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"Il restera la rage, un flacon d'araignées posthumes, et l'acier..." ♪ ['Cate & Jan]
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Message(#) Sujet: "Il restera la rage, un flacon d'araignées posthumes, et l'acier..." ♪ ['Cate & Jan] "Il restera la rage, un flacon d'araignées posthumes, et l'acier..." ♪ ['Cate & Jan]   EmptyMer 29 Aoû - 10:18

Ça aurait été une pure perte de temps que de rester deux mois entiers –soit l’intégralité des vacances d’été- au camping de Pré-au-lard. Une fois le match passé, il n’y avait plus grand-chose à faire sur ce terrain vague, pour l’occasion, jonché de diverses tentes dispersées comme des feuilles, sans agencement apparent. Certaines formaient des petits squares où se rejoignait une bande d’ami, d’autres semblaient abandonnées, loin de ses contemporaines. Par chance –bien que ce ne fut pas vraiment étonnant- Irène et Jan-Hendrik avaient hérité d’une somptueuse tente grâce à laquelle ils n’avaient pas besoin d’aller chercher de l’eau ou d’autres choses du genre, dont les tentes rudimentaires manquaient. Ils avaient été à l’aise dans cette tente aux tentures tissées telles des tapisseries de la Renaissance, sans réelle représentation apparente ; mais tout de même moins que chez eux. Les inconvénients étaient assez nombreux, mais un revenait souvent et était peut-être le plus lassant ; l’impossibilité de quitter le camping trop longtemps. En effet, il ne valait mieux pas laisser la tente sans surveillance trop longtemps et ça, jusqu’à la finale de la coupe du Monde de Quidditch. Les autres animations prévues n’étaient pas vraiment attrayantes, plutôt ennuyeuses et banales, voilà pourquoi Jan-Hendrik avait préféré ne pas y participer.
Quittant enfin ce camping, il avait pu rendre visite à ses amis, relations, ou autres cousins étrangers qui eux, n’étaient pas venus à la coup du Monde de Quidditch, par soucis de temps. C’était bien dommage, parce que, après tout, ce séjour avait été amusant. Différent, pas assez agréable pour durer plus d’un mois, mais amusant. Certes, c’était hors de question que Jan vive de nouveau pour plusieurs mois dans une tente, mais ce camping n’avait pas été complètement inutile. La finale de Quidditch n’avait pas été décevante, fort heureusement, et il avait eu l’occasion de « tisser des liens » -si l’on peut dire cela comme ça- avec diverses personnes, comprenant certaines improbables, comme par exemple Talbot.

D’ailleurs, comment faisaient ces autres qui passaient deux mois à Pré-au-lard ? N’avaient-ils pas envie de voir leur famille ou juste de rentrer chez eux ? Après tout, leurs amis, ils les avaient côtoyés toute une année durant… Et puis il fallait préparer la rentrée aussi ! L’année qui allait commencer enchantait légèrement plus Jan que les précédentes, et pour cause, il avait appris qu’il venait d’être nommé préfet, par hibou. Il avait d’abord été flatté, puis, il avait passé en revue toutes les autres personnes qui pouvaient prétendre à ce titre ; il était vrai qu’aucune n’était assez bonne pour cela. Il avait toujours trouvé très doué l’ancien préfet des Serdaigles, et lui succéder était plutôt une bonne chose. Il s’était demandé aussi, quelles étaient les autres personnes nommées préfets et préfètes dans les autres maisons. Irène ne devait pas être de ceux-là, généralement, Poudlard évitait de placer trop d’extrémistes au pouvoir, même si, en soit, ça n’aurait pas été une mauvaise chose. Il n’appréhendait pas tant que cela l’autorité qu’il devrait exercer, après tout, des centaines de personnes l’avaient fait avant lui et avaient réussi. Et puis être préfet octroyait surtout des avantages ; rien que au près des professeurs, ils avaient d’office une bonne image et généralement, ceux-ci les aimaient relativement bien. De toute façon, préfet ou pas, Jan avait toujours réussi à être aimé des professeurs…Du moins, de ceux qui en valaient l’intérêt.
Cette année il avait gaiement abandonné le professeur de Soin aux créatures magiques à ces botrucs et autres niffleurs. Ayant besoin de temps pour ses options et pour travailler d’avantage dans les matières les plus importantes, il avait abandonné les plus insignifiantes et inutiles. L’histoire de la Magie, par exemple, il ne la suivait plus, non pas qu’elle ne fut pas importante, mais parce qu’il avait déjà appris les grandes phases du Monde Magique et il n’avait pas besoin de savoir plus de détails pour la plupart mineurs, au profit de grandes matières telles la Défense contre les Forces du mal ou les Potions.

Ainsi, en ce mardi relativement beau, il était à Londres pour faire ses achats scolaires au chemin de Traverse. Il avait pris de la poudre de cheminée, n’ayant pas l’âge d’avoir son permis de transplanage, ayant une distance trop longue à établir entre chez lui et Londres en balais, et les fiacres tirés par des Ethonans étant trop peu discrets pour une ville telle que la capitale anglaise. Depuis tout jeune, il n’avait jamais vraiment aimé la sensation que procurait la poudre, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il était arrivé au très célèbre Chaudron Baveur, n’étant pas assez stupide pour arriver directement sur l’allé des Embrumes. Contrairement aux autres années, il était seul ; son père ne l’avait jamais accompagné, mais sa mère était prise d’une fièvre de fin d’été qui –peut-être à cause de sa santé qui avait toujours été fragile- durait depuis maintenant assez longtemps. Ça ne le dérangeait pas vraiment, mais c’était juste différent. Il avait toujours aimé avoir sa mère près de lui, au moins, il savait qu’elle ne se morfondait pas dans ses appartements, à relire les lettres de sa sœur qui elle, avait la chance d’avoir un mari aimant, ou du moins, qui faisait attention à elle. Sa mère ne s’était jamais plaint de sa condition, après tout, beaucoup pouvait l’envier ; elle vivait dans le confort, le luxe, elle ne manquait de rien, son mari la laissait faire ce qui lui plaisait. Mais Jan-Hendrik avait toujours su que ce trop grand enthousiasme à ses retours était la simple traduction du soulagement de la fin de la solitude qu’elle endurait. Elle n’avait pas vraiment d’amies, seulement des connaissances par son père –qui n’était pas forcément bonnes, en supposant qu’elles étaient passées par son lit avant d’arriver au salon-, et elle ne semblait pas vraiment avoir l’envie de rencontrer le Monde d’Angleterre. Son état était simple, elle était mélancolique de son pays et se raccrochait aux seules choses qui le lui rappelaient.

Fort heureusement, le Chemin de Traverse n’était pas trop bondé, peut-être parce que ce n’était que le matin ? En tous cas, c’était plutôt agréable de pouvoir circuler librement dans les rues, sans être stoppé toutes les cinq minutes par une meute de gens arrêtés. Il semblait n’y avoir pas beaucoup de futures premières années, non plus.
Jan-Hendrik décida de d’abord passer chez l’apothicaire avant de passer chez Fleury Bott, dans lequel magasin, il passerait beaucoup plus de temps. Il alla pas dans le grand apothicaire dans la rue principale du Chemin de Traverse, qui recelait souvent de plusieurs produits insolites. Lorsqu’il poussa la porte et que la clochette retentit, il s’aperçut que, comme presque chaque année, le magasin possédait son odeur très particulières. Les étagères poussiéreuses n’avaient pas changé de place et encombraient toujours autant la boutique. Elles renfermaient toujours leurs ingrédients de bases et d’autres moins, tels la corne de pieds de troll, ou les dents de niffleurs. Il y avait pourtant un ingrédient que Jan-Hendrik avait commandé en avance et qui n’était pas en rayon, dont il avait besoin. Il en avait besoin pour une seule potion plutôt simple à réaliser, mais aux ingrédients improbables. Il était sûr que là, il en trouverait.
Il appuya sur la petite sonnette devant le guichet, appelant ainsi le vendeur qui surgirait de derrière le rideau de lourd velours qui séparait la boutique de –sans doute- la réserve. Ne le voyant pas arriver, il appuya une seconde fois. Puis une troisième.
Il commençait à s’impatienter lorsqu’il entendit la clochette de la porte. Sans doute était-ce le vendeur qui revenait d’on ne sait où ? Finalement, en se retournant, Jan constata que non. Il eut un léger sourire en guise de salut envers la nouvelles arrivante.


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Message(#) Sujet: Re: "Il restera la rage, un flacon d'araignées posthumes, et l'acier..." ♪ ['Cate & Jan] "Il restera la rage, un flacon d'araignées posthumes, et l'acier..." ♪ ['Cate & Jan]   EmptyJeu 30 Aoû - 19:06

La nuit d'Hecate n'avait pas été des meilleures qu'elle ait pu passer. Depuis quelques temps, ses insomnies avaient tendance à devenir plus régulières, et c'était sans difficulté qu'elle en devinait la cause. Hormis le planning de révisions intensives qu'elle s'était fixée afin de s'avancer dans ses ASPICs, de nombreux troubles survenaient chez elle dernièrement, et si y songer continuellement ne perturbait pas l'avancée de son travail personnel, ses nuits s'en retrouvaient passablement agitées. Cela faisait maintenant bien une semaine qu'Alex était parti, et le souvenir brumeux qu'elle avait encore de leurs retrouvailles qui s'étaient passées de manière quelque peu chaotique n'avait rien de très agréable. En vérité, les simples images déformées qui circulaient dans son esprit à ce moment-là et remontant à cette soirée qui de toute évidence avait dérapé la hantaient constamment, faisant naître de nouveau ses angoisses et rappelant son anxiété habituelle à l'ordre. Enfin, une telle chose n'avait pu se produire, c'était tout simplement impensable, elle possédait une aptitude au discernement tout de même suffisamment élevée pour éviter à ce genre de situation de survenir. Entacher de la sorte les vertus enseignées par Rowena... elle ne pouvait être tombée aussi bas et avoir piétiné des valeurs qu'elle défendait corps et âme. Certes, l'alcool qui l'avait embrasée n'avait très certainement rien arrangé, mais il était irrésolument improbable qu'elle ait pu se laisser aller d'une telle manière. Il s'agissait de son meilleur ami après tout, cela ne faisait pas partie de l'ordre des évènements. Rien n'était censé se passer ainsi. Aussi, cela faisait bien quelques jours qu'elle s'évertuait à se convaincre elle-même qu'il n'en était rien, que tout cela n'avait jamais dépassé la dimension onirique et que c'était probablement les trop longues heures qu'elle passait sur ses révisions qui obscurcissaient son jugement en faisant se diffuser dans son esprit des images tout droit servies par son imagination. Oui... il ne pouvait en être autrement.

Aussi, ce matin-là elle s'était éveillée la tête enfournée dans ses bras posés sur son grimoire, rappelée à la vicieuse réalité par les coups de bec que lui donnaient Hermès. Il semblait qu'elle avait fini par rester jusqu'aux alentours de trois heures sur le chapitre des guerres de géants après avoir renoncé aux bras de Morphée en se rabattant sur l'Histoire de la Magie. Seulement, sa tasse de café renversée sur les pages jaunies du vieux manuel et ses quelques courbatures laissaient à croire qu'elle avait fini par s'assoupir sur son bureau... Aussi, peinant à émerger, ses yeux s'étaient naturellement posés avec stupeur sur le désordre qui commençait progressivement à se former dans sa chambre. Les souvenirs qu'elle avait ramenés de New York y étaient semés n'importe où, ses ouvrages baignaient sur le sol à l'instar des plumes de sa chouette laponne qu'il était fréquent de retrouver dans la pièce, sans compter sa boule de cristal et son capteur de dissimulation égarés dans ce capharnaüm innommable. S'il y avait bien quelque chose qui l'insupportait en plus de l'ignorance, des choses dont elle n'avait connaissance ou de ceux qu'elle, à l'instar de Victor, considérait comme des bons à rien, c'était bien l'absence de rangement dans une pièce. Aussi, se saisissant de sa baguette afin de remettre chaque chose à sa place et de manière à mettre fin à ce chaos environnant, elle se dirigea tout naturellement vers la glace murale pour contempler avec désarroi les cernes violacées qui soulignaient alors ses yeux. Néanmoins, quitte à faire entrave aux deux heures de divination auxquelles le programme qu'elle s'était fixé la condamnait pour le reste de la matinée malgré son attrait pour cet enseignement, elle n'avait plus la moindre envie de rester enfermée aujourd'hui encore. Les éphémérides attendraient, et elle se surprit elle-même à avoir cette pensée puisqu'elle avait, d'ordinaire, un ordre des priorités bien défini. A bien se souvenir, la dernière fois qu'elle s'était rendue sur le Chemin de Traverse, elle s'était retrouvée confrontée à un élève de Gryffondor de un an son cadet qui avait presque attenté à sa vie au moyen de feux d'artifices qu'il s'était procuré chez Weasley, aussi elle n'avait guère eu le temps de faire un tour chez l'apothicaire. Il y avait peu de chance qu'elle ait de nouveau à croiser Flynn aujourd'hui, ainsi elle pourrait effectuer chacun de ses achats sans avoir à redouter de finir à l'étage des grands brûlés de Sainte-Mangouste dans l'heure qui suivrait.

En revanche, en ce qui concernait Victor... elle avait eu le malheur de l'apercevoir la fois dernière, et la simple vision du jeune homme avait suffi à être son leitmotiv pour travailler d'arrache-pied jusqu'à la fin de l'été. Il était absolument exclu que son imbécile de demi-frère puisse la dépasser en quoi que ce soit, ses notes étaient encore le seul ascendant qu'elle conservait sur lui et elle ne tenait en aucun cas à ce qu'il finisse par avoir raison d'elle sur ce terrain. Depuis qu'elle avait reçu son insigne de préfète, elle n'avait de cesse de croiser les doigts pour que ce même titre ne soit pas revenu à son aîné, autrement elle ne l'aurait pas supporté... elle avait déjà tendance à tout voir en noir ces derniers temps, alors si en plus le jeune homme se faisait omniprésent dans sa vie, elle savait pertinemment qu'elle ne tarderait pas à rendre les armes. C'était bien la raison principale pour laquelle elle avait passé l'intégralité de l'été à régler sa septième année qui se profilait comme du papier à musique, de manière à ce que rien ne puisse l'entraver. Toutes les erreurs qu'elle avait pu commettre en sixième année ou cet été, même si elle persistait à nier qu'il ait pu se passer quoi que ce soit avec Alex, appartenaient au passé. Si elle tenait à garder l'avantage qu'elle avait sur Victor, il n'était nullement question de se laisser distraire par quoi que ce soit d'autre que ses révisions, ses entraînements et ses entrevues avec Astride. Sur ces bonnes résolutions qui eurent pour vertu de lui insuffler une vague de volonté, elle entreprit aussitôt d'enfiler une chemise blanche, un jean noir et de coiffer ses cheveux en une longue tresse qui lui retombait sur l'épaule, préférant la sobriété aux excentricités, avant de ramasser son sac et d'y enfourner sa bourse. Aussi, c'est d'un pas qu'elle voulut déterminé que la seconde fois consécutive du mois, elle prenait alors la direction de la cheminée avant d'effectuer le trajet qui la distançait de Londres. Se saisissant alors d'une bonne poignée de poudre cheminette, elle prononça distinctement le nom de la destination qu'elle voulait atteindre, soit le Chemin de Traverse. Quelques minutes plus tard, ainsi, elle sortait de la cheminée de Fleury & Bott. Cette fois, néanmoins, elle s'était promis de surveiller son budget et de ne pas s'attarder sur toutes les nouveautés qu'elle rencontrerait, bien que ce n'était pas l'envie de déambuler entre les rayons en passant ses doigts sur les reliures de chaque ouvrage qui lui manquait. A contre-cœur, elle quitta donc la librairie avant de commencer dans l'allée à vagabonder, évitant soigneusement de se mêler à la foule.

Contrairement à la fois dernière, il n'y avait pas grand monde... comme si chacun avait décidé d'acheter ses fournitures scolaires en avance, aussi il ne devait rester là plus que les retardataires alors que la rentrée se profilait à peine. Optant pour tracer son chemin en ligne droite, elle s'arrêta seulement par curiosité devant la vitrine de chez Weasley devant laquelle elle détailla les fusées dont il était fait étalage, avant de s'en ressentir honteuse et de promener son regard aux alentours afin de vérifier que personne n'avait pu l'apercevoir, elle, en train de perdre son temps devant une boutique de farces et attrapes. Sa rencontre avec Flynn lui revenait alors en mémoire, toutefois elle finit par se recentrer sur son optique, atteindre la boutique de l'apothicaire. Dans la liste des quelques potions qu’elle devait réaliser de manière à revoir leur composition, puisque si sa théorie sur le sujet était généralement irréprochable, sa pratique se retrouvait souvent désastreuse, aussi, lui étaient nécessaires des œufs de Serpencendre et de l’Ellébore en bonne quantité. Franchissant alors l’entrée de la boutique, la Serdaigle analysa alors l’intérieur quelque peu lugubre avant de constater qu’elle n’était pas seule. Pourtant, à première vue, le vendeur semblait absent, du moins il n’occupait pas sa place derrière le comptoir comme à l’accoutumée, ce qui expliquait probablement pourquoi le garçon devant elle était en train d’attendre. Ce dernier ne lui était pas inconnu par ailleurs… son visage lui était familier et elle était presque certaine de l’avoir vu à plusieurs reprises durant l’année. Un Serdaigle également ? Ce n’était pas impossible, elle pouvait tout à fait l’avoir entrevu dans la salle commune. Ou alors, dans un autre cas de figure qu’elle préférait ne pas envisager, il s’agissait d’un des amis de Victor. Néanmoins, comment le savoir ? Elle veillait toujours soigneusement à se tenir à une distance considérable de son demi-frère et de son entourage, et même, à bien y réfléchir, de la quasi-totalité des Serdaigles, préférant œuvrer dans l’ombre et les quelques lignes de ses ouvrages aux discussions qui n’avaient que pour sujet les dernières rumeurs de l’école. Certes, elle restait la névrosée de la bibliothèque aux yeux de bon nombre de ses congénères, dont il devait d’ailleurs faire partie, mais au fond peu importait. Devant le sourire qu’il lui adressa, Hecate, indécise, opta alors pour essayer de lui en rendre un, plus timide, étirant ses commissures de lèvres maladroitement.

« Le vendeur n’est pas là ? » commença-t-elle d’un ton paré d’une assurance inexistante. « Je… il me semble que nous appartenons à la même maison, n’est-ce pas ? »

Peut-être, peut-être pas… si elle faisait erreur, elle pourrait toujours se rattraper par le biais d’excuses inaudibles en prétextant qu’elle avait confondu. Autrement, c’était l’occasion d’analyser le terrain avant de s’y retrouver confrontée avant la rentrée. Lorsque l’on avait tendance à imaginer le danger survenir de n’importe où, autant valait mieux savoir y remédier. Peut-être qu'au terme de quelques minutes elle finirait par se remémorer son visage et l'associer à celui de quelqu'un qu'elle connaissait ou dont elle aurait entendu parler, d'une manière ou d'une autre... Aussi, elle s’efforça de mettre son anxiété naissante sur la touche et attendit.

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Si les gens recevaient de l’argent pour exercer une activité, c’était normal qu’il le fasse, non ? C’était aussi simple que de recevoir des compliments pour avoir accompli une belle œuvre ou des félicitations pour avoir obtenus ses ASPICs avec brio. Alors pourquoi l’apothicaire ne le faisait pas ? Si il avait été désigné à une tâche –ou si il avait choisit-, il se devait de l’accomplir, tant que la petite pancarte de bois peint pendait à sa porte, révélant aux clients, en lettres blanches, l’inscription « ouvert ».
Qu’avait-il eut de si important à faire au point de ne pas prendre le temps de retourner cette pancarte, indiquant ainsi aux clients, qu’il n’était pas là ? Sans doute était-il passé au Chaudron Baveur boire un verre, sachant pertinemment que les clients ne se bousculeraient pas dans sa boutique. C’était très peu professionnel de sa part. Ou peut-être était-il simplement assoupi dans l’arrière-boutique, et les tintements des diverses sonnettes et cloches n’avaient pas suffit à le réveiller. Ou –plus dramatiquement- était-il mort. L’odeur du cadavre ne se distinguerait d’ailleurs pas, parmi les horribles senteurs des ingrédients présents dans toutes ces caisses et tonneaux, utiles pour les potions. On confondrait cette odeur de moisissure avec celle des veracrasses en vente…
Quoi qu’il en soit, assoupis ou partis, il n’était pas normal qu’un client attende. Encore moins que Jan-Hendrik attende. Il n’avait pas été élevé pour attendre, surtout quand ça n’était pas justifié. Oh, certes, beaucoup disaient que c’était mauvais de ne pas apprendre à un enfant à être patient, mais ils n’avaient qu’à essayer d’inculquer cette notion à Aloyssia Von Borgus et sa vision très fermée –et très inexpérimentée- de l’éducation ! Jan n’avait jamais appris à être patient, et il le vivait très bien puisqu’il ne devait presque jamais attendre. Il s’arrangeait pour être à l’être, jamais en avance, ainsi il n’attendait pas. Parfois en retard ; mais la personne qui attendait, ça n’était jamais lui.

Apparemment, il n’allait pas être le seul à écoper de cet affront. A peine la cloche résonna, qu’une jeune fille apparut aux yeux de Jan-Hendrik. Il n’avait que ça à faire de s’intéresser aux autres clients, attendant que ce soit la mine grisonnante de l’apothicaire qui surgirait de la porte aux carreaux vieillis de poussière. Il savait déjà ce qu’il allait lui dire ; que ça n’était pas normal que ses clients attendent alors que c’était tout de même eux qui apportaient l’argent dont il avait besoin pour vivre et pour continuer de faire fonctionner cette boutique. Si ce principe lui était étranger, il n’avait qu’à mettre la clef sous sa porte de bois à la peinture verte écaillée et vieillis, et de trouver quelqu’un pour la rouvrir de nouveau. Ca ne devait pas être si dur de trouver un vendeur connaisseur des produits vendus et capable de ne pas s’absenter lorsque la boutique était encore fréquentable par les clients.
Ceci étant, la nouvelle venue n’était pas inconnue de Jan, bien que l’inversement ne soit pas certain. De Serdaigle, ça n’était autre que la demi-sœur de Victor…Ah, Victor ! Que leurs rapports avaient changés depuis sa mystérieuse perte de mémoire ! Jan ne lui parlait plus comme il le faisait avant ; il devait faire attention à ce qu’il disait, de peur de ne pas être compris ou ne pas être suivi. C’était triste, ils avaient été bons amis, et étaient à présent deux étrangers qui essayaient de se convaincre que si, ils avaient ris ensemble. Ils ressemblaient à ces mariés inconnus qui découvrent leur époux le lendemain de la noce et qui essaient par tous les moyens de l’aimer, de se dire qu’ils s’apprécient, se mentant à eux-mêmes pour ne pas s’avouer qu’ils étaient déçus de la vie qui se présentait à eux. Certes, parfois Victor avait des bribes de souvenirs, mais ça n’était rien d’autres que des semblants de rêves, que lui-même avait du mal à différencier.
Hecate s’il avait bonne mémoire et s’il ne confondait pas avec une autre. -C’était étonnant d’ailleurs, toutes les filles brunes semblaient s’être retrouvées à Serdaigle-. Mise à part son nom, et la rapide description de Victor, il ne savait rien d’elle. D’ailleurs, il s’était toujours fier à lui-même, préférant avoir sa propre opinion et ensuite comparer avec celle qu’on lui avait décrite.


« Le vendeur n’est pas là ? Je… il me semble que nous appartenons à la même maison, n’est-ce pas ? »


Une accompagnatrice dans l’attente, ça pouvait être utile. Il était vrai que, une fois à deux, la solitude n’existait plus. Enfin, à première vue, elle ne semblait pas aussi encombrante que la petite Serdaigle de bal, mais pas non plus aussi conversante qu’Irène. C’était peut-être mieux.
Il se rappelait à peine de ce que Victor avait dit à son sujet, et il avait la mauvaise impression qu’il se mettait lui aussi à oublier leurs conversation d’avant sa perte de mémoire…
Il inclina la tête en signe de « oui », sans enthousiasme et sans lassitude, d’une façon tout simplement neutre.


« Hum, si je n’m’abuse, c’est Hecate ? » s’enquit-il, histoire de ne pas parler à une personne sur laquelle il se trompait.
« Non, j’attends depuis bientôt dix minutes et le vendeurr ne s’est toujourrs pas montrré. J’esperrai d’ailleurrs que c’était lui qui revenait de je-ne-sais-où quand tu as fait sonner la cloche.
Il aurrait pu laisser un mot ou quelque chose du genrre s’il s’absentait… »
conclut-il.

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Message(#) Sujet: Re: "Il restera la rage, un flacon d'araignées posthumes, et l'acier..." ♪ ['Cate & Jan] "Il restera la rage, un flacon d'araignées posthumes, et l'acier..." ♪ ['Cate & Jan]   EmptyMar 4 Sep - 18:43

« Hum, si je n’m’abuse, c’est Hecate ? »

Les muscles d'Hecate se raidirent lorsqu'il prononça son nom. Ainsi, il la connaissait ? Et elle craignait bien de savoir pourquoi. Son imbécile de demi-frère avait bon nombre d'amis avec lesquels il était toujours fourré et son interlocuteur devait en faire partie. Enfin, peut-être faisait-elle erreur et elle aurait fortement aimé que ce soit le cas... en attendant et à son instar, il semblait patienter à l'intérieur de la boutique depuis un moment. Il n'y avait donc pas de vendeur ? Pourquoi le magasin était-il ouvert, dans ce cas ? C'était curieux, tout de même Hecate avait besoin de ses ingrédients, elle ne comptait pas démordre pour autant en prenant le large. Ce commerce avait quelque chose qui la rassurait peu, faisant naître chez elle un sentiment d'angoisse qui s'accentuait au fil des minutes. Bien entendu, son anxiété était toujours de mise, aussi il paraissait peu étonnant qu'elle soit nerveuse jusque dans la boutique la plus commune du chemin de Traverse, mais il y avait une sorte d'atmosphère étrange qui s'en dégageait. Se recentrant alors sur le garçon auquel elle venait de s'adresser quelques instants plus tôt, ses yeux le détaillèrent tandis qu'elle feignait l'indifférence. Il devait bien avoir son âge, ou alors un an de moins... difficile de faire une estimation. En tout cas, si son nom ne lui était pas inconnu, c'était qu'il y avait effectivement de grandes chances qu'il se trouve à Serdaigle également... c'était loin d'être impossible, après tout. Malgré bon nombre d'années passées en leurs rangs, Hecate avait une légère tendance à fuir la salle commune et à limiter le contact qu'elle pouvait avoir avec les autres Bleu & Bronzes. Sans compter qu'elle était accoutumée à fuir Victor comme la peste, son entourage compris... néanmoins le visage de son interlocuteur lui était familier. Croisant et décroisant nerveusement ses doigts tout en s'efforçant de conserver un regard impassible alors qu'à l'intérieur d'elle-même le désordre le plus chaotique et l'hésitation régnaient en maître.

" C'est bien ça, et tu es... ? "

Actuellement, son nom lui échappait, mais elle était certaine de pouvoir être davantage éclairée en l'entendant. Elle pourrait de cette manière l'associer à son demi-frère s'il lui revenait, ce qu'elle n'espérait pas. Moins elle entendait parler de Victor, mieux elle se portait, sa simple évocation suffisait à lui hérisser le poil et elle se passait volontiers de se rappeler que ce dernier existait hors des murs de Poudlard. Plus encore, c'était voir ses parents s'extasier devant ce fils prodigue qui n'était qu'à demi le leur qui la rendait malade. Ce bon à rien issu de la liaison de sa mère avec son professeur d'histoire de la magie de l'époque, ce qui était une abomination aux yeux d'Hecate... Cet imbécile que son père, malgré le fait qu'il n'y ait aucun lien de sang pour les relier, adulait sans reconnaître qu'il ne s'agissait que d'un incapable, et que c'était elle et non lui qui fournissait tous les efforts, elle qui se battait pour défendre des principes et dont la vertu surpassait bien la sienne. Plus encore, il était constamment entouré lorsqu'il se trouvait à Poudlard, que ce soit lors des fêtes clandestines organisées aux Trois-Balais ou lors des banquets dans la grande salle. Qu'est-ce qu'on pouvait bien trouver à un abruti pareil ? Enfin, peu importait sa nature et sa manière de se comporter, dans n'importe cas de figure elle lui aurait octroyé tous les vices du monde. Reportant alors son attention sur son interlocuteur et espérait qu'il n'aurait rien à voir avec l'Hemingway, elle feint alors de paraître très concentrée sur ses ongles pour ne pas laisser tansparaître l'intérêt qu'elle portait à sa réponse future.

« Non, j’attends depuis bientôt dix minutes et le vendeurr ne s’est toujourrs pas montrré. J’esperrai d’ailleurrs que c’était lui qui revenait de je-ne-sais-où quand tu as fait sonner la cloche. Il aurrait pu laisser un mot ou quelque chose du genrre s’il s’absentait… »

Voilà, elle le connaissait effectivement, et elle venait de se rendre compte pour quelle raison. Son accent. Il ne lui était pas étranger, elle était certaine de l'avoir entendu, que ce soit en cours, dans la salle commune, ou peu importait... Ainsi, il avait des origines qui n'étaient pas anglaises, ce qui était assez curieux. Elle était peu accoutumée à rencontrer des élèves dont la ville de résidence n'était pas Londres, finalement il y en avait probablement plus qu'elle ne le songeait qui vivaient en Europe orientale même si elle ignorait tout bonnement dans quel pays. Une chose était certaine, ce n'était pas du grec, sans quoi elle aurait reconnu sans réelle difficulté, à moins qu'il ne soit fort bien camouflé... puis, elle l'aurait tout de même su s'il y en avait d'autres qu'elle qui en étaient originaires. Néanmoins, comme ses parents étaient anglais, elle avait appris en premier lieu la langue internationale avant d'acquérir la moindre notion de grec. Enfin, ces derniers temps et assez régulièrement, elle se penchait souvent sur la question, étudiant dans quelques ouvrages ce langage auquel elle était accoutumée sans le parler néanmoins. Reportant alors son attention sur ses dires en feignant de ne pas s'être attardée sur son accent qui était bien audible, son regard dévia alors vers le comptoir poussiéreux. Ainsi le vendeur n'était pas là ? Comment se faisait-il dans ce cas que l'établissement soit ouvert ? C'était effectivement étrange, elle avait bien entendu sonner lorsqu'elle était entrée, et puisqu'il paraissait être arrivé bien avant elle il n'était pas normal qu'il n'ait pas réagi. Toutefois décidée à trouver une explication à cette absence quelque peu étrange, Hecate se mit alors à chercher la raison la plus bancale soit-elle, pourvu qu'elle soit suffisamment rationnelle pour justifier cette zone d'ombre au tableau qu'ils peinaient à éclaircir.

" Il ne doit pas y avoir beaucoup de clientèle sur le chemin en ce moment, il semblerait qu'ils soient tous à la finale de Quidditch. Il doit être sorti dans l'idée qu'il n'y aurait personne... c'est par ailleurs étrange de trouver ici, je pensais que tout Poudlard se trouvait à Pré-au-Lard en ce moment. "

Enfin, vu d'un autre angle elle ne s'y trouvait pas non plus, elle était bien elle aussi chez cet apothicaire spectral qui brillait davantage par son absence que par son efficacité ou sa ponctualité. Enfin après tout il n'était pas rare de rencontrer bon nombre d'élèves qui exécraient le Quidditch, Astride s'arrangeait toujours également pour manquer les matchs et si au début cela avait étonné Hecate, à présent elle s'était faite à cette idée. Probablement était-ce la même chose pour lui ? Il devait y en avoir bon nombre qui avaient décliné le camping pour rejoindre leur famille durant les vacances d'été, sans doute en faisait-il également partie, puisqu'il paraissait étranger. Enfin, mettant fin aux conclusions hâtives auxquelles elle arrivait, elle opta pour attendre la réponse de son interlocuteur qui l'éclairerait probablement davantage que les théories auxquelles elle arrivait.
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« Jan-Hendrrik Von Borrgus. »


Du fait qu c’était son nom et qu’il était directement à consonance germanique, Jan-Hendrik le prononçait comme on l’eût prononcé en allemand ou en bulgare, ce qu’il le rendait souvent imprononçable –ou juste incompréhensible- par la personne à laquelle il le révélait. Ce serait peut-être le cas d’Hecate, mais, s’il la trouvait assez digne d’intérêt, il lui dirait de l’appeler simplement « Jan », diminutif plus rapide et beaucoup ridicule qu’un surnom quelconque.
Cette dernière d’ailleurs, paraissait stressée à en juger le mouvement inconscient de ses mains, à moins que ça n’était qu’un simple tic. Bon nombre de filles à Serdaigle étaient des boules de nerfs, toujours à deux doigts de fondre en larmes ou de s’énerver pour la moindre contrariété : le travail acharné était toujours en cause. La salle commune devenait même invivable lors des préparations d’ASPICs ou de BUSEs, se transformant en une antre du silence où, par moment, des éclats de voix naissaient, venant de nulle part, et étant absolument inattendus. Alors que les autres maisons travaillaient, étaient légèrement stressées, les Serdaigles se transformaient en une bande de névrosés, jusqu’au résultat final des examens. Ca devait venir de là, la réputation de travailleurs acharnés, de Serdaigle –qui finalement n’avait pas lieu d’être puisque vers le milieu de l’année, les gens de cette maison étaient complètement normaux.


« Il ne doit pas y avoir beaucoup de clientèle sur le chemin en ce moment, il semblerait qu'ils soient tous à la finale de Quidditch. Il doit être sorti dans l'idée qu'il n'y aurait personne... c'est par ailleurs étrange de trouver ici, je pensais que tout Poudlard se trouvait à Pré-au-Lard en ce moment. »


C’était justement parce que tout Poudlard se trouvait à Pré-au-Lard, que Jan ne s’y trouvait pas. Voir ces élèves dix mois sur douze était amplement suffisant, il n’avait pas besoin de passer toutes les vacances en leu compagnie. Aussi, il n’aimait que quelques personnes de Poudlard, se détachant du lot des communs de l’école. Souvent des sang-purs, ou juste des personnes qui en valaient la peine ; jamais des personnes médiocres, ou même passables.
En y pensant, il fit attention au fait que, tous les septièmes années ne seraient plus à Poudlard lors de l’année qui allait commencer…C’était dommage, bon nombre d’entre eux étaient dignes d’intérêt. Plus qu’une année, et ça serait son tour de passer à l’année finale de l’école de sorcellerie, et de passer ses ASPICs. Il était plutôt presser d’en finir, et de rentrer dans ce que l’on pouvait appeler « la vie active ». Cela lui paraîtrai plus proche lorsque l’an prochain, il atteindrait ses dix-sept ans de majorité. C’était dommage d’ailleurs qu’il dû les atteindre dans sa septième année, faute d’être né dans une saison autre que l’hiver… Enfin, son titre de préfet le ferait en quelque sorte « patienter », en lui fournissant un avant-goût de l’autorité.
En parlant de préfet d’ailleurs, il se demandait qui serait sa coéquipière de Serdaigle et ceux des autres maisons. Chez les Poufsouffles, il s’en moquait, il ne connaissait pas vraiment d’élèves là-bas, et le seul qu’il connaissait, partait à l’université cette année. Chez les Gryffondors il en connaissait un peu plus ; il espérait d’ailleurs que Meredith ne soit pas nommer préfète…Ah ! si c’était le cas que serait fort…problématique. Tous les défenseurs des sang-de-bourbes seraient problématiques dans le rôle de préfets, en vérité… Enfin, il était certain que, chez les Serpentards, ça ne serait pas le cas. A sa connaissance, il n’y avait aucune personne de ce genre dans leur rang.


« Pas tout Poudlarrd. Parr exemple, pas toi.
Seulement les nostalgiques de l’année finie et qui va rrecommencer dans juste quelques semaines.
En rrevenant en courrs, tout ceux-là vont regrrretter de ne pas avoirr prrofiter de leurrs vacances pourr voirr d’autrres têtes. »


Il était inutile de parler encore de l’apothicaire ; il n’était pas là, et la raison allait se révéler lorsqu’il reviendrait. S’il avait décidé d’abandonner se boutique, s’il avait eu un problème ou autres, certes, il ne reviendrait pas. Mais Jan –et Hecate certainement aussi- n’attendraient pas toute la journée de voir la mine grisonnante du vendeur, revenir.

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« Jan-Hendrrik Von Borrgus. »

S'efforçant de ne pas s'attarder sur son nom et sa prononciation qui l'intriguaient toutefois tout comme elle s'efforçait de ne pas le détailler continuellement afin de ne pas laisser une première impression obscurcir son jugement, Hecate essayait alors de mettre ses quelques appréhensions de côté. C'était un autre Serdaigle après tout, elle devrait peut-être s'efforcer de ne pas rester en défensive continuellement, comme s'il avait pu être capable de sortir sa baguette d'un geste précipité afin de la pointer sur sa gorge. Elle s'était promis de passer l'été à soigner cette légère tendance à la paranoïa, mais il fallait bien se contraindre à le reconnaître, ses efforts étaient manifestement vains, l'environnement qui l'entourait au quotidien n'en restait pas moins une source d'angoisse et d'anxiété continuelle. De toute manière, c'était bien la raison pour laquelle elle lisait continuellement, passant son temps à multiplier ses lectures de manière à ne plus se laisser sombrer, poussée à la déchéance par sa crainte de l'inconnu, et ses hantises qui la dévoraient de l'intérieur. Il n'y avait aucune raison apparente de voir le mal en ce garçon qui devait avoir à peu près son âge, dont les couleurs étaient les mêmes que les siennes, et qui pour l'heure n'avait aucun tort si ce n'était de se retrouver dans le même commerce qu'elle, malgré l'absence du vendeur. Que pouvait-il bien faire, d'ailleurs ? Il l'ignorait tout autant. En attendant, il s'agissait de maîtriser le sentiment de panique qu'elle commençait à sentir monter. Ne rien en laisser paraître devant lui. Il fallait toutefois admettre qu'il avait comme une aura légèrement intimidante qui lui planait autour... enfin, c'était tout à fait insensé, il y avait peu de chance qu'il s'agisse d'un pensionnaire de Sainte-Mangouste tout droit sorti de l'étage des pathologies internes et assouvi de pulsions meurtrières... aussi, hochant la tête en signe d'acquisition, elle formula un "enchanté" à peine audible. C'était un bon début, n'est-ce pas ? En continuant sur cette lancée elle pourrait garder le cap.

« Pas tout Poudlarrd. Parr exemple, pas toi.
Seulement les nostalgiques de l’année finie et qui va rrecommencer dans juste quelques semaines.
En rrevenant en courrs, tout ceux-là vont regrrretter de ne pas avoirr prrofiter de leurrs vacances pourr voirr d’autrres têtes. »


Certes. Seulement, pour sa part elle se disait parfois qu'elle aurait mieux fait de s'y rendre elle aussi. Cela lui aurait évité bien des dérapages, et surtout des regrets... enfin, il ne fallait pas y songer de cette manière, c'était stupide, et cela équivalait surtout à reconnaître qu'elle avait pu le faire. Non, jamais elle ne l'admettrait tant qu'elle n'en aurait pas une preuve formelle. Puis comme Alex devait la détester, à l'heure qu'il était, ou en train de réaliser à quel point elle était méprisable... elle en aurait mourru de honte, tant l'humiliation était ancrée. Seulement, son interlocuteur ne devait pas être de cet avis, et il y avait fort à parier qu'il ne se soit pas adonné à ce genre de choses. Son ton laissait clairement sous-entendre qu'il avait eu bien mieux à faire lors des deux mois qui étaient sur le point de se terminer, même si elle ignorait quoi exactement, et trouvait indiscret de lui poser la question alors qu'elle venait d'apprendre son nom il y avait seulement une poignée de minutes. Il avait une manière de s'exprimer, qui, outre son accent marqué, montrait bien qu'il avait quelque appréhension à se mêler au bas peuple. Un aristocrate ? Pourquoi pas, c'était une éventualité comme une autre... il paraissait également quelque peu maniéré, et penché sur les formalités d'usage. Peut-être faisait-elle une erreur de jugement, ses déductions étaient là peut-être légèrement trop hâtives pour être avérées...

" En ce qui me concerne, il y a une explication à cela. La distance me fait privilégier ma famille, je ne suis pas d'ici, et toute évidence... toi non plus, à moins que je ne fasse erreur ? "

Au moins, elle serait fixée sur ce point et cesserait de lever un sourcil inquisiteur, qu'elle faisait passer pour de la curiosité, lorsqu'il ouvrirait la bouche. Aussi une manière de démontrer que sa théorie était juste, étant donné qu'elle détestait avoir tort... néanmoins, sa nervosité constante rivalisait souvent avec cette fierté, ce qui faisait apparaître cette pseudo assurance à laquelle elle faisait appel pour se donner contenance comme un brin défaillante. D'un certain angle, elle préférait rester sur ses gardes avec ce Serdaigle qu'elle connaissait à présent de nom, mais plus d'aprioris qu'autre chose, ce qui ne l'empêchait pas d'être pour le moins assez intriguée par lui. Que pouvait-il y avoir au-delà de ce qu'il laissait entrevoir ? Peut-être ne devrait-elle pas s'y attarder, après tout rien ne lui disait qu'elle aurait à le croiser l'année suivante, même s'il lui était familier elle n'avait pas eu à s'élancer dans de grandes conversations avec lui dans la salle commune alors que selon toute logique, ils partageaient la même depuis au moins cinq ans, peut-être six, cela dépendait de son année... toutefois, même sans abaisser ses défenses, rien ne l'interdisait de laisser son désir de mettre une lumière sur une zone d'ombre s'assouvir. Ce n'était que de la curiosité, après tout...

" Généralement ce genre d'évènement est censé favoriser la coopération magique. Je puis dans ce cas aisément imaginer que tu ne fais pas partie des amateurs de Quidditch qui peuplent le château... "
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