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to the moon and back. • ft. Irina.
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Message(#) Sujet: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyJeu 14 Fév - 15:11



« To the moon and back »
ft. Irina.

Le temps ? Il s’écoule. Mon esprit ? Il vagabonde. Il ne cesse de penser à ce passage de ma vie, il y a quelques semaines où j’aurai pu laisser ma vie entre les mains de cette chose dans le Lac Noir. Je n’arrête pas d’y repenser, je n’arrête pas de penser au fait que j’aurai pu disparaitre tout simplement lors de cette enquête. J’aurai pu être porté disparu et personne n’aurait su comment j’aurai disparu. Le simple fait de pouvoir disparaitre d’un claquement de doigt est vraiment effrayant, et je force à ne pas y penser mais qui a dû mal à estomper ce genre de souvenir ? Tout le monde. Qui ne peine pas à tourner la page ? Peu de gens je suppose, quand on flirte avec la mort d’un peu trop près… C’est la seconde fois que tout cela m’arrive, que je suis à quelques mètres d’être occis…

Pourtant, le danger a toujours fait partie de mon quotidien d’Auror et de Garde-Chasse en côtoyant toutes les espèces des plus innocentes aux plus dangereuses. Mais cette fois, la situation m’a échappé. Rien était sous contrôle et je dois le fait de respirer à Winslow. Je suis presque éternellement reconnaissant envers lui. Je dois aussi cela à ma volonté de ne pas avoir voulu quitter ce monde, parce que j’ai su que désormais des personnes avaient une estime de moi, une grande estime et je ne pouvais pas les décevoir. Je ne pouvais pas décevoir mon oncle qui m’a mené ici, ma cousine avec qui la relation fraternelle est plus que prononcée et par-dessus tout je ne pouvais pas contourner l’amour que me vouait, et voue encore Irina.

J’ai encore beaucoup à lui donner et à recevoir d’elle, hors de question que je me laisse partir. Ce fut d’ailleurs un des arguments qui précipita cette retrouvailles malgré le fait que l’école se retrouve dans une situation on ne peut plus précaire. Se voir dans ces conditions pouvait être problématique ? Je ne pense pas. Et à vrai dire, je m’inquiétais pour ma compagne et pour Bianca aussi. Tous les droits étaient de notre côté aujourd’hui. Le lieu choisi reflétait un certain élan de nostalgie, bien que ceci eu lieu il y a un an. J’aimais cet endroit, j’aimais être ici. Hylia avait vraisemblablement horreur du froid et préféra rester au chaud près du feu et de sa gamelle pour bien se nourrir. Quant à moi, ce fut suite à quelques échanges d’hiboux et de mots glissés subtilement au coin de l’oreille que nous organisions cette entrevue.

Ce moment passer ensemble pouvait être bénéfique, il pouvait être tout ce qu’il y a de plus magique à condition de faire en sorte qu’il le soit. Aujourd’hui il neigeait sur le village de Pré-au-Lard, armé d’une écharpe autour du cou et d’une veste noire qui m’arrivait au niveau du bassin, je venais tout juste d’arriver à l’entrée de la grande place. Entendant les adolescents s’amuser malgré le climat, les commerces qui manifestaient leur activité. Tout semblait aller pour le mieux ici, et je pense que ce moment pouvait me permettre de m’évader un peu.

Mon ouïe percevait tout de même quelque chose, le bruit infime des pas derrière moi, une présence qui se rapproche et dont mon odorat ne peut que reconnaitre le parfum. Et si ça se trouve je me plantais complètement, mais je me suis risqué à me prononcer. Tenant ma canne entre mes deux mains, en face moi même si cette dernière n’avait aucune réelle utilité. Le ton employé était celui d'une note amusée. Bien que je voulais qu'une forme de sérieux ai lieu pendant un instant...


« Tu comptais me surprendre pour déclencher une attaque cardiaque ? C'est ingénieux ta façon de vouloir t'emparer d'Hylia ! Mais ce sera pour une autre fois. »

(c) Miss Pie



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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyMar 19 Fév - 16:56


To the moon and back

~ Matt ~ Irina ~



Irina ne cessait de se demander ce à quoi ressemblerait le quotidien à Poudlard si elle n’avait pas la possibilité de tourner ses pensées vers Mattheus en cas de coup dur. Bien souvent, la jeune prof retournait quelques mois en arrière où une pulsion inconnue l’avait poussée à traverser la distance qui la séparait de lui, en plein cœur d’une île Japonaise, pour permettre à cet amour parfaitement conscient d’être enfin exprimé. Les mots n’avaient pas été nécessaires. Irina frissonnait encore à la simple pensée de la sensation de chaleur qu’avait provoqué ce brusque rapprochement des corps. Le désir s’était mêlé à l’amour dans un cheminement qui n’avait pas apporté le moindre doute dans l’esprit de la jeune femme. C’était pour cet homme là qu’elle était sûre de vouloir se battre en dépit du fait qu’elle ne s’était jamais crue capable de se lancer dans une telle entreprise ; qui lui arrivait à la cheville, de toute façon ? Irina doutait d’une possible existence d’un idéal lui correspondant davantage. Le frisson prenait une toute autre allure lorsqu’elle pensait au moment où elle avait appris l’attaque dont il avait été victime. Sur le moment, elle avait voulu se précipiter à l’extérieur pour le retrouver et s’assurer qu’il était bien vivant, profiter même de l’occasion pour lui faire comprendre qu’elle était largement contre ce genre de manœuvre, même si bien sûr, les recherches dans le lac étaient pour le bien de tous ; mais elle s’était abstenue de tout, préférant attendre pour le retrouver dans un moment qui s’y prêtait, non sans se promettre au passage d’essayer d’être au courant de tout ce qu’il entreprenait et qui revêtait un caractère dangereux.

Les choses s’étaient enchaînées tellement rapidement qu’Irina n’avait finalement pas réussi à lui dire tout ce qu’elle voulait. Les nuits d’insomnies ou les moments où elle réfléchissait un peu trop avaient fait émerger des tas de préoccupations que seul Mattheus était à même d’entendre et de recevoir. Irina avait terriblement besoin de retrouvailles, et c’est sans surprises qu’un rendez-vous fut fixé au lieu même où le mot « retrouvailles » avait pris un sens bien particulier.

Le jour J, Irina s’assura de ne pas être en retard et mit le cap sur l’endroit où ils étaient censés de retrouver. La parenthèse était ouverte. Le stade du « je t’aime indéfiniment et je compte bien profiter de ce moment pour te le faire savoir » était atteint. Il suffisait alors à la jeune femme de l’apercevoir au centre de la Grande Place de Pré-Au-Lard pour une confirmation instantanée de tous les sentiments qui lui inondaient le cœur à chaque pensée qu’elle pouvait avoir pour lui. Ces derniers temps, il lui avait manqué… Irina parvenait toutefois à avoir suffisamment de recul pour se dire que c’était passager et que les moments à venir rattraperaient tout. Ce qu’elle voulait (mais n’avait pas l’intention de faire) c’était fuir Poudlard et toutes les responsabilités contraignantes qui s’ajoutaient déjà à celle de faire convenablement cours. Et pourquoi ne pas trouver l’endroit idéal, au bord de la mer, pour s’asseoir autour d’une table et y rester des heures pour qu’elle puisse le dévorer du regard autant qu’elle le souhaitait ? Beaucoup de choses revêtaient un caractère purement impossible, ainsi, Irina se contenterait de la discrète caresse de leurs doigts qu’elle voulait déjà sentir s’entremêler. Arrivant à sa hauteur, et entendant ce qu’il avait à lui dire, elle laissa un sourire étirer ses lèvres avant d’exercer une légère pression sur son bras avant de dire : « C’était soit pour avoir une chance de m’emparer d’Hylia, soit de me donner une occasion de pratiquer le bouche à bouche…mais dans ce cas là, il aurait fallu que tu arrêtes de respirer et… Bon, peu importe. Tu as l’idée. Choisis la finalité que tu préfères, dans mes intentions. » Il fallait qu’Irina se force à ne pas parler discontinuellement. C’était mal parti, le moulin à paroles avait du mal à rester à sa place. « Hylia et moi sommes déjà complices de beaucoup de choses, figure-toi. » Irina avait plutôt envie de ne rien dire et de l’embrasser jusqu’à pouvoir ressentir chaque petite parcelle de ses lèvres, mais c’était impossible. Pas au beau milieu d’une place où des étudiants pouvaient facilement les surprendre. Pourtant, le constat habituel était au rendez-vous. Complètement mordue de cet homme, voilà ce qu’elle était. Le nombre de choses qu’il parvenait à lui inspirer était incalculable et voyageait entre beaucoup de sentiments et différents degrés d’ardeur. « Si m’emparer d’Hylia n’est pas pour aujourd’hui, alors, qu’est-ce qui l’est, monsieur Wenlock ? » La jeune femme laissa quelques secondes de latence, se forçant à détourner les yeux de son visage pour scruter les alentours. Puis, elle s’approcha délicatement de lui avant d’ajouter: « Je t’ai aperçu au loin et j’ai failli perdre l’équilibre….c’est symptomatique de tout ce que tu m’inspires… et de la violence du manque que j’avais de toi… » C’était dit. Parfaitement vrai. Bien sûr, elle pouvait continuer et pousser plus loin l’exposé de toutes ses envies, mais là n’était pas le but premier de l’instant. Pour une fois, elle n’avait pas pris le parti de plaisanter – même si la légèreté restait de mise – et lui exposait directement ce qu’elle avait sur le cœur. Cet instant promettait. Irina le sentait, elle allait faire le plein de bonheur et personne d’autre que Mattheus ne pouvait malmener à ce point tous ses sens… Restait à voir s’il n’avait pas de mauvaises nouvelles à lui annoncer concernant Poudlard et les attaques. Si c’était le cas, Irina préférait que ce soit fait très vite…








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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyMar 19 Fév - 19:07



« To the moon and back »
ft. Irina.

Se retrouver ici faisait quelque chose mine de rien. Me tenir à cet endroit, dans ce lieu, même si je ne pouvais pas voir les architectures des bâtiments que j’ai pourtant mémorisé. Oui il y avait à la fois un sentiment de nostalgie lié aux années passées en ces lieux alors que je n’étais qu’un simple élève. Mais le ressenti de bonheur était inéluctablement lié à notre retrouvailles il y a un an. C’est ici que tout s’est initié, c’est ici que l’on a brisé le mur. Les premières et interminables conversations. C’est ici que l’on s’est découvert, que l’on a découvert ces impressions… Un sourire naissant à cette pensée, je pouvais faire une réelle introspection sur ce qu’elle pouvait me donner, même inconsciemment. Comment remercier la vie de l’avoir mise sur ma route ? Ou s’est-elle imposée d’elle-même ? Là est la question.

Question dont je me fiche de la réponse étant donné que le bien est fait. Elle est là, je renais au sein de son existence, et c’est tout ce qu’il me faut. Je ne peux pas penser à un angle de vie autre que celui que j’ai. Les problèmes professionnels sont une chose, mais le simple fait de penser à la réciprocité des sentiments me donne la force, chaque jour de relever les défis. C’est avec le plus large des sourires que je me lève, c’est avec l’esprit serein que je m’endors le soir. Même si le climat du domaine ne permet pas de nous consacrer à deux-cent pourcent de notre relation, le moindre geste est telle qu’il devient aussitôt gargantuesque. Nous sommes sur un chemin prometteur, Irina et moi, ce serait folie de nier le contraire !

Au bout du compte sa présence me fut révélée par le soin de mes sens. Je mettais ma main à couper qu’il puisse s’agir d’elle, et je fis mouche une fois encore. Sentant ses doigts flirter avec les miens, il s’agissait bien d’elle. Ce discret contact qui avait pour lui tout seul un sens véritablement puissant. Le sourire amusé dont je m’armais tenait pour origine ses multiples propos lancés à vive allure. Elle avait du mal à s’arrêter et je reconnaissais bien là ce trait de caractère propre aux Soussa, ou alors simplement à la fratrie Irina et Yarah. En tout cas, ce sourire muta un bref instant en ricanement. La laissant terminer pour pouvoir rebondir convenablement sur les mots qui me furent adressés :

« Je préfère ne pas savoir de quoi vous êtes complice, au gré d’être jaloux. De toi, ou d’Hylia ? Vas donc savoir… ! En tout cas l’idée du bouche à bouche m’a séduit si tu veux savoir… Je pense que l’on peut tirer l’exception dans notre camp. »

Je montrais une mine joyeuse, une mine amusée qui tendait à l’invitation pour s’approcher afin d’échanger un baiser ou bref selon son humeur. Mais il était clair que ce contact a terriblement manqué, comme une forme de dépendance contre laquelle je ne peux pas lutter… ou plutôt, que je ne veux pas lutter. Parce que j’ai autant besoin de cela que j’ai besoin d’elle, de ses mots, ses attentions, ses rires, ses mots amusants, ses mots d’amour. Si l’enlèvement d’Hylia n’est pas pour aujourd’hui alors il est clair que je peux jouer de ses mots pour tirer la situation à mon avantage.

« Aujourd’hui, c’est nous. Juste nous. Simplement nous eeeet… encore nous. »

Il fallait tout simplement s’oublier, s’abandonner à ce que l’on fait le mieux. Penser tout simplement à nous. Et si cela ne suffisait pas, elle me délivra alors une courte tirade consacrée à ce que je sache tout ce que je lui fais ressentir. Le moindre propos me touche, le moindre mot me fait sentir d’avantage plus important pour elle que n’importe quel homme. Je suis content qu’elle me livre tout cela, et ça me conforte dans l’idée que notre relation est vouée à durer. J’entrouvre mes lèvres, complètement ému par ce qu’elle me confie. Ma main s’élève pour caresser sa joue et replacer par mégarde une mèche de cheveux derrière son oreille, comme si j’avais pu voir cette maladresse capillaire complètement aléatoire. Ma main regagnant alors sa jumelle sur le manche de ma canne, je lève mon bras pour qu’elle puisse le prendre.

« Il n’y a rien qui puisse ravir d’avantage ma journée qu’en t’entendant dire ces mots. Je serai sans doute trop gourmand à réclamer une nouvelle fois ces mots ? Ou alors en te demandant si tu souhaites que l’on se dirige vers ce stand de chouros à quelques mètres ? L’odeur est plus qu’attractive là… »


(c) Miss Pie

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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyMer 20 Fév - 16:47


To the moon and back

~ Matt ~ Irina ~



Irina n’appréhendait pas, mais elle ne pouvait s’empêcher de se faire un film de la journée à venir. Une idée complètement idiote ; elle se rendait bien compte à chaque fois que rien de ce qu’elle imaginait ne reflétait la réalité, mais elle ne pouvait s’empêcher d’en arriver là. Pourquoi ? Parce qu’elle réfléchissait beaucoup trop et avait fini par se faire une raison… Pour aujourd’hui, elle s’imaginait un instant positif et agréable, elle avait envie de s’évader un peu et d’oublier momentanément tout ce qui n’allait pas à Poudlard et qui lui causait beaucoup de tracas. La présence de Bianca en plus aurait probablement réussi à parfaire sa journée, mais Irina savait que la jeune fille avait d’autres chats à fouetter… De plus, il n’était question que d’un tête à tête au sein duquel une enfant (ou adolescente…) n’avait pas vraiment sa place. Il avait donc fallu que la jeune prof se convainque du fait que Bianca était en sécurité et que rien n’allait lui arriver pendant qu’elle serait à l’extérieur. Le moment de céder à la psychose n’était pas venu ; celui de profiter d’un moment avec celui qui avait emballé son cœur en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, oui.

A peine fut-elle arrivée à sa hauteur que Mattheus prit la parole. Sa remarque concernant Hylia fit sourire Irina qui s’amusait toujours avec une prétendue relation spéciale qu’elle entretenait avec la chienne. Elle n’avait pas énormément le temps de côtoyer l’animal, mais les réactions de Mattheus en valaient toujours la peine. C’était le cas pour celle en question et Irina attendit quelques secondes, qu’il ait fini de s’exprimer, avant de dire : « On a sérieusement comploté contre toi, cette fois… Tu es sûr de ne toujours pas vouloir savoir ? J’ai même donné une mission spéciale à Hylia… mission qu’elle semble exécuter à la perfection…du moins je l’espère… » Irina leva un sourcil avant de sourire, sûre de réussir à faire réagir le jeune homme au moins un peu. Laissant les secondes s’égrener, elle se rapprocha toujours un peu plus pour lui glisser à mi-voix, en rapport avec la suite de ses paroles : « Je m’en doutais pour le bouche à bouche… tu vas commencer à devenir prévisible et, au bout du compte, je vais pouvoir lire dans tes pensées, c’est ce que tu veux ? Tu dois bien avoir quelques petites choses à cacher… » Le ton espiègle s’était imposé de lui-même, le taquiner était quelque chose qu’elle appréciait parce qu’il ne se vexait pas, parce qu’il marchait dans le jeu la plupart du temps et qu’il avait une façon d’y réagir qui plaisait clairement à la jeune femme. Cette dernière crevait d’envie de déposer furtivement ses lèvres sur les siennes, ce qu’elle fit en se forçant à ne pas regarder aux alentours pour ne pas surprendre trop de curieux. Mieux valait ne pas s’en préoccuper ; d’ailleurs, Mattheus n’eut pas trop de peine à la convaincre que le reste du monde n’existait plus depuis quelques instants. Il n’y avait qu’eux, selon ses dires, et l’idée fut validée dans la seconde par la jeune femme qui lui souffla les paroles suivantes : « Et comment va-t-on réussir à redescendre sur terre après ce moment de « nous » ? Je te signale que je partage mon courage de Gryffondor avec qui le mérite…. Il nous en faudra peut-être… » La question se posait. Irina avait tellement besoin de lui qu’elle savait que le moment de retourner aux obligations n’allait pas être simple et qu’elle allait vouloir que cet instant précis se prolonge toujours un peu. En attendant, elle était consciente que penser au moment de se quitter n’était pas la chose à faire.

Elle préféra glisser à l’oreille de Mattheus l’inspiration du moment. Les grandes déclarations n’avaient jamais été son fort, elle n’avait jamais estimé faire partie du lot des romantiques, mais n’était-ce finalement pas l’une des manières les plus efficaces de lui faire comprendre qu’il avait bouleversé sa vie ? « Dire à ceux qu’on aime qu’on les aime »… Irina aurait approuvé l’adage sans certitude de l’appliquer et pourtant, elle ne voyait aucun inconvénient à le lui dire souvent, ou à demi-mot. L’expression du manque qu’elle avait ressenti de plein fouet se traduisait assez facilement. Ses paroles – celles qui firent office de réaction – étaient adorables et Irina ne manqua pas de sourire, comme à son habitude, à chaque fois qu’il prenait la parole. Elle répondit sans attendre, prenant un air d’abord sérieux : « Hum… Je serais bien tentée de te répondre que la vie est faite de choix et qu’il te faudrait normalement choisir entre de jolis mots et les chouros mais… tu as de la chance, je suis de bonne humeur. Ce sera les deux ! » La jeune femme attrapa son bras et commença à avancer. La neige continuait de tomber à flocons assez importants, Irina tira sa capuche sur sa tête pour s’en protéger un peu tout en se serrant contre lui : « On pourra se balader ensuite, non ? J’ai quelques petites choses à te dire et… j’ai sélectionné une série de questions à te poser dans toutes celles que je me suis posées dernièrement… enfin si on réussit à braver les flocons ! » Bien que pensant avoir fini de causer, Irina lui demanda, sans pouvoir s’en empêcher : « Tu te souviens d’ici… sous la neige ? » Avait-il au moins déjà fait une balade dans ce village par ce temps ? Irina trouvait l’endroit particulièrement joli, l’ambiance y était encore différente de celle qui régnait habituellement. La présence de Mattheus y était sans doute aussi pour beaucoup. Avec un paquet de petites pâtisseries en plus, ils pouvaient désormais disposer du reste de la journée, libérés de toutes contraintes pour quelques heures…






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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyJeu 21 Fév - 1:19



« To the moon and back »
ft. Irina.

Dans la loge des sentiments, il n’y avait que nous. Je me souviens encore de cette sphère d’intimité qui s’est formée autour de nous à partir du moment où nous avions décidé de se parler un peu plus intimement, les barrières du monde professionnel se sont levées à se moment précis. Depuis combien de temps ces barrières tiennent-elles tant à s’élever ? Depuis Poudlard à l’époque ? Depuis notre rencontre lorsque je revêtais encore l’habit de l’Auror ? Nul ne sait, mais est-ce réellement important ? Le plus important n’est-il pas de constater ce monde qui s’offre à moi, à nous ? Je pouvais être son compagnon, son confident, son meilleur ami, l’amour que nous avons continuellement recherché sans vraiment le savoir.

Je pouvais être tout aussi bien la figure paternelle de sa fille, si cette petite dernière le souhaitait bien. Je ne voyais pas pourquoi je m’imposerai dans leur vie, mais j’ai le profond sentiment que je peux accomplir quelque chose de grand. Et je comptais bien me démener, je comptais bien donner le meilleur de moi-même encore une fois. Jouons à celui qui aime l’autre d’avantage chaque jour, je me prêterai au jeu sans le moindre problèmes. Jouons à celui qui s’emploie le mieux au second degré, aux histoires farfelues sans aucun sens mais dont ne nous pouvons nous laisser. C’est ça, abandonnons nous à ce genre de choses qui rendent notre quotidien toujours plus amusant.

Alors qu’elle semble insister sur le cas d’Hylia, je ne peux pas m’empêcher de me montrer intriguer par son argumentation. Affichant une moue songeuse, réfléchissant un bref instant, je pris finalement la parole. « C’est bon… t’as gagné ! T’as piqué ma curiosité alors, maintenant tu te dois de me révéler votre plan… » Au bout du compte, c’est vrai que j’étais curieux quant à l’idée qu’elle pouvait avoir en tête. J’affiche un sourire coupable quand elle devine que je pensais au bouche à bouche, le fait d’être prévisible, ça avait son charme et apportait une dimension plus qu’intéressante à la situation. Pouvions-nous ignorer le monde qui nous entoure lorsque nous ne sommes pas professeure et garde-chasse ?

Nous avions pu profiter d’un baiser mérité qui bannit toute présence gravitant autour de nous. N’était-il pas courant de voir un couple s’embrasser en public ? Si les regards fusent vers nous c’est que l’amour n’est pas monnaie courante en ces lieux. Mais nous apportions au moins un peu de notre univers en ce lieu déjà si magique, sans mauvais jeu de mot. En tout cas, profiter du contact fut les secondes les plus appréciables, les plus intimistes. Nous pouvions nous combler par la furtive caresse par les mots les plus ambitieux mais aussi par ces baisers révélateurs et tout aussi lourds de sens. Redescendre sur terre me démoraliserait sans doute un peu, retourner à mes occupations dites professionnelles, mais pour le moment c’était quartier libre, et l’enfant qui demeure au fond de moi préféra faire semblant de s’offusquer devant sa notion de mérite du courage ! Un large sourire qui arme mes lèvres pour lever la voix sans pour autant crier, que cette conversation reste dans un périmètre d’écoute qui nous concerne que nous :

« Quoi ?! Tu insinues que je ne mérite pas ton courage de lionne ? Je pensais pourtant que j’avais prouver ma hardiesse depuis longtemps… » Bien sûr, s’il y a une chose dont j’étais certain, c’était bien que nous pouvions tout partager.

Que ce soit de l’ordre du matériel, comme dans les valeurs et les sentiments, tout, absolument tout. Rien ne l’obligeait il est vrai, mais elle savait qu’elle pouvait tout me confier. Confession intime comme potin et même anecdotes amusantes comme sérieuses. Et dans sa déclaration, je ne pouvais m’empêcher de montrer à quel point j’étais touché. S’il y avait une chose dont je ne cesse de me souvenir, ce sont ses déclarations, aussi bien dans l’art des mots que dans la gestuelle. Elle maitrise ces arts avec une élégance qui me comble de joie, et chaque jour, je l’aime un peu plus, bien plus. C’est ça qui me plais, c’est ça qui m’a conquis. Sa douce voix, le sens de ses mots, ses gestes qui ne trompent pas. Pas besoin de la vue pour discerner la réalité, la vérité, mes autres sens s’en occupent déjà très bien.

Alors que son choix s’axa sur les belles paroles et les chouros, nous allions mêler poésie et nourriture, voilà un mélange qui me convient plus que bien ! C’est d’un large sourire que je montre mon amusement et que je la laisse s’emparer de mon bras. Ne trouvant rien à redire à ses mots, j’écoutais cependant attentivement ce qu’elle avait à me dire pour la suite. Aiguisant mon intérêt vis-à-vis du fait qu’elle avait quelques petites choses à me dire. J’aimais beaucoup ce sens de l’interrogation, de ne pas savoir quelque chose… et dont j’allais avoir la réponse, mais c’était frustrant aussi, frustrant d’attendre ! Mais Irina m’a déjà appris à m’armer de patience et ce ne sont pas les événements actuels qui prouveront le contraire, oh que non…

« On peut braver n’importe quoi, et je braverai n’importe quoi aussi pour savoir ce que tu souhaites me dire ! Et ça tombe bien, parce que j’avais justement envie de te parler moi aussi, crois le ou non, de façon sérieuse. » Je souris.

Un sourire qui traduit chaleur et sincérité, lui montrant qu’il n’y avait aucunes raisons de s’inquiéter, et que je cherchais tout même un moyen pour nous de nous consacrer à notre relation. Se parler avec la plus fidèle des sincérité, la plus solide des loyautés. Alors, quand sa question sur la neige survint, nous étions en train de marcher tranquillement sous la neige. Je ressentais l’air frais, mais surtout son parfum et sa présence qui réchauffait le moindre de mes muscles. Sensations plus qu’agréable oui… vraiment. Je respire profondément et mon sourire doux vire vers quelque chose d’encore plus apaisant.

« Comment oublier ? C’est ici que tout s’est fait dans un sens ? Et je me dis que l’on a bien fait de se fier à notre instinct. Regarde où l’on en est aujourd’hui ? C’est pas la meilleure des finalités ? Moi en tout cas, je me sens revivre. J’ai une toute nouvelle vie, grâce à toi, saches le. Et ma reconnaissance n’a pas de limites. »

Cela pouvait sonner un peu gnangnan il est vrai, mais à notre âge, si l’on s’emploi à ce genre de propos c’est que dans un sens… les paroles sont plus que pensées. Elles sont d’une sincérité titanesque. Tout comme mon désir de me remplir l’estomac, ce pourquoi j’opérais l’achat d’un cornet relativement conséquent que je tendais à Irina peu après, dans sa main valide. L’idée fut que nous puissions nous éloigner des quelques personnes errantes. La majorité des personnes préféraient sans doute le feu de cheminée, je préférais ma compagne personnellement.

« Alors ? Dis moi tout ? »


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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyJeu 21 Fév - 19:15


To the moon and back

~ Matt ~ Irina ~



L’isolement provoqué par leurs professions respectives n’avait même pas été l’élément déclencheur de leur relation, Irina avait la certitude que ce coup de foudre aurait put avoir lieu quelles que soient les circonstances ou le lieu. Sauf que le lieu en question leur demandait une présence et un engagement presque sans failles. Mattheus et Irina ne comptabilisaient pas leurs heures de travail. Raison de plus pour croire qu’ils avaient amplement mérité ce petit moment à part, loin de l’agitation de Poudlard, des regards curieux ou indiscrets des profs et des élèves. S’il était question de plaisanter un peu pour souffler l’espace de quelques heures, Irina signait tout de suite et, à défaut de s’assigner eux-mêmes un rôle, Hylia fut le premier protagoniste à entrer en scène. Irina avait insisté quelque peu, appréciant tout particulièrement l’idée de faire intervenir l’animal dans leurs conversations. Prenant un air sérieux qu’elle n’arrivait déjà pas à tenir, Irina attendit le bon moment pour répondre à la question de Mattheus : « La petite Hylia a pour mission de t’assigner à résidence le plus possible ; pour cela, je lui ai dit de tout faire pour attirer ton attention, elle a même le droit de jouer la comédie, de prétendre être malade ou de faire un caprice… pourvu que tu restes auprès d’elle et, par conséquent, sous sa surveillance. » Irina eut un petit rire, histoire de lui faire bien comprendre qu’il y avait une énorme part d’humour dans ses paroles. Rien de tout cela n’était vrai, mais un fond de vérité résidait tout de même dans ses paroles. Penchant la tête pour s’approcher de son oreille, la jeune femme ajouta, à mi-voix : « Avoue que tu vas désormais te poser des questions sur tous les comportements d’Hylia… même les plus anodins et les plus normaux. » Pourquoi tout cela ? Dans le but de lui faire comprendre qu’elle craignait de le voir sortir de chez lui et de se retrouver dans une situation dangereuse, comme celle de l’épisode du lac. Bien sûr, Irina n’en arriva pas là dans son argumentation, mais elle n’allait pas manquer de lui donner d’autres précisions s’il les réclamait. « Selon ton point de vue, mission réussie pour l’instant ? Y’a intérêt ! C’est une Wenlock après tout….» Irina pinça les lèvres et laissa un autre sujet prendre place dans leur conversation.

Et les choses devenaient de plus en plus intéressantes ; Irina n’avait clairement pas osé initier un baiser, craignant largement de réduire leurs efforts de dissimulation de leur relation à néant… mais personne ne semblait se préoccuper d’eux et surtout, Irina ne trouvait elle-même pas le temps de s’inquiéter de facteurs extérieurs maintenant qu’elle avait son amour sous les yeux. Il avait habilement amené la finalité de la journée et ce « nous » avait toutes ses chances de résonner dans les oreilles de la jeune prof pendant un moment. Pourtant, rien ne les avais empêché de rester sur l’aspect plaisanterie de leur conversation. Irina s’amusa de le voir s’offusquer alors qu’il arborait un sourire que la jeune femme trouva totalement déstabilisant tant il était plein de charme : « Hey ! Le temps passe et ma réserve de courage se fait de plus en plus importante, elle devient précieuse et grandit à vue d’œil ! Ta hardiesse va devoir suivre la cadence, c’est le cas ? » La jeune femme termina sur un coup de coude taquin et ajouta : « Bon, bon, bon, très bien, je partage ! Et on repartira chacun de notre côté, à la fin de la journée, avec courage et dignité. En attendant, tu l’as dit, on profite de nous... » Incapable de s’en empêcher, la jeune femme approcha son visage pour l’embrasser discrètement sur la joue. Elle aurait aimé faire plus et gagner ses lèvres, histoire de trouver une manière de lui dire qu’elle avait désormais ce nous dans la peau, mais elle se contenta de ce geste et l’écouta reprendre la parole. Ses mots poussèrent Irina à hausser un sourcil. Lui aussi, avait quelque chose à lui dire ? Irina n’avait pas prévu de stresser au cours de leur journée, mais elle avait clairement peur qu’il lui annonce une mauvaise nouvelle ou la présence d’une créature dangereuse à trouver et que ce soit lui qui soit en charge de la mission. Préférant garder une certaine contenance, la jeune femme s’exprima pour dire : « Oh ?! De façon sérieuse ? On sait faire ça, nous ? » Puis, un peu plus sérieusement, cette fois, elle ajouta : « Je t’écouterai, alors. Tu éveilles ma curiosité…. » Plutôt que de penser à mal, Irina préféra se dire qu’il lui dévoilerait une bonne nouvelle ou de jolis mots. Un « je t’aime » représentait même pour elle trois mots ayant leur place dans la catégorie du sérieux.

En attendant, ils avaient fait une pause nourriture pendant laquelle la jeune femme l’avait écouté parler de son sentiment vis-à-vis de Pré-Au-Lard. Aux yeux d’Irina, le village avait un tout nouveau visage depuis les fameuses retrouvailles, Mattheus l’avait dit, c’était là que « tout s’était fait » et elle refusait catégoriquement d’imaginer ce à quoi ressemblerait son quotidien si leurs retrouvailles n’avaient pas eu lieu. Irina avait voulu répondre à sa réplique, bien entendu, mais le sourire qu’avait fait naître ses paroles était prioritaire. Il avait raison sur toute la ligne, Irina partageait le moindre détail de tout ce qu’il avançait à savoir : l’impression de revivre, la reconnaissance, l’absence de regrets… Ils étaient faits l’un pour l’autre et aucun doute ne pouvait trouver sa place au sein de ce constat. Irina pouvait facilement regretter de ne pas s’être rendue compte plus tôt que l’homme de sa vie s’était déjà trouvé sous son nez, d’avoir été aveuglée par son ancienne profession au point de ne pas prêter attention à ce qui l’entourait, voire même de ne pas avoir cru une seule seconde qu’elle puisse également faire de sa vie amoureuse une réussite. Mais elle ne regrettait rien. La vie en avait décidé ainsi et Mattheus arrivait au moment où elle se sentait femme, il avait ouvert une porte vers la plénitude qui, jusque là, avait toujours été fermée à double tours.

Le temps de le dévorer du regard après sa prise de parole qu’il lui demandait déjà de s’exprimer sur ce qu’elle avait à dire. Curieusement, Irina se sentit un peu tendue à l’idée de lui dire ce qu’elle avait prévu de lui dire. Pour une fois, elle n’avait pas l'intention de faire preuve d’humour même si elle se sentait largement capable de la convoquer quand ce serait nécessaire : « Eh bien… la première chose c’est… concernant le lac. » Irina ne put en dire plus pour le moment, ayant beaucoup de mal à trouver les mots pour aborder la chose sans que leur rendez-vous ne vire à la catastrophe ou que leur discussion prenne un ton trop grave. « Ce n’est pas réellement une question que je voulais te poser, mais simplement te dire que le soir où j’ai reçu ta lettre - tu sais, celle où tu me disais que tu avais failli ne pas ressortir du Lac – j’étais à deux doigts de venir te supplier de faire quelque chose avec moi : partir… » Irina fit une petite pause, inspira un peu et prit entre ses doigts un morceau de chouros. Elle laissa d’autres secondes s’écouler avant de reprendre : « En dépit du fait que nous soyons là pour essayer de maintenir Poudlard à flot et de ne pas céder à je-ne-sais-quelle-forme-de-pression, j’ai eu le sentiment que c’était bien trop dangereux, c’est sans surprise que la situation où je te perdais m’a trainé en tête et je me suis égoïstement dit qu’il fallait que l’on parte d’ici… tous les trois. C’est contraire à la conduite que nous devrions avoir, c’est contraire à mon rôle de professeur, mais je n’ai vu que nous… et cette volonté de protéger ce nous. Tu vas probablement me trouver égoïste, peut-être trop faible mais… je t’assure, je nous ai vus loin de Poudlard. Toi, Bianca et moi… » Irina inspira avant de reprendre : « J’ai ensuite retrouvé la raison et me suis mise en tête que j’avais tort. Notre place est ici, nous y avons un rôle à jouer. Bianca doit vivre sa scolarité normalement… mais alors, est-ce qu’on aura un jour une chance de vivre sans craindre que quelque chose se produise ? J’aimerais t’aimer sans avoir à penser que notre avenir peut être compromis mais… c'est si difficile... » Finalement, Irina en était venue aux questions. Elle avait eu besoin d’être dans la situation pour comprendre que le rôle d’un prof ne tournait pas uniquement autour des cours. Un prof pouvait avoir une vie, des sentiments et ce sensible besoin de protection des siens. Ici, ils étaient coupés du monde et Irina en avait encore plus conscience que lorsqu’elle avait été élève pendant 7 ans. Les deux mois de trêve estivale étaient pour le moment les seuls instants où elle entrevoyait un moyen d’être avec sa famille et les récents dangers ne lui facilitaient pas la tâche… Contre toute attente, la jeune femme préféra clôturer son monologue en disant, une légère pointe d’humour dans la voix : « Maintenant, je suis sûre de pouvoir parler sérieusement… » et elle attendait désormais la réaction de Mattheus, persuadée qu'il serait encore une fois à la hauteur de ses espérances. Il allait l'écouter, probablement la rassurer et trouver les mots... elle en avait besoin.






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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyVen 22 Fév - 17:53



« To the moon and back »
ft. Irina.

Se retrouver en ce lieu, par ce temps, à cette époque de l’année, avait quelque chose de fort en symbolique. Comme s’il était inévitable qu’en ce mois de l’année, nous devions absolument nous voir ici. C’était amusant cela dit, il pouvait y avoir une forme de romantisme qui flottait dans l’air et je m’enivrais de cette atmosphère sans le moindre remord et avec le consentement le plus flagrant. On fuit les regards que je ne peux affronter mais que je ressens, on s’éloigne un petit peu de la menace qui surplombe le château, pour peu qu’elle ne s’étende pas jusqu’ici… C’est maintenant que nous devions prendre conscience qu’en tant qu’être humains, nous pouvions nous reposer.

Même si l’on s’emploie correctement à ce que notre relation n’interfère pas dans notre profession, notre liaison avait le droit de s’exprimer lorsque nous ne travaillions pas. C’était ce droit que nous avons décidé d’exercer aujourd’hui et pour peu que certaines réticences surviennent, pour l’heure, on s’emploie très bien à cette tâche. À vrai dire, je ne pensais qu’à ça depuis quelques jours, non chaque jour depuis des semaines. La crainte qui puisse lui arriver quelque chose me glaçait le sang et il me tardait de la retrouver pour m’assurer qu’elle aille bien. Je m’inquiétais autant pour Irina que pour Bianca dans un sens.

L’idée de les savoir en danger me hantait mais si je laisse trop de place à la peur, comment puis-je assurer le contrôle sur ma profession. La menace est une créature et rentre dans mon domaine professionnel, je m’acharne jour et nuits à sécuriser les environs, à exécuter des rondes, tout ça pour qu’aucun n’élève ne soit blessé… Mais rien n’est parfait. Mais ce moment ensemble devait l’être, obligatoirement, et je ne m’inquiétais pas à ce propos. C’est d’ailleurs sur une discussion qui éveilla la bonne humeur et l’humour que nous entamions cette journée. Me révélant au passage ses directives, confiées à Hylia, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire quand elle m’en fit part. L’écoutant sur les caractères tordus de la situation, mon esprit forgea les moments où Hylia exécutera cette tâche. Calmant alors ce rire, je peinais à perdre le sourire. Pourquoi le perdre d’ailleurs ? Gardons le !

« Quel plan ingénieux… ! Je salue ta stratégie très chère. Ceci dit, il n’y a rien que ma chienne puisse me cacher, et maintenant que tu m’as fais part de tout cela, je saurai discerner si elle joue la comédie ou non ! À moins que tu lui ai appris à être une comédienne plus que convaincante. Alors, est-ce que Hylia Wenlock en est capable ? Est-ce que la mission est réussie ? Plutôt à vrai dire… »

Parce qu’il est vrai que dans le fond, Hylia sentait le danger et elle n’a sans doute pas supporté émotionnellement le fait que son maitre a failli mourir noyer dans le Lac Noir. Elle était d’avantage plus collante et j’aimais cette fidélité, cette loyauté et cette inquiétude que l’animal pouvait lier avec l’Homme. Cela me donnait d’avantage envie de prendre soin d’elle, et la faire sortir aurait été une bonne idée aujourd’hui… Mais elle semblait, pour une fois, préférer le feu et le confort à ma compagnie. Qui la blâmerait ? Pas moi. Et puis, cela rend cette journée plus intimiste avec Irina, plus personnelle. Mon attention peut se lier directement à ma compagne et personne d’autre, et j’aimais cela. Oui j’aimais le fait que nous soyons nous deux, et uniquement nous. Après avoir insisté sur ce pronom, il fut question de courage. Bien sûr, il n’allait pas être agréable du tout de voir se séparer à la fin de la journée. Mais c’est inéluctable, et autant plaisanter de ce moment avant même qu’il n’arrive, non ?

« À qui tu crois parler ?! Dis donc, je suis complètement capable de suivre la cadence ! Je suis du genre à m’adapter très vite aux situations alors sois rassurée, tu n’auras pas à regarder derrière toi si je suis la cadence. » M’exclamais-je avec un large sourire tiré jusqu’aux oreilles. Et si cela ne suffisait pas, je concluais sur un ton imbibé de défi. Un gentil défi. Un tout petit défi de rien du tout. Mais titiller son esprit de compétition… c’était amusant !

« Il faudra cependant que tu regarde devant toi, si je finis par te dépasser… En attendant, cette journée est la notre. »

C’était aussi simple que ça. Et pourtant, jamais il ne me viendrait à l’esprit de critiquer ouvertement sa façon d’être. Oh non, loin de là, loin de là. Mais cette taquinerie le même impact que son petit coup de coude complice qu’elle m’a infligé ! Au final il fut réellement question d’entamer une discussion dont le sérieux allait devoir être de mise. Parler de nous, sous toutes les formes, sous tous les angles possibles. J’estimais que nous devions avoir cette discussion afin de se positionner sur l’époque que l’on vit actuellement. Ce lieu avait une symbolique, c’est ce que j’ai pensé un peu plus tôt, et ce lieu sera parfait pour marquer nos propos. Qu’est-ce que je ferai sans elle ? Sa présence, non son existence avait comblé ma vie. Une nouvelle raison d’être, un moyen pour moi de montrer que l’on peut accomplir encore des choses.

Ce n’est pas parce que j’ai touché le fond que je ne remonterai jamais à la surface. Elle avait clairement défini mon existence à partir du moment où nos retrouvailles se sont faites. Il était bon de savoir qu’elle était consciente de ça, qu’elle avait un pouvoir incommensurable sur ma personne, sur mon esprit. La qualifier comme la femme de ma vie était purement véridique et me remplissait de joie à chaque fois que j’aimais m’en rappeler. Je pourrais tout faire et tout donner à la fois… Ceci dit, il m’a fallu l’écouter. Mes sens à son service, je compris qu’il allait être difficile pour Irina de s’exprimer étant donné que le sujet était épineux. Elle avait le droit de s’exprimer à ce sujet. Je garde un mauvais souvenir de ce pan de ma vie. Je n’oublierai pas la sensation, l’étreinte exercée sur mon corps, ma peau qui se confronte aux profondeurs glacées du Lac Noir, entrainé par la créature…

Je chassais alors cette image de mon esprit, tandis que sa longue tirade provoqua en moi un bouleversement de taille. Je n’osais rien dire, je n’osais pas la quitter. Restant sur place, je comprenais son point de vue. Je pense que n’importe qui penserait comme elle au fond. Mes lèvres tremblaient légèrement et j’ignorais si mon corps avait raté quelques bonds… Réalise Mattheus. Réalise qu’à travers ses propos, il s’agit forcément de celle avec qui tu souhaites faire ta vie. Je l’ai pensé de nombreuses fois, mais la certitude n’est que trop flagrante là. Plusieurs secondes s’écoulent alors, je souhaite m’éclipser du domaine avec elle, immédiatement, prendre Bianca au passage et m’éloigner de la menace.

Juste pour la rassurer. Elle assura pouvoir parler sérieusement alors… Inspirant profondément, je me détachais de son bras pour me placer face à elle, seuls trois ou quatre centimètres nous séparait, autant dire que nous étions collés l’un à l’autre. Ma main glissa volontairement sur sa joue tandis que mon pouce administra une fine caresse sur son épiderme. Malgré une situation clichée, le ton employé qui se voulait rassurant avait tout de quelque chose de sincère. « Avant d’être une professeure, tu es une mère Irina. » C’était le premier point que je souhaitais aborder. Après tout, cette phrase lourde de sens traduisait une philosophie puissante qu’elle se devait d’assimiler… D’ailleurs, elle semblait l’avoir compris bien avant que je ne lui dise cela.

« J’ai plongé dans le lac en espérant vraiment mettre la menace hors d’état de nuire. Et quand j’ai compris que je n’y arriverai pas, il n’y a eu que vous dans mes pensées. J’ai bataillé psychologiquement et physiquement pour pouvoir vous sentir à nouveau près de moi, et sans Aaron… je ne sais pas où je serai aujourd’hui. » Une pause de quelques secondes s’invita. Même moins.

« Je comprends que tu ai voulu nous préserver, et j’ai pensé immédiatement la même chose. Juste nous défaire de tous les maux pour mener la vie que l’on mérite, sans le moindre problèmes. Vivre une vie de famille. »

Je mis aussitôt l’accent sur le dernier mot pour lui faire comprendre que c’est ce que je souhaitais. Que l’on forme cette famille que l’on fantasme tant dans notre esprit, dans nos rêves. Et je savais que d’une façon ou d’une autre, cela arrivera. Approchant son visage de mes lèvres, c’est sur son front que je déposais un baiser - transmettant un signe de réconfort et de protection. Aussitôt fait, ce fut dans mes bras que je l’accueillais. Refermant mes bras autour de sa taille pour la serrer ensuite contre moi :

« Mais quoi qu’il arrive, quoi qu'il puisse se passer, on tiendra bon Irina. Je t’en fais la promesse. Tu vas réussir à faire la part des choses et tu montreras qu’il n’y a pas plus courageuse que toi chez les Gryffondor. Tu rugiras, tu mordras s’il le faut. Il n’y a rien que tu ne feras pas pour protéger les élèves. Et je te promet qu’une fois que tout ceci sera terminé, on formera cette famille à laquelle on aspire tant. Quand tout sera terminé… nous ne formerons qu’une seule et même famille. » Et même si je n’ai pas osé explicité de par les mots, elle pouvait clairement comprendre ce que tout cela signifiait. Elle pouvait voir cette déclaration, il n’y avait qu’un seul sens au final. Et l’idée de lui demander sa main n’était pas une blague.


(c) Miss Pie

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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyMer 6 Mar - 16:52


To the moon and back

~ Matt ~ Irina ~



La jeune prof avait appris, depuis maintenant plus d’un an, à avoir une vision différente de Poudlard, une vision nouvelle, semblable à toutes celles du personnel d’éducation du château, et qui s’éloignait grandement de tout ce qu’avait représenté Poudlard, pour elle. Irina ne s’était jamais imaginé pouvoir appréhender différemment ce lieu symbole de la communauté britannique à laquelle elle appartenait. Pourtant, c’était chose faite et les événements compliqués qui continuaient de ruiner la tranquillité de l’école avaient sûrement un rôle à jouer dans cette vision. En tant que prof, Irina avait un rôle à tenir et elle ne savait pas encore si elle en serait à la hauteur. A croire que tout ce qui l’entourait changeait de saveur. Pré-Au-Lard aussi avait changé aux yeux d’Irina, mais cette fois, rien à voir avec le négatif des tentatives de trouble à la tranquillité. Tout ce que lui évoquait le village sorcier avait trait à un aspect de sa vie qu’elle avait toujours eu du mal à prévoir ou à visualiser clairement. Pourtant, une chose apparaissait désormais comme évidente : elle s’était retrouvée au bon endroit au bon moment, l’année dernière. Elle avait croisé Mattheus, à tout hasard et le hasard avait mieux fait les choses que ce qu’Irina avait espéré. Maintenant, il était question de trouver toutes les occasions de profiter de ce qu’ils avaient admis comme appartenant à la définition du mot Amour. Irina avait très vite avancé l’idée qu’il n’était pas la peine de résister, pas la peine de nier ni même d’attendre. Leur affinité était sans équivoque, les sentiments bien présents depuis les prémices de leurs retrouvailles. Irina n’avait pas l’intention de passer à côté de tout cela et se surprenait parfois à anticiper toutes les complications qui pourraient survenir, bien décidée à ne pas laisser leur union subir de dommages. Il n’en était pas question, elle voulait protéger ce qu’ils avaient construit depuis quelques mois maintenant.

Se retrouver à Pré-Au-Lard était une occasion de plus de se donner du courage pour affronter la suite et pour entamer la deuxième partie de l’année scolaire. La jeune femme en avait besoin, elle sentait que les choses allaient mal tourner et, dans ce genre de situation, impossible de vraiment prévoir les conséquences des retombées (ni même sur qui elles allaient s’abattre). Bien que se laissant le bénéfice de l’erreur, Irina connaissait Mattheus et elle savait qu’il n’attendrait pas que les choses se passent. Il allait agir, qu’elles qu’en soient les éventuelles conséquences et la jeune femme basait son discours sur cet aspect bien précis. Il fallait qu’elle amorce une discussion sur le danger qui n’allait pas les épargner, en tant que membres du personnel. Il fallait qu’elle trouve un moyen de lui dire qu’il n’était plus Auror (bien que ses initiatives et sa volonté soient admirables) et qu’elle ne supportait pas de le savoir proche d’une situation menaçante…Pour ce faire, elle tournait les choses à la dérision, utilisant Hylia pour adoucir les choses. La stratégie marchait. Irina ne le regretta pas car l’échange restait bon enfant et les rires étaient de mise. Irina avait tellement rêvé de ce sourire qu’elle en arrivait à se trouver bien incapable de le quitter du regard, oubliant presque le fil conducteur dissimulé de la conversation. La spontanéité en avait décidé pour eux et c’est avec un large sourire que la jeune femme l’écouta répondre sur les prouesses d’Hylia. Elle attendit ensuite quelques secondes, pendant lesquelles elle ne put s’empêcher de rire à son tour, pour dire : « Hmm… Je vais attendre et lui laisser une chance de me faire parvenir le premier bilan de sa mission. Certes, c’est ta chienne et il n’y a ‘rien qu’elle puisse te cacher’, mais tu nous as présentées l’une à l’autre, je te rappelle. Le courant est passé et la mission a été proposée, puis acceptée ! C’est entre elle et moi. » Irina s’approcha de son oreille pour ajouter, à mi-voix : « Aucune de nous deux ne te veut de mal… tu as de la chance. C’est même tout le contraire… » La jeune femme s’employa bien à utiliser un ton malicieux pour achever sa phrase, bien contente de mettre en avant la complicité « féminine » qu’elle prétendait avoir mise en place contre le Garde-Chasse.

Elle enchaîna ensuite avec une taquinerie habituelle, fondée sur la petite bataille des maisons de Poudlard. Irina ne prenait rien au sérieux et s’en amusait toujours beaucoup. Mattheus marchait toujours parfaitement dans le jeu et, pour une fois, il ne tenta pas de mettre en avant les qualités des verts, mais plutôt de partager une caractéristique propre aux rouges. Jolie manière de prendre les choses ; Irina était conquise, une fois encore, elle acceptait alors secrètement qu’il puisse « la dépasser » comme il l’affirmait si bien. Parce que c’était Lui, et personne d’autre. Elle acceptait la défaite, elle acceptait tout ce qui venait de Lui. Bien sûr, Irina était tout de même décidée à se défendre un peu oralement, et elle reprit à son tour pour dire : « L’un ou l’autre devra faire un travail de consolation, de toute manière : toi si tu me dépasses sans y avoir été autorisé et moi…dans le cas ou tu ne parviendrai tout simplement pas à me dépasser malgré tes nombreux efforts. » La jeune femme s’éclaircit discrètement la gorge sur la fin de ses paroles pour se moquer gentiment de lui mais ne put s’empêcher de commenter tout de même la fin de ses paroles, sans humour ou taquinerie : « J’aime le programme qui nous occupe en attendant… » Et c’était peu de le dire. Elle avait tellement attendu de pouvoir le retrouver qu’elle ne savait pas par où commencer pour en profiter. Il fallait pourtant qu’ils le fassent et que chaque seconde de leur temps soit parfaitement utilisée.

Peu de temps s’était écoulé avant qu’un sujet sérieux ne s’installe dans la conversation, mais il fallait l’évacuer, il fallait mettre carte sur table assez vite et Irina s’exprima tant bien que mal, lui exposant tout ce qu’elle avait prévu de lui faire savoir. L’épisode du lac l’avait bouleversé plus qu’elle ne voulait bien l’admettre ; elle ne s’expliquait pas l’élan d’abdication qui l’avait envahi lorsqu’elle avait appris qu’il avait failli y rester. Peut-être était-ce de la lâcheté… peut-être autre chose… La jeune femme était incapable de le savoir vraiment, mais elle voulait protéger ce qu’elle avait. Mattheus la laissa parler et elle n’arriva pas complètement à interpréter sa réaction, pourtant, il lui avait semblé tendu et particulièrement attentif. Pouvait-elle craindre qu’il ne s’énerve, qu’il ne soit absolument pas d’accord avec elle ou qu’il lui somme de ne penser qu’à la défense du château avant la protection de sa famille ? Elle en doutait, mais elle attendit tout de même ses premières paroles pour en être certaine. Des paroles douces, criantes de vérité et dont toutes les mauvaises langues ne prenaient pas en considération. Elle était mère avant d’être prof… elle pensait aux siens avant de penser au reste des élèves. Devait-elle culpabiliser pour ça ? Elle n’en savait rien et ne répondit rien, se contentant d’un petit sourire qu’il était le seul à pouvoir faire naître dans de telles circonstances. Qu’aurait-elle fait, sans lui ? Sans le geste de sa main qui glissait sur sa joue et qui lui donnait du courage à revendre ? Mattheus mentionna le lac dès qu’il reprit la parole et Irina serra les dents à ce moment précis de son discours tout en écoutant la suite. Visiblement, elle ne s’était pas trompée ; ses intentions étaient bonnes, il avait voulu aider, faire ce dont il avait toujours lutté pour : la paix et la sécurité. Mais devait-il vraiment en arriver là ? Pourquoi lui ? La suite de ses paroles mit à l’épreuve l’émotivité de la jeune femme qui s’obligea à respirer tranquillement. « Il n’y a eu que vous dans mes pensées », c’était bien ce qu’elle avait entendu et qui la rassura encore davantage. Elle avait eut envie de savoir comment il avait vécu cet instant et ce qui avait suivi. Elle le savait fort, apte à gérer une situation critique, mais qu’avait-il eu en tête avant de s’aventurer dans les profondeurs, voire même pendant ? Avait-il conscience que le cœur d’Irina avait manqué plusieurs battements lorsqu’elle avait lu ce message écrit de sa main ? Probablement pas, elle ne savait comment le lui exprimer et l’avait fait tant bien que mal. Lorsqu’elle récupéra son tour de parole, Irina s’exprima sur un ton assez incertain pour demander : « Alors… alors tu ne considères pas ce désir de fuite comme une preuve de lâcheté.. ? » Si lui aussi avait pensé à fuir, à les préserver, peut-être qu’il n’était question que d’une réaction normale, logique… « Ici, mener une vie ‘normale’ sera impossible…du moins, difficilement envisageable mais je suppose que tu dois avoir raison, on doit tenir bon… » Elle fit une nouvelle pause de quelques secondes avant de reprendre pour dire : « Simplement, je voulais que tu saches que tout ça m’avait fichu une sacré trouille et que… que… tout ce qu’on vit est assez difficile à gérer. » Les pauses étaient devenue monnaie courante. Irina leva à son tour la main pour passer un doigt de long de son visage en disant, un mince sourire sur les lèvres : « Je t’aime tellement… qu’il doit bien y avoir quelques conséquences émotionnelles à gérer. J’aimerais te faire promettre de ne pas tenter à nouveau de chercher après le je-ne-sais-quoi qui menace les gamins et… la vie à Poudlard en général, mais je ne peux pas faire ça. » La jeune femme baissa les yeux après avoir guidé sa main jusqu’à la sienne et enchaîna en disant : « Je vais plutôt me répéter en boucle ce que tu viens de me dire et penser à cette famille qui m’apparait, en toute objectivité, comme la plus jolie de toutes les familles. » Malgré la gravité de la conversation, elle parvenait à sourire et la jeune femme souriait encore lorsqu’elle lui demanda : « C’est déjà ce qu’on est, pas vrai ? Une famille… » Irina se savait bête de le chercher du regard, mais elle le faisait toujours instinctivement, pour chercher ses approbations ou pour lire une réponse dans ses yeux. Bien sûr, elle ne pouvait l’obtenir alors, elle se contentait de détailler chaque parcelle de son visage et ses expressions ; ce qui l’amenait souvent, comme à ce moment précis, à chercher la proximité et à approcher ses lèvres des siennes. La terre entière pouvait les regarder, les surprendre, Irina n’en avait que faire. Elle voulait l’embrasser et ne se gêna pas pour le faire. Elle ne sentait même pas les flocons qui continuaient de leur tomber sur la tête et c’est en s’écartant de lui qu’elle ajouta, à mi-voix et avec humour : « Une famille avec une majorité de filles… au cas ou tu n’aurais pas remarqué. » Irina aimait le taquiner quand l’occasion se présentait. C’était chose faite… elle n’oubliait pas à quel point la situation était sérieuse et que le danger n’était pas écarté malgré leur volonté et les promesses. Il allait falloir s’accrocher et faire la lumière sur tout ce qui faisait entrave à la sérénité tant recherchée.







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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyVen 29 Mar - 12:13



« To the moon and back »
ft. Irina.

Il était si sain de me dire que je n’étais pas grand chose avant… et voilà qu’aujourd’hui je me retrouve être le gardien du sommeil de ses nuits. Si mon monde était détruit avant, elle n’a eu qu’à ouvrir l’espace de ses bras pour tout reconstruire. Je sens sa présence, je ressens son aura qui a tendance à me faire oublier les maux du monde, du domaine. Se retrouver simplement à deux dans ce lieu au fort symbolisme. Le temps était plus ou moins clément, cela dépendait de la résistance au froid des différentes personnes qui traînaient sur la place. Personnellement, le fait de la savoir à mes côtés me conférait une douce chaleur qui enlaçait mon estomac.

La chaleur se répandait doucement dans le moindre de mes muscles jusqu’à étirer un sourire que je ne pouvais estomper. Ce même sourire découle de sa présence, de ses mots qu’elle emploie, de ses histoires toutes aussi farfelues les unes que les autres. Se concentrer sur Hylia l’espace d’un instant me rappelle à quel point cette chienne est fidèle, loyale et peu servir une discussion sous l’égide du second degrés. Elle serait, ici, complice d’un plan de surveillance qui veillerait à me coincer chez moi. Vu le climat je comprend l’inquiétude qui s’empare d’elles ! Mais je préférais prendre avec amusement les mots qui m’étaient destinés. La sentir se rapprocher de moi, m’imprégner de ses propos.

« Ce serait en effet dommage de compromettre votre mission à toutes les deux tant l’objectif est louable… »

Je n’aimais pas me mettre en danger, mais j’estimais que cela faisait parti de mon métier, de mes devoirs. Mais je ne pouvais pas nier ce sentiment de réconfort en entendant ce qu’elle avait à me dire. Je ne pouvais pas passer ma vie à m’exposer au danger. Je ne pouvais pas laisser mon entourage s’inquiéter continuellement pour moi alors que moi-même… je m’inquiétais pour eux. Je ne fais pas ce que je fais par contrainte, loin de là. Alors cet esprit de compétition entre nous s’alimentait par des petites piques vite oubliées quand elle fit savoir que l’un de nous devrait exercer un travail de consolation. L’idée m’arracha un ricanement, il est vrai que décider cela au dernier moment montrait quelque chose d’amusant ! Comme si cette règle rajoutée au dernier moment n’avait pas été prévu.Mais loin de me déplaire, au fond… nous étions gagnants tous les deux, peu importe l’issue.

Ça me va, personnellement. Au final, tant que nous pouvions profiter d’un moment seuls à seuls, j’étais totalement ouvert à l’idée, je pouvais tout recevoir d’Irina. Alors un sourire tendre et une voix toute aussi douce opéra une réponse : « J’aime beaucoup ce que tu me proposes là… Je serai même tenté de perdre tout à coup. Ne me pointe pas du doigt, mais recevoir tes faveurs est très tentant ! » Je n’ai que d’impatience pour ces journées où je passe mon temps à attendre que nous puissions nous retrouver. Au bout du compte notre idylle avait une maturité incontestée, et nous avions encore tant de choses à découvrir. Dans le domaine des sentiments je ne cesserai jamais d’apprendre d’Irina, j’estimais aussi qu’il y avait une réciproque.

A aucun moment nous aurions pu nous douter que nous devrions faire face à une menace encore aujourd’hui indétectable. Notre relation ne perdait pas le cap, loin de là, mais nous nourrissions une inquiétude mutuelle. Et quand elle me fit part des siennes, je n’aurai jamais imaginé que cela puisse la ronger à ce point. Dans un sens, je la comprenais parfaitement… Je craignais encore vraiment le fait qu’Irina ou Bianca puissent être mises en danger d’une façon ou d’une autre. Mais pour une raison que j’ignore, la version d’Irina ébranla ma sensibilité. Comme si je souhaitais lui prendre la main, à elle et à Bianca et que nous partions loin d’ici…

Cependant, nous ne devions pas. Et c’est aussi pour cela que sa réaction ne traduisait aucune lâcheté. Je me refusais de croire que vouloir protéger sa famille était un signe de lâcheté. Alors quand elle demanda une forme de confirmation, ma main se plaqua doucement contre sa joue. Joue que je caressais d’un bref mouvement du pouce.

« Personne ne te condamnera pour avoir voulu protéger ta famille, certainement pas moi. Tu es courageuse, et tu peux étendre ton désir de protection à l’école entière. Je le sais, j’ai décidé de faire ma vie avec une lionne avec qui il ne vaut pas mieux se frotter ! »

Ais-je annoncé d’une voix enjoué, plutôt motivante tout en désamorçant un peu le côté dramatique de la situation. Pourtant, parler sérieusement et délivrer nos maux faisait un bien fou… Je préférais qu’elle continue sur cette lancée, qu’elle me livre ce qui fait chavirer son esprit vers une crainte aiguisée. Elle n’avait pas tort dans le fond, mener une vie normale à Poudlard, voilà qui était bien ironique… Pourtant j’aspirais à ce que notre relation devance ces sombres histoires… J’aspirais à une vie de famille équilibrée, et encore, s’il pouvait y a voir un surplus de bonheur pour briser l’équilibre… je ne dirais pas non… Affichant une moue désolée, je n’aurai pas dû l’inquiéter à ce point. J’aurai dû réfléchir à deux fois avant de plonger seul dans le Lac Noir… Acquiesçant doucement de la tête je lui répondis brièvement, sentant qu’elle en avait encore sur le cœur.

« On va surmonter ça, ensemble. Je te le promet… »


Une promesse que je me sentais de tenir. Une promesse que je ne romprai pas bêtement en plongeant dans le Lac Noir une seconde fois… du moins, pas seul cette fois-ci. Sa déclaration éveilla en moi une vague de chaleur. Comme si j’apprenais à l’aimer une seconde fois. Elle abandonna l’idée de me faire abandonner l’enquête. Au fond, je voulais en finir … ne pas laisser cette menace roder autour de nous, surplomber notre quotidien et nous faire douter sur nos choix et ambitions. Mais aucune force ne saura me détourner de ce qu’Irina et moi qualifions de : la plus jolie de toutes les familles. C’est d’ailleurs une discussion qui était une parfaite transition. Nous pouvions nous libérer d’un fardeau imprégné de tristesse et de peur pour se concentrer sur notre avenir à tous les deux, même… tous les trois.

« On est la plus cool des familles. On sera toujours une famille.. »


Et ça, c’était certainement le termes qui me rendait le plus heureux aujourd’hui. Avoir une famille, avoir ces responsabilités auprès d’elles. Je me sentais important à partir du moment où elles l’étaient plus que tout. Elles sont mes priorités, les personnes pour qui le plus grand des sacrifices ne comblerait pas ce que je ressens pour elles. Alors Irina amorça cette discussion en parlant du fait que la famille que j’avais intégré comptait une majorité de filles. Fait amusant, qui justement m’arracha un ricanement. Le baiser échangé juste avant commençait à me manquer, mais savourer la fin de ce dernier était tout simplement… exquis. Inspirant profondément après avoir montré mon amusement, j’emboitais la marche vers un lieu que nous connaissions bien tout deux étant donné que c’est dans cet établissement que nous avions pris notre premier verre ensemble :

« Une majorité de filles certes ! Je ne me sens pas perdu pour autant ! Cela dit, dans ma famille je suis un des rares garçons aussi… Mais qui sait un jour… »

La fin de ma phrase fut légèrement plus faible, comme si j’annonçais un désir inavoué. Une volonté certaine… Il était évident de savoir de quoi je parlais…

« … Ou alors je resterai le seul garçon, ce n’est pas un problème non plus ! »



(c) Miss Pie



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Message(#) Sujet: Re: to the moon and back. • ft. Irina. to the moon and back. • ft. Irina. EmptyMer 3 Avr - 15:06


To the moon and back

~ Matt ~ Irina ~



Il était permis de se demander si ce petit instant à Pré-Au-Lard était une erreur au vu des événements de Poudlard. Une minute…quelques secondes pouvaient suffire à ce que tout dégénère à l’école, mais Irina et Matt avaient finalement pris le parti de prendre ce léger risque. De même, la jeune femme ne pouvait pas se permettre de regretter une minute ou une seule seconde en compagnie de Mattheus. L’un dans l’autre, aucune bonne décision ne semblait exister et Irina était bien contente de se trouver là, estimant qu’elle n’avait besoin de rien d’autre que d’un moment se rapprochant fortement de ce que devrait être le quotidien normal, à Poudlard. Bien loin de trouver des occasions d’en faire preuve lorsqu’elle travaillait, Irina avait opté pour l’humour, pleinement consciente du fait qu’il marcherait dans la combine dès les premières secondes. La première victime des plaisanteries de la jeune femme fut Hylia, la grande absente du jour qui devait certainement en profiter pour retourner la cabane ou aller grignoter ce qu’elle voulait. Elle aurait raison de le faire, selon Irina qui s’amusait de la simple idée. La jeune femme hocha délicatement la tête suite aux propos de Matt qui semblait finalement avoir accepté l’idée d’un complot purement féminin. Les choses tournaient à son avantage et il en profitait. Sa réplique prêtait à sourire et Irina ne se fit pas prier pour le faire, ne répondant pas oralement avant qu’il se soit exprimé sur le reste ; elle haussa d’ailleurs vivement les sourcils à ses aveux, bien décidée à profiter de l’occasion pour souligner l’aspect de ses paroles sur lesquelles elle pouvait très facilement rebondir : « Tenté de perdre ?! Et nous en sommes à quel niveau de tentation ? Figure-toi que la consolation attachée à la défaite m’intéresse autant que la victoire alors je pense qu’on peut facilement dire que l’issue de tout ça est assez incertain, tu ne crois pas ? » Qui allait gagner ? Qui allait perdre ? La question principale s’imposa finalement à Irina : « Hmm… en réalité, je ne sais même plus ce pour quoi on s’est mis en compétition. » C’était de l’humour. Irina savait ce qui les avait poussés à en arriver là, mais elle s’amusait surtout de la tournure que prenait leur petite plaisanterie. Cinq minutes auparavant, ils voulaient tous les deux gagner, et maintenant, l’idée de perdre était encore plus séduisante que le reste. Pour souligner l’humour, Irina donna un léger coup de coude au jeune homme avant d’avancer de quelques pas, toujours serrée contre lui.

Ils démarraient sur un ton léger. Aucune raison pour que la journée ne se clôture pas de la même manière. En attendant, ils avaient des choses à se dire et c’est seulement après avoir progressé sur le chemin qu’ils en vinrent aux choses sérieuses. Irina n’avait pas envie de plomber l’ambiance, elle ne voulait pas non plus faire l’impasse sur les sujets qu’ils étaient censés aborder. Ainsi, elle misait sur sa capacité à rétablir l’insouciance de la conversation, elle se sentait capable de faire la part des choses et de refermer les parenthèses les plus compliquées à traiter. En attendant d’en arriver là, Mattheus semblait croire que son récent désir de fuite n’était pas spécialement condamnable. Irina en restait toujours incertaine mais s’autorisait tout de même la possibilité d’admettre qu’une telle réaction était normale et qu’elle n’était probablement pas la seule à y avoir songé. Blake avait une fille à l’école… Aurora avait du monde à protéger sans parler de Yarah. Eux aussi devaient probablement craindre pour l’avenir de leurs proches en des temps aussi troublés. Irina ne le quitta pas des yeux au moment où il entreprit de la rassurer du mieux possible. Bien sûr, ses paroles accompagnées d’un petit geste du pouce sur sa joue fonctionnaient à merveille. Non seulement parce qu’il avait probablement déjà flairé la suite des événements : Irina serait là, à Poudlard, avec le reste de l’équipe, pour parer à toute attaque ou à tout ce qui pourrait nuire aux élèves ; mais aussi parce qu’elle n’avait pas besoin de plus que sa voix et sa présence pour relativiser les choses. « Personne n’est véritablement au courant à part toi, au final… Yarah, probablement, mais elle n’a pas besoin que je le lui dise grand-chose pour le deviner. Si ça se trouve, elle a elle aussi pensé à prendre sa famille sous le bras pour partir d’ici…. » Irina haussa les épaules avant de reprendre : « … ou pas. J’ignore comment elle fait pour gérer aussi bien ce genre de situation. » Et le constat faisait soupirer la jeune femme. Elle ne regrettait pas que sa sœur ait cette particularité, mais plutôt de ne pas la détenir elle-même. Ne sachant pas quoi ajouter d’autre sur le sujet, la jeune femme se décida à souligner un autre aspect des paroles de Mattheus en disant : « Je vais essayer d’agir pour la protection de l’école et voir plus loin que le cercle familial. Ce ne sera pas évident, mais tu dois avoir raison, c’est ce qu’on se doit de surmonter… Ce que tu viens de me dire vient aussi de me faire prendre conscience que, de mon côté, j’ai décidé de faire ma vie avec un EX-Auror… qui a probablement bravé assez de dangers pour les dix prochaines années à venir, qu’est-ce que tu en penses ? » Le retour du ton taquin, enfin ! C’était pour Irina une manière de faire un dernier petit commentaire sur la mise en danger et sur le lac. Inutile d’y revenir clairement, Mattheus comprendrait où elle voulait en venir. La jeune femme était surtout contente d’avoir réussi à caser un peu d’humour dans l’océan d’anxiété que représentaient ses aveux.

Il allait falloir qu’ils agissent pour le bien commun, qu’ils aident le staff de l’école et qu’ils assoient leur position contre les Forces du Mal qui avaient visiblement décidé de s’insinuer discrètement dans les habitudes de l’école. Une entreprise qu’Irina n’avait pas imaginée en arrivant ici mais dont elle avait été mise au courant avec tout ce qui s’était produit au château les années précédentes. Au final, rien de ce qui arrivait n’avait été prédit par la jeune prof. Le Quidditch l’avait coupé du monde pendant tellement d’années qu’elle avait l’impression de faire les plus étonnantes découvertes. Avoir une famille n’avait pas été dans ses perspectives même si elle avait toujours regretté la vie qu’elle offrait à Bianca… Aujourd’hui, elle parlait de l’idée en y croyant vraiment. Il lui avait juste manqué la bonne personne, celle qui allait changer le court de sa vie. Cette même personne était en train de lui formuler les paroles les plus rassurantes possibles et de lui témoigner son amour par le biais de quelques gestes et de nombreux propos réconfortants. La journée était parfaite, Irina l’avait prédit et elle était en train d’en avoir confirmation. Sans vraiment qu’elle s’en rende compte, Mattheus les guidaient vers les Trois Balais, un lieu qui n’était désormais plus un simple établissement anodin de Pré-Au-Lard et qui signifiait beaucoup. Arrivés à proximité, Irina stoppa volontairement la marche lorsqu’il prononça des paroles quelque peu énigmatiques concernant la grande majorité de filles qui l’entourait (et faisant suite à la remarque d’Irina qui s’était voulue amusée). Intéressée, la jeune femme se plaça face à lui pour lui demander : « Un jour… ? » La jeune femme l’incita à faire quelques pas supplémentaire, histoire de gagner les quelques centimètres qui permettait à un pan de mur de les cacher au chemin principal, puis, elle reprit : « Va au bout de ta phrase…elle m’intéresse. Un jour… ? » Qu’il n’en doute pas, la taquinerie était bien présente lorsqu’elle lui disait d’aller au bout de cette phrase, mais Irina avait surtout entrevu quelque chose dans le ton qu’il avait employé. Elle était parfaitement capable de faire ses propres suppositions quant à une suite de phrase, mais l’occasion était trop belle.








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