Ici bientôt une histoire banale mais intéressante quand même.

Oui, bon. "Banale", "banale", un peu comme tout le monde, hein ? C'est vrai que Blaze n'a pas vraiment une vie d'aventurier, faut bien le reconnaitre. Ça ne lui aurait pas déplu, pourtant, naître sur un bateau pirate, dans un élevage de dragons ou au cœur d'une société secrète... le pied, non ? Si au moins il avait pu avoir des parents riches et célèbres, pourquoi pas, ou alors le contraire, être le gamin d'un parrain de la mafia, ou d'un auror errant ? Mais non. Son père était comptable, sa mère pâtissière, et le comble c'est qu'ils étaient aimant. Allez donc vous forger un destin de héros, avec ça... Ceci dit, ce n'est pas désagréable non plus, et si Blaze a vite fait de se plaindre de son sort, râler sur la banalité du quotidien et la facilité de la vie, le petit prodige n'est pourtant pas le dernier pour profiter à fond de ses privilèges !

Faut dire que dès sa naissance, Blaze a eu un peu toutes les cartes en mains pour réussir. Plutôt mignon, la tête bien remplie, des facilités à apprendre, à comprendre, et qui plus est dernier né d'une famille aux petits soins : il a toujours jouit de toutes les attentions, de tout le confort possible. Et disons le clairement, il ne renoncerait à ça pour rien au monde ! De sa naissance jusqu'à aujourd'hui, Blaze a tenté en permanence de conjuguer son besoin d'attention et de sécurité, avec sa soif de liberté. Car les premières années de sa vie, au fond, ne furent que douceur et quiétude, loin des troubles du monde extérieur. Avec son père il prit rapidement le goût du travail efficace et bien fait, avec sa mère c'était la créativité, l'imagination et la cuisine qui primait. Son frère était là pour lui servir de victime, sa sœur de bouclier, et les Mansfield profitaient sans arrières pensées de ce qui étaient sans doute les plus beaux jours de leur vie de famille.

C'est donc dans ce contexte que Blaze grandissait. Débrouillard et volontaire, le gosse a rapidement fait ses armes sur un peu tout ce qui bougeait autour de lui. Déjà à l'époque, il ne semblait pas accorder beaucoup d'importance aux règles, aux sermons et aux limites de la bienséance. Pour lui, tout était terrain de jeu, d'expérimentation, et les regards attendris et complaisants de sa famille face à sa frimousse, même après une bêtise, n'aidèrent sans doute pas à canaliser ses passions naissantes pour l'exploration et le chaos.

A six ans, il entrait en cours élémentaires dans une petite école londonienne. Ce premier contact avec une autorité extérieure à son cercle familiale fut très rapidement extrêmement instructif pour le garçon. Non pas qu'il devint sage, mais il apprit rapidement à le paraitre, à dissimuler ses actes et ses pensées derrière de jolis sourires, et des paroles adorables. Rapidement populaire, Blaze mettait un point d'honneur à être la coqueluche de sa classe, voire de l'école, ne supportant ni qu'on lui vole la vedette, ni qu'on ne lui accorde pas l'attention qu'il estimait mériter. Ceux qui n'étaient pas ses amis, il en faisait rapidement ses ennemis, tout pourvu que l'on ne soit pas indifférent à lui. C'est à cette époque que Blaze commença à comprendre que s'il voulait conserver ses privilèges dans le reste de la société, il lui faudrait se battre pour, en devenant indispensable et rayonnant.

L'année de ses onze ans, alors que la magie commençait doucement à se manifester chez lui, il reçut sa lettre de convocation à Poudlard pour la rentrée de septembre. Heureux de pouvoir retrouver son frère et sa sœur et d'enfin quitter son école de moldu où il devait dissimuler ses capacités, sa première année au Collège fut des plus mouvementée. A peine un mois après le début des cours, alors qu'il commençait tout juste à trouver ses marques, Poudlard fut pris d'assaut par un groupe d'activistes inconnus. Blaze était à cette époque bien trop jeune pour réellement saisir tous les enjeux de l'événement, tout ce qui lui importait vraiment était que les cartes du pouvoir à l'intérieur de l'école avaient été rebattues. N'ayant eu le temps de s'habituer à rien ni à personne, il ne fut pas plus touché que cela par le décès de la directrice MacGonagall et prit assez vite son parti de la nouvelle situation. Après tout, les Mangemorts n'étaient qu'une autorité de plus à braver, non ? Et tant que sa soeur veillait sur lui, il ne pouvait rien lui arriver.

Pour parler honnêtement, Blaze prit un peu trop cette première année comme un jeu, et s'il se fit prendre à quelques reprises à vouloir rendre visite à ses petits camarades né-moldus qui travaillaient aux cuisines, à venir causer comme si de rien n'était à ceux qui servaient maintenant de serviteurs ou tout simplement à désobéir aux règles idiotes des nouveaux maîtres de l'école, rien n'était manifestement de taille à traumatiser le garçon, ni à lui faire prendre conscience de la gravité de la situation. C'est d'ailleurs véritablement à cette époque que Blaze commença à développer et perfectionner ses talents de semeur de zizanie. Avec les nouvelles hiérarchies basées sur le sang, beaucoup d'élèves se voyaient désormais privilégiés. Cible parfaite pour le gamin qui multiplia les farces et les rumeurs au sein de sa promotion, prenant un malin plaisir à entretenir le bordel dans les rangs des premières années. Si tout cela restait très potache et sans aucune ambition héroïque ou de rebellion, une blague de trop lui valu néanmoins sa première séance de torture publique. A partir de cet événement, Blaze se calma un peu, choqué par ce qu'on lui avait fait subir, et de réaliser qu'il n'était pas aussi intouchable qu'il pouvait le penser.

Pourtant, et passé quelques longues crises de larmes dans les bras de sa grande sœur, cet épisode eut assez rapidement des effets plutôt inattendus sur la personnalité du gamin qui avait vu sa fierté et ses illusions trainées dans la boue. A partir de ce moment, Blaze était entré en guerre. Pas contre les mangemort en particulier, mais contre toute forme d'autorité autre que la sienne, contre tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une règle, qui avait osé s'en prendre à lui, lui l'enfant roi, lui le sacré. Dorénavant, il s'assumerait donc comme un véritable agent du chaos. Blessé profondément dans sa chaire, mais surtout dans son égo, il commença à plus intellectualiser son comportement, non pas pour l'assagir, mais au contraire pour justifier ses pratiques et les rationaliser. Désormais c'était officiel, le jeune homme ne jurerait plus que par l'anarchie, dans une quête de toute puissance et d'abolition des interdits, et le plaisir qu'il tirait à voir les certitudes, les institutions et les traditions trembler face à leurs propres contradictions.

Heureusement tout de même et pas complètement fou, Blaze su rester plutôt tranquille jusqu'à la fin de l'année et comme tous les premières années, fut confiné en sécurité pendant la bataille de libération de l'école avant d'être évacué. Passé devant la cellule psychologique mise en place par le ministère, son dossier surprit quelque peu les médecins puisque le jeune garçon ne semblait en apparence présenter que peu de séquelles ou traumas de son année, pourtant marquée d'une grande violence. La vérité, il faut le dire, c'est que Blaze avait ce genre de personnalité résiliante, qu'il tenait de son père, et s'il est évident que l'occupation de Poudlard l'avait profondément marqué, il avait su transformer certaines ses craintes en détermination, et ses humiliations en fureur.

De l'avis générale, l'année 2023 / 2024 était une période déprimante pour beaucoup. Les plaies étaient encore profonde, la rancœur palpable entre les élèves de status de sang différents et les efforts du nouveau directeur ne semblaient pas assez efficace pour véritablement apaiser les tensions. De son côté, pourtant, Blaze profitait de sa première vraie année normale à Poudlard, sans sanctions aberrantes et dans un climat tout de même largement moins étouffant. Les braises du conflit étaient toujours présentes, bien sûr, et il semblait qu'il suffisait d'un souffle pour relancer l'incendie et enflammer le Collège, mais pour le jeune homme, qui n'avait connu de l'école que le règne mangemort, c'était tout de même un relâchement bienvenue.

De fait, Blaze avait décidé de croquer la vie à pleine dent et d'exploiter le relatif nouveau laxisme de sa deuxième année pour tester toutes les limites possibles et inimaginables qu'il pouvait rencontrer. Élève brillant, particulièrement apprécié de ses enseignants pour son sérieux, sa bonne humeur et son volontarisme, il n'en restait pas moins un indécrottable rebelle de l'ombre, explorateur de couloirs interdits, perceur de secrets, répandeur de rumeurs et inventeur de sales tours. Si bien sûr il lui arrivait de se faire prendre, il s'en sortait néanmoins relativement indemne la plupart du temps, devenant progressivement de plus en plus doué à ce petit jeu du chat et de la souris entre lui et les autorités compétentes, ou assumait simplement ses punitions. C'était de bonne guerre, après tout, et toujours moins pire que les châtiments corporels qu'il avait pu subir sous la direction de Blackman. En parallèle de ses études, il se piqua également d'une passion pour le quidditch, sport qu'il ne prit jamais assez au sérieux pour envisager de se présenter dans l'équipe de sa maison, mais qu'il aimait pratiquer avec ses amis.

Si son comportement chahuteur et polémique n'était pas forcément bien vu des élèves plus âgés ou plus sérieux, qui pouvaient juger déplacée une telle insouciance et frivolité dans un contexte aussi tendu que celui de cette deuxième année, Blaze gagnait toutefois en popularité chez les gens de son âge qui trouvèrent en lui un bon camarade de jeu, toujours prêt à s'engager dans les bons coups, et doté d'une personnalité solaire et amusante. Évidement, avec un caractère aussi clivant et bruyant, il finit naturellement par se constituer une jolie collection d'ennemis. Pour autant, il avait tout autant d'amis à ses côtés en cas de coups durs, et cela sans compter sa grande sœur qui veillait au grain. En somme, malgré le climat très dur et angoissant, Blaze vivait sa petite vie de son côté, saisissant toutes les occasions de se faire remarquer, faisant feu de tout bois sans se soucier que cela soit approprié ou non et apportant sans doute un peu sans le savoir un certain vent de fraicheur et d'insouciance à ses camarades encore sous le choc des événements de l'année passée.

La troisième année de Blaze à Poudlard marqua toutefois la fin de son insouciance. Le jeune homme ne pouvait plus échapper aux tensions qui s'accroissaient de jour en jour à l'école et gagnaient même les élèves les plus jeunes. Du reste, lui-même avait grandi et commençait à s'intéresser un peu plus sérieusement aux questions idéologiques et racialistes qui secouaient la société sorcière. De potaches, ses plaisanteries devinrent petit à petit plus politiques. Blaze était le genre de garçon à retoucher les tags menaçants sur les murs pour les transformer en jeux de mots, ou à singer les tracts propagandistes mangemorts pour en faire des discours absurdes, poétiques ou amusants. Néanmoins, il serait faux de dire que le jeune homme prenait réellement parti. Comme à son habitude, il se contentait de s'amuser du matériel qu'il avait sous la main, et ne se débarrassait jamais de son éternelle bonne humeur, allant jusqu'à s'essayer à l'humour noir dans les périodes les plus dramatiques de l'année.

Les morts, les incendies, rien ne semblait vraiment pouvoir entacher sa joie de vivre, au point qu'on finisse parfois par le penser un peu insensible. En vérité, c'était simplement sa manière à lui de repousser, d'exorciser les tragédies qui s’abattaient sur sa scolarité. Même lors du grand incendie final de l'école, alors que Poudlard brûlait sous les yeux horrifiés des élèves évacués à temps, on dit qu'il se contenta de hausser les épaules, sourire et se fendre d'une remarque sur les dangers de fumer en cachette aux toilettes.

C'est donc ici que nous retrouvons Blaze, garçon au caractère d'apparence monolithique, qui cache pourtant au fond de lui sa sourde colère contre l'ordre établi, doublé d'un sérieux complexe de supériorité. Un cocktail détonant qui lui a pourtant permis de naviguer doucement entre les drames et les tragédies et d'en sortir relativement sain d'esprit et la bonne humeur intacte. Si pour beaucoup de ses camarades, cela fait de lui une figure rassurante et sympathique, nombreux sont également ceux qui ne lui pardonnent pas ses mauvais tours et voient en lui un garçon incontrôlable, et donc potentiellement source de problèmes.

- Garrett Mansfield (le père)

Moldu de son état, Garrett a vu sa vie bouleversée en rencontrant celle qui allait devenir sa femme et la mère de ses trois enfants : Sofia Forester. Jusqu'alors et encore aujourd'hui, c'était un homme relativement banal, sans histoires, sérieux et exigeant dans sa vie personnelle comme dans son travail. C'est principalement à lui que Jared, Lucy et Blaze doivent leur esprit de compétition et leurs facilités académiques puisque leur père a toujours insisté sur l'importance de l'effort pour réussir. Néanmoins, Garrett est loin d'être quelqu'un d'austère ou déprimant. De nature optimiste et débordant d'autodérision, il se montre un père et un mari aimant, attentionné voire un peu papa poule par certains aspects. Il est fasciné par la magie et découvrir que sa femme était une sorcière ne l'a rendu que plus amoureux encore.
A travers la scolarité de ses enfants (qu'il suit de près), Garrett découvre un monde qu'il ne soupçonnait pas jusqu'alors et s'émerveille de voir sa progéniture lancer sortilèges et enchantements, ou s'envoler à dos de balais. En somme, c'est un homme joyeux, et heureux dans sa vie, fier de sa famille et bien que n'en étant l'unique moldu, il prend cela avec beaucoup de recul et d'humour. Ce qui par ailleurs ne l'empêche pas de savoir faire preuve d'autorité quand nécessaire, avec ou sans pouvoirs.

Seule ombre au tableaux, les troubles qui parcourent actuellement la société magique lui font craindre pour ses enfants et sa femme. Alors que le monde moldu et la Grande-Bretagne sont aujourd'hui relativement apaisés, Garrett est horrifié de découvrir que cela est loin d'être le cas chez les sorciers. Plus que tout, son angoisse vient surtout du fait qu'il n'a absolument aucun moyen de contrôler ou d'influencer ce qui se joue là bas, et de protéger ses proches, n'ayant pas accès à cet univers qui lui reste magiquement hermétique.


- Sofia Mansfield (née Forester) (la mère)

Sofia est née à Londres où elle a quasiment passé toute sa vie, aidant depuis qu'elle est enfant dans la pâtisserie de son père, sur le chemin de traverse, boutique qu'elle reprit à son compte lorsque celui-ci partit à la retraite. De fait, c'est une tête connue pour les habitués du coin qui, pour les plus âgés, l'ont vu quasiment grandir dans leurs pattes.
Sorcière sans envergure, son talent magique reste limité aux fondamentaux. Mais pour dire vrai, Sofia s'en moque bien : elle n'a jamais prétendu à faire autre chose que de la pâtisserie magique, domaine où, cette fois-ci, elle excelle. Bien décidée à faire mentir la réputation des anglais en cuisine, Sofia exprime sa créativité et son caractère fantasque dans la confection de gâteaux aux saveurs et effets surprenants et originaux. A cet art, elle peut d'ailleurs se montrer d'une grande délicatesse et subtilité, expérimentant des parfums aux goûts d'émotions, de souvenirs ou de sentiments.

Dans la vie de tous les jours, c'est une femme à poigne, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et sait obtenir ce qu'elle veut, quand elle le veut. Le roc de la famille, elle a toujours su affronter les aléas de la vie avec pragmatisme et force de caractère, sans jamais baisser les bras. Seule nuance à apporter à ce caractère de fer, Sofia peut se montrer extrêmement émotive et paniquer facilement, en particulier lorsqu'il s'agit de ses enfants. Ces derniers ont d'ailleurs rapidement appris à en jouer, particulièrement Blaze qui profite sans aucun scrupules de son statut de petit dernier pour réclamer faveurs et attentions. En cela, leur mère peut se montrer parfois trop protectrice ce qui a pu être à l'origine du relatif sentiment de toute puissance chez ses gamins.

Concernant les événements récents à Poudlard, Sofia a un temps envisagé de retirer sa marmaille de l'école, pour leur sécurité. Malheureusement, les ramener au chemin de traverse n'était pas une solution durable, et Londres n'étant pas un lieux particulièrement plus sûr, elle décida finalement de faire confiance aux autorités. Si les parents discutèrent à un moment de déménager quelques temps, Sofia n'a jamais pu se résoudre à abandonner le commerce de son enfance, surtout par la faute de quelques sorciers extrémistes.


- Jared Mansfield (l'aîné)

Premier né de la fratrie, Jared a trois ans de plus que sa soeur Lucy et quatre de plus que son frère Blaze. De fait, il a terminé ses études l'année dernière et s'est dirigé vers une carrière de médicomage.

D'aussi loin qu'on s'en souvienne, Jared a toujours eu le syndrome du sauveur, persuadé de pouvoir venir en aide à la terre entière, et qu'avec des efforts et de la volonté, nul personne n'avait plus à souffrir où que ce soit. On s'en doute, sa scolarité n'a donc pas été une partie de plaisir au vu des divers événements tragiques qui l'ont rythmée. Élève modèle, assez populaire et connu pour sa gentillesse et sa grande empathie, on le disait parfois également un peu naïf, ou maladroit avec les autres, voire franchement intrusif. Jared a pris pour lui chacun des décès étant survenu pendant ses années à Poudlard, se rendant parfois personnellement (et irrationnellement) responsable de ne pas avoir su leur venir en aide, ou éviter les catastrophes.

Lors de la prise du château par Blackman, le jeune homme est alors en 5ème année d'étude. Assez rapidement il prend parti pour les opposants aux néo-mangemorts et participera activement, quoique de manière finalement plutôt anecdotique, à la résistance contre les envahisseurs. Toutefois, trop jeune pour être vraiment efficace, il se disperse un peu, manque de discrétion dans ses allégeances et ne parvient pas réellement à accomplir quoi que ce soit de décisif. Pire, dans son empressement à venir en aide à un maximum de monde, il en oublie de prendre en charge son frère et sa sœur qui doivent se passer de lui et gérer la situation de leur côté comme ils le peuvent.

Malgré cela, Jared est un grand frère très attentionné au quotidien et sur qui l'on peut compter. Ce qui n'empêche pas Lucy et Blaze de profiter un peu de sa naïveté pour lui jouer des tours quand ils le peuvent.


- Lucy Mansfield (la cadette)

Au contraire de son aîné, Lucy est une jeune sorcière avec la tête solidement ancrée sur les épaules. Pragmatique, voire un peu cynique par certains aspects, elle a une vision du monde assez sombre et pense qu'en conséquence, il est nécessaire de se montrer tout aussi impitoyable que lui pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Son caractère bien trempée et son tempérament de bagarreuse lui ont petit à petit valu une sacrée réputation, réputation que Blaze ne s'est jamais gêné d'exploiter lorsqu'il s'attirait des ennuis avec certains de ses camarades.

Travailleuse, elle enchaîne les bons résultats à l'école, encore plus que ses deux frères et fait figure de potentielle candidate pour devenir préfète de sa maison. Appréciée des enseignants, elle s'est également rapidement entourée d'une bande d'amies loyales et fidèles qu'elle ne quitte plus depuis sa première année. Avec elles, Lucy peut explorer les limites de ses pouvoirs sans arrière pensées et le petit groupe n'a pas peur de se retrousser les manches lorsqu'il s'agit d'expérimenter des sortilèges de haut niveau... à leurs risques et périls, d'ailleurs, la catastrophe n'étant jamais loin.

Actuellement en 6ème année à Poudlard, sa seule faiblesse évidente semble être son petit frère, Blaze, avec qui elle forme un duo redoutable. Refusant de le voir grandir, l'adolescente continue à veiller sur lui comme lorsqu'il était petit et de le prendre sous son aile, si bien que les deux partagent une grande complicité. Bémol à cette relation étant que leurs caractères très dissemblables poussent parfois le benjamin à profiter de la situation, étant bien plus tête-brûlée que sa sœur qui lui passe un peu trop facilement ses excès, et qui n'hésite pas à prendre sa défense si nécessaire, alors même que ce-dernier est clairement en tort.


- Blaze Mansfield (le benjamin)

Eh ! Mais c'est moi, ça !


- Grognon (le chat)

Il est gros et il dort beaucoup. Blaze le laisse vagabonder où il veut, juste pour embêter les propriétaires de rats, tout en sachant que sa bestiole n'est pas le plus doué des chasseurs.
Ça n'empêche pas le jeune homme d'être complètement gaga de son chat, qui le lui rend bien.


- Gullivert (l'augurey)

En 4ème année, Blaze a remporté une chasse au trésor organisée par l'école et obtenu un œuf d'augurey. S'il était un peu déçu de ne pas avoir reçu un phénix au départ, il a finalement appris à apprécier son nouveau compagnon et prend désormais un malin plaisir à l'emporter partout avec lui dans un petit sac aménagé (les augurey sortent très peu de leur nid). Issus d'une espèce protégée, ces oiseaux sont célèbres pour leur cri déchirant, à mi-chemin entre la plainte et le sanglot, et annonçant la pluie, même si le jeune homme raconte partout que c'est un présage de mort.

Sur les conseils de Jane, l'infirmière, il a décidé de le nommer Gullivert, en s'inspirant de Gulliver Pokeby, zommagicologue ayant travaillé sur les augurey, et "parce qu'il est vert". Ça tombe sous le sens.

Parait que tous les gamins sont stressés, au moment de passer sous le choixpeau. Il parait, ouais. Bon c'est vrai que ça peut être un peu impressionnant, comme ça, d'être appelé devant tout le monde. D'accord, c'est la première impression qui compte, bien souvent, et c'est pas totalement faux de dire que toute notre scolarité va un peu dépendre de la décision du bonnet bavard, là. Mais enfin franchement, est-ce que c'est vraiment une raison de paniquer ? C'est pas comme si on pouvait carrément nous refuser l'entrée, hein ? Et au pire du pire, il se passe quoi ? On se prend les pieds dans un tapis ou on trébuche sur un fantôme ? Eh, au moins ça fera grande impression, non ?

Blaze n'est pas du genre à se prendre la tête. Blaze n'est pas du genre à douter. Ni de lui, ni des autres, ni de ses capacités, ni des institutions, ni de quoi que ce soit, en fait. Rien sauf peut-être les règles qu'on cherche à lui imposer, les codes, les conventions, ba ! Tout ça c'est bon pour les gens sans imagination. Même si, après tout, heureusement qu'elles existent clairement, ces limites, sans quoi ce ne serait pas aussi simple de les transgresser. A la fin, Blaze sait bien qu'il gagnera toujours, alors, pourquoi s'en faire ? Après tout, jusqu'ici sa vie n'a été qu'une franche série de succès, non ? Aucune raison que cela change aujourd'hui. Qu'on se le dise, le gamin n'est pas du genre imbus de lui même, même s'il peut parfois en donner un peu le sentiment, non, il a juste toujours eu des facilités en tout. Facilité à l'école, facilité avec la magie, facilité à se faire des potes, facilité à éviter les ennuis ou échapper aux conséquences de ses actes. Pour le dire autrement, il n'a pas encore trouvé ses limites, alors, tant que le monde ne lui résiste pas, pourquoi ne pas l'explorer encore un peu plus loin ?

Autant vous dire que la cérémonie de répartition, bon, il la prend un peu par dessus la jambe. Alors c'est vrai que la salle est impressionnante, avec toutes ces têtes tournées vers eux, les nouveaux, que tout ça est un peu magique, bien sûr, un peu incroyable pour un gamin de onze ans, mais justement ! Il préfère regarder les fantômes le sourire aux lèvres et s'imagine déjà à table alors que son ventre commence à gargouiller, plutôt que de se faire du mauvais sang pour quelque chose qui va de toute façon bien se passer. Il y a des choses plus constructives à faire que de stresser, dans la vie. De toute façon, quelle que soit la maison où on l'envoie, ce sera sûrement la bonne, non ? Et puis, si vraiment elle ne lui plait pas, Lucy lui a révélé qu’apparemment on pouvait négocier, une fois les fesses sur le tabouret. Et négocier, ça Blaze sait y faire, d'ailleurs sa mère n'a jamais su lui résister, lorsqu'il prend ses yeux doux, autant dire qu'un stupide chapeau n'y verra que du feu !

Tient d'ailleurs, il était en train de chercher du regard son frère et sa soeur sur les bancs, quand on prononce son nom d'une voix forte. Il sursaute un peu mais retrouve tout de suite sa prestance et c'est avec un grand sourire de premier de la classe qu'il va s'asseoir sous le bonnet.

Il parait que tu peux lire dans les pensées gentil choixpeau ? S'il te plait, envoie moi dans la maison la plus amusante...

Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...

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Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.

Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.

Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !