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[OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi
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Message(#) Sujet: [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi EmptyMer 7 Juil - 12:01

1er juillet
Quand tu auras le permis, tu n’auras plus besoin de prendre le train. C’est ce que ma mère m’a dit pour me convaincre de me trainer jusqu’au bus, trois matins par semaines pendant tout le mois de juin, jusqu’à mon cours de conduite accéléré. Et je peux vous dire que ça m’a motivée ! Imaginez, arriver à la gare de Londres en septembre sans devoir choisir entre six heures de train dans les pattes avant même de monter dans le Poudlard Express ou une semaine avec ma charmante connasse de belle-mère.

Et ben devinez quoi ? Je suis dans le train. Pas pour aller à Poudlard, non, pas encore. A vrai dire, les autres ne rentrent qu’aujourd’hui. Non, en ce jeudi d’été ensoleillé, je me paie trois bonnes heures de transports en commun pour aller à Oxford. Pourquoi ? Parce que ma mère a refusé de me prêter sa voiture… Elle aurait au moins pu faire un petit détour à la maison sur le chemin de sa vente aux enchères pour me déposer à Abergavenny, histoire de m’épargner une bonne heure de bus – mais elle avait oublié. Leona Sullivan, éternelle tête en l’air !

Deux trains plus tard, je suis à… Je regarde par la fenêtre le panneau de la gare déserte. Evesham. Encore 36 minutes, deux stations, et je serais enfin arrivée à bon port… Mais malgré ce trajet interminable et les courbatures qui tendent mes épaules, je me sens presque ivre de joie. Je m’apprête à faire quelque chose de totalement égoïste – enfin, qui ne fait de mal à personne, hein ! mais qui n’apporte rien à qui que ce soit d’autre que moi.
Sauf, peut-être, à l’Observatoire Radcliffe d’Oxford, qui va se retrouver avec une stagiaire passionnée d’astronomie et, sans vouloir me vanter, plutôt calée en corps célestes. Grâce aux conseils avisés de celui qui était sans doute le meilleur professeur que Poudlard aie jamais connu – et à pas mal de réflexion personnelle depuis mon renvoi – j’ai choisi de vivre ma passion. Mon cœur est dans les étoiles, ma tête aussi. Alors à quoi bon me laisser plomber par un sentiment de « devoir » absurde qui ne mène à rien ? J’ai essayé de lire un bouquin de droit magique et j’ai détesté ça. Mais, face à un télescope, je me sens toujours chez moi.

Je me replonge dans le dernier livre de l’astrophysicien Lachièze-Rey, et le temps s’envole au fil des pages. Il faut avouer que je m’identifie plus à ces planètes orphelines, désaxées et plongées dans le froid et l’obscurité, qu’à aucun personnage de roman depuis bien longtemps. Ce n’est qu’arrivée à la dernière page que je réalise que nous approchons du terminus.

Comme prévu, une femme avec un écriteau « Miss Borealis » m’attend sur le quai. Elle me conduit jusqu’à un petit quatre pièces très sympathique, où plusieurs valises l’attendent dans le couloir. Elle me remet les clés, me réexplique une ou deux choses dont nous avons déjà parlé au téléphone, puis repart avec ses propres bagages. Le professeur Hugues est l’une des employées de Radcliffe, et elle décolle de Heathrow dans deux bonnes heures pour un séjour à l’Observatoire du Mont Plaisant. Elle prête donc son appartement aux stagiaires de l’été – presque entier, sa chambre restant verrouillée – en échange de l’entretien, de l’arrosage des plantes, et surtout, du nourrissage de son chat, Mephisto.

Je devais arriver ce soir pour prendre les clés, mais ma camarade, Zoey, n’arrive que plus tard. Je prends donc une douche brûlante et ne tarde pas à m’effondrer sur mon lit. Cette nuit-là, le sommeil me trouve sans mal, et je dors mieux que je ne l’ai fait depuis bien longtemps.

2 juillet
Dans les cottages de Llangynidr, il y a des rideaux. Et vous savez, quand on a des rideaux, le matin en été, la lumière filtre. Certains jours, c’est très agréable – on émerge doucement, réchauffé par la lumière du soleil, on s’étire et ça donne la patate. D’autres jours, le jour nous arrache au sommeil à quatre heures du matin, on entrouvre un œil en ronchonnant et on se lève du pied gauche. Et bien, dans l’appartement d’Oxford où l’on m’a proposé de loger pendant mon stage à l’Observatoire Radclyffe, il y a des volets. Et c’est le pied !

J’ouvre les yeux vers dix heures et demie du matin, ragaillardie par une nuit de sommeil bien méritée, et j’ouvre les volets en ayant presque envie de chantonner. Pourquoi pas, après tout ? Soudain, mon estomac se met à grogner violemment. Sans trop d’espoir, je me faufile jusqu’à la cuisine. Evidemment, le frigo est vide – personne ne fait les courses avant de partir passer l’été en Tasmanie !

Bon, et bien, je n’ai plus qu’à explorer la ville en quête d’un café où déjeuner, puis d’une épicerie où faire des courses – enfin, s’il y en a une ouverte le dimanche ! Dans un petit village comme Llangynidr, les portes ne sont jamais verrouillées, alors on peut se servir et laisser des espèces sur le comptoir. Mais à Oxford, ça m’étonnerait fort !

J’enfile un short en jean et un t-shirt gris avec des étoiles, des planètes et la phrase Never stop looking up écrite en blanc. J’attrappe un élastique pour me faire une simple queue de cheval, mais quand je regarde mon reflet, ma main ralentit dans mes cheveux blonds. Ca fait bizarre de revoir ma couleur naturelle. J’ai mes des années à comprendre que ces teintes arc-en-ciel étaient pour moi une sorte de bouclier. Un bouclier absurde dont je ne veux plus avoir besoin.

Au final, je laisse mes cheveux lâchés et je quitte l’appartement, sentant le poids réconfortant de ma baguette neuve dans ma poche. Je traverse les rues du coin et je ne tarde pas à trouver la pâtisserie que le professeur Hugues m’a recommandée dans nos mails. La porte s’ouvre dans un tintement et de bonnes odeurs m’envahissent les narines. Je m’apprête à me diriger vers le comptoir lorsque j’aperçois une jeune Serdaigle familière assise à une table.

- Hé, Amaïa ! Ca va ?
Je m’assieds à côté d’elle en souriant.
- C’est dingue de te croiser ici ! Tu vas bien ? Qu’est-ce que tu fais là ?!
Je lui adresse un sourire chaleureux et, pour la première fois depuis bien longtemps, ce sourire est totalement sincère.
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Message(#) Sujet: Re: [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi EmptyDim 11 Juil - 18:30

Cassi & Amaïa
☆☆ What are
the odds ?☆☆
Lorsque le soleil vint lécher tranquillement son visage, elle se tourna sous sa couette en grimaçant et en poussant un grognement offusqué. Il faisait beau. Encore. Comme tous les jours de l’été principalement. Elle détestait cette saison. Elle détestait le soleil brûlant qui lui donnait chaud, elle détestait les vêtements d’été qui montraient plus de peau que nécessaire, elle détestait le sourire des gens qui pointaient dès que le soleil faisait son apparition, elle détestait la bonne ambiance présente en permanence qui l’obligeait à sourire, à parler alors qu’elle ne le souhaitait pas. Elle détestait l’été. Elle jeta sa couette, se leva d’un bond et ouvrit ses volets en jurant en coréen. Elle entendit une lointaine remontrance d’Ahn qui avait perçu son cri dans la chambre d’à côté. Elle fronça les sourcils et pinça les lèvres en regardant l’astre scintillant.

Si d’habitude le soleil amenait souvent la bonne humeur chez les gens, celui-ci renfrognait la petite Serdaigle plus que nécessaire et elle pouvait en cas de grosse chaleur se montrer très irritable alors que les oiseaux chantaient et que le ciel était d’un bleu éclatant sans nuage. Mais elle ne supportait pas les conséquences de ce beau temps. Elle allait encore une fois passer sa journée à l’intérieur, en fermant les volets pour avoir moins chaud et pour éviter que des voisins indiscrets ne la regarde par les carreaux, elle allait encore devoir dire qu’elle ne se sentait pas bien donc qu’elle ne pouvait pas sortir et allait certainement bouder toute la journée. Elle attrapa le pull le plus fin qu’elle avait trouvé dans sa garde robe, l’enfila sur ses épaules et descendit les marches pour aller prendre son petit déjeuner.

« Tu ne vas pas rester enfermée tout l’été Yuna! Tu es à peine revenue de Poudlard que tu fais déjà la tête et que tu attends sagement le voyage scolaire comme si vous alliez au Pôle Nord »

Maman grognait, ce qui ne faisait qu’empirer la mauvaise humeur de la jeune demoiselle qui sentait son ventre se tordre et ses joues devenir brûlantes. Elle fit semblant de ne pas entendre sa mère et continua de manger sa tartine en fixant son bol. Un soupir lui parvint et elle finit par relever les yeux. Soupir…sa mère était-elle exaspérée par son comportement? Ses sourcils froncés, ses poings sur ses hanches, la main qu’elle passait dans ses cheveux, tous les signes étaient réunis pour prouver à la jeune métisse que Maman en avait visiblement marre. Mais que pouvait-elle y faire? Elle n’allait pas changer le temps de dehors, cela ne se réglait pas avec un thermostat.

« Tu m’accompagnes à la pâtisserie aujourd’hui »

Elle aurait pu protester, dire qu’elle n’en avait pas envie, qu’elle voulait rester le visage fermé et des pensées noires plein la tête mais ce n’était pas une question. Donc cela n’attendait pas de réponses. Néanmoins la jeune fille ne cessait de sentir ses joues la brûler et bientôt elle se leva de sa chaise d’un bond pour aller se réfugier à l’étage. Elle se planta devant son miroir, fit tomber le gilet qu’elle avait maintenu fermé contre sa poitrine et sentit ses yeux s’embuer de larmes lorsqu’elle découvrit une nouvelle fois son cou, son épaule et son bras détruits. Elle avala difficilement sa salive. Voilà pourquoi elle n’aimerait jamais l’été.

Bien que renfrognée à l’idée de devoir sortir par un temps pareil, il était rare de voir des enfants sourire autant lorsqu’il y avait des nuages, elle accompagna sa mère jusqu’à la pâtisserie que celle-ci tenait dans le but de l’aider notamment pour servir les gens qui souhaitaient goûter les pâtisseries de sa mère sur place. Elle positionna de nouveau correctement son col roulé sous son tablier en remerciant la climatisation dont été pourvu le magasin et afficha sur son visage le sourire qu’elle avait appris à faire les jours où il faisait beau.

Une heure plus tard la petite fille se retrouvait à attendre assise sur une chaise que d’autres clients arrivent. Maman était partie faire quelques pâtisseries à l’arrière du magasin et après avoir rangé la jeune Serdaigle n’avait plus rien à faire. Balançant ses pieds dans le vide, elle tenter d’oublier la désagréable sensation que lui donnait son col roulé. Sa cicatrice la grattait affreusement surtout quand il faisait beau et qu’elle se couvrait comme si elle allait mourir de froid. Elle grogna une nouvelle fois et releva la tête lorsque la clochette de la porte sonna.

« Hé, Amaïa ! Ca va ? »

Pour la première fois de la journée, la petite métisse répondit sincèrement à un sourire. Elle sauta d’une manière peu gracieuse de sa chaise et s’approcha de la jeune fille qui venait de franchir le seuil de la porte et s’inclina buste en avant, pour lui souhaiter la bienvenue dans la pâtisserie comme il était coutume de le faire.

« Cassiopeia! Oui et toi? »

Elle avait répondu oui tout en secouant négativement la tête, en fronçant les sourcils et en souriant. Un afflux d’indications contraires tout ceci pour une seule petite question. Se rendant elle même compte qu’elle était en train de s’emmêler dans son comportement corporel et oral elle s’empressa de changer de sujet.

« Bienvenue à la pâtisserie de Maman, je suis venue l’aider pour la journée parce qu’apparement on passe pas ses vacances à la maison avec les volets fermés, moi je dis c’est qu’une question d’opinion, enfin bref…je peux te servir quelque chose? Plutôt pâtisserie européenne ou coréenne ?»

Elle avait parlé sans réfléchir au départ et remuait à présent son pied sur le sol en essayant de cacher un embarras apparent. Elle avait bien vite reprit le contrôle de ses émotions en proposant à la jeune fille ce qu’elle pouvait lui proposer à manger. Après tout si elle était venue à la pâtisserie ce n’était pas pour faire réparer un sèche cheveux, exact non? Elle passa derrière le comptoir pour s’apprêter à servir la jeune fille.

« Ça fait longtemps qu’on ne sait pas vu…je ne savais pas que tu habitais Oxford »
☾ anesidora
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Message(#) Sujet: Re: [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi EmptyJeu 22 Juil - 12:29

Je salue chaleureusement sa jeune camarade de Serdaigle, et celle-ci me salue en s'inclinant. C'est intéressant, ça ! Si je faisais pareil, ce serait un signe de politesse ? Ou est-ce qu'elle pourrait mal le prendre, croire que je me moque d'elle ? Dans le doute, je me contente d'un grand sourire.

Amaia m'a visiblement reconnue, puisqu'elle m'appelle par mon prénom. En même temps, on a fait connaissance dans la salle commune, autour d'un devoir, et on s'est croisées plus d'une fois depuis. L'été dernier, le jour du bal de Noël... À chaque fois, j'étais dans un état d'esprit très différent d'aujourd'hui. Et à chaque fois, j'ai remarqué ses drôles de mimiques, un peu comme aujourd'hui. Mais je n'ai rien dit.

Elle me souhaite la bienvenue dans la pâtisserie de sa mère et m'explique qu'elle est venue l'aider. Je ne peux s'empêcher de rire doucement à l'idée d'une maman qui ouvre les volets et embarque sa fille au travail... Pourquoi ? Parce que la mienne m'a fait exactement le même coup quelques mois plus tôt. Les mères sont décidément toutes les mêmes.
- Moi, je crois que c'est surtout un truc de maman. je lui confie sur un ton de conspiratrice, afin d'expliquer mon rire soudain.

Amaia semble gênée, et me demande ce qu'elle peut me servir : pâtisserie européenne ou coréenne ?
- Je n'ai jamais goûté la cuisine coréenne ! je réponds avec enthousiasme. - Qu'est-ce que vous mangez au petit-déjeuner, d'habitude ?

Un échange s'ensuit, et une fois la commande passée et réglée, Amaia mentionne qu'on ne s'est pas vues depuis longtemps et qu'elle ignorait que j'habitais à Oxford.
Je lui souris de plus belle.
- Oh, je n'y habite pas. Je viens de Llangynidr au Pays de Galles. Mais avant de partir, O'Neill m'a décroché un stage à l'Observatoire Radclyffe en ville. Une des astronomes nous prête son appart pendant qu'elle part à Mont Plaisant en Tasmania. Je suis arrivée hier soir, le frigo était vide et j'étais affamée.
Je conclus par cet aveu expliquant ma présence ici

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Message(#) Sujet: Re: [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi EmptyLun 16 Aoû - 23:01

Cassi & Amaïa
☆☆ What are
the odds ?☆☆
Il était rare que la jeune fille croise des connaissances de Poudlard en plein milieu d’un Oxford moldus et qui plus est dans une pâtisserie à moitié coréenne. Ce n’est pas comme si elle accompagnait Maman tous les jours à la pâtisserie et quelle pouvait être la probabilité pour qu’elle croise un élève de Poudlard pile le jour où elle venait ici? Infime. Si elle n’était pas rationnelle, elle aurait pu dire qu’on l’avait suivi et observé pour venir pile le jour où elle viendrait. Mais ce n’était pas possible. Rationnellement parlant. Impossible. Elle chassa de ses pensées les bizarreries auxquelles elle était en train de réfélchir et se concentra de nouveau sur la jeune fille qu’elle avait croisé à de nombreuses reprises depuis le début de l’année scolaire.

Si Amaïa avait une légère tendance à observer scrupuleusement tous ses interlocuteurs, sa plus grosse manie était de noter dans un carnet les particularités de chacun. Pour se souvenir. Savoir comment réagir. Elle plissa les yeux. D’une manière qu’elle ne parvenait pas à expliquer Cassiopeia paraissait différente aujourd’hui. Malheureusement elle avait laissé son carnet à la maison et elle ne pouvait pas vérifier ses dires avec son pense bête. Mais si d’habitude la jeune fille semblait plus carrée, tranchée dans ses émotions, comme si elle utilisait le dictionnaire pour transcrire chaque émotion, elle semblait plus libre aujourd’hui. Souriante. Mais si d’habitude Amaïa pouvait dire si elle était heureuse, joyeuse ou simplement polie, aujourd’hui elle n’y parvenait pas. Quel étrange retournement de situation. Lorsque Cassi rit, cela rompit les pensées de la jeune Serdaigle. N’ayant pas suivi les dires de la jeune fille, trop concentré sur ses propres pensées, elle se contenta de sourire comme si son aînée venait de lui sortir une blague.

« Je n'ai jamais goûté la cuisine coréenne! Qu'est-ce que vous mangez au petit-déjeuner, d'habitude ? »

La petite fille arrondie la bouche et secoua la tête négativement de droite à gauche les yeux écarquillés ne pouvant croire à de telles choses. Comment ça, jamais goûté à la cuisine coréenne? A la pâtisserie coréenne? Mais ce n’était pas possible! Elle remonta ses manches et passa derrière le comptoir pour regarder ce que Maman avait préparé le matin même pour ses clients.

« Il faut remédier à ça dans ce cas! La cuisine sucrée coréenne et particulièrement douce et sucrée justement! Au petit-déjeuner Maman nous fait souvent des Hotteok ce sont des pancakes coréens fourrés avec du miel, de la cannelle et des fruits à coques, ça colle aux dents mais qu’est-ce que c’est bon! Sinon il y a Hwajeon le gâteau fait à partir d’une fleur comestible. Maman nous fait aussi du Goguma ttoek c’est un gâteau de patate douce. Souvent lorsque Maman nous fait des trucs sucrés pour le matin on mange ça. Sinon les petit-déjeuners coréens sont souvent salé, on mange un bol de riz avec des accompagnements souvent des légumes comme du kimchi et parfois un peu de viande ou un oeuf. Le petit-déjeuner coréen c’est assez différent du votre, ça peut être un repas et on peut tenir jusqu’au soir. »

La petite releva les yeux vers la jolie blonde puis balaya du regard les pâtisseries qui lui faisaient face.

« Si quelque chose te fait envie dis moi, je pourrais te dire ce qu’il y a à l’intérieur. Mais il faut vraiment que tu goûtes la pâtisserie coréenne si tu n’en a jamais mangé! C’est o.bli.ga.toire »

La jeune métisse avait toujours le coeur qui battait la chamade quand elle parlait de sa seconde culture. Elle avait beaucoup aimé en parler cette année avec Dmitri notamment et ne cessait de s’émerveiller de ce qu’elle pouvait apprendre en retour sur la culture du jeune garçon. Le partage de culture était pour elle un moment privilégié avec une personne quand on voulait apprendre à la connaître. Et puis pour elle, les pâtisseries coréennes de Maman étaient les meilleures!

Alors qu’elle regardait chaque pâtisserie histoire de se remettre en tête leur composition si jamais Cassi avait des questions, elle questionna la jeune fille sur sa venue dans la pâtisserie. Elle ne l’avait jamais vu déambuler dans Oxford. Son aînée lui donna vite la réponse qu’elle attendait. Elle ouvrit la bouche dans un petit rond étonné et hocha la tête dans un signe de compréhension. Portée par cette nouvelle rencontre elle poursuivit la discussion de bonne humeur. Elle préférait encore parler plutôt que de devoir recommencer à compter les passants qui traversaient la rue sans jeter un regard à la pâtisserie.

« Oh tu aimes l’astronomie j’imagine? Il consiste en quoi ton stage? Pourquoi tu fais un stage? »
☾ anesidora
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Message(#) Sujet: Re: [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi [OXFORD] What are the odds ? | Amaïa & Cassi EmptyVen 20 Aoû - 20:50

Cassi était agréablement surprise de croiser la jeune Amaia dans cette pâtisserie d'Oxford. À vrai dire, en dehors de Londres et des voyages scolaires, elle n'avait jamais vu pendant les vacances un sorcier ou une sorcière avec qui elle n'avait pas prévu de se retrouver. Et pourtant, Amaia était là, et ça, c'était presque dingue !

La petite fille lui expliqua que cette pâtisserie était tenue par sa mère, qui avait refusé de la laisser à la maison les volets fermés. Décidément, galloises ou coréennes, moldues ou sorcières, les mamans étaient toutes les mêmes ! Amaia sourit à sa réponse, comme si elle avait fait une bonne blague, et Cassi ne se douta pas qu'elle n'avait rien suivi.

Elle demanda à Cassi si elle préférait une pâtisserie moldue ou coréenne, et Cassi lui avoua avec une grande curiosité qu'elle n'avait jamais goûté la cuisine coréenne. Elle lui demanda donc ce qu'ils mangeaient au petit-déjeuner.
La fillette afficha une mine stupéfaite, en secouant la tête comme pour dire que ce n'était pas possible. Puis elle remonta ses manches avec une mine déterminée, et Cassi songea qu'Amaia devait être aussi fière de la gastronomie de sa terre natale qu'elle-même ne l'était de la cuisine galloise, peut-être même plus.

Amaia dit qu'il fallait remédier à cela, et entreprit de lui décrire les petits-déjeuners coréens. Les pâtisseries semblaient plus appétissantes les unes que les autres. Elle décrivit ensuite les petits-déjeuners salés.
- J'adorerais goûter un petit-déjeuner salé coréen un jour ! Mais pour l'heure...

Elle étudia la vitrine avec attention, tandis qu'Amaia précisait qu'elle pourrait lui préciser tous les plats présent et qu'il était o.bli.ga.toire qu'elle goûte à la pâtisserie coréenne. Cassi eut un rire attendri et amusé devant son enthousiasme.

Alors qu’elle regardait chaque pâtisserie histoire de se remettre en tête leur composition si jamais Cassi avait des questions, elle questionna la jeune fille sur sa venue dans la pâtisserie. Elle ne l’avait jamais vu déambuler dans Oxford. Son aînée lui donna vite la réponse qu’elle attendait. Elle ouvrit la bouche dans un petit rond étonné et hocha la tête dans un signe de compréhension. Portée par cette nouvelle rencontre elle poursuivit la discussion de bonne humeur. Elle préférait encore parler plutôt que de devoir recommencer à compter les passants qui traversaient la rue sans jeter un regard à la pâtisserie.
- Je vais prendre un hotteok, deux hwajeon et... Qu'est-ce que c'est, ce gâteau en forme de poisson ?
Elle réfléchit puis ajouta :
- Tu aurais du thé aussi ?

Cassi adorait le thé, et savait que certains pays asiatiques en étaient friands et avaient parfois même une "cérémonie du thé". Elle ne s'attendait pas à tant de manières, mais espérait pouvoir faire une petite découverte gustative. Enfin, en plus de ces pâtisseries qui semblaient toutes meilleures les unes que les autres !

La fillette souligna qu'elles ne s'étaient pas vues depuis longtemps et ajouta qu'elle ignorait que Cassi vivait à Oxford. La jeune fille précisa qu'elle n'y habitait pas, elle était une Galloise de Llangynidr. Mais O'Neill lui avait trouvé un stage à l'Observatoire de Radclyffe, et elle vivait donc là pour deux semaines.

Amaia lui demanda si elle aimait l'astronomie, et les yeux de Cassi scintillent comme ces étoiles si chères à son coeur.
- On pourrait dire que c'est ma passion. Une passion qui m'a prise par surprise, d'ailleurs. Je n'ai commencé à m'y intéresser qu'après l'arrivée d'O'Neill à l'école. Mais maintenant, je trouve ça fascinant !

Elle lui demanda aussi en quoi consistait son stage et pourquoi elle faisait un stage.
- Et bien, comme j'adore l'astronomie, j'aimerais en faire mon métier. Mais on peut faire beaucoup de métiers différents autour des étoiles. Donc je vais aller à l'Observatoire et je vais passer des journées avec différents employés. Regarder ce qu'ils font, les assister dans leurs tâches et voir ce qui me plaît le plus. Je vais pouvoir voir leurs télescopes à ordinateur, apprendre à m'en servir et découvrir comment ils mènent leurs recherches, mais aussi aider à renseigner le public et mener des animations auprès des enfants, et même découvrir le côté gestion de l'observatoire. Ça m'aidera à choisir les options à l'université dans deux ans.

Et oui, ce ne serait pas à cette rentrée, ou l'an prochain après une année de "mise à niveau bac", mais bien dans deux ans seulement, puisqu'elle avait au final eu l'autorisation de retourner à Poudlard, mais à condition de redoubler sa sixième année. Ça lui laissait le temps d'étudier les détails du cursus, de voir si elle pouvait étudier en Angleterre ou devait forcément partir aux États-Unis comme l'avait fait celui qui, à ses yeux, serait à tout jamais le meilleur professeur que Poudlard aie connu.
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