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"Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre
Azraël S. MacMillan

Azraël S. MacMillan



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Arrivé(e) le : 25/08/2012
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Message(#) Sujet: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyMar 4 Sep - 21:35

*Pour certains deux mois ont été beaucoup trop court, pour d'autres beaucoup trop long, pour ma part je m'en moque, chez moi ou à Poudlard cela ne change rien, je suis toujours guidé par la même chose, ma haine contre l'être humain et l'envie de vengeance. Ils n'auraient pas dû mourir, c'était injuste et injustifié. Oui mon père avait fait un mauvais placement, mais pourquoi est-ce lui qui à payé le prix fort alors que le tuyau venait de plus haut ? Quand je pense que le seul risque qu'il a pris dans toute son existence lui a coûté la vie alors qu'il existe pleins de gens qui jouent avec le feu tous les jours sans jamais se brûler, il suffit pour cela de regarder les élèves de Poudlard pour en avoir la confirmation. Scipion, Flynn, Naïa, Seth, Elian et j'en passe, tout ce beau monde joue constamment avec le danger, s'en rit et jamais ils ne leur arrivent rien. La dernière fois que Naïa a joué avec la vie d'un être humain, elle a reçu une simple tape sur la main et un contrôle légèrement plus strict de ses faits et gestes, simplement parce que Papa Rosenberg est un riche industriel qui a le pouvoir de faire fermer les yeux aux bonnes personnes. Mais voilà tout le monde n'a pas cette chance, tout le monde n'est pas quelqu'un et c'est d'ailleurs se qui a coûté la vie à ma famille. Mon père était un pauvre ouvrier qui voulait faire plaisir à sa famille en ramenant suffisamment d'argent pour leur payer de vraies vacances et en mettre un peu de côté pour mon "Avenir". Moi avait eu la sottise de lui dire que je voudrais avoir un travail important au sein du monde magique afin qu'on soit enfin reconnu à notre juste valeur et afin que je puisse gagner beaucoup d'argents pour qu'ils puissent enfin profiter de la vie comme il se doit. Aujourd'hui le seul avenir qu'il me reste réside dans cette soif de vengeance, quand j'en aurais fini avec cette histoire je serais un meurtrier et un hors la loi, il ne me restera plus qu'une chose, disparaître à tout jamais, tout comme mon Père Adoptif GoodKat et devenir un grand tueur à gage. L'avantage que j'aurais par rapport à lui c'est que je vais pouvoir combiner les armes en tout genre avec ma magie et ça c'est un avantage de taille, croyez le bien.

Je me souviens encore de ce jour comme si c'était hier. C'était un peu avant la fin de ma première année, j'avais eu quelques jours de vacances et comme toujours j'en avais profité pour rentrer chez moi. A cette époque j'étais un enfant sans histoire, un élève lambda qui ne demandait rien à personne. J'avais des amis, ni trop, ni pas assez, avec qui je m'entendais très bien. J'adorais Poudlard, ses divers enseignements, j'étais au paradis là bas. Quand je suis rentré chez moi je me suis empressé de tout leur raconter, même si je l'avais déjà fais dans mes lettres, je voulais qu'ils l'entendent, j'étais un enfant heureux et excité. Un jour, mon père et moi sommes partis se promener, je pensais qu'on allait faire quelques passes dans le parc mais il s'arrêta à l’hippodrome, me promettant qu'après cette course, on irait s'amuser tout les deux. Je l'attendis dans la voiture, sa montre à la main pour le chronométré. Que je pouvais l'aimer cette montre, seul vestige du père de mon père. Elle était vieille mais elle était à nous, c'était notre héritage. Mon père revint à l'heure dite mais le visage décomposé et terrifié. Il voulait qu'on s'en aille maintenant mais moi je ne comprenais pas. Il n'eut pas le temps de sortir du parking que des hommes nous encerclèrent et firent sortir mon père de la voiture. Ils le tabassèrent et l’emmenèrent dans leur van et moi je partis avec un homme. Cet homme m'emmena en dehors de la ville, me demandant de sortir de la voiture. Je lui obéis, ne comprenant pas ce qu'il se passait, je regardais mon gant de Baseball et la montre de mon père que j'avais encore en ma possession. J'entendis le cran d'une arme se baisser mais je n'entendis pas le coup de feu, je l'attendis mais il ne vint pas, seul le bruit du cran qui remonte résonna à mes oreilles. GoodKat, puisque c'était lui, me demanda de monter dans la voiture et il m'expliqua toute l'histoire. Mon père était mort où n'allait pas tarder de l'être, ma mère avait dû déjà mourir depuis longtemps, j'étais seul. Venant d'échouer dans sa mission et étant la première fois, il ne savait pas quoi faire. Tuer un gosse sur le papier cela ne le dérangeait pas, mais comme ça, d'aussi près c'était juste impossible.
J'appris dans les journaux du lendemain que ma mère avait été abattue dans la cuisine et mon père frappé à mort avant de mourir étouffé. Ce fut la dernière fois que j'entendais parlé d'eux.

Assis dans le train qui me menait à Poudlard je repensais encore à cette histoire, fixant la montre de mon père, accrochait comme toujours à mon poignet. Je venais à peine de quitter GoodKat sur le quai de la gare, comme toujours nous ne nous étions pas dis grand chose, il m'avait juste pris dans ses bras, une accolade qui voulait tout dire pour nous. Il est entré dans ma vie avant que j'ai fêté mes 12 ans et il n'est pas prêt d'en sortir, c'est la promesse qu'il m'a fait. Nous avons passé tout l'été à m'entraîner, à apprendre à réfléchir rapidement, à avoir les nerfs d'acier. J'ai fais une mission avec lui, je n'ai été qu'observateur, mais c'était très instructif, je n'ai pas flanché une seule fois, je crois que c'est le signe que je suis bientôt prêt pour passer moi même aux commandes. Pour le moment j'attend mon tour, je prépare le terrain, redoublant exprès pour pouvoir être dans la même classe que lui, profitant de tous ces moments pour pouvoir l'observer, en apprendre plus sur lui. Je sais qu'il est proche des Rosenberg, je sais qu'ils risquent de se mettre sur mon chemin, je devrais aussi les éliminer. De toute façon ce n'est que des gosses de riches, je ne vais pas avoir trop de scrupules pour le faire.
Sur le quai j'ai vu beaucoup de mes camarades, certains étaient heureux de pouvoir se défaire de leurs parents encombrant, d'autres étaient arrivés seul, visiblement aussi seul au monde que moi, d'autres en avaient juste marre de jouer la comédie chaque année. Moi je ne savais pas dans quelle catégorie je me situais, je ne jouais pas la comédie avec mon père adoptif, je l'appréciais vraiment, je lui devais la vie après tout. Mais j'étais tout de même seul au monde et j'étais lassé de jouer toutes les années la même comédie. Cela fait longtemps que je n'ai plus d'illusions sur le monde des sorciers, tout comme des moldus, je ne crois plus que l'Homme peut avoir du bon en lui, il est né pour faire souffrir et faire du mal aux gens et ils y prend beaucoup de plaisir. Je soupir un instant en voyant les mains se lever précipitamment pour saluer leurs progénitures ingrates, sachant que GoodKat c'est éclipsé depuis un moment, profitant que j'ai le dos tourner pour disparaître du quai. Comme j'aimerais disparaître à mon tour, comme j'aimerais parfois qu'il n'est pas eu pitié de moi, de ce petit garçon qui avait levé les yeux vers lui en lui demandant où était son papa. J'aurais peut être dû m'abstenir, aujourd'hui je serais avec eux ... mais dans ce cas là qui les auraient vengé ? Qui nous aurait vengé ? Personne, car nous ne sommes personnes, que des petites gens sans importances dans la rubrique des faits divers, rien de plus, nous ne méritons pas la première page car nous ne sommes rien.

Me voilà plongé dans mes pensées moroses, comme toujours quand je suis seul, c'est souvent pour ça d'ailleurs que je fricote avec l'ennemi, pas pour me rapprocher d'eux ou pas que, c'est surtout pour jouer un rôle et oublier que je suis malheureux. Quand je suis avec mes "camarades", je suis Slevin, garçon mystérieux mais fort amusant qui aime jouer avec les mots et les mystères, ça plait beaucoup, surtout aux filles d'ailleurs. Si elles savaient seulement comme je suis dangereux et comme je m'éloigne de plus en plus du chemin de la droiture pour m'enfoncer lentement vers le chaos, la haine et la douleur.
Mais voilà j'entend des pas dans le corridors et la porte de mon compartiment s'ouvre, je ne vais plus être seul, parfait. Je fais apparaître un demi sourire, simple apparence mais qui est importante pour le rôle que j'entreprend de jouer aujourd'hui !*



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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyMer 5 Sep - 0:26

J’étais revenue en Écosse il n’y avait que quelques jours seulement. J’avais le cœur gros et la tête remplie de souvenirs tristes et heureux. Comme à chacun de mes retours en Écosse, j’avais le mal du pays, je m’ennuyais de ma terre d’origine : le Brésil. J’avais toujours un mal fou à me réhabituer à cette vie si différente, cette vie qui était pourtant la mienne depuis neuf ans déjà. À chacune de mes visites au Brésil, mes origines refaisaient surfaces et c’était assez difficile de les laisser de côté une fois revenue à la maison. J’avais passé l’essentielle de mes vacances d’été là-bas. Ma famille d’adoption m’avait laissé m’envoler vers l’Amérique latine, le cœur gros certes, mais ils n’avaient pas pu me le refuser. Ça avait été difficile pour eux de me laisser partir seule comme ça, j’en étais consciente, mais je savais également qu’il comprenait mon envie et mes motivations de faire se voyage. Ils avaient veillé à ce que mon voyage se passe bien et avaient pris les précautions nécessaires pour que je ne coure aucun danger. C’était la première fois que je m’envolais seule vers ma terre natale. J’étais encore jeune pour effectuer un tel voyage en solitaire mais il savait que j’avais la maturité nécessaire. Je connaissais le Brésil et j’avais de la famille qui m’attendait là-bas. Ils avaient eux-mêmes déjà visité l’endroit où je me rendais, ce qui parvenait à les rassurer un peu. D’ailleurs, mon voyage c’était passé sans soucis. J’avais revu ma famille éloignée qui me manquait incroyablement. J’avais d’ailleurs fait tout ce qui était en mon possible pour les aider durant mon séjour. Je leur avais apporté assez d’argent pour qu’ils aient de quoi se nourrir pendant plusieurs mois. J’avais également apporté des vêtements et des jouets pour les enfants du village et j’avais participé à la construction d’un puits dans la ville voisine. Je dois avouer que j’avais triché un peu avec la magie, renforçant les fondations des maisons et réparant les toits des maisons sur le point de s’effondrer. J’aurais aimé faire plus, sachant que j’avais le pouvoir de faire beaucoup, mais mes parents m’avaient bien averti d’être prudente avec la magie. Les gens là-bas appréciait énormément mon aide et trouvait que j’en avais fais beaucoup pour eux, ils avaient d’ailleurs organisés une fête la veille de mon départ pour me remercier. Ça m’avait touché énormément et maintenant je m’ennuyais de tout le monde. J’avais revu de vieux amis, avec qui je jouais dans les débris des bidonvilles. Les revoir m’avait apporté plus de peine que de joie. La vie était injuste. Si moi j’avais réussit à m’échapper de la misère et de la pauvreté, c’était loin d’être le cas pour eux. Ils avaient mon âge, certains étaient même plus jeunes, et ils étaient contraints de travailler d’arrache pied pour aider la famille à subvenir aux besoins essentielles.

Après un voyage comme celui là, après avoir revu une famille qui vivait dans la misère, des anciens amis qui luttaient contre la famine à tous les jours, après avoir parcouru les rues que j’avais parcouru durant mon enfance et avoir vu la maison où j’avais habité, j’étais troublé. J’avais tant de souvenirs rattachés à ce village. Chacune des places que j’avais visitées me ramenaient des souvenirs douloureux, souvent rattachés à mes parents. La vie était injuste, j’étais assez vieille maintenant pour comprendre ce qui avait tué mon père et c’était douloureux, douloureux de savoir qu’il était mort en essayant de nous rendre heureuse maman et moi. C'était douloureux de se dire que personne ne lui avait fait justice, que son meurtrier courrait encore dans les rues, que se genre de chose arrivait bien trop fréquemment là-bas. Là où j'avais grandi c'était la jungle, il n'y avait pas de justice, c'était chacun pour soi. On ne pouvait faire confiance à personne, voilà la leçon à tirer, le monde était rempli de gens immondes..

J’entrai en sixième année à Poudlard cette année et aujourd’hui je prenais le train. J’étais dans ma chambre d’hôtel à Londres, ma valise déjà bouclée dans un coin de la chambre. J’écrivais dans mon journal, j’avais tant à lui raconter depuis mon retour du Brésil. J’entendis la voix de mon frère m’appeler de l’autre côté de la porte. Il était déjà temps de partir. Je fermai mon journal et je le glissai dans mon sac. Mon frère ne prenait pas le train avec moi cette année. Pour la première fois depuis mon entrée à Poudlard, j’allais faire le trajet seule et cette idée ne me rendait pas particulièrement heureuse. Je n’avais pas gardé contact avec aucunes de mes camarades de classe durant l’été et je n’avais franchement pas envie de les entendre raconter leurs vacances sur le bord de la plage ou encore les derniers potins du camping pour la coupe de Quidditch. Je préférais encore passer le trajet en solitaire avec mon journal. Je n’avais pas fini d’y inscrire mes dernières pensées, je ne manquerais pas de temps pour le faire durant le voyage en train.

Arrivée à la gare, je serrai chacun des membres de ma famille adoptive dans mes bras. Mon frère allait tellement me manquer. Après un été loin de lui, voilà que j’allais devoir passer une année entière sans sa présence près de moi. C’était tout simplement impensable. Je lui fis promettre de m’écrire très souvent et je lui fis mes adieux en l’embrassant sur la joue avant d’entrer dans le train et de me mettre à la recherche d’un wagon libre. Bien sur, il n’en avait plus un. Déjà, des groupes d’amis étaient réunis et célébraient leurs retrouvailles à grand cris. Je m’éloignai de ces wagons pour en rechercher un plus tranquille. J’en trouvai enfin un qui était plus tranquille et j’y entrai, sans prendre le temps de voir qui l’occupait et espérant que la personne qui l’occupait n’attendait pas un groupe d’amis. Je regrettai partiellement mon choix de wagon lorsque je remarquai qu’il était occupé par Slevin, un Serdaigle horriblement séduisant qui avait passé l’année entière à me casser les pieds. Refusant toutefois de faire demi-tour et d’aller dans l’un de ses wagons où les cris retentissaient, je refermai la porte et je demandai :


« C’est libre où tu attends de la compagnie ? »
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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyMer 5 Sep - 19:22

*J'avais entendu des pas dans le corridors, chose peu inhabituelle quand on se trouve dans un train, mais je ne sais pas pourquoi je savais que cette personne viendrait à moi. En même temps il ou elle aurait tort de s'en priver, tout les compartiments devaient être pris ou presque, il en restait que très peu vide ou quasiment et celui-ci en faisait parti. J'aurais pu me joindre à la joyeuse bande de drilles à côté ou n'importe où dans le Poudlard Express mais je n'en n'avais pas eu la force. Je sais que c'est mal, que je dois faire semblant de m'intégrer au maximum pour sauver les apparences mais pas aujourd'hui, je suis encore à moitié en vacances, je n'ai pas envie de reprendre le jeu maintenant, c'est trop tôt. Pourtant je suis conscient que quand la porte va s'ouvrir, je vais devoir faire semblant d'être heureux d'accueillir la personne et même entamer la conversation ou juste répondre aux questions, mais cette fois-ci l'envie n'est pas là. Si GoodKat était là il me dirait que c'est mal de s'enfoncer ainsi dans le passé, ça nous empêche d'avancer dans l'avenir, mais qui lui dit que j'ai envie d'en avoir un d'avenir ? Un avenir sans eux ce n'est pas un réel avenir, ce n'est qu'apparat, ce n'est que faire semblant. Que voudrait-il ? Que j'oublie ? Tout le monde a oublié, moi je m'y refuse, je ne peux pas leur faire ça, ils ne méritent pas ça. C'était des gens formidables et pourtant cela ne les a pas empêché de se faire abattre. Personne n'est venu à leur enterrement, d'ailleurs il n'y en a pas eu. Sans mon vieil oncle, ils n'auraient même pas eu de sépulture. Je ne le connais pas vraiment, je ne l'ai vu qu'une seule fois, quand on est allé prendre le Poudlard Express la toute première fois. Il m'est apparu comme un homme bon, gentil, bon vivant, mais seul, terriblement seul. Il nous a accueilli une nuit et franchement j'avais l'impression que c'était jour de fête pour lui. Etant la seule famille qu'il nous reste et ne sachant pas que j'avais survécu, il a accepté que leurs dépouilles reposent dans le tombeau de sa femme et lui. C'est grâce à lui que j'ai un endroit où me recueillir.*

« C’est libre où tu attends de la compagnie ? »

*Trop perdu dans mes pensées, je met quelques minutes avant de me rendre compte que la fameuse personne est déjà entrée dans mon compartiment et qu'elle venait de s'adresser à moi. Je détourne mon visage de la montre que je tenais dans mes mains et lève mon regard vers elle. Je reconnais Anabela, la soeur d'Alexander notre ancien préfet si je ne m'abuse. A ce que j'aurais compris, ils ne sont pas réellement frère et soeur, les parents du Maddox l'ont adopté quand elle était gamine parce que ses parents sont morts, comme quoi on a plus de points commune qu'elle ne le croit. C'est une belle brune aux yeux bleus, un peu sauvage, absolument pas mijaurée, j'aime bien la taquiner un peu, ça la gêne et moi ça me fait triper. Ce n'est bien entendu pas sérieux, elle ne mérite pas que je m'accorde le droit de ressentir des sentiments pour quelqu'un, non pas qu'elle ne me mérite pas, mais c'est plutôt l'inverse. Je ne suis pas à l'idéaliser, ne vous emballez pas, c'est plutôt que je ne suis pas quelqu'un de bien ou en tout cas je tend vers ce but alors une fille comme Anabela n'est pas faite pour moi, mais cela ne m'empêche pas de la dévisager quand je le peux et de lui faire les yeux doux, je sais que je n'ai que peu de chance de vraiment l'atteindre et tant mieux. J'esquisse un sourire, rentrant petit à petit dans le rôle que je me construis et je lui montre les sièges de libre tout autour de moi.*

" - Pas à ma connaissance ma belle, prends tes aises !"

*La drague je tiens ça de mon père il me semble en tout cas c'est le souvenir que j'en ai. Non pas qu'il draguait tout ce qui bougé, mais ma mère m'avait expliqué comment ils s'étaient rencontrés tout les deux. Elle m'avait dis un jour qu'ils s'étaient croisés dans un bar, elle était avec des amies à elle et lui avec des potes. Un groupe de filles dans un pub écossais ne passaient pas souvent inaperçu et comme on disait "les premiers arrivés sont les premiers servis" en tout cas c'était ce que se disait toujours mon père. Ce soir là mon père avait fais du charme à ma mère et l'avait laissé partir sans rien tenter. Ils s'étaient recroisés plusieurs fois mais mon père était resté dans son coin, lui esquissant juste de beaux sourires et des regards en coin et visiblement cela avait plu à ma mère qui s'était sentie désirée mais pas étouffée. Moi j'étais plutôt dans l'humour, le mystère et la provoque, mais dans l'ensemble on se ressemblait beaucoup avec mon père et plus je grandissais et plus notre ressemblance était flagrante. Je remis ma montre à mon poignet et me tournais une nouvelle fois vers Ana.*

" - Alors ces vacances ? Pas trop longues sans moi ?"




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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyMer 5 Sep - 21:46

Assise sur son énorme valise, Astride tentait tant bien que mal de peser de tout son poids dessus pour réussir à la fermer. Pourtant, avec tout ce qu'elle avait ingurgité pendant l'été que ce soit à New-York ou chez elle, elle aurait été capable de fermer n'importe quoi en s'appuyant dessus. Mais visiblement, les vingt romans moldus qu'elle avait tenté de caser entre deux livres de cours histoire de pouvoir occuper ses journées en cas d'absence de devoirs, luttaient avec acharnement pour ne pas avoir à prendre le chemin du château en sa compagnie. Au bout de quelques secondes d'efforts intenses, la jeune fille dut se résigner et s'agenouilla sur le sol pour inspecter le contenu de son énorme bagage. Franchement, à vu de nez, il n'y avait rien qu'elle ne puisse pas emporter avec elle. Tous ses livres étaient importants, après tout, n'importe quel élève digne de ce nom avait besoin de distraction et c'était aussi son cas. Bien sûr, elle pourrait toujours revenir chez elle aux vacances et reprendre tous les bouquins qu'elle n'avait pas pu emporter avec elle, mais si comme l'année dernière, elle se retrouvait coincée à l'école à cause d'une quantité de travail astronomique, elle serait condamnée à emprunter des contes sorciers à la bibliothèque, chose qui ne l'enthousiasmait pas des masses. Bien sûr, elle était toujours ravie de pouvoir s'informer un peu plus sur le monde magique, mais justement, elle avait déjà lu ces ouvrages un bon nombre de fois et commençait à les trouver un peu lassant. Sa mémoire ne lui jouait pas assez de tours pour qu'elle puisse avoir besoin de plusieurs lectures pour retenir ce qui était important. Mais malheureusement, elle n'avait pas vraiment le choix. A contrecœur, la jeune fille dégagea donc un ou deux bouquins et les reposa sur sa table de nuit sans penser à les ranger sur ses étagères. C'était bien la première fois qu'elle oubliait mais Astride aurait dû partir pour la gare depuis dix bonnes minutes déjà et elle sentait la pression monter au fur et à mesure que les aiguilles bougeaient sur le réveil posé non loin d'elle. La voix de sa mère lui criant depuis le rez-de-chaussé qu'il était grand temps de partir n'arrangea pas la chose et la poufsouffle s'empressa de s'asseoir à nouveau sur sa valise en constatant avec bonheur que cette fois-ci, son popotin avait la taille idéal pour pouvoir la fermer sans trop de problèmes. Fière d'elle, elle la fit glisser sur le sol avant de la balancer du haut des escaliers sans s'occuper plus que ça du bruit que ça pouvait provoquer. De toute façon, la valise était beaucoup trop lourde pour qu'elle puisse la transporter et si ça pouvait réveiller ses frères qui bénéficiaient encore de trois longues journées de vacances avant de reprendre les cours, ça ne pourrait être que bénéfique. Des grognements indignés lui parvinrent de deux pièces situées sur sa gauche, signifiant qu'elle avait parfaitement réussit son coup. Un petit sourire au lèvres, elle s'empressa de descendre à son tour, relevant son bagage avant de passer dans le salon où se trouvait ses parents et sa petite sœur qui regardait un dessin animé en mangeant de la confiture à même le pot à l'aide d'une petite cuillère. Cette vision aurait fait rire Astride en temps normal, sa petite sœur suivait ses traces et ça faisait plaisir à voir, cependant, elle était déjà bien trop en retard et seule l'heure qui tournait à une vitesse folle la préoccupait. Elle s'empressa donc de dire au revoir à sa mère et à la petite dernière avant de retrouver ses deux frères qui descendaient péniblement les escaliers avec les cheveux en bataille et l'air pas très réveillé. Tout cela ne dura pas plus de cinq minutes et elle fut très rapidement assise à l'avant de l'espace familial alors que son père galérait à faire monter sa valise dans le coffre à l'arrière.

En regardant la maison s'éloigner derrière elle, la jeune fille eut un pincement au cœur, le même qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle devait partir loin des siens pour une durée plus ou moins longue. Même lorsqu'elle devait aller avec Hecate avec New-York, Astride avait eu la nette impression de laisser quelque chose de très important et elle détestait particulièrement cette sensation. Cependant, elle n'en restait pas moins enthousiaste. Retrouver les salles de cours, ses devoirs, la bibliothèque, ses amis et toutes ses petites habitudes au château ne pouvait que lui faire plaisir. La jeune fille oscillait entre des émotions contradictoires et le trajet pour aller jusqu'à la gare lui parut infiniment long. Heureusement, les embouteillages ne ralentirent pas et ils finirent par pénétrer dans la gare quelques minutes avant le départ du train. Ils n'avaient pas vraiment le temps de prendre un chariot, aussi son père se chargea-t-il de trainer sa lourde valise jusqu'à la voie neuf, s'arrêtant comme à chaque fois sans trop savoir quelle direction prendre. Astride faisait toujours preuve d'assurance avant de foncer droit dans le mur, prouvant à ses parents que la magie était quelque chose de génial, sauf qu'elle n'en menait pas large et se dépêchait toujours de franchir la barrière, désireuse d'en finir au plus vite avec cette épreuve. La poufsouffle se retrouva avec soulagement sur le quai, sans oublier de se retourner pour regarder si son père la suivait bien. Celui-ci était livide mais tentait de faire bonne figure en affichant un grand sourire sur son visage. Elle était bien consciente d'avoir des parents en or, ils avaient toujours tout fait pour la souvenir même si chaque départ semblait difficile à gérer pour eux. D'ailleurs, elle n'obligeait jamais sa maman à l'accompagner à la gare, sachant que c'était quelque chose de bien trop douloureux pour elle. Elle préférait très largement la laisser à la maison et lui dire au revoir là-bas tout en sachant que le jour de la rentrée n'était pas forcément facile à gérer pour elle. Et puis, maintenant qu'elle était sur le point de monter dans le train, elle sentait bien que la bonne humeur de son papa était en train de fondre comme neige au soleil, aussi s'empressa-t-elle de se diriger vers l'un des wagons afin d'y grimper le plus rapidement possible. Son père l'aida à faire passer sa valise en haut des marches et Astride s'apprêta à entrer dans un compartiment en agitant simplement la main lorsqu'elle se ravisa. Qu'elle pleure ou pas ne changeait pas le problème, son papa allait lui manquer et elle voulait qu'il le sache. La jeune fille sauta donc en bas des marches et serra son père dans ses bras alors que les larmes lui montaient rapidement aux yeux.

« Tu vas me manquer tu sais. Enfin, toi, maman, Ariane... J'aime pas partir loin de vous. Je vais essayer de rentrer pour Noël, et je te promets de vous écrire le plus souvent possible, je dois tout faire pour réussir mon année mais je n'ai pas un gros examen à passer, alors j'aurais peut-être un peu plus de liberté. »

Sans plus de cérémonie, la jeune fille lâcha son père avant de se retourner rapidement pour qu'il ne soit pas témoin des larmes qui roulaient maintenant sur les joues d'Astride. Elle était bien trop émotive, ça lui jouerait des tours dans sa vie future, elle en était persuadée, simplement, elle n'avait jamais réussi à résister, elle pleurait dès qu'elle en avait envie de se fichait totalement qu'on puisse en être témoin. Cependant, la poufsouffle avait décidé de se comporter un peu plus comme une fille de seize ans cette année, aussi était-elle allée faire les boutiques avec sa mère pour apprendre ce qu'était réellement le maquillage et renouveler sa garde-robe. D'un seul coup, elle se sentait un peu stupide avec son serre-tête rose dans les cheveux, et son mascara étalé sur ses genoux. Heureusement qu'elle avait quand même pensé à reprendre ses pulls XXL histoire de pouvoir reprendre les bonnes vieilles habitudes. Et puis, mis à part sa coiffure, elle n'avait pas fait tant d'efforts que ça, après avoir passé tout l'été en jupe ou en robe, elle avait presque réussi à se convaincre qu'elle pourrait s'habiller de la même façon pour repartir à l'école. Seulement, le matin même elle n'avait pu résister à l'envie de reprendre un de ses vieux jean, qu'elle avait couplé avec un T-shirt assorti à son serre-tête sur lequel apparaissait clairement une publicité pour une boisson énergisante quelconque. Elle avait dû le recevoir en cadeau lors d'une campagne publicitaire et puisqu'il était à peu près à sa taille, elle n'avait pas hésité à le garder dans sa penderie, ravie de pouvoir faire des économies sur ses tenues vestimentaires. Mais bon, elle n'avait pas le temps de sortir son miroir, qui avec de la chance se trouvait au fin fond de sa valise, derrière elle, d'autres élèves essayaient de monter. Elle s'avança donc dans les couloirs, constatant bien vite qu'il ne restait plus aucun compartiment libre. Avec le nouveau poste d'Hecate, c'était bien la première fois qu'elle ne pouvait pas passer le trajet en sa compagnie, et même si elle aurait aimé qu'elle soit à ses côtés, elle était vraiment très contente pour elle et ne manquerait pas de la féliciter une énième fois de vive voix lorsqu'elle pourrait lui reparler. En attendant, la jaune et noir devait se décider. Elle aperçut un compartiment dans lequel il n'y avait encore que deux élèves, elle n'hésita pas une seule seconde et y entra avec un grand sourire, déposant sa valise sur le sol.

« Il n'y a plus de place nulle part, ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous ? » Demanda la jeune fille, nullement intimidée par ses deux camarades avant de se rendre qu'elle connaissait au moins une des deux personnes qu'elle côtoyait. « Oh, Ana ! Ça me fait plaisir de te voir... Et toi, tu es... ? »

Finalement, elle ne connaissait pas vraiment Anabela, mais elle était sa camarade de dortoir, elles avaient donc l'habitude au moins de se croiser et de se saluer de temps en temps, il était donc tout à fait normal qu'elle se souvienne au moins de son prénom. Sans réellement attendre une quelconque réponse de la part des deux jeunes ans, la poufsouffle sortit sa baguette pour faire léviter sa valise jusqu'aux rangements situés au-dessus des sièges. Elle s'empressa ensuite de s'installer sur la banquette, soupirant de bonheur en pensant à cette nouvelle année qui allait forcément être aussi formidable que presque toutes celles qu'elle avait déjà vécu.
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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyJeu 6 Sep - 5:08

Slevin mit tellement de temps avant de répondre à ma question que j’eus amplement l’occasion de me demander s’il ne valait pas mieux pour moi de faire demi-tour et de me mêler aux jeunes écervelées du compartiment voisin. J’étais toujours debout, la main sur la poignée de la porte, prête à partir dans le cas où les places du compartiment étaient déjà réservées. Slevin, quant à lui, semblait perdu au fin fond de ses pensées. Il affichait un air troublé qui piqua automatiquement ma curiosité et je le dévisageai, intriguée, sans réellement m’en rendre compte. Je ne connaissais pas bien le Serdaigle. Il avait une année de plus que moi et nous n’étions pas dans la même maison, nous nous croisions donc qu’à de rares occasions. À chacune de ses occasions, le jeune homme ne manquait toutefois pas sa chance de me taquiner un peu. Il adorait me tourner autours, sachant pertinemment que ça me rendait folle. J’avais l’impression que c’était un jeu pour lui et même si je réussissais à rester de marbre face à ses taquineries, au fond de moi, elles me gênaient. Je savais que tout ça n’était pas sérieux pour lui et qu’il s’amusait de mes réactions, un peu comme on rit d’une bête de foire. Et oui, je n’avais rien d’une séductrice et j’étais plutôt maladroite de ce côté-là. Ma méfiance envers les gens n’aidait en rien mon cas. En tout cas, tout ça pour dire que même si je ne connaissais pas personnellement le jeune homme, je ne l’avais jamais vu aussi troublé. Il était vrai qu’il dégageait quelque chose de mystérieux, de dangereux même si vous voulez mon avis, mais cet air avait quelque chose d’étrange, d’anormal. En fait, c’était probablement ma paranoïa personnelle qui prenait le dessus et ma méfiance envers le jeune homme qui me faisait voir les choses ainsi.

" - Pas à ma connaissance ma belle, prends tes aises !"

Le Serdaigle venait enfin de prendre conscience de ma présence et son visage s’anima un peu pour esquisser un petit sourire qui m’était destiné. Je me rendis compte que j’étais toujours immobile devant la porte à le fixer bizarrement. Je lâchai donc la poignée de porte et fit quelques pas timide dans le compartiment, un peu mal à l’aise de l’avoir dévisagé ainsi. Je plaçai tant bien que mal ma lourde valise dans le porte bagage et je pris place sans un mot dans l’un des sièges vides du compartiment. Je levai les yeux vers lui et j’eus le temps de constater que cet air troublé avait bel et bien disparu de son visage. Une façade semblait s’être créée sur son visage et tout d’un coup, il avait l’air bien plus sympathique. Comme quoi les apparences étaient toujours trompeuses. Je baissai les yeux lorsque son regard croisa le mien et je pris mon sac pour y sortir mon journal. J’avais encore tant de pensées à y exprimées, je n’aurais sans doutes aucun mal à écrire pendant toute la durée du trajet. J’espérais ardemment qu’une autre personne viendrait rejoindre notre compartiment pour éviter d’avoir à faire la conversation avec Slevin, qui ne me laisserait sans doute pas écrire en paix.

" - Alors ces vacances ? Pas trop longues sans moi ?"

Voilà qu’il ne perdait pas de temps, j’avais à peine ma plume en main qu’il venait m’interrompre. Je levai les yeux vers lui et un petit sourire sarcastique aux lèvres, je lançai :

« Horriblement longues, tu vois bien, parmi tous les compartiments disponibles dans le train, c’est le tien que j’ai choisi. »

Je haussai les épaules dans un geste impatient et je me replongeai dans la lecture des dernières lignes de mon journal pour voir où j’étais rendu. Je les relus plusieurs fois sans vraiment remarquer ce qu’il y était écrit, trop dérangé par la présence de Selvin. J’essayai de me concentrer mais il n’y avait rien à faire, je ne savais même plus ce que j’avais envie d’y écrire. En fait, je n’avais plus envie d’écrire et je me demandais bien comment j’allais pouvoir m’occuper durant le restant du trajet.

La porte du compartiment s’ouvrit et à ma plus grande joie, une tête familière fit son apparition. Astride, une fille en même année que moi à Poufsouffle. Elle et moi n’étions pas amies et nous ne nous connaissaient pas réellement, mais comme nous partagions le même dortoir, nous nous côtoyions sur une base quotidienne et c’était rassurant de voir un visage familier.


"-Il n'y a plus de place nulle part, ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous ?
Oh, Ana ! Ça me fait plaisir de te voir... Et toi, tu es... ? "

Son enthousiasme m’étonna un peu dans la mesure où nous étions que de simples connaissances mais j’étais ravie de la voir également, je n’eus donc pas à me forcer pour lui adresser un sourire et l’inviter à se joindre à nous :

« Astride, contente de te voir aussi. Tu as passés de belles vacances ? »

Simple politesse que je regrettais déjà d’avoir lancé. Écouter la réponse de quelqu’un et feindre l’enthousiasme était une chose, mais je n’avais pas particulièrement envie de partager mes souvenirs de vacances, même s’il s’agissait là d’une conversation plutôt anodine.
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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyJeu 6 Sep - 11:30

" C'est tout de même un monde ! C'était censé durer sept ans, il n'a jamais été question d'une huitième année là-bas ! Et dire que ta mère et moi avions espéré que cette mascarade prendrait fin et que tu pourras enfin poursuivre des études normales... "

Scipion laissa échapper un soupir agacé tandis qu'il enfournait un peu tout et n'importe quoi dans sa valise, feignant de ne pas entendre ce que son père lui répétait depuis deux bonnes heures. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait allusion à son redoublement, il avait vaguement abordé le sujet lors de son retour du camping, mais ses géniteurs ne paraissaient pas avoir accordé une grande attention à ses dires, de toute évidence, puisqu'ils semblaient surpris de le voir préparer ses affaires pour les neuf mois à venir. Evidemment, la nouvelle n'avait pas vraiment plu à son père, cela contrariait sa journée lui qui pensait que seule Evangeline retournait chez "ces gens-là", que son fils aîné se prendrait enfin en main et qu'il s'inscrirait de lui-même à l'université, mais visiblement il ne pouvait rien y faire. Aussi, il avait renoncé à cette idée, ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il pourrait annoncer à ses voisins et collègues que son rejeton avait enfin quitté cet internat fictif, et il pouvait dors et déjà d'attendre à voir sa boîte aux lettres envahie par des hiboux qui viendraient lui faire parvenir avertissements, avis de retenues, plaintes diverses concernant son indiscipline et encore bien davantage. C'était tout de même un coup rude, non seulement il était bien loin d'avoir l'enfant premier de sa classe d'école moldue qu'il avait voulu avoir et enclin à se conformer à tout ce que l'on attendrait de lui, mais en plus il lui fallait chaque fois enrober un peu plus cette histoire sordide d'internat pour camoufler le fait qu'il allait faire des tours de magie au fin fond de l'Ecosse... qu'en auraient pensé ses pauvres parents s'ils avaient su ce qu'étaient leurs petits-enfants ? Mieux valait ne pas même l'imaginer.

Loin de s'en formaliser, Scipion haussait négligemment les épaules tout en se recentrant sur le matériel qu'il emportait avec lui. Il avait suffisamment de poudre d'obscurité pour tenir un siège et de leurres explosifs pour faire diversion afin de garantir le succès de ses opérations à venir, aussi il estima qu'il était temps de lever le camp. Lorsqu'il fut sorti de sa chambre qu'il laissa dans un désordre tel que celui dans lequel il l'avait retrouvée en rentrant, il tomba sur Evangeline qui rentrait alors dans la sienne avec bon nombre d'ouvrages entre les bras. L'un et l'autre s'arrêtant, une sorte d'atmosphère glacée se créa alors tandis qu'un silence s'installait et que leur regard respectif affrontait celui de l'autre. Optant alors pour tourner les talons en feignant l'indifférence, le Gryffondor descendit alors les marches qui le séparaient du rez-de-chaussée avec sa valise a bout de bras, se retournant un instant avant de se recentrer sur le temps qu'il leur restait avant de monter dans le Poudlard Express. Peut-être aurait-il le temps de voir Sarah avant qu'onze heures ne sonnent... c'était peu certain, mais pas impossible. Aussi, il ne perdit pas davantage de minutes avant de se diriger vers la voiture dans laquelle son père les attendait, de hisser sa valise dans le coffre et de s'installer à l'avant. Généralement, c'était toujours lui qui arrivait en retard, et sa soeur était assise bien avant lui, néanmoins il semblait qu'elle avait du mal à fermer sa valise à cause des livres, qu'elle avait pris en grande quantité pour assurer ses BUSEs. Lorsqu'elle monta à son tour, un silence s'instaura et ne se brisa pas jusqu'à leur arrivée à Londres. Comme leur paternel ne paraissait pas disposé à se rendre voie 9 3/4 avec ux, il resta à l'intérieur du véhicule tandis que ses enfants prenaient leurs affaires avant de s'adresser à son fils.

" Pense à nous prévenir un peu avant votre retour, en Juin, histoire de savoir quand il faut venir vous chercher. "

Acquiesçant d'un hochement de tête, Scipion s'éloigna alors tandis que son géniteur faisait demi-tour, sa soeur marchant à ses côtés, sans mot dire. La situation pouvait paraître quelque peu étrange, mais aucun des deux n'avait l'air de vouloir s'en offusquer, aussi le trajet se poursuivit ainsi. Une fois arrivés devant le mur, il laissa passer sa soeur la première avant de prendre un peu d'élan et de se lancer à son tour. Pour la huitième fois qu'il franchissait cette brèche, il constatait que ce rituel de passage avait quelque chose de... grisant. Une fois sur le quai et reconnaissant quelques têtes familières sur lesquelles il ne s'attarda pas, son premier réflexe fut de chercher Sarah des yeux, sans succès. S'il ne se trompait pas, il y avait un compartiment réservé aux préfets... au moins, la bonne nouvelle, c'était qu'elle n'effectuerait pas le trajet avec Scarlett, puisqu'il était impossible qu'elle ait hérité de ce titre. Hissant alors ses bagages à l'intérieur du train alors qu'Evangeline en faisait de même, il se retourna un bref instant vers elle. Leur regard était significateur, disant à l'autre de vivre sa vie cette année en restant sur ses gardes et en évitant de prendre des risques inutiles, ce au terme de quoi ils se séparèrent, jetant un oeil à l'autre de temps à autre. Elle allait probablement retrouver des amis, pour sa part il avait l'intention de choisir aléatoirement le premier compartiment qui se présenterait, avec un peu de chance il tomberait sur des premières ou secondes années avec lesquels il pourrait commencer à effectuer son habituel recrutement... son armée avait grand besoin d'être agrandie et un peu de main d'oeuvree ne serait pas de trop. Il avait un bon nombre d'opérations à réaliser cette année et comptait bien tout mettre en oeuvre pour que ce soit un succès. Pénétrant alors dans un wagon, ses yeux se posèrent sur ses trois occupants, sur lesquels il en reconnut deux sans trop de difficulté. Slevin, qui paraissait alors en bonne compagnie puisqu'il s'était réservé deux filles pour son libre usage, et qui d'ordinaire collaborait de temps à autre lors d'une mission, mais qui avait un rôle un peu plus indépendant que la fourmilière qu'il dirgeait. Une sorte d'électron libre, terme qui ne lui plaisait pas beaucoup puisqu'il préférait garder le contrôle, mais qui résumait bien leur manièr de fonctionner. Ensuite, venait Astride, rat de bibliothèque qui ne lui était pas inconnu puisqu'il s'était rendu dans la chambre des secrets en sa compagnie l'année précédente, et enfin une autre Poufsouffle qu'il ne connaissait que de vue. Optant pour prendre ses aises et s'installer sans attendre, Scipion s'adressa directement à ceux qui allaient partager son voyage jusqu'à Poudlard.

" Quelle bonne surprise Slevin, j'ignorais que Mc Gonagall avait consenti à te reprendre après ton absentéisme en sixième année. Au fait Astride, j'espère que tu te portes bien depuis la dernière fois que nous nous sommes vus... vous ne me présentez pas votre amie ? "

Sans se départir de son animosité, il sortit alors sa baguette avec laquelle il se mit à jouer en la faisant tourner entre ses doigts. Il fallait espérer qu'il trouve de quoi s'amuser, cette année encore... aussi, il reporta son attention sur ses interlocuteurs.
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Azraël S. MacMillan

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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyJeu 6 Sep - 20:26

* Si j'avais espéré avoir un peu de compagnie, je ne m'attendais pas à voir débarqué autant de monde presque en même temps, à croire qu'ils s'étaient tous donnés rendez-vous sans me consulter. Tout d'abord se fut la belle Anabela qui se joignit à moi, n'attendant qu'un mot de ma part pour prendre la tangente, à croire que je lui fais si peur que ça ... au moins on peut dire qu'elle a un excellent instinct ou la tête sur les épaules. Je ne saurais dire si c'est mon attitude envers elle qui la rend si méfiante et toujours sur ses gardes en ma compagnie ou si c'est autre chose, comme l'abysse qui siège à la place de mon coeur ? Mystère, mais au fond je crois que ce n'est pas plus mal, au moins je ne la blesserais jamais puisqu'elle ne tentera jamais de chercher quelque chose de bon en moi, chose disparue ou mis sous scellés depuis longtemps. Mais bien d'autres le feront à sa place et elles finiront toutes par se brûler les ailes, j'en suis fort désolé d'avance mais ce n'est pas moi qui est instauré les règles de ce jeu et ce n'est certainement pas moi qui les ai forcé à y jouer.
Mais ce n'est pas l'heure de songer à ce genre de choses, mais plutôt le moment de jouer sur les apparences. Je me suis laissé distraire par mes pensées, je n'ai donc pas été très réactif quand à son arrivée mais je saurais me faire racheter et lui faire oublier ce qu'elle a vu en entrant, un garçon fort triste, seul et désespéré. Elle ne gardera de moi que l'image d'un jeune homme mystérieux, avenant, peut être trop à son goût, qui aime jouer avec elle, plus par plaisir que par réelle envie de parvenir à ses fins. Je la regarde enlever sa main de la poignet et la laisse s'installer en paix, profitant de ce cours répit pour reprendre mon assurance d'antan, mon sourire et pour chasser les pensées obscures qui assombrissent mon humeur vainement. Une fois qu'elle est installée, je la vois sortir un carnet, très certainement un journal intime, dont les filles raffolent, ce dont j'ai vraiment du mal à comprendre. Je ne dis pas que coucher ses pensées et ses désirs par écrit cela n'aide pas à y voir plus clair, cela apaise, mais c'est un trop gros risque que je ne pourrais jamais courir. Et si quelqu'un y tombait dessus ? Je ne doute pas un seul instant du fait qu'il va lire ce que j'y aurais inscrit, ce que moi même je ferais si je tombais sur cela d'Ana ou de quelqu'un d'autre, c'est normal, c'est de la simple curiosité. Personnellement j'opte plutôt pour des feuilles volantes que je brûle ensuite soigneusement, vérifiant constamment qu'il ne reste que des cendres et qu'il n'y aura jamais moyen de pouvoir lire ce qu'il y avait marqué dessus. Mais visiblement Ana n'était pas dérangée par tout cela, elle préférait courir le risque qu'on puisse s’immiscer dans sa vie en lisant son journal, alors soit je saurais où chercher si un jour j'ai besoin d'informations supplémentaires sur elle. Il me semble qu'il y a une autre personne qui écrit constamment dans son journal et qui est justement de sa maison. Je crois qu'elle s'appelle Sasha, mais je ne suis pas sûr de mes sources. En tout cas cette fille parait-il est une véritable asociale qui fuit les gens et qui a choisi d'utiliser son propre langage pour écrire dans son journal, ainsi elle ne craint rien quand à la découverte de ses plus sombres secrets. J'aime bien cette méthode, je la trouve brillante, peut-être que si un jour j'ai du temps à perdre, je m'attellerais moi aussi à la lourde tache d'inventer un langage.*

« Horriblement longues, tu vois bien, parmi tous les compartiments disponibles dans le train, c’est le tien que j’ai choisi. »

*Je venais de lui demander si elle avait passé de bonnes vacances et si je ne lui avais pas manqué. Je me doute bien qu'elle n'a pas songé une seule seconde à moi, tout comme je n'avais pas pensé une seule seconde à elle. En fait j'avais oublié son existence jusqu'à son entrée dans mon compartiment, comme quoi elle aurait pu passer un début d'année tranquille si elle s'était dissimulée à moi. Dommage pour elle. Bien entendu elle ne doit pas le prendre pour elle, c'est le cas des trois quarts des gens de cette école et pour cause, avec une grande partie de mon année ailleurs qu'entre les murs de Poudlard, je n'ai pas vraiment eu le temps de me remémorer qui était qui. Ce n'est pas forcément un mal en soit, beaucoup ne valent pas la peine d'être connu, mais certains vont devoir être l'objet d'une plus grande attention. Les raisons qui m'ont poussé à être loin de Poudlard me regarde, sachez seulement que j'avais besoin d'un temps pour moi, pour me recentrer, pour savoir ce que je voulais vraiment. Je sais qu'il aurait été préférable que je fasse cela après mes sept années ici au lieu de m'en rajouter une au finale, mais je ne pouvais plus attendre, je commençais à péter un câble, j'avais besoin de prendre l'air, d'ailler voir ailleurs. GoodKat a mis un moment avant de me trouver, je suis assez doué pour disparaître visiblement, c'est bon à savoir. Il m'a ramené de force une première fois à Poudlard mais vu qu'il ne pouvait pas veiller sur moi là bas, il n'a pas été étonné de recevoir une nouvelle lettre de Poudlard pour lui signaler ma disparition. Il mit un peu moins longtemps la seconde fois à me trouver et au lieu de m'engueuler ou me forcer à y retourner, il m'a laissé parlé, il m'a laissé du temps, il m'a même aidé à y voir plus clair. Au fond, parfois je me dis que mes parents auraient été soulagé de savoir que c'est lui qui veille sur moi, non pas parce qu'il m'apprend son métier, mais parce qu'il se comporte vraiment comme un père pour moi, certes un peu spécial, disons à sa façon, mais cela ne change pas le fait que je suis en sécurité quand il est là. J'ai fini par retourner à Poudlard, mais de longs mois s'étaient écoulés, j'avais loupé trop de choses pour me rattraper, pour remonter, mais la vérité c'est que j'aurais pu le faire, enfin je pense, si je m'en étais donné les moyens, mais je n'en n'avais pas envie, ma décision était prise, je voulais refaire ma sixième année.*

" - Je vois ça et je me sens honoré d'autant d'intérêt pour ma modeste personne ! "

*Je m'incline même légèrement pour jouer le jeu jusqu'au bout, mais on sent l'ironie percer dans mon ton. Oui je sais j'abuse un peu, je devrais la laisser respirer un peu, mais on ne peut pas dire que j'ai été envahissant pendant ces vacances en encore moins l'année dernière, alors autant repartir sur de bonnes bases pour qu'elle sache sur quel pied danser avec moi. Je lui lance un clin d'oeil, avant de tourner mon regard vers la porte qui venait de s'ouvrir brusquement. Ana venait de ranger son journal, visiblement elle avait fini par se dire qu'elle n'était pas dans les meilleures conditions pour pouvoir écrire, tant mieux j'aurais au moins son attention, même si je ne suis pas sûr d'en avoir très envie. La nouvelle arrivante, puisque c'était une fille, était inconnue au bataillon. Je ne saurais dire de quelle année elle était, ni de quelle maison, presque certain cependant qu'elle n'était pas dans la mienne et encore même là un doute subsisté. Elle avait l'air chargé mais je ne fis pas l'effort de me lever pour être un minimum gentleman, la laissant se débrouiller comme une grande, après tout je ne suis pas le chevalier servant de ces dames et si elles ne sont pas contentes, elles connaissent le chemin de la sortie.*

« Il n'y a plus de place nulle part, ça ne vous dérange pas que je me joigne à vous ? Oh, Ana ! Ça me fait plaisir de te voir... Et toi, tu es... ? »

*S'il n'y avait vraiment plus de place nulle part j'ai bien peur qu'elle ne soit pas la seule à franchir la porte de ce compartiment, nous devons donc nous attendre à ce qu'une armada de petits élèves en tout genre viennent nous envahir .... super ! La jeune demoiselle connaissait visiblement Ana car quand elle la vit, son visage se changea, de façon très net. J'étais par contre assez soulagé de voir qu'elle ne me connaissait pas, ce n'était pas qu'un simple oubli de ma part. Ana la salua à son tour, l'appelant Astride, prénom qui ne m'évoquait rien. Elle lui demanda si ses vacances s'étaient bien passées. La jeune Astride profita qu'aucun de nous ne lui réponde à sa question pour installer ses affaires avec les nôtres. Je ne pris pas la peine de répondre quoi que ce soit, n'éprouvant aucun intérêt pour son "et toi tu es ... ?" qui me donnait plus à penser qu'elle était en train de me rabaisser qu'autre chose. Pourquoi me prendrais-je la tête à me présenter alors qu'elle même n'avait pas pris cette peine. Je préférais tourner mon regard vers le paysage qui défilait, les écoutant d'une oreille distraite.*

" Quelle bonne surprise Slevin, j'ignorais que Mc Gonagall avait consenti à te reprendre après ton absentéisme en sixième année. Au fait Astride, j'espère que tu te portes bien depuis la dernière fois que nous nous sommes vus... vous ne me présentez pas votre amie ? "

*La porte de notre compartiment s'ouvrit une nouvelle fois mais pour une fois cela ne m'étonna absolument pas. Je ne pris pas la peine de tourner ma tête, pas avant en tout cas d'entendre mon prénom. Quand je posais mon regard sur le nouvel arrivant, je fus agréablement surpris de découvrir que c'était ce cher Scipion, la plaie de Poudlard qui selon les rumeurs refaisait lui aussi son année, comme quoi nous avions de plus en plus de points en commun tout les deux. Cela faisait combien de temps que Scipion & moi nous nous connaissions ? Depuis ma première année, mais à cette époque je n'étais pas du tout intéressé par ses plans que je trouvais stupide et sans intérêt. Et puis après le drame de mes parents je me suis mis à chercher à avoir un maximum d'ennuis, afin de peut être subir le même sort qu'eux ou juste pour me sentir vivant, je ne sais pas trop. J'ai rejoins les rangs du jeune Rouge & Or mais sans pour autant m'abaisser à devenir un de ses pions. Entre nous ça a été clair dès le début, oui pour participer de temps en temps à ses projets mais toujours en restant libre de mes mouvements et de mes actions. Si cela lui va tant mieux, sinon tant pis je ferais mes méfaits tout seul. En somme je suis un peu un freelancer dans son équipe, je suis là mais avec mes propres règles et mes propres intérêts mais tant qu'ils vont dans le sens des siens, tout marche entre nous. Nous avons remarqué il y a peu de temps que nous étions voisins. Je dis peu de temps parce que GoodKat & moi déménageons très régulièrement du coup je ne fais jamais vraiment attention à ceux qui nous entourent mais quand je tombe nez à nez avec un de mes camarades "connus" de Poudlard j'ai tendance à être plus vigilant ensuite. Scipion sait des choses sans vraiment les savoir. Je crois qu'il ne sait pas ce qu'il a entre les mains et je compte bien qu'il ne s'en rende jamais compte.*

" - Il faut croire que mes talents d'orateur lui ont plus et puis n'est-ce pas mon bien être qui passe avant tout ? Un élève qui n'a pas encore passé ses ASPICs ne doit pas errer dans les rues sans possibilité d'avenir ... au sein de la communauté de sorciers cela va s'en dire. Cela m'étonne que tu ne connaisses pas Anabela, pourtant j'ai le souvenir que son frère et toi vous vous connaissez très bien ... Alexander Maddox ! "

*J'ai dû promettre tout un tas de choses à la Directrice pour qu'elle me laisse revenir. GoodKat lui a promis que je ne fuguerais plus, que ce n'était qu'un passage à vide pour moi, que je n'avais pas vraiment eu le temps de faire le deuil de mes parents et le fait que je grandisse me rappelle constamment qu'ils ne sont plus là pour le voir. Le fait que j'avais passé mes BUSEs peut de temps avant avait permis de jouer en ma faveur et mes notes aussi avait aidé, j'étais après tout un bon élève qui s'était seulement égaré. La Directrice était la seule qui était au courant du drame qui avait frappé ma famille, sans vraiment en connaître les détails pour autant. Ne voulant pas passer pour le petit malheureux de service, le pauvre petit orphelin, j'avais décidé de garder tout cela pour moi, faisant croire aux autres qu'ils étaient toujours vivant et en pleine formes, ce qui était loin d'être la vérité malheureusement. Je sais que la Directrice me tiendrait à l'oeil, au moins au début, je devrais donc jouer les élèves modèles et ne pas faire d'écart de conduite ou en tout cas pas officiellement, si je ne me faisais pas prendre, tout irait pour le mieux.*




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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyVen 7 Sep - 10:50

« Astride, contente de te voir aussi. Tu as passés de belles vacances ? »

La jeune fille sourit, excitée à l'idée de pouvoir raconter ses fabuleuses vacances. Seulement, au moment d'ouvrir la bouche, elle se ravisa. Ce n'était pas comme si son récit allait intéresser qui que ce soit dans ce train, elle aurait pu les raconter en long, en large et en travers à Bonnie qui était son amie depuis toujours et qui aurait supporté un récit, aussi long soit-il sans broncher une seule seconde. Mais le problème c'est qu'elle n'était pas encore avec des amis mais avec des connaissances qui allaient vouloir la faire taire au bout de dix secondes. Finalement, elle allait sans doute devoir passer le trajet en pesant ses mots au lieu de bavasser trop comme elle en avait l'habitude. La poufsouffle ne tenait pas à indisposer ses camarades même si elle connaissait assez Anabela pour savoir que son attitude ne la dérangerait probablement pas. Après tout, elles partageaient le même dortoir et si elles ne discutaient pas souvent, sa camarade devait avoir au moins l'habitude de l'entendre se parler à elle-même pour raconter tout un tas d'idioties sans jamais s'arrêter. C'était d'ailleurs le problème principal de la poufsouffle, elle était incapable de savoir quand est-ce qu'elle devait se taire et quand est-ce qu'elle devait parler, elle remarquait seulement à la fin d'une discussion qu'elle avait un peu trop monopolisée la conversation et elle s'en mordait rapidement les doigts et culpabilisait en se demandant si oui ou non elle avait indisposé ses interlocuteurs au point qu'ils n'aient plus jamais envie de lui adresser la parole. Mais bon, dans le cas présent, tout allait se passer parfaitement bien puisqu'elle allait faire en sorte de réussir à contrôler le flot de paroles qui sortait de sa bouche. Elle ne connaissait pas du tout le garçon qui se trouvaient avec elle, à moins peut-être qu'elle ne l'ait vu en cours, mais la jeune fille avait nettement tendance à se concentrer sur le tableau que sur les autres élèves qui se trouvaient en général derrière elle puisqu'elle était une habituée du premier rang. Autrement dit, elle était une sale gosse égocentrique qui regardait plus son nombril qu'autre chose mais peu lui importait. Au moins, elle aurait de bons résultats scolaires, ce qui comptait tout de même plus que de copiner avec la moitié des élèves de l'école, enfin, de son point de vue à elle bien sûr. Tout le monde n'avait pas la même façon qu'elle d'organiser ses priorités.

« Excellentes, je suis allée à New-York et toi ? »

C'était bien la première année où elle avait la chance de partir loin de la ville où résidaient ses parents. Enfin, de temps en temps, elle avait droit à une petite visite chez ses grands-parents, mais ça restait en Angleterre et très honnêtement, elle commençait à avoir l'impression de prendre racine. La jeune fille avait toujours voulu voir du pays même si c'était pour une courte durée. Elle avait eu la chance de naitre dans une famille très soudée et après une trop longue séparation les siens lui manquaient affreusement. Son mois à New-York avait donc été absolument génial, mais elle avait été ravie d'apercevoir son père et sa mère à l'aéroport alors qu'elle récupérait sa valise sur le tapis roulant. Son mois d’août c'était d'ailleurs extrêmement bien passé, comme toutes les vacances qu'elle passait chez elle. Seulement, être partie si loin et si longtemps la culpabilisait un peu. A cause de Poudlard, elle ne voyait que très rarement sa famille et avait toujours un pincement au cœur lorsqu'elle feuilletait des albums photos dans lesquels elle apparaissait peu ou très rarement. Pourtant jusqu'à ses onze ans, tout était parfaitement normal. On la voyait avec ses frères en train de ramasser des escargots dans le jardin pour faire des courses, ou tirant sa petite sœur dans un petit chariot à roulettes alors que celle-ci n'avait même pas encore un an. Mais après son entrée à Poudlard, il y avait beaucoup trop de photos sur lesquelles apparaissaient uniquement ses deux frères, sa sœur et ses parents, à un match de base-ball par exemple, ou en train de manger une glace chez le meilleur, et le seul, marchant de la ville. C'était autant d'événements auxquels elle aurait aimé participer mais bien sûr, elle ne pouvait pas se permettre de dire quoi que ce soit à ce sujet. Après tout, elle aussi vivait des moments formidables à l'école et sa famille ne pouvait pas y assister, alors elle n'avait pas le droit de leur demander d'arrêter de vivre pour elle et d'attendre son retour pour avoir le droit de se comporter comme une famille unie et heureuse. Et puis, ce n'était pas non plus comme s'ils la mettaient à l'écart lorsqu'elle rentrait à la maison. Ils s'empressaient de tout lui raconter en détail, pour qu'elle puisse partager quand même un peu de leur quotidien. En plus, quand une sortie leur avait vraiment plu, ils la refaisaient en famille pendant les vacances d'Astride pour qu'elle puisse découvrir à son tour ce qu'ils avaient vécu. C'était plutôt gentil de leur part et elle avait tort de culpabiliser, elle avait une famille en or, c'était une certitude. La jeune fille fit un brusque retour à la réalité lorsque la porte du compartiment s'ouvrit à nouveau laissant apparaître un garçon de gryffondor qu'elle regrettait vraiment de connaître.

" Quelle bonne surprise Slevin, j'ignorais que Mc Gonagall avait consenti à te reprendre après ton absentéisme en sixième année. Au fait Astride, j'espère que tu te portes bien depuis la dernière fois que nous nous sommes vus... vous ne me présentez pas votre amie ? "

La jeune fille gratifia le gryffondor d'un sourire un peu sec avant de se mettre à regarder par la fenêtre, trouvant d'un seul coup les arbres au dehors assez intéressant. La dernière fois qu'elle avait vu le gryffondor, elle avait eu de sérieux ennuis et même si elle ne lui en voulait pas particulièrement, puisqu'il n'était pour rien dans tout ce qui avait pu se passer, elle n'avait pas franchement envie de renouer avec ce genre de personne qui ne lui apportait que des ennuis. Oh bien sûr, elle pouvait toujours discuter avec lui comme si de rien n'était mais il lui proposerait certainement de renouer et de faire les quatre cents coups avec lui, ce que la poufsouffle préférait si possible éviter. Elle s'était promis que cette année serait tout à fait paisible et que rien ne viendrait la détourner de son objectif principal, le travail. Si elle parvenait à éviter Flynn, Scipion et toute autre personne susceptible de l’entraîner dans un coup foireux, elle ne pourrait que mieux se porter et son année se déroulerait à merveille. Sauf que pour le moment, ça avait l'air de très mal commencer. Ils n'étaient même pas encore arrivés à l'école qu'elle tombait déjà sur l'une des personnes qu'elle n'avait jamais eu envie d'avoir entre les pattes, pas de chance. Mais bon, il y avait aussi Anabela et le fameux Slevin avec elle, elle ne risquait donc pas grand chose. Quoi que le serdaigle avait l'air d'être un ami de longue date du gryffondor ou quelque chose dans ce goût-là. De quel absentéisme de sixième année parlait-il ? Astride avait la nette impression que quelque chose lui échappait. Était-elle la seule à ne pas connaître tout le château et la vie de tous les élèves ? Enfin, d'accord Scipion n'avait pas l'air de connaître sa camarade de chambre ce qui la réconfortait un minimum, elle n'était pas la seule abrutie à devoir demander le prénom de ses camarades alors que ça faisait six ans qu'elle se retrouvait dans le même train en direction de Poudlard. C'était normal qu'elle pose la question, ils étaient vraiment très nombreux au château et même après la cérémonie de répartition, elle était incapable de donner plus de trois prénoms des nouveaux qui venaient juste de s'asseoir sur le banc à la table des poufsouffles. C'était bien malheureux mais pour ce qui était des visages et des prénoms, elle avait une bien mauvaise mémoire. Tant que ça ne l'handicapait pas pour les cours, la jeune fille le vivait incroyablement bien, après tout, elle pouvait très bien demander simplement aux personnes qu'elle rencontrait comment ils s'appelaient, ils avaient tous une langue et savaient s'en servir pour lui répondre.

" Il faut croire que mes talents d'orateur lui ont plus et puis n'est-ce pas mon bien être qui passe avant tout ? Un élève qui n'a pas encore passé ses ASPICs ne doit pas errer dans les rues sans possibilité d'avenir ... au sein de la communauté de sorciers cela va s'en dire. Cela m'étonne que tu ne connaisses pas Anabela, pourtant j'ai le souvenir que son frère et toi vous vous connaissez très bien ... Alexander Maddox ! "

La poufsouffle avait la nette impression d'être une spectatrice dans une émission de télé débile. Les deux garçons avaient l'air de se chercher gentiment en évoquant des noms ou des faits qui ne lui disaient pas grand-chose. Enfin si, Alexander, elle avait eu le malheur de le connaître et elle commençait à en avoir sérieusement assez des gens qui trouvaient incroyable qu'on ne connaisse pas le grand, le magnifique, le très populaire ancien préfet des serdaigles. Oui, il avait été le garçon que toutes les filles voulaient avoir, oui, il parlait beaucoup et était plutôt charismatique, mais ce n'était pas pour autant qu'il devait servir de référence et que l'école entière était censée le connaître et se prosterner devant lui. Les nouveaux premières années n'entendraient jamais parlé du jeune homme et pourrait, fort heureusement, vivre très bien sans. Slevin était-il l'un de nombreux adorateurs du serdaigle, dans ce cas, elle pouvait probablement se jeter du train en marche immédiatement. Entre la petite sœur et l'admirateur, elle allait en entendre parler pendant tout le trajet en train ce qui promettait de l'agacer royalement. Mais bon, Astride savait qu'elle ne se permettrait pas de dire du mal du jeune homme en face d'Anabela qui risquait de ne pas apprécier du tout et c'était bien normal. En revanche, elle ne se gênerait pas pour laisser libre cours à ses pensées et à ses critiques, personne ne pouvait les entendre à moins d'être legilimens, et étrangement ça lui faisait beaucoup de bien de s'acharner sur l'ancien serdaigle même sans pouvoir faire partager. Mais bon, Slevin aurait quand même pu s'abstenir, en plus, tout le monde savait qu'Anabela et son frère ne se ressemblaient pas du tout, et à moins que le gryffondor ait des dons de voyance, il n'aurait pas pu le deviner, et puis, ça devait être super agaçant pour la poufsouffle d'être toujours « le sœur de... » au lieu d'être simplement une jeune fille adorable qui était sur le point d'entrer en sixième année à Poudlard. Enfin, tant que sa camarade de dortoir ne faisait pas mine de protester elle-même, ça n'avait pas grande importance, il était aussi possible qu'elle adore particulièrement son frangin et soit ravie de perpétuellement vivre dans son ombre. De son côté, Astride avait beau adorer son ainé, elle n'aurait pas du tout apprécié qu'on l'identifie à lui en permanence. La jeune fille aimait être une personne à part entière quel que soit le nombre de frères et sœurs qu'elle pouvait avoir.

« Eh bah... Je ne pensais pas que les garçons s'intéressaient tant que ça aux ragots, t'as l'air calé. »


Comment est-ce que toutes les personnes scolarisées à Poudlard pouvaient en savoir autant sur les camarades ? A croire que les liens de parentés entres les différents élèves étaient inscrits sur les tronches des gens. Elle n'avait jamais entendu parler de ce fameux Slevin, et avait donc tout naturellement pensé que c'était un garçon assez discret, apparemment, elle s'était bien trompée. Elle ne pouvait pas avoir passé cinq ans la tête dans le sable quand même, si ?
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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptySam 8 Sep - 16:38

" - Je vois ça et je me sens honoré d'autant d'intérêt pour ma modeste personne ! "

Il m’adressa un clin d’œil et je haussai les épaules, apparemment j’allais y goûter cette année aussi. Ça ne m’effrayait pas outre-mesure, je savais me défendre et je ne manquais pas de répartie. Qu’il s’amuse à me prendre pour une dinde si l’envie lui prenait, en tout cas, il en aurait certainement l’occasion, car à ce que j’avais entendu, il redoublait sa sixième, j’avais donc de grandes chances de le retrouver dans mes cours.

« Modeste personne, enfin c’est toi qui le dit. »

Je lui adressai un sourire tout aussi ironique que celui qu’il m’avait adressé. Je ne savais pas si cette vanité était un jeu, un faux trait qu’il se donnait, en fait, je ne savais pas quoi penser de lui, c’est d’ailleurs ce qui le rendait si mystérieux. Il y a quelque minutes de cela, il avait la mine triste et il semblait au désespoir, perdu dans le fin fond de ses pensées et là, voilà qu’il se jouait de moi et qu’il m’adressait des clins d’œil. Si ça ce n’était pas une humeur changeante, je ne savais pas ce que c’était. Je détournai mon regard pour le poser sur la Poufssouffle.

" - Excellentes, je suis allée à New-York et toi ? "

Je fus agréablement surprise par la courte longueur de la réponse d’Astride. Je n’avais pas besoin de la connaître personnellement pour savoir qu’elle était une grande bavarde qui avait l’habitude de bien entretenir les conversations. Pour moi qui n’aimais pas trop parler, ce n’était pas un problème, je préférais nettement mieux écouter ce que l’autre avait à dire plutôt que de participer à la discussion. Je feignais l’enthousiasme là où il fallait le faire, passant un ou deux commentaires à l’occasion et avec des bavardes comme Astride, je n’avais aucune difficulté à m’en sortir s’en avoir à m’exprimer à mon tour. L’essentielle des discussions que j’avais eu avec elle était à sens unique, ainsi, j’avais l’impression de connaître mieux la jeune femme qu’elle-même pouvait me connaître. Bien sur, il s’agissait simplement de détails futiles puisque nos conversations restaient toujours plutôt banales. La jeune femme avait du faire un effort considérable pour restreindre la longueur de sa réponse puisque si elle était capable de parler pendant un temps record du dernière devoir de potion qu’elle avait eu à rédiger, cela ne faisait pas de doutes qu’elle aurait pu passer le trajet entier à nous parler de son séjour à New-York. Je lui étais plutôt reconnaissante pour ce geste, car même si j’aurais peut-être réussi à tolérer ce discours pendant un voyage de train entier, je n’étais pas sur que Slevin en aurait fait autant.

« Excellentes aussi, je suis allée au Brésil. »

J’espérais qu’on ne me questionne pas sur le sujet. Je n’avais tout simplement pas envie de leur raconter comment j’avais passé l’été dans les bidonvilles du Brésil à essayer de faire mon possible pour aider les pauvres gens qui y vivaient dans la misère et l’insalubrité. Je n’avais pas profité des plages et du beau temps comme n’importe qui l’aurait fait en allant au Brésil. Je n’avais d’ailleurs pas eu la moindre envie de le faire. Je ne connaissais pas ce Brésil là, celui que tout le monde trouvait si exotique avec sa musique, ses danses et son carnaval si connu. Là où j’avais vécu, les touristes ne s’y aventuraient pas, il n’y avait rien de beau ni plaisant à voir pour eux. À mes souvenirs, les Maddox étaient bien les seules voyageurs étrangers que j’y avais rencontré. La pauvreté et la saleté n’attirait personne, les gens préférais de loin visiter les îles paradisiaques et la côte atlantique. Se laisser bercer par les vagues et se faire dorer par les rayons du soleil, admirer le paysage tropical, un verre à la main. Voilà ce que les touristes faisaient de leurs vacances. Ce n’était pas forcément mal, c’était même bon pour l’économie du pays, c’était juste différent de mes vacances à moi. Je n’avais pas honte de mes origines, loin de là, j’en étais même très fière et je portais le nom de mon père avec honneur. Je n’avais pas peur de dire que je venais des bidonvilles et que j’y avais vécu dans l’extrême pauvreté, je détestais seulement voir la pitié apparaître sur le visage des gens. Je n’avais rien à faire de leur pitié. J’évitais donc d’aborder le sujet. En général, les gens savaient que j’avais des origines brésiliennes et que les Maddox m’avaient adoptés, mais ils ne connaissaient pas les détails et ça m’arrangeait plutôt bien. J’envisageai de rouvrir mon journal pour tenter une nouvelle fois d’y écrire, me disant que le trajet allait être plutôt long si je n’avais pas de quoi m’occuper un peu, lorsque la porte de notre compartiment s’ouvrit une nouvelle fois, sur un élève de Gryffondor cette fois, que je ne connaissais que de réputation et de nom.

" - Quelle bonne surprise Slevin, j'ignorais que Mc Gonagall avait consenti à te reprendre après ton absentéisme en sixième année. Au fait Astride, j'espère que tu te portes bien depuis la dernière fois que nous nous sommes vus... vous ne me présentez pas votre amie ? "

Scipion avait pris place parmi nous dans le compartiment. Je n’avais rien en particulier contre son apparition, mais je commençais à trouver que notre petit groupe était plutôt dépareillé. Astride et Scipion ne semblait pas s’apprécier outre-mesure quand à moi, je ne le connaissais pas et je n’avais pas particulièrement envie de le connaître. Je savais que sa relation avec mon frère était plutôt tendue et même si je n’avais pas envie de me baser là-dessus pour porter un jugement sur sa personne, ça commençait quand même mal. Je ne connaissais pas la nature de la relation qui unissait Slevin et Scipion, mais les deux semblaient s’entendre relativement bien. Parcontre, Slevin n’avait pas daigné répondre à la question d’Astride ce qui partait plutôt mal entre les deux. Astride et moi n’étions que de simples connaissances et avec Slevin c’était plus ou moins la même chose. Le voyage s’annonçait particulier avec un groupe assez bizarrement formé.

" - Il faut croire que mes talents d'orateur lui ont plus et puis n'est-ce pas mon bien être qui passe avant tout ? Un élève qui n'a pas encore passé ses ASPICs ne doit pas errer dans les rues sans possibilité d'avenir ... au sein de la communauté de sorciers cela va s'en dire. Cela m'étonne que tu ne connaisses pas Anabela, pourtant j'ai le souvenir que son frère et toi vous vous connaissez très bien ... Alexander Maddox ! "

Je me serais bien présenté par moi-même, mais ce cher Slevin m’avait devancé. Je n’étais pas particulièrement choqué qu’il m’ait associé à mon frère. On le faisait très souvent, j’en avais l’habitude avec le temps. J’adorais mon frère, je n’avais pas honte d’être associé à lui. Cependant j’avoue que parfois, dans certain contexte c’était saoulant d’être considéré seulement comme la petite sœur d’Alex’. Pour le reste du temps, je n’en avais rien à faire. Les gens pouvaient bien m’appeler comme il le voulait et m’associer à ce qu’il voulait, cela m’importait peu, dans la mesure où ils m’importaient peu également. J’adressai un petit signe au nouvel arrivant lorsqu’on prononça mon nom.

« Le grand Scipion, Ravie de te rencontrer. »

Ma voix était pleine d’ironie, Je lui adressai un petit sourire sarcastique, puis je me détournai vers la fenêtre pour feindre d’y observer le paysage. Je me félicitais intérieurement d’avoir choisi ce siège, qui me permettrait de me détourner du petit groupe et de les écouter discrètement. Pour l’instant je n’étais pas trop inclue dans la conversation, je les laissai donc discuter en paix.

" - Eh bah... Je ne pensais pas que les garçons s'intéressaient tant que ça aux ragots, t'as l'air calé. "

Apparemment, elle parlait du lien qui m’unissait à mon frère. Ce n’était pourtant pas un secret national, nous nous tenions régulièrement ensemble et bon sans vraiment m’intéresser aux ragots de Poudlard, je savais quand même qui étaient frères et sœurs. Je laissai passer le commentaire sans y ajouter mon grain de sel, je me demandais seulement ce qu’elle voulait sous-entendre par cette petite phrase.
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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyDim 9 Sep - 18:34

" - Il faut croire que mes talents d'orateur lui ont plus et puis n'est-ce pas mon bien être qui passe avant tout ? Un élève qui n'a pas encore passé ses ASPICs ne doit pas errer dans les rues sans possibilité d'avenir ... au sein de la communauté de sorciers cela va s'en dire. Cela m'étonne que tu ne connaisses pas Anabela, pourtant j'ai le souvenir que son frère et toi vous vous connaissez très bien ... Alexander Maddox ! "

Vaguement amusé par la remarque de son comparse, Scipion se tourna vers l'autre fille, celle qu'il ne connaissait pas. Anabela, donc ? C'était elle, la soeur de Maddox ? De toute évidence. Il ne lisait dans ses traits aucune trace de ressemblance, mais au fond pourquoi pas, après tout hormis leurs yeux Evangeline et lui n'étaient pas non plus très semblables physiquement... mieux valait espérer en tout cas que cette fille n'ait pas grand chose en commun avec son frère. C'était de la faute de ce dernier qu'il avait fini en retenue lors de cette escapade dans la chambre des secrets, sans toutefois comprendre ce qu'il avait fait de mal excepté le fait d'être allé se balader dans les coins inconnus du château... Astride ne semblait pas non plus avoir été ravie de se retrouver chez le concierge elle aussi, d'ailleurs. Enfin pour l'heure le dirigeant des buses avait mis les voiles et il ne comptait pas l'inviter à boire une biéraubeurre un de ces jours, il pouvait donc l'oublier. En attendant, il était davantage surpris de constater que Mc Gonagall ait autorisé Slevin à intégrer les rangs des septièmes années, mais au fond ça n'avait rien d'une mauvaise nouvelle, s'il avait quelque opération à planifier il saurait au moins vers qui se tourner tant qu'il n'avait pas recomposé son armée dans son intégralité. Il avait déjà participé à plusieurs de ses méfaits auparavant, et jusqu'ici le Gryffondor n'avait nullement eu à se plaindre puisque son collaborateur ne s'était jamais risqué à une quelconque délation qui puisse le compromettre. D'une certaine manière, ils travaillaient chacun pour eux-mêmes, mais ensemble. Détournant alors son regard du Serdaigle vers l'autre fille, il cessa de faire tourner sa baguette entre ses doigts pour écouter cette dernière.

« Le grand Scipion, Ravie de te rencontrer. »

Il croyait sans difficulté que c'était bien le cas, après tout qui ne serait pas ravi de le rencontrer ? Il n'avait pas le souvenir d'avoir déjà essayé de l'enrôler dans son armée, mais il pourrait essayer d'y remédier si cela s'avérait être une bonne opportunité, malgré ce nom de famille quelque peu dérangeant qui lui faisait défaut. Certes, il avait une large préférence pour les premières et secondes années qui se contentaient sagement de faire ce qu'on leur demandait sans broncher et sans poser de question, mais puisqu'il avait un recrutement à effectuer... il n'était toutefois pas certain que l'idée soit excellente au vu de ses liens de parenté qui étaient pour le coup beaucoup moins excellents, aussi il n'était pas dans ses intentions de chercher à voir en elle une potentielle main d'oeuvre pour ses opérations. En plus d'être la soeur de l'imbécile de préfet avec qui il avait prolongé les hostilités jusqu'à la fin de l'été, elle paraissait un peu trop réservée à son goût. Elle lui rappelait sous un certain angle l'autre Poufsouffle à laquelle il avait été confronté au camping et dont il n'avait rien pu tirer, affaire qu'il ne comptait pas lâcher pour autant, aussi il n'était pas très chaud à l'idée d'en faire une merveilleuse petite recrue. Oui, mieux valait aller fureter du côté des élèves plus jeunes, il en trouverait bien un ou deux à escroquer en les faisant promettre de lui rendre "un ou deux petits services à l'occasion", ainsi il y gagnerait sur tous les fronts.

" De même, les amis de Slevin sont mes amis, c'est bien connu. " répondit-il avec animosité en hissant son sac au dessus d'eux. " Je connais bien ton frangin. "

Façon de parler, lorsque l'on savait que le nombre de ses amis, sincères en tout cas et non intéressés, se rapprochait plus du chiffre zéro que d'un autre. Enfin cela n'avait pas grande importance, pour l'heure il remarquait avec amusement qu'Astride avait trouvé son bon plaisir en l'ignorant royalement et en reportant son regard vers la fenêtre. Il ne s'attarda pas sur sa remarque au sujet des ragots, se souvenant des dires de Sarah à son sujet. Ainsi, il semblait qu'elle soit allée divulguer l'histoire de la chambre à une bonne partie des élèves, du moins c'était ce qu'il supposait étant donné que la préfète ne paraissait pas être une excellente amie de la Poufsouffle. Aussi mieu valait se méfier d'elle... même si elle restait une bonne banque de données. Après tout, elle passait sa vie au milieu des bouquins, il était donc normal qu'elle en sache beaucoup, et cela tombait plutôt bien puisqu'il y avait un terrain sur lequel il aurait aimé se renseigner. Un terme qu'il avait entendu il ne savait où et qui l'intrguait assez, seulement il n'était pas dans ses habitudes d'aller chercher à la bilbiothèque un bouquin, préférant octroyer cette tâche à ceux qui y étaient accoutumés. C'était généralement à Eleanor qui s'adressait et qui n'hésitait jamais à lui donner un coup de main en ce qui concernait ses recherches personnelles, mais puisqu'il avait la Poufsouffle sous la main et que le savoir coulait à flots dans sa tête, autant se tourner vers elle pour se renseigner.

" Tiens, en y repensant j'avais une question à te poser Astride, dans un but totalement pédagogique, bien entendu. Avec tout ce que tu as du lire, j'osais penser que tu pourrais m'éclairer à ce sujet… "
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Azraël S. MacMillan

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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyMar 11 Sep - 20:46

* Le voyage allait devenir intéressant au vu de la situation. Visiblement la jeune fille qui se prénommait Astride n'avait pas l'air de porter dans son coeur Scipion. Scipion n'aimait pas le frère d'Anabela et cette dernière avait dû entendre parler de l'animosité qui régnait entre les deux jeunes hommes, ce qui allait peut être créer des étincelles. L'accueil que j'avais octroyé à Astride était fort sympathique mais quand on me connaissait on ne s'en étonnait pas vraiment, je n'étais pas le genre de jeune homme a être l'ami du peuple, cela ne veut pas dire qu'officiellement je n'aime personne mais il peut m'arriver de ne pas avoir envie de faire d'efforts un jour pour changer de comportement le lendemain. Mon trip étant de déstabiliser au maximum les gens pour qu'ils n'arrivent pas à avoir vraiment une opinion arrêtée sur moi. Qui je suis ? Cela ne les regarde pas et s'ils s'avaient qu'en fait je déteste tout le monde, ils n'en reviendraient pas forcément même si au fond d'eux cela ne serait pas une réelle surprise. Je m'installais donc confortablement dans mon siège pour observer le spectacle qui se dessinait sous mes yeux. Pour le moment on n'était qu'au début du voyage mais une telle brochette de personnes si disparates dans un même compartiment ne pouvait donner que des choses intéressantes non ? En tout cas je l'espérais parce que si l'ambiance retombée j'allais m'ennuyer ferme, s'ils sont là c'est pour m'occuper, me distraire, rien de plus, sinon ils peuvent repartir là d'où ils viennent.*

« Modeste personne, enfin c’est toi qui le dit. »

*Anabela venait d'employer l'ironie avec moi pour faire écho à la mienne, c'était mignon. J'étais loin d'être dupe mais cela m'amusait de la voir se démener pour faire comme si de rien n'était. Je ne prétend pas que je la trouble vraiment, mais moi dans ce compartiment, elle sait qu'elle n'arrivera pas à coucher un seul mot sensé, parole d'écossais. Si je devais m'ennuyer, elle s'ennuierait avec moi, il n'y a pas de raison que certains se divertissent et que les autres soient obligés de les regarder. J'esquissais donc un petit sourire pour répondre à sa remarque.*

" - Oui je sais, je suis bien conscient que je dois hanter toutes tes pensées mais voyons retiens toi, nous ne sommes pas seul !"

*Je n'éclatais pas de rire ou ne faisait pas l'effort d'être gêné ou vraiment amusé, je gardais seulement mon petit sourire énigmatique sur les lèvres, avant de me concentrer de nouveau sur le paysage qui défilait par la fenêtre. Au cours de ce voyage, je sentais que c'était un geste que nous allions faire à tour de rôle et régulièrement d'observer le paysage comme si de rien n'était. Pour certains ce serait une façon de passer le temps, de tromper l'ennui, pour d'autres de fuir une conversation ou les regards insistants d'une personne et pour d'autres s'était pour mieux réfléchir à ce qu'ils vont dire ou faire. Un même geste pour plusieurs raisons.
Anabela & Astride se plongèrent dans une discussion, enfin plonger était peut être abusé, tout comme discussion, parce que se qui aurait pu leur durer une partie du voyage ne dura que quelques instants. Anabela demanda à Astride si elle avait passé de bonnes vacances et cette dernière l'informa qu'elle était partie à New York, sans préciser combien de temps, avec qui elle était partie, ce qu'elle avait vu là bas, rien, juste qu'elle avait passé d'excellentes vacances à New York. Au final elle aurait pu lui dire juste "excellentes" et s'arrêter là, cela aurait suffit et cela revenait au même, l'information donnée ne servait pas vraiment à grand chose, juste à situer ses vacances. Elle retourna la question à Ana qui se contenta de dire qu'elle était partie au Brésil. Décidément les Poufsouffle sont avares de mots, cela devait être vraiment ennuyant de tenter de converser avec eux s'ils n'employaient qu'un vocabulaire restreint. Peut être que ce n'était qu'une déformation dû à sa maison, mais Slevin avait l'impression que les personnes à qui il avait décidé de parler par le passé étaient plus intéressantes. Mais en même temps il ne connaissait pas exactement ce qui lié les deux filles, visiblement elles n'avaient pas l'air d'être de grandes amies sinon elles se seraient très certainement sautées dans les bras, en tout cas je le suppose. Je sentais que j'allais supposé pendant toute la durée du voyage si personne ne brisait vraiment la glace. Était-ce mieux ou pire ? J'hésite encore.*

« Eh bah... Je ne pensais pas que les garçons s'intéressaient tant que ça aux ragots, t'as l'air calé. »

*L'air d'être calé ? Ce n'était pas un secret qu'Anabela était la soeur d'Alexander, certes ils ne se ressemblaient pas mais ils portaient tout deux le même nom, si ça ce n'était pas un gros indice, je ne sais pas ce que c'était. Et l'animosité qui régnait entre le Maddox & le Sélené n'était pas non plus un secret d'état, c'était presque de notoriété publique que les deux septièmes années ne pouvaient pas se voir, il n'y avait pas besoin d'être un voyant. Alors soit cette jeune fille s'en foutait vraiment de tout, soit elle vivait dans une grotte parce que sans se tenir tout le temps à jour sur les nouvelles rumeurs, je savais quand même pas mal de choses de "publique" sur mes camarades, en tout juste ce qu'il me fallait pour me servir d'eux en cas de besoin.*

" - Faire le rapprochement entre Alex & Anabela par le biais de leur nom de famille, ce n'est pas être calé, c'est savoir se servir de sa matière grise."

*Il y avait deux choix possibles pour mes propos : soit on les prenait comme une allusion au fait que je la traitais de demeurée parce que ce n'était quand même pas compliqué de ce dire que si Alexander & Anabela avaient comme nom de famille Maddox c'était bien qu'il devait y avoir un lien familial entre eux deux ou en tout cas il y avait de fortes chances. Soit alors les prendre comme une simple remarque, une réponse comme une autre sans allusion quelconque. Pour ma part j'oscillais entre les deux, ce n'était que la vérité mais en même temps elle était dite de façon à lui montrer que vouloir jouer à la plus maligne avec moi ça allait être dur, je ne me laisse pas impressionnée par des petites intellos ou des petites bêcheuses.
Pour le moment je ne connaissais rien d'Astride mais le peu que j'en savais ne me donnais pas une vision positive de cette fille et je craignais qu'elle ne me soit d'aucun intérêt, ni pour m'amuser, ni pour m'en servir.*

« Le grand Scipion, Ravie de te rencontrer. »

*La remarque d'Anabela à Scipion me fit rire et me sortie de mes songes. Au moins elle avait du mordant, c'était agréable à avoir quand on devait tuer le temps. Je savais qu'elle le disait d'une façon ironique mais connaissant Scipion j'avais de fort doute sur sa compréhension, il serait bien capable de le prendre au premier degré car ce jeune homme avait un ego assez impressionnant, pour pas grand chose au final mais bon il pouvait m'être utile de temps en temps et il m'amusait, c'était déjà bien. Et le fait qu'on soit voisin cette année change la don, je vais devoir redoubler de vigilance avec lui pour ne pas me le mettre à dos sinon je serais obligé de le glisser dans ma liste noire, ce serait dommage pour lui.*

" De même, les amis de Slevin sont mes amis, c'est bien connu. Je connais bien ton frangin. "

*Amis ? Je n'ai pas d'amis ça tombe bien, mais je voyais très clair dans son jeu, il n'avait certainement pas eu l'occasion d'aller la démarcher pour ses petites missions, s'il voyait une ouverture il n'allait très certainement pas se gêner même si elle avait quelque chose qui n'allait pas : son nom de famille. Mais si Scipion lui trouvait une utilité, il ne se gênerait très certainement pas pour l'utiliser le moment venu, je sentais qu'enfin les choses allaient devenir amusante. Je me détournais d'eux pour fixer de nouveau le paysage qui défilait quand Scipion demander une requête à Astride, étant d'une nature curieuse, je tendais l'oreille pour en savoir plus.*



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Message(#) Sujet: Re: "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre "Ceux qui ont beaucoup à espérer et rien à perdre seront toujours dangereux." Edmund Burke || Rp libre EmptyMer 12 Sep - 17:37

« Excellentes aussi, je suis allée au Brésil. »

Astride ne se montra pas spécialement surprise, se contenant de hocher la tête sans savoir quoi ajouter. Elle aurait bien aimé poser des questions sur ce sujet, elle avait toujours adoré s'informer sur les autres et les connaître un peu plus, seulement avec Anabela, c'était un peu différent. Elles partageaient le même dortoir depuis des années maintenant, et elles ne s'étaient pourtant pas adressées la parole si souvent que ça mis à part pour débiter des banalités, se prêter du mascara ou un livre de cours. La poufsouffle était la première à trouver ça dommage, elle aurait pu avoir une belle amitié avec la jeune fille qu'elle était amenée à côtoyer si souvent, mais non, apparemment, sa camarade n'avait jamais vraiment envie de discuter avec elle et lorsqu'elles se trouvaient dans la même pièce toutes les deux, Astride avait la désagréable de sensation d'être un poids, comme si elle interrompait quelque chose ou venait déranger la sixième année alors qu'elle était en train de s'occuper d'une affaire des plus importante. Ce n'était pas très facile à gérer pour la poufsouffle qui avait presque l'habitude de craindre sa camarade et d'être affreusement mal à l'aise en sa présence. Elle se sentait intimidée, comme si elle s'était trouvée en face d'un professeur lors d'un oral particulièrement important pour ses résultats scolaires, elle hésitait toujours à prendre la parole ne sachant pas vraiment comment ses mots risquaient d'être accueillis et elle se contentait de se dandiner d'un pied sur l'autre, cherchant quelle attitude elle devait adopter. Pourtant, elle savait fort bien qu'il était ridicule de se montrer intimidée par sa camarade de chambre. C'était une fille exactement comme elle, qui pouvait certainement être très gentille et gagnait à être connue. Elles avaient le même âge et auraient pu partager beaucoup de choses si elles s'en étaient données la peine. Mais non, leur relation n'avait pas forcément évoluer dans le bon sens, et maintenant qu'elles abordaient leur avant-dernière année de cours, il était probablement trop tard pour faire en sorte que cette situation évolue. Et puis, leur relation n'était pas si mauvaise que ça quand même, elles ne se cherchaient, ne se disputaient pas, elles cohabitaient dans la joie et la bonne humeur sans avoir à se reprocher quoi que ce soit, c'était bien signe qu'elles étaient faites pour s'entendre, non ? Au moins, en sortant de l'école dans deux ans, la poufsouffle pourrait probablement dire qu'elle avait eu une colocataire en or même si celle-ci n'avait jamais été réellement son amie. De toute façon, ça n'avait pas beaucoup d'importance. Astride savait bien qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde et elle avait déjà des amis sur qui elle espérait pouvoir compter en cas de besoin. Elle n'avait pas besoin de se faire aimer à tout prix par sa camarade, c'était inutile.

" Faire le rapprochement entre Alex & Anabela par le biais de leur nom de famille, ce n'est pas être calé, c'est savoir se servir de sa matière grise."

Merci bien, mais ce n'était absolument pas de ça qu'elle voulait parler. Astride avait plutôt fait le rapprochement entre la stupide petite guerre qui avait lieu entre Scipion et Alexander, et le fait que Slevin semble être au courant alors que cette histoire n'avait jamais été placardée sur les murs de l'école. Cela étant, elle-même l'avait bien appris alors qu'en général, elle ne passait pas sa vie dans les couloirs à écouter tous les potins, c'était bien la preuve que ce n'était pas un secret. En même temps, après avoir été confrontée aux deux garçons, elle aurait été idiote de ne pas remarquer qu'il y avait un problème entre ces deux-là et l'animosité du préfet à son égard pendant tout le reste de l'année scolaire avait pu lui confirmer ce qu'elle pensait déjà au départ. Après tout, si c'était avec Hecate qu'elle était sortie des canalisations et qu'elle était de nouveau tombée sur le jeune homme, il lui aurait été plutôt simple d'expliquer qu'elles cherchaient des moisissures ou quelque chose de ce genre là, afin de les utiliser pour leur prochain cours de botanique. Peut-être auraient-elles été tout de même en retenue, mais au moins le jeune homme ne lui aurait pas fait la tronche comme ça avait pu être le cas l'année passée. Ce n'était pas le fait qu'elle ai fait quelque chose de mal qui le dérangeait mais plutôt avec qui elle l'avait fait et si Astride avait mis du temps à envisager les choses de cette façon, le petit speech du jeune homme concernant ses mauvaises fréquentations lui avait ouvert les yeux sur la véritable nature de sa colère. Alors comme ça le grand préfet aimé de tous était jaloux d'un pauvre crétin de gryffondor ? C'était affreusement pathétique, et elle n'avait même pas cherché à nier toute complicité entre Scipion et elle. Pourtant, elle aurait pu, ils n'avaient jamais été de bons amis, loin de là et quand bien même ils l'auraient été, ce n'était pas une raison pour se montrer influençable au point de devenir la nouvelle délinquante du château. Mais devant l'injustice de la situation et les paroles blessantes d'Alexander, elle aurait presque eu envie de lui confirmer qu'elle était en effet très proche de Scipion, qu'ils étaient les meilleurs amis du monde et qu'elle ne pourrait jamais se passer de lui tellement il était intelligent. Là au moins, il aurait eu une bonne raison de se mettre en colère. Il aurait pu pester contre tant de naïveté et tenter de la forcer à ouvrir les yeux, ça aurait été tout à fait légitime et la poufsouffle aurait presque pu trouver ça mignon. Après tout, son sermon serait parti d'une bonne intention puisque le serdaigle se serait montré plus protecteur qu'autre chose, cherchant juste à la préserver du grand méchant qui voulait lui faire du mal. Seulement, la poufsouffle était assez grande pour apprendre de ses erreurs et ne se laisserait pas prendre deux fois, et elle allait avoir l'occasion dès maintenant de se le prouver.

" Tiens, en y repensant j'avais une question à te poser Astride, dans un but totalement pédagogique, bien entendu. Avec tout ce que tu as du lire, j'osais penser que tu pourrais m'éclairer à ce sujet… "

Oubliant immédiatement d'ignorer le gryffondor, la jeune fille se retourna vers lui avec un air intrigué. Évidemment, elle n'en oubliait pas ses bonnes résolutions pour autant, mais elle était curieuse de savoir quelle question il pouvait bien avoir à lui poser. En plus, le fait qu'il cherche à recueillir des informations auprès d'elle, prouvait bien qu'elle avait réussi à obtenir sa confiance. En même temps, elle était allée lui faire découvrir des ossements de serpent géant, bien involontairement d'ailleurs, il était tout à fait normal qu'il ait maintenant l'impression qu'elle connaisse tous les petits trésors du château et puisse le guider à l'intérieur. Pauvre petit gryffondor, il allait être bien déçu. A la limite, la seule pièce de Poudlard qu'elle connaissait par cœur à la bibliothèque, mais elle doutait fortement qu'il veuille simplement lui demander de dénicher un ouvrage quelconque pour l'aider dans ses révisions qu'il avait pris bien soin de commencer dès les vacances pour s'éviter un doublement. Maintenant qu'elle y pensait... Le jeune homme n'était pas en septième année l'année passée ? Il lui avait pourtant semblé qu'il préparait avec plus ou moins d'acharnement ses ASPICs et qu'il quitterait l'école pour ne plus jamais y revenir. Elle se souvenait même avoir trouvé amusant qu'Alex et Scipion quittent l'école en même temps pour peut-être se croiser une fois ou deux durant leurs études supérieures. Mais non, le rouge et or était juste là devant elle et elle ne remarquait que maintenant qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas dans sa présence ici. De toute façon, qu'il ait redoublé ne l'étonnait pas tant que ça maintenant qu'elle y réfléchissait un peu, il n'avait pas l'air d'être un élève très assidu et il avait dû payer son manque d'investissement scolaire. Certes, c'était facile de dire ça maintenant alors qu'elle constatait les dégâts, s'il avait réussi ses examens elle aurait probablement pensé que malgré ses petits écarts de conduites, il était un très bon élève qui passait beaucoup de temps à plancher sur ses cours. En vérité, la poufsouffle ne se souvenait pas avoir discuté travail une seule fois avec le jeune homme et il lui paraissait totalement impossible qu'elle puisse avoir deviné qu'elle le reverrait encore une fois sa septième année terminée. En attendant, elle en connaissait une qui allait sûrement être très contente de le revoir. Ou pas... Depuis sa conversation avec Sarah, elle ne savait pas vraiment comment les choses avaient évoluées entre eux et s'ils se détestaient à présent, elle n'était pas certaine que la préfète soit ravie justement. Peut-être devrait-elle le lui dire en arrivant ? D'un côté, ce n'était pas parce qu'elle avait passé ses vacances loin des autres élèves de Poudlard que ça avait été le cas de tout le monde. Son amie devait déjà être plus ou moins au courant et si elle ne l'était pas, elle le découvrirait bien assez vite. Elle devait se contenter de répondre à la question du gryffondor et de se taire, c'était sans doute le meilleur moyen pour ne pas reproduire ses erreurs et ne pas s'attirer trop d'ennuis.

« Mais encore... ? »
Demanda-t-elle sans réussir à masquer son intérêt. « Je te préviens, si c'est pour m’entraîner dans une de tes aventures foireuses, ne compte pas sur moi. »

Ça ressemblerait bien à Scipion de lui demander comment fonctionner un train et s'il pouvait l'arrêter au milieu des voies pour pouvoir en descendre et récolter quelques plantes dont il avait besoin pour sa prochaine potion. Astride était bien déterminée à ne pas prononcer le moindre mot si le terrain lui paraissait trop glissant, il trouverait une autre bonne poire pour ses projets, elle ne se laisserait pas faire, pas de cette fois.
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