Il était une f….

Non non je vous taquine, je hais les contes de fée. Jamais je ne commencerais mon histoire de cette manière. Je vais me représenter vite fait. Histoires de bien mettre les bases. Je m’appelle Murphy (comme vous le savez probablement déjà), et non ce n’est pas exclusivement un nom de garçon et oui je tiens le nom d’une loi. Et oui l’homme qui l’a inventé était un Murphy masculin mais on ne va pas chipoter. D’après cette loi tout ce qui est susceptible d’aller mal, ira mal. Sympa comme nom vous me direz, mais il y a plusieurs façons d’interpréter cette loi. Personnellement je préfère l’interpréter avec humour (sisi c’est possible même Wikipedia le précise, donc forcément c’est vrai). Et que tout peut arriver. Du coup avec ce genre de nom je suis totalement maitre de mon destin, non ?

Muphy’s Law

0 – 6 ans

Je vais essayer de faire court (Mais je vous préviens quand même je suis incapable d’abréger du coup mettez vous a l’aise, ça risque d’être long et en désordre). Je suis née a Edimbourgh en écosse. Dans un hôpital (comme 90% des gens). Ma mère est une sang-pur, mon père un moldu. Ce qui fait de moi (Bravo à toi petit malin qui a deviné avant que je termine ma phrase) une sang-mêlé. Ma mère était romancière et mon père banquier dans une banque pour moldu. Ma petite enfance c’est donc très bien passé. J’étais une enfant calme et rêveuse, très indépendante et apprenant vite. Une enfant P A R F A I T E (mes parents ne me l’ont jamais dit mais je suis sûr qu’ils le pensent). Bon j’avoue qu’il m’arrivait d’être un petit peu têtu et idéfix. Et peut-être aussi que je pouvais piquer quelques crises ici et la dès qu’on me forçait… Mais je suis sûr que ce n’est pas aussi grave que ce que mes parents veulent me faire croire (Ils abusent c’est sûr). J’ai donc grandi a Edimbourgh dans un petit appartement douillet. J’avais une vie calme. Normal. Classique. Ordinaire. Chi….. ehm ;
La magie faisait partie de mon quotidien. Elle me fascinait... J’avais beau la connaitre et pourtant, a chaque fois que ma mère s’en servait, j’étais émerveillée. Mes grands-parents maternels, tous les deux des sorciers eux aussi, s’occupaient souvent de moi. Il faut savoir que j’étais et je suis toujours une mordu des histoires. Je les ai toujours adorés. Donc avoir des grands parents sorciers qui avaient déjà vécu pas mal de choses c’était pour moi le top du top. Je pouvais passer des heures à les écouter.
Ma mère et ma grand-mère aiment les livres. Elles les vénèrent. Ma grand-mère possédait (et possède toujours elle n’est pas morte hein) une énorme bibliothèque. Tellement bien fournie que je m’y perds a chaque fois que j’y vais. Pour nous les livres sont un monde a part. Chaque livre renferme son histoire, avec son propre monde dominé pars ses propres règles. Tout est possible sur papier. Et mine de rien, c’est quelque chose de très intime. Le monde que renferment les livres est en quelques sorte une partie de son auteur. Un peu comme si il y renferme un éclat de son âme. Une sorte d’Horcruxe. Les livres rendent l’auteur immortel, c’est une partie de lui qui subsistera a jamais (« ont va pas oublier JK Rowling de sitôt, non ? »).
Bref je me perds. Au moins je vous avais prévenu. Petite, j’adorais me rendre dans sa bibliothèque et regarder tous les livres. Je n’arrivais pas encore a lire donc j’en prenait un au hasard et regardais si il y avait des images. Si ce n’était pas le cas je passais au suivant. C’est comme ça que j’ai trouvé LE livre qui changera ma vie. Vie et habitat des animaux fantastique pars Norbert Dragonneau. Je ne comprenais pas grand-chose. Mais les quelques illustrations m’ont fait rêver. Je me suis rendu compte a quel point notre monde est vaste. Et qu’il y a plein de merveilleuses créatures a découvrir. J’ai toujours aimé les animaux. Et comme toute petite fille qui se respecte je voulais devenir vétérinaire (et de temps a autres championnes de Quidditch mais ça c’était seulement pendant les championnats ensuit j’oubliais) mais la j’avais trouvé un métier qui me correspondra parfaitement. Magizoologiste. Moi qui rêvais d’aventure et de connaissance depuis toute petite ce serait parfait. J’étais donc décidé a devenir Magizoologiste. Et têtu comme je suis ça ne m’est plus du tout sortie de la tête.
Entre temps ma petite sœur est venue au monde (J’ai oublié de le préciser oups). Une petite fille de 3 ans ma cadette et tout l’opposé de moi. Une enfant capricieuse, explosive, colérique, pleurnicharde (Bon d’accords je l’étais aussi un petit peu), et absolument pas indépendant. Entre elle est moi c’était souvent la guerre. Elle savait parfaitement comment me provoquer. Maline et sournoise elle arrivait toujours a ses fins. Elle qui n’arrivait jamais a jouer seule et qui ne voyait pas l’intérêt d’étudier. Energique, elle était constamment en besoin d’attention. Elle aimait être le centre du monde. Elle avait un charme naturel impressionnant et savait toujours se lier d’amitié avec tout le monde. Quand a moi je n’y arrivais tout simplement pas. J’étais timide, renfermée et constamment dans mon monde a moi. Je rêvais d’aventure et de découverte. Je m’imaginais digne successrice de Norbert Dragonnaux ; moi aussi je ferais plein de découverte et j’écrirais un livre qui sera publier dans tous les pays du monde. Je deviendrais la plus grande Magizoologiste. Qu’est que je pouvais être niaise. Beaucoup de choses ont changé entre temps (Sauf mon rêve bien sûr, idéfix quoi). Laissez-moi vous raconter pourquoi.

7 – 10 ans

J’avais donc une vie banale. Un père qui travail. Une mère au foyer qui écrit ses livres. Une petite sœur ch…humhum. Tout ce qu'il y a de plus normal. Mais comme 50% des couples mariée, mes parents divorcèrent. J’avais 7 ans. Et ma vie bascula ce jours-là. Le divorce ne fut pas joli joli. Ma mère rencontra quelqu’un d’autre, un moldu suisse. Elle en tomba amoureuse et décida de quitter mon père pour lui. Elle nous pris, ma sœur et moi, et nous sommes partie toutes les trois en directions de la suisse. Laissant derrière nous mon père. Mon père ne le pris pas très bien. Il tomba en dépression et perdit son job. Il devint une coquille vide.
Pour moi cette période fut bouleversante a cause de plusieurs facteur. Le premier fut que je me retrouva dans un pays totalement inconnu avec une langue toute aussi inconnu en l’occurrence l’allemand. J’étais timide et introverti. Aucune chance de m’intégrer. Mais ne vous inquiéter pas. Je me suis toute de même fait quelques amis. Mais j’étais perdu. Je me retrouvais en pleine campagne suisse, sans père et surtout sans permission de mentionner la magie. Ma mère me l’avais strictement interdit. Mon beau père était un moldu très sceptique et il était hors de question de lui dire la vérité. Ma mère s’attacha énormément a cet homme. Beaucoup trop. Elle en devint dépendante. C’est comme ça qu’elle changea complétement. Elle devint une femme au foyer dépendante et soumise. Mon beau père était un narcissique calculateur, manipulateur et mesquin. Ne vous en faite pas il n’a jamais été violant. Mais il s’avait comment soumettre ma mère grâce a de simples mots. Elle voulait tellement lui plaire qu’elle se pliait en quatre pour lui. Il était son dieu. Et ma sœur et moi n'avions aucune chance. Il nous éleva a la dur et sans une trace de magie. Je me renfermais toujours plus sur moi-même. Quand a ma sœur elle se brisa de plus en plus. C’est pendant cette période que j’ai fais la connaissance d’Okiko. Okiko était une jeune Akita bringée. Elle avait été offerte a mon beau père. J’en suis tombée amoureuse. Elle me fascinait. Comme mon beau père s’en désintéressa rapidement, c’est moi qui m’occupais d’elle. Okiko était un chien extrême difficile a gérer. Elle devint très vite réactive a un peu près tout. Humain, autres chiens ; bref tout ce qui l’entourent. Pars contre jamais elle ne montra de signe d’agressivité envers moi. Elle m’aimait. Je l’aimais plus que tout. Son agressivité réveilla en moi mon intérêt pour l’étude du comportement. Grâce a elle je me suis rappelée a qu’elle point j’aimais les animaux et leurs agissements. J’ai commencé a travailler avec elle. Durant des mois j’ai essayé de lui rendre raison. J’ai essayé plusieurs méthodes d’éducation canin sans succès. Malheureusement Okiko est devenue trop agressive. Et mon beau père décida rapidement de l’euthanasier. Il ne lui laissa quasiment aucune chance. Cet évènement brisa quelques choses en moi, plus que n’importe quoi d’autre.
Okiko m’a transformé. Elle était une véritable éponge a sentiment. Le genre qui aspire vos émotions et les renvoie en plus fort. En étant avec elle j’ai vite compris qu’il fallait que j’apprenne a gérer me gérer. Grâce a elle j’ai appris a me remettre en question et accepter mes erreurs. Et je pense que c’est une de mes grandes qualités. Aujourd’hui encore. J’arrive a m’analyser moi-même et accepter de changer pour devenir quelqu’un de meilleur.
Pour moi c’étais clair. Clair comme de l’eau de roche. Je voulais absolument devenir une Magizoologiste. Il était hors de question que je continue ma scolarité dans des école de moldu. Je voulais aller a Poudlard. J’ai donc supplié ma mère comme jamais pour qu’elle me renvoie vivre en écosse chez ma grand-mère et pour qu’elle m’inscrit a l’école des sorciers. C’est donc vers 10ans et demi que je suis retourné en écosse. Ou j’ai impatiemment attendu mon entré a Poudlard.

11 – 20 ans

J’ai fait mes 7 années a Poudlard. Et que vous dire de cette période si ce n’est que j’ai vécu les meilleurs moments de toute ma vie. Le choixpeau magique m’a envoyé a Poufsouffle, une maison qui me corresponds parfaitement.
Je me suis fais beaucoup d’amis durant cette période. Comme j’avais a peu près réussi a vaincre ma timidité ce ne fut plus aussi difficile. Je restais tout de même une élève discrète et studieuse. J’étudiais avec mes amies, rigolais mais m’en tenais aux règles. Je n’avais qu’une seule idée en tête : Devenir Magiezoologiste. Et pour ça j’étais prête a tout.
Durant ce temps mon père s’est plus au moins remis de ses crises psychiques. Il s’est relevé et a essayé de retrouver une vie normale. Je passais donc mes vacances d’été et de noël chez mes grands parents avec mon père. Ma petite sœur vint très vite nous rejoindre. Je n’eu malheureusement plus beaucoup de nouvelle de ma mère. Chose qui me brisa le cœur et réveilla en moi une rage insoupçonnée pour la dépendance. Je me jurai de ne jamais au grand jamais dépendre de quelqu’un a ce point et de devenir une femme forte et indépendante. Ma petite sœur quand elle fut énormément blessée pars le comportement de notre mère. Elle se brisa lentement et développa de grosses angoisses paranoïaque.
Quelques années plus tard ma petite sœur pu elle aussi rentrer a Poudlard ou elle rejoignait la maison de Serpentard.
Durant ma scolarité je me rendis vraiment acompte a quel point ce future métier me correspondrait. Je pensais constamment a Okiko en espérant qu’un jour je pourrais sauver et surtout comprendre des animaux comme elle. Même si ils seront un peu plus…. Magique.
Je rejoignis aussi l’équipe de Quidditch comme attrapeuse. Je me découvris une vraie passion pour le vol en balais. Et pas mal de talent... Bizarrement j’étais bien plus agile sur un balai qu’avec les deux pieds sur terre.
A la fin de ma scolarité je suis parti pour un voyage en Afrique en travail humanitaire. J’avais besoin de découvrir le monde, de le voir sous un autre angle. Moi qui étais passionné d’étude du comportement je voulais aussi comprendre un peu les humains. Je partis pendant quelques mois aider les plus démunis. Ce voyage m’ouvrit les yeux. Il me changea a son tours. Je me suis rendu compte a quel point nous étions tous pourrie gâter dans nos jolies petites maisons. Et a quel point la pauvreté c’est horrible. En revenant de ce voyage je me connaissais mieux moi et mes idéaux. Je rêvais d’un monde sans pauvreté, sans guerre, sans racisme. Un monde ou tous les enfants qui souhaitent étudier le peuvent et ou tout le monde mange a sa faim.
Durant ce voyage je fis la connaissance d’un sorcier brésilien qui travaillait a l’école de Castelobruxo. Il me recommanda au près de ses collègue Magizoologiste et je fus accepté comme stagiaire. Je partis pour m’installer en forêt amazonienne pour les années a venir. J’ai a nouveau énormément appris durant ce voyage. Mais je me suis vite rendu compte que j’aimais beaucoup une autre chose aussi. Enseigner. J’aimais apprendre à l’enfant tout ce que je savais. J’ai vite compris que les enfants sont notre future. Et que si je souhaite un monde rempli de respects envers chaque créature y vivant, il fallait l’apprendre aux jeunes générations. Ce sera ma façon de me battre pour mes idéaux.

21 – 26 ans

Je suis resté a Castelobruxo ou j’a approfondit mes connaissances de pédagogie magique. A 24 ans je voulu postuler pour la première fois comme professeur de soins au créature magique. Mon premier choix fut bien évidement Poudlard. Malheureusement ma demande fut refusée. Mais je pu partir pour la montagne de la lune en Afrique. J’y suis resté trois années. Des années riches en émotion ou j’appris a voir la magie d’un œil nouveau. Leurs méthodes pour manipuler la magie est unique et fascinante. Pendant tout ce temps je ne rentra pas en Ecosse. Je n’avais pas vraiment de raison. Ma petite sœur et mes grands parent et mes amis vinrent souvent me rendre visite et me racontèrent toutes les péripéties de Poudlard. Je fu furieuse. La discrimination est pour moi une des choses les plus horribles qui existe. Chaque personne est magnifique comme elle est. Avec ou sans magie. Peu importe sa couleur de peau. Sa culture ou encore sa coupe de cheveux. Tout le monde souffre de la même manière de discrimination. Ont est tous humain, notre sang a tous est rouge, notre cœur bat de la même manière. Qu’ont soit une femme, un homme, musulman ou chrétien, moldu ou sorcier. Tout ces histoires me donnèrent encore plus l’envie de me battre.
Je postulai peu après pour Poudlard. Et la suite bah…. Comme ont dit si bien

To be continued…

Hum hum j’éspère que tout fu plus au moins compréhensible pour toi cher lecteur. Il faut savoir que je suis quelqu’un de désordonné. Je pense trop beaucoup troooooop. Dans ma tête c’est un énorme désordre. Réussir donc a rassemble mes idées et mes souvenir pour essayer de les raconter de façon linéaire est pour moi quelques choses de difficile (Quel ironie pour quelqu’un qui aime autant lire). Mais j’espère que ça été pour toi !

Je jure solennellement que mon histoire est mauvaise

Anne : Mère de Murphy, sorcière sang-pur vivant actuellement en suisse. Femme dépendante de son nouveau marie. A un tel point qu’elle a totalement délaissée ses filles. La relation qu’elles entretiennent est compliqué. Murphy n’a actuellement plus aucun contact avec elle.

Mina : Grand-Mère de Murphy, mère de Anne et sorcière. Murphy lui ressemble beaucoup tant physiquement que mentalement. Une sorcière qui a passé sa vie a se battre pour les minorités et contre toute forme d’esclavage. Elle a un charactère de flamme mais un cœur tendre.

Ariane : Petite sœur de Murphy, trois ans plus jeunes. Provocatrice sur tous les niveaux et toujours en train de s’attirer des ennuis mais très rusée. Malgré leurs disputes régulière les deux sœurs se soutiennent toujours. Elles s’avent mettre leurs différents de côté quand il le faut. Ariane est une personne très sensible chose qu’elle n’avouerait bien évidement pour rien au monde. Elle travail comme avocate au siège du ministère de la magie.

Thomas : Père de Murphy, moldu. Un homme très intelligent mais qui suite a divers problème psychique a perdu son travail. Après s’en être sortie il a recommencé divers petits jobs dans le tourisme. Très fière de ses fille sorcière.

J’ai toujours été quelqu’un d’extrêmement ponctuel. Jamais un seul retard a mon actif. Toujours a l’heure. Ah, et le sarcasme fait aussi partie de mes graaande qualité. Hum. Non franchement la ponctualité et moi ça fait deux. On s’entends pas vraiment. C’est une looongue histoire de haine mutuel, trop compliquée mais pleines de rebondissements. Enfin bref. C’est donc tout naturel que en ce beau jours d’automne je suis arrivés.. a l’heure. Pas en retard, ni en avance mais pile poils a l’heures. Enfin 10 secondes de retard, mais pchhht.
Le soleil brillait et ses rayons réchauffait considérablement la terre. Ont été mi-octobre et pourtant il faisait chaud, très chaud. Les arbres arboraient déjà leurs couleurs dorée et rouge et l’air embaumait l’humus et les feuilles mortes. J’adore cette odeur, j’adore regarder le sol moucheté des ombres des feuilles. La petite brise qui fait tanguer les branches nous rafraichis a peine. Mais bon pour avoir vécu quelques années au brésil, la chaleur ne me dérange plus.
Ma classe, des 3èmes années, et moi nous trouvons a la lisière de la forêt. Il y a une petite clairière, juste assez grande pour tous nous accueillir. Les élèves chuchotent entre eux, comparent leurs devoir ou se racontent le dernier potin au sujet des autres professeurs. Je me demande ce qui se raconte sur moi. Moi et mon désordre n’échappons probablement pas aux bavardages.
J’essaie d’attacher rapidement mes longs cheveux bruns en un haut chignon. Plusieurs mèches s’y échappent et viennent encadrer mon visage. Je les repousse derrière mes oreilles et claque rapidement des mains.

- Silence, s’il vous plait.

Chez certains élèves le silence s’installe rapidement. Les autres me regardent a peine. Il faut dire qu’avec ma silhouette menue et mon visage au trais fin et doux je n’aspire pas vraiment le respect. Mais j’ai l’habitude. Personne ne m’a jamais prise au sérieux. J’ai dû apprendre a me faire entendre.
Sur l’arbre voisin, une dizaine de branches se mettent a bouger. Je leurs fait un petit signe de tête en direction des adolescent bavardeurs. Les brindilles se laissent tomber au sol et glissent sur le tapis de feuilles mortes droit vers le petit groupe. Les autres élèves, intrigué, observent la scène.
Les brindilles frémissantes de vie sont en réalité des Botrucs, petit être vivant dans les arbres, ressemblant a s’y méprendre a des branches. En arrivant a Poudlard j’avais rapidement trouvé un arbres a Botrucs en suivant leurs traces et je m’étais liée d’amitié avec eux. Ce sont des êtres timide et fragile. Ils deviennent agressifs uniquement si on menace leurs habitats. Comme la plupart des êtres vivant.
Les petits êtres se rapprochent du groupe discrètement. Ils glissent leurs petits doigts pointus sous le bas du pantalon des élèves et commence a leurs chatouiller le mollets. Ne s’y attendant absolument pas les étudiants se mirent a hurler et a secouer leurs pieds dans tous les sens. Le reste de la classe éclate de rire. Quand a moi je n’arrive pas a retenir un gloussement.

- Bon maintenant que j’ai votre attention, est ce que quelqu’un a deviné le thème du cours d’aujourd’hui ?

Plusieurs élèves lèvent leurs mains a la hâte. J’en désigne un au hasard.

- Oui ?

- Les Botrucs ?

- Comment tu as deviné ?

L’élève réfléchis et inspecte l’arbre juste a côté de moi. Après un court moment de silence il réponds :

- Euh j’ai vu les créatures avant

Je me retiens d’éclater de rire. Et bien, bravo Murphy…
Je ris légèrement en lui répondant :

- Bravo! Tu as reconnu les Botrucs. Ce n’est pas évident. Et bien nous trouvons a côté d’un arbres a Botrucs. (Je désigne l'arbre qui se trouve a coté de moi). On peut voir ici et là des petites égratignures verticales sur l’écorce. Les Botrucs ont des doigts très fin et pointu qui les aides à grimper. Ils s’agrippent à l’écorce sans problème. Et là au sol la terres est retourné quelqu’un sait pourquoi ?

Silence. Aucun élève ose tenter sa chance. Ils échangent des regards incertains. Une élève de Pouffsouffle lève timidement la main.

- Ils prennent soins de la terre autours de l’arbre ? Un peu comme nous au jardin ?

Je lui souris et secoue la tête.

- Bonne idée ! C’est bien tenté mais non. Les Botrucs n’ont pas besoins de prendre soins de la terre autours de leurs arbres. Ils choisissent automatiquement un arbre en très bonne santé avec des conditions favorables. Si les conditions se détériorent ils changent simplement d’arbre.

Un serdaigle n’arrive pas a se retenir d’ajouter fièrement :

- C’est pour ça qu’ont dit que les arbres a Botrucs sont les meilleurs pour faire des baguettes !

-Exactement, mais lève la main avant de parler d’accord ?

Ma voix et douce mais nuancée d’un avertissement. Je continue.

- La terre est retournée car les Botrucs chassent les cloportes. Ils retournent la terre pour les forcer a fuir et les attrape ensuit. C’est comme ça qu’ont reconnais au mieux un arbre a Botrucs. Bon maintenant j’aimerais que vous observiez les Botrucs en groupe de deux. Vous les étudierez, les dessinerez et essayerez de décrire leurs petits corps. Essayer de deviner leurs façons de chasser et tout simplement leurs comportements. Une fois que vous aurez terminé vous me rendrez votre fiche.

Les groupes de deux commencèrent déjà a se former. Je me dépèche donc d’ajouter :

- Ne choisissez pas un camarade de votre maison, mélanger vous.

Ainsi, je voulais forcer les jeunes a s’ouvrir aux autres et ne pas se limiter aux leurs. Les élèves se mirent rapidement au travail.