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The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla
Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyMer 25 Aoû - 10:44

The fault is not in our stars but in ourselves



@Maxwell Carter

Son retour de Durmstrang lui avait permis de retrouver son confort, ce dont Carla était ravie. Il avait aussi eu pour effet de la précipiter à nouveau dans les bras de sa famille qui lui laissait peu de répit. Essayaient-ils de la récupérer ou étaient-ils galvanisés par l’arrivée des Sørensen à un poste clé ? Elle n’aurait pas su le dire. Elle savait juste que le poids des secrets cumulé à celui de son absence de liberté lui pesait. Même sa mère qui d’habitude était sa meilleure alliée n’arrivait pas à la faire sourire. Depuis que la blonde savait qu’elle lui avait menti au sujet de Mary Asquith, elle n’avait aucune envie de lui parler. A vrai dire, plus elle se confrontait au monde réel, plus elle était consciente que le sien dysfonctionnait. Dans cette atmosphère désagréable, elle était particulièrement tendue et irritable. Voilà comment un matin, en se préparant devant sa coiffeuse avec des gestes un peu trop nerveux, elle avait fait glisser le bracelet que lui avait offert Maxwell.

Elle jura avec une vulgarité qui lui aurait certainement valu de manger du savon si son père l’avait entendue et recula sa chaise à la recherche du précieux bijou, quand un craquement sinistre se fit entendre quand elle déplaça le pied de l’assise. Elle bondit pour tenter d’alléger le poids qui devait peser sur le bracelet mais dès qu’elle se pencha précipitamment, elle ne put que contempler le désastre. La perle blanche et rouge qui trônait en son centre était brisée. Ce fut cet élément qui retint d’abord toute sa consternation, avant qu’elle ne se rende compte qu’un parchemin miniaturisé semblait se trouver littéralement à l’intérieur. Alors elle sépara les deux morceaux et il tomba sur le sol, retrouvant la même occasion sa taille d’origine. Elle avait ensuite attrapé sa baguette pour lancer un reparo sur le bijou. Dieu merci pour elle, il ne s’agissait ni d’orfèvrerie, ni d’un bijou enchanté, sinon elle n’aurait jamais rien pu faire pour le sauver.

La bouche sèche, elle avait observé en silence le parchemin qui gisait sur le sol de sa chambre. Le bout de papier la narguait, elle le savait bien. Il ne cessait de l’appeler et en même temps, nul besoin d’avoir pris divination à Poudlard pour savoir que le lire était une fort mauvaise idée. Si elle avait été plus intelligente, plus sûre d’elle-même également, elle l’aurait jeté dans sa cheminée et allumé un feu de joie avec. Mais elle n’était que cette idiote d’adolescente trop curieuse pour son propre bien. Alors elle s’agenouilla et s’assit contre le montant de son lit pour lire l’étrange lettre.

Il lui suffit de la déplier pour reconnaître l’écriture de Maxwell. Elle en connaissait les ratures, les taches d’encre maladroites. Une part d’elle n’était pas surprise, elle avait vu l’existence de cette lettre dans une de ses visions bizarres bien avant d’en soupçonner l’existence, mais elle n’en connaissait pas le contenu. Et elle devait avouer qu’elle en avait peur. Ce fut donc après une profonde inspiration qu’elle se mit à la lire. Les premières lignes lui arrachèrent un sourire amusé qui se fana aussi vite quand elle relut la date en haut à gauche. Le 26 avril. Il n’y avait pas d’année, mais ce jour lui était suffisamment familier pour qu’elle retienne son souffle. Elle avait rompu un vendredi 25 avril avec Maxwell. Elle s’en souvenait parfaitement. Elle se rappelait des sentiments emmêlés que son alter ego de 15 ans ressentaient, de sa détermination à ne pas laisser impuni l’affront qu’il lui faisait en se montrant si charmeur avec la moitié de l’école. De sa tristesse qu’elle avait transformé en colère pour savoir la gérer. Deux ans la séparaient de la jeune fille qu’elle avait été mais elle avait déjà bien trop évolué. Elle portait un regard empli de regrets sur ce qu’elle avait fait ce jour là. Elle avait cherché à l’humilier pour réparer sa fierté blessée. Sans surprise, cela n’avait guère fonctionné. Néanmoins, elle avait toujours muselé ses sentiments négatifs à l’égard de ce jour en se répétant que rien ne lui avait jamais prouvé qu’elle ait atteint l’orgueil de Maxwell. Elle en avait pleuré pendant des heures, lui avait repris ses jeux de drague malsains.

Mais là, plus ses yeux parcouraient les lignes devant elle, plus elle avait la preuve de ce qu’elle avait caché. De tout ce qu’elle avait saccagé avec ses insécurités foireuses, son incapacité passé à dialoguer. La part la plus réaliste d’elle-même avait beau lui répéter qu’elle n’était pas la seule fautive, que son éducation avait un rôle lourd dans ses réactions, que Max n’avait jamais cherché à la retenir, cela ne l’empêcha pas de fondre en larmes. Elle ne pleurait pas pour la prose du garçon, il fallait être honnête, sa plume avait le mérite de l’émotion, guère du style. Mais elle pleurait pour tout ce qu’elle découvrait, tout ce qu’elle avait voulu entendre et tout ce qu’il ne lui dirait jamais. Elle pleurait le futur qu’elle aurait pu avoir si elle avait été moins arrogante.

Quand elle eut versé trop de larmes pour ce simple bout de papier, elle songea entre deux reniflements que Maxwell avait décidément une façon bien malsaine de faire les choses. Il lui avait volontairement offert un bracelet qui contenait une lettre d’un amour passé alors qu’il l’avait repoussée quand elle lui avait avoué ses sentiments. Qui faisait-cela ? Qu’elle sorte de perversion était-ce de savoir que chaque jour, elle allait avoir contre sa peau la preuve qu’elle avait tout gâché ? Quelle était la part de moquerie cruelle dans ce comportement et celle de stupidité ? Cela la rendait autant folle de rage qu’elle était triste de savoir qu’elle avait passé plus de six mois à chérir un cadeau qui était une immense farce. Elle avait cru comme toujours que leur relation allait mieux, qu’il était sincère et en réalité, ses blagues étaient sans cesse plus travaillées. Dire qu’il lui avait dit dans la salle des préfets qu’ils avaient retrouvé une forme de proximité ! Dire également que son don avait essayé de la prévenir. Elle aurait dû exploser ce bracelet sur le sol depuis le début pour en avoir le cœur net, cela lui aurait évité bien des désillusions.

D’un geste rageur, elle se releva vivement et se précipita vers son bureau pour écrire quelques mots qu’elle confia à sa chouette. Hors de question qu’elle fasse semblant à la rentrée de ne pas savoir, à garder ce bracelet comme s’il s’agissait d’un cadeau précieux alors qu’il s’était fichu d’elle. Il lui devait des explications. Des vraies, pas des phrases sibyllines parce qu’il n’aimait pas parler. Sa seule erreur était d’avoir attendu deux ans pour l’y contraindre.

Deux jours plus tard, elle se trouvait à Hyde Park, là où elle lui avait donné rendez-vous. Le temps londonien était comme toujours couvert, mais il faisait déjà bien plus chaud qu’à Durmstrang, ce qui lui permettait de porter une robe d’été. Elle avait transplané très à l’écart et avait rejoint une sorte de bassin central devant lequel elle l’attendait. Elle le connaissait maintenant assez pour savoir qu’il ne viendrait pas de gaité de cœur, mais qu’il se sentirait obligé de la confronter. Pour une raison mystérieuse, même quand il se fichait d’elle, il venait toujours.

Comme pour lui donner raison, il finit par apparaître au bout de longues minutes. Démarche prudente, sans doute avait-il peur de son ire, joli bronzage, il n’était pas bien compliqué de savoir que depuis leur retour Norvège, il avait pris le soleil. Là encore, cela ne l’étonnait pas. Elle imaginait sans difficulté les Carter partir en vacances tous ensemble, comme la joyeuse petite troupe qu’ils étaient.


Ils se firent face, chacun aussi gêné que l’autre. Elle n’allait pas l’embrasser, pas après sa découverte et elle détestait lui faire la bise, comme pour se rappeler ce qu’ils n’étaient plus. Elle soupira et décida donc d’entrer dans le vif du sujet, plutôt que de continuer à se ridiculiser en le regardant sans savoir quoi faire. Elle fouilla donc rapidement son sac pour en en sortir la lettre et lui tendre

- Tu savais qu’elle était dans le bracelet, n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?

Quand elle lui avait envoyé un hibou, elle avait cru qu’elle serait mordante, mais force était de constater que sa voix était juste aussi blessée que lasse. En réalité, plus que comprendre, il aurait aimé qu’il la rassure. Ce qu’il était généralement incapable de faire

- Quand j’ai parlé d’une lettre ce jour-là, tu avais réagi bizarrement, c’est parce que tu savais et tu me l’as donné quand même. C’était quoi le but ? Te moquer de moi ?

Sa voix s’étrangla légèrement. Elle se fichait bien qu’il lui demande comment est-ce qu’elle avait pu en avoir le pressentiment ce jour-là, finalement ses secrets à elle étaient toujours inoffensifs que les siens. Ils ne la concernaient jamais qu’elle, alors que lui passait sa vie à sa taire dès que c’était important. Qu’est-ce qui dans son éducation avait raté à ce point pour qu’il soit incapable de parler de ce qu’il ressentait alors que sa famille n’était qu’une sorte de grosse boule de sentiments à l’état brut ?

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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyLun 4 Oct - 21:14

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Maxwell avait détesté ses vacances scolaires à Dumstrang. C’était les pires qu’il avait vécu de toute sa vie. A quelle heure partir dans une école stricte était synonyme de vacances ? Heureusement pour le poufsouffle, il avait pu profiter un peu du mois d’aout pour retrouver ses copains moldus. Cependant sa mère semblait bien décidée à lui faire vivre un enfer. Elle n’acceptait pas du tout que son fils chéri ait eu des notes minables à ses Aspics et qu’il se voie ainsi dans l’obligation de redoubler. Qu’allait-dire les voisins ou les clients de son salon s’ils savaient qu’elle avait enfanté un ignare ? Ainsi elle semblait vouloir absolument qu’il travaille pendant ses vacances et limitait donc ses temps de loisirs. Franchement il en avait ras-le-bol. Lui qui aurait juste eu besoin de décompresser n’avait cessé d’être stressé de tous les côtés. Aujourd’hui, alors qu’il était assis à son bureau, se voyant dans l’obligation de rédiger un devoir de défense contre les forces du mal … que sa mère prendrait bien soin de lire, de corriger, et de critiquer plus tard … il fut surprit par un bruit sourd sur sa vitre. Un hibou tapait férocement son bec contre la glace. Le jeune homme releva la tête. C’était peut être Caleb qui lui proposait un plan pour se voir ? Il faut dire qu’il lui avait envoyé des dizaines de sos pour qu’il vienne le sortir de cet enfer vivant. Mais ce n’était pas Caleb … et s’il n’avait pas remarqué la chouette, il reconnaissait très clairement l’écriture sur le bout de parchemin. Maxwell l’ouvrit, un peu surpris. Carla lui imposait un rendez-vous à Londres dans deux jours. Ce n’était pas réellement une invitation puisqu’elle semblait ne pas lui laisser le choix. Apparemment il lui devait des explications. Le garçon n’était pas forcément très à l’aise à l’idée de devoir aller se justifier. Elle ne lui expliquait pas clairement ce qu’elle lui reprochait, mais il n’était pas assez stupide pour ne pas s’en douter un petit peu.

Ainsi deux jours plus tard, le garçon avait pris son courage à deux mains, et avait quitté son village pour se rendre à Londres. Il transplana non loin du parc, et commença à marcher tranquillement vers le lieu de rendez-vous. Sur le chemin, il alluma une cigarette, comme pour se calmer les nerfs avant une entrevue qu’il redoutait déjà. Carla était évidemment déjà présente. Elle attendait devant la fontaine, le visage fermé, ce qui encore une fois ne prévoyait rien de bon. Elle soupira comme seule salutation. Le garçon inspira, comprenant qu’il devait se préparer à s’en prendre plein la figure. En un instant, elle lui confirma ses propres doutes sur la raison de cette rencontre en lieu neutre. Elle avait visiblement trouvé une lettre que contenait la perle du bracelet qu’il lui avait donné quelques mois auparavant. C’était surement stupide de sa part de penser qu’elle ne la trouverait jamais. Dans un sens, s’il ne voulait jamais qu’elle la voit, il aurait pu lui donner un tout autre bijou. Mais maintenant qu’il lui faisait face, et qu’il devait assumer les mots qu’il avait lui-même écrit dans le passé, il était mal à l’aise, gêné, ne sachant réellement que dire ou que faire. Elle était las, encore une fois il ne lui inspirait que de la déception. Comment lui en vouloir, alors que d’un point de vu extérieur, il semblait se jouer d’elle à chaque fois qu’il en avait l’occasion … Elle se demandait pourquoi il ne lui avait pas parlé de cette lettre mais plus important encore quel était le but de sa manœuvre.

– Je savais qu’elle était dans le bracelet, oui.

Dit-il en rompant enfin le silence, prononçant ainsi ses premiers mots depuis qu’il était arrivé auprès d’elle. Bien sur qu’il le savait, et elle le savait aussi. Son but n’avait jamais été de se moquer d’elle, et il était décontenancé qu’elle puisse le penser. Il se tut un instant, ne sachant pas vraiment comment réagir face à cette accusation, qui le blessait même s’il ne l’avouerait sans doute jamais à voix haute. Cette lettre était très personnelle, et relatait ses sentiments et ses peines qu’il avait eu à l’époque de sa rupture avec la jeune femme. Ce n’était en aucun cas un moyen pour se moquer d’elle et ce n’était pas non plus facile de s’imaginer qu’elle n’avait plus rien de secrète.

– Après ce que tu as lu et vu de cette lettre, ta première hypothèse, c’est que c’est encore une de mes tactiques pour me foutre de ta tronche ?

Demanda-t-il essayant tant bien que mal de ne pas complètement se refermer face à cette situation qu’il n’aurait sans doute jamais assumé il y a de ça quelques mois.

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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyMer 6 Oct - 21:57

The fault is not in our stars but in ourselves



@Maxwell Carter


Carla repéra la silhouette du garçon à l’instant même où il entra dans le parc. Pourtant ils n’étaient pas seuls, sans être bondé, le lieu comportait tout de même son lot de visiteurs. Il fallait croire qu’à chaque fois qu’il apparaissait quelque part, son corps était en alerte, bien avant son esprit. Une sorte de vigilance qui la poussait à le rechercher, comme si chaque fibre de son être guettait sa présence. C’était ridicule de mièvrerie et en même temps tellement vrai.

Elle l’observa avancer vers elle, cherchant à deviner les émotions sur son visage. Il était toujours aussi beau, c’était évident, mais elle devinait une certaine nervosité dans la raideur de ses épaules et dans la cigarette qu’il avait entre les lèvres. Cette étrange invention moldue avait toujours été une forme de palliatif au stress. En tout cas, elle était certaine qu’il n’était pas à son aise de cette entrevue. Il était moins solaire qu’à l’accoutumée, moins joyeux. Ils se dévisagèrent une seconde en silence, le temps qu’elle ne se décide à parler. Elle n’était pas assez cruelle pour faire durer cet inconfortable moment éternellement et pas assez optimiste pour envisager qu’il ne parle de lui-même.

La réponse ne se fit pas attendre, désagréable. Evidemment qu’il savait, il fallait un sort pour la glisser dans le bijou et il était bien le seul à pouvoir en être l’auteur. Toute la question était de savoir pourquoi, mais là aussi, toujours prévisible, il prit soin de ne pas répondre à sa question. Bien sûr pourquoi l’aurait-il fait ? Cela demandait d’aligner des mots, de prendre en compte la sensibilité de l’autre. Autant de chose dont il était incapable.


- Tu savais et tu me l’as offert quand même.

A ses paroles, ils se toisèrent, lui manifestement contrarié par sa supposition, elle drapée dans sa fierté en guise de protection. Les secondes s’égrainèrent avant qu’elle ne cède. Détournant le regard, elle haussa les épaules.

- Je ne sais pas quelle est mon hypothèse.

Elle ne cachait absolument pas qu’elle avait dans un premier temps considéré qu’il s’agit d’une infâme moquerie, maintenant qu’il était là devant elle, ses grands yeux clairs posés sur elle comme s’il était capable de lire dans son âme, elle ne savait plus réellement. Ils avaient partagé tellement l’an dernier, des secrets, des moments … Pourquoi aurait-il cherché à se payer sa tête ? Il n’y avait plus d’intérêt.

- Ce que je sais c’est que ce bijou comptait beaucoup pour moi. J’ai cru qu’il avait une signification positive. J’ai cru que …

« J’ai cru que tu pouvais m’aimer » furent les mots qu’elle pensa sans arriver à franchir le cap de les verbaliser. Elle lui avait déjà dit je t’aime, il le savait, et il lui avait toujours opposé une forme de mutisme. Ce n’était jamais un non explicite, mais jamais un oui. Elle releva la tête pour croiser volontairement son regard, dans le but qu’il comprenne ce qu’elle ne savait pas dire, peut-être. Peut-être à l’inverse pour y lire les réponses qu’elle cherchait. Puis comme rien ne vint, comme toujours, elle poussa un soupir et reprit plus doucement

- C’était la première fois qu’on m’offrait un bracelet qui avait un sens. Tu avais dit que c’était pour symboliser que j’étais importante et tu savais à ce moment là ce que je ressentais pour toi parce que je te l’avais dit. Et en sachant ça, tu as laissé cette lettre. Pourquoi ? Explique moi. Quel est le message caché ? Qu’est-ce que tu voulais comme réaction ? C’était pour que je te dise que je regrette ?

Si cela était le but, il était bien idiot. Elle ne lui avait peut-être pas dit avec des mots mais depuis sa fausse histoire avec Finnbjörn, elle avait tout accepté ou presque pour lui montrer qu’elle regrettait bien des choses dans sa vie. Elle avait tout subi sans réellement protester, ses petits jeux avec elle, son indifférence parfois, ses retours charmeurs … Elle avait accepté les traits de sa personnalité qu’elle aimait le moins, juste pour lui montrer qu’elle ne revenait pas sur qu’elle lui avait dit l’été dernier. Elle était amoureuse de lui, au point d’accepter d’y perdre énormément. Passant une main dans ses boucles blondes, elle conclut avec une forme de tristesse

- Pourquoi de tous les non dits entre nous a-t-il fallu que ceux soient d’une rupture que tu m’écrives ?

Elle ne voulait pas être cette fille là. Celle qui inspirait des lettres de séparation, qui ne méritait que des cadeaux chargés d’une étranger mélancolie. Les filles du passé dont on chérit les souvenirs mais auprès desquelles on ne revenait jamais. Cela ravivait ses insécurités de manière trop profonde pour qu’elle sache le gérer. Cela renvoyait aussi sans qu’il le sache à la distance que Casey lui avait imposée. C’était un problème éternel, il avait beau connaître mieux que quiconque ses failles, il ne les détectait jamais, ne se rendait jamais compte quand il commençait à effleurer une corde trop sensible pour qu’elle soit en mesure de le supporter. Parfois, elle avait tellement l’impression de subir le comportement du garçon qu’elle se demandait si son ego était capable de le supporter. S’il n’avait pas déjà volé en éclats de manière tellement irrémédiable que sa personnalité était déjà fracturée. Difficile à dire. Elle n’avait pas réellement envie de s’interroger très longuement sur le sujet non plus. Toutes les vérités n’étaient pas bonnes à connaître.

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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyJeu 2 Déc - 17:22

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Un an plus tôt, il était au même endroit avec la même personne. Cela devenait presque une habitude pour les deux adolescents de se retrouver pour une discussion sérieuse avant d’entamer la nouvelle année scolaire. Généralement, Maxwell se trouvait dans une situation qu’il aurait aimé éviter. Et pourtant, il répondait tout de même présent à chacune des invitations de la jeune femme, comme s’il savait au fond de lui qu’il ne pouvait lui faire l’affront de la laisser sans réponses. Il savait qu’elle était une nouvelle fois énervée contre lui, et la tête qu’elle faisait lorsqu’elle croisa son regard ne fit que confirmer ses hypothèses. Elle avait trouvé la lettre dans le bracelet qu’il lui avait donné il y a de ça quelques mois maintenant. Il ne pouvait être totalement surpris. Après tout, il était bel et bien au courant de la présence de cet écrit. A quoi s’attendait-il ? Il n’en était même pas sûr lui-même. Pas plus que le genre de réaction qu’il attendait d’elle après en avoir pris connaissance. Il ne lui mentit pas, et avoua presque immédiatement qu’il était au courant. Mais elle se doutait de cette réponse, n’est-ce pas ? Pourtant il ne comprenait pas … Pourquoi voyait-elle encore en cet acte une énième manière de se foutre d’elle ? N’avait-elle pas lu cette fameuse lettre, ces quelques mots gribouillés à lui-même alors qu’il avait vécu un profond déchirement lors de leur rupture ? Surpris, et attaqué, il ne répondit que par une question. Etait-ce l’opinion qu’elle avait de lui ? Une opinion désormais bien basse pour qu’elle ne voit que manipulation dans chacun de ses mots … Il se forçait évidemment à ne pas totalement se buter immédiatement dans cette conversation. Et comme d’habitude semblait contrôler ses réactions, plutôt impassible dans le fond, comme impossible de totalement décortiquer le fond de sa pensée.

Elle le regarda d’un air ferme, mettant des mots sur ses actes. Il le savait et il lui avait tout de même offert. Un petit silence s’installa alors que Maxwell ne daigna pas répondre. Que pouvait-il dire de plus après tout ? C’était exactement ce qu’il s’était passé. En toute conscience des choses, il lui avait donné son bracelet. Elle reprit, avouait qu’elle ne savait pas quoi formuler comme hypothèse. Une fois de plus, le garçon ne dit mot, et continua de la fixer. Il la connaissait, il savait qu’elle avait encore bon nombre de choses sur le cœur, et qu’il ne suffisait que d’une petite étincelle pour que tout ressorte. Carla n’avait jamais été très à l’aise avec le silence, du moins pas dans le même sens que lui. Max n’avait pas de problèmes avec les pauses, et les silences, alors qu’elle avait plus tendance à les combler. Elle reprit.

– Il compte pour moi, et je te l’ai donné quand même.

Dit-il comme pour valider les paroles qu’elle venait de prononcer. Il ne lui avait pas donné une vulgaire breloque simplement pour lui faire plaisir et pour la faire taire. Mais Carla avait semble-t-il besoin de comprendre qu’est-ce que cela signifiait. Il le sentait à ses paroles explicites, et à son ton pressant. Mais elle voyait encore une fois une manière de lui faire du mal, de lui faire payer et de lui faire regretter ce qui s’était passé. Elle voyait le négatif venant de sa part. Mais pouvait-il réellement être surpris ? Après tout, la dynamique de leur relation n’avait pas été sur du positif ces dernières années … Et pourtant, sans qu’il ne puisse l’avouer ou le verbaliser sur le moment, cela lui faisait comme un picotement dans le ventre de voir le peu de confiance accordé dans ses hypothèses.

Le garçon la regardait, l’écoutait, en oubliant presque d’ouvrir la bouche à son tour. Il n’avait jamais été loquace, et pourtant il savait qu’il ne pouvait indéfiniment se terrer dans son silence. Car ce n’était pas juste, et que Carla ne méritait pas vraiment de se retrouver encore une fois face à un mur. Mais il se rendait compte qu’il y avait un fossé entre ce que cette situation lui inspirait à lui, et les conclusions qu’en tirait la jeune femme. Comme si leurs perspectives étaient diamétralement opposées sur la question.

– J’attends pas que tu regrettes … pas du tout. T’as toujours pensé que tu étais un jeu pour moi, et j’espérais que tu te rendes compte avec ça que mes sentiments étaient vraiment fort et sincère. C’était pas une énième tentative de t’humilier.

Dit-il avant de marquer une pause.

– T’es pas rien pour moi.


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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptySam 4 Déc - 23:08

The fault is not in our stars but in ourselves



@Maxwell Carter

Comme toujours, elle se heurta à son mutisme alors qu’elle emplissait de ses questions. Pourtant, cela fut moins explosif qu’à l’accoutumée, sans doute parce qu’elle fit l’effort de formuler tous ses ressentis sous la forme de suppositions. Oh, elle n’était pas aveugle, elle savait que cela ne lui faisait pas plaisir, mais il ne s’énerva pas. Il parut l’écouter d’une oreille, pas par indifférence, mais par agacement. Comme toujours là encore, ils ne se comprenaient pas. A croire que seules leurs étreintes leur permettaient de se communiquer une forme de tendresse. Il ne releva pas sa bourde sur son don, certainement trop absorbé à chercher des arguments pour défendre son geste pour entendre les incohérences de son discours. Elle s’arrêta seulement quand il ouvrit la bouche pour lui confirmer que le bijou lui était important et qu’il lui avait offert en connaissance de cause. Très bien. Dont acte. Mais pourquoi diable faire cela ? Elle ne comprenait jamais parfaitement les choix qui le guidaient, mais celui-là encore moins que les autres. Elle se tut enfin et il prit le relai.

Ces explications étaient douces et rationnelles. Apaisantes, même. Elles lui susurraient qu’elle n’avait pas été qu’un jeu, ce qui était nécessairement une forme de baume sur son cœur. Et à la fois, elles n’étaient pas totalement claires, pas totalement vraies. Si sa seule volonté avait été de lui prouver qu’elle avait tort, pourquoi passer par ce bracelet et ne pas lui avoir dit ? Après tout la découverte de ce mot était fortuite, elle aurait très pu passer des années sans jamais s’en apercevoir. Elle aurait aussi très bien pu trouver le parchemin et ne pas lui dire, conservant le secret du bracelet.

- Pourquoi la laisser dans ce bijou, tu voulais que je la trouve ou tu pensais que je ne la verrais jamais ? Pourquoi tu ne m’as pas parlé ?

Puis elle se crispa aussi vivement et certainement que s’il l’avait frappée quand il parla de ses sentiments au passé. L’affront était désagréable et douloureux. Mérité et prévisible également. Il ne lui avait jamais dit avoir changé d’avis. Leur dernière entrevue avait certes été plus douce, dans la salle des préfets, mais il n’avait rien promis. Alors pourquoi ces mots avaient-ils toujours le pouvoir de lui faire si mal ? A sa dernière phrase, elle lui jeta un regard incrédule, ne sachant pas réellement quoi répondre. Avant, elle lui aurait balancé ses incohérences à la figure, lui aurait opposé méthodiquement chacune des fois où il l’avait blessée pour lui démontrer que c’était faux. Aujourd’hui, elle ne savait pas très bien si c’était le manque d’envie ou d’énergie qui la guidait, mais elle ne le fit pas. Elle n’avait pas envie qu’il se rallie à son point de vue et qu’il finisse pas reconnaître qu’elle ne comptait finalement pas tant que ça, et elle n’avait pas l’énergie de se disputer. Est-ce qu’il était assez perspicace pour voir comme elle avait changé ou cela aussi il refusait de le voir, comme il ignorait systématiquement les insécurités sur lesquelles il appuyait ? Elle s’était adoucie. Elle était moins belliqueuse, comme si elle avait appris que ses éclats d’humeur et de voix ne la rendaient jamais gagnante avec elle. Ses yeux verts toujours sur lui, elle finit par murmurer

- Et je suis quoi ?

Finalement, c’était cela le cœur du problème, plus que mots passés sur un parchemin caché. Elle attendait désespérément qu’il mette des mots sur une situation qu’il ne voulait surtout pas qualifier. C’était cruel de sa part de lui demander, il était plus immature qu’elle d’une certaine façon et verbaliser les choses avaient des conséquences irréversibles, dans un sens comme dans un autre. C’était cruel de sa part à lui de lui imposer qu’il soit prêt à parler alors qu’elle l’avait clairement attendu un temps. Il ne répondit pas tout de suite, comme toujours. Il cherchait sans doute à évaluer ses chances de s’en sortir avec une énième pirouette qui la comblerait assez longtemps pour qu’elle relâche son attention et qui ne serait pas assez précise pour l’engager à quoi que ce soit. Cette idée lui arracha une grimace consternée et elle attrapa la cigarette entre ses lèvres pour lui en voler une bouffée, ce qu’elle s’était toujours refuser à faire jusque là. Mais si ce truc moldu avait le moindre effet apaisant, vu comme elle avait les nerfs en pelote, elle était prête à tout. Elle inspira la fumée dont le goût âcre lui envahit la bouche et la gorge. Aussitôt une quinte de toux la prit et elle lui rendit l’objet du crime avec une moue dégoûtée, s’exclamant d’une voix rauque

- Mais c’est aussi infâme que ça en a l’air ! Comment ça peut te détendre ?

Elle étouffa une nouvelle toux et secoua la tête d’un air désespéré. Il n’y avait vraiment rien à sauver dans ses habitudes donc, que ce soit l’alcool, les filles ou la cigarette, il avait décidément tous les vices. Dans un élan d’intelligence, elle nota que pour un garçon aussi heureux et solaire qu’il en avait l’image, il se perdait dans bien des activités assimilées à l’oubli dans son genre. Son regard se fit plus songeur, cherchant rassembler les pièces d’un puzzle qu’elle ne parvenait jamais terminer. Wendy lui avait ouvert des possibilités d’explications, mais elle ne savait pas si cela était suffisant à tout comprendre. Elle repensa à la lettre et pour la première fois, se demanda si elle était entièrement responsable de ce désastre. Est-ce qu’elle lui avait brisé le cœur à ce point ? Elle déposa sa main sur le bras du garçon, comme pour réclamer son attention et ajouta

- Je suis désolée de ce qu’il s’est passé en cinquième année. Si je pouvais revenir en arrière, il y a des milliers de choses que je ferais différemment. Notre rupture en est une.

Elle avait cru que le coup d’éclat réparerait son ego. La vérité était qu’elle n’avait pas rompu en raison d’un orgueil froissé mais parce qu’il s’agissait d’une vraie peine de cœur. Il n’avait jamais imaginé qu’elle ait pu pleurer leur séparation, pourtant cela avait été le cas. Quand elle avait été seule et certaine d’être à l’abri des regards, pour mieux parader devant les autres en fanfaronnant qu’elle n’avait même pas mal.

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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyDim 5 Déc - 0:08

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– J’étais pas prêt à te parler alors si tu le trouvais c’était une façon de m’exprimer.

Dit-il laissant sa phrase légèrement en suspens. Non il n’était pas prêt à lui parler lorsqu’il lui avait donné le bracelet, tout en ayant complètement connaissance qu’elle pouvait trouver la lettre à tout moment. Parler de ses sentiments n’avait jamais été le fort de Maxwell, ce n’était un secret pour personne. Il avait écrit ces quelques mots dans un moment de vulnérabilité, un moment où il n’arrivait pas à tout garder pour lui et à continuer de faire semblant, alors il avait couché sur papier ce qu’il pensait. Il avait pensé à toutes les hypothèses … au fait qu’elle pouvait peut être ne jamais le trouver … ou au contraire qu’elle le découvrirait … et il en avait laissé ça au destin. Le fait est qu’elle en avait pris connaissance et c’était pour cela qu’aujourd’hui elle se trouvait face à lui et lui demandait des explications. Elle ne comprenait pas ses motivations, ou sa logique.

Elle avait souvent douté des sentiments qu’il avait pu avoir à son égard, ou du moins c’était ce qu’il avait ressenti. Parce qu’il n’était pas du genre à s’exprimer, il était souvent comparé à quelqu’un qui s’en fout, qui ne ressent rien, et ce n’était pas le cas, pas avec Carla. Mais qui pouvait bien le croire sur cette question ? Pas grand monde. Peu importe ce qu’il faisait ou disait, tout le monde avait douté de sa sincérité par rapport à la verte et argent. Elle la première sans doute. Alors ces quelques mots d’un moment où il ne contrôlait plus rien pouvait peut être prouvé que lui aussi avait des sentiments, qu’il ne prenait pas tout à la rigolade, et que cette histoire avait compté pour lui, tout comme elle continuait de compter aujourd’hui encore. Ce n’était pas pour rien qu’il était toujours intimement lié avec la jeune femme, et qu’il n’avait jamais réellement réussi à s’en défaire. Il n’essayait ni de l’humilier ni de la rabaisser. Et c’était presque vexant qu’elle puisse penser cela ne serait ce qu’une seconde. Pourtant il ne dit rien, et acceptait les coups, s’il y en avait. La vérité était simple : elle n’était pas rien pour lui. Et il espérait qu’elle le croirait sur parole pour cette affirmation.

Elle le regardait de ses grands yeux verts, le scrutant, comme si elle essayait tant bien que mal de comprendre ce qui se passait en ce moment même dans sa tête. Comment arriver à traverser cette carapace pour atteindre enfin les pensées les plus profondes du poufsouffle ? Dans un murmure, elle posa une question logique, à laquelle Max s’attendait légèrement, même s’il n’avait pas de réponse toute préparée à lui livrer immédiatement. Le silence s’installa un instant, un silence pesant dont chaque seconde semblait durer une éternité.

– J’ai besoin de toi.

Laissa-t-il échapper, presque inaudible comme s’il venait de dire une énormité. Et pourtant il ne répondait pas réellement à la question. Ou alors en soulevait encore bien d’autres. La jeune femme attrapa la cigarette qu’il tenait entre ses doigts pour en tirer une bouffée avant d’être prise dans une quinte de toux. Le garçon eut un petit sourire en coin, cette action eut le mérite d’apaiser l’ambiance pendant quelques instants. Elle ne semblait pas comprendre en quoi fumer pouvait détendre le jeune homme. Il ne pouvait pas vraiment l’expliquer … Mais il se souvenait de la première clope qu’il avait fumé, de cette quinte de toux, et de ce dégoût qu’il avait ressenti aussi … et pourtant il avait continué. A Poudlard, il ne fumait pas tant que ça, déjà parce que c’était interdit, et parce qu’il était difficile de s’en procurer … Mais pendant les vacances, il en profitait.

– Ca t’oblige à prendre de grandes bouffées, puis tu t’arrête un moment, concentré sur ta respiration, et tu expires. Ca donne l’impression d’être en contrôle, et de ralentir ton rythme cardiaque qui s’affole, et ça permet de se reconcentrer. Du moins, c’est ce que ça me fait à moi …

Répondit le jeune homme calmement. Cette pause dans cette discussion n’allait pas durer très longtemps, il en avait conscience, mais il en profitait tout de même le temps que ça durerait. A sa voix, on voyait tout de suite qu’il était plus détendu dés qu’il n’avait plus besoin de parler de ce qu’il ressentait vraiment.

– Et je suis désolé que tu ais pu croire que j’en avais rien à foutre.


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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyLun 6 Déc - 20:43

Carla P. Yaxley a écrit:
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@Maxwell Carter

- Et aujourd’hui, tu veux parler ?

Cette phrase fut sans doute la preuve la plus flagrante de son changement de positionnement. Cela faisait bien des conversations qu’elle se montrait moins combative, plus résignée, moins en colère. Elle ne savait pas si c’était une preuve de maturité ou juste une preuve de la fatigue émotionnelle qui la poursuivait depuis un an. Elle savait juste qu’elle ne voulait plus se disputer, elle ne savait plus encaisser les cris, les insultes qu’ils pouvaient se jeter au visage, les silences boudeurs ensuite. Alors pour sans doute la première fois depuis qu’ils se connaissaient, elle ne le somma pas de parler mais lui demanda son avis. Au regard étonné qu’il lui lança, lui-même ne s’y attendait pas réellement. Peut-être qu’il pensait même que c’était un piège pour mieux se fâcher ensuite, mais elle lui assura

- T’as le droit de dire non.

Puis elle lui posa la question à un million de gallions et comme toujours les secondes s’étirèrent à l’infini jusqu’à ce qu’il se décide à lui répondre. Et comme toujours, il répondit parfaitement à côté de sa question. Elle ne saurait jamais ce qu’elle était juste qu’il avait besoin d’elle, ce qui pouvait recouper bien des réalités. L’envie de le contraindre à lui en dire plus lui brûla les lèvres, puis elle abandonna avant que les mots ne se forment. Il était incapable de dire plus et elle n’avait pas envie d’être une nouvelle fois éconduite, alors il n’y avait à demander. C’était plus simple ainsi. Elle détourna les yeux et se contenta de murmurer en écho

- Moi aussi, j’ai besoin de toi.

Sans doute qu’il ne réaliserait jamais à quel point ces mots étaient une supplication silencieuse. Dans leurs disputes, elle était celle qui parlait le plus, toujours, pourtant, elle était également certaine d’être celle qui conservait le plus de secrets ou de failles. Parfois, elle avait l’impression qu’il discernait ses zones d’ombre, tout ce qu’elle éludait, minimisait ou déformait. Puis, il se comportait à nouveau comme l’adolescent immature qu’il était et elle oubliait pourquoi elle avait pu croire cela de lui. Sa manière de gérer leur relation démontrait qu’il n’avait jamais saisi l’ampleur de ses insécurités et son besoin de plaire. Son manque de curiosité suite à l’infirmerie de l’an dernier lui assurait qu’il ne se pencherait jamais sur ses étranges visions, mais qu’il ne l’arracherait jamais des griffes de van Aken. Ses reproches sur leur rupture lui rappelaient toujours qu’il n’avait pas compris et ne comprenait toujours pas tout ce qu’elle était prête à faire pour être à ses côtés, ni inversement tout ce qu’elle endurait du côté sang pur. Il devait penser que c’était une sorte de jeu où elle se faisait parfois un peu secouée, sans plus. Il ne comprendrait jamais la crainte des décisions que pouvaient lui imposer sa famille parce que la sienne était aussi normale qu’aimante. C’était amusant quelque part à quel point l’image qu’il avait d’elle dissonait parfois avec la réalité. Avec lui, quand ils ne se disputaient pas, elle était piquante, un peu intrépide, généralement souriante et prompte à rire à ses plus mauvaises blagues alors qu’en son absence, elle se montrait plus silencieuse et mélancolique. Est qu’il pourrait l’aimer s’il la voyait dans tous ses travers ? Son hésitation à choisir un camp, sa tristesse, sa lâcheté à toujours vouloir sauver sa peau, ses mensonges … Sans doute pas. Il faisait ressortir les meilleures facettes d’elle en même temps que ses fragilités. Et à voir son air malheureux, elle n’était pas sûre que la réciproque soit vraie. Elle faisait remonter le pire chez lui, bien involontairement.

Elle lui reprit la cigarette, forte de ses explications et retenta d’inspirer une bouffée. Elle s’y prit plus doucement, comme si elle essayait de réguler sa respiration, exactement comme il lui avait indiqué et expirer en prenant soin cette fois de ne pas inhaler la fumée. Le résultat fut à peine plus probant. Elle ne s’étouffa pas, mais elle plissa le nez dans une moue sceptique avant de lui rendre sa précieuse clope. Elle n’aimait toujours pas la sensation, ni l’odeur qui lui collait à la peau. Quand c’était sur lui, ça ne la gênait pas parce que ça avait son odeur et le parfum des souvenirs.


- J’ai réessayé, mais vraiment je ne suis pas convaincue.

Ils firent à nouveau quelques pas en silence et elle releva la tête pour l’observer à ses derniers mots, sans réellement savoir ce qu’elle devait lui répondre. Il était désolé pour le passé ou le présent ? Les deux ? Elle avait toujours un mal fou à le comprendre, sans doute parce qu’il ne s’exprimait jamais extrêmement clairement. Elle finit par hausser les épaules et marmonner

- Ce n’est pas grave.

Bien sûr que si ça l’avait été pour elle mais que dire de plus ? L’accabler ne servait jamais qu’à le braquer une peu plus. Elle hésita une seconde et ajouta

- Du coup, que dois-je faire ?

A son air interloqué, elle se rendit compte n’était pas claire tant elle suivait le fil de ses propres pensées. Elle lui fit un demi-sourire contrit et reprit cette fois de manière plus explicite.

- Tu as dit que tu as besoin de moi. Qu’est-ce que je dois faire ? Ou plutôt, qu’est-ce que je dois être ?

Elle ne se mouillait guère en lui posant la question sans dévoiler ses propres pensées, mais est-ce qu’elle n’était pas la personne la plus transparente de l’univers depuis plus d’un an ? Peut-être qu’il se déciderait à se mouiller, enfin. Peut-être qu’elle hériterait encore d’une réponse en demi teinte.


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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyLun 20 Déc - 15:00

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Evidemment il ne pouvait que se douter qu’un jour elle aurait la possibilité de trouver cette lettre, et si inconsciemment il ne voulait pas qu’elle la trouve, il n’aurait pas pris le risque de la mettre dans la boule du bracelet. Bien sûr, maintenant qu’elle était devant lui à lui demander des explications, il faisait moins le malin. Se confronter à ses sentiments, à ses ressentis n’avait jamais été son fort, bien au contraire. Il évitait à tout prix ce genre d’altercation, préférant la légèreté des blagues et de l’humour. Il savait également qu’il ne pouvait pas continuer indéfiniment de la sorte. Carla n’allait pas entendre encore et encore après lui, et elle aussi avait son point de rupture, ce moment où elle en aurait complètement marre et que le jeu n’en vaudrait plus la chandelle. Mais encore une fois, face à elle, ses lèvres étaient closes, comme si cela lui était presque impossible de rassembler ses pensées et de mettre des mots dessus. Il lui infligeait de la souffrance, et il serait stupide de ne pas le reconnaître. Sa tendance à avoir un pied dedans, un pied dehors avait pour directe conséquence le malheur de la jeune femme, qui n’attendait qu’un mot, qu’un geste de sa part. Chose qui n’arrivait pas pour le moment. Elle lui demanda si aujourd’hui il voulait parler. C’était une question, pas une obligation, ce qui le surprit assez sur le coup. Il faut dire que d’habitude la jeune femme cherchait à tout prix à entendre des explications de sa bouche, et ne lui offrait que rarement la possibilité de refuser. Peut être en avait-elle tout simplement marre de se battre contre un mur, contre quelqu’un qui était sans cesse enfermé dans son mutisme, contre un gamin qui ne semblait pas maitriser les bases des relations sociales.

Quelques secondes ou minutes passèrent alors qu’un silence s’installa. Il savait que c’était le moment où il devait parler, et pourtant ses pensées se coinçaient dans sa gorge, ne lui laissant pas la possibilité de sortir de sa bouche, comme si son corps faisait un blocage et ne lui laissait la possibilité de s’exprimer. Elle devait être frustrée par lui et par son comportement même si elle essayait de rester impassible. Mais quand elle lui posa une prochaine question, il sembla retrouver l’usage de la parole, et laissa échapper qu’il avait besoin d’elle. Car c’était simple, et cela il en était sûr. Il avait besoin de la jeune femme dans sa vie. Ce n’était pas faute d’avoir essayé de faire sa vie de son côté, mais tout semblait le ramener à elle. Vivre dans un monde dont elle ne faisait pas parti lui semblait impossible. Mais si cela était si clair dans sa tête, pourquoi le reste ne l’était pas ? De quoi avait-il donc si peur pour ne pas pouvoir lui parler à cœur ouvert ? Elle détourna le regard mais lui annonça qu’elle avait besoin de lui, elle aussi.

Elle lui reprit sa cigarette, essayant une nouvelle fois de tirer dessus, sans succès. Ce n’était pas bien grave après tout, c’était une très mauvaise habitude qu’il avait pris depuis quelques années. Et même pour les moldus, ce n’était pas vraiment bon pour la santé, alors inutile qu’elle se ruine elle aussi la santé avec cette drogue. Mais les paroles de la demoiselle trottait dans sa tête, il était incapable de penser à autre chose. Savait-elle qu’il était désolé de lui avoir encore une fois fait du mal ? Ce n’était pas grave, lui avait-elle dit. Si ça l’était, évidemment. Il ne faisait que ça depuis des mois. Parfois, il se demandait même comment elle faisait pour ne pas encore le détester. Lui n’était pas sûr qu’il aurait eu le quart de patience dont elle faisait preuve à son égard.

– Rien … j’peux pas te demander continuellement de t’adapter à moi … Alors que j’ai encore rien fait, rien donné dans l’autre sens. Je…

C’était confus et brouillon, comme ses pensées actuellement. Et encore une fois, il savait que ce n’était pas assez, il savait qu’il ne pouvait pas s’arrêter là, en plein milieu, car Carla ne comprendrait pas, même lui au fond ne savait pas réellement où il voulait en venir. Et c’était peut être le plus dur, le fait que rien ne soit clair dans sa tête, de ne pas avoir de réponses.

– Je sais que la plupart de nos problèmes, ça vient de moi et que je nous mets des bâtons dans les roues depuis plus d’un an maintenant … J’suis le problème et tant que je règlerais pas ça–.

Sa voix se coupa, il déglutit. Comme si les mots se perdaient à nouveau dans sa gorge, l’empêchant de continuer. Entre eux deux, bien sûr qu’il était le problème, quiconque connaissait un peu leur histoire, pouvait s’en apercevoir très rapidement.

– Je sais ce que tu représentes pour moi mais j’peux pas tant que j’suis pas à 100% dedans.

Est-ce que ce qu’il disait avait du sens ? Cette maladresse et cette incapacité de se confier avec aisance rendait ses paroles aussi confuses que ses pensées. Et il avait bien peur que Carla ne comprenne pas non plus où il voulait en venir.


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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyDim 26 Déc - 11:35

The fault is not in our stars but in ourselves



@Maxwell Carter

Maxwell parut étonné quand elle lui laissa ou non le choix de parler et elle eut un léger mouvement d’épaules, comme pour essayer de lui communiquer sa résignation. Sa surprise était presque vexante. Evidemment qu’elle avait appris de ses erreurs et qu’elle avait arrêté de le confronter avec brutalité. Elle obtenait bien plus par ses silences, comme si le fait de ne pas être littéralement assommé sous son bavardage plongeait le garçon dans une forme de malaise qui le contraignait à meubler l’espace de paroles. Quoi que ce ne fut pas exactement sa réaction pour le coup. Il marcha en silence et elle le suivit sagement. Il se mura dans son mutisme et elle se drapa dans le sien durant un temps qui lui parut être interminable.

Puis le Poufsouffle finit enfin par parler et elle le dévisagea, la gorge nouée parce qu’il disait. C’était sans doute la première fois qu’il reconnaissait qu’elle avait fait son maximum et que son comportement à lui était plus que discutable. Elle aurait dû être contente de l’entendre, mais elle en ressentait une forme de peur inexplicable. Comme si ses aveux sonnaient le glas de leur jeu malsain. Sauf que ce cercle vicieux, c’était toujours un lien entre eux et qu’elle n’était pas prête à s’éloigner. Elle ne voulait pas qu’il lui dise avoir tort, elle voulait qu’il lui court après, juste une fois. A chacun de ses mots, elle devenait plus livide. Quand il disait des choses comme cela, elle n’entendait que des stratagèmes pour la tenir à distance. Plus il en rajoutait, plus elle rêvait de le faire taire.

Son regard se para dans un premier temps d’indignation à ses mots. Ainsi, il savait ce qu’elle représentait mais n’avait jamais eu l’intention de lui en faire part tant qu’il n’était pas parfaitement sûr de vouloir s’y engager ? C’était injuste de la faire courir ainsi et il le savait. Il n’avait qu’à profiter de son adolescence à vivre mille et une expériences, jusqu’à ce qu’il ait fait le tour de la question et qu’il vienne la bouche en cœur la retrouver, ou pire, pour ne pas se tourner vers elle, l’ayant gardé sous le coude comme si elle était un jouet. Puis l’irritation qui transparaissait clairement sur son visage fana pour une émotion plus ténue. Ses épaules s’affaissèrent et au lieu de le fusiller du regard comme elle le faisait à l’instant, ses prunelles restèrent rivées sur le sol. Elle chuchota


- C’est moi le problème.

Dans sa tête, cette conclusion était particulièrement logique. Inattendue aussi. La Carla d’il y a deux ans ne se serait jamais abaissée à dire cela, ni même à le penser. Mais après ces dernières années, cette pensée serpentait dans son esprit et avait fini par s’imposer. Son père, Casey, Killian, Maxwell … Le schéma était bien trop récurrent pour être ignoré, non ? Tous les gens qui l’entouraient ne s’attardaient jamais. Elle devait avoir quelque chose qui les faisait fuir, elle ne voyait que cela. D’une voix encore plus basse, presque imperceptible, elle poursuivit

- Pourquoi je ne suis jamais assez si je ne suis pas le problème ?

Elle ne savait pas s’il l’avait entendue. Peut-être que oui, peut-être que non. Tout comme elle était incapable de savoir s’il pouvait comprendre les appréhensions qu’elle exprimait. Parfois, elle se persuadait que sous ses airs désintéressés, il la connaissait mieux que personne. A d’autres moments, elle était persuadée qu’il n’existait pas garçon plus aveugle que lui. Elle oscillait toujours entre ces deux conceptions sans être en mesure de trancher. Elle supposait qu’il avait compris des choses en la voyant interagir au naturel avec son père, il était sans doute l’une des très rares personnes à avoir été témoin d’une telle scène tant leurs querelles restaient privées. D’un autre côté, sous ses airs expansifs, elle était restée secrète, même avec lui. Elle lui avait dit ne pas s’entendre avec son paternel, pas qu’elle en souffrait à ce point. Elle lui avait dit être solitaire, pas qu’elle aurait tué pour être plus entourée. A Durmstrang, ils s’étaient croisés plus qu’ils n’avaient parlé, si bien qu’elle n’avait pas pu lui dire pour Casey. Il ne s’y était pas intéressée non plus. Elle haussa brutalement les épaules, comme pour tenter de chasser ce qu’elle venait de dire et reprit d’une voix plus ferme.

- Fais comme tu veux.

Se rendant compte de la brutalité de son propos, elle lui adressa une moue contrite pour lui indiquer que ce n’était pas volontaire.

- Ou plutôt fais comme tu le peux. Mais Max … Je n’ai pas ton temps. Et il n’y a que pour toi que je ferai autre chose qu’essayer de sauver ma peau.

Si elle avait été certaine de disposer de toutes les années à venir sans aucune directive familiale, elle ne lui aurait jamais mis une telle pression. Elle aurait sans doute fait elle-même ses propres expériences en pariant sur le fait qu’ils se retrouveraient à l’âge adulte. Cela aurait même été salutaire pour elle, elle n’aurait pas eu l’impression de vivre dans une telle urgence, ni même que son bonheur dépendait d’un garçon dont l’instabilité était proverbiale. Mais elle n’était pas dans ses conditions et elle ne pouvait qu’envier la famille si aimante du garçon. Quant au reste … c’était la première fois qu’elle lui disait clairement ce qu’elle pensait être acquis entre eux. Pour lui, elle était prête à tout. Même à perdre sa place. Mais si ce n’était pas pour lui, pourquoi est-ce qu’elle hypothèquerait les rares avantages dont elle disposait ? Elle espérait qu’il pourrait le comprendre et qu’il lui pardonnerait quand pour se protéger, elle ferait le contraire de ce qu’il voulait d’elle.

- Je redouble l’an prochain. Ca me fait gagner une année mais je ne peux pas dire que je serai dans les bonnes grâces de la prochaines direction. Pas dans ses mauvaises non plus en soi, mais disons que je serai en probation. Cab le sera aussi.

Elle repensa à leur conversation lors de la soirée de la semaine dernière et resta pensive quelques instants. Contrairement à ce qu’il disait, elle était persuadée qu’il le serait moins qu’elle, mais ce n’était qu’une supposition.



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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyLun 3 Jan - 21:48

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Cette conversation ne cessait d’être compliquée, lui étant trop peu clair sur ses envies et ses intentions. Il essayait tant bien que mal de ne pas s’enfermer dans un silence contraignant, et pourtant il n’en dévoilait pas plus en parlant. Au fond, il savait bien qu’il était le problème. Contrairement à lui, Carla était claire dans ses envies. C’était lui qui ne savait pas, qui ne savait jamais, qui doutait continuellement, incapable de prendre une décision ou même d’essayer d’avancer. Comme si une force le retenait, et en même temps pas assez pour ne pas rester dans la vie de la jeune fille, pour ne pas la laisser tranquille pour continuer sa vie. Tant qu’il ne réglerait pas ses problèmes, il ne pouvait sans doute rien lui offrir. Mais comment les régler ? Il ne savait même pas comment y penser, comment faire pour mettre en ordre ses pensées. Ce n’était pas le genre de chose dont il pouvait parler avec Caleb, le garçon étant trop obnubilé par son inimité avec la serpentard. Non il adorait son meilleur ami, il était comme un frère, mais parler de Carla avec lui en profondeur, ce n’était pas possible. Il n’y serait surement pas à l’aise et doutait que le garçon puisse l’aider de manière totalement objective. Jade était toujours là pour l’écouter à l’époque, mais maintenant qu’elle s’était barrée, il ne pouvait plus vraiment lui parler. Il lui restait aussi Skyler. C’était une fille cool. Mais ils n’avaient encore pas vraiment abordé le sujet de son ex avec elle, et il se demandait s’il pouvait le faire. Est-ce qu’elle accepterait de naviguer cette discussion compliqué avec lui, l’aiderait-elle à y voir plus clair ? Peut être. Après tout de quoi avait-il peur ? D’être ridicule, de paraître vulnérable devant Sky ? Elle lui avait bien parlé de ses histoires avec Blaze, donc ça lui donnait peut être l’autorisation de faire de même de son côté ? Carla le sortit de ses pensées en évoquant qu’elle était le problème. Ce n’était pas une question au son de sa voix, mais plutôt une conclusion.

Elle murmura une phrase à peine perceptible, que même lui en tendant l’oreille eu du mal à attendre. Peut être était-ce plus une pensée pour elle-même qu’une phrase qu’elle lui adressait. Plus elle reprit la parole pour lui dire de faire ce qu’il voulait. Le garçon posa son regard bleu sur la verte et argent. Les mots restaient coincés dans sa gorge, ne sachant pas quoi dire ou quoi offrir à son interlocutrice maintenant. Puis elle se reprit pour affiner ses paroles. Le garçon l’écouta, comprenant à sa façon ce qu’elle voulait dire, ou du moins ce qu’il pensait qu’elle tentait de lui faire passer comme message.

– Je comprends que t’en ai marre d’attendre, j’t’en veux pas tu sais.

Après tout c’était normal qu’elle commence à manquer de patience avec lui, comment pouvait-il le lui reprocher presque deux ans après leur rupture. Elle était surement en train de lui faire comprendre qu’il pouvait faire ce qu’il voulait, prendre tout le temps qu’il voulait, mais qu’il ne soit pas surpris si elle finissait pas totalement passer à autre chose avec quelqu’un d’autre. Il comprenait sa lassitude, bien qu’il savait au fond de lui que ça le toucherait énormément de la voir avec quelqu’un d’autre. Après tout, ça lui avait toujours fait quelque chose. Jamais il n’avait su se contenir en la voyant se rapprocher d’un autre garçon.

Puis elle lui annonça qu’elle redoublait l’année prochaine, que ça lui faisait gagner une année. Il n’était pas sûr de comprendre en quoi ? Peut être pour passer plus de temps avec lui ? Essayait-elle de dire ça ?

– Vous serez toujours dans de meilleurs grâces que nous autres impurs t’inquiète pas trop pour ça j’pense.


Dit-il. Après tout, vu la gueule de la direction, Carla et Caleb devrait plutôt bien s’en sortir par rapport aux nés-moldus, du moins c’était ce qu’il s’imaginait à ce moment précis.

– Je suis content que tu restes à Poupou cette année.

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Aisling Dashner

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Message(#) Sujet: Re: The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla The fault is not in our stars but in ourselves - Maxwell & Carla EmptyDim 9 Jan - 10:18

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@Maxwell Carter

Leurs conversations se suivaient et se ressemblaient toujours, sans aucune surprise. Pourtant, il fallait reconnaître que Maxwell avait fait des efforts surhumains pour tenter de s’exprimer, elle avait connu des discussions qui avaient bien plus des allures de monologues que celle qu’ils étaient en train d’avoir. Cependant, ce n’était pas réellement suffisant. Aujourd’hui, elle ne le lui reprochait plus, elle constatait uniquement la situation d’un œil attristé, voire curieux. Pourquoi ce garçon si extraverti était incapable de verbalise quoi que ce soit dans l’intimité ? Il devait y avoir un traumatisme, elle avait cru comprendre avec Wendy, elle commençait à se dire que c’était insuffisant à tout expliquer. Elle ne savait pas si cela la consolait réellement. Sans doute que non.

Il ne répondit rien, trop emmuré dans son silence quand elle dit qu’elle était le problème, ce qu’elle prit à l’inverse comme une confirmation de son hypothèse. Et elle avait beau être parvenue à cette conclusion seule, cela lui fit mal qu’il ne démente pas. Ce fut peut-être d’ailleurs ce moment précis de la conversation qui entrainerait sa distance à la rentrée. Pourquoi insister si elle était le problème ? Surtout qu’elle ne voyait pas comment faire pour devenir une meilleure version d’elle-même. Elle avait déjà parcouru du chemin depuis ses quinze ans, largement assez pour que l’on puisse dire qu’elle avait évolué favorablement, à condition de ne pas être sang-pur. Plus de maturité, plus d’empathie, un peu plus de cervelle aussi puisqu’elle était capable de prendre assez de recul pour questionner les idéologies de sa famille. Elle ne serait jamais mieux, personne ne pouvait gommer définitivement tous ses défauts. Elle comme toutes les autres.

Quand il ouvrit enfin la bouche, elle faillit en soupirer de dépit. Comme toujours, il n’avait pas entièrement compris ce qu’elle voulait dire. Oui, elle en avait marre de l’attendre, mais elle se serait résignée sans difficulté si elle ne vivait pas cette dernière année avec une forme de sentiment d’urgence.


- Je ne vais pas dire que j’aime cette situation, ce serait mentir. Mais ce n’est pas que de la lassitude, Max, c’est ce que j’essaie de te dire. Je n’ai pas un laps de temps illimité. Si ma famille était différente, je laisserais le destin faire et j’y verrais un signe si on se retrouve. Mais moi, va bien falloir que je choisisse entre eux et toi. Et je ne peux pas prendre une option qu’on ne m’offre pas.

Et elle ne lui redirait pas « je t’aime » s’il ne le faisait pas avant. Elle s’était assez ridiculisée pour une vie entière. Elle lui avait couru après, tellement, que c’était à son tour de lui courir après maintenant.  Elle ricana à sa remarque, quand il lui indiqua qu’elle serait dans des meilleures grâces que lui. Qu’il était naïf. Eux, ils seraient surveillés et, au moindre faux pas, ostracisés. La masse des sangs mêlés et des nés moldus était trop importante pour que ses petits camarades puissent s’y pencher avec réellement toute l’attention nécessaire.

- On n’est jamais mieux trahi que par les siens.

Elle était persuadée que Caleb partageait son avis. Il fallait être né dans leur famille pour avoir cette analyse de la situation et cela la consolait presque de savoir qu’elle ne serait pas seule l’an prochain à louvoyer. Avec son co-préfet, ils allaient devoir faire preuve d’intelligence pour éviter de se faire dévorer tout cru. Elle esquissa un sourire sincère quand il lui dit que cela lui faisait plaisir qu’elle reste à Poudlard l’an prochain. Passant une boucle blonde derrière son oreille, elle admit

- Je suis contente aussi.  

Elle leva légèrement son poignet où se trouvait le bracelet sujet de la discorde et demanda d’une voix prudente.

- Je peux le garder ?

Il leva les yeux au ciel comme si sa question était particulièrement stupide, marmonnant qu'il s'agissait d'un cadeau. Elle esquissa un sourire, jouant avec les perles en pierre de lave du bout des doigts. Il lui aurait refusé qu'elle aurait eu bien du mal à lui rendre. Peut-être qu'un jour il lui offrirait un autre bijou, avec des souvenirs un peu moins nuancés, mais pour l'instant, il était le seul qu'elle avait et elle n'avait pas envie de s'en séparer. Ils firent encore quelques pas en échangeant des banalités, avant que Carla ne prenne rapidement congé. Ses parents allaient s'impatienter si elle ne rentrait pas à temps pour le dîner et elle n'avait aucune envie d'expliquer ce qu'elle avait fait de son après-midi.

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