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If you can't handle the truth, don't ask me to be honest ● Jill & Hannibal
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Message(#) Sujet: If you can't handle the truth, don't ask me to be honest ● Jill & Hannibal If you can't handle the truth, don't ask me to be honest  ● Jill & Hannibal  EmptyMer 3 Avr - 17:45


If you can't handle the truth, don't ask me to be honest.


Les temps changeaient et il était devenu hors de question pour moi de me laisser couler dans ce flot d’incertitude quant à notre condition. La révolte avait fini par prendre la place des sentiments consécutifs au départ de Spencer et je m’étais mis en tête qu’il était hors de question de Blackman (et toute la clique qui allait avec) recommence son petit numéro qui n’avait aucun fondement réel. Parce que rien ne justifiait ces comportements. Nous, nés-moldus, étions sorciers ! La présence de nos pouvoirs était indiscutable alors pourquoi continuait-il à vouloir nuire à l’équilibre de Poudlard ? Nous n’allions pas nous laisser faire ! Le petit rassemblement qui avait eu lieu quelques soirs auparavant, dans la Salle sur Demande, en témoignait. Nous n’étions pas seuls et rares étaient les nés-moldus disposés à se laisser impressionner comme la dernière fois. L’idée de me dire que nous allions peut-être pouvoir les malmener avant qu’ils ne prennent plaisir à essayer de le faire sur nous, sans raison, me traversa l’esprit lorsque le réjouissant article de la Gazette du Sorcier en date du 16 mars fut dévoilé. Ils préparaient un sale coup ! Les preuves en témoignaient mais ils avaient eu l’herbe coupée sous le pied. Bien fait ! C’est non sans une bonne dose de satisfaction que j’avais posé les yeux sur quelques sympathisants de Blackman, ce jour là. « Alors, qu’est-ce que ça fait de perdre ? » avais-je eu envie de leur demander. Impossible de savoir si les curieux événements de Poudlard avaient tous un rapport avec Blackman, mais j’étais sûre qu’une partie des élèves n’était pas nette.

D’ailleurs, le Ministère semblait le penser aussi puisque des interrogatoires avaient lieu et j’espérais secrètement que les intéressés allaient en prendre plein la figure et s’exposer le plus possible aux yeux de tous comme étant « les sympathisants de Blackman », autrement dit « ceux qui n’ont pas leur place ici ». Le retour de bâton allait être furieux, et super agréable pour nous. La place dans les cachots était libre pour eux sans le moindre problème. Les choses progressèrent encore lorsqu’IL traversa les étages en compagnie d’un Auror. IL n’était pas le premier à avoir été escorté par un membre du Ministère mais lui, c’était la première fois que je le voyais escorté. Qui, au juste ? Un mec de ma promo, qui m’avait tout l’air d’être discret, bosseur et pas du tout enclin à se faire beaucoup de potes (à part son cercle déjà bien fermé). Un Sørensen, aucun doute sur la personne ; mais il m’avait l’air d’être le Sørensen le plus discret de la bande. « Peut-être même le moins nul de tous » avais-je aussi réussi à me dire… sauf qu’aujourd’hui, il se trouvait en compagnie d’un Auror qui allait l’interroger. Bien fait ! Pas d’erreur sur la personne possible, je venais de le voir sortir du même cours que moi et puisque nous n’avons rien d’autre à suivre dans l’immédiat, je décidai de le suivre, lui et l’Auror, de loin. L’entreprise était idiote, folle et je n’allais pas pouvoir écouter à la porte sans me faire griller par l’adulte, mais j’avais l’intention de faire quelque chose. Il était en position de faiblesse, non ?! Bien alors il fallait en profiter.
L’entretien dura longtemps… assez de temps pour me laisser l’opportunité de trouver la meilleure manière d’attirer le frère Sørensen quelque part, une fois sorti de son entretien. Mon petit doigt me disait que l’Auror n’allait pas le lâcher jusqu’à l’avoir raccompagné en salle commune alors, tout se passerait après. Les Serdaigle avaient leur salle commune au quatrième étage, ça n’était plus un secret pour personne. Je m’étais donc mise dans l’une des salles de classe inutilisées pour rédiger un petit papier, après avoir innocemment suivi le retour du jeune homme dans sa salle commune. Le résultat final donnait cela :

Message URGENT !
J’ai besoin de tes lumières et de ton aide pour le prochain devoir d’Histoire de la Magie. Possibilité de réclamer quelque chose, en échange de l’aide apportée.
Je suis dans la seconde classe inutilisée du quatrième étage pour bosser dans le calme, tu peux m’y rejoindre ?

Merci d’avance.

- Un camarade de classe dont tu devineras peut-être l’identité si tu as suffisamment de jugeote.

Parce que nous avions ça en commun également. Le cours d’Histoire de la Magie. Et j’avais utilisé l’aspect devinette en cachant mon identité, me présentant potentiellement même comme un garçon pour qu’il morde plus facilement à l’hameçon. De même, essayer de le faire mousser en lui faisant penser que ses compétences A LUI étaient les seuls à pouvoir m’aider serait peut-être l’un des éléments qui le feraient venir…. En attendant, je n’avais plus qu’à envoyer voler le petit papier et espérer que mon plan allait marcher. S’il ne marchait pas, j’userai d’un autre moyen de persuasion pour parvenir à quelque chose. Si ce n’était pas pour aujourd’hui, ce serait demain, mais ma petite affaire n’était pas encore finie en cette fin de journée.
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Message(#) Sujet: Re: If you can't handle the truth, don't ask me to be honest ● Jill & Hannibal If you can't handle the truth, don't ask me to be honest  ● Jill & Hannibal  EmptyJeu 4 Avr - 20:08


If you can't handle the truth, don't ask me to be honest

ft. Jill
L’entretient avec Blackwood a duré une bonne trentaine de minutes au cours desquelles je me suis efforcé du mieux possible à relater tout ce qui s’est passé depuis septembre. Le sorcier face à moi n’a pas beaucoup ouvert la bouche et s’est contenté de m’écouter en hochant régulièrement la tête et en notant deux trois choses qu’il jugeait probablement importante sur son parchemin. Une fois mon monologue terminé, l’Auror m’a invité à quitter les lieux et je suis sorti après l’avoir respectueusement salué. Dans le couloir, je vois un autre élève attendre sur l’un des bancs de bois avant d’être invité à son tour à pénétrer dans la salle de métamorphose. Je lui adresse un hochement de tête poli avant de me diriger vers ma salle commune, soucieux. J’espère que cet interrogatoire s’est aussi bien déroulé pour mon frère et mes sœurs… Et aussi pour Phoenix Reyes, je dois bien l’admettre. La Gryffondor a fini par s’attirer ma sympathie et ce serait mentir de dire que son sort ne m’importe guère. J’ai fini par prendre goût au fait d’avoir une alliée et presque une égale dans ce monde qu’est Poudlard et son départ m’attristerait probablement quelques jours. N’allez pas vous méprendre : je ne suis pas un sentimental et je me remettrai bien vite de cet épisode mais je préfère être honnête avec moi-même et m’avouer que la vie de cette fille m’intéresse, désormais. De plus, j’ai cru entendre des rumeurs à propos de l’interrogatoire de Sleibhin Norgarstein et j’ai hâte de trouver le temps d’en discuter avec Finnbjörn. Certes cette gamine est atypique mais au point de tout foirer de la sorte… ? J’imagine la déception de son père… Et la mienne lorsqu’ils ne seront plus conviés aux soirées de Grand-Père. Dire qu’il commençait à m’apprécier. Tout mon travail des dernières années réduit à néant, fichtre que tout ceci est agaçant.
L’esprit toujours ailleurs je m’apprête à me présenter face à la statue qui cache l’entrée de notre salle commune lorsqu’un étrange papier se met à virevolter autour de ma tête. Intrigué, je tends la main et la referme dessus, les sourcils froncés. Est-ce encore une convocation de la part de Blackwood ? A-t-il d’autres questions à me poser ? Ou bien est-ce un problème vis-à-vis de ma famille ?
C’est avec étonnement que je découvre le message, apparemment écrit par l’un de mes camarades de classe et qui me laisse quelques secondes perplexe. J’ai rarement été sollicité de cette manière par mes condisciples et cette demande me surprend un peu, mais soit. Si mes connaissances peuvent éclairer moins instruit que moi je ne vais pas refuser. L’écriture ne semble pas être celle de cette sang-de-bourbe de Bennett et je ne pense pas qu’il s’agisse là d’un de ses stratagèmes pour tenter de regagner ma confiance. Elle ne fait de toute façon pas partie de mon cours avancé d’Histoire de la Magie mais je l’imagine capable de tout depuis son dernier coup monté. Je passe rapidement en revue les élèves présents avec moi au cours de la traîtresse Jones en retenant une grimace : il ne s’agit pratiquement que de sang-de-bourbes… L’interrogatoire avec Blackwood m’a déjà fatigué et je n’ai pas encore envie de côtoyer la bassesse de Poudlard pendant des heures. Néanmoins je préfère me montrer courtois, comme à mon habitude, et maintenir mon image d’élève serviable qui pourra probablement me servir au cours des prochaines semaines. Je pousse donc un petit soupir tout en répondant à l’énigme posée par la statue avant de me diriger rapidement vers mon dortoir afin d’y prendre mon grimoire d’histoire de la magie. J’attrape au passage quelques notes personnelles concernant les dernières leçons histoire de faire bonne figure et de les partager avec l’illustre inconnu qui me demande de l’aide. Tout en prenant ensuite la route des fameuses salles inutilisées je réajuste le col de ma robe de sorcier et vérifie la présence de ma fidèle baguette d’ajonc dans ma poche. Inutile de m’aventurer dans un guet-apens sans assurer mes arrières… On ne peut se fier à personne cette école, mieux vaut être prudent.
Je parcours rapidement la distance qui me sépare du lieu de rendez-vous et pousse la porte en affichant mon habituel visage imperturbable. Je ne bronche pas en découvrant Jill Adams, assise dans un coin de la pièce et me contente de lui offrir un sourire plein d’entrain.
 
« Salut, j’espèrrrre que tu es motivée parrrce que j’ai apporrrté de la lecturrre, dis-je en sortant mes notes et en maintenant mon masque de garçon parfait, qu’est-ce qui te pose prrroblème en parrrticulier ? »
 
Je n’en reviens pas d’être obligé de donner un cours particulier à cette impure. J’ai hâte de voir la tronche de Finnbjörn lorsque je lui raconterai ça ! À ma place il se serait probablement étranglé en découvrant l’identité d’Adams. De mon côté, j’ai toujours réussi à la jouer intelligemment et à ne m’attirer les soupçons de personne et je compte bien continuer ainsi tant qu’il en est encore possible.


HARLEY-
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Message(#) Sujet: Re: If you can't handle the truth, don't ask me to be honest ● Jill & Hannibal If you can't handle the truth, don't ask me to be honest  ● Jill & Hannibal  EmptyMar 9 Avr - 16:09


If you can't handle the truth, don't ask me to be honest.


En toute honnêteté, je m’attendais à ne pas y arriver, à ce qu’il se méfie d’emblée et à ce qu’il m’envoie une réponse négative, ce qui aurait eu pour conséquence de m’énerver. Il n’en fut rien. Les secondes s’égrenèrent et je patientai dans le silence le plus profond dans cette vieille Salle Inutilisée. Pas d’énervement ni d’impatience à l’horizon. Était-ce un présage ou simplement la preuve que je me sentais prête à affronter ce genre de partisans sans baisser la tête ? Je n’avais pas l’intention de patienter des heures ; quelques poignées de minutes allaient me suffire à savoir s’il allait venir ou non. Ma baguette était dans mon sac, pas véritablement prête à la bataille (ce qui n’était pas spécialement mon objectif premier), mais je savais où elle était. Contre toute attente, alors que j’essaie de me représenter tous les scénarii possibles et imaginables, la porte bascula pour laisser apparaître une silhouette. Il aurait pu s’agir de n’importe quelle personne susceptible de rechercher un coin tranquille pour se forcer à mener un devoir à son terme… un prof… voire même un préfet. Mais c’était bien Lui. Hannibal A. Sørensen. Le moins terrible de la bande selon mes conclusions hasardeuses. C’est en le trouvant là, sous mes yeux, que j’eus l’impression de me tromper sur toute la ligne. Pourquoi avoir pensé qu’il en était ainsi et qu’il était moins atteint que tous les autres ? C’étaient bien évidemment loin d’être le cas, mais alors, pourquoi n’y avait-il aucune trace d’émotion sur son visage, ni la moindre réaction ? Le laissant approcher, je répondis vaguement à la première marque de politesse en lui glissant un « Salut… » avant de lui suivre du regard. Je n’en croyais pas mes yeux ; Du jamais vu ! Il sait que je suis née moldue, il n’a pas la moindre envie de m’aider, de m’adresser la parole et de m’approcher mais pourtant, il le fait quand même. Ayant beaucoup de difficultés à maîtriser mes ardeurs depuis Spencer, je commençai à bouillir intérieurement à ce simple constat d’apparente normalité. J’aurais préféré qu’il me bouscule tout de suite ou qu’une insulte sorte, histoire d’asseoir directement nos véritables intentions respectives. Visiblement, il partait du principe qu’il était venu pour la raison qui se trouvait sur mon parchemin et ses premières paroles allèrent dans ce sens. Des paroles déconcertantes, qui cachaient forcément quelque chose.

C’est avec l’impression d’entendre ma voix comme un écho que je pris la parole pour répondre : « Un élément m’empêche d’avancer dans mon travail… » Il jouait le jeu ? Si oui eh bien moi aussi. Le petit haussement de sourcils qui avait accompagné mes paroles était calculé et laissait apparaître une expression de trouble intéressé. Laissant de nouveau planer le silence, je lui avançais le manuel d’Histoire de la Magie que j’avais en ma possession et trouvai rapidement la page concernant la seconde guerre des sorciers. Spencer m’avait beaucoup appris…. Il ne s’en doutait pas, mais j’avais désormais acquis un vrai goût de l’effort et je lisais beaucoup plus qu’avant. Tournant fébrilement les pages, je tombais sur la copie d’une brochure nommée « Les Sang-de-Bourbe et les Dangers qu'ils représentent pour une société de Sang-Pur désireux de vivre en paix » et y tendis l’index pour tapoter sur l’image en disant : « 1997. La commission d’enregistrement des nés-moldus distribue massivement cette adorable brochure et demande aux sorciers nés-moldus de se présenter pour un interrogatoire afin de savoir d’où leur viennent leurs pouvoirs. » Je fis une pause, gardant mon sérieux et ma neutralité avant d’ajouter, un peu ironiquement : « Jusque là, tout va bien… Les arrestations et remises en liberté se comptent sûrement ensuite par centaines. Mais ce qui m’interpelle surtout, c’est l’arrestation d’une sorcière en particulier, Shelby Woodward, qui a fourni une démonstration entière de génétique et qui a prouvé que ses pouvoirs magiques étaient issus d’un gène transmis par l’un de ses ancêtres. Impossible d’aller à l’encontre de son témoignage qui est rempli de sens. Elle a donc prouvé que les sorciers nés de parents moldus ne tiraient pas leurs pouvoirs magiques du néant, mais bien de la génétique et des antécédents familiaux. » Sentait-il à quel point j’avais du mal à tenir en place et à me contenir ? Il était évident que je continuais à me montrer concernée par les faits, mais le sujet mis en avant ne trompait personne. « Plusieurs années plus tard, quelques membres du Ministère ont tenté de retrouver cette sorcière sans jamais en retrouver aucune trace. Ton bouquin est peut-être capable de nous dire ce qu’elle est devenue. A mon humble avis, certains ont considéré qu’il était malvenu d’avoir raison et d’affirmer la légitimité pleine et entière des sorciers nés-moldus… » Je fermai finalement la bouche, levant la tête pour plonger mon regard dans le sien. A ce stade, j’ignorai si Hannibal allait oser croiser mon regard sans jamais détourner, mais moi, je n’avais pas l’intention de baisser les yeux. POURQUOI, par Merlin, existait-il encore des gens d’accord avec cette foutue commission de l’époque ? Et comment était-il possible qu’ils puissent considérer l’idée d’agir… Je ne le comprenais pas et j’avais bien l’intention de m’enfoncer dans le sujet jusqu’à ce qu’il soit le premier à vouloir fuir la pièce.

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Message(#) Sujet: Re: If you can't handle the truth, don't ask me to be honest ● Jill & Hannibal If you can't handle the truth, don't ask me to be honest  ● Jill & Hannibal  EmptyMer 24 Avr - 19:52


If you can't handle the truth, don't ask me to be honest

ft. Jill

Je ne me départis pas de mon air poli tandis que je salue la née-moldue tout en traversant la pièce. Une partie de moi doit bien l’admettre, Adams m’a intrigué en me conviant de la rejoindre ici. Nous n’avons jamais vraiment eu l’occasion de nous retrouver seuls avant ce jour et je me demande sincèrement ce qu’elle me veut et pourquoi elle a choisi aujourd’hui afin de mettre son éventuel plan à exécution. Entre elle et la sœur Caldwell il va falloir se montrer discret… Je n’ai pas encore eu l’occasion de discuter de tout ça en détails avec Finnbjörn et j’espère que ces deux impures ne se sont pas acoquinées afin de nous attirer des ennuis. Je n’ai pas forcément le temps ni l’envie de me débattre avec ce genre de personnes… Mon année est déjà suffisamment chargée comme ça, inutile de me rajouter des charges supplémentaires facilement évitables. Cependant pour être honnête avec moi-même une certaine curiosité me poussait à rester ici, dans cette vieille salle de classe en compagnie de Jill Adams afin de voir ce qu’elle avait derrière la tête. Quelque chose en moi me disait qu’il n’était pas réellement question de cours de soutien mais je préfère continuer de jouer cette carte-là jusqu’au bout. Cette fille ne me connaît pas vraiment et je doute qu’elle sache à qui elle a réellement à faire.
Tout en avançant dans la salle, je ne m’attarde pas plus que nécessaire sur son visage et me contente d’agir comme à l’accoutumé. Adams me paraît légèrement renfermée et peut-être un brin anxieuse mais tout ceci peut être expliqué par l’ambiance actuelle au château. Après tout, qui ne le serait pas face aux derniers évènements ? Je lui adresse un sourire poli tandis qu’elle me rend mon salut et m’empresse de sortir mes affaires. S’il est vraiment question de l’aider en Histoire de la Magie, j’ai l’intention d’agir vite et efficacement. J’ai d’autres plans concernant ma fin d’après-midi que de la passer en compagnie de cette Poufsouffle.
 
« Ah oui ? » répondis-je poliment tout en soutenant son regard alors qu’elle reprend la parole.
 
Intéressant. Je la vois se saisir de son grimoire d’histoire et tourner les pages, visiblement dans le but de me montrer quelque chose. Elle me désigne une vieille brochure datant de 1997 et je fais mine de la lire d’un air intéressé. Je connais presque par cœur toutes les pages de ce livre, mais inutile de la rabaisser ; tout le monde n’a pas eu l’occasion d’avoir une éducation aussi riche et qualitative que celle que Grand-Père nous a apporté à ma fratrie et à moi. J’hoche la tête tandis qu’Adams commence à me parler de Shelby Woodward : l’arrestation de cette sorcière ne m’étonne guère, surtout en ces temps de propagande et je la laisse poursuivre, commençant à sentir où elle voulait en venir. J’imagine que les badges rouges ainsi que les différents évènements qui se produisent actuellement au château ont ravivé de vieilles blessures ainsi qu’un certain sentiment d’insécurité chez les sang-de-bourbes que je peux totalement comprendre. J’avoue qu’à sa place, je ne dormirais pas forcément sur mes deux oreilles non plus. La Poufsouffle face à moi semble avoir du mal à garder son calme et je me contente de lire posément le passage du livre qui se trouve face à moi en prenant un air soucieux. Je connais cette période ainsi que les erreurs des sorciers de jadis et je suis amplement disposé à discuter de tout ceci avec elle, si cela peut l’aider à y voir plus clair.
 
« Je vois… commencé-je en sortant ma plume ainsi qu’un rouleau de parchemin afin d’y noter les éléments clefs, il s’agissait là d’une sombrrre époque en effet où la délation et les arrrrestations étaient monnaie courrrrante. Une simple querrrrelle entrrre voisins pouvait parrrfois suffirrr à mettrrre le feu aux poudrrres et entrrraîner des dénonciations anonymes. »
 
Je m’interromps un instant afin de noter correctement la date d’arrestation de Woodward ainsi que celle de sa remise en liberté initiale. Je connais ses travaux pour les avoir étudiés quelques années après mon entrée à Poudlard, lorsque j’ai voulu m’intéresser plus spécifiquement au monde moldu et à ses faiblesses et je dois bien admettre que cette sang-de-bourbe les avait rondement bien menés. Tout était clair et argumenté et j’ai presque pris du plaisir à lire ses déductions des dizaines d’années après, un soir dans un coin de ma salle commune. Si Grand-Père n’approuve pas forcément ce genre de lectures, je trouve qu’il s’agit du meilleur moyen d’apprendre comment contourner le problème que peut représenter le monde moldu tout en s’instruisant à ce sujet.
 
« À cette pérrriode, et encorrre maintenant, beaucoup de sorrrciers se sont montrrrés effrrrrayés parrr les moldus, repris-je d’une voix professorale, habitués dès leurrr plus jeune âge à cacher leurrr naturrre et à éviter leurrr compagnie la pluparrrrt des jeunes sorrrciers de cette générrration à grrrandi dans la peurrr de l’étrrranger et les conséquences d’une éventuelle rrrencontrrre. Donc lorrrsque cerrrrtaines perrrsonnes comme Woodwarrrd ont commencé à mener des rrrecherrrches à ce niveau, cela a cerrrtainement dû en effrrrayer plus d’un. »
 
J’hausse les épaules et attrape mon propre livre avant de tourner les pages pour arriver au chapitre traitant des années deux-milles. Je cherche rapidement le paragraphe m’intéressant et je le tends à Adams avec un petit sourire amical ; je ne compte pas me démonter et s’il faut que je reste ici jusqu’au dîner sans me départir de mon calme je le ferai.
 
« D’aprrrès ce texte, une sorrrcièrrre brrritannique a tenté d’exporrrter ses rrrecherches aux États-Unis à ce prrropos malheurrrreusement les lois concerrrnant les sorrrciers et moldus dans ce pays étaient beaucoup plus prrécairrres qu’en Eurrrope à cette époque et elle a été arrêtée parrr le MACUSA. J’imagine qu’il doit s’agirrr de Woodwarrrd, les dates et les trrravaux corrrrrespondent avec les inforrrmations que tu as concerrrnant sa vie en Grrrande-Brrretagne, ajouté-je en fronçant le nez, aprrrès avoirrr purgé sa peine, elle semble avoirrr quitté le pays, du moins c’est ce qui est noté ici. »
 
Je pousse un petit soupir et note les dates concernant l’emprisonnement de Woodward sur mon parchemin avant de reposer ma plume, les sourcils froncés.
 
« Je pense que la légitimité de la sourrrce magique concerrrnant les né-moldus n’est plus un débat à l’heurrre actuelle et ce depuis la Seconde Guerrrrre des Sorrrciers, repris-je d’une voix un peu plus grave, seules des perrrsonnes stupides continuent de crrrroire que vous volez les pouvoirrrs d’autrrres sorrrciers, et j’ose espérrrer qu’il n’y a plus de perrrsonnes de ce genre à Poudlard. »
 
Moi-même je suis convaincue de l’existence d’une susceptibilité magique chez les né-moldus, j’ai lu assez de livres d’histoire pour avoir des preuves de tout cela. Néanmoins je reste convaincu que le mélange de la race pure sorcière avec des moldus causera sa perte, que ce soit à cause des catastrophes causées par cette espèce inférieure ou bien par l’altération de la source magique. Il est évident de constater qu’un sorcier de sang-pur est bien plus compétent au niveau magique qu’un confrère né-moldu ! Un sorcier né dans une bonne famille baigne dans la magie depuis sa vie dans le ventre de sa mère et est stimulé sur ce versant dès sa naissance, alors qu’un pauvre sang-de-bourbe ne découvrira seulement l’existence de cette part de lui qu’au moment d’entrer à Poudard… Logique est de constater qu’un enfant ayant déjà connu dix années de vie magique sera bien plus doué et pur au niveau de sa magie qu’un être entaché par la culture moldue et ce durant des années…
J’ancre mon regard dans celui d’Adams tout en maintenant mon masque jovial. Avec un peu de chance, cette petite entrevue sera terminée bien plus rapidement que prévue.

HARLEY-
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