avait toujours été égoïste mais jamais à ce point là, c'est vrai quel ami ignore tout de l'autre ? C'était impardonnable et même s'il ne pouvait pas effacer le passé, il pouvait tenter d'y remédier pour changer la donne. La matière principale qu'elle avait choisi faisait malheureusement écho à une discussion qu'il avait eu avec Hecate cet été et il ne savait pas s'il devait y voir là un quelconque signe ou si c'était bon ou mauvais de s'en souvenir. Après tout selon sa lettre elle ne lui en voulait pas, même si pour lui cela ne changeait pas grand chose à toute cette histoire, il avait agit comme un idiot, il s'était mal comporté envers elle et aujourd'hui il avait déçu deux personnes dont une qui ne pourrait jamais le lui dire. Malgré cette soudaine pensée pour Hecate, Alexander décida qu'il n'avait pas envie de perdre ce sourire qu'il avait oublié depuis si longtemps et dont la sensation lui était devenu presque étrange et de ne plus se miner le moral pour rien.*

«  - La métamorphose ? C'est génial ça, c'est une matière très intéressante. Et ça te plais ? Je me rends compte que … j'ai été un ami pitoyable ces derniers temps. C'est vrai, je ne sais même pas ce que tu étudies alors qu'on a passé une grande partie des vacances ensemble … ça craint, je crains! »

*On pourrait s'attendre à voir sa mine s'assombrir face à cette révélation alors qu'il n'en n'était rien, Alexander garda le sourire et c'était même d'un ton presque amusé qu'il avoua qu'il n'avait pas été à la hauteur. Zora le savait et lui aussi, pourquoi en faire tout un drame ? Pourquoi faire genre que c'était grave de le dire à haute voix ? De toute façon l'avouer ou ne pas l'avouer ne changerait pas grand chose à l'histoire, il avait été nul, point, au moins il l'avouait c'était un pas en avant non ? Et puis il n'avait pas envie de dramatiser pour toutes ses erreurs et ses échecs, enfin ça c'était ce qu'il pensait avant que Zora commence à parler de ce qu'il s'était passé cet été...*

- Et toi, dis moi, tu tiens le coup ? Je n'ai pas pus te présenter mes condoléances, j'ai appris pour … Enfin, tu vois, j'étais en voyage avec ma cousine, et je ne t'ai pas vraiment croisé …

*Alexander était fort ou plutôt il voulait faire comme s'il l'était mais tout était dans le paraître malheureusement à l'heure actuelle. Son sourire s'estompa pour disparaître rapidement et ne pouvant soutenir les deux beaux yeux bleus qui le fixaient, il baissa les siens et fixa ses mains qu'il avait croisé sur ses jambes. L'envie de continuer à manger sa part de pizza et boire son coca avait complètement disparue et c'était même plutôt l'envie d'évacuer le peu qu'il avait ingurgité qui venait de prendre le relais. Alex savait que Zora ne voulait pas le peiner, bien au contraire c'était plutôt une façon maladroite mais sincère qu'elle était vraiment désolée pour tout ce qui était arrivée et qu'elle aurait certainement aimé faire plus. Ne pas en parler n'aurait été que se voiler la face, comme si ne pas parler de cette histoire résolvait tout les problèmes ? Cela n'empêche pas le fait que ça s'est bien passé. Alex respira un bon coup et une fois le choc des paroles de Zora passait, il réussit à lever son regard et à affronter celui de sa camarade.*

«  - Difficilement, te dire le contraire serait te mentir et puis depuis l'annonce de … enfin depuis ce jour je ne suis que le pâle reflet de moi même. Mais … merci, ça me touche ... »

*Alexander réussit même à esquisser un pâle sourire pour montrer qu'aborder le sujet était peut être encore douloureux mais que ce n'était en rien sa faute et qu'il ne lui en voulait pas. Le jeune homme respira une nouvelle fois profondément et se maudit intérieurement de ne pas être assez fort pour en parler normalement sans se sentir envahie par le chagrin. Mais quant est-ce que cela allait-il enfin passer ? Le jeune Maddox était si fatigué de survivre et non de vivre. Il avait 18 ans, pourquoi ne pouvait-il pas en profiter comme tout les gamins de son âge ? Était-ce trop en demander ? Il avait envie de reprendre sa vie d’insouciance, de rire, de faire de nouvelles rencontres, de s'éclater, de boire, de danser, de chanter si l'envie lui en prenait, de faire des voyages, de revoir ses amis sans avoir l'impression d'être déchiré. Bref, il avait envie de retrouver sa vie là où il l'avait laissé, tout simplement. Mais revoir Zora lui faisait plus de bien qu'il ne le pensait. La jeune fille était fraîche et pétillante, elle lui donnait envie d'oublier, ne serait-ce qu'un temps qu'il avait une vie de merde et qu'il avait trompé une personne importante pour lui. Allait-il y arriver ?*

- Absolument rien, Je suppose que toi non plus, vu que tu te renseigne auprès de moi ? Qu'est ce que tu proposes ?

*Étrangement, c'était peut être dégueulasse de penser cela mais Alexander était content que Zora n'ait rien prévu de sa soirée, cela voulait dire qu'il allait profiter plus longtemps de son amie. Un sourire sincère s'afficha une nouvelle fois sur ses lèvres et il n'avait plus envie qu'il le quitte, même si des sujets sensibles devaient être abordé durant la soirée. L'envie d'aller travailler un peu avant d'aller se coucher avait disparu, tout comme son envie de rester seul, tel un loup solitaire. L'ancien Alex avait envie de ressortir du placard l'espace de quelques heures et il allait être exaucé. Le jeune Maddox attrapa son verre et bu quelques gorgées de sa boisson avant de répondre à Zora.*

«  - J'avais prévu de bosser un peu mes cours et de me coucher tôt... folle soirée en perspective n'est-ce pas ? Mais bon si tu n'as rien de prévu je ne peux pas t'abandonner pour aller m'éclater seul sur mes cours de journalistique donc … on a deux possibilités, soit on sort dans un bar pour boire un verre ou deux, soit on va dans ma chambre, Cooper n'est pas là il bosse à la bibliothèque. Je ne sais pas trop si on a des trucs à boire par contre ... »

*Quand Alex proposa à Zora d'aller dans sa chambre, il ne pensa pas un seul instant à autre chose que papoter avec elle. Non pas que la jeune fille n'était pas ravissante, voir plus, elle ne l'avait jamais vraiment intéressé. Et puis ce qu'ils avaient partagé cet été les avait vraiment rapproché et il n'avait pas envie de détruire ça, il avait fait suffisamment de dégât dans sa vie à l'heure actuelle pour penser à ce genre de choses. Le jeune homme ne tilta donc pas quand il lui proposa sa chambre et même s'il l'avait fait, il se doutait que la jeune fille ne le prendrait pas mal.*
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyMer 5 Déc - 10:29

    « - Oui moi aussi mais … pour être honnête c'est en grande parti de ma faute, je n'avais pas très envie de voir du monde et j'ai évité beaucoup de gens ces dernières semaines, peut être trop même mais … J'ai envie de me rattraper ! »

    Zora sourit une énième fois, vraiment contente de la tournure que prenait la fin de journée. Elle n'avait pas eu cours, enfin pas vraiment, et n'avait rien prévu de spécial pour animer sa soirée. Là, c'était parti pour parler, parler et papoter, refaire le monde et se changer les idées. Elle savait que la date fatidique approchait et ne donnait pas cher de la peau de sa mère. Elle qui avait toujours tenu à être indépendante elle allait se retrouver dans hôpital pour sorcier, dans la section psychiatrique. Mais c'était la seule solution, sa famille se l'était répété et Zora avait finalement abandonné. Elle s'était rendue à l'évidence lors de son court séjour après la Transylvanie. La jeune fille faisait un rapide allé-retour chez sa mère pour prendre quelques meuble affin d'habiller sa nouvelle chambre. Malheureusement elle avait trouvé sa mère affaissée, blottie dans le canapé complètement azimutée. Et puis avec le Cancer, il lui faudrait des soins...
    Zora avala le morceau de tartes qu'elle mâchait depuis cinq bonnes minutes et revint auprès d'Alex. Malgré ses pensées sombres elle avait gardé une ombre de sourire qu'elle étira franchement quand elle capta le regard de son ami sur elle.

    - Je ne t'en tiens pas rigueur, moi aussi j'étais occupée et préoccupée alors bon... lâcha-t-elle en songeant à sa mère, mais là, on peut se rattraper !

    Et ils allaient le faire. Déjà ils recommençaient à parler de rien, des cours, de la vie à la fac. C'était un très bon début et la jeune étudiante s'en réjouissait. Elle aimait parler de tout, même de la pluie et du beau temps du moment que son interlocuteur est de compagnie plaisante. Pour avoir passé un été d'enfer sous une tente en ébullition Zora avait remarqué l’amabilité d'Alex et n'allait pas le laisser filer. Il était devenu un véritable ami, enfin du moins dans son sens. Il pouvait venir frapper chez elle en pleine nuit avec un cadavre de centaure dans les main qu'elle l'aiderai à l'enterrer. Bon, bien entendu elle espérait que tuer un centaure ou une licorne n'était pas dans les projet du Maddox mais elle ne put retenir un léger rire. Elle ne pouvait vraiment pas imaginer la scène, à la limite le plus plausible serait une arrivée du jeune homme avec une invitation pour une soirée étrange. Non, ça c'était plutôt son cas à elle. Dès qu'un truc bizarre débarquait sur le campus ou dans la ville c'était pour elle. L'autre soir, enfermée dans le bâtiment des amphi elle avait bien croisé Cooper, si c'était pas étrange ça, qu'est ce que c'était !

    « - La métamorphose ? C'est génial ça, c'est une matière très intéressante. Et ça te plais ? Je me rends compte que … j'ai été un ami pitoyable ces derniers temps. C'est vrai, je ne sais même pas ce que tu étudies alors qu'on a passé une grande partie des vacances ensemble … ça craint, je crains! »

    Ah les hommes et leur orgueil - ou leur fierté. Ce pauvre homme ne craignait pas le moins du monde, au contraire ! Zora avait été là pour lui et ne lui en voulait absolument pas d'avoir été mal en point un moment, au contraire. Les amis ça sert à ça, à soutenir et à accepter quand ça va pas. Zora est une jeune femme très loyale et s'y tient. Elle plongea son esprit dans ses études un court moment et réalisa qu'elle aimait vraiment ce qu'elle apprenait. Après tout, Optimal aux Aspic, c'était logique qu'elle s'en sorte. Cette note avait largement rattrapé celle d'Histoire de la magie et lui avait permit de gagner sa place à la fac sans grande difficultés.

    - C'est vraiment très bien comme voie, mais ça n'est pas ta faute si tu ne sais pas, tu avais autre chose à penser et je respecte tout à fait ça. Ne te renie pas, tu es un mec formidable !

    Elle le pensait vraiment et ce depuis qu'ils avaient fait connaissance durant leur premières année en tant que préfets. Elle l'avait trouvé sympathique et droit, un type aimant faire la fête, ne se préoccupant pas vraiment de l'avis des gens et profitant de sa jeunesse pleinement. Un peu comme elle mais en plus populaire et plus soft. Zora n'était pas un modèle de sainteté mais c'était toujours trouvée dans ses droit. Elle avait sans doute eu tord mais à l'heure actuelle, ça n'était plus un soucis. Elle était adulte, émancipé et disposait de sa vie sans contrainte. En plus d'être un homme formidable, Alex était fort. Face à la maladroite remarque de Zora, il se retint de toute émotion mais baissa les yeux. En même temps, elle venait d'entrer sur un terrain délicat. Le décès brutal et pour le moins secret de sa petite amie l'avait blessé comme un coup de poignard.

    « - Difficilement, te dire le contraire serait te mentir et puis depuis l'annonce de … enfin depuis ce jour je ne suis que le pâle reflet de moi même. Mais … merci, ça me touche ... »

    Zora rougit et voulut le réconforter comme elle l'avait fait dans la tante mais là les circonstances étaient différentes, très différentes. Déjà cet été, elle avait été là pour lui face à l'absence étrange de la jeune italienne, pas face à son décès.

    -

    Elle ne savait plus quoi dire. Quelle fâcheuse idée Zora avait eu d'aborder le sujet, m'enfin, il fallait y aller un jour ou l'autre. Si elle ne lui avait pas présenté ses condoléances elle n'aurait pas pu se regarder en face pendant un moment. La jeune fille déglutit et plongea le regard dans son assiette maintenant vide.
    La tension était quelque peu montée mais rien de dangereux, la seule chose qui avait vraiment changé c'était le regard du jeune homme. Zora y aperçu sans être surprise un voile de tristesse. Sans réel lien, elle serra les fesses pour retenir ses larmes. Elle n'allait pas pleurer pour Lara, non ça elle l'avait déjà fait. Elle songeait à ce que serait la douleur quand sa mère partirait pour St Mangouste. Comment ça serait une fois vraiment seule, sans repère. La jeune femme ravala sa salive et s'empara du dernier morceaux de sa tarte. Enfin, elle releva le regard et planta ses yeux dans ceux de son ami. Tout deux se taisaient et c'était assez étrange. Fort heureusement pour elle, la jeune étudiante n'eut pas à chercher longtemps à comment changer de sujet, Alex s'en chargea rapidement.

    « - J'avais prévu de bosser un peu mes cours et de me coucher tôt... folle soirée en perspective n'est-ce pas ? Mais bon si tu n'as rien de prévu je ne peux pas t'abandonner pour aller m'éclater seul sur mes cours de journalistique donc … on a deux possibilités, soit on sort dans un bar pour boire un verre ou deux, soit on va dans ma chambre, Cooper n'est pas là il bosse à la bibliothèque. Je ne sais pas trop si on a des trucs à boire par contre ... »

    Oui, passer les soirée ensemble à refaire le monde, à se changer les idées, c'était réellement mieux que de réviser ! Zora avait initialement rien prévu, sauf peut être aider son coloc' dans sa thérapie mais ça n'était pas très attrayant. Le petit Enzo et elle avaient mit au point ensemble une session de parlotte basique une fois par semaine, mais comme il n'y avait pas de jour précis ça n'était pas très grave. Même, le jeune homme évitait souvent ce genre de confrontation alors que c'était lui qui en avait eu l'idée. La jeune femme respectait ça et restait à sa disposition lorsqu'il se sentait prêt. Pour l'instant, ils n'avaient fait que trois séances sur les basique genre les salutations et le b.a ba de la conversation.

    - Que dis-tu de passer rapidement dans ma chambre prendre deux trois bière ou je ne sais quoi et de partir dans ta tanière ? Mon coloc' est là, c'est un genre solitaire, mais j'ai de l'alcool et de quoi grignotter ! Parce que j'avoue que réviser les partiels, il y a plus funky comme programme.

    Elle était prête à tout pour passer une bonne soirée. Elle savait la compagnie du Maddox agréable en temps normal, et bien que là ce soit dans des circonstances légèrement triste, Zora se promit de tout faire pour dérider son ami. Après tout, il ne méritait pas de se morfondre comme ça toute sa vie. Elle connaissait assez Lara pour savoir qu'elle aurait préféré que son petit ami lui survive franchement. Là il était encore sous le choc et n'avait certainement pas fait son deuil mais une amie peut certainement aider à arriver au but. Zora en était convaincue.
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyLun 10 Déc - 13:36

*Cette rencontre fortuite était une bénédiction, il n'y avait pas de doute. Avant, cela aurait été un peu trop tôt pour Alexander, il n'aurait pas su l'apprécier à sa juste valeur, il aurait été certes content de revoir Zora mais n'aurait pas vraiment été d'humeur à discuter, même de tout et de rien, préférant se morfondre seul dans son coin. Mais il venait de prendre une bonne résolution, il voulait remonter la pente, renouveau avec son ancienne vie, peut être pas vis-à-vis des filles sa vie de ce côté là était déjà bien trop compliquée pour y songer à l'heure actuelle, mais il voulait profiter de nouveau de la vie sans se prendre la tête, se sentir vivant, être vraiment content de revoir les gens, sortir, boire, rire, comme avant sans avoir à jouer la comédie. Bien entendu, tout comme Rome, cela ne va pas se faire en un jour, mais avec de la volonté et le soutien de ses proches, il allait y parvenir, il en était sûr. Zora était donc tombée à merveille et elle allait être le point de départ de sa nouvelle vie. Il n'allait pas arrêter de songer à Lara, il en serait bien incapable, mais il voulait se souvenir d'elle en souriant et non plus en pleurant, se demandant ce qu'elle aurait fait plus tard, s'ils auraient eu la chance de faire un bout de chemin ensemble ou autre. Pour le moment c'était encore trop tôt, mais un jour viendra où tout cela sera possible, Alexander en était persuadé.*

- Je ne t'en tiens pas rigueur, moi aussi j'étais occupée et préoccupée alors bon... mais là, on peut se rattraper !

* Pour le moment ce qu'il devait faire en premier c'est se faire pardonner de son absence, de son silence et du manque d'intérêt vis-à-vis de Zora. Il avait été injuste et égoïste pendant tout ces mois écoulés, il devait maintenant se faire pardonner et il était prêt à faire tout ce qui est en son pouvoir pour y arriver. Tout d'abord il s'excusa de son absence et de son silence, c'était les deux premiers points. Ils s'étaient croisés de temps en temps sans prendre la peine de se fixer un rendez-vous, un soire après les cours, ne serait-ce que pour manger un bout à la cafétéria comme aujourd'hui ou boire un verre dans le bar du coin. Au lieu de ça, Alexander saluait juste sa camarade, lui demandait rapidement comment elle allait avant de s'excuser, prétextant qu'il allait arriver en retard en cours. Bien souvent c'était le cas, mais parfois c'était un mensonge, balancé sans mauvaises intentions, juste parce qu'il n'était pas d'humeur et qu'il ne voulait pas assommer son amie de son mal être. Bien entendu il aurait pu faire un effort, jouer la comédie mais quel ami joue la comédie quand il est en présence d'une amie ? C'était très certainement pire que de mentir pour rester seul, au moins il n'y avait pas d'hypocrisie. En tout cas c'était ce que pensait Alexander, n'aimant pas les hypocrites, il ne voulait pas en devenir un, mais au fond peut être qu'il l'était, il ne savait plus trop qui il voyait dans le miroir ces derniers temps, il commençait à remettre tout en question juste à cause d'une soirée un peu trop arrosée qui à malheureusement peut être détruit une des choses qu'il avait de plus précieux.*

«  - Préoccupée ? Par quoi ? Ta rentrée ? Tu m'as l'air un peu … fatiguée, si je peux me permettre ... »

*Le jeune Maddox ne savait pas s'il allait aborder le sujet, après tout cela ne le regardait pas forcément mais s'il ne demandait pas, Zora pourrait croire qu'au fond il s'en fout d'elle, tout ce qu'il veut c'est pouvoir s’épancher une nouvelle fois sur ses problèmes et sur sa vie misérable sans devoir entendre celle de son amie. Sauf que ce n'était pas le cas, il l'avait fait depuis trop longtemps, il était fatigué d'être un égoïste, il ne voulait plus l'être, cela ne l'avait jamais plus mais pourtant c'était dans sa nature et c'est parfois bien plus difficile de lutter contre sa propre nature. Tout comme lui, Zora avait maigri et elle avait les traits tirés, comme si quelque chose la préoccupait depuis quelques temps. Elle était libre de ne pas en parler, cela allait s'en dire, si elle estimait que ça ne regardait le jeune Maddox, alors il l'accepterait sans problème, mais il ne pouvait pas continuer à faire semblant que tout allait bien et que rien ne clochait chez la jeune Austid, se serait mentir et se voiler la face pour rien. Elle avoue elle même être préoccupait, c'était bien un signe non ? Peut-être tendait-elle une perche exprès pour qu'Alexander l'attrape et pour une fois il était fin prêt à l'attraper. Si Zora avait besoin de parler, il serait là en retour pour l'écouter, c'était la moindre des choses par rapport à ce qu'elle a fait par le passé et puis n'était-ce pas ainsi que des amis devaient agir en temps normal ? En tout cas le jeune homme était content de Zora ne lui en tienne pas rigueur, certes ils avaient tous des priorités nouvelles dans leur vie, mais ce n'était pas une raison pour tirer un trait sur leur passé commun. Ils avaient fréquenté pendant 7 ans la même école, certaines étaient devenus amis depuis longtemps, comme Liam, Lauren & Alexander par exemple, d'autres sont devenus amis sur le tare, comme Zora, Cooper et Alex, mais dans tout les cas, ils ne pouvaient pas nier le fait qu'ils se connaissent tous, au moins de nom depuis sept ans maintenant et ce n'était pas rien à l'heure actuelle quand une partie de leurs amis sont restés à Poudlard.*

- C'est vraiment très bien comme voie, mais ça n'est pas ta faute si tu ne sais pas, tu avais autre chose à penser et je respecte tout à fait ça. Ne te renie pas, tu es un mec formidable !

*La deuxième étape était de m'excusait de ne pas m'être intéressé à elle plus tôt, je crains comme ami ces derniers temps je m'en rend bien compte. Pourtant Zora ne m'en veut pas, elle prétend comprendre que j'avais autre chose en tête, que ce n'était pas de ma faute t qu'elle respectait ça. Je suis bien triste de ne pas l'avoir rencontré plus tôt, c'est vraiment une fille bien, qui n'a rien à voir avec la réputation qu'on lui donne. Je ne prétend pas qu'il n'y a pas du vrai dans cette rumeur mais Alexander voyait les choses un peu différemment. Certains prétendaient que c'était une nymphomane, lui la voyait juste comme son égal au féminin. C'est vrai après tout comment pourrait-il la juger sur une chose qu'il fait lui même. Son palmarès était tout aussi impressionnant que la jeune femme voir plus, il avait un bon tableau de chasse et il n'en n'avait pas honte. Bien entendu il n'était pas sorti avec toutes ces filles juste pour pouvoir prétendre ensuite les avoir mis dans son lit mais il ne pouvait pas non plus faire comme si cela n'était jamais arrivé. Il aimait les femmes et elles le lui rendait bien, où était le mal ? Et pourquoi Zora ne pouvait-elle pas faire de même ? Parce que c'était une fille ? Et alors, quelle différence ?*

«  - Merci, c'est gentil, je t'avouerais que je ne sais plus trop qui je vois dans le miroir c'est dernier temps, mais je pense qu'il me faut juste un peu de temps pour réapprendre à me connaître. »

*Alexander avait envie de parler des études de la jeune Austid du projet qu'il avait en commun avec Hecate mais il s'en abstint, seulement pour le moment, il lui en parlera un peu plus tard, dans un endroit plus au calme. Et puis ce n'était qu'une idée, elle pourrait y réfléchir calmement et lui donner sa réponse plus tard, il n'était pas du genre pressé. Il comprenait qu'elle avait très certainement autre chose à faire que de donner des cours à côté mais il était prêt à la payer pour des cours particuliers. Ses parents seront ravies de voir qu'il s'intéresse à autre chose, qu'il ne se ferme pas dans sa spécialisation mais qu'il cherche encore à connaître de nouvelles choses. Et puis la métamorphose était un domaine intéressant il était sûr d'apprendre pleins de choses grâce à ça. Il se contenta donc de la remercier de sa gentillesse et des paroles amicales qu'elle lui avait tenu. Il savait qu'elle le pensait mais lui avait dû mal à le réaliser. Elle n'était pas la seule à le lui dire, Hecate, Liam, Cooper, Lauren et sa famille le lui répétaient mais pour le moment cela avait dû mal à rentrer dans sa petite tête. Le sujet glissa dangereusement du côté de Lara mais c'était bien évident que ça devait arriver un jour ou l'autre. Cela ne dérangeait pas outre mesure le jeune Maddox, il savait qu'il faudrait qu'il continue à en parler de temps en temps, il fallait juste qu'il s'y prépare, qu'il se blinde pour ne plus avoir envie de s'effondrer. Il y arriverait, il en n'était sûr, c'était le mieux à faire, autant pour lui que pour les autres et puis Lara n'aurait pas envie de le voir continuer ainsi, ce n'était pas une vie pour lui. Zora ne sut pas trop quoi dire pour rebondir, elle se sentait mal à l'aise, ce qui était assez normal, fort heureusement Alex, après un instant de silence, réussit à faire comme si de rien n'était, prenant sur lui pour ravaler sa peine et continuer la discussion, l'air de rien. C'était mieux pour eux deux.*

- Que dis-tu de passer rapidement dans ma chambre prendre deux trois bière ou je ne sais quoi et de partir dans ta tanière ? Mon coloc' est là, c'est un genre solitaire, mais j'ai de l'alcool et de quoi grignotter ! Parce que j'avoue que réviser les partiels, il y a plus funky comme programme.

* Zora lui demanda ce qu'il voulait faire de sa soirée et Alexander lui avoua qu'à la base il avait pensé resté tranquille et profiter d'une soirée où il était seul dans sa chambre mais au final, l'idée de passer sa soirée avec la jeune Austid lui plaisait tout autant voir plus. Ils allaient pouvoir se donner l'impression d'être encore à Poudlard et que rien n'avait changé, ce serait cool. Le jeune Maheloch lui proposa plusieurs alternative et Zora en accepta une. Elle lui proposa d'abord de passer par sa chambre pour récupérer quelques trucs à boire avant d'aller dans la sienne pour être tranquille. Zora avait son colocataire dans sa chambre, mais Cooper lui était à la bibliothèque, c'était donc le moment d'en profiter et puis si le jeune homme ne rentrait pas trop tard, il serait très certainement content de pouvoir saluer Zora. Alexander souria et hocha la tête en signe d'acceptation, cette soirée allait être sympa, Alex en était persuadé.*

«  - T'es en coloc' avec qui ? Mais va pour passer par ta chambre d'abord, ça ne ma dérange pas du tout. »

*Le jeune Alex avait fini de manger à son tour, ils pourraient y aller quand elle le voudrait. Il s'étira un instant pour détendre ses muscles et évacuer la fatigue et la tension qui y régnait, puis fini le coca qu'il avait devant lui.*

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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyMar 18 Déc - 21:26

    «  - Préoccupée ? Par quoi ? Ta rentrée ? Tu m'as l'air un peu … fatiguée, si je peux me permettre ... »

    Si il savait... Tellement de chose se bousculait dans la tête de Zora qui pourtant s'évertua à garder le sourire. Elle l'avait retrouvé en tombant joyeusement sur Alex et ne comptait pas le perdre en songeant à ses problèmes. Alexander voulait savoir ce qui n'allait pas et elle lui en était reconnaissant, même si elle doutait grandement qu'il ne la comprenne. Après tout, tout ce qui lui tombait dessus était complexe, avec par dessus tout la dernière lettre de son père. Si la jeune fille se confiait elle se soulagerai d'un poids, elle devrait en parler à Cec' mais elle non plus elle ne la croisait jamais. Oui, se confier lui ferai du bien, l’allégerai sans doute, mais elle ne pouvait faire subir ça à un ami comme Alex. D'accord, Zora était une fille qui écoutait tout les maux de ses amis, les soutenait et adorait ça, mais pour elle, se faire soutenir la blessait. C'était stupide bien entendu, mais tout le château le savait, la jeune femme pensait qu'elle pouvait tout régler et supporter toute seule. Peut être qu'un jour elle devrait changer ça, déjà elle avait fait un effort en parlant avec sa cousine. Mais avec Celeste c'était différent, elle était de sa famille, les fardeaux se partageaient plus facilement et les secret se gardaient mieux. L'idée serait de vider son sac durant la soirée avec son ancien collègue, et pour cela ils devraient passer beaucoup de temps ensemble et pourquoi pas boire un chouïa. Zora parlait beaucoup d'elle même, mais avec l'alcool elle pourrait raconter comment elle s'est fait pipi dessus à cheval après que son poney ai franchit un talus de plus d'un mètre alors qu'elle était tout juste âgée de 7 ans …

    - Pour tout te dire, c'est un cumul de miles, lâcha la jeune fille en finissant de siroter son verre. J'pense que tu connais, quand plein de merde de tombent dessus en même temps et que dès que tu te relève, paf, un autre piano vient s'écraser sur ta gueule...

    Métaphore tout droit sortie d'un vieux film américain. C'était ça, Zora cumulait les moments difficile, tant coté cœur, familial ou personnel... D'abord, perdre Scipion, se rendre compte que c'est un connard finit, puis Jake qui s'en va sans rien dire alors qu'elle commençait à songer à baisser les barrière de son cœur, puis les disputes avec sa mère, la lettre de son père, le cancer qui se ravive, la forte présence d'alcool dans la vie de sa mère, l'annonce de son internement à St Mangouste, tout ça la détruisait petit à petit. Si elle s'écoutait, elle serait déjà partie en France chez ses grand parents pour déprimer à l'aise. Au bout que quelques mois elle se serait trouvé un petit travail, genre serveuse ou barmaid, aurait été convoité, aurait eu plein d'amants, des coups d'un soir, des MST et plein d'autre trucs glauque. Si jamais elle aurait put se réfugier dans la drogue, tomber enceinte et vivre sous un pont. Au mieux elle aurait fait carrière, aurait reprit sa taille mannequin et aurait fait pas mal de podium pour économiser. Avec l'argent et sa notoriété elle aurait acheté des cheveux, passé son diplôme de monitorat et aurait monté son écurie. Pourquoi pas de concours, elle n'aimait pas vraiment la compétition mais elle aimait l'élevage et le contact avec le poulain. Sa vie aurait put être pas mal, mais elle ne devait pas y songer. Elle avait choisis de continuer la magie, d’assurer face aux problèmes de sa mère et surtout les surmonter la tête haute.

    «  - Merci, c'est gentil, je t'avouerais que je ne sais plus trop qui je vois dans le miroir ces dernier temps, mais je pense qu'il me faut juste un peu de temps pour réapprendre à me connaître. »

    Qui voir, ça aussi elle se le demandait. Elle qui aimait particulièrement son visage, son corps, sa chevelure, le miroir était devenu un ennemi. Non pas parce qu'elle se trouvait laide mais parce que sa maigreur et son teint terne lui donnait envie de vomir. Ses amies la soutenaient même si aucuns ne savait ce qui lui trottait dans la tête. Avant elle défilait l'été en maillot de bain, elle portait superbement bien la jupe boule et assumait ses seins assez petit. Maintenant, ses hanches étaient saillante, sa colonne vertébrale se voyait à travers des hauts trop moulant et ses joues étaient si creuses qu'on pourrait y planquer un œuf de caille. Bien sur elle devait tout ça à son manque énorme d'appétit mais aussi à l'arrêt radical du sport et de la cigarette. Normalement arrêter fait grossir, pas Zora. En même temps il paraît que quand on arrête de fumer, on mange. Pas elle, elle ne touchait quasiment plus à rien et sans sport, ses muscles avaient fondu. Elle restait bien sur svelte et longiligne mais moins attrayante qu'avant. Personne ne le lui avait fait remarqué et la jeune femme se disait donc que c'était dans sa tête tout ça, mais pas grand monde ne lui avait fait de compliments récemment non plus. Comme une girouette, la Austid tournait, allait d'avis en avis et n'arrivait pas à se forger le siens tout en étant un minimum objective. Apparemment Alex aussi, il était perdu d'après ses dires. Pour se retrouver il faut des amis, des repères. Zora avait presque perdu tout les siens, ils étaient principalement au Château ou trop loin d'elle. Le pire en dehors de sa mère et la fin de sa scolarité fut la claque que Scipion lui avait mise. Après la chasse au trésors qui ne c'était pourtant pas si mal déroulée, elle avait pleuré. Beaucoup. Tout était finit entre eux, avec cet homme qui avait malheureusement réussit à outrepasser les barrières de ses émotions.

    - Tu as besoin de temps, tes amis sont là pour toi tu sais... Ça va aller, tu vas vite de requinquer !

    Toujours le sourire et les yeux pétillant. Zora pensait vraiment ce qu'elle disait et pensait notamment à elle pour le soutenir. Elle l'avait déjà fait durant l'été et était prête à recommencer. Les deux amis avaient pour projet de passer la soirée ensemble. Zora ignorait ce qu'ils pourraient bien faire en dehors de manger ou boire. Refaire le monde sans aucuns doute, regarder les étoiles, jouer à cache cache... non, peut être pas quand même. La jeune fille se promit de ne pas trop parler si tout deux passaient la soirée en tête à tête. Elle se savait bavarde et parfois même se trouvait saoulante. Aucune personne ne s'était plainte de son débit de parole mais elle s'en rendait compte seule. Ça n'était pas très difficile de s'en rendre compte de toute façon, Zora à toujours quelque chose à raconter, toujours un truc drôle, le mot pour faire sourire ou réconforter. Ses amis l'aiment, tout simplement, mais elle ne s'aime plus vraiment. Déjà elle ne se trouve plus du tout attirante. Tout maigre, creusé et très marqué par la fatigue. Puis elle est niaise, enfin de son point de vue, planplan et de moins en moins intéressante. Ça n'est bien entendu pas objectif, elle en était consciente mais si pour une fois elle pouvait se tenir tranquille face à Alex, ça serait super. Pour s'assurer une soirée correcte et drôle, Zora proposa d'aller prendre deux trois trucs chez elle. Elle songeait bien entendu à de la Vodka ou du Whisky par pur feu, bien moldu, pur malt. S'ils pouvaient tout deux s'enivrer, délirer et parler sans mensonges sans tabou, Zora rentrerai chez elle plus heureuse que ça. Si elle ne restait pas chez Alex pour la nuit. Sans arrière pensées bien entendu, elle a déjà dormi dans une baignoire ou sur un paillasson de toute façon. Un rien lui suffit. D'ailleurs, elle songea qu'en passant chez elle, elle pourrait donner sa souris à Filliz. La pauvre vipère avait un jour de retard sur son repas hebdomadaire et commençait à péter les plombs. Elle devrait certes hiberner mais comme le furet du coloc' de la jeune femme, la vipère refusait de s'endormir car elle aimait trop son petit confort fournis par sa maîtresse. Et puis ça lui coûterai de laisser le chien prendre sa place dans le cœur de Zora. Il est vrai que Kerno et Filliz ne s'entendent guère, le serpent sifflant souvent après le chien, qui à un courage pitoyable. C'est entre autre pour ça que la jeune étudiante confie à son cher coloc' le soin de sortir le chien. Au final ils le partagent et Kerno s'en porte parfaitement.

    «  - T'es en coloc' avec qui ? Mais va pour passer par ta chambre d'abord, ça ne ma dérange pas du tout. »

    Si elle avait suivit les plans initiaux, Zora se serait retrouvée en colocation avec sa meilleure amie, Cecily. Les deux jeunes filles que pourtant tout semblait opposer étaient très liées à l'école, y ont fait les quatre cents coup et se sont trouvée des points communs très nombreux. Elles se complétaient même, l'impulsivité de la Serpentard allait très bien avec le calme et le délire de la préfète Gryffondor, de même que le franc parlé de Cecily donnait du niak à Zora. Mais ça ne s'est pas passé correctement et finalement les chambres des deux jeunes filles se sont retrouvées à plusieurs mètres l'une de l'autre. La Serpentard n'avait que peu donné de nouvelles et Zora n'avait tout simplement pas pensé à en prendre. Elle savait que tout était réglé, du moins le pensait. Mais quand un certain jeune homme lui proposa, les larmes aux yeux et les jours rouges, une colocation, elle accepta. Cecily n'avait pas vraiment opposé de résistance même si elle avait fait la gueule quelques jours. Heureusement, les deux amies ne peuvent se faire la gueule longtemps, elles se sont donc réconcilié sans trop de problèmes. Donc, décrire son coloc est assez marrant, car c'est un phénomène à lui tout seul. Songeant à Enzo, elle esquissai un large sourire en plantant son regard dans celui d'Alex. Il finissait son repas et attendait une réponse. Elle se devait de faire un résumé rapide et non pas s'étaler sur ce qui la faisait rire chez ce garçon. Il était vrai qu'en dehors de l'approche peu subtile qu'il avait eu face à Zora, il était très bizarre. Tout en panique, subtilité, créativité et témérité. C'était un type courageux et assez secret, même si avec leur thérapie mise en place Zora connaissait tout sa vie... Souvent elle se demandait pourquoi il devait se défouler sur les arbres du jardin mais ne s'aventurait jamais à lui poser directement la question. Elle préférait l'aider à se bander ses phalanges dans un silence serein. C'était le deal après tout, pas trop de question, juste du soutien et de la motivation.

    - Tu vas rire, je suis avec une personne que je connais depuis quelques mois, Enzo Talbot, un type bizarre mais qui a un on fond ! Il est cool et range tout ce que je laisse en bazars, mais comme je disais, il se fiche des visites on peut aller prendre deux trois trucs et traverser la route pour aller chez toi !

    En finissant sa phrase, Zora s'était levée et avait prit en son plateau vide entre ses mains. Elle avait tout finit, avalé chaque bouchée avec plaisir et ne ressentait pas de problèmes de digestions. Depuis des semaines Zora allait enfin garder un repas en place. Souriant, elle regarda le Maddox s'étirer. Il avait lui aussi finit de manger, bien sur sinon elle ne se serait pas levé. Elle fit un mouvement de tête qui voulait dire « on y va ? » avant de se diriger vers la poubelle la plus proche. Elle était plus que ravie de passer sa soirée avec Alexander, ils avaient beaucoup de choses à se raconter et elle se doutait que la nuit serait courte. Peut importe si elle ne dormait pas parce qu'elle discutait avec son ami, de toute façon les insomnies faisaient partie de ses troubles en ce moment. Pour paraître correcte, la jeune femme usait de maquillage et d'anti-cerne à tire larigot. Ayant enfin posé son plateau Zora se retourna vers Alex et attendit qu'il la suive jusque dans le couloir. La cafétéria n'était pas loin de la zone des chambres. L'université était conçue pour les étudiants et leur vie, pour leur faciliter les déplacements. Aussi, il suffisait de traverser un joli parc pour arriver jusqu'aux résidence que partageaient les élèves. Zora habitait avec Enzo dans la bâtiment B, au troisième étage.
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyDim 6 Jan - 23:34

*Il y avait les bonnes et les mauvaises rencontres et puis il y a celles qui ne sont ni l’une, ni l’autre. Rien que le fait que Zora & Alexander étaient à Poudlard ensemble laissait présager une bonne rencontre mais cela ne suffisait pas toujours, après tout si Alex rencontrait Gregory dans les couloirs, il ne serait pas mécontent de le revoir mais de là à dire que c’était forcément une bonne rencontre serait un peu exagéré. Le jeune homme n’était pas franchement méchant, mais ce n’était pas son meilleur ami, ni même vraiment un ami, surtout depuis qu’il s’était mal comporté avec sa meilleure amie Hecate … en même temps il n’avait pas mieux fait, au final ils avaient peut être plus de points en commun qu’il ne le pensait au départ. Mais ne parlons pas de cela, ce n’est pas le moment, on parlait des bonnes et des mauvaises rencontres. Revoir Scipion serait une mauvaise rencontre par exemple, pourtant ils ont été ensemble à Poudlard, mais ils ne pouvaient pas s’encadrer. Zora elle, en plus d’être une de ses camarades de Poudlard, avait été Préfète en même temps que lui, partageant donc un point en commun pendant toute une année et elle était devenue son amie, son épaule sur laquelle pleurer, celle qui lui donnait des bons conseils quand Hecate n’était pas là … bref, c’était donc une bonne et même excellente rencontre. En plus elle connaissait bien Lara, elle partageait aussi sa perte, peut être pas autant que le jeune Maddox mais elle était tout de même affectée par la disparition de la belle Italienne, donc au final ça suffisait amplement à Alexander.*

- Pour tout te dire, c'est un cumul de miles. J'pense que tu connais, quand plein de merde de tombent dessus en même temps et que dès que tu te relève, paf, un autre piano vient s'écraser sur ta gueule...

*Que répondre à cela mise à part qu’il savait exactement de quoi elle parlait. Peut être pas sur la même échelle qu’elle, mais en tout cas il savait exactement ce que ressentait la jeune Austid en cet instant. Il ne savait pas ce qu’il se passait dans la vie de son amie pour ressentir ça, mais il savait ce qu’il se passait dans la sienne pour la comprendre. Son voyage, organisé depuis la première année à Poudlard fut avorté quelques mois avant qu’il ne commence, le tuant dans l’oeuf sans aucun regret par ses parents qui pensaient, selon eux, faire le bon choix pour lui. L’inscription à la fac qui risquait au final de durer bien plus longtemps qu’il ne le pensait, donc cela voulait dire repousser ses projets d’encore quelques années, rien que pour ne pas avoir fait une première année pour rien et pour obtenir un diplôme qui lui permettrait de vivre une fois son voyage achevé. Sa relation avec Hecate qui venait d’en prendre un coup, passant de meilleurs amis à … dieu seul le sait. Même si la discussion avait repris entre les deux amis, leur avenir ensemble était incertain et le souvenir de cette nuit ensemble ne lâchait malheureusement pas le jeune Maddox qui se réveillait parfois en sueur, honteux d’avoir fait un rêve érotique avec la jeune Juliet. Et puis la mort de Lara, qui n’avait finalement pas rompue avec lui, juste trépassée d’une façon barbare sans que personne ne puisse expliquer pourquoi. Avoir trompé sa copine morte c’était classe n’est-ce pas ? Ne pas pouvoir penser à Hecate sans penser parfois à ses courbes parfaites, c’était du beau aussi. Bref, en ce moment il avait un peu honte de lui, mais il se disait que peut être s’était sa façon à lui de se punir, en s’infligeant tout cela. Ce qu’il voulait lui, ce n’était pas d’arrêter de penser à Lara, mais d’arrêter de se sentir coupable de l’avoir abandonné à son destin funeste mais malheureusement inévitable et de sa tromperie involontaire. Jamais il n’aurait pensé qu’il en serait capable, bien entendu ce n’était pas vraiment quelque chose qu’il avait prévu et il le regrettait amèrement, mais malgré l’alcool, c’était quand même une belle nuit et il pouvait dire tout ce qu’il voulait, Hecate lui manquait pour de multiples raisons et parfois pas des plus raisonnables. Bien entendu il ne le dirait jamais à personne, mais il ne pourrait plus jamais voir sa meilleure amie de la même façon, il ne pourrait jamais plus la prendre dans ses bras sans songer à sa peau douce ou à son parfum …. Il était irrécupérable quand c’était une question de filles, au moins sur ça il n’avait pas changé.*

« - Oui oui je sais exactement de quoi tu parles, je pense qu’on vit un peu le même phénomène, peut être pas de la même ampleur, mais je pense avoir plus qu’une vague idée des sentiments qui t’habitent actuellement. »

*Pour Alexander, le coup du piano était la mort de Lara, qui avait été ce qui l’avait achevé et vraiment précipité au fond du trou. Il n’était déjà pas dans les meilleures dispositions mais disons que jusque là il s’accrochait pour survivre et remonter le plus vite possible. Mais après l’annonce de la mort de sa petite amie, Alexander avait lâché prise et c’était laissé tombé dans une abîme sans fin … qui fort heureusement pour lui avait finalement une fin, il venait récemment de la découvrir. Un sol peu confortable mais solide sous ses pieds, c’était le début d’une nouvelle ère, celle de la remontée, lente et périlleuse, semée très certainement d’embûches diverses et variées mais il était prêt à la gravir cette montée pour enfin revoir le soleil, respirer l’air frais et revivre à nouveau. Le jeune Maddox ne savait pas de quoi était fait son avenir, il ne savait pas si dans quelques années il serait toujours ami avec Zora, Liam, Cooper, Lauren ou même Hecate. Il ne sait pas si cette histoire allait s’arranger, s’il allait y avoir une évolution, positive ou négative, s’il allait avoir un job qui lui plaît, comme son père et sa mère, une femme aimante, des enfants ou je ne sais quoi encore. Mais ce qui était sûr c’était qu’il allait remonter la pente, accompagnée de ses amis, de sa famille et qu’il allait redevenir le Alexander que tous le monde connaissait et appréciait, c’était décidé. Pour ce faire, il fallait déjà passer une bonne soirée en compagnie de Zora, ce qui ne serait pas vraiment compliqué au vu du sourire qu’elle lui lançait. Elle était aussi heureuse de le voir que lui, cela ne pouvait présager que du bon. Quelques verres, de quoi grignoter et ce serait partie pour une belle soirée en perspective. Normalement, au vu de ce qu’il s’était passé en Grèce, Alexander ne devrait pas reboire, surtout pas avec une fille, mais le jeune Maddox était presque certain qu’il ne se passerait rien entre eux. D’abord parce qu’elle n’était pas Hecate et qu’il ne l’a jamais désiré comme il avait pu désirer sa meilleure amie avant qu’ils ne se connaissent vraiment. En plus depuis cette histoire il restait en vigilance donc même s’il buvait, son esprit resterait au maximum aux aguets. Et puis la jeune Austid tenait beaucoup mieux l’alcool que Hecate, il n’y avait donc que peu de risque. C’est donc en pensant à passer une bonne soirée qu’Alexander offrit un beau sourire à son amie.*

- Tu as besoin de temps, tes amis sont là pour toi tu sais... Ça va aller, tu vas vite de requinquer !

*Zora restait égale à elle même, malgré les emmerdes qui avaient l’air de la suivre. Tout en observant son amie, le jeune Maddox se dit que s’il pouvait prendre tous ses malheurs sur ses épaules pour qu’elle puisse enfin vivre en paix, il le ferait avec plaisir parce qu’à ses yeux et malgré les rumeurs peu clémentes qui lui étaient consacrées quand ils étaient encore à Poudlard, Zora était une bonne et une belle personne et ça personne ne lui en fera démordre. Elle était toujours là pour ses amis, toujours là pour les écouter, les conseiller, les consoler, les aider si elle le pouvait. Jamais elle n’avait abandonné Alexander, même si au départ ils ne se connaissaient pas tant que ça. Elle avait été un peu sa bonne étoile et cela avait été d’un tel soulagement pour le jeune Maddox qu’il aurait aimé lui rendre la pareille un jour. Mais il avait confiance, il savait qu’un jour il pourrait le faire et même si ça doit être dans 20 ans et qu’ils se sont perdus de vue depuis des années, Alexander se promit de ne jamais lui tourner le dos, il l’aiderait et avec plaisir. Il doutait beaucoup de lui mais il savait une chose, quand c’était question amitié, il était vrai et fidèle et même si l’épisode de Hecate ne lui reflétait pas forcément cette affirmation, il sait que si la jeune fille lui envoyait une lettre pour lui demander de l’aide, n’importe laquelle, il accourait sans problème, parce que malgré tout, elle restait sa meilleure amie, une personne sur qui il pouvait compter et sur qui elle pouvait compter, quoi qu’il puisse arriver. Zora en tout cas avait encore une fois raison, il fallait du temps à l’ancien préfet des Serdaigle pour se remettre de la disparition de Lara et pour tous les changements qui s’étaient opérés dans sa vie. Et qu’il n’y avait qu’entouré de ses amis qu’il allait pouvoir s’en remettre et avancer de nouveau, ayant que trop stagné à la même place ces derniers mois. Alex offrit un beau sourire à Zora, content de la revoir enfin, elle lui avait vraiment manqué.*

« - Oui j’en suis sûr et je suis sûr aussi d’une autre chose, tu m’as vraiment manqué, ça fait plaisir de te revoir ! »

*Ce qui était entièrement vrai, le jeune Maddox ne disait pas simplement cela pour faire plaisir à son amie, elle lui avait vraiment manqué. Cela faisait un moment qu’il songeait à la revoir, à lui envoyer une lettre ou au moins à tenter de la croiser dans les couloirs, mais à chaque fois le temps lui manquait. Ces derniers temps il veillait tard pour finir ses projets et écrits à temps, du coup il se réveillait à la bourre ou plutôt Cooper le réveillait parce que lui se rendormait presque à tout les coups, surtout cette semaine, accumulant bien trop de fatigue pour pouvoir tenir le rythme. Il avait fort heureusement rendu déjà la moitié de ses affaires et il avait encore de la marge pour les autres, il s’était donc permis la veille de se coucher directement après manger pour dormir enfin une vraie nuit complète. Même Cooper qui était rentré tard de la Bibliothèque ne l’avait absolument pas réveillé, c’était pour dire. Ayant récupéré tout son retard ou presque, le jeune Maddox était donc prêt pour passer une longue soirée avec son amie et donc une courte nuit. Quand il apprit qu’elle avait un colocataire, Alex voulut se renseigner un peu, plus par curiosité qu’autre chose. Lui qui pensait qu’elle allait partager sa chambre avec une fille, comme Cecily, une de ses proches amies s’il se souvenait bien, il fut bien étonné d’apprendre que c’était un garçon et Enzo qui plus est.*

- Tu vas rire, je suis avec une personne que je connais depuis quelques mois, Enzo Talbot, un type bizarre mais qui a un on fond ! Il est cool et range tout ce que je laisse en bazars, mais comme je disais, il se fiche des visites on peut aller prendre deux trois trucs et traverser la route pour aller chez toi !

* Enzo Talbot, depuis combien de temps n’avait-il pas entendu ce nom ? Fort longtemps à son sens, peut être trop même. Décidément, il était vraiment un ami indigne pour ne pas se souvenir d’écrire à Enzo. Bon au moins il avait l’excuse qu’il n’était quasiment pas sorti depuis qu’il était en fac donc aucune raison de s’en vouloir de ne pas l’avoir prévenu, mais quand même Alex se sentit coupable de l’avoir si lâchement abandonné. Certes comme le disait si bien Zora, Enzo était un peu bizarre comme type, mais il avait un coeur en or et il ne lui prenait jamais la tête. Au moins le fait que Zora était sa colocataire allait lui permettre de peut être le recroiser ou au moins savoir où chercher la prochaine fois. Parce que soyons réaliste, c’était certes la première fois qu’il sortait depuis des mois, en dehors des petites virées avec Cooper, rien que pour sortir prendre l’air, mais c’était loin d’être la dernière. La prochaine fois ce serait avec Enzo, et peut être Liam et Lauren si les jumeaux acceptaient de sortir avec lui, ensemble, après tout Lauren et lui ça remontait à un baille maintenant, plus qu’un vague souvenir entre eux qu’autre chose. Bon certes il n’avait pas été réglo sur ce coup là mais il savait que son meilleur ami allait mal le prendre, il avait bien trop peur de sa réaction. Au final il avait eu raison mais s’en voulait quand même d’avoir rien dis, c’était lâche de sa part. C’était pour ça qu’Alexander n’en voulait pas à Lauren, elle avait bien fait de le lui dire, même si c’était par accident, au moins maintenant ils pouvaient repartir sur de bonnes bases.*

« Enzo ? Mais je le connais. Ca fait une paie cela dis que je ne l’ai pas vu. Mais ça fait plaisir de savoir qu’il va bien et qu’il t’a en coloc’, au moins il est bien entouré… »

*Une fois leur repas finit, pendant qu’Alexander s’étirait, Zora se leva et lui fit signe de faire de même, la soirée pouvait enfin commencer et ça allait vraiment être sympa. Alex fit un signe de tête et suivie le mouvement, allant poser son plateau après Zora. Il fit un petit signe aux personnes qu’il connaissait pour leur souhaiter une bonne soirée et il suivie Zora à l’extérieur pour se rendre à sa chambre, le coeur beaucoup plus léger que d’habitude, ce qui était fort agréable.*
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyMar 5 Fév - 14:27

Avant son arrivée à l'université, Zora avait toujours communiqué par hiboux avec sa famille mais avec la Fac et la récente liberté quasi totale, la jeune femme avait investit dans un appareil très pratique que s'arrachaient les moldu. Le téléphone portable. Il y en avait pour tout les goûts, des tactiles, d'autre à clavier, des petits, des grands, des à commendes vocales... Quand elle avait été au magasin quelque jours après la rentrée pour s'en offrir un à elle-même, elle n'avait su que choisir. Le vendeur, un séduisant jeune homme qui lui avait laissé son numéro dès qu'ils eurent conclu l'affaire, lui avait conseillé un mobile tout fin, ultra léger, tactile et futuriste par son écran effet 3D. Avec ça, Zora pouvait maintenant téléphoner partout dans le monde et joindre ses grands parents facilement. Les membres de sa famille française utilisait en effet le câble pour communiquer depuis un moment, bien que les lettres et les hiboux étaient toujours d'actualité. Juste, c'était plus rapide, et pour les urgences beaucoup plus sûr et pratique. Parmi les numéros favoris de l'étudiante, il y avait le service de Ste Mangouste où allait aller sa mère très bientôt. Ça l'inquiétait mais pouvoir prendre des nouvelles n'importe quand était rassurant. Zora était une des seules filles de sa promo à posséder un téléphone, soi-disant parce que ça faisait trop moldu. Même si on pouvait remarquer une baise des mentalité extrémiste à l'arrivée à la fac en coalition avec l'évolution mentale des élèves, certains persistaient à se croire supérieurs. Malgré tout, Zora avait réussis à nouer des liens et se faire des amis, surtout parce qu'elle était très conciliante et gentille. Souriante, elle songea à quelque uns de ses amis en observant son interlocuteur. Alexander était une personne qu'elle chérissait beaucoup, en particulier depuis leur rapprochement au camping. Ils étaient certainement en mesure de se comprendre, se soutenir et se changer les idées.

« - Oui oui je sais exactement de quoi tu parles, je pense qu’on vit un peu le même phénomène, peut être pas de la même ampleur, mais je pense avoir plus qu’une vague idée des sentiments qui t’habitent actuellement. »

En voilà la preuve, Alex et elle vivaient un peu les même événements en ce moment, bien que ça ne soit pas au même degré. L'un avait perdu un être aimé, l'autre voyait un être peu aimant mourir à petit feu. Dans les deux cas, un vide était incrusté dans leur cœur, pour plus ou moins longtemps. Celui de Zora, vis à vis de l'amour de sa mère, était en place depuis des années, depuis que sa mère avait commencé à la jalouser. L'entrée à Poudlard avait tout déclenché et ça, Zora n'aimait pas se le remémorer. Maintenant qu'elle savait sa mère dans une phase proche de la mort, elle s'était juré de profiter un maximum de la vie et de la sorcellerie dont la nature l'a dotée. Si sa mère était jalouse, peut lui importait, Zora allait surmonter ça, avec l'aide de ses amis et vivre, sourire aux lèvres.

- Tu sais, en ce moment j'essaye de surmonter une épreuve que la nature m'impose, parmi d'autres soucis personnels... murmura-t-elle en se préparant à vider son sac. Pour tout te dire, ma mère va être internée à St Mangouste, et ça ne m'enchante guère.

Le dire à voix haute, se confier à quelqu'un comme ça, c'était la première fois que la Austid le faisait depuis la nouvelle fatidique. Certes elle en avait parlé à sa cousine et une ou deux amies, mais seulement par lettre. L'écrire, ça ne fait pas le même effet que le dire. Ça vous claque au nez comme une pluie éclaboussante. Lentement, elle ravalait sa salive et termina son repas maigre en continuant la conversation. Les deux amis voyaient leur problèmes communs mais savaient qu'ils pourraient les surmonter. Ensemble et avec d'autre, tout était possible, on pourrait presque parler de thérapie de groupe, où l'on se confierai les uns aux autres, où l'on se soutiendrai. Oui, c'était un peu ça que ressentait Zora, un besoin d'être écouté et surtout, le besoin de sentir que les autres aussi avaient des problèmes. On pourrait voir ça comme de l’égoïsme mais pas selon elle, c'est plutôt une défense de l'homme. Une protection, sans forcément se réjouir du malheur des autres bien entendu, mais en prendre conscience et se dire qu'on n'est pas le seul à sourire dans le mensonge...

« - Oui j’en suis sûr et je suis sûr aussi d’une autre chose, tu m’as vraiment manqué, ça fait plaisir de te revoir ! »

Ensemble en classe depuis leur première année, préfets et souvent en ronde ensemble, les deux étudiants n'avaient pourtant jamais été aussi proche que depuis l'été dernier. Maintenant, ils étaient liés par plus que du soutien mais aussi par la perte d'une amie, un mal-être commun. Partageant cette sensation avec sa cousine depuis leur voyage au pays des vampires, Zora savait mieux que personne que ça rapprochait instantanément les gens.

- De même Alex, ça fait du bien de te voir !

C'était simple, depuis que les deux s'étaient retrouvé peu de temps avant, Zora avait le sourire et surtout, elle n'avait pas du tout eut envie de vomir son repas au rythme des bouchées avalées. Ce fut le premier vrais repas de la jeune fille depuis un bon gros mois et ça la ravissait de se sentir de nouveau normale. Bon, tout était relatif, puisque pour qu'elle redevienne celle qu'elle était avant le cumul de problème, il lui faudrait reprendre une bonne demi douzaine de kilos. En se levant et posant son plateau pour partir en direction des logements universitaires, elle se retourna et posa un doux regard sur Alex. Elle appréciait le jeune homme, et étrangement entre eux il n'y avait (et n'aurait jamais) plus car c'était une amitié très pure. A son humble avis. Néanmoins, rien de les empêcherai de passer de magiques moment ensemble et surtout, de remonter la pente. Deux dépressifs ensemble pour s'aider, sans compter Enzo le trouillard de service, ils n'était pas arrivés ! Zora lâcha un petit rire à cette idée quand Alex la rejoignis pour sortir. Sur le chemin, ils parlèrent de tout et de rien, revenant parfois au coloc' de Zora.

« Enzo ? Mais je le connais. Ca fait une paie cela dis que je ne l’ai pas vu. Mais ça fait plaisir de savoir qu’il va bien et qu’il t’a en coloc’, au moins il est bien entouré… »

Dans un sens, ça ne l'étonnait pas vraiment parce qu'à ce que racontait Enzo, avant d'être paralysé de peur en cinquième année, il était un garçon plaisant, séducteur, sûr de lui et assez populaire. C'était presque logique qu'Alex et lui soient de vieux amis car leur profils allaient tout de même bien ensemble. Peut être que l'aiglon avait été une des personnes dont aimait parler Enzo, comme des amis, des soutient du temps où il était malmenés à Poudlard. Même si elle ne l'avait jamais vraiment côtoyé, Zora avait remarqué le jeune Pouffy parfois dans les couloirs, accompagné de la Mayfair, en duo sombre. Elle ne l'avait jamais abordé durant leur jeune âge et jamais non plus durant sa période de crise. Trop compliqué à son goût de séduire un homme maltraité. La nuit était tout juste tombée sur Londres alors que le duo d'ancien préfet traversait le campus pour passer une soirée à refaire le monde et revivre leur années Poudlard qui leur semblaient si loin maintenant. Pourtant ça ne l'était pas tant que ça, juste quelque mois … Mais il c'était passé tellement de chose entre temps que l'époque de l'école de magie était loin. Du moins pour Zora qui avait du mal à s'adapter à sa nouvelle condition. Elle avait adoré être préfète, jolie Gryffondor, visiter les lieux interdit avec les garçons, faire tourner en bourrique Scipion dans la salle sur demande, cramer le bureau du concierge … A la fac, c'était un peu moins drôle, tous se devaient de se conduire en adulte, et ça, ça ennuyait pas mal la jeune fille qui aura toujours au fond d'elle une petite fille folle comme pas possible, toujours en train de sauter partout et d'aller voir des gens improbable pour s'amuser et rire toujours plus.

- Ah mais c'est super, pareil s'il est là vous pourrez échanger quelques mots ! C'est un chic type … et mérite lui aussi qu'on le soutienne ! Let's go !

De son coté, Enzo était pas vraiment dans le cas d'Alex et Zora, mais vivait une situation délicate depuis plusieurs années et ne parvenait pas à s'en sortir. L'amitié récente que la jeune femme avait noué avec lui avait provoqué quelques progrès, comme la diminution des urticaires ou des bégaiements. C'était un grand pas et le garçon l'avait souvent remercié par des statuettes, des gâteaux tous plus goutteux les uns que les autres ou des services rendus. Ouai, c'était vraiment un chic type. Comme Alex ou Cooper. Scipion avait aussi quelques bon coté mais pas au même niveau. Il y avait Jake aussi, adorable dans son genre mais qui avait disparut comme un mal propre elle ne savait où. Slevin lui, c'était le même style que Scipion en plus intelligent et moins vantard, mais méchant comme une hyène, ce qui n’empêchait pas du tout Zora de l'attendre impatiemment à la fac. Souvent ils se parlaient par lettre, et même si elle l'avait haïs, maintenant ça n'était plus. De toute façon, c'était pas comme si Zora pouvait détester une personne indéfiniment. Sauf Scarlett, mais là c'était physique... Sautillant sur le trottoir, la jeune femme se sentait finalement légère et conduit rapidement Alex vers son chez elle. Le bâtiment n'était pas très haut, tout juste 4 étages, et ne possédait que des escaliers pour grimper jusqu'en haut. Le duo improbable vivait à l'avant dernier étage au bout du couloir, au numéro 31. La porte était peinte en violet, une couleur que la jeune fille n'affectionnait pas assez pour apprécier la technique des peintres. Elle inséra la clé dans la serrure et ne rencontra aucune difficulté à la tourner. Enzo n'était pas là, ni lui ni le chat ou le furet. Seul Kerno dormait à poing fermé dans le saladier qu'il avait adopté comme lit. Filliz devait traîner quelque part, boudant que Zora ne l'ait pas prise avec elle pour aller en cours aujourd'hui.

- Voici... mon palais ! sourit la jeune fille en tournoyant sur elle-même comme une princesse.

Bien sûr, ça n'avait rien de réel, l'appartement qu'elle occupait avec Enzo était petit mais c'était tout de même un trois pièces. Deux chambres de tailles médiocre et un petit salon mais ça leur suffisait. Ce qui leur avait le plus plu quand on leur avait présenté cette colocation, ce fut le balcon, assez grand pour accueillir litière et tout ce dont les animaux avaient besoin. A eux deux, Enzo et Zora possédaient une véritable ménagerie, pour pas nommer ça un Zoo. Elle invita Alex à entrer et s'installer le temps qu'elle trouve ce qu'ils étaient venu chercher.
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyDim 17 Fév - 15:13

*Le temps passait certes à une vitesse folle, mais pas autant que le jeune Maddox le pensait. A ses yeux, c'était des années qui le séparaient de sa vie d'avant, de sa vie insouciante d'élève de Poudlard. Pourtant il n'y a pas si longtemps que ça qu'il avait quitté le château, quelques mois tout au plus, pas encore un an. Bientôt certains de ses camarades allaient le rejoindre, comme Hecate et leur vie d'avant allait reprendre leur cours normal … enfin ça c'était ce qu'il se passait dans le monde merveilleux des poneys roses aux pets sentant les fleurs, dans la vie réelle, les choses ne se déroulaient jamais comme on le voulait. Est-ce que leur amitié allait survivre aux événements de cet été ? Est-ce qu'ils allaient pouvoir reprendre leur amitié là où ils l'avaient laissé ? Est-ce qu'ils allaient s'éviter à l'avenir dans les couloirs de l'université ? Rien que l'idée de fuir Hecate le rendait malade, jamais il ne voulait arriver à cette extrémité, elle était bien trop importante à ses yeux pour ça. Un jour il assumerait comme un homme ses fautes … un jour ...*

- Tu sais, en ce moment j'essaye de surmonter une épreuve que la nature m'impose, parmi d'autres soucis personnels... Pour tout te dire, ma mère va être internée à St Mangouste, et ça ne m'enchante guère.

*C'était la première fois qu'Alex entendait Zora parler de sa vie. Elle lui avait déjà parlé de ses projets, de ses amis, de ses anciens amours, de ce qu'elle aimait ou détestait, mais jamais vraiment de son passé, de sa famille ou de ce qu'elle pouvait vivre au quotidien. C'était la première fois que le jeune Alexander pouvait avoir une idée de ce que pouvait ressentir vraiment son amie et étrangement, il était partagé entre le plaisir de l'apprendre et la tristesse de l'apprendre … Oui le jeune Maddox était content de voir que son amie avait suffisamment confiance en lui pour s'ouvrir à lui, pour lui révéler des choses qu'ils étaient rare à savoir. Lui qui lui avait tout raconté, qui lui avait fait partager sa peine, son malheur, son désespoir, n'avait pas l'impression d'avoir une relation de confiance à sens unique et ça c'était important à ses yeux. Ce n'était pas un garçon pressé, il laissait le temps aux gens qu'il appréciait de s'ouvrir à lui, parfois ça ne prenait que quelques jours, parfois des mois et pour certains, des années, mais à chaque fois il avait la satisfaction de voir que sa patience avait été récompensé. Mais il était également triste d'apprendre que la mère de la jeune Austid allait intégrer un des services de Sainte Mangouste. Il ne savait pas exactement lequel, ni si c'était vraiment grave, mais c'était triste d'apprendre ce genre de nouvelle, cela ne devait certainement pas être facile pour Zora de devoir gérer ses cours et ses problèmes familiaux. Avait-elle un père qui gérait ce problème avec elle ? Ou un frère ou une sœur ? Quelqu'un qui pouvait l'aider dans cette épreuve ?*

«  - Oh … je suis vraiment désolé pour toi … Mais … c'est grave ? »

*Alexander était sincère, il était vraiment désolé pour son amie, il n'aimait savoir que quelqu'un qu'il appréciait était touché par le malheur. Il détestait déjà quand ça l'atteignait lui, mais si en plus il devait voir un de ses proches affectées par une mauvaise nouvelle, ça le touchait encore plus. Alex c'est le genre de gars tête en l'air, pas prise de tête et gentil mais qui serait prêt à supporter tous les malheurs du monde pour protéger sa « famille » et cela incluait lien du sang et amitié. Lui qui avait toujours rêvé d'avoir une famille nombreuse n'avait malheureusement pas eu la chance de voir son rêve se réaliser. Ses parents aussi auraient aimé pouvoir avoir plusieurs enfants, ils avaient tellement d'amour et d'enseignement à prodiguer, seulement Alex fut le seul qui survécu aux nombreuses fausses couches. Quand les parents d'Anabela moururent, les Maddox ne réfléchirent pas très longtemps avant de transplaner jusqu'au Brésil pour adopter la petit Estébes, étant le moins qu'ils pouvaient faire pour leurs amis disparu. Se sentant en plus coupable de leur mort, ils avaient promis de prendre soin de leur fille pour tenter de se racheter. Le jeune Alexander n'en sut jamais rien, tout ce qu'il savait c'était qu'Anabela allait devenir sa sœur pour de vrai et que rien ni personne ne pourrait dire le contraire à présent. Aujourd'hui et depuis tout temps, il compensait son manque en considérant ses plus proches amis comme des frères et des sœurs. Etrangement seule Hecate échappa à cette règle, tout comme Lara. Son attachement pour elles étaient légèrement différents et le seraient toujours …. *

- De même Alex, ça fait du bien de te voir !

*Alex était vraiment content de revoir son amie, elle venait de s'ouvrir à lui, certes ce n'était pas très joyeux, mais au moins ils partageaient ce mauvais moment ensemble. Même s'il n'avait jamais vécu ce genre de chose, sa vie actuellement était loin d'être rose, il était en train de remonter la pente et s'il pouvait entraîner Zora avec lui, il en serait ravie. A deux, on monte plus vite non ? Ou en tout cas on ressent moins les effets de la fatigue, en tout cas Alex l'espérait. Et puis une épreuve s'affronte plus facilement à deux, on peut s'encourager, se serrer les coudes, se donner du courage et unir ses forces pour parvenir à vaincre et c'était ce que comptait faire Alex avec l'aide de Zora. Ils méritaient tous les deux de vivre heureux, ils étaient trop jeunes pour se prendre la tête ainsi et pour voir la vie d'une façon si sombre. Certes ils ne vivaient pas des choses faciles, mais ils arriveraient à surmonter tout cela, ils en étaient capable. *

[color=darkred]- Ah mais c'est super, pareil s'il est là vous pourrez échanger quelques mots ! C'est un chic type … et mérite lui aussi qu'on le soutienne ! Let's go !/color]

* Les deux amis avaient enfin fini de manger, ce n'était pas le grand appétit pour les deux comparses mais ils auraient au moins quelque chose dans l'estomac chacun, ce qui n'était pas toujours le cas. Alex suivit Zora dehors après avoir posé son plateau et salué quelques connaissances. En dehors de ses amis de Poudlard qui l'avaient suivi ici, il n'avait pas vraiment noué d'amitiés avec les autres étudiants, non pas qu'il les trouvait inintéressants, mais il n'avait pas spécialement eu la tête à ça. Aujourd'hui qu'il voulait remonter la pente, il allait devoir faire des efforts et ça allait commencer par ça. Reprendre en main sa vie, arrêter de se lamenter sur son sort, arrêter de regarder les autres vivres et commencer par vivre soit même. Faire de nouvelles rencontres, sortir, rire, s'amuser, étudier et avoir des projets, voilà ce qu'il allait devoir faire de nouveau, ce ne serait pas facile tous les jours et lents comme processus, mais il avait confiance en lui, il allait y parvenir. Il ne voulait pas complètement oublier Lara, elle avait été trop importante dans sa vie pour l'oublier totalement, mais il ne pouvait pas s'en vouloir à vie et arrêter de vivre, ça ne la ramènerait pas. Notre petit duo regagnèrent les bâtiments des étudiants et en chemin ils parlèrent de tout et de rien. Alex apprit par exemple qu'Enzo était le colocataire de Zora et il trouva la coïncidence amusante et fort plaisante. Il avait été un mauvais amis durant pas mal de temps, ce serait le moment idéal de se racheter. Alex savait qu'Enzo avait eu quelques soucis ces derniers temps, vis-à-vis des filles, le Serdaigle n'avait jamais vraiment compris ce qui s'était passé pour qu'il est une allergie profonde pour la gente féminine, mais il ne l'avait jamais abandonné pour autant et il ne comptait pas le faire aujourd'hui.*

« Toujours la phobie des filles ? »

*Au moins Alex prouvait qu'il n'avait pas oublié ce qui terrifiait son ami pendant des années, c'était déjà ça. Ce garçon était certes assez bizarre, cela lui avait pris soudainement, il était passé d'un garçon dragueur, comme lui, à un type terrifiait par les filles. Pourtant si ses souvenirs étaient bons, Alex l'avait déjà vu traîner avec une fille, toujours la même. Comment s'appelait-elle déjà ? … Mayfair, Sasha Mayfair. Il ne lui avait jamais parlé, non pas que l'envie lui avait manqué mais parce qu'elle n'en n'avait jamais eu visiblement envie. C'était une fille pas forcément méchante, mais très solitaire, sombre et qui n'avait pas une excellente réputation mais qui avait l'air de s'en moquer complètement. Sortaient-ils ensemble ? Etaient-ils seulement amis ? Alex ne le savait pas, mais il trouvait ça bien qu'Enzo pouvait supporter au moins cette fille, cela prouvait que ce n'était pas complètement incurable et qu'elle devait vraiment être exceptionnelle.*

- Voici... mon palais ! 

*Notre duo arriva enfin au pseudo petit appartement de Zora et Enzo. Il était identique au leur, à Cooper et lui, au niveau répartition des pièces, sinon la décoration étaient bien différente, ici on sentait qu'il y avait une présence féminine, on pouvait toujours la chercher chez les garçons et ça leur allait très bien. Visiblement ils ne vivaient pas seuls ici, il devait avoir une sorte de Zoo qui s'était invité à la fête. C'était amusant de voir ça, c'était loin d'être le cas chez les garçons, qui n'hébergeaient que leurs chouettes, rien de plus.*

«  - Charmant et peuplé à ce que je vois … vous êtes combien finalement ici ? » dit-il en plaisantant !

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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyJeu 28 Mar - 19:10

Jamais elle n'aurait pensé lui parler de sa mère. Quand Zora était tombée sur Alex plus tôt dans la soirée, elle avait vu son mal être et avait prévu de lui remonter le moral, plutôt que de l'accabler avec ses problèmes personnel. Mais parfois, on remonte plus vite à deux une peine partagée. Elle connaissait bien Lara et avait tristement vécu son décès, aussi elle pouvait sans mal comprendre la peine du Maddox. Mais lui, vis à vis de sa mère, que pouvait il y faire? Rien sans doute, seulement compatir à la douleur que c'était que de voir un être cher partir loin, seul et sans vraiment de repère. Heureusement, il était un garçon ouvert et compréhensif. Très gentil même, et ça elle ne l'avait vraiment découvert que cet été, trop tard à son goût. S'ils avaient été si ami avant, possible que ça ait encore plus égayé les années Poudlard de la jeune femme. Ces sept années furent magique, le terme est plus qu'adéquat, et elle ne regrettera jamais d'avoir quitté sa petit rue Londonienne et ses amis moldu. Amis dont d'ailleurs elle n'a plus trop de nouvelles en ce moment. Un jour elle retournera dans la banlieue nord, aux écuries où se trouve son cher cheval, qu'elle avait confié à Kalia. Elle le remontera et sentira de nouveau des ailes lui pousser dans le dos. Peut être cet été, si jamais elle trouve quelqu'un pour l'y accompagner. Ici ou à Poudlard, rare étaient les élèves avec qui elle partageait cet amour pour les chevaux. Tous où presque préféraient la magie ou le Quidditch. Elle aussi bien sur, mais elle ne pouvait tirer de trait sur le sport qu'elle avait pratiqué tant d'année, avec tant d'amour et de passion.

«  - Oh … je suis vraiment désolé pour toi … Mais … c'est grave ? »

Compatissant, peut être qu'il pourrait lui faire affronter la dure réalité. Alexander portait le même prénom que son père, paternel que Zora n'avait jamais vu, qui lui avait seulement donné de signe de vie l'année passé, 18 ans trop tard. Ce prénom n'est comme quoi, pas un signe de caractère, car elle a l'intime conviction qu'elle pourra toujours compter sur l'homme qui mange, assis en face d'elle. Contrairement à son père, qui a abandonnée sa mère avant même l'accouchement. Est ce que c'est grave ? Pour être admisse dans cet aile du bâtiment médical, il fallait être gravement atteint, mais pas grand monde ne connaît les dessous de cette section. L'ancienne Gryfonne l'a apprit à ses dépend, tristement.

- Assez … hésita la jeune femme avant de se lancer finalement. Elle a eu des soucis d'alcool, et en temps que Cracmol, elle vit mal le fait que la magie ai sauté une génération, elle est aimante mais de plus en plus jalouse, elle fait des crise de folie et est atteinte d'un cancer.

Ça faisait souvent du bien de parler avec quelqu'un qui ne sait pas grand choses de sujet qui vous tracassent nuit et jour. Zora, bien que toujours souriante, forte et de bonne humeur, vivant mal cet internement, qui signait quasiment l'arrêt de mort de sa mère. Même si dernièrement elles ne s'entendaient plus, ça lui mettaient le moral à zéro et souvent la faisait pleurer, le soir dans son lit. Enzo n'en savait rien et ne lui demandait jamais pourquoi elle avait les yeux rouge et gonflé le matin au saut du lit. Ça l’arrangeait bien sur, mais ne se confier qu'à sa cousine et trop peu d'amis lui faisait porter un lourd fardeau, trop lourd parfois pour ses frêles épaules.
Oublier les problèmes, ce qui pèse, était l'idée principale de la soirée qu'avaient prévu de passer les deux anciens collègues. Personne ne squattant l'appartement du Maddox, ils avaient prévu de s'y rendre pour bavarder et passer une nuit blanche à se raconter des aventures ou des moment épiques. Enfin, ils auraient sans doute leur part de malheur aussi, mais c'est ça avoir des amis, partager n'importe quoi, les bons comme les mauvais moment. Ils venaient d'arriver chez Zora, où elle vivait avec Enzo Talbot, un jeune homme pour le moins étrange. Il devait bien connaître Alex puisqu'il questionna aussitôt la jeune femme.

« Toujours la phobie des filles ? » 

Ouvrant la porte de leur lieu de vie, elle esquissa un sourire qui se transforma en rire franc et jovial. Il fallait dire que le cas « Enzo » était drôle et déroutant. Un beau jeune homme, frai et plein de bonne volonté, se retrouvant soudain dans la ligne de mire d'une fille si peu scrupuleuse qu'il en développa un phobie généralisé. Enzo craignait le contact féminin depuis deux ans, à un point que ça en devenait inquiétant. Demander à vivre avec Zora, qu'il croyait lesbienne, lui avait fait un peu de bien, mais c'était seulement une habitude maintenant. Vivre avec elle au début fut chaotique mais à l'heure actuelle, ça allait, il avait prit des mimétisme et la voyait maintenant comme un pair.

- Toujours oui ! Sourit-elle en pénétrant dans l'appartement. Mais ça s'améliore, il essaye de contrôler ça … mais c'est pas gagné !

Vrai. Enzo restait un éternel rêveur, passionné d'art et par les animaux, pas vraiment la tête dans la lune mais pas non plus les pieds sur terre.
Appartement rejoint, Zora ouvrit la porte jovialement, ayant presque oublié tout ses soucis.

«  - Charmant et peuplé à ce que je vois … vous êtes combien finalement ici ? »

Elle jeta un œil alentour et constata en effet que l'appartement était royalement peuplé. Même si toute la ménagerie n'était pas présente, on voyait bien qu'il y avait toute sorte d'animaux. Une volière trônait devant la petite fenêtre du couloir tendis qu'un arbre à chat encombrait le salon. Pourtant, le duo n'avait pas de chat, c'était pour le furet, qui avait aussi un gros panier dans l'entrée. Sur le balcon, la litière et un perchoir. Au pied du canapé, de quoi pour que toute les bêtes puissent s'installer et à coté du porte mentaux de l'entrée, un bidule accroché au mur avec laisse et tout le bazars habituel.

- Ahem … oui en effet. J'ai quelque animaux, et lui aussi alors bon, on fait ménagerie ! Je crois qu'en comptant chouette, chien, chat, furet et serpent on est 6, dont deux être humain. J'te raconte pas quand ma vipère croise son furet, ça vire à l'apocalypse !

Zora chercha d'ailleurs du regard sa vipère, qu'elle trouva filant vers elle depuis la chambre où elle l'avait laissée pour les cours. Son mini chien de compagnie ronflait dans son saladier tendis que les autres devaient être avec leur propriétaire. Elle s'accroupit sans un mot pour prendre avec elle sa compagne de toujours et la laissa s'enrouler autour de son cou. Filliz en avait effrayé pas mal à l'école, la direction avait essayé de la faire partir aussi mais finalement, les grand parents et les larmes de Zora en première années eurent raison. De toute façon elle était inoffensive, sans venin ni taille énorme. Elle était toute fine et blanche, passait parfaitement comme gros collier sur sa patronne. Parfois elle la mordait, mais jamais douloureusement, uniquement pour lui faire comprendre quelque chose. Après tout, Zora ne parlait pas le serpent...
Elle fouina rapidement dans le mini frigo et se releva un sourire aux lèvres, avec deux bouteilles et une boite en carton. Elle chercha le regard d'Alex avant de s'approcher de lui.

- J'te propose de prendre quelques pâtisseries, de la Bierraubeurre et de partir dans un endroit moins … blindé ?

Depuis qu'ils avaient clos le sujet de sa mère et de Lara, Zora avait retrouvé son sourire habituel, qu'elle portait tous les jours de l'année, même ceux de pluie ou de recueillement. Devant sa forte maigreur, prendre des pâtisseries purement Française, expédié depuis le sud vers Londres par ses grand parent la faisait saliver. Elle ignorait ce que contenait la boite, peut être des éclairs au chocolat, des charlottes, des mini tartes … peut lui importait. Même si elle n'aimait pas spécialement manger, juste histoire de survivre, parfois la gourmandise prenait le dessus. Elle rejoignit gaiement le Maddox qu'elle avait laissé entre l'entrée et le salon en lui indiquant la porte d'entrée. Après tout, ils avaient prévu de passer la soirée chez lui, où Cooper n'était pas censé être...
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptySam 6 Avr - 20:11

*Alex se sentait mal vis-à-vis de Zora, non pas parce qu'il n'était pas content de la voir ou dérangeait par sa confession, mais parce qu'il avait passé ces derniers mois à ce lamenter sur son sort, pensant que tous les malheurs du monde s'étaient réunis autour de lui alors qu'il n'en n'était rien. Ce qu'il pouvait être stupide quand il s'y mettait, il n'y avait pas à dire. Pendant tous ces mois il avait fuit tous le monde et tous le monde l'avait plein, alors que pendant ce temps son amie avait très certainement besoin d'attention elle aussi et d'écoute et qu'elle n'avait certainement rien reçu. Alex avait très envie de se donner des claques. Heureusement que Zora n'était pas le genre de personne à en vouloir aux autres parce que sinon Alexander se sentirait vraiment super mal et il y aurait de quoi. Au moins lui avait encore sa famille, personne n'était souffrant et tous le monde était dernier lui pour le soutenir dans l'épreuve qu'il vivait. Zora elle, en plus de perdre une amie, était en train de voir sa mère s'éteindre petit à petit sous ses yeux, quel horreur. *

- Assez … Elle a eu des soucis d'alcool, et en temps que Cracmol, elle vit mal le fait que la magie ai sauté une génération, elle est aimante mais de plus en plus jalouse, elle fait des crise de folie et est atteinte d'un cancer.

*Non décidément Alexander n'était vraiment pas à la hauteur ces derniers temps et il commençait à se demander s'il l'avait été finalement un jour. Il avait ruiné son amitié avec Hecate qu'il pensait indestructible. Il avait perdu une fille qu'il aimait profondément sans avoir pu rien faire pour l'aider, préférant coucher avec sa meilleure amie, lui plantant ainsi un couteau dans le dos pour être sûr de l'achever. Et maintenant Zora qui était en train de vivre de sombre moment avec sa mère et qui n'avait certainement personne ou presque pour l'épauler. Alors comme ça, sa mère est une cracmol ? Pas cool en effet pour elle – sa mère et non Zora – mais bon on ne choisit pas sa nature après tout. Est-ce que c'est sa nature de Cracmol qui l'a rendu alcoolique ou cela vient d'autre chose ? Y a t-il un père dans l'histoire ? Zora n'a pas l'air d'en parler, cela est peut être un autre sujet qui contribue à tout cela. Décidément la famille Austid est pleine de surprises mais pas forcément des bonnes. Et pour courroner le tout, sa mère est atteinte de crises de folie et d'un cancer ? Merveilleux, splendide tableau. Alex espérait que ce n'était pas héréditaire, il n'aimerait pas voir son amie s'enfoncer dans ce genre de situation.*

«  - Ah merde, je suis vraiment désolé … et tu tiens le coup ? Je suppose que ça ne doit pas être facile tous les jours ce genre de situations … et ton père il en pense quoi ? »

*Alexander ne savait pas trop où il mettait les pieds, mais en même temps, pour comprendre la situation, il fallait avoir tous les éléments dans les mains pour la voir dans son ensemble. Pour le moment, cette histoire ressemble plus à un gros puzzle et tant que les morceaux ne seraient pas à leur place, aucune image claire n'apparaitra. De toute façon Zora savait très bien qu'elle n'était pas obligée de répondre à Alex si elle ne le voulait pas, elle était libre de prendre ses propres décisions. Il posait des questions et n’exigeait pas forcément de réponses, pas si elle ne le souhaitait pas en tout cas.
Ils partirent tranquillement de la cafétéria une fois leur repas terminé et ils se rendirent d'abord chez Zora pour prendre quelques trucs et iraient ensuite cher Alex pour passer la soirée. Cooper avait dit qu'il ne serait pas là, Alex ne s'attendait donc pas à voir son coloc' rentrer avant tard dans la nuit. Zora risquerait de le croiser, mais pas dans l'immédiat. Alex apprit en chemin que Zora partageait son appartement avec Enzo, un vieil ami à Alex dont il n'avait plus de nouvelles depuis fort longtemps*

- Toujours oui ! Mais ça s'améliore, il essaye de contrôler ça … mais c'est pas gagné !

*Enzo était quelqu'un de bien, c'était un garçon gentil, serviable, charmant, intelligent, il avait en gros tout pour plaire et pourtant c'était un flippé de la vie. Il avait croisé de le chemin d'une fille, Alex n'avait jamais vraiment su qui s'était, et depuis ce jour, Enzo avait contracté une allergie à la gente féminine dans son ensemble. Selon ses souvenirs, Alexander l'avait tout de même souvent croisé avec une fille qui s'appelait Sasha et qui a un an de moins qu'eux. Au départ Alex pensait qu'ils sortaient ensemble et que la jeune Mayfair avait réussi là un tour de force extraordinaire, mais après les avoir observé un moment, il avait fini par se dire que ce qu'y les liait n'avait rien à voir avec de l'amour, mais c'était quand même assez étrange. En soit de toute façon les deux protagonistes l'étaient, mais ensemble, c'était limite flippant. Alex était en tout cas content de voir que le jeune Enzo avait décidé de partager son appart' avec Zora, il n'aurait pas pu mieux tomber, il était en de bonnes voies pour guérir. *

« Ca je veux bien te croire, il est parti de sacrément loin et presque du jour au lendemain. C'est incroyable quand même d'être arrivé à cette extrémité là … Qu'est-ce qu'elle a bien pu lui faire cette fameuse fille ? »

*Oui la curiosité était un vilain défaut, mais c'était quand même une bonne question. Alex ne savait rien de cette fameuse fille, n'ayant jamais vraiment cherché à en savoir plus, préférant aider au mieux son ami sans trop lui poser de questions mais il arrivait parfois un moment où on avait envie de savoir. Alexander était curieux de connaître l'identité de celle qui l'a traumatisé, pour voir s'il la connaissait ou pas. Il était sortie avec des filles pas très nets, cela pouvait très bien être l'une d'entre elles. Mais quand même il fallait le faire pour traumatiser quelqu'un, ça ne devait pas arriver souvent, si ? C'était en tout cas le seul qu'il avait rencontré et il en avait rencontré des gens dans sa vie.*

- Ahem … oui en effet. J'ai quelque animaux, et lui aussi alors bon, on fait ménagerie ! Je crois qu'en comptant chouette, chien, chat, furet et serpent on est 6, dont deux être humain. J'te raconte pas quand ma vipère croise son furet, ça vire à l'apocalypse !

* Ils venaient d'arriver chez Enzo et Zora et Alex découvrit une véritable animalerie. Lui qui trouvait déjà que deux hiboux ça faisait beaucoup dans un appartement, il allait peut être vite se raviser. Il y avait des oiseaux, des furet, des chats, des chiens, des chouettes et même des serpents … charmant … Alex n'allait peut être pas rester très longtemps. Le jeune homme n'avait fort heureusement pas la phobie de ces petites bêtes au sang froid mais de là à prendre plaisir à en croiser un, il y avait encore une marge. Visiblement sa vipère ne devait pas être agressive, ni dangereuse, sinon elle ne la laisserait pas traîner aussi librement dans son appartement. Alex en avait déjà entendu parler par le passé, mais n'avait jamais encore eu l'occasion de la rencontrer. Elle arriva d'ailleurs sur ces entre-faits pour venir sur sa maîtresse. Alex la regarda faire mais ne dit rien et ne s'approcha pas spécialement de Zora. *

« Moi qui trouve que déjà 4 à l'appartement c'est déjà limite trop, je vais peut être arrêter de me plaindre. »

*Le jeune Maddox regarda Zora partir vers la cuisine et il se contenta de faire quelques pas, par-ci par-là dans l'entrée. Un rapide coup d'oeil dans le salon et il revint dans l'entrée. Zora arriva avec une bouteille et une boîte.*

- J'te propose de prendre quelques pâtisseries, de la Bierraubeurre et de partir dans un endroit moins … blindé ?

*Avec ce qu'il avait à l'appartement, ça devrait suffire amplement. De toute façon il n'était pas parti pour se bourrer la gueule mais bien pour passer une soirée tranquille entre amis pour discuter et rattraper le retard. Alex esquissa un sourire et se dirigea vers la porte d'entrée.*

«  - Let's go alors, allons chez moi ! » Et il sortit.
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptySam 20 Avr - 22:05

«  - Ah merde, je suis vraiment désolé … et tu tiens le coup ? Je suppose que ça ne doit pas être facile tous les jours ce genre de situations … et ton père il en pense quoi ? » 

Aleksander elle ne savait quoi, professeur à Durmstrang, Polonais d'origine, connard de première d'après sa mère. Voilà le peu qu'elle savait de son père. Zora posa son verre et planta son regard dans celui d'Alex. Il attendait une réponse et ne se doutait pas qu'il venait une fois de plus toucher un point sensible. Avec sa mère internée prochainement, Zora n'aura plus personne autour d'elle, pas même un père sur qui compter. Ses grand parents, Archibald et Juliette, vivaient en France et même s'ils avaient toujours été présent pour leur petite fille, avec ça elle se sentirai plus seule que jamais. Heureusement qu'elle avait encore ses amis et du soutient. La chose qu'elle détestait le plus, c'était peser sur les épaules de ses amis, en général elle servait de soutient … elle en avait rarement besoin. Toujours elle avait réussis à remonter la pante seule, sans affoler grand monde. Cecily de temps en temps, mais pour les autres, elle avait toujours affiché un sourire et avait toujours dit que tout allait bien. Pourquoi se lâcher devant Alex ? Un mauvais moment de faiblesse …

- On fait aller. Ça fait un moment que ça dure alors fallait faire quelque chose, dit-elle avant de laisser un long moment en silence. Quant à mon père, tu n'as pas de chance, je ne le connais pas... il a laissé ma mère avant ma naissance. Pas de chance hein !

Zora sourit pour dédramatiser la chose et faire en sorte que Alex ne se sente pas idiot d'avoir mi les pieds dans le plat. Il ne pouvait pas savoir que parler de son père à Zora lui donnait des maux de ventre. Il ne le saura jamais d’ailleurs puisqu'elle ravala ses larmes continua de sourire. Elle ne voulait pas montrer la blessure que le manque paternel avait crée en elle, ni même la tristesse qu'elle éprouvait en pensant à lui. A cet homme qu'elle n'avait jamais vu et qui pourtant semblait penser à elle. L'été dernier elle avait faillit le voir, allant à sa rencontre après avoir reçu une lettre totalement inattendue. Ça avait été le pire pour Zora, voir son père débarquer dans sa vie la prévenant d'une menace et lui demandant de faire attention à elle. Finalement, elle n'avait aucune certitude quant à l’authenticité de la lettre ni même si elle venait vraiment de son père, mais elle avait voulut y croire, buvant ses paroles comme la voix de Dieu.

Finissant leur conversation, tout deux partirent en direction des chambre pour poursuivre leur programme de la soirée. Ils avaient prévu de papoter jusqu'à tomber de fatigue autour de boissons sans alcool. Pour ce faire, Zora avait prit la tête du duo et partait vers chez elle. Sur le chemin, la discussion vint tout naturellement sur Enzo, son colocataire assez spécial. Le jeune homme, ancien Pouffy, avait une étrange phobie. Il était allergique aux femmes, ou du moins à presque toute. En général, il était prit d'une crise de panique, d'urticaire et de bégaiement. Il devait en supporter très peu en ce bas monde. Sasha, qu'il considérait comme une amie très proche, Lucy depuis peu et Zora. Les autres, il les évitaient. Même les anciennes de sa maison, les plus jeunes, il avait du mal à les voir. Et tout ça a cause d'Isis Seymour.
Un soir de crise, il s'était confié à Zora, lui racontant tout. De sa vie d'avant à son traumatisme en passant par la pression que lui avait mi la vipère collectionneuse.

« Ca je veux bien te croire, il est parti de sacrément loin et presque du jour au lendemain. C'est incroyable quand même d'être arrivé à cette extrémité là … Qu'est-ce qu'elle a bien pu lui faire cette fameuse fille ? » 

Alex se posait la même question que tout le monde connaissant un peu Talbot ou l'ayant connut avant sa transformation. Zora ne le côtoyait pas vraiment avant de devenir sa colocataire alors avant qu'il ne lui tombe à coté des bras, elle n'en savait rien. Sans doute pouvait elle en expliquer un peu à Alex, qui avait apparemment été un bon amis d'Enzo durant les années Poudlard.

- A vrai dire, je ne connais le fond de l'histoire depuis peu. D'après lui, il se serait retrouvé dans la ligne de mire d'une Serpentard connue pour ses collections diverse. Elle aurait tellement insisté qu'au final il aurait pété un plomb, le rendant parano' comme on le connaît maintenant … C'est assez triste comme histoire.

Elle termina sa phrase en haussant les épaules et ouvrant la porte de sa demeure. Animaux dans tous les coins, Alex fit une petite moue qui fit sourire Zora. Elle crut comprendre que lui et son colocataire, Cooper, n'avaient pas vraiment de feeling animal. Elle se pencha pour laisser Filliz la rejoindre, heureuse de revoir sa compagne depuis sept an. Un petit pincement s'empara de son cœur lorsqu'elle songea qu'en général les serpents ne vivaient guère beaucoup plus de 10 ans. Cette pensée triste s'estompa rapidement et Zora revint vers Alex tout sourire prête à partir. Elle présenta ses mets à son compère et l'invita à poursuivre la soirée.

«  - Let's go alors, allons chez moi ! »

Sans se faire prier, gonflée à bloc, elle réouvrit la porte et sortit de l'appartement.


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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyLun 29 Avr - 16:30

*Plus la conversation avancée et plus il avait l'impression d'être un monstre. Bien entendu ce n'était pas du tout dans les intentions de la jeune Austid de faire culpabiliser son ami, mais les faits étaient là, Zora était très certainement la plus à plaindre d'eux deux et pourtant c'était lui qui avait fait le plus de cinéma. La voir comme une martyr serait peut être un peu trop poussé, mais en tout cas il voyait la jeune femme sous un angle bien différent et ce n'était pas pour lui déplaire. A la différence de beaucoup de gens de Poudlard, Alex n'avait jamais vraiment écouté les rumeurs qui couraient sur la jeune Austid. Il la savait frivole mais était loin de l'en blâmer, elle avait tout de même le droit d'être ce qu'elle voulait et avec un corps comme le sien, cela aurait été bien dommage de s'en priver. Le jeune Maddox ne l'avait jamais mise dans son lit, d'ailleurs il n'avait jamais su vraiment pourquoi il n'avait jamais tenté sa chance, après tout elle était superbe, mais ce qui est sûr c'est qu'il n'allait pas lui jeter la première pierre alors qu'il faisait exactement pareil de son côté. En y réfléchissant bien, peut être qu'Alex la trouvait trop belle pour lui, mais cela voudrait quand même dire que toutes ses copines avaient été des laiderons à comparer de Zora et ce n'était absolument pas vrai. Lara était une superbe jeune femme, aux courbes tout aussi parfaites et au sourire rayonnant, jamais il ne pourrait la comparer à Zora car ce sont deux beautés bien différentes, mais jamais il ne pourra songer un instant qu'elle était moins belle ou plus belle qu'elle. Ce qui était sûr en tout cas c'est que Zora n'était pas seulement une jolie petite poupée nymphomane, elle était largement plus. C'était une amie en or et une fille forte qui préférée consoler les autres et garder ses problèmes pour elle, de peur peut être d'embêter les gens avec ça ou simplement parce qu'elle n'aimait pas étaler sa vie, allez savoir. Elle avait son respect le plus total et rêvait de ressembler un peu à elle.*

- On fait aller. Ça fait un moment que ça dure alors fallait faire quelque chose. Quant à mon père, tu n'as pas de chance, je ne le connais pas... il a laissé ma mère avant ma naissance. Pas de chance hein !

*Non décidément, Alex et Zora étaient bien différents. Alex fuyait les problèmes comme la peste, pensant que s'il ne s'en occupait pas, ils disparaîtraient d'eux même. Et Zora qui affrontait les problèmes à bras le corps, forte, déterminée à remonter la pente seule. S'il pouvait un peu plus lui ressembler, il arrêterait peut être de se lamenter sur son sort et serait un meilleur ami. Non pas qu'Alex n'aimait pas aider ses amis, mais il est vrai que dès que ça devient sérieux ou compliqué, le jeune homme avait vraiment du mal à suivre et avait tendance à disparaître de la vie de la personne pendant quelques temps, involontairement. Ce qui était sûr en tout cas c'était que Zora n'avait vraiment pas de bol niveau familial, à croire que le sort s'était acharné sur elle. D'abord sa mère atteinte d'une cancer et de folie et maintenant son père, inconnu au bataillon. Le jeune Maddox essayait d'imaginer sa vie sans son père et sa mère et n'y parvint pas, c'était inimaginable, ils étaient trop importants pour lui.*

«  - … Heu ... » Commença Alex avait de se reprendre. «  - Décidément dans la famille Austid, c'est pas la joie … je suis désolé … bon ça sert à rien je sais mais j'ose pas imaginer ce qu'a pu être ta vie sans une image paternelle... » Alex avait l'impression de s'enfoncer petit à petit et tenta de se rattraper aux branches. «  - Enfin heureusement que tu as de supers amis doués de tact comme moi sinon qu'est-ce que ce serait … »

*L'avantage avec Alexander c'était qu'il avait conscient d'être d'un piètre réconfort, pas besoin de le lui dire. Heureusement les deux amis, avaient fini de manger, ils pouvaient donc partir en quête de boissons et gâteaux apéro avant de se rendre chez le jeune Maddox. Ils allaient donc pouvoir orienter la conversation vers des horizons plus joyeux. Finalement la conversation s'orienta vers Enzo, le colocataire de Zora et un ami d'Alex. Les deux jeunes hommes se connaissaient depuis longtemps, même si cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas pris la peine de prendre des nouvelles. Grâce à Zora, Alex allait en avoir des toutes fraîches et ça lui convenait très bien. Ils parlèrent des problèmes du jeune homme avec les femmes et de son origine. Alex avait connu Enzo bien avant qu'il change complètement de comportement et il avait encore un peu de mal à comprendre ce qui lui était passé par la tête. Le jeune Alex savait que c'était à cause d'une fille, mais il n'avait jamais obtenu plus de détails et n'en n'avait finalement jamais demandé non plus, ne voulant pas en rajouter une couche.*

- A vrai dire, je ne connais le fond de l'histoire depuis peu. D'après lui, il se serait retrouvé dans la ligne de mire d'une Serpentard connue pour ses collections diverse. Elle aurait tellement insisté qu'au final il aurait pété un plomb, le rendant parano' comme on le connaît maintenant … C'est assez triste comme histoire.

*En ligne de mire d'une Serpentard ? Pas de bol pour lui, pourtant Alex étant sortie avec des filles de toutes les maisons de Poudlard, n'avait jamais vraiment vu la différence. Bon certes le caractère des vipères étaient peut être un peu plus piquant mais il n'avait jamais vu en ces filles des démons. Alex se demandait qui pouvait bien être cette fameuse fille, se demandant s'il était sorti lui aussi avec elle. Aucune de ses ex ne l'avaient traumatisé, mais en même temps il n'avait jamais vraiment joué les difficile. Que lui avait demandé cette fille pour qu'elle le chamboule à ce point là ? C'était la question qu'il fallait se poser. C'était en tout cas triste de voir son ami devenir aussi bizarre alors qu'il était tout de même beau garçon et qu'il avait toujours beaucoup plus aux filles de l'école, à croire qu'à être trop beau, ça peut parfois jouer des tours.*

« Mais c'était qui cette fille ? Il ne me l'a jamais dis et je dois bien avouer que je n'ai jamais vraiment osé demander … En gros cette fille ne lui plaisait pas et elle lui a couru après ? Le suivant de partout ? C'est ça ? Y'a vraiment des malades de partout … »

* Alex essayait de réfléchir qui était cette fille, se remémorant toutes les filles qu'il avait croisé dans sa vie et qui étaient dans cette maison. Naïa ? Elle était timbrée mais il ne l'imaginait pas courir après un homme, c'était plutôt l'inverse. En plus les rares fois où elle était célibataire, elle n'avait pas tourné autour du jeune Enzo. Livy ? Elle était vicieuse comme Naïa, mais Alex l'imaginait mal courir après Enzo, elle n'avait jamais eu aucun mal à faire tomber les hommes dans ses filets. June ? Non, Alex la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle n'aurait pas agit ainsi. Mais alors ? Le duo arriva chez Zora, ce qui coupa court à ses réflexion. L'appartement de Zora était un vrai zoo, ce qui n'était pas vraiment pour lui plaire mais il préféra garder tout cela pour lui. Zora attrapa ce qu'elle était venue chercher et ils purent partir chez le jeune Maddox. Le chemin fut de courte durée vu qu'ils n'habitaient finalement pas si loin l'un de l'autre. Alex fit entrer Zora et alla vérifier que Cooper était bien à la bibliothèque. Quand il ne vit personne, il posa ses affaires dans sa chambre et alla rejoindre Zora dans le pseudo salon.*

« Cooper est bien absent, on va être en tête à tête. Je t'en pris mets toi à l'aise, je vais aller chercher des verres ! »

Et Alex disparu dans la cuisine et en revint les bras chargé de deux verres.
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyJeu 2 Mai - 18:51

Le hasard de sa rencontre avec Alex était un heureux hasard mais qui avait certain mauvais coté. Les deux amis se connaissaient mais encore trop peu et comme Zora avait tendance à être secrète vis à vis de sa famille, la soirée confidence risquait d'être longue ! De même, d'Alex elle ne savait pas grand chose non plus mais il semblait se confier plus facilement, surtout sur ses malheurs. Lara venait de mourir, en quelque sorte, et il accusait encore le coup. Elle, de son coté, elle avait sa mère mourante, ou pas loin, et futurement enfermée dans un asile de fou. Un père absent accessoirement. Et des amis éloignés. Au final, Zora ne s'en plaignait pas et vivait avec, de toute façon elle ne pouvait rien y faire puisque c'était acquis, la seule chose qui était en son pouvoir était de se le rendre plus agréable en voyant le positif dans chacun des coté. Vis à vis de sa mère, au moins elle avait une chance d'être soignée, et pour son père, bah … elle avait pas eu de punition durant son enfances. C'était d'après elle le rôle d'un père de punir ses enfants, donc elle y avait échappé. Pour ces amis là elle voyait pas de point positif alors gardait en tête leur souvenir commun. Avec son nouveau téléphone elle pourrait écrire à Kayla mais elle n'avait pas son numéro, et pour le trouver ça serait coton. La jeune femme n'allait bien entendu pas abandonner mais elle savait à l'avance que la tâche serait ardue. Zora se reconcentre sur la conversation qui tourne autour de son père. Alex, installé en face d'elle, ignore tout de la complexité de sa famille et n'arrête pas de mettre le doigt là où il ne faudrait pas. L'étudiante ne lui en voulait pas bien sur, au contraire elle trouvait ça mignon qu'il essaye de la connaître sans savoir s'y prendre . Finalement, le tact du garçon s'envole entièrement.

«  - … Heu ... Décidément dans la famille Austid, c'est pas la joie … je suis désolé … bon ça sert à rien je sais mais j'ose pas imaginer ce qu'a pu être ta vie sans une image paternelle... Enfin heureusement que tu as de supers amis doués de tact comme moi sinon qu'est-ce que ce serait … » 

Zora s'accouda à la table et esquissa de nouveau un sourire. Face à lui elle ne faisait que ça, c'était fou à quel point sa simple présence lui remontait le moral. Elle venait même de finir son repars pour la première fois depuis des semaines et n'avait même pas envie de le régurgiter !

- Ça n'est pas grave, sourit-elle en se levant, allons y, sinon on aura peu de temps avant que la nuit ne tombe !

Elle paya son repas et quitta la cafétéria au bras d'Alexander. Sur le chemin, ils parlèrent naturellement de leur nouvelle vie à la fac et de leur colocataire. Celui de Zora était assez spécial puisqu'il craignait les femmes plus que tout. Il n'en supportait que quelque unes, dont elle avait la joie de faire partie. Alex et Enzo étaient amis d'après les dires de l'ancien préfet, mais apparemment pas assez pour qu'il sache le fin mot de l'histoire. Alex était d'ailleurs surpris quand Zora commença à lui expliquer l'histoire du Talbot.

« Mais c'était qui cette fille ? Il ne me l'a jamais dis et je dois bien avouer que je n'ai jamais vraiment osé demander … En gros cette fille ne lui plaisait pas et elle lui a couru après ? Le suivant de partout ? C'est ça ? Y'a vraiment des malades de partout … » 

Des malades, Zora acquiesça puisqu'elle était tout à fait en accord avec Alex. Isis Seymour avait été en effet assez folle pour suivre Enzo partout, quitte à le rendre fou à son tour pour l'avoir sur son étagère. D'après les rumeurs, la vipère maintenant en 5eme année, était une jeune fille prête à tout pour obtenir un bien ou une personne. Mais genre, vraiment prête à tout, quitte à voler, enfreindre le règlement ou minauder des heures devant le miroir pour être parfaite. Du moins c'était comme ça que Zora voyait la demoiselle. L'étudiante n'aimait pas vraiment se fier aux rumeurs alors elle faisait comme si elle ne savait pas grand chose. En lui même, Enzo ne lui avait pas révélé grand chose, juste quelque détails gênant. D'après lui, il avait été encore plus stupide de l'aider un jour durant sa dernière année à Poudlard. La demoiselle se serait blessé et serait tombée sur lui, qui l'aurait soignée. Vraiment, il était on ne pouvait plus stupide mais tellement gentil et brave. Certes des fois il exagérait ses réaction en cognant dans un mur dès qu'une chose lui allait pas, mais il était très généreux... Si ça continuait, il allait mal finir et pour éviter ça, il devrait fournir des effort pour affronter des filles !

- Je sais pas trop, une serpentard collectionneuse. Si j'ai bien compris, comme je te disais, elle l'a poussé à bout … il n'est pas très bavard à ce sujet alors avoir plus d'informations est difficile je te rassure ! Elle lui sortait par les trous de nez !

Zora se mit à rire alors qu'ils arrivaient au bas de chez elle. Rapidement, ils montèrent et elle s'empara de quelques douceurs, sans oublier Filliz. Avant de sortir, Zora dû la laisser dans son panier histoire qu'une fois chez Alex et Cooper, elle ne crée pas de malheur avec les hiboux. En général ces volatiles n'aiment guère la vipère albinos au point d'en battre des ailes jusqu'à ce qu'elle disparaisse, emportée par le vent. Bien sur, ça n'est jamais arrivé mais Zora ne voulait pas tenter le diable. Tournant la clé dans la serrure, elle imagina la scène et souri. Ça aurait été un véritable carnage !

Le duo traversa l'immeuble puis la cours pour enfin arriver au bâtiment qu'habitait Alex. Le petit appartement était charmant bien que simpliste, définitivement à l'image de deux garçon tel que Cooper et Alex. Zora pénétra dans un petit salon aux même dimension que le sien, et de même forme d'ailleurs. Ils vivaient vraiment dans les même type d'appartement. Le garçon la laissa s'installer alors qu'il allait poser ses affaires de cours, sans doute, dans ce qui devait être sa chambre. Le court laps de temps où Zora resta seule, elle observa les lieux. Les hiboux trônaient là, sur leur mini volière. Ils dormaient mais que d'un œil aussi, elle se félicita de ne pas avoir prit Filliz avec elle. Lorsqu'elle découvrait un nouveau lieu, la vipère devenait un véritable chat et visitait tout les recoins par pure curiosité.
Une porte se ferma et Alex revient près de Zora.

« Cooper est bien absent, on va être en tête à tête. Je t'en pris mets toi à l'aise, je vais aller chercher des verres ! » 

Il disparut dans la cuisine comme Zora l'avait fait un moment plus tôt dans son propre appartement. En attendant elle déposa la boite avec les pâtisserie sur la table ainsi que les deux biereaubeurre qu'elle avait prit de son frigo. Comme chez les moldu, les bières à emporter étaient sous forme de bouteille et elle en avait acheté qui ne se dévissaient pas. Elle fronça les sourcils en voyant qu'elle s'était légèrement entaillé le doigt en essayant de forcer la capsule puis s'empara de sa baguette. Ce sortilège, elle le maîtrisait parfaitement, si bien qu'elle n'eut pas besoin de dire un mot. Elle pointa les bouteilles du bout de sa baguette et donna un petit coup sec dans l'air. Dans un pshhhhht sonore, les capsules s'envolèrent et les bouteilles étaient ouverte, prête a être bue avidement.

- Dommage, ça fait longtemps que je n'ai pas passé un moment avec lui, souffla Zora. Je te sers ?

Alex était maintenant revenu avec les verres et les posa sur la table. Ils allaient passer une soirée agréable, à discuter de tout et de rien et refaire le monde. La bière n'était pas hyper alcoolisée aussi il ne risquaient nullement de voir leur soirée partir en projet X !
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Message(#) Sujet: Re: Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex Un ami c'est celui qui te porte quand tu es à terre ... || Zora & Alex EmptyLun 13 Mai - 19:34

*Alex tenta de réfléchir pour arriver à se souvenir depuis quand il connaissait Zora et depuis quand leur amitié existait. Qu'ils se connaissent, le jeune Maddox supposait que cela remontait à la première année, vu qu'ils étaient arrivés en même temps à Poudlard, mais rien ne les avaient réuni avant qu'ils deviennent tous les deux préfets. Ils avaient pourtant des amis en commun, mais cela ne les avaient pas rapproché plus que ça. Alex de toute façon était un garçon très entourés, en dehors de ces derniers mois, il n'a jamais passé un seul jour seul, alors ce n'est pas trop étonnant qu'il n'est pas croisé Zora et entamé la conversation avec elle. C'était d'ailleurs ce que lui avait dis Cooper quand ils s'étaient parlés pour la première fois. Il est vraiment que quand on les voit tous les deux, on peut croire qu'ils se connaissent depuis de longues années alors qu'il n'en n'était rien. Tout comme Zora, Alex & Cooper se connaissaient depuis la première année mais ce ne fut qu'en septième année qu'ils ont vraiment commencé à discuter et à se lier d'amitié. Cooper avait visiblement eu envie depuis un moment de lui parler mais n'avait jamais trouvé l'occasion de le faire. Heureusement qu'Alex avait fini par se retrouver seul ce jour là aux Trois Balais, sinon sans ça il serait avec je-ne-sais-qui dans une autre chambre et jamais il n'aurait pu partager cette belle amitié et son soutien. C'est fou comme la vie peut unir parfois des gens qui ne s'y attendent pas et éloigner ceux qui pensaient rester lier à jamais. Alex connait Liam depuis la première année et il le considère comme un de ses meilleurs amis, seulement depuis que ce dernier a appris sa légère petite aventure avec sa sœur, il ne lui parle plus. La mort de Lara aurait pu le décider à se rapprocher de nouveau de son meilleur ami mais visiblement ce ne fut pas le cas … tant pis, il n'a finalement que ce qu'il mérite. Tout comme avec Cooper, Zora & Alex se sont rapidement liés d'amitié, faisant fi de la réputation de l'autre. Le courant est tout de suite passé entre eux et le jeune Alex ne s'en plaint pas, au contraire il est vraiment content de connaître une fille comme elle.*

- Ça n'est pas grave, allons y, sinon on aura peu de temps avant que la nuit ne tombe !

*Alexander se rendait bien compte que plus ils avançaient dans la conversation et plus il s'enfonçait. Il mettait toujours le doigt là où il ne fallait pas, s'en vraiment le faire exprès cela dit. Fort heureusement pour lui Zora était compréhensive et elle voyait bien que ce n'était pas volontaire. Elle lui pardonna facilement et lui offrit un beau sourire, ce qui le rassura beaucoup. Le jeune Maddox répondit par un sourire à Zora, content de voir qu'elle n'allait finalement pas le planter sur place. Ayant fini tous les deux leur repas, ils pouvaient passer chez Zora pour récupérer un peu de quoi faire un petit apéro et ensuite d'aller chez Alex pour finir la soirée. Ils n'avaient pas prévu de boire beaucoup, là n'était pas le but, mais plutôt de passer une bonne soirée à en apprendre un maximum sur l'autre, rien de plus !*

«  - Oui tu as raison, allons-y ! »

*Alexander et Zora quittèrent ensemble la cafétéria pour se rendre tout d'abord chez Zora. Le chemin fut relativement cours mais suffisant pour parler un peu du colocataire de Zora et ancien ami à Alex. Depuis quand ne s'étaient-ils pas parlé eux deux ? Un long moment, le jeune écossais n'était même pas capable de dire la dernière fois qu'il avait vu son ami. Ce n'était pas vraiment digne de l'ancien préfet des Serdaigle mais quand on le connaissait, on ne s'en étonnait plus vraiment. Alex était du genre tête en l'air, qui peut passer beaucoup de temps avec une personne un temps, puis passer à autre chose et être tellement pris dans ce qu'il faisait qu'il en oubliait le reste. Ce n'était en rien volontaire, c'était juste dans sa nature, voilà tout.*

- - Je sais pas trop, une serpentard collectionneuse. Si j'ai bien compris, comme je te disais, elle l'a poussé à bout … il n'est pas très bavard à ce sujet alors avoir plus d'informations est difficile je te rassure ! Elle lui sortait par les trous de nez !.

* Une serpentard collectionneuse ? Cela ne lui disait strictement rien. Mais après mures réflexions, il avait peut être entendu parler d'une fille dans ce genre, mais après à savoir qui c'était, cela était encore une autre histoire. Alex chercha un peu mais en vain, non il n'aura pas son nom ce soir, tant pis, de toute façon ce n'était que de la pure curiosité, rien de plus. En tout cas ce qui est sûr c'est que le pauvre Enzo n'a pas eu de chance en tombant sur cette fille. Le jeune Maddox se demanda ce qu'il lui serait arrivé s'il aurait été à sa place. Aurait-il été aussi traumatisé ? Alex en doutait mais comment pouvait-on vraiment le savoir après tout.*

« Oui je veux bien te croire que ça ne doit pas être son sujet favoris. En tout cas c'est vraiment pas de bol pour lui ! »

* Enzo, son colocataire était absent, ce fut donc un passage éclair, juste le temps de prendre de quoi faire un apéro, sa vipère et ils pouvaient repartir. Alex se serait bien passer du serpent, surtout en sachant Archimède à la maison mais il ne pouvait pas interdire à son amie de prendre sa vipère avec elle. Alex croisa les doigts pour qu'il n'y est pas de drame et c'est d'un pas tranquille qu'ils retournèrent chez Alex. Cooper n'était pas là, il devait être à la bibliothèque ou peut être en ville voir sa famille. Le jeune homme avait la chance d'avoir sa famille à proximité, ce qui était loin d'être le cas du jeune Maddox. Sa famille à lui vivait sur une petite île au nord de l'Ecosse, il était plus près quand il était à Poudlard que quand il était à l'université. Mais l'époque de Poudlard était révolue, il fallait qu'il se fasse une raison. Alex signala donc l'absence de Cooper et se rendit ensuite dans la cuisine pour sortir des verres, qu'il déposa sur la table.*

- Dommage, ça fait longtemps que je n'ai pas passé un moment avec lui. Je te sers ?

Alex hocha la tête pour accepter sa proposition, n'ayant aucune crainte à voir se reproduire l'histoire avec Hecate. Coucher avec sa meilleure amie fut une bien la pire chose qu'il est pu faire et le regretter ne servait strictement à rien, cela ne faisait pas avancer les choses. Comment se racheter ? Comment la récupérer ? Comment oser la regarder dans les yeux de nouveau ? Elle avait beau répondre à ses lettres, cela ne voulait pas dire que tout allait s'arranger comme par magie, cela allait prendre du temps et beaucoup d'efforts. Alex s'installa sur le canapé et prit son verre de biéraubeurre.

« A cette soirée entre amis qui je l'espère ne sera pas la dernière et à nos études ! »
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