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[SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur !
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyMer 30 Oct - 11:08

Forêt, fais-moi peur !
EXORDIUM.
Je hoche la tête en souriant. C'est exactement ça et il n'y a pas que leur fantaisie qui n'a que peu de limite, leur stupidité aussi, ainsi que leur incompétence. Mais je laisserai mon meilleur ami le découvrir par lui-même, si ce n'est pas déjà fait. Je regrette quand même presque Londubat, non pas qu'il me manque ou autre mais niveau incompétence, il se posait là. Je n'ai jamais compris comment il avait pu rester aussi longtemps à la tête de Poudlard, c'est de l'ordre du surréalisme pour être honnête. Il était nul et nous démontrait chaque jour qu'il pouvait faire pire. Incroyable ! Je me demande ce qu'il fait aujourd'hui. A la place du Ministère de la Magie, je l'aurai collé à Azkhaban pour tentatives de meurtres sur les élèves de Poudlard ou alors non assistance en personne en danger. Je pense qu'on peut trouver facilement mille et une raison de le coller au trou, si on cherche un peu. Mais j'imagine qu'il n'aura rien, parce que c'est un pseudo héros. Héros mon cul wouhai ! “Oui j'ai un problème avec cette fille et avec le fait que tu fasses ami-ami avec n'importe qui !” Répliquais-je sans détour. C'est bien ça le problème avec Finn, c'est que depuis qu'il est revenu, il a l'air de prendre plaisir à me faire honte en laissant le tout venant venir lui parler. Et vas-y que je parle avec une traitresse, que j'esquisse un sourire ou un signe de la main à un né moldu. Au rythme où il va, il va bientôt aller faire un câlin à un moldu pour le réconforter.

C'est à ce moment là que choisi Hannibal pour pointer le bout de son nez. Je suis en colère, contre les Sorensen, mais je ne peux nier malgré tout que le costume choisit est loin d'être désagréable à regarder et que les cheveux long vont bien à Hannibal. Mais le fait qu'il soit beau ne rattrapera pas tout, je peux vous le jurer. Et j'imagine qu'il l'a deviné puisqu'il m'offre un bouquet de fleurs, de sa fabrication, pour tenter de se rattraper. Est-ce que ça marche ? Je mentirai si je prétendais que ça me fait ni chaud, ni froid. Mais je reste malgré tout un peu distante, histoire qu'il passe sa soirée à vouloir se rattraper. Les garçons parlent de costume et chacun explique en quoi il est déguisé. Quand Hannibal se penche vers moi pour me complimenter, je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire, ravi. Il est doué, il n'y a pas à dire. Qu'il continue à me flatter, ça ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde et mon égo apprécie grandement d'être autant mise en valeur. “Ravie que tu apprécies la vue !” Susurrais-je à l'oreille de mon beau brun, avant de me redresser, l'air de rien. Et c'est à ce moment là que la soirée prend une toute autre tournure. J'aurai pu continuer à ronger mon frein, attendant que nous soyons seul pour expliquer à Finn que son attitude est intolérable et qu'il devrait réfléchir avant de parler à n'importe qui. Et que s'il a un doute - et visiblement au vu de sa capacité de jugement actuelle, il devrait en avoir constamment - qu'il se tourne vers moi pour chercher un conseil avisé et je saurai répondre présente.

Judith choisit ce moment pour pointer le bout de son nez et c'est avec un sourire que je l'accueillis. J'ignore si Erin va nous faire l'honneur de venir, mais en tout cas, j'ai bon espoir qu'à trois, on arrive à remettre les idées en place de Finn. Mon ami ne comprend pas pourquoi je me méfie autant de Roxy, la voyant comme une sang pure digne de ce nom. Non mais ce qu'il ne faut pas entendre. Je n'ai pas le temps de répondre à Finn qu'Hannibal glisse quelques mots à l'oreille de Finn, certainement pour lui expliquer la situation. Mais ignorant ce qu'il a pu lui dire, je me permets d'en rajouter une couche. “Ta précieuse amie n'a pas hésité à jouer les agents double l'an dernier et crois moi, si elle avait su l'implication qu'on a eu dans cette histoire, elle n'aurait pas hésité un instant à nous balancer.” Glissais-je froidement à Finn, comptant sur le bruit ambiant pour n'être entendu que des Sorensen. Je lui aurai bien rajouté qu'il ne pouvait avoir confiance en personne, sauf en lui-même mais le problème c'est qu'il ne pouvait même pas avoir confiance en son propre jugement car à mes yeux, il était son pire ennemi en ce moment. Me redressant et reprenant mon calme, je me tournais vers Judith. “Jolie robe ... tu es sensée incarner qui ?” Je doutais de connaître mais bon, puisqu'il fallait jouer le jeu, autant savoir qui nous jouions. “Vous avez croisé Erin ?” Leur demandais-je à tous. Je sais qu'on se pose tous la question, mais j'ai espoir que peut-être l'un de nous aura eu la chance de l'apercevoir quelque part. Un petit drama, pour pimenter cette soirée, serait parfait !

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyMer 30 Oct - 15:16

Halloween
EXORDIUM.

-Exactement. Et secret aussi, il paraît que ça fait fondre les cœurs.

Solyne leva les yeux aux ciels, avec un air amusé. Comme si Killian Knight avait besoin de se parer du costume de James Bond pour faire chavirer un cœur. Le sourire charmeur qu'il affichait et son air sûr de lui suffisait à émouvoir n'importe quelle femme.

Solyne avait besoin de faire la paix avec son préfet. Il le fallait. Cela dit, elle n'était pas certaine qu'il accepte sa demande. A son grand soulagement il choisit l'option qu'elle venait de s'imaginer, il serra sa main quelques secondes entre ses doigts, précédant ce geste par un baise main digne des plus grands gentlemans.


-Je n'attendais que ça.

Alors qu'il se redressait, leurs regards se croisèrent de nouveau. Comment ne pas sourire face à ses douces attentions ? Lui offrant son bras, Killian resta parfaitement dans son rôle de gentleman en lui proposant de « visiter les environs en sa compagnie ».
Après avoir pouffé, Solyne se remit dans la peau de son personnage en penchant la tête sur le côté et tortillant une de ses couettes.


-Avec plaisir Monsieur Bond, si vous promettez de ne pas chercher à me mettre derrière les barreaux.


Elle lui offrit un clin d'oeil à la Harley Quinn et prit le bras que le jeune homme lui offrait, soulagée par la tournure que prenait les événements. Il aurait pu l'envoyer voir ailleurs s'il y était, ou même lui cracher ses quatre vérités au visage et elle l'aurait bien mérité. Mais non, tout était presque comme si leur échange de lettre n'avait pas existé. Et c'était certainement ça le plus troublant. Killian la sortit de ses pensées en reprenant la parole. L'air de rien, il posa la question qui semblait lui brûler les lèvres et qui fit grincer les dents de la jolie blonde.


-Tu as déjà faussé compagnie à ton date ? Les Russes ne sont pas à ton goût ?


-Ce mec est un porc, grommela-t-elle. J'ai le don pour me fourrer dans des situations désastreuses, tu me connais, ajouta-t-elle avec une grimace.

Elle ne tenait pas plus que ça à ce que leur conversation s'éternise sur cette partie de sa soirée et espérait donc que Killian ne demanderait pas plus de détails. Le connaissant, c'était peu probable. Elle enchaîna donc sur une autre conversation dans l'idée de noyer le poisson. Avec un sourire en coin, elle reprit :

-Je préfère me promener au clair de lune avec un vrai gentleman, c'est rare pour une femme dans mon genre, ajouta-t-elle en désignant son propre costume de haut en bas.

Cette remarque destinée à James Bond et Harley Quinn la fit pourtant avaler de travers une gorgée de sa bière au beurre. Elle lui renvoya au visage ce qu'avait dit Killian à propos de sa fortune qu'il ne pouvait se permettre de perdre « à cause d'elle » car d'après lui sans argent on ne vit pas. Elle se souvenait avoir ricané en lisant ses mots, profondément blessée. Et comment allait-elle faire elle ? Dans un an et demi, elle serait à la rue, sans une économie et devrait bien se débrouiller. A y réfléchir elle préférait ça. Être mariée de force c'était bien un truc de riche...

Elle ravala ses sombres pensées, tout ça était de l'histoire ancienne, il était temps de laisser le passé au passé. Il s'étaient un peu éloignés du troupeau d'étudiant, elle avait la sensation que la forêt était plus sombre, plus angoissante. Mais qui avait choisi cette musique démoniaque ultra flippante ?? Quelque chose lui toucha les cheveux et elle sursauta en poussant un petit cri … avant de constater qu'il ne s'agissait que d'une sucette.


-Mais merde, ils veulent nous faire avoir une crise cardiaque ou quoi ? Grogna-t-elle sous le coup de l'émotion. Plus détendue elle ajouta : Pourquoi est ce que je m'inquiète ? Qui pourrait s'en prendre à la femme au bras de James Bond ? Personne évidemment !

Elle rit doucement, ne pouvant que constater que rien n'était aussi fluide qu'avant. Elle n'arrivait pas à être elle, naturellement. Et elle savait pourquoi. Elle s'arrêta subitement pour faire face à Killian. Le fait qu'ils se trouvent dans un coin un peu à l'écart, loin des oreilles indiscrètes était parfait. Elle laissa échapper un soupire coupable avant de déballer ce qu'elle avait sur le cœur :

-Je suis désolée Killian… Tu as été là pour moi au moment ou j'ai été le plus en détresse et moi … je t'ai lâchement abandonné au moment ou tu as eu besoin de mon amitié. En vérité, j'ai eu l'impression de me retrouver au centre d'un orage, bloquée au milieu des éclairs et de ce tonnerre assourdissant sans pouvoir rien faire que le subir. Ensuite il y a eu ma conversation avec Rhys, elle pinça les lèvres, encore une fois elle en avait trop dit, elle continua l'air de rien, bref, j'ai été une garce dans ses lettres. Je te demande de me pardonner, de les brûler. J'étais blessée et complètement perdue. Tu étais un repère pour moi, d'une manière dont tu ne pourrais plus jamais être, j'ai eu besoin de temps pour digérer l'information. J'avais besoin de mettre de la distance entre nous pour qu'on puisse repartir sur des bonnes bases. Bref, je te demande de me pardonner

Elle ne pouvait pas faire comme si de rien était, être là à rire et à lui sourire en prétextant que tout allait bien alors qu'ils s'étaient envoyer des courriers venimeux. Elle était bien trop honnête pour faire ça, Killian comptait bien trop.

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Dashiell Dashner

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyMer 30 Oct - 19:40



forêt, fais-moi peur
ft. Cameron Brown & les participants

D’un côté, il y avait la logique qui hurlait que cette soirée n’était pas une bonne idée et, de l’autre, l’envie de bien faire qui s’acharnait à prétendre le contraire. Ça n’était qu’une soirée, après tout. Une soirée qu’il passerait en compagnie de Mallory, de surcroit, ce qui laissait peu de place à une potentielle catastrophe. Est-ce qu’il aurait réussi à se motiver ainsi s’il avait été question de Bluebell à son bras ? Il n’en savait rien. Il aimait à croire que oui. Que la présence de la Serpentard aurait suffi, non pas à évincer totalement l’absence de sa jumelle mais à offrir à cette occasion un vent de nouveauté et d’intérêt qui soufflait rarement entre les murs de Poudlard… Mais la question, dans le fond, ne se posait pas : elle avait dit non.

Être étouffée par la troupe d'élèves à l'entrée était plus effrayant que ça.

Cameron leva les yeux au ciel, non sans un sourire amusé semblable à celui de sa soeur. La foule ne le dérangeait pas vraiment. On se faisait à tout, ici, et la présence parfois un peu oppressante des autres avait fini par se rajouter à la liste. Ils étaient là. Tant qu’ils ne restaient que cette ombre en toile de fond, il s’en fichait pas mal. Il composait avec. Ses doigts se resserrèrent sur ceux de l’adolescente, comme pour lui dire sans un mot qu’il ne l’abandonnerait pas. Il n’en avait pas l’intention. Peut-être l’avait-il eu, d’accord, peut-être qu’elle lui en voulait un peu de l’avoir envisagé, c’était pas impossible… mais il ne partirait plus, maintenant. Et ce fut donc ensemble qu’ils se glissèrent vraiment au coeur de la forêt, se frayant un chemin entre les arbres et offrant plus d’attention aux sucreries qui y pendaient qu’à leurs camarades qui s’y amusaient. Mallory accepta de se porter complice d’un meurtre qui n’aurait malheureusement jamais lieu, lui tirant un sourire ravi. Il les voyait déjà, oeuvrer dans l’ombre, pour mettre fin à un règne stupide que personne n’avait jamais demandé.

Bien sûr que je t'aiderai. Elle n’est pas très grande donc pas besoin de faire un trou immense. Sinon, on peut toujours la balancer dans le lac, suffit de bien la lester pour qu'elle reste au fond.
Pas b’soin d’lester ! Avec son gros cul elle r’montera jamais.

Cette abrutie avait déclenché la guerre et il n’était pas décidé à lui en offrir la victoire. Si elle pensait pouvoir se permettre n’importe quoi simplement parce qu’elle était capable de faire « graou » une fois par mois, elle se fourrait clairement le doigt dans l’oeil ! Tout serait bon à prendre comme semblant de vengeance et l’idée même de sacrifier une partie de sa soirée (ou de leur tranquillité, plutôt) pour essayer de pourrir la sienne ! Elle ne méritait même pas de pouvoir déambuler parmi eux, comme ça, comme elle était à sa place. Comment Poudlard pouvait garder ça ? Il n’en savait pas la moindre idée… Peut-être aurait-il préféré s’interroger sur le sujet plus longtemps plutôt que de remarquer enfin Sherwin et son cavalier. S’il feignit l’indifférence, la réalité en était bien loin. Il ne comprenait pas vraiment. Oh, bien sûr, il ne s’était jamais fait d’illusions et savait pertinemment qu’il ne pouvait pas rivaliser avec un nombre impressionnant de garçons dans cette école, comme le Sørensen de chez eux ou même le capitaine des verts… Mais là…? On ne pouvait pas dire qu’il pouvait lutter avec eux non plus… Et puis elle ne le connaissait même pas, ce gars ! Il avait débarqué quelques semaines plus tôt à peine et avait déjà le monde à ses pieds… C’était juste dégueulasse ! Vexant. Et, il devait bien l’avouer, affreusement blessant. Il détourna les yeux, les ignora avec un soin tout particulier et reprit sa soirée comme si de rien n’était… quand bien même le coeur n’y était plus vraiment… Ils avaient tout gâché. Et c’était d’autant plus ridicule qu’ils n’en avaient même pas conscience et qu’ils s’en seraient sûrement félicité s’ils avaient su. Il se détestait de réagir aussi bêtement. C’était qu’une idiote. Qu’est-ce que ça pouvait faire qu’elle vienne avec un gars du même niveau, hein ? Ils ne méritaient pas toute l’attention qu’il leur accordait… Ils ne méritaient rien. Et contre toute attente, ce fut Shepherd et sa voix de goret qu’on égorge qui redonna un peu de couleur à cette soirée : elle lui offrait un divertissement de choix et la possibilité de catalyser sur elle tout ce qu’il pouvait bien ressentir. La faire chier pour oublier que c’était après Sherwin qu’il en avait…

Il accéléra la cadence, récupéra de quoi la viser puis tira après s’être discrètement posté derrière un arbre. S’il avait espéré pouvoir la déranger un peu, jamais Cameron n’aurait pu espérer voir son tir rejoindre si facilement sa cible. POC ! Il l’aurait presque entendu d’ici ! La tête de Jade devait sonner affreusement creux vu le peu qu’il y avait dedans ! Il lança un regard fièrement enfantin à sa moitié et regarda distraitement Griffith manger son projectile.

Oh ! Joli tir ! On dirait que j'ai perdu avant même de commencer.

Un haussement d’épaules vaguement désolé lui échappa. En réalité, il le vivait merveilleusement bien et rien que ça suffisait à remonter le niveau catastrophique de ce début de soirée ! Shepherd qui avait réussi à mettre ses deux neurones en marche se mit à brayer :

Eh l’attardé, t’as tellement peur de moi que tu te planques pour m’envoyer des trucs dessus ? T’as perdu tes c******* ?

La fierté n’en fut que plus grande. Il aurait bien voulu recommencer, n’accordant que peu d’importance au fait qu’elle puisse le remarquer mais sa jumelle en décida autrement puisqu’elle tira sur son bras pour le forcer à se mettre hors de son champ de vision. Ils devaient avoir l’air fin, tiens, tous les deux planqués derrière leur tronc ! Mine de rien, il se sentait bien. Mieux. Chassées les images de Bradford avec sa belle, chassé l’impression de ne pas avoir vraiment sa place à cette soirée… Il n’y avait plus que cette proximité rassurante et l’amusement palpable qu’avait fait naître sa bêtise. Ils pouvaient reprendre le cours normal de leur Halloween, tout allait pour le mieux. Il allait profiter du peu d’espace qui subsistait entre eux pour poser un baiser sur sa joue quand elle décida, finalement, de reprendre la parole.

Au fait, tu savais que l'autre crétin m'avait invitée ? Tu sais, le nouveau. S'il croit que c'est en m'appelant beauté qu'il va me faire craquer, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu'au coude. Genre le gars, il se prend pour un playboy qui croit avoir toutes les nanas à ses pieds. Pathétique…

Le jeune homme la fixa un instant, presque sans la voir, le coeur à l’arrêt. Il aurait tant voulu qu’elle finisse par glousser, par avouer que c’était juste une blague stupide pour voir sa tête… Il était prêt à la laisser le taquiner jusqu’à ce que mort s’en suive si elle le voulait pour un peu que rien ne soit vrai. Mais ça ne vint pas… Elle n’avait pas l’air de plaisanter… Non seulement il tournait autour de Bluebell mais en plus il s’en prenait à sa soeur ?! C’était mort. Il voulait bien faire comme si de rien n’était sous prétexte que la Serpentard ne lui devait rien et que de toute façon elle devait le mépriser assez salement pour que râler puisse être déplacé mais pas Mallory !

Mais quel bâtard, cracha-t-il entre ses dents, bien loin de l’amusement qui était le sien quelques secondes plus tôt. Qu’il retourne dans son pays d’merde, sérieux…

Shepherd, à côté, lui paraissait presque aimable. Elle méritait la mort dans d’atroces souffrances, évidemment, mais il y avait un côté amusant à guerroyer contre elle. C’était équitable, c’était presque bon enfant. Là, c’était déloyal. Il s’étalait sur son territoire sans qu’il ne puisse rien faire pour lutter. S’il y avait une justice dans ce monde (ce dont le Serdaigle doutait fortement), il serait renvoyé loin du château avant la fin de l’année…

Erk ! Je comprendrai jamais l'intérêt de faire des bonbons dégueulasses. Parfois, les sorciers sont vraiment pas nets…

Il n’avait même pas fait attention à la mésaventure de sa soeur, trop occupé à ruminer pour ça. Il lui tapota le bras dans un geste aussi gentiment moqueur que compatissant et tendit la main.

Donne, on va s’en débarrasser.

Sur quoi il récupéra son pistolet en plastique et en glissa quelques dragées dans le canon. Il n’était pas sûr que ça fonctionne mais, avec un peu de chance, ça ne serait pas que de la décoration inutile…
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Dernière édition par Cameron Brown le Mer 30 Oct - 23:15, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyJeu 31 Oct - 10:00


Forêt, fais-moi peur ! ☽
Cinq minutes…. Puis dix…. Puis quinze…. Et j’étais toujours là à attendre qu’il se pointe, adossée à un arbre à regarder les conneries des autres. Mon instinct avait peut-être eu raison depuis le début… Je n’aurais pas dû venir à cette foutue soirée que je ne sentais pas. Il n’était pas nécessaire que je regarder de nouveau le courrier de réponse de Glenn, j’avais bien lu, il acceptait de venir en ma compagnie… alors pourquoi avais-je l’impression que plus personne n’arrivait depuis le château ? Je commençais tout juste à comprendre qu’il n’allait pas venir ; en fervente partisane de la ponctualité, cela commençait à m’agacer. La soirée en elle-même ne m’intéressait pas beaucoup mais j’avais voulu faire l’effort et ravaler la réticence que j’avais eue depuis le départ. Bluebell m’agaçait aussi de loin et il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour me persuader d’abandonner directement et d’aller occuper mon temps intelligemment dans mon dortoir. Killian, lui, avait bel et bien retrouvé la jeune femme dont il m’avait parlé plusieurs fois et sa soirée semblait être agréable. Certains en profitaient au moins convenablement… Moi, je perdais clairement mon temps à attendre quelqu’un qui n’allait pas venir. La belle affaire ! Histoire de ne pas être complètement dans le faux, je balayai tout de même une nouvelle fois les élèves présents, détaillant chacun des costumes et essayant d’identifier la plupart des personnes pour être certaine de ne pas l’avoir loupé. Je ne le trouvais nulle part et dans un sens, tant mieux ! J’étais plus que lassée de l’issue de mes rendez-vous (toujours la même…) et il y avait fort à parier qu’il en ferait les frais le premier… Allait-il se pointer à l’improviste avec tous ses souvenirs en moins ? L’idée me fit doucement sourire, mais le fond du problème ne m’amusait pas vraiment. Bis repetita. La gente masculine était vraisemblablement incapable d’honorer une promesse.
Peut-être allais-je le croiser sur le chemin qui me menait au château ? En attendant, j’étais décidée et quittai très vite ma position, reprenant d’un pas décidé le chemin qui m’avait mené jusqu’à l’orée de la forêt…. la soirée était finie pour moi.






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Amelia I. Ferguson

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyVen 1 Nov - 23:20


Fais-moi peur !
clan Sørensen & Judith

« Bienvenue en enfer »

La soirée allait être très longue. J’étais à peine arrivée que déjà, je rêvais de repartir. La salle commune devait être tellement calme ce soir… Au lieu de profiter de cette tranquillité pour réviser, j’étais ici, à perdre mon temps à cette petite sauterie superficielle et sans intérêt. Pourtant, l’endroit grouillait de monde : le brouhaha des conversations ne cessait jamais, ce qui rendait l’ambiance encore plus insupportable. Comment diable un événement comme celui-ci avait-il pu attirer autant d’élèves ? Si l’on ne m’avait pas intimé l’ordre de venir, nul doute que je serais restée à l’abri dans mon dortoir plutôt que de parader stupidement dans ce costume affreux. Pour passer le temps et amoindrir mon calvaire, j’entrepris de résumer mentalement le dernier ouvrage que j’avais lu : il s’agissait d’un article norvégien très intéressant qui traitait des récentes découvertes à propos de la ciguë et de ses usages. Malheureusement le bruit permanent rendait la tâche plus ardue et je peinais à ordonner mes idées correctement sans être interrompue par les voix de mes aînés. Je n’avais pas l’intention de me mêler de leurs potins familiaux : il aurait été certainement plus aisé de rédiger un manuel à l’intention de Finn que de passer nos journées à lui expliquer et réexpliquer le fonctionnement de la vie en société. « L’encyclopédie des savoirs fondamentaux à l’usage des Sørensen », voilà qui sonnait bien. Peut-être était-il temps pour moi de me lancer dans le monde de l’édition ? Non, plus sérieusement, je ne comprenais pas pourquoi nos grands-parents avaient autant insisté pour que nous nous affichions en public dans l’état où se trouvait Finn… Il était à peu près aussi dangereux pour nous qu’une Erin en roue libre. A ceci près qu’il se contentait de poser des questions hasardeuses au lieu d’agresser quiconque le contredisait. Oui, à bien y regarder l’absence de ma sœur était une bonne nouvelle : son mauvais caractère couplé à l’amnésie de son jumeau n’était pas un mélange heureux. Avec sa mémoire défaillante, mon frère avait pris l’habitude de s’adresser à n’importe qui en quête de réponse, sans vérifier d’abord la crédibilité ou la fiabilité de son interlocuteur. Cela devait être difficile à supporter pour ma sœur à qui il ne fallait pas grand chose pour exploser. Rien de mieux qu’un sang de bourbe ou un traître à son sang pour légitimer une petite colère publique. Comment vas-tu ? Il me fallut quelques secondes pour me rendre compte qu’il s’adressait à moi. Le sermon hannibalien devait être terminé et mon frère détaillait à présent ma tenue. J’avais l’impression d’être passée au capteur de dissimulation. Cette robe était hideuse et me faisait paraître plus jeune encore que je ne l’étais réellement. Peut-être était-ce l’objectif de ma grand-mère en choisissant ce déguisement ? Difficile de percer les desseins de nos aïeuls. Je préférai éluder la question de mon aîné, la franchise n’était pas toujours la meilleure des alliées.  « Tu veux boirrrre quelque chose ? » Cela m’occuperait au moins les mains, à défaut de faire travailler mon esprit. « Avec plaisirrr, je te fais confiance pourrr choisirrr. »

Je m’apprêtai à retourner à ma rêverie sans prêter plus attention à la conversation. Phoenix semblait vouloir emboiter le pas d’Hannibal et ajoutant sa pierre à l’édifice, elle compléta le sermon que je pensais déjà terminé. « […] si elle avait su l'implication qu'on a eu dans cette histoire… » Je haussai les sourcils, intriguée. Que voulait-elle dire par là ? La question ne franchit pas mes lèvres cependant. L’endroit n’était guère approprié pour ce genre de conversation. J’avais appris petite qu’il valait mieux assurer ses arrières. Ici, nous risquions d’être entendu par n’importe qui dont l’oreille traînait un peu trop près de notre petit groupe. Je jetai pourtant un regard à mes frères : c’était une piste que nous devions creuser. Lors de notre petite réunion n’avait pas réussi à tirer cette affaire au clair mais la fille Reyes semblait en savoir long sur le sujet. Hannibal pourrait facilement s’entretenir avec elle et nous tenir au courant par la suite. « Jolie robe ... tu es sensée incarner qui ? » La Gryffondor passait du coq à l’âne sans se soucier de la réaction que ses paroles avaient pu provoquer. Tant mieux, ce n’était pas le moment pour parler d’autres choses que de futilités. « Une idiotie moldue sans doute, ça n’a pas vrrraiment d’imporrrtance. Et toi ? » Plutôt mourir que de révéler que ma grand-mère avait choisi de me costumer en Casse-Noisette pour Halloween. Mon prochain courrier ne serait pas des plus tendres.  « Vous avez croisé Erin ? » La question ne me concernait certainement pas. J’évitais Erin quand je le pouvais et si mon chemin venait à croiser le sien, je prenais la première sortie qui s’offrait à moi. D’ailleurs, je me réjouissais de son absence : cette soirée était déjà suffisamment horrible sans que je sois obligée de me tenir sur mes gardes.

(c) DΛNDELION


Dernière édition par Judith V. Sørensen le Mar 26 Nov - 18:23, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptySam 2 Nov - 20:52

[SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 Tumblr_p644urTLYt1s6252io7_250

    Halloween était définitivement la meilleure fête de l'année ! Avec Noël. Et Pâques aussi, c'était bien avec les chocolats. Jo avait rejoint sa meilleure amie dans le couloir pour aller à la soirée avec elle. Et déjà elle s'extasiait sur le maquillage de Jade avant d'éclater de rire à la façon dont elle singeait sa mère.

    "Je vois pas pourquoi ta mère dirait que c'est une horreur ! C'est pas vrai. C'est inhabituel c'est vrai, mais c'est joli. Et puis elle va pas t'empêcher de te maquiller toute ta vie quand même ! Tu me montreras comment tu fais ? Ça serait rigolo qu'on se fasse une soirée maquillage. Je suis sûre que si je te maquillais, ça serait horrible mais toi t'as bien géré !" expliqua-t-elle tandis qu'elles sortaient du château pour se rendre dans la Forêt Interdite.

    En tout cas, la galloise n'était pas peu fière de porter son costume de marin. Elle se sentait toute importante avec son épée et son bicorne. Et l’approbation de Jade ne la rendit que plus heureuse. Les pirates n'avaient qu'à bien se tenir ce soir ! Et en parlant de pirate, Jade parlait d'une personne qui allait également adorer son costume et qui risquait justement de s'être déguisé en pirate.

    "Ah bon ? Qui ?" demanda-t-elle avec curiosité, ne voyant pas de qui il pouvait s'agir. Elle n'eut pas bien longtemps à se poser la question car, après le discours de la directrice, Jade lui montra Hilary en lui disant que finalement elle n'était pas en pirate. Et effectivement, elle portait une robe blanche et un voile de mariée.

    "Oh, elle est jolie !" dit-elle tandis que Jade lui faisait de grands signes pour qu'elle s’approche. "Pourquoi tu pensais qu'elle était en pirate ? Elle aime les pirates ?" demanda-t-elle alors que Roxy rejoignait leur groupe avec son super chapeau requin. Elle aussi fit une réflexion sur le fait qu'Hilary allait aimer son costume... est-ce que Joanne avait loupé quelque chose vis à vis des goûts de la Gryffondor concernant les pirates ? Roxy aussi admira son costume de marin et Joanne releva le menton, de nouveau toute fière. Un capitaine de la marine royale britannique et un requin, voilà qui s'accordait en effet très bien. C'est le moment que choisit Jade pour prendre un selfie. Joanne prit immédiatement la pose adaptée à son costume, deux doigts près de son bicorne dans un salut militaire. Elle attrapa la photo que lui tendait Jade et attendit que l'image apparaisse.

    "Comment t'as fait pour qu'il marche ici ton appareil photo ? D'habitude les trucs moldus fonctionnent pas à Poudlard." demanda-t-elle, un peu étonnée. Si ça se trouve, elle l'avait bidouillé. "On est top dessus ! Tu pourras me donner une copie de la photo s'il te plaît ? Je sais que y'a pas de négatif dans ces trucs mais je crois qu'il existe un sort de duplication ou un truc comme ça que j'ai lu je sais plus où." dit-elle en fronçant les sourcils pour essayer de se souvenir. Enfin bref, elle trouverait bien.

    Ne relevant pas les élucubrations de sa meilleure amie sur les jumeaux (elle commençait à être habituée depuis la rentrée), elle s'arrêta en revanche sur sa réflexion suivante.

    "C'est qui Darius ?" demanda-t-elle en regardant autour d'elle pour essayer de sa voir de qui Jade parlait. Visiblement, il s'agissait d'un garçon de Poufsouffle car Jade demandait son avis à Roxy. Ne se demandant même pas pourquoi ce Darius semblait attirer son attention, Joanne se prit au jeu de la dragée surprise qui venait de tomber de l'arbre. Mais Jade comprit tout de suite qu'il ne s'agissait pas d'un jeu mais que ça devait venir de Cameron, qu'elle surnomma en toute simplicité "l'attardé". Et si elle l'invectiva à distance, Joanne, elle, trouvait quand même que ça pouvait faire l'objet d'un jeu et Roxy semblait plutôt de son avis.

    "Une bataille de bonbons, moi je vote pour !" déclara-t-elle en commençant à chercher autant de bonbons qu'elle put pour parfaire son stock de munitions. "Dommage que j'ai pas le canon du Capitaine Hornblower, vous imaginez tout ce qu'on pourrait envoyer d'un seul coup ? BOUM !" s'exclama-t-elle en mimant un boulet de canon exploser, envoyant une pluie de bonbons partout. La voix d'Hilary la sortit de son imagination débordante remplie de cordages, de voiles et de canons à bonbons. Hilary venait de les rejoindre et s'extasiait sur son costume. Jade et Roxy n'avaient pas menti, elle semblait vraiment fan de cet univers.

    "Merci Hilary ! Le tien est chouette aussi ! T'es en dame blanche c'est ça ?" demanda-t-elle en regardant son costume de mariée un peu flippant.

    "Non le mien est pas très dur à trouver. Je l'ai acheté dans une boutique qui fournit les acteurs de théâtre et de cinéma. C'est pour ça qu'il est ressemblant au vrai uniforme. Jade et Roxy disent que tu aimes les pirates ? Je savais pas ! Tu sais moi je travaille pour la marine royale de sa Majesté alors les pirates je les jette aux requins !" plaisanta-t-elle en pointant de l'index la mâchoire du requin sur la tête de Roxy.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyDim 3 Nov - 13:10


Forêt, fais moi peur !
Tout le monde

Peut-être que mon absence de l’année passée m’empêchait de craindre que quelque chose de désagréable se produise lors de cette soirée…. Ou alors, il n’était simplement question que d’une assurance que je devais à ma condition. Qu’est-ce qui pouvait me faire peur ? Qui ? Un incendie n’était pas quelque chose de très agréable, mais je ne craignais pas une mort dans les flammes…. Un serpent géant ? Il ne me tuerait pas, j’en avais la certitude…Alors quoi d’autre ? Un retour de Blackman ne manifestait pas en moi beaucoup plus de craintes. Ce que je pensais, c’était que la soirée était plus que normale et qu’elle allait peut-être me permettre de me persuader, l’espace de quelques heures à peine, que j’étais encore quelqu’un de normal. C’était loin d’être le cas, mais c’était maintenant que je voulais vivre mes 17 ans. Ava’ commençait-elle à y croire ? Sa première réponse était incertaine, mais elle avait l’air d’accepter légèrement l’idée de rester là et de profiter un peu. J’avais presque envie de lui dire que fuir ne serait pas la solution et qu’il n’y avait que comme ça qu’elle pouvait être guérie de toutes les craintes qu’elle ressentait, mais je ne savais pas si c’était la véritable solution. A la place, je lui exposai mes petites prouesses avec les filles, mentionnant Jade sans prononcer son prénom. Ava’ eut une réaction qui me tira un petit rire et c’est en hochant la tête que je l’approuvai quand elle me qualifia de « balèze ». Elle n’y croyait pas du tout, son ton le prouvait, mais la taquinerie était de bonne guerre. Sans savoir si je n’allais pas m’enterrer tout seul, je lui levai le menton, la forçant à me regarder avant de dire : « Jalouse ! » et laissant planer quelque secondes de suspens, j’ajoutai : « Je sais que tu aimerais avoir autant de succès…. Pour ce faire, il va falloir convoquer ton sourire ! Conseil d’ami… » Je lui adressai à ce moment là un sourire un peu exagéré, espérant réussir à lui tirer un petit quelque chose. C’était sans certitude, la jeune femme avait bien vite repris pour me parler de « ma dulcinée » et c’est en souriant que je lui répondis, croisant les bras à mon tour : « Une question que je n’avais pas vue arriver… euh… pourquoi ne suis-je pas avec ma nouvelle dulcinée…. » Faisant mine de réfléchir, je posai les yeux sur Jade qui avait visiblement une drôle de manière de s’amuser avec son groupe d’amis « …eh bien…. parce qu….parce qu’elle a visiblement décidé de traîner avec un groupe d’enfants ce soir. » Jade n’aimerait pas entendre ça, c’était certain. « Je lui ai promis un verre … et tu sais ce que je pense ? Qu’elle a quelque chose à me dire ou à me demander ! Raison de plus pour que nous restions-là ce soir, nan ? » Lui adressant un léger sourire, je précisai : « Je vais partager avec toi ce que je vais apprendre, bien évidemment. Hors de question que tu t’échappes en douce de ce fait…hum ? » Ça, c’était quitte ou double. J’étais carrément en train de lui annoncer que j’allais l’abandonner en cours de soirée pour écouter ce que Jade avait à me dire. Ne cherchez pas le pire mec de la terre, il est juste là ! Mais la promesse était faite, je ne pouvais pas revenir en arrière d’autant que je ne pouvais ignorer la présence de Jade à quelques mètres de nous. Tout cela était-il une raison pour ne pas essayer encore et toujours de rétablir quelque chose avec Avalon en essayant de le faire sans grandes discussions sérieuses ? Je n’abandonnai pas et cette soirée m’en donnait une parfaite occasion.

Ava’ faisait des efforts, mais ses craintes étaient réelles et qu’elle se jette sur moi pour un simple bruit d’ambiance de la soirée me le prouvait. Sentir sa main se glisser dans la mienne me fit un drôle d’effet et mon regard longea nos bras pour atterrir sur ses doigts qui serraient les miens. Un peu tendu, je relevai les yeux pour les plonger dans les siens, ayant parfaitement entendu ce qu’elle venait de me dire. Serrant sa main pour silencieusement lui faire comprendre que tout allait bien, je pris la parole à mon tour pour alimenter notre conversation apparente : « Blanche-Neige. Trop propre sur elle et sa relation avec les sept nains est trop floue à mon goût… » Je haussai une épaule, balayant les environs avant de dire à mon tour : « Le Joker. » Un camarade Pouffy avait revêtu le costume d’un personnage relativement connu dans la pop culture moldue. Je le connaissais évidemment et trouvais osé d’avoir tenté le personnage. Qu’en penserait Avalon ?


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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyDim 3 Nov - 18:36

forêt, fais moi peur.
(sujet commun)

Je sais que c’est elle sous ses traits changés et maquillés. Je ne peux d’ailleurs égoïstement pas m’empêcher de penser qu’elle a fait ça pour moi. Ce choix de costume. Peut-être avait-elle quand même une once de connaissance en science fiction, films et séries moldus, et que tout ce qu’elle connaît ne vient pas de moi. Mais bon là n’est pas la question. Il n’est même pas sujet de savoir si elle pensait à me faire plaisir en faisant ce choix, car il est évident que non. Pourquoi faire ? Actuellement, je suis plutôt entrain de la charrier, une main à plat contre son visage, scrutant celui-ci comme si je cherchais la preuve de son identité. Le son de sa voix me suffisait amplement. Je voulais juste une bonne excuse pour créer ce petit contact, ce rapprochement ridicule mais qui fait du bien. Mais voir les traits de son visage se transformer comme ça, comme la parfaite métamorphe qu’elle est, c’est plutôt impressionnant ! Entre nous. Qui ne rêverait pas d’être avec une personne qui peut se changer à volonté ? Alors oui, il faut absolument aimer ce qu’elle est de base, ça, c’est indispensable. Mais quel gros attardé geekos ne rêverait pas de voir sa copine ou son crush devenir la Princesse Nuala le temps d’une soirée ? Le maquillage c’est bien, le réalisme c’est mieux. Bref, je m’emporte un peu là, on va redescendre parce que je vais me donner chaud.

Sentir sa nervosité toujours bienvenue et adorable alors qu’elle me remercie, sentir alors que ça lui fait quelque chose de m’entendre parler comme ça. Ou alors c’est mon geste ? J’ignore ce que c’est exactement, mais ça me rendrait presque nerveux moi aussi. « Bien sûr que c’est toi ! Bordel t’es douée, ça m’impressionnera toujours ce truc. » Puis me vient une question que je ne me suis jamais posé. Le visage d’Hadley est-il son vrai visage ? Qu’on se le dise, une meuf pas spécialement très belle, avec une capacité comme celle-ci, ne se gênerait pas pour se donner l’apparence qu’elle désire. Mais j’ai suffisamment confiance en Hadley pour croire sa beauté légitime. Je suis entrain de me faire peur tout seul là, donc je préfère avoir confiance ouais. Retirant finalement ma main, je réponds à son insulte envers le joker. « J’ai beau être le clown de la maison Poufsouffle, voir même de toute l’école, c’est pas vraiment pour ça que j’ai fais ce choix. Je suis en Joker, l’ennemi juré de Batman. C’est plus un génie psychopathe qu’un clown. » C’est Halloween non ? Je vois pas mal de personnes déguisées en quelque chose de tout sauf flippant, et ce sont des images dont on a l’habitude finalement. Chacun se déguise en ce dont il a envie. J’idolâtre ce taré de Joker, et son maquillage fait un peu flipper, donc je suis plutôt content de mon choix final. Mon autre main tient la boisson décrochée de l’arbre depuis le merveilleux moment passé avec Damian qui aura enfin avoué avoir sa place à Arkham. Je la tends alors à Hadley, n'ayant même pas encore bu une seule gorgée de celle-ci. « Avant de s'aventurer dans le noir et de croiser des petits rigolos, t'as une petite soif Princesse ? » Si Haldey n'était pas déguisée en Princesse, je crois que jamais je n'aurais osé l'appeler comme ça avec autant d'aisance.





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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyDim 3 Nov - 20:23



soirée d'halloween
forêt, fais moi peur
feat. everyone
La nouvelle annoncée par Irina l’avait au fond bien plus surpris qu’elle ne l’aurait dû. Car malgré les sourires qu’elle jette et la passion qu’elle exprime pour son métier, il soufflait un vent de tristesse impossible à prouver lors de son passage. Wayde ignorait tout des années qu’Irina avait passé ici. Il ignorait même qu’elle travaillait à Poudlard jusqu’à cette rentrée dernière et qui a marqué leurs retrouvailles. Un petit bout de joie qui lui donne presque envie de lever les yeux au ciel comme un adolescent, lorsque la brune évoque son envie loin de vouloir gâcher la soirée du conseiller. Il n’en serait rien, il le savait. Une soirée d’Halloween ne pourrait être gâchée pour quelques confidences, surtout lorsqu’on sait l’importance qu’il consacre à ce genre de soirées. Que s’était-il passé ? C’était la question à laquelle il ne parvenait pas à mettre d’idée. chaque jour, la frustration d’Irina était visible et sa tristesse était percevable. Mais jamais il ne se serait attendu à une nouvelle histoire d’amour au cœur de maux qui forcent à des choix décisifs. Après tous les drames de Poudlard, Wayde aurait mit les séquelles sur le devant de la scène, bien plus qu’une histoire de cœur. Mais la vérité est bien là. Irina est tombée amoureuse, et elle a été trahit. Coup de cœur imprévisible, sentiments incontrôlés, fatalité brutale. Son masque porté à bout de bras, Wayde écoute le récit d’Irina sans siller. Le seul moment où son regard s’est changé, c’est lors de ses quelques mots, de cette simple question : Tu crois que quelqu’un puisse démolir la vie d’un autre en un claquement de doigts ? Oh oui, Wayde connaît la réponse, il ne la connait que trop bien. Il n’a eu qu’à montrer le geste à sa Femme, et celle-ci l’aura exécuté sans aucune pitié. Alors la peine qu’elle ressent, il l’a comprend. Il l’a partage. Il sait ce que c’est que de voir une personne partout où elle n’est pas. Il ne compte plus les fois où sa fille traversait la rue à quelques mètres de lui, où son rire lui perçait les tympans, toutes ses fois où l’enfant était celui d’un autre. En l’écoutant parler, sa propre vie le rattrape une fois encore, un bouleversement qu’il met pourtant de côté pour l’écouter. Elle qui se trouve au bord des larmes. Elle qui se sent idiote, bien plus encore à se dévoiler. Restant compréhensif, le regard affectif, Wayde lui répond avec une fermeté et une confiance qu’il déplorerait venant de n’importe qui. Car il sait, il croit dur comme fer avoir raison. « Une seule personne suffit à démolir une petite parcelle de nous-même. » Car c’est souvent une partie de nous qui est détruite. Et la seule personne avec qui un Homme se retrouve vraiment à vivre toute sa vie, c’est lui-même. Alors avancer et profiter devient dur. « Mais je suis désolée de l’apprendre Irina. C’est l’une des souffrances les plus difficiles qui soit. » Bradford baisse enfin les yeux le temps de quelques instants, ne sachant presque pas quoi faire de ses dix doigts. Il est face à une femme qui retient ses larmes, et le seul mouchoir qu’il peut lui tendre est celui fait de mots. Rapporter le regard droit vers le sien, paré à rajouter des paroles qu’il ne qualifierait cette fois pas égoïstement comme pleines de sagesse, mais comme une simple expérience personnelle. « Je sais ce que ça fait, d’être hanté par quelqu’un, d’avoir ce sentiment ignoble de le voir partout ou de sentir son odeur. Alors je le comprends. Je comprends aussi qu'on puisse se sentir idiot. Tu dois sûrement avoir besoin d’un nouveau départ Irina, tout comme moi je l’ai pris. Je ne peux pas te retenir, uniquement te soutenir. Mais à l'inverse, si jamais tu décide de rester, je suis persuadé que tu pourras compter sur nombreux d’entre nous pour t’aider à avancer. Le but ne serait pas d’oublier, on n’oublie jamais. Il s'agirait juste de créer de nouveaux souvenirs, d’autres souvenirs qu’on ne saurait oublier. » Tout semble si simple à première vue et à première écoute. Tout est toujours plus compliqué en vérité. Faire entendre raison, ou faire accepter aux autres des faits combatifs ou inavoués, ça ne se fait pas en un discours. Pour le coup, Wayde ne veut que le meilleur pour Irina. Et dans son élan, il en oublie presque la soirée qui se déroule dans les ombres qui entourent leurs deux silhouettes. « Maintenant, il faut que je sache. Est-ce que tu es toute décidée à partir ? Tes valises sont déjà prêtes, ta lettre de démission est déposée et ton départ est à l'aube ? Ou est-ce que tu es venue te confier à moi ce soir dans l’espoir que je t’aide à prendre une décision, voir même que je te convainque de rester parce que tu ne peux te résoudre à partir ? » Question fatidique. Wayde pense que la deuxième solution est le dilemme auquel elle fait face. Wayde pense que ses confidences soudaines ne sont nul autre qu’un appel à l’aide. Mais peut-être qu'il a tort cette fois. Sur ses dernières paroles, le conseiller fait preuve d'un affront culotté. A la fois, il adresse à son ex petite amie énormément de légèreté. Il ne veut en aucun cas être offensant. Bien au contraire, il veut la comprendre et la soutenir du mieux qu'il peut, à sa manière.
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Lilith C. Davis

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyDim 3 Nov - 21:25

Forêt fais moi peur
Les Participants


Fidèle à elle-même, Solyne rigole de mes petites blagues, ce qui a le don d’élargir mon sourire. Il semblerait que la glace est brisée. L’appréhension et le doute planaient à cause de nos échanges de lettre mais ça fait du bien de voir que les choses n’ont finalement pas tant changées que ça entre nous. Nous avons certes dû traverser des nouvelles dont nous ne nous serions bien passé cet été, mais tout n’est finalement pas perdu, si nous y mettons du nôtre. Non ?

Elle penche la tête sur le côté, à la Harley Quinn, et cette façon de faire lui va étrangement bien. « Je ne peux rien promettre. Tout dépendra de la façon dont tu te comportes. » Je lui fais un clin d’œil complice pendant que son bras se glisse dans le mien et que nous avançons ensembles, découvrant les décorations pittoresques mises en place pour l’évènement. Se faisant, elle répond à ma question, assouvissant ma curiosité à propos de son rencard. Elle disait avoir été invitée pour cette soirée. Lorsque je l’ai vue se diriger vers le nouveau, j’en ai immédiatement déduit que c’était lui qui l’avait invité. Mais étrangement, elle se trouvait maintenant en ma compagnie. On peut dire que ce rendez-vous a tourné court ! « C’est vrai que je suis tout ce qu’il y a de plus désastreux. » Je commente avec ironie. Je compte bien lui poser plus de questions à propos de ce « porc » mais elle s’empresse de rajouter qu’elle préfère être en compagnie d’un gentleman. Tout ça pour brosser mon égo, n’est-ce pas ? « Tu as raison. Autant en profiter. Et en grand gentleman que je suis, je me propose même d’aller botter les fesses de ce malotru si tu le désires. » J’ai comme une impression de déjà-vu en disant ça et ça me fait sourire. Je repense presque nostalgiquement à cette soirée où j’ai été la chercher dans ce bar miteux. C’était il n’y a pas si longtemps et pourtant, j’ai déjà l’impression que c’était il y a une éternité.

Un blanc s’installe alors que nous avançons tranquillement dans la forêt. J’attrape de temps un temps un bonbon qui pend des arbres, me laissant surprendre par leur saveur lorsque Solyne pousse un cri. Surpris, je regarde autour de nous, sur mes gardes, avant de comprendre qu’il n’y a rien et que la jolie blonde s’est faite peur toute seule. « Personne, je suis là pour te protéger. » Je lui garantis tandis que je sors le pistolet caché dans la poche intérieure de ma veste avant de prendre la pose. Je pensais pouvoir continuer à déconner de la sorte toute la soirée, mais le ton qu’emprunte Solyne me prouve que ce ne sera pas le cas. Visiblement, il y a toujours une certaine gêne, des non-dits, et la jeune fille ne peut pas passer outre. Je l’écoute me faire ses excuses, fronçant les sourcils à mesure qu’elle parle. Je sens qu’il y a bien plus que ce qu’elle parvient à communiquer et s’en est presque dérangeant. Principalement parce qu’au final, je ne pense pas comme elle. Mon point de vue est différent. Moi aussi j’avais la sensation d’être pris dans une sorte d’orage mais je n’avais pas besoin de mettre de la distance entre nous. Au contraire. Mais j’imagine que je ne peux pas franchement lui reprocher. Après tout, nous avons des perspectives différentes. Des positions différentes aussi. « Je ne peux pas t’en vouloir Solyne. J’ai conscience de t’avoir mise dans une position plus que particulière et j’en suis désolé. Mais le plus important, c’est qu’on surmonte ça, pas vrai ? J’ai pas envie que ces conneries changent quoi que ce soit entre nous. Je peux toujours être le repère dont tu parlais, ça n’a pas besoin de changer. » D’un geste doux, je remets une de ses mèches de cheveux derrière son oreille tout en lui souriant.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyLun 4 Nov - 17:11


Happy Halloween

Et les victimes sont...:

La soirée battait son plein, l’ambiance avait l’air détendu et agréable. Pour une première soirée en tant que directrice de Poudlard, Evelyn Appleton pouvait être fière. Aucune ombre au tableau, pas de traumatisme en vue, rien qui puisse donner de craintes pour l’avenir, à tous ces élèves qui furetaient entre les arbres à la recherche de bonbons. Et puis tout le monde avait joué le jeu, c’était un bon point ! Elle n’en avait pas attendu autant, honnêtement. Ce fut donc avec un sourire distraitement satisfait qu’elle se glissa à l’intérieur à son tour, rejoignant avec discrétion quelques Aurors qui patrouillaient. Il fallait espérer que Poudlard garde cette légèreté agréable jusqu’à ce qu’il faille refermer les portes pour l’été. Rien d’autre qu’une année tranquille pour offrir aux étudiants le répit qu’ils méritaient après tant d’années difficiles. Un cri étouffé et un rire se firent entendre au loin. Tout le monde s’amusait, c’était finalement tout ce qui comptait…

Cela faisait un peu plus d’une heure maintenant que la forêt s’était ouverte à la marée adolescente qui l’avait submergée. Les sucreries et autres boissons étaient décrochées des arbres une à une, ne laissant plus que des fils invisibles pendouiller aux branches. Puis, sans prévenir, la musique se fit moins forte. Un courant d’air frais courut entre les troncs, des bruits de pas qui faisaient craquer les branches mortes rebondirent d’un bout à l’autre de la forêt. Quelques gémissements plaintifs qui venaient de nulle part et partout à la fois… Quand soudainement une armée de fantômes blanchâtres aux bouches grimaçantes, dignes d’un film d’horreur moldu probablement pas très bon, fondirent sur les élèves en hurlant. Ils choisirent leur proie et leur tournèrent autour en s’agitant puis les traversèrent dans un ricanement glaçant avant de disparaître aussi vite qu’ils étaient arrivés… La musique revint avec une lenteur gênante, laissant à ses pauvres victimes le temps de se remettre de leurs émotions. Après tout, ils avaient été prévenu, peut-être que les esprits des lieux viendraient les importuner…


Petites précisions

Vous êtes libres de vous balader dans la forêt (sur quelques centaines de mètres carrés) au gré de vos envies, de rejoindre vos camarades, de vous faire peur, tout ça tout ça… Vous êtes là pour ça ! Mais ne vous étonnez pas si jamais on intervient un peu histoire de pimenter votre soirée…

Gardez néanmoins à l’esprit que vos personnages ne risquent rien, juste une petite frayeur à la limite, mais personne n’est en danger. Pas la peine de nous sortir que vous allez vous faire bouffer par des loup-garous, c’est dommage on est d’accord mais ça n’arrivera pas ! Sur ce, je vous laisse profiter de ce sujet jusqu’à la fin du mois de Novembre et reste à votre disposition pour répondre à vos questions. Coeur

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Forêt, fais-moi peur !

Avalon & les autres fous



Je ne comprends pas ce mec. Pourquoi s’obstine t-il à essayer de me faire réagir en m’annonçant qu’il avait prévu de voir une autre fille ce soir ? C’est à n’y rien comprendre. Déjà que je le trouvais louche avec son année d’absence qu’il refuse de m’expliquer, mais maintenant force est de constater qu’il n’avait pas prévu une seule seconde de passer la soirée complètement avec moi. Je ne pourrai pas l’en blâmer dans le fond. Nous sommes supposés n’être que des amis qui essayons de recoller les morceaux brisés. Mais alors pourquoi est-ce que ça me fait réagir de la sorte ? Pourquoi est-ce que ça me donne envie de le baffer et de le planter, là, tout de suite, maintenant ? J’essaierai d’en parler à Savannah dans ma prochaine lettre, elle a plus d’expérience que moi avec les mecs, elle devrait avoir une explication. Lorsqu’il me conseille de sourire, ma bouche ne fait même pas l’effort de tressaillir. A la place je lui jette un regard noir. « Je souris si je veux. Et je ne suis pas jalouse. » Je suis têtue, mais ça, c’est loin d’être une nouveauté. J’aurai dû venir en Mercredi Addams au final, ça aurait été plus approprié vu mon humeur. Et on ne peut pas dire que la suite me plaît. Je ne pensais pas qu’il répondrait de la sorte à ma question stupide sur sa nouvelle dulcinée. J’avais pour espoir qu’il me rassure et me dise qu’il ne faisait que plaisanter, mais lorsque je vois son regard dévier pour scruter la foule, je suis légèrement dégoutée. Il faut vraiment que j’arrête de me faire des idées avec cet idiot. Mes yeux suivent quand même la même direction que la sienne et tombent avec surprise sur un groupe de gamin. « Tu as promis un verre à une gamine ? » Je demande d’un ton particulièrement dédaigneux, ayant du mal à croire qu’il s’ennuie tellement avec moi qu’il préfère la compagnie d’une môme à la mienne. « Si c’est pour te demander de sortir avec elle, je n’ai vraiment pas envie de me retrouver au milieu de vos histoires bizarres. Si t’es attiré par les mômes, c’est ton problème. » Moi, l’avoir mauvaise ? Si peu. Par contre, ne me demandez pas de rester là où je ne suis pas voulue. Surtout quand en plus je me suis forcée pour venir pour une personne en particulier. Même si je ne lui ai pas dit.

L’idée de partir sur le champ m’a effectivement effleurée. Mais le terrifiant craquement sonore a le don de me faire illico presto retourner auprès de Darius. Gênée par ma main qui s’est machinalement glissée dans la sienne, à la recherche d’une protection certaine, je change de sujet, optant pour la simplicité : les costumes. Pourtant, ce n’est pas pour autant que je retire mes doigts des siens. Encore moins après la pression qu’il exerce doucement d’un geste rassurant. Autant j’étais prête à la détester quelques minutes plus tôt, autant, je lui suis plutôt reconnaissante d’aller dans mon sens avec cette histoire de costumes. Et je ne peux m’empêcher de ricaner suite à son commentaire sur Blanche-Neige. Il a pas tort. Elle est tellement dépassée et tellement risible. D’un geste il me montre un autre costume. Le Joker. « Personnage très intéressant qui représente à merveille le parfait méchant. Incarné à la perfection par plusieurs acteurs moldus. Mais c’est un choix de costume typique et parfaitement ennuyeux qui représente le manque de recherche. Je suis sûre qu’on va en croiser au minimum 3. » C’est en quelque sorte devenu l’emblème d’Halloween, allez savoir pourquoi, et je ne manque pas de lui faire remarquer. Je scrute la foule à la recherche d’un autre costume lorsque l’air se raffraîchit subitement et que l’atmosphère se fait plus présente. Je note la disparition de musique tandis que je me crispe, ne me rendant pas compte que mes ongles s’enfoncent dans la chair de mon ami. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Je murmure, tendue, avant de voir arriver les fantômes. Immobile, c’est comme si j’avais perdu l’usage de ma voix et de mes jambes tandis que je les regarde fondre sur les élèves. C’est quoi ce bordel encore ?


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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyMar 5 Nov - 10:52

Une soirée Halloween.

J'avais trouvé l'idée malsaine, après les événements qui frappaient sans arrêt l'école. Mais puisqu'on y était, autant faire partie de la fête...

Heureusement, le thème de déguisement n'était pas compliqué. Ayant été en contact avec des moldus, leur culture jusqu'à huit ans, et ayant continué après dans le dos de mes grand-parents, j'avais quelques connaissances. J'avais donc choisi en pouffant intérieurement d'incarner le Docteur House. Et comme ça, en plus, je pouvais m'habiller en moldu. Cela allait faire saigner ma sœur des yeux ; une parfaite occasion, au final.

Si j'avais laissé mes cheveux comme ils étaient – je suis peu narcissique, mais je les aimais beaucoup ainsi, mi-longs et noirs –, j'avais enfilé un costume masculin moldu gris sur une chemise blanche. Un peu d'artifice pour faire une barbe de trois jours, et j'avais même trouvé un petit flacon où j'avais mis de faux médicaments. Bref, avec ma canne, on était dans le personnage, et tant pis si ce n'était pas effrayant.

« Amusez-vous bien et si jamais il se passe quelque chose, n’hésitez pas à hurler. »

Après tout, la directrice le faisait très bien à notre place. Quel manque de goût. Même si son costume n'était pas mauvais.

J'eus un rictus en pensant à ces pauvres sang-purs qui devaient se vêtir comme les moldus. Je n'allais cependant pas crier ma félicité sous tous les toits, j'avais plus de raison que cela.
Le discours fini, je m'aventurai entre les arbres. Je n'étais pas forcément friand de bonbons, mais cette soirée devrait rompre la monotonie habituelle – cela valait le coup de participer un peu.

J'attrapai une chocogrenouille d'une branche et croquait dedans distraitement. Ce genre d'événement, c'était une occasion en or pour tous les petits malins de se venger sur les gens qu'ils n'aimaient pas. Autant être prudent – j'avais ma baguette glissée entre ma chemise et ma veste de costume.

Errant d'abord un peu en solitaire, je finis par m'ennuyer et venir vers d'autres personnes. De ce que je vis alors, certains avaient été traversés par des esprits, ce qui, de mémoire, n'était pas franchement agréable.

Soupir. Était-ce bien nécessaire ?
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyMer 6 Nov - 11:57



Forêt, fais-moi peur !

Ft. Les autres



En retard, oui, je le serai définitivement. Mais je reste dubitative devant le miroir. Les cheveux tirés en arrière, je n’avais encore jamais testé le chignon serré, et heureusement. Il me donne un air sévère, accentué par le fond de teint blanc et les lentilles rouges. Dès l’annonce du thème, le choix du costume était pour moi tout trouvé. Jane Volturi, de Twilight… Pas le meilleur choix, sans doute, mais vu le nombre de fois où on m’a dit que je ressemblais comme deux gouttes d’eau à l’actrice, fallait que je marque l’occasion.

Je m’emmitoufle dans la grande cape, cousue pour l’occasion, avc un peu d’aide, bien entendu. Un dernier regard… Ouais, je fais petite fille coincée et dangereuse là-dedans. Mais après, n’est-ce pas ce qu’elle ait dans le film. Je vais pour sortir du dortoir, quand un minuscule détail m’arrête… Les crocs. Je retourne rapidement les placer sur mes dents… Ok,cette fois c’est bon. Et dire qu’en plus, j’ai été invitée par ce type-là, le nouveau poufsouffle, également membre de notre équipe de Quidditch.

Type que je trouve déjà en excellente compagnie, en arrivant après de la forêt. Bon. Ça m’apprendra à être en retard. Bluebell et Solyne sont des nenettes dans doute bien plus belles et intéressantes que ma petite personne. Je ne cherche même pas à l’interrompre. Je secoue la tête et erre, un peu plus loin, à la recherche de mes amis.

Après avoir ramassé une patacitrouille, je repère au loin Ollie déguisé en Joker et Hadley, dont je ne reconnais pas le costume. L’envie de les rejoindre est très forte, mais je pense que je vais m’abstenir, pour cette fois. Pas par gêne, non. Juste pour leur laisser champ libre. D’ici qu’un des deux ose avouer ses sentiments à l’autre. Je fais la moue … Définitivement, non. Faudrait un coup de pouce incroyable ! Et…

Ils sortent d’où ces fantômes ?!

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Zeynep J. Özdemir

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyMer 6 Nov - 16:03


Forêt, fais-moi peur !


Une soirée pour Halloween... Voilà qui n'était pas pour me plaire. J'étais timide de nature et me retrouver avec l'ensemble de Poudlard me stressais un petit peu. D'autant plus que je n'aimais pas me déguiser. Pourtant j'allais jouer le jeu.
Depuis que j'avais vu l'affichette sur le panneau d'affichage du château, un matin avant mon cours de métamorphose dans mon souvenir, je m'étais décidé à reprendre contact avec mes parents pour leur demander de m'envoyer un costume sur le thème « film et série moldu ». Je m'étais donc attelée à une longue lettre, la première depuis mon arrivée. Le costume d'Halloween n'était qu'un prétexte : je voulais surtout leur montrer que même si on s'était quitté en conflit, je tenais à eux et je voulais à tout prix revenir en bon terme, d'autant plus que j'espérais bien pouvoir rentrer chez eux à Noël.
La réponse avait été glaçante. « Tu as fait le choix de nous abandonner, de vivre ta vie, assume maintenant. » La signature était ce qui m'avait fait le plus mal « celui qui a été ton père ». Une fin de non-recevoir donc, un adieu. J'en avais pleuré le soir dans mon lit, silencieusement pour ne pas inquièter mes camarades de dortoir.
Une semaine plus tard, je n'avais donc pas vraiment le moral. Mon costume avait été fait avec les moyens du bord mais j'étais plutôt fière de mon costume inspiré de Twilight, un film qui m'avait bien plu l'année dernière. Mais le temps de me préparer j'étais très en retard. Les autres était arrivée depuis longtemps. L'ambiance était étrange, bien plus effrayante que ce que j'avais imaginé du fait de la forêt interdite, de cette forêt dans laquelle je n'avais jamais mis les pieds et qui m'avait intrigué au plus haut point. En effet j'avais entendu toute sorte d'histoire sur cette forêt et d'ailleurs certain ne semblait pas très rassurés.
Au loin j'aperçus Solyne. Sans réfléchir, alors qu'elle semblait occupée avec un garçon que je ne connaissais pas.
« Salut Solyne, tu vas bien ? »
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyJeu 7 Nov - 18:54


Forêt, fais moi peur !
Tout le monde

L’idée était d’essayer de rétablir ce que nous avions perdu. Mes efforts étaient réels, mais cela ne me garantissaient pas qu’ils allaient dans la bonne direction… La réaction de la jeune femme me prouvait d’ailleurs que non et j’en arrivais à un point où je ne savais plus trop quoi faire pour essayer de plaisanter et d’instaurer un climat serein. Une soirée d’Halloween comme celle-ci se devait d’être cool, relaxe et nous permettre de ne plus penser à la routine des cours et des devoirs…. Je faisais fausse route et pour toute réponse à sa réaction, je croisai les bras sur ma poitrine, pinçant légèrement les lèvres pendant quelques secondes avant de finalement hausser les épaules, dans une expression qui voulait dire « Tant pis »… Je n’avais plus d’idée et plaisanter de nouveau sur le même sujet ne ferait qu’empirer les choses. Mentionner Jade n’était pas non plus une bonne idée et je lui formulais un petit « Humhum » d’affirmation en hochant la tête lorsqu’elle me demanda si j’avais réellement promis un verre à une gamine. Jade n’était pas juste « une gamine » sous prétexte qu’elle avait quelques années de moins. Mon petit doigt me disait que nous ne serions pas sur la même longueur d’ondes au niveau de la maturité, certes, mais je ne la cataloguais pas non plus trop facilement. Je voulais surtout voir ce qu’elle pouvait avoir à me dire et connaître la raison pour laquelle elle m’avait envoyé ce courrier. Ma curiosité était légitime et la petite était intrigante, ne serait-ce que par sa manière d’écrire et sa façon un peu brute de présenter les choses. Dans un petit rire, je répondis à la remarque d’Avalon en disant : « Ça deviendra effectivement bizarre si elle me demande de sortir avec elle et que j’accepte… » La fin était surtout vraie et je n’avais pas spécialement pensé à cette éventualité. J’avais l’impression qu’il y avait autre chose. Est-ce que ça concernait le Quidditch ? Les cours ? Quelque chose relatif aux Poufsouffle ? Impossible de le savoir, pour le moment.

Ce que je savais, c’était que j’avais du mal à rebondir et à m’imaginer qu’une soirée cool puisse être possible. Visiblement, Ava’ m’en voulait encore pour mon année d’absence et de silence. Je ne pouvais pas décemment croire qu’elle pardonnerait si facilement et rapidement… mais tous mes essais pour minimiser un peu les choses étaient voués à l’échec. Je ne savais plus quoi faire pour ce soir et me demandais comment nous allions finir la soirée. Un événement changea un peu le cours des choses et la main de la jeune femme se glissa dans la mienne dans un geste extrêmement surprenant. Si je m’étais attendu à ça avec l’ambiance qui régnait quelques minutes auparavant…. ! Loin de là ! Cette dernière n’ôta d’ailleurs pas sa main de la mienne et j’en profitais pour tenter un geste qui, peut-être, serait plus adapté à la réconciliation que toutes les paroles maladroites que j’avais formulées jusque là. En espérant tout de même que rien dans ce contact ne lui donne des doutes sur ma nature… Il n’y avait pas de raison, mais je ne ressentais plus le froid, ce qui laissait peut-être supposer quelques bizarreries des températures corporelles … Sa main dans la mienne, je l’écoutai me faire un commentaire sur le personnage du Joker, souriant en constatant qu’elle connaissait également : « J’approuve. Le maquillage choisi le rend assez atypique dans toute la sphère des méchants, il est sur le podium, ce qui le rend sûrement moins original… » Son tour était venu de s’arrêter sur un autre costume et je me faisais un plaisir de parler de quelque chose qui nous occupait et qui ne me mettait pas en difficulté. Quant à ces fameuses mains, elles n’avaient pas bougé depuis quelques instants maintenant et je ne cessais de m’en étonner. A tel point que je ne remarquai pas tout de suite l’ambiance changeante et Avalon qui enfonçait ses ongles dans ma peau. Il était incroyable de constater à quel point je pouvais être sans crainte, au point de ne même pas en ressentir la moindre petite pointe de peur. Rien. J’étais d’une insensibilité totale aux changements d’atmosphère. Ava’, elle, avait senti le vent tourner et c’est avec un peu de curiosité que je regardai des fantômes s’amuser à traverser quelques élèves et adultes. Je n’avais absolument pas senti la brusque chute des températures, ni la présence des fantômes. Trop effrayant….. Pour répondre à la jeune femme, je penchai la tête de côté tout en regardant le spectacle : « Heum… des fantômes qui s’amusent à traverser les gens gratuitement… Appleton avait dit que nous pouvions être importunés par je-ne-sais-quoi, j’imagine qu’elle parlait de ça… » puis, penchant encore un peu plus la tête, je lui soufflai à mi-voix, près de l’oreille : « C’est un peu nul, on est parfaitement d’accord. » Puis, profitant de l’occasion, je restais dans ma position pour lui demander: « Qu’est-ce que tu veux faire ? On s’éloigne ou tu as trop la trouille… ? » Je plaisantais mais n’avais pas manqué de remarquer qu’elle stressait vraiment. « No stress… rien de sérieusement inquiétant à signaler. Je t’avais dit que tout allait bien se dérouler. » Et puis… ma main serrait encore la sienne. D’un certain point de vue, il représentait la protection… mais d’un autre point de vue, Ava’ était sûrement la plus en danger de la soirée en étant avec moi et ignorait les véritables raisons qui pouvaient la pousser à avoir peur… Je le déplorai, mais c’était un fait.



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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyVen 8 Nov - 23:14


Halloween chez les moldus
Finn en tueurrr en sérrrie

Décidément, cette soirée commence à prendre une tournure qui me déplait de plus en plus. Je ne vais pas aller jusqu’à dire que je m’amusais - comment pourrait-ce être le cas alors que je me sens comme un guignol dans un costume qui ne lui va pas ? Mais au moins, je n’avais pas cette désagréable sensation d’être au centre de l’attention, et encore plus, de ma famille. Phoenix était jusqu’ici mon alliée inconditionnelle : certes franche, parfois mordante sous couvert de sarcasmes, mesquine, mais mon alliée toutefois. Et sans préavis, je deviens la cible de son venin, tandis qu’elle n’hésite pas à me faire connaître sa manière de penser à propos de mes fréquentations. Je sais que je devrais faire profil bas, que je devrais me contenter d’apprendre ce qui est bon pour moi, ou non. Alors pourquoi est-ce que ça m’agace autant ? J’imagine le petit rire insupportable de Bluebell, en arrière-plan. Je l’imagine se délecter de la situation, le pauvre et pitoyable amnésique qui a oublié les bases en se fiant à n’importe qui. Ça m’énerve, ça me rend nauséeux. Ça m’agite l’estomac comme si quelque chose voulait en sortir tout entier, me transpercer la poitrine pour jaillir hors de moi. Ça y est, je suis irrité, et ma mine renfrognée le fait savoir, quand bien même mon frère me parle précautionneusement, comme si j’étais un petit enfant fragile. Qu’ils cessent de me traiter comme tel ! « Judith. Tu tombes bien. » adressé-je à ma cadette d’un ton placide lorsqu’elle parut. A vrai dire, la phrase exacte était celle-ci : je préfère te voir plutôt qu’Erin. Il n’aurait plus manqué que mon invivable jumelle se rajoute à l’équation, pour apporter son grain de sel, semer la discorde, jeter de l’huile sur le feu, et cette soirée aurait véritablement fini par être un cauchemar. J’ai vu Alexis quitter les lieux, un peu plus tôt… Je me demande pourquoi elle est venue, elle n’est que peu restée. J’écoute, en feignant d’être distrait, les paroles de mon grand frère, qui prend le temps de m’expliquer différence entre moldu et personne née de parents sorciers, qui n’est pas dotée de pouvoirs magiques. A un autre moment, ça m’aurait sans doute intéressé : après tout, je trouve l’étude des moldus particulièrement intéressante, comme matière. Mais ce soir, ça tombe plutôt mal. « Donc, les crrracmols ne sont pas des perrrsonnes que nous devrrrions frrréquenter, si j’en suis ton rrraisonnement… ? » Je repense à notre conversation avec Roxy, dans le jardin de sa grand-mère. Je savais, pour son père, ça ne m’a pas gêné sur le moment. Ce qui me gêne, c’est d’avoir pu me laisser abuser par quelqu’un que je pensais désintéressée. « Elle m’a été de bonne compagnie, lorrrs de la réception. » persisté-je. J’ignore d’où me vient ce soudain désir de contradiction, avec ma famille que je considère pourtant comme mon pilier. S’il y en a bien à qui je peux faire confiance ici, c’est eux, et Phoenix y est suffisamment intégrée pour que je me fie à son jugement. Enfin… j’imagine que c’est avant tout une question de fierté.

Mais les accusations ne s’arrêtent pas, c’est au tour de Phoenix de jouer les avocates à la barre. Or, ce prétend au sujet de Roxy semble davantage problématique… Je fronce les sourcils : les agents doubles ? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Roxy m’a un peu introduit les badges rouges, mais je ne savais pas que nous prenions ceci autant à coeur. Mais m’a-t-elle vraiment tout dit ? J’ai un goût âpre en bouche : j’ai l’impression d’avoir été pris pour un imbécile. En même temps, je savais à quoi m’en tenir ; je savais pertinemment que l’on profiterait de mon ingénuité. Je me suis fié à la première venue, et j’en paie aujourd’hui les pots cassés. Mais la fin de la phrase de ma meilleure amie m’interloque suffisamment pour que j’interrompe aussitôt tout raisonnement… « L’implication qu’on… quoi ? » J’ai comme un sentiment bizarre : je sais déjà de quoi elle parle. Je voudrais pouvoir me tromper, et je comprends à l’air perplexe de mon frère et de ma soeur qu’ils ne sont pas bien plus au courant que moi, ou alors ils le dissimulent merveilleusement bien. Mais Phoenix sait. Et si elle sait, qu'elle s'inclut dans ce "nous", c'est qu'elle nous a aidés, qu'elle a participé. Ou l'inverse. J'ai encore bien en tête ma conversation avec Alexis et Bluebell, leur soupçons, leurs insinuations au sujet de l’incendie. Les accusations d’Avalon par lettre. Ce badge rouge, que j’ai apparemment porté, et que tout le monde continue de pointer du doigt. Je sature : c’est trop pour moi. « Ça suffit. Ceci est une vaste comédie, je rrrentrrre. » annoncé-je d’un ton glacial, à leur adresse. Ce n’est pas leur faute, je le sais pertinemment : ils n’ont souhaité que me mettre en garde. Et je leur en suis reconnaissant tout de même… Mais ce soir, je ne peux plus. Être Finnbjörn Sørensen, l’incendiaire, commence à devenir un poids trop lourd à porter. Demain est un autre jour, j’ose croire… « Nous rrreprrrendrrrons cette converrrsation plus tarrrd. Et de prrréférrrence, loin des orrreilles indiscrrrètes. » chuchoté-je à quelques centimètres de Phoenix. Si je renonce pour ce soir, ce n’est que partie remise, j’ai bien l’intention d’obtenir des réponses. Mais pas ici. Pas dans cette foule concentrée d’ignares qui jouent aux plus malins, et qui pourraient bien nous compromettre. J’adresse un dernier regard, à mon frère, à ma soeur, et je finis par tourner les talons. « Bonne soirrrée. » conclus-je cérémonieusement, avant de remettre mon masque sur mon visage, et de faire volte-face, les mains enfoncées dans les poches. Je ne suis pas vraiment en colère, en tout cas pas contre eux : plus contre moi-même. C’est ma manière de faire le point, je sais que je dois le faire seul. Et plus je m’éloignerais des traîtres, des menteurs, des dissimulateurs, des complices, de mes proches et moins proches, mieux je me porterais.

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyDim 10 Nov - 14:11

À déambuler sans but, je commençai à sérieusement m'ennuyer. Une fois quelques bonbons décrochés, min envie de sucré passa assez rapidement, et je me mis en quête de quelqu'un avec qui je pourrais discuter. Si je n'étais pas aussi solitaire, cela aurait été bien plus facile, mais le mal était fait, et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même.

À moi-même, ainsi qu'à ma chère grand-mère, qui m'enseignât durement les lois de la vie, telles que : se méfier de tous, y compris de sa propre famille, et ne compter sur personne. Certes, ma mère avait fini par plier bagage suite au maléfice qui m'atteignit aux jambes, mais face à sa mère, les premiers temps, elle ne fut guère d'une grande aide.

Non que je lui en voulais – ou peut-être un peu, si. Je n'avais que treize ans, et pendant quelques années, j'avais été malmené sans qu'elle ne s'y opposât. Je la soupçonnais d'être terrifiée par sa propre mère, d'autant plus que, étant dans le besoin, nous avions besoin de la famille maternelle, mais est-ce que cela justifiait qu'elle n'eut jamais rien fait, à part soigner mes blessures ?

Bref soupir. Remuer ces souvenirs était douloureux, et l'ambiance de la forêt les teintait de sombre. Je pris une autre sucrerie en espérant pouvoir me sortir de ma morosité en grignotant un bonbon. Discuter avec quelqu'un pourrait me détourner de mes pensées...

Un coup d’œil désintéressé, et je crus apercevoir Judith. Tiens, ma camarade de classe était ici. Est-ce que lui parler était une bonne idée, là était la question. Je n'avais guère envie de me faire envoyer paître. D'autant plus, avisai-je, qu'elle était déjà en compagnie d'autres personnes.

Restant en retrait je les observais. N'était-ce pas quelques membres de la famille Sørensen ? Je ne les connaissais que de vue, alors, je n'aurais su trop dire...

L'un d'eux s'éloigna du groupe. Finnbjörn, peut-être ? Attrapant une boisson pour la siroter distraitement, je décidai d'aller vers lui. Frère aîné de Judith, traînant sa triste réputation, à l'image de sa jumelle, je n'avais pour autant que moyennement l'habitude de juger les gens sur ce que l'on disait d'eux. Pourquoi ne pas échanger quelques mots ? Bien qu'il ne me semblât guère d'humeur, mais disons que cela tenait du détail...

Je m'avançai vers lui. Ma canne ne faisait que peu de bruit, foulant le tapis de feuille mortes, de terre et de humus. Son déguisement était... un peu plus sanglant que le mien. Si j'avais pioché dans une série que j'appréciais, lui semblait avoir adopté un tueur en série. Décidément, en voilà un qui n'aidait guère les rumeurs ; mais passons.

Je l'arrêtai dans son élan, incertain quant à ma démarche, mais clairement intrigué par cette personne.

- Finnbjörn Sørensen, c'est cela ? Je suis en troisième année, comme ta sœur. Je suis Aster Courtesy.

Ton lisse, sans expression inutile. Je me présentai, voilà tout. S'il voulait échanger quelques mots, je lui en offrait l'opportunité. Qu'il la saisisses ou pas, j'irai voir ailleurs si j'y étais. S'il décidais de m'envoyer voir ailleurs s'il y était, il n'y aurait pas de témoins pour cette honte cuisante.

Je posais mes deux mains sur ma canne, élégant dans mon costume gris, malgré la terre qui salissait le bas de mon pantalon. Un recurvite et cela passerait... Quel dommage, quand même, et quelle idée de faire cela dans la Forêt Interdite, mais les directeurs et directrices de Poudlard semblaient vouloir faire dans l'horreur.

Mes yeux noirs braqués sur lui, j'attendis une réponse – ou qu'il m'ignorât, tout simplement.

HRP:
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E. Murphy Leonhart

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Année : Sixième année (seize ans)

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Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
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Patronus: Un sombral
Epouvantard: La Mort
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyDim 10 Nov - 14:58

Little Riding HoodJade à la soirée des horreursSi Joanne ne semblait pas voir ce qui pousserait sa mère à piquer une crise - pour à peine un peu de maquillage - Jade voyait en revanche très bien ! Ça devait être plus rigolo chez la jeune galloise que chez elle, où l’ambiance était pourrie et où elle n’avait - selon elle - jamais le droit de rien faire. « Non mais laisse tomber, elle est grave coincée. » répondit-elle en rejetant ses cheveux de chaperon rouge en arrière. Cela dit, si elle avait beaucoup critiqué les pimbêches de cinquième ou sixièmes qui jouaient les pouffes, pourquoi est-ce qu’elles ne s’amuseraient pas elles aussi ? Ça donnait des airs de « grandes », après tout. Et puisqu’elles avaient quatorze ans, elles ne jouaient plus dans la même cour que les bébés de troisième année ! « Mais t’inquiète, on se fera ça. Ça changera probablement rien au fait qu’on restera les meufs les plus stylées de l’école, mais ça peut être rigolo. » Elle ne voyait, en effet, pas quel était le problème à se pavaner en cours comme si elles étaient des starlettes. Après tout, elles n’avaient pas besoin de ça pour être cool, non ? Tandis qu’elles avaient entamé leur descente, en tant que capitaine pirate et chaperon rouge, Jade gagna la forêt avec un certain entrain : pour une fois que l’une des soirées de l’école ne promettait pas de remporter le prix de la ringardise absolue ! A propos d’Hilary, elle s’étonna que Joanne ne la connaisse pas plus que ça : elles faisaient pourtant partie de la même équipe de Quidditch, et la petite blonde ne cachait pas vraiment son amour démesuré pour les pirates. « C’est genre sa passion, elle kiffe de ouf. » expliqua-t-elle après avoir cherché la petite Gryffondor du regard, qui semblait en pleine conversation avec Eliana. « Mais ce soir, on dirait qu’elle a préféré venir en mariée cheloue. » Bizarre, comme choix de costume, mais qui était-elle pour juger, hein ? Après tout, les costumes des Brown étaient au moins dix fois pires- avaient-ils au moins compris que c’était Halloween… ? - alors Hilary pouvait bien laisser à Joanne le monopole de la piraterie.

Agitant la photo qu’elle venait de prendre, Jade la montra à ses deux comparses, visiblement satisfaites du résultat. « Bah c’est simple, regarde, elle bouge ! » annonça-t-elle, pas peu fière. Si l’on regardait bien, on voyait effectivement Joanne réajuster son bicorne avec classe, Roxy esquisser un sourire flippant, et Jade tirer la langue. Elle montra son appareil nouvellement acquis, animé par la magie. « Je l’ai négocié chez Derviche et Bang pour un prix dérisoire. Et il m’en reste une bonne vingtaine sur cette pellicule. » Qu’elle comptait bien utiliser, parce que ce truc de photos, c’était quand même plutôt rigolo. Elle pourrait même peut-être composer un album de leur année ! En entendant parler du sortilège de duplication, Jade se mit en tête de se pencher sur la question : pour une fois dans sa vie, le professeur de sortilèges pourrait servir à quelque chose. « Ça marche, ça devrait être un jeu d’enfant ! » Elle ne doutait curieusement pas de ses compétences en la matière : si elle n’était pas la meilleure élève, généralement lorsqu’elle voulait quelque chose, elle l’obtenait. Puis, elle se tourna vers Roxy, qui arrivait tout juste après s’être arrêtée auprès d’un autre groupe d’élèves, et vraisemblablement pas les plus amusants : d’un côté, on avait Miss Pimbêche, et de l’autre, un type aux antipodes de toute notion d’amusement, qu’elle aurait apparemment rencontré à une fête organisée par sa grand-mère. « Ah ben sympa Mamie… J’espère que la fête pour tes quinze ans sera plus fun. » grimaça-t-elle. Maintenant qu’elles pouvaient faire des fêtes de grandes sans se faire chaperonner par leurs parents, ça donnait une toute autre allure à leurs anniversaires ! Et entre autres, ça sous-entendait qu’il n’y aurait pas besoin d’inviter la crème des ploucs snobs pour s’ambiancer un peu. Interrompue par l’arrivée d’Hilary, qu’elle avait invitée à se joindre à elles, elle s’étonna : « Oh coucou Hilary ! Elle voulait pas venir avec nous, Eliana… ? J’l’ai vue se barrer quand je vous ai fait signe. » A croire qu’elle n’avait pas envie de les voir ! C’était sérieux ça ? Elle pouvait quand même venir leur dire bonjour, elles n’allaient pas la manger, la Eliana ! Mais apparemment non, la fête avait l’air plus marrante dans les buissons, si l’on en croyait le Gryffondor qui venait de disparaître dans le feuillage.

En parlant de disparition subite, pouvait-on seulement parler de la silhouette qu’elle venait de voir soudainement s’effacer ? Elle avait regardé trop tard, rien ne lui permettait d’identifier Cameron Brown. Mais elle était prête à jurer qu’il s’agissait du Serdaigle… Mais il avait quel âge celui-là, il se croyait malin à lui lancer des trucs dessus ? Il perdait rien pour attendre en tout cas ! « Non mais quelle lopette celui-là ! J’ai jamais croisé un mec aussi lâche de ma vie. Genre le mec lance des trucs, deux minutes après il assume plus. Quel gros attardé. » râla Jade, à l’attention de ses copines, en leur désignant le coin de pénombre en direction duquel elle était sûre d’avoir vu disparaître son ennemi. Il voulait se la jouer comme ça ? Pas de problème, ce soir elle consacrait sa soirée à ses copines - et à son entrevue avec Darius - mais Cameron risquait d’avoir des surprises dans les prochains jours. Et pas des meilleures… ! Revenant à la question de Joanne à propos du jeune homme de Poufsouffle qu’elle avait habilement rencardé - sans pour autant l’informer qu’il s’agissait d’un rencard - elle prit un ton détaché pour répondre : « C’est un mec stylé et ténébreux et tout, tu vois le genre. Mais il était pas là l’an dernier, j’sais pas pourquoi d’ailleurs. » Elle haussa les épaules. Elle ne connaissait pas toute sa vie, non plus ! En revanche, c’était bien dommage qu’il n’ait pas voulu tenter sa chance dans l’équipe de Poufsouffle, ils auraient eu bien plus de chances avec un type comme lui qu’avec Maya Wolffhart. S’ils perdaient, ils sauraient au moins à qui s’en prendre ! Se tournant vers Roxy en prenant un air mystérieux, elle sourit à toutes dents : « Il m’a dit qu’on pouvait prendre un verre. » Ce qui voulait dire que c’était quasiment dans la poche, quoi. Caldwell n’avait qu’à bien se tenir ! « D’ailleurs, je reviens, souhaitez-moi bonne chance, les filles ! » s’exclama-t-elle à leur adresse en s’éclipsant momentanément. Elle avait tout de même promis la soirée en leur compagnie, donc elle ne s’attarderait pas… Juste le temps de faire comprendre à Darius qu’elle était beaucoup moins soporifique qu’Avalon, et le tour serait joué !

Seulement, tandis qu’elle se dirigeait vers le couple en noir et blanc, il y eut comme une sorte de courant d’air, très frais, ponctué de gémissements plaintifs… Tandis que Jade se retournait, sur elle-même, pour tenter de situer leur provenance - elle n’aurait pas été surprise que ce soit à nouveau un mauvais coup de Cameron ! - elle vit tout à coup un étrange fantôme, translucide et à la bouche déformée, se diriger vers elle. Avant même qu’elle n’ait eu le temps de réagir, le spectre la traversait, lui laissant une sensation plus qu’étrange… C’était quoi, ce bordel ? Elle apostropha Darius et Avalon, qui se trouvaient à un ou deux mètres d’elle. « Wow, vous avez vu, ça… ? Y a comme un truc chelou qui m’est passé au travers, à l’instant ! » Avec un peu de chance, ça inquiéterait Darius, il ne lui restait plus qu'à faire mine de tomber dans les pommes pour qu'il la porte jusqu'à l'infirmerie et le tour était joué. Enfin, il ne fallait pas non plus qu’elle oublie la raison de sa venue : séduire le Poufsouffle en se montrant sous son meilleur jour. Remettant en place sa frange et ses longs cheveux bruns, elle adressa un large sourire à son aîné. Il était vraiment encore plus canon que d’habitude… ! Et beaucoup trop classe, dans son costume noir. Peut-être un peu pâle, à croire qu’il n’avait pas pris son année pour prendre le soleil… La dernière fois qu’il l’avait vue, elle était en deuxième année… elle espérait qu’il serait surpris de voir combien elle avait grandi, et combien le rouge à lèvres lui donnait des allures de femme. « Salut Darius ! Je t’ai pas fait attendre ? » Manifestement, il s’était occupé, mais elle voulait bien entendre que la compagnie d’Avalon ne soit pas des plus passionnantes. A part tirer la tronche et parler bouquins, les options de la brune devaient être plutôt limitées… Toujours était-il qu’il avait sa main dans la sienne. Il s’agissait de l’évincer en toute subtilité, mais dans les règles du jeu. « Oh salut ! Avalon, c’est ça… ? Je suis Jade, mais on a déjà joué l’une contre l’autre, non… ? » demanda-t-elle en se tournant vers la Serdaigle en lui tendant une main, espérant que cette dernière se rappellerait bien en détails de la rapidité avec laquelle elle s’était emparée du vif d’or contre Serdaigle l’an dernier.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyDim 10 Nov - 21:49

En courant à toute allure telle la lâche que j’étais, je passais devant un groupe d’adulte aux allures conspirationnistes. Ils avaient l’air de vouloir faire une farce à un groupe d’élèves. Mais je n’en retins pas plus que ça, préoccupée à l’idée de fuir le plus vite d’Hilary. Un immense chagrin m’envahit à mesure que je m’éloignais d’elle. Je réagissais comme la pire des amies, et pourtant, j’étais incapable d’arrêter le mouvement de mes jambes. La peur avait pris le dessus au moment où je l’avais revue et même si je le voulais au plus profond de moi, il était impossible de faire marche arrière. Au bout de quelques minutes, la fatigue se fit ressentir et je cherchai une cachette derrière un grand arbre angoissant. Je m’assis derrière celui-ci en essayant d’être la plus invisible possible. Quiconque passait ne pouvait pas me voir, sauf s’il avait la même idée que moi. A bout de souffle, j’attendis de reprendre une respiration moins anarchique alors que la soif se faisait sèche. Je cherchai autour de moi, mais aucune boisson n’était trouvable à proximité.


« Génial ! » fis-je ironiquement pour moi-même. C’était tout ce que je méritais après mon comportement de vraie peste envers Hilary. Ces dernières semaines, depuis que la vérité s’était fait entendre, je n’avais eu d’autre choix que de fuir la jolie blonde. Ce soir était la première fois où nous nous retrouvions réellement, même si c’était plus que bizarre. Hilary m’avait parlé comme d’habitude, mais je pouvais deviner son malaise. Ou alors, dans son innocence, elle n’avait pas encore compris les conséquences qu’impliquait cette discussion au Parc. Peut-être que je pouvais encore aller la voir, m’excuser et lui demander une seconde chance ? Peut-être qu’elle me laisserait redevenir sa meilleure amie ? Ou seulement une amie parmi d’autres ? Ou peut-être aussi que je me leurrai et qu’Hilary avait agi par politesse, comprenant que je souffrais déjà assez En somme, il était hautement improbable que l’on soit à nouveau amies comme avant : Hilary semblait s’être rapprochée de Jade et de son groupe…


Des larmes apparurent au coin de mes yeux. S’il y avait une chose que je n’aimais pas, c’était pleurer. Surtout à ce moment précis, assise et cachée derrière un arbre, un soir d’Halloween et au fin fond de la Forêt Interdite. Il n’y avait rien de plus pathétique. Hélas, je savais qu’à ma douleur poignante, je n’allais pas pouvoir retenir un bain de larmes bien longtemps. Sans chercher à étancher ma soif, je me mis debout et décidai de rentrer au château. Pleurer à l’abri des regards indiscrets était un brin plus pathétique, mais au moins, j’étais loin de me faire surprendre. Surtout dans ma couchette improvisée dans cette vielle salle abandonnée. De retour vers l’endroit le plus bondé de la Forêt, je fis de mon mieux pour ne pas être visible par Hilary. Heureusement pour moi, cette dernière était bien occupée à discuter avec Joanne, Roxy et Jade… Jade en moins, puisque cette dernière avait disparu. Mais qu’importe, car les filles avaient l’air de s’entendre à merveille. Je souris tristement en passant devant le groupe des Sørensen et de leurs amis. Je reconnus une Judith jouant le jeu dans son costume moldu. Je ne m’attardais pas sur Finnbjörn qui quitta son groupe pour rejoindre le château. Du moins, je devinais que c’était lui sous son masque de psychopathe (le comble ! il était taillé pour le costume). Ce dernier fut néanmoins rattrapé par un de mes camarades de 3ème année. Aster, si j’en croyais bien mes yeux, car je n’avais jamais vu un costume du Docteur House aussi convainquant.


Je devais être cependant bien fatiguée, car je mis du temps à m’apercevoir du léger changement d’ambiance. Un air frais nous balaya alors que la musique s’était brusquement arrêtée. Peu d’entre nous semblait l’avoir remarqué, la plupart perdue dans l’ambiance festive et les bavardages incessants. Je regardai un peu autour de moi, la peur s’emparant de moi comme en début de soirée. C’était déjà fini ? Mon regard s’attarda sur une silhouette translucide venue de nulle part. Un fantôme ! Je vis ce dernier traverser une Jade éberluée avant de disparaître aussitôt. Voilà que ma première idée se confirmait : des fantômes aux bouches monstrueuses étaient apparus un peu partout et traversaient certains d’entre nous, fichant la trouille à bon nombre d’élèves. C’était manifestement le cadeau de la direction, mais ce n’était rien comparé à ceux de l’ancien directeur. Je voulus toutefois aller voir si Jade n’était pas trop secouée. Mais je me retins, mes yeux trouvant la silhouette éloignée d’Hilary. Préférant ne pas trop m’attarder, je pris le chemin du château, abandonnant la soirée qui était loin d’être finie.

Pour la première fois de ma vie, les fantômes et les esprits frappeurs ne m’effrayaient plus autant.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyLun 11 Nov - 17:07



forêt, fais-moi peur !
ft. WES MACCREERY et les participants
Il ne leur avait pas fallu longtemps pour être abandonnés par une partie de leur petit groupe. Un battement de cil, à peine, et Wayde et Irina s’étaient fait la malle, continuant leur soirée de leur côté. C’était dommage… Enfin, peut-être avaient-ils plus important à faire que de passer une bonne soirée ? Qu’importe… Wes ne s’interrogea pas bien longtemps sur ce point, préférant (et de loin !) offrir son attention à la jolie Jane et le reste de leurs collègues plutôt qu’à ceux qui s’étaient éloignés. Et après quelques paroles balancées pour faire la conversation, pleines de politesses et de bonsoirs enthousiastes, le ton fut donné : l’heure était aux farces effrayantes ! Difficile de croire que l’idée venait de leur timide infirmière et pourtant… D’un côté, il lui semblait plus que plaisant qu’elle se lâche enfin et arrête de craindre pour l’image que le tout Poudlard pouvait avoir d’elle. Qui irait lui reprocher d’avoir envie de s’amuser, hein ?!

… Mais, je suis prête à suivre l’idée de Jane et à jouer les esprits frappeurs. Après tout c’est l’occasion.

Un hochement de tête lui échappa à l’écoute de Madame MacDougall. C’était l’occasion, oui ! Restait encore à savoir si les victimes potentielles de leur bêtise seraient de cet avis. En même temps, c’était sûrement bien moins pire que tout ce que Poudlard leur avait toujours offert ! Un petit « bouh » n’avait jamais tué personne ! Enfin… Pas à sa connaissance, du moins… Le bibliothécaire n’eut de toute façon pas le temps de poser la question que Jane, qui avait repris son chemin en direction de futures victimes, manqua de tomber. Il eut tout juste le temps de l’aider à se rattraper et de s’inquiéter d’une potentielle blessure. Les joues de la jeune femme s’étaient teintées de rouge mais il ne chercha pas bien loin et le mit sur le compte de la chute qu’elle venait d’éviter (et forcément les rires étouffés des élèves qui en auraient découlé). Un sourire rassuré lui échappa alors qu’elle se redressait et reprenait tant bien que mal son équilibre.

Oui, non. Enfin… Je vais bien. Merci de ton aide ! Excuse-moi, pour le verre. Je te trouverai autre chose, promis.
Oh, lâcha-t-il en balayant ses excuses d’un nouveau sourire, te prends pas la tête pour ça, va. Le principal c’est que t’aies rien.

C’était qu’un verre, il y en aurait probablement plein d’autres tout au long de leur route, ça n’avait aucune espèce d’importance. Ses doigts attardèrent une seconde autour de son bras, comme pour s’assurer qu’elle tenait bien sur ses jambes puis consentirent enfin à s’en éloigner.

Ça va ? Je crois qu’il va falloir vous inspirer un peu des arbres au niveau de l’équilibre si vous espérez surprendre quelqu’un.

La plaisanterie lui arracha un gloussement amusé tandis que le professeur de Métamorphose les rejoignait à son tour. Ils devaient former un groupe un peu bizarre, probablement pas effrayant pour un sou. Il fallait espérer que l’effet de surprise fonctionne bien, sinon ça allait faire un flop monumental… Enfin, au moins, ça aurait le mérite de les divertir, c’était tout ce qui comptait !

Cher collègue, souhaitez-vous terroriser un élève en particulier ?
Et bien que direz-vous de faire peur à nos trois préfètes: Miss Elsing, Miss Anderson et Miss Williams ? Sinon vous avez une idée pour leur faire peur ?

Le choix lui convenait à la perfection ! Il y avait fort à parier qu’il aurait jeté son dévolu sur les jeunes préfètes également, plus enclin à aller enquiquiner des élèves avec qui il avait eu l’occasion d’échanger que de parfaits inconnus. Il restait juste à espérer qu’elles ne l’associait pas aux pires moments de leur existence et qu’elles ne lui en tiendraient pas particulièrement rigueur. Felicia lui avait paru un peu réticente, la dernière fois… Tant pis ! Au pire, elle le prendrait pour le roi des pignoufs et il n’aurait d’autres choix que de faire avec…

Si vous m’indiquez nos cibles, je suis partante !

Jane reprit son chemin et il lui emboîta machinalement le pas, plus attentif à sa progression qu’à ce qui se passait autour d’eux. C’est qu’il n’avait pas envie de prendre le risque qu’elle s’étale pour de bon ! Il pointa machinalement, de la tête de son chien en peluche, les silhouettes des trois jeunes filles qui apparaissaient et disparaissaient entre les arbres au gré de leur progression entre les troncs.

C’est les préfètes de Gryffondor, Poufsouffle et Serpentard. On a des victimes de haut rang, ce soir !

Elle avait probablement dû les croiser, connaître leurs visages sans forcément mettre un nom dessus. Tout le monde savait qui étaient les préfets et les capitaines de Poudlard, des petites célébrités durant les premières semaines de classe ! Jusqu’à ce qu’il se passe quelque chose et qu’ils tombent un peu dans l’oubli, loin des projecteurs.

Si je n’avais pas eu le vertige, j’aurais trouvé ça très drôle de monter dans un arbre et de me laisser tomber juste à côté de l’une d’elle. Mais ça risque d’être un peu dangereux, même si je viens de vous démontrer mes talents d’acrobate.

L’image d’une blonde tombant d’un arbre pour faire peur à des adolescentes lui tira un sourire amusé. Il y avait de toute façon peu de chance de réussir à grimper dans un arbre près d’un groupe sans se faire remarquer par ledit groupe. Mais bon, s’il n’y avait eu que ça pour lui faire plaisir, il s’y serait probablement risqué pour lui éviter de s’afficher toute seule.

Je vais aller me cacher entre les arbres. Quelqu’un veut m’accompagner ? J'ai bien peur qu’il soit difficile de surprendre les enfants si nous arrivons à quatre.

Les enfants… Elle devait avoir leur âge, à deux ou trois ans près… Wes hocha néanmoins la tête, conscient qu’elle n’avait pas tort. Mais vu où elles étaient, peut-être qu’ils pourraient juste les prendre en tenaille, en se séparant…? Aucun moyen d’échapper à leur destin, comme ça !

Vous prenez ce côté, demanda-t-il aux professeurs Lindberg et MacDougall en désignant leur droite, et nous celui-là ? Elles pourront pas nous échapper !

C’était parfaitement ridicule, bien sûr, et il en avait parfaitement conscience, mais il avait l’impression d’avoir dix ans et ça faisait mine de rien un bien fou ! C’était une bonne soirée. Amusante, comme il avait pu en connaître à l’époque où il était élève ici. Il n’attendit pas vraiment de réponse et suivit Jane qui partait se cacher pour attendre leurs cibles. Manque de chance, il n’eut même pas le temps de faire trois mètres que des fantômes sortirent de nulle part en hurlant. Pendant un moment, la forêt parut se figer. Peut-être que les élèves craignaient le pire ? Ça n’était pas impossible… Les troubles-fêtes se mirent à s’agiter tandis l’un d’eux se mit à lui tourner autour. L’homme tenta vainement de le chasser comme on chasse un moustique avant de se faire traverser sans ménagement. Le fantôme disparut, ne laissant derrière lui qu’un frisson désagréable qui glissait le long de la colonne vertébrale de sa victime.

Brrr… Je déteste quand ils font ça !

Un ricanement un peu nerveux lui échappa alors qu’il rejoignait enfin sa collègue, le regard glissant entre les arbres pour s’assurer qu’ils ne reviendraient pas, mais également que personne n’avait compris leur petit manège. Si c’était raté pour la discrétion, il fallait encore espérer que les élèves avaient été plus occupés à chasser les autres qu’à s’intéresser à celui-là…
code by bat'phanie
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyMar 12 Nov - 22:29



Forêt, fais-moi peur !

Avalon & les autres fous



J’ai encore plus envie de le secouer avec son absence de réaction. Je commence à m’indigner et à me montrer effectivement jalouse, même si je ne l’avouerai jamais tout à fait, et tout ce qu’il trouve à me répondre, c’est « Hum hum ». Mais j’hallucine ! Mais le pire reste à venir. Si il accepte ? Je manque de m’étouffer à l’entente de ces mots. Parce que ça pourrait être une possibilité ? Il se moque de moi n’est-ce pas ? Le petit rire qu’il vient de sortir c’était pour montrer qu’il rigolait hein ? « Parce que tu accepterais ? » Mon regard veut, je crois, tout dire et je dois paraître scandalisée. Je maîtrise habituellement le sarcasme à la perfection mais là, je n’arrive vraiment pas à savoir si Darius plaisante ou non. Ce qui est certain, c’est qu’il peut dire adieu à toute tentative de rabibochage si il fait un truc de ce genre.

Je me calme à peu près lorsque sa main reste dans la mienne, protectrice. Le sujet des costumes s’avéra être intéressant et distrayant jusqu’à ce que l’atmosphère change subitement, devenant plus froide et hostile. Je suis immédiatement sur mes gardes, inquiète à l’idée que quelque chose d’effroyable se produise. Tendue comme je suis, j’imagine toujours le pire. Heureusement, il ne s’agit que d’une blague de mauvais goût et Darius s’empresse de me rassurer. C’est vrai, si j’avais prêté plus attention au discours d’Appleton, je m’en serais sans doute rappelé et j’aurai vu ça venir, ou pas. J’en arrive même à esquisser un petit sourire lorsqu’il se rapproche de moi pour me confirmer qu’il trouve aussi que c’est nul. Il a raison, rien à signaler, cette soirée est vraiment sans défense pour l’instant et je suis sur le point de lui dire que je veux bien essayer de rester encore un peu plus lorsqu’une drôle de voix s’adresse à nous. Une voix que je ne connais pas. Mes yeux se détournent de Darius pour se poser sur la jeune fille qui se tient devant nous et mon sourire s’envole pour se transformer en une espèce de moue dédaigneuse lorsque je comprends qui se tient devant nous. La « fameuse » qui semblait trouver vraiment génial qu’un fantôme lui soit passé au travers. Et qui semblait très clairement également faire les yeux doux à Darius. Oh mon dieu, j’ai envie de vomir. Est-ce qu’elle vient vraiment de remettre ses cheveux en place avant de lui décocher un sourire ? Pathétique. Et est-ce qu’elle vient vraiment de lui demander si il n’avait pas trop attendu ? Par pitié, sortez-moi de là !

Elle se retourne soudain vers moi, comme prenant connaissance de ma présence. Si j’étais un chat, mon poil s’hérisserait. Non pas que j’ai peur d’elle mais clairement, sa présence me gêne. Je vois très bien de quel genre de fille il s’agit : une peste qui est persuadée que le monde ne tourne qu’autour d’elle et qui est capable de créer des drama pour un rien. Comme si c'était de mon genre et de mon âge. J’hausse un sourcil à la mention du Quidditch, n’ayant pas franchement de souvenir d’elle avant de regarder la main qu’elle tend vers moi. Ce n’est qu’alors que je me rends compte que je suis encore solidement accrochée à Darius. Presque gênée que quelqu’un m’ait surprise la main dans la main avec lui, je la retire doucement et serre très brièvement celle que me tend Jade, ne m’attardant pas sur ce geste que j’estime inutile. « Peut-être. A dire vrai, je me concentre plus sur les cognards que sur l’identité des joueurs. Tu joues à quel poste ? » Je demande d’un ton complaisant qui, je suis sûre, devrait la faire rager. Pour être totalement honnête, je n’ai fichtrement et réellement pas la moindre idée de sa position dans son équipe. Mais lui rappeler qu’il n’y avait pas qu’elle dans ce bas monde ne lui ferait pas de mal. « C’est donc elle qui devais nous rejoindre. Tu veux peut-être que je vous laisse ? » Je demande alors d’un ton faussement mielleux et aimable à Darius, le regardant pourtant d’un regard insistant comme pour lui rappeler sa promesse. Outre le fait que c’est lui qui m’a invité à cette soirée et qu’il serait franchement des plus malvenus de m’y abandonner, il m’avait promis que rien ne m’arriverait. Cette question est donc simplement pour faire bonne figure. Mais si il me demande d’effectivement les laisser, il peut être sûr qu’il ne sera pas prêt de me retrouver.


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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! [SUJET COMMUN] Forêt, fais-moi peur ! - Page 4 EmptyJeu 14 Nov - 18:49


Forêt, fais moi peur !
Tout le monde

Ava’ prenait la situation au sérieux tandis que moi, j’avais envie d’en rire. Fort heureusement, j’avais la capacité de le cacher un peu, n’insistant pas sur les petits détails qui fâchaient. Elle me demanda avec une expression presque outrée si j’accepterai de sortir avec Jade si cette dernière me le demandait. Histoire de ne pas me prendre une main à la figure et parce que j’étais quelque peu interpellé par sa réaction, je lui répondis simplement en disant : « Euuh… non, j’crois pas…. » Secouant un instant la tête, je repris la parole dans la seconde qui suivit pour dire : « Enfin…non, c'est pas que je ne crois pas, je suis sûr ! Je ne connais absolument pas cette fille, je n’vais pas sortir avec n’importe qui… » Quoiqu’un coup de foudre est vite arrivé, par ici, Killian serait d’accord avec moi ; mais en l’occurrence, je n’avais pas vraiment pensé à ça et il n’existait strictement rien entre Jade et moi. L’idée me paraissait même assez absurde au vu de ma situation personnelle qui occupait pas mal de mes préoccupations… Certes, je voulais agir normalement pour brouiller au maximum les pistes, mais je n’allais pas mettre en danger une jeune fille qui n’avait rien demandé.

Par chance, le calme se réinstalla et Ava’ cessa un peu de me parler de la jeune Poufsouffle…. Ouf ! J’y voyais enfin une chance de rétablir un peu la situation, de la convaincre que participer à cette soirée était une bonne idée et espérer un petit sourire. Si j’y parvenais, cela pouvait peut-être signifier un petit pas ou deux sur le chemin du pardon… Avalon devait m’en vouloir encore, j’en étais certain, mais au moins, elle acceptait – aussi étonnant que cela puisse paraître – que je lui tienne la main pendant de longues secondes. Je fus d’ailleurs fier de jouer le héro qui n’avait pas peur des fantômes qui avaient commencé à s’amuser de certains élèves présents ce soir. Si ce n’était que ça…. Il n’y avait en effet rien à craindre et Appleton ne pouvait pas faire plus minable pour rester dans le thème de la peur gentillette. C’est avec une immense satisfaction que j’entrevis un petit sourire sur les lèvres de la jeune Serdaigle ; il était presque imperceptible, mais ma fine observation m’avait permis de le repérer dans la seconde. Victoire ! Elle commençait à s’y faire et comprenait qu’il n’y avait pas de raisons de craindre cette simple soirée déguisée…

Les choses étaient en bonne voie, mais je n’expliquais pas l’odeur étrange qui me parvint très vite alors que nous n’avions pas bougé de place. Était-ce une nouvelle idée d’Appleton ou simplement le fait d’être entouré d’humains pendant si longtemps ? C’était inexplicable et j’avais mis à peine un quart de seconde avant d’identifier quelque chose que je ne connaissais pas. Ce sang était curieux, particulièrement parfumé et la stupeur fut de taille lorsqu’une voix s’éleva près de nous : Jade. Elle n’avait pas oublié la promesse et avait commencé à s’approcher d’Avalon et moi avant d’être traversée par un fantôme. Mon questionnement soudain m’empêcha de réagir et je n’eus pas le temps de faire une remarque sur le fantôme qui venait de lui passer au travers qu’elle me saluait déjà avec un large sourire. J’en esquissais un à mon tour, mais ce sourire était plus incertain et trouble que ce que j’aurais espéré. L’odeur était toujours présente et encore plus vive qu’avant….Comment allais-je parvenir à me concentrer avec ça ? Est-ce que c’était Jade ? J’étais incapable de le dire, mais j’avais l’impression que quelque chose clochait sauf que la jeune brune était parfaitement normale… il était assez courant de réagir différemment face aux tentations humaines, mais ce cas inédit ne s’était jamais présenté. Maintenant, il fallait que je joue le jeu et force était de constater que j’étais totalement dans la merde…. Avec une Avalon que je voyais déjà grincer des dents.

La question était de savoir si Jade m’avait fait attendre, et dans un mince sourire, je pris la parole à mon tour pour dire : « Si. » J’étais mort sur place et bien sûr, je n’osais pas me retourner vers Ava’, sauf qu’elle ne savait peut-être pas - à l’entente de mon « si » - que la phrase n’était pas finie : « …. Mais je n’ai pas vu le temps passer, j’étais en bonne compagnie. » Je lui montrai Avalon, qu’elle avait bien sûr aperçue puisqu’elle la saluait avec un entrain que je trouvais suspect. Sans surprise, Ava’ n’eut pas une super réaction et j’espérais pouvoir gérer la situation au mieux. Mon regard avait d’ailleurs bien du mal à quitter Jade des yeux, mais la raison n’était pas celle sur laquelle Avalon sauterait probablement à pieds joints. Elle n’avait pas en pleines narines l’odeur que je devais subir et qui pouvait possiblement émaner de la petite brune. Pour accentuer un peu le malaise, Ava’ me demanda si je voulais qu’elle nous laisse. Je pensai : « NON NON NON NON », mais lui répondis un peu plus simplement en disant : « Hmm, je ne pense pas qu’un tête à tête ait été d'actualité… » J’interrogeai Jade du regard, l’incitant clairement à confirmer mes dires, et attrapai très rapidement deux verres dissimulés au creux d'un trou formé par un tronc d’arbre. J’en mis un dans les mains de chacune des filles avant d’en prendre un à mon tour, le claquant délicatement contre celui de Jade, puis d’Ava’ en disant : « Un verre à trois, ce sera très bien…. A la notre... et aux conneries d'Appleton auxquelles nous sommes deux sur trois à avoir échappé... ! » Et me mettant en position de celui qui devait à tout prix parler pour éviter le malaise, je repris : « J’ai cru que tu avais quelque chose d’important à me dire, Jade, mais ce n’est pas vraiment le cas, si ? Rien qu’Avalon ne puisse pas entendre…j’imagine. » Pourvu qu’elle confirme, qu’elle m’aide un peu et qu’elle aille dans mon sens ! Elle ne se doutait pas qu’elle pouvait me mettre en grosses difficultés. M’adressant de nouveau à Jade, je tentai de rendre la situation parfaitement normale en demandant : « On dirait que tu as finalement « eu le temps » pour un verre ? » Je n’étais ni affreux, ni impoli ou expéditif, je voulais honorer la promesse et la question rappelait un passage de son courrier où elle me disait « si j’avais le temps », ce qui m’avait amusé. « Tu avais l’air d’avoir de curieuses occupations avec tes potes…vous faisiez quoi ? » Ils faisaient beaucoup de bruits (merci pour mon ouïe qui galère à gérer !!) et cela n’avait pas manqué de m’interpeler, même si je ne pouvais pas observer comme je le voulais, préférant largement remplir l’objectif que je m’étais fixé avec Ava’.



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