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C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy]
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Message(#) Sujet: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyMer 18 Juil - 14:21

Comme à son habitude, Elliott était en avance d'une demi-heure. C'était son premier vrai rendez-vous de couple officiel, si l'on ommettait leurs entrevues régulières. Non, cet après-midi, il avait prévu de retrouver sa petite amie aux Trois-Balais et de passer l'après-midi en sa compagnie, leur premier rencard en somme. Tout était censé se passer pour le mieux et lui ferait oublier l'évènement dont il entendait parler à chaque fois qu'il mettait les pieds quelque part et qui était en train de l'agacer profondément. Comment les gens pouvaient-ils se réjouir pour quelque chose d'aussi futile et inintéressant que du Quidditch? Il n'avait pas vraiment compris pourquoi et n'aspirait pas à aller le découvrir. En attendant, il y avait foule dans le pub, rempli alors de supporters, de sorciers de passage, ou d'élèves au château. Les serveurs semblaient dépassés par le nombre de commandes et Elliott ne pouvait que compâtir... la tâche devait être suffisamment ardue, et gérer un bar bondé ne devait pas s'avérer très simple. En attendant il se demandait où pouvait bien être passé Enzo, lorsqu'il avait quitté la tente ce dernier y était encore, seulement il semblait que son chat, Hillaz ou quelque chose dans le genre, avait fait des siennes. L'ancien préfet se demandait comment il avait fait durant sept ans de cohabitation dans les dortoirs pour supporter deux bestioles couvertes de poils, entre autre ce fêlin-là et Marco le furêt, ou quelque chose qui y ressemblait du moins... encore heureux qu'il s'agisse d'Enzo, son meilleur ami, et pas d'un simple camarade de Poufsouffle, autrement il aurait opté pour aller dormir sur le canapé de la salle commune. Il était de notoriété publique qu'il détestait les animaux, soupçonnant une allergie aux poils, ou même aux plumes puisqu'il avait la même aversion avec les hiboux, voire aux écailles puisque la préfète dévergondée de Gryffondor semblait toujours se balader avec sa vipère de compagnie. Comme si cela était parfaitement normal, en somme... bientôt, il pourrait également songer à se rendre à Pré-au-Lard à dos d'Hippogriffe, tant qu'à y être. Encore heureux, il avait délaissé assez rapidement le cours de soins aux créatures magiques et cela ne lui manquait pas beaucoup.

En attendant, le serveur qui apportait la commande de la table voisine venait de laisser tomber un plateau entier de jus de citrouille, aussi Elliott, tiré de ses pensées, se précipita pour l'aider, demandant au passage s'il avait besoin de bras supplémentaires. Ce dernier, légèrement perplexe, refusa poliment mais finit par accepter devant l'insistance de l'ancien préfet. Ravi de pouvoir se montrer utile avant l'arrivée de Livy puisqu'il avait encore une bonne vingtaine de minutes à sa disposition et deux tables à servir puisque le pub ne semblait pas vouloir se vider, il enfila un tablier à la demande du serveur au remplit quatre chopes de biéraubeurre qu'il plaça méticuleusement sur le plateau avant d'aller les porter aux tables qui avaient passé la commande. Si au début s'y accoutumer avait pu comporter quelques difficultés puisqu'il peinait à se repérer entre les tables et les boissons choisies par les clients, il avait fini par se mettre dans le rôle, et au fond c'était plutôt plaisant. Puis, en déposant à chaque table les verres adéquats, c'était également l'occasion de discuter un peu avec ceux qui l'occupaient, de se renseigner sur les motifs de leurs venues... en fin de compte, c'était même plutôt agréable, et il commençait progressivement à se sentir à l'aise dans cette tâche, aussi il finit par ouvrir sa chemise puisque la chaleur due à la température estivale et au monde qui peuplait l'établissement se répandait. En apportant un verre de whisky pur feu, il eut même l'occasion de converser avec un professeur de Poudlard qui lui avoua être de passage pour aller jeter un oeil au match, ayant réalisé un pari avec un autre enseignant sur l'équipe qui l'emporterait. Ainsi, alors que les clients commençaient à partir et que l'autre serveur lui annonça qu'il avait fait du bon travail, ce qui ne manqua pas de lui prodiguer un sentiment de fierté, il opta pour poursuivre ce nouveau travail et se dirigea alors vers une attablée d'élèves de sixième année à Poudlard, mêlant quelques Gryffondors à des Poufsouffles qu'il connaissait de vue s'il avait bonne mémoire. Aussi, puisque sa petite amie n'avait pas encore fait son entrée dans l'établissement, il en profitant pour faire la conversation à ces dernières qui se révélaient plutôt sympathiques. Elles lui déclarèrent ainsi avoir une tente qui les réunissaient toutes les cinq au camping, et puisque le père de l'une d'elle avait un emploi au ministère elles avaient pu obtenir de bonnes places pour le match, ce dont elles semblaient se réjouir. Ainsi, elles ne manquèrent pas de le taquiner en lui demandant s'il comptait se présenter à l'élection de Mister Camping, ce qui eut pour don de le faire rire. Il n'y avait nullement songé et trouvait l'idée plutôt drôle, à bien y réfléchir.

Toutefois, un coup d'oeil jeté à la vitre lui fit savoir que sa petite amie était arrivée, ce qui lui tira un sourire qui eut tôt fait de s'estomper. Pourquoi n'était-elle pas seule? Elle était alors accompagnée d'un autre élève, un ancien Serpentard de septième année s'il avait bonne mémoire. Cette vision rappela alors à l'ordre la jalousie qu'il avait enfouie en lui-même depuis le soir du bal, tandis que son irritation semblait gagner chaque parcelle de son corps. Sans compter que ce n'était pas le même que ce garçon auquel elle avait adressé plusieurs signes de main, non, et qui savait combien il y en avait avec lesquels elle partageait une aussi étroite proximité... non, décidément ça n'allait pas. Absolument pas. Se retournant alors vers l'attablée de filles qui devait alors avoir remarqué sa distraction, il s'efforça de reprendre la conversation où elle en était, seulement il n'y parvenait que trop difficilement, le trouble, la confusion et la colère se répandant peu à peu. La vipère avait tout intérêt à avoir une bonne explication à cela...
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyJeu 30 Aoû - 14:10

C'était l'été. La saison favorite de Livy, jeune vipère en age transitoire. Indécise, énervée, tendue, et à fleur de peau, la jeune fille cumulait les frasques, engueulades et prises de bec. Sous le soleil de plombs qui trônait au dessus de l'aire de camping, l'heure était aux rendez-vous. Livy en avait prévu presque trop pour son emplois du temps et se tapait la tête contre les murs de sa tente à l'idée de devoir jongler entre ses divers amis. La veille, elle avait dis adieu en coup de vent à Lara, la seule amie qu'elle avait en dehors de sa maison de sorcier. L'italienne allait lui manquer, pour sur, mais comme elle lui avait dis, son départ n'était pas certain. Lara n'avait rien dit de plus avant d'embrasser son amie d'enfance et de partir en catastrophe pour Londres. Décidément, tout s'écroulait autour de Livy, sa vie de famille et maintenant ses amis d'enfance. L'essentiel de son entourage.
Installée sous la tente en compagnie de Greg, son meilleur ami de plus en plus absent, Livy se préparait pour sa journée en ville. Ils avaient décidés tout les deux de faire un peu les boutiques, de profiter du peu de temps qu'il leur restait ensemble avant qu'il ne parte pour l'université. Déjà qu'ensemble au château ils ne se voyaient pas souvent, ça serait sans doute pire séparé par tant de kilomètre. Le soleil était bientôt à son zénith, les estomacs commençaient à gargouiller sous la tente, repère de vipères.

- C'est bon, ça se voit moins là ? demanda Livy d'un air soucieux.

Elle montrait sa joue droite, tendue vers le fauteuil où Greg était avachis. Le coquard qui habillait la partie droite de son visage avait foncé, passant du bleu clair du premier jour au violet jaunâtre des jours coagulés. Ça n'était pas seyant du tout et la Melrose tenait à tout prit à le cacher par n'importe quel moyen. Hélas la magie n'était pas d'un grand secours, et elle se refusait d'utiliser ces fichus produits de maquillage moldu. Jetant un coup d'oeil dans son reflet tout en écoutant l'avis positif de son ami, elle se contenta de ce que son pouvoir pouvait lui donner et chaussa sa paire de ballerine rouge. Après l'après-midi en compagnie de Greg, elle avait un autre rendez-vous, avec son petit ami, Elliott. Malgré elle, Greg était favoris dans son coeur, son meilleur ami, celui qui la connaissait le mieux qui l'aimait vraiment pour ce qu'elle était. Avec Naïa c'était encore différent, plus subtil, méchant, narquois... Une amitié basée sur une complicité sadique.

- On y va ?

Greg, permis de trensplanage en poche, les embarqua dans une tourbillons de membres et de chair vers le centre du village. Livy aimait bien la sensation que procurait ce moyen de trensport tellement magique. Pour tout ça, la magie, le pouvoir grisant, les spécialité, elle était fière d'être sorcière. Les moldus n'avaient décidément rien pour eux dans ce monde, si inférieur, idiot et sot. Vraiment sot, tout ce qu'il ne s'expliquaient pas, ils le mettaient sur le dos du surnaturel ou de Dieu, alors que c'est simplement magique. Vraiment simplets. Que des imbécile égocentrique et centré sur eux même. Hum, quoi que là, moldu et sorciers se ressemblaient, mais ça coutait beaucoup à Livy de l'admettre. Les moldus n'étaient bon, pour elle, qu'à servir les sorcier, à leur insu ou pas.
Sur la grand place de Pré-au-lard, le duo se regarda, profitant du soleil qui caressait leur visage. En fin d'après midi ils allaient devoir se quitter, au profit de la jeune vipère et son rendez-vous diabolique. Diabolique pour quoi, simplement parce que depuis le début elle jouait un rôle complexe avec le Walker. Livy, elle même par sa méchanceté – légèrement atténué- et sa franchise mais amoureuse et bisounours. En jouant, elle arrivait à arborer divers visage, son coté manipulateur aidant grandement. La seule chose qu'elle ne comprenait pas vraiment dans la relation qui l'unissait à Elliott, c'était le fait qu'elle n'arrivait pas à prévoir comment abuser de lui. Dans l'instant présent, elle trouvait toujours quelque chose à faire, mais jamais à l'avance.
Au cours de sa journée avec Greg, Livy ne cessa de chercher, de comprendre pourquoi ça ne fonctionnait pas comme avec Sebastian.

Quelques pas après la porte d'entrée de la boutique de l'apothicaire, vieillard fou et radin, Livy se résigna à quitter son ami. Ils venaient de passer une extrêmement bonne après-midi, et le sourire aux lèvres, ils se dirigèrent vers le célèbre pub où Elliott attendait sans doute.

Un vent chaud s'engouffra dans la pièce principale des trois balais en même temps que la blonde vipère. Rapidement, en marchant vers le centre, elle jeta un regard à la ronde pour trouver son rendez-vous. Elle ne se souvenait plus très bien pourquoi ils avaient rendez-vous d'ailleurs, ni qui l'avait donné. Livy avait accepté dans l'optique de faire couple, de continuer à embobiner Elliott par des pseudos preuves d'amour sentant bon la guimauve. Depuis le début de l'été et depuis qu'elle savait que son petit ami pratique ne resterait pas à Poudlrad pour l'année prochaine, Livy s'était persuadée qu'elle avait plus d'intérêt à garder Elliott malgré la distance plutôt que changer de pigeon. La vipère repéra de dos son petit ami, servant une table de greluches, certainement le sourire à la bouche. Elle se retourna et croisa la dernière fois le regard de Greg. Il l'avait laissé entrer seule dans l'établissement, mais restait en bon portecteur, au cas où il y ai un problème. Il ne craignait pas grand chose pour Livy, non, mais son impulsivité pouvait faire des ravage si on la cherchait. D'un sourire amical Livy lui adressa un salut de la main doublé avant de se diriger vers Elliott.
Il l'avait peut être vue, peut être l'ignorait il, en tout cas, Livy dû se racler la gorge et lui poser une main sur la hanche pour qu'il la remarque. Toujours en contact physique avec lui, elle se plaça dans sa ligne de mire, enfilant sur son visage un masque amoureux. Longuement, elle s'était entrainée devant le miroir pour être parfaite en fille en amour.

- Coucou ! lança-elle de sa petite voix. Mais … qu'est ce que tu fais là ?

Livy pointait du doigt le plateau qu'Elliott tenait entre ses mains, mais aussi la table de jeunes fille se pâmant devant sa beauté. Sa voix avait prit une forte intonation sur le « là » histoire de paraître irritée. Au fond d'elle Livy n'aimait pas qu'on tourne autour de son pigeon, et encore moins que son pigeon rencontre des demoiselles.
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyLun 24 Sep - 17:21

Plus qu'irrité alors que sa petite amie venait de faire son entrée dans le bar, Elliott feint aussitôt de ne pas l'avoir vue, reportant immédiatement son attention sur ses interlocutrices. Non, mais vraiment ! Qu'est-ce que diable elle pouvait avoir derrière la tête ? Une seule solution apparaissait comme étant la bonne, elle voulait seulement le faire entrer dans une colère des plus noires, voilà tout... peut-être voulait-elle même tester ses limites ? Chercher combien de temps il supporterait qu'elle se moque de lui impunément ? C'était le second, par tous les saints, le second ! D'abord ce Serpentard auquel elle avait adressé plusieurs signes de main lors du bal, geste qui n'avait pas paru aussi innocent et amical que cela, puis s'en suivait ce septième année dont le nom lui échappait. Gregoire, ou Gregory, lui semblait-il. Ils avaient vraiment l'air complices tous les deux, si bien qu'Elliott commençait même à le détester de tout son être, sans même pour le connaître. Il paraissait tellement évident pour le jeune Walker qu'il n'avait d'autre ambition que de lui voler sa petite amie... ou peut-être réclamait-il également sa part ? Non, il était impossible qu'elle le trompe, c'était tout bonnement impossible. Il l'aurait su, ou vu, il y aurait eu des signes pour l'indiquer... enfin, du moins... tout compte fait, c'était peut-être probable. Il ne savait nullement ce qui se passait sous cette tente qui était celle de la vipère, si ce n'était qu'elle la partageait avec d'autres couleuvres, et probablement ce septième année dont elle paraissait si proche... Qui pourrait l'assurer que ce n'était pas le cas puisqu'il aurait du mal à s'en rendre lui-même compte ? Ce n'était pas avec elle qu'il dormait, aussi ce qu'elle faisait de ses nuits resterait dans l'ignorance pour lui. Il n'en éprouvait pas moins une blessure plus profonde, un ressentiment plus obscur, et une hargne plus dense... aussi, sans relever les yeux vers elle bien qu'il l'ait entendue arriver, il continua de rire aux dires des jeunes demoiselles avec qui il conversait, sans toutefois réellement prêter attention à ce qu'elles pouvaient dire, même si cela n'avait rien de drôle, et en épongeant furieusement la table.

- Coucou ! Mais … qu'est ce que tu fais là ?

Elle lui posait la question ? Il l'attendait, pardi ! Du moins, il était venu attendre sa petite amie seule, venue retrouver son copain comme ils en avaient convenu, pas accompagnée d'un autre garçon avec qui elle échangeait sourires, mimiques et signes de main ! C'était peut-être exagéré, vu sous cet angle, mais Elliott était tellement énervé qu'il refusait obstinément de voir les choses sous un autre angle. A moins qu'elle fasse peut-être référence au fait qu'il soit en train de servir une table et de la nettoyer alors que là n'était pas son rôle ? Bon, certes, elle n'aurait pas deviné qu'il filait un coup de main, après tout on croisait peu d'élèves de Poudlard, ou du moins anciens dans son cas derrière un bar un plateau à la main. Mais ce job lui plaisait bien en fin de compte, et s'il aurait volontiers arrêté pour aller la retrouver, tout ce qu'il voulait actuellement était de tenir son engagement jusqu'au bout. Qu'elle aille le retrouver, son Gregory, si sa compagnie était plus plaisante que la sienne ! Certes, le Serpentard n'aurait certainement pas été prêt à faire autant de choses pour elle que lui, mais au fond qu'importait ? Il en avait juste assez que l'on se moque de lui. Il l'aimait, elle n'avait pas le droit de lui faire un coup pareil. C'était une trahison, la pire bassesse qu'elle puisse un jour lui infliger. En tout cas, une chose était certaine, l'orage n'allait certainement pas tarder à éclater, et la tempête risquait d'être violente... Comment leur couple la vivrait-elle ? C'était l'occasion de le savoir. Mais ce rendez-vous amoureux ne semblait pas parti pour être une partie de plaisir à en juger comment démarraient les choses...

" Ce que je fais là ? Ici ? Sauf erreur de ma part, c'est ici-même que nous avions rendez-vous, n'est-ce pas ? Enfin, peut-être l'as-tu oublié... ainsi que la personne que tu devais retrouver, d'ailleurs. "

C'était une simple constatation, sous-entendant qu'elle ferait mieux parfois de mettre un peu à jour son agenda de rencards avec la moitié de Poudlard. Bon, certes, pas tout Poudlard, en l’occurrence il n'y avait que son ex de Serdaigle, que selon elle elle ne côtoyait plus, et ces deux Serpentards avec lesquels elle paraissait très proches. Du moins à ses yeux, il n'y avait pas à en douter... comment avait-il pu être aussi aveugle tout ce temps ? Jamais il ne l'aurait trahie de cette manière ! Avec quelle autre fille l'aurait-il pu, de toute façon ? Elle était la seule avec laquelle il s'était permis de sacrifier ses principes, de remplacer le dieu qu'il avait idolâtré afin de profiter du confort de sa proximité. Comment avait-elle seulement pu ? C'était une question qu'il n'éluciderait certainement jamais. Aussi, il se retourna vers les autres filles avec lesquelles il discutait et qui devaient s'être étonnées des mots qu'il avait adressés à sa copine. Elle l'avait cherché, n'est-ce pas ? C'était du moins ce dont il essayait de se persuader. Espérant l'irriter à son tour et que sa manœuvre fasse son effet, il s'adressa à elles, comme s'il n'avait jamais interrompu la conversation en cours. Il fallait qu'elle le prenne mal. Aussi mal que lui l'avait mal pris. A ce moment-là, il voulait la faire souffrir tout autant que la douleur qu'elle lui avait causée était vive. Douce vengeance. Elle se devait de réagir, il ne pouvait en être autrement...

" Excusez-moi, où en étions-nous, les filles ? "
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyMer 3 Oct - 18:25

C'était une situation étrangement cocasse. Melrose, fière de manipuler et d'abuser des gens, se retrouvait surprise par le comportement de son pigeon principal. Plantée devant son pseudo bien-aimé, Livy attendit qu'il daigne lui porter attention. Elle fulminait. C'était pesant de voir que son rendez-vous ne l'attendait pas bien sagement. Pour une fois qu'elle n'avait pas de retard ! Le goût du sang se propagea dans sa bouche. Sans s'en rendre compte, elle se mordait fortement l'intérieur des joues pour contenir sa colère. Son regard, glacial, se planta dans la nuque d'Elliott alors qu'elle rompait tout contact physique avec lui. Se comportement, moindre mais quand même, elle ne l'acceptait pas. La science moldue disait que les serpent avaient le sang froid, pas Livy.

" Ce que je fais là ? Ici ? Sauf erreur de ma part, c'est ici-même que nous avions rendez-vous, n'est-ce pas ? Enfin, peut-être l'as-tu oublié... ainsi que la personne que tu devais retrouver, d'ailleurs. "

Il exagérait. Tout deux étaient censé avoir rendez-vous, dans le cadre de leur couple, entre amoureux. Livy jouait le jeu pour garder les avantages que lui procurait la compagnie du Walker mais sa patience avait des limites. Certes, il l'avait attendue mais elle était venue, elle était là, alors que dans son sens, ce rendez-vous n'était qu'un pas en plus vers la domination. La réaction sifflante de l'ancien préfet poussa la jeune fille à se rendre compte qu'il n'était pas si soumis que ça. Un homme, mais pas un abruti aveugle. Elle avait même laissé Greg pour ce moment ! Et voilà comment il réagissait, en lui reprochant de venir. Non, elle ne rêvait pas, il lui disait clairement qu'il était là pour leur rendez-vous, elle aussi. Où était donc le problème ? Au départ, en pénétrant dans le pub, elle avait pensé le trouver assis à une table depuis quelques minutes, sirotant une bierraubeurre. Pas en train de se pavaner devant une attablée de sorcière de seconde main, aussi tarte les unes que les autres. C'en était trop. Ça ne pouvait pas durer, Livy sortit de ses gonds.

- Pardon ?! cracha-t-elle. J'suis là non, que demander de plus ! Si j't'avais oublié j'serai au bord du lac en compagnie de personne plus aimable que toi.

Mais Elliott s'était déjà détourné. Hors d'elle, le visage sans doute en colère, Livy avait tout de même réussis à contrôler ses cordes vocales. Pas grand monde dans le pub ne lui avait porté attention, sauf deux ou trois, mais qui s'étaient bien vite détourné. Malgré la bonne ambiance, la serveuse qui passa dans le champs de vision de la vipère soupira en fronçant les sourcils. Il ne semblait pas bon de faire un scandale ici bas. Peut importait la jeune fille. Son petit ami dépassait les borne. Et le clou du spectacle, qui fit rougir de honte la vipère, fut qu'Elliott l'ignora le plus simplement possible.

" Excusez-moi, où en étions-nous, les filles ? "

Il s'excusait. Ce sombre abrutit s'excusait de la venue de sa petite amie sur son lieu de chasse. Il ne manquait plus que ça. Livy sentit la jalousie monter en elle, un sentiment qu'elle ne ressentait que rarement. La jeune fille serra encore les dent, mais évita de se blesser. Les quatre harpies riait au sourire d'Elliott. Ce foutu type rendait la Melrose folle. Première fois qu'elle faillis se remettre en question. Lorsqu'elle s'en rendit compte, son sang ne fit qu'un tour. Il n'était pas digne d'elle de se poser la question du pourquoi du comportement du Walker. Il n'avait pas le pouvoir de la traiter ainsi. Il n'avait pas le droit de l'ignorer ainsi.

- C'est ça ignore moi ! Va te faire voir, et tes greluches au chignon aussi bas de Tourdesac.

Là, sa voix avait porté haut. Le silence c'était fait dans au sein des Trois Balais. Livy respirait rapidement mais prit conscience de sa bêtise. Certes, cela faisait vraiment le genre de crise de jalousie typique du couple basique, mais la vipère était prête à cracher tout son venin d'un coup, ce qui serait une grossière erreur. Elle perdrait sa crédibilité en public et en plus, le plus gros poisson qu'elle ai jamais sortit de la mare. Poudlard regorgeait d'âme désespérées au point d'en désirer la vile Melrose mais rare étaient ceux qui croyaient en elle. Sebastian y avait crut, Walker semblait suivre ses traces, avec un chouïa plus de résistance. Elle ne pouvait se permettre de tout foutre en l'air à cause de son impulsivité.
Le ragard toujours planté dans la nuque de son petit-ami, Livy laissa perler une larme sur sa joue. Parmi les signes de sentiment qu'elle maitrisait, la tristesse était en tête de liste. Avec une mère méchante, une soeur vicieuse et un père soumis, cela lui fut fort utile pour gagner plus d'une bataille. Ainsi, elle laissa la peine s'installer sur son visage et força les commissures de ses lèvres à trembler.

- J'te déteste, fit-elle d'un ton tranchant.

La vipère tourna les talons et partit la tête haute, imitant un ravalement de larme en passant devant les spectateurs. Son but était de faire culpabiliser Elliott, ça devait marcher. S'il ne la rattrapait pas, elle pleurerait pour de bon et se détesterait elle même, pour avoir laissé partir un pigeon aussi précieux.
Accessoirement, elle se verrait obligée de pourrir la vie et la réputation de cet imbécile, mais ça encore, c'était ce qui la réjouissait le plus si elle le perdait.
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyMer 17 Oct - 19:04

"Pardon ?! J'suis là non, que demander de plus ! Si j't'avais oublié j'serais au bord du lac en compagnie de personnes plus aimables que toi. "

Est-ce qu'elle se fichait de lui ? En compagnie de personnes plus aimables que lui, réellement ? Tant qu'à faire, elle n'avait qu'à lui avouer qu'elle était ici-même par simple obligation, ça serait plus rapide ! Ou qu'il était bien trop ennuyeux pour qu'elle puisse le préférer aux charmants garçons de Serpentard qu'elle avait pour coutume de fréquenter... par tous les saints, c'était vraiment la cerise sur le gâteau. Pour la première fois, il n'avait même plus envie de la voir. Qu'elle disparaisse, plutôt qu'elle continue de remuer le couteau dans la plaie de cette manière ! Puisqu'elle paraissait y prendre un infini plaisir... elle n'avait qu'à y aller, au bord du lac, avec ces si charmantes personnes auxquelles il n'arrivait pas à la cheville, elle avait même l'embarras du choix pour sélectionner celui qu'elle voudrait à son bras, ainsi elle serait certainement très heureuse et ils n'auraient plus à se prendre la tête pour rien. Sans s'en rendre compte, Elliott s'aperçut qu'il serrait tellement son poing que ses ongles s'étaient d'eux-mêmes enfoncés dans sa paume. Au final, il avait beau se voiler la face, les dires de la vipère l'affectaient bien plus qu'il ne voulait le croire... il était bien incapable de faire croire qu'il était bien au-dessus de tout ce qu'elle pouvait bien lui balancer. Néanmoins, il semblait inévitable qu'ils en arrivent là... partie comme était la discussion, l'orage devait bien finir par tomber, c'était une évidence. Seulement, seraient-ils capables de recoller les morceaux de ce qui serait détruit ensuite ? Car il y aurait forcément des dommages que tous deux devraient subir... toutefois, c'était elle et elle seulement qui avait attisé les braises de cette dispute. Si elle n'était pas venue en compagnie de l'autre Serpentard, ils n'en seraient jamais arrivés là, c'était sa faute tout simplement.

" Oh, je vois... " répondit-il d'une voix exagérément mielleuse. " Mais je t'en prie, va les rejoindre, si elles sont si charmantes, cela t'épargnera de me supporter. Je ne voudrais pas gâcher ton après-midi en l'obscurcissant de ma présence, il semblerait que tu aies plus intéressant à faire en compagnie de cet imbécile... ou d'un autre, d'ailleurs. "

Au moins, cela aurait pour mérite d'être clair... et si elle ne voyait pas là où il voulait en venir, c'était qu'elle manquait cruellement de bon sens. Elle n'avait pas le droit de le faire souffrir de cette manière, il avait évolué depuis son statut d'amoureux transi de l'année passée, à présent qu'ils étaient en couple il y avait certaines règles qu'ils se devaient tous deux de respecter, à la différence près qu'elle ne remplissait pas sa part du contrat. Il ne pouvait tout de même pas dire amen à tout ce qu'elle voulait, ça ne fonctionnait pas de cette manière. D'autant plus qu'il ne supportait pas la voir en compagnie d'autres garçons que lui, et qu'elle paraissait prendre un certain plaisir à en jouer... non, il ne pouvait définitivement pas laisser passer cela. Il s'était retenu le soir du bal, trop probablement puisque l'image de sa petite amie multipliant les signes de main était restée gravée dans sa mémoire... qu'il s'agisse d'un ami ou d'il ne savait quoi d'autre, il s'en fichait, seulement quelque chose le poussait continuellement à se mettre hors de lui lorsque quelqu'un s'approchait de trop près de la Serpentard. Certes, il n'avait pas vraiment de droit sur elle, après tout ce n'était pas parce qu'elle était sa petite amie qu'il avait un droit de propriété sur elle ou qu'il pouvait décider à sa place ce qu'elle pouvait faire ou non... mais soit, comment conserver un large sourire lorsqu'elle était en compagnie d'un autre ? Et là, elle était en train de sous-entendre que c'était même ce qu'elle aurait préféré, plutôt que de venir le rejoindre ! S'il avait seulement imaginé que les choses se dérouleraient de cette manière... rendez-vous amoureux, tu parles, il perdait son temps tout simplement. Il n'aurait jamais du venir, ni même accepter cette offre, ainsi il n'aurait jamais eu à la voir accompagnée de par ce Vert & Argent et il ne s'en serait que mieux porté.

" C'est ça, ignore-moi ! Va te faire voir, et tes greluches au chignon aussi bas de Tourdesac."

Relevant la tête alors qu'il avait feint d'être de nouveau plongé dans une conversation avec les autres filles, qui en réalité s'étaient tues, se contentant simplement de regarder la scène médusées, Elliott projeta son regard sur Livy. Quel chemin était bien en train de prendre leur relation ? A ce rythme-là, il risquait de n'en rester que des cendres... il avait certainement eu tort de lui octroyer la faute, si leur couple venait à ne pas supporter la tempête, il serait aussi responsable qu'elle de cette destruction. Après tout, il avait également rejouté de l'huile sur le feu... mais si elle ne lui avait pas donné de raison de se montrer jaloux, ils n'en seraient pas là. Après tout, il connaissait à peine les filles auxquelles il s'était adressé, il n'avait jamais réfléchi sur le fait qu'elles soient susceptibles de lui plaire ou non et s'en moquait éperdument, elles faisaient de paire avec le décor et même si ce n'était pas une chose plaisante à dire, il se servait davantage d'elles pour se venger de la vipère qu'autre chose. Pauvres filles... son comportement avec elles était loin d'être celui que tout gentleman qui se respecte aurait adopté en les mêlant ainsi à la situation dans laquelle il s'était de lui-même fourré. Elles n'avaient rien demandé, c'était à peine si elles devaient connaître son nom, et elles étaient déjà incluses malgré elles dans une querelle de couple. Néanmoins, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour cela, lui au moins n'était pas venu en leur compagnie à leur rendez-vous, et il ne leur avait adressé aucun signe de main lors du bal. Aussi, il se garda bien de répondre, conservant la tête haute et demeurant silencieux.

" J'te déteste."

Ces mots décochés comme une flèche le touchèrent... enfin, ils le blessèrent davantage qu'autre chose. Elle le détestait... c'était plutôt douloureux à entendre, et encore plus à réaliser. D'un autre côté, il lui avait donné bien des raisons de le faire... c'était seulement amer, très amer. Et la voilà qui semblait sur le point de tourner les talons, ce qu'elle n'allait même certainement plus tarder à faire. Aussi, Elliott, confus, hésita un instant, le visage décomposé. Que pouvait-il faire ? Rien, certainement... il était en train de la perdre. Néanmoins, il ne pouvait pas la laisser partir de cette manière, peu importait le motif de leur dispute ou si cela devait mal se terminer ensuite. Il ne pouvait pas la regarder quitter l'établissement en sachant qu'elle irait rejoindre ce bellâtre de Serpentard pouvait flirter avec lui sur la rive du lac. Il ne pouvait pas s'il n'avait rien fait pour l'en empêcher... aussi en quelques mouvements il la rattrapa par le bras, doucement toutefois pour ne pas lui faire mal, et planta ses yeux dans les siens, essayant d'en atténuer la colère qui y était lisible. Il n'avait aucune idée de ce qu'il pourrait bien lui dire, mais quoi qu'il en soit, il n'avait probablement plus grand chose à perdre... aussi il pouvait bien se lancer à pieds joints, peu importait ce qu'elle pourrait en penser. Si ça se trouvait, elle était même sur le point de le quitter pour aller retrouver un autre, ou de simplement mettre fin à leur relation parce qu'elle en avait assez... non, ce qu'il pourrait dire serait probablement décisif.

" Attends, si je ne m'abuse c'est toi qui te fiches de moi, là ! C'est le second, tu entends ? Le second ! J'en peux plus. Je ne serais plus là l'année prochaine, et j'ai eu la naïveté de penser que je pourrais te faire confiance. Grossière erreur, je ne suis vraiment qu'un idiot. Si tu tiens à aller les rejoindre, alors je ne t'en empêche pas, au moins je saurais à quoi m'en tenir pour la suite. "

Regrettant de s'être légèrement laissé emporter de cette manière, il ne baissa toutefois pas le regard, bien décidé à l'affronter directement sans avoir à hisser le drapeau blanc. Elle ne pouvait pas partir comme cela, mais il fallait bien que cette discussion ait une issue... au moins, il serait fixé et saurait à quoi s'attendre de sa part. Restait à savoir si leur couple survivrait à la vague qui s'apprêtait à s'abattre sur eux... s'en trouverait-il renforcé, ou dans le cas contraire, détruit ?
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyDim 21 Oct - 19:20

- Oh je vois, fit il d'un ton qui déplut à la vipère, mais je t'en pris, si elles sont si charmante, cela t'épargne de me supporter. Je ne voudrais pas gâcher ton après midi en l'obscurcissant de ma présence. Il semblerai que tu ais plus intéressant à faire en compagnie de cet imbécile, ou d'un autre d'ailleurs …

Un imbécile ? Un autre ? Que sous-entendait-il ? Ce manque de confiance blessa Livy. Elle faillit sourire en se rendant compte de cette absurdité. Elliott qui lui faisait confiance, possible mais pas une bonne chose. Croire une vipère n'était jamais quelque chose de bon. Elle avait tout fait pour qu'il ai confiance, et elle avait échoué. Mais où ? Qu'avait elle fait de mal … Livy ne comprenait pas vraiment comment ils en étaient arrivés là. Bien sur, il ne lui répondit pas et resta détourné. La jeune fille comprit qu'il était jaloux, du moins elle en avait l'intuition. Elle aussi avait craqué à cause de cette attablée de garces. Il lui adressa un petit regard mais, vraiment à fleur de peau, fit semblant de ne pas le remarquer. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux. C'était idiot, ça ne lui ressemblait pas le moins du monde, elle, pleurer pour un simple homme. Jamais. Elle ravala un sanglot et se détourna. Livy devait prendre l'air, et si Elliott ne la rattrapait pas, elle rejoindrait Greg. Lui au moins il lui faisait confiance et l'appréciait vraiment. La vipère s'arrêta net. Elle venait de remarquer qu'elle ignorait absolument ce qu'elle désirait du Walker. L'idée de base était de le transformer en pigeon, en valet prêt à tout pour sa maitresse, mais maintenant, à ce jour où une simple dispute la blessait, elle ignorait dans quel chemin elle s'engageait. Elle était triste qu'il ne croit pas en elle, mais Livy avait toujours cherché à le tromper, à le mener par le bout du nez. Tout ça était atrocement contradictoire. Elle devait se ressaisir et vite. Plantée dans l'encadrement de la porte, qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle sentit une main l'empoigner. Une légère douleur la lança dans le bras. La vipère ne put se retenir de lui jeter un regard perçant. Dans ses yeux elle lut une assurance qui la surpris.

- Attends, si je ne m'abuse, c'est toi qui te fiche de moi là ! C'est le second tu entends ! Le second ! J'en peux plus. Je ne serai plus là l'année prochaine, et j'ai eu la naïveté de penser que je pourrai te faire confiance. Grossière erreur, je ne suis vraiment qu'un idiot. Si tu tiens à aller les rejoindre, alors vas-y, au moins je saurais à quoi m'en tenir pour la suite.

Exactement ce qu'elle pensait. Il ne croyait pas en elle, doutait et devrait même à en venir à voir dans son jeu. Vraiment, Elliott se trouvait être très différent du simple d'esprit au QI hors norme que la vipère avait imaginé. Comparé à Sebastian, il lui donnait du fil à retordre. Enfin, elle avait repris ses esprit et décida une chose. Elle oublia son inconscient qu'elle ne comprenait pas et s'ordonna de jouer la comédie pour récupérer Elliott. Greg, son meilleur ami, elle l'aimait vraiment beaucoup, et apparemment le blaireau en était jaloux. Livy ne comprenait pas, il n'y avait jamais de gestes plus haut que l'autre avec lui. Parfois des mots ambiguë mais leur relation s'arrêtait à leur enfance. Livy réfléchit un instant, plantée devant le Walker. Jouer les martyrs ne suffirai jamais, il fallait qu'elle fasse qu'Elliott se sente plus bas que Terre. Qu'elle lui fasse comprendre que son comportement était minable. Qu'il n'était qu'un petit pervers sadique près à tout pour lui faire du mal. Avec tout ça, il en oublierait sans doute ce qui l'avait mit en rogne. En connaissance de causse, Livy savait qu'il n'y avait pas d'autre homme pour elle, aucun d'ailleurs. La vipère essayait de se persuader que même Elliott ne comptait pas. Non, pas du tout, il n'était qu'un pion pour elle. Rien d'autre. Un détail lui sauta aux yeux, qui confirma qu'elle voyait clairement où était le soucis. Il était jaloux, sans doute de Greg qu'il aurait pu apercevoir. Mais il avait parlé d'un second. Second quoi ? Là, elle ne comprenait vraiment pas tout. Elle était effarée par cette réaction, finalement. Elliott lui devait une explication selon elle. C'est la voix pleine de rage que Livy recula violemment, pointant un doigt vers la figure de l'effronté.

- Pardon mais je ne te suis pas, lâcha-t-elle fébrilement. Dis moi clairement où est le problème ! Le second quoi ? Je comprend rien ! Je t'ai fais quoi pour que tu m'ignores dès mon arrivée ? Je n'ai fais que te demander pourquoi tu servais une table de harpies alors que nous avions rendez-vous, je ne pense pas que c'était sujet à dispute !

Bien sur, c'était faux, enfin presque. Elle était énervée et jouait avec lui mais là, il ne lui semblait pas mal avoir agit. La dispute avait vraiment été déclenchée par un évènement que la vipère n'avait pas remarqué. Depuis des jours elle jouait avec lui, et là, à un moment où elle arrivait avec aucune idée manipulatrice, un orage éclatait.
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyLun 17 Déc - 10:09

"Pardon, mais je ne te suis pas. Dis moi clairement où est le problème ! Le second quoi ? Je comprends rien ! Je t'ai fait quoi pour que tu m'ignores dès mon arrivée ? Je n'ai fait que te demander pourquoi tu servais une table de harpies alors que nous avions rendez-vous ? Je ne pense pas que c'était sujet à dispute !

Agacé, Elliott répondit par un regard noir à ces mots. Ce qu'elle lui avait fait ? Elle venait clairement d'affirmer, par ses actes répétés, qu'elle jouait ouvertement avec lui et ses sentiments ! Il n'était pas probable qu'elle puisse s'être permis de lui laisser entrevoir tous ces signes sans que ce ne soit dans le but de lui porter un coup, si ? Oui, c'était exactement cela, elle faisait exprès depuis le début, et tout cela dans l'unique optique de le faire rentrer dans une rage noire, c'était plus qu'évident. S'il s'était permis de faire des signes de main à n'importe quelle fille dans les parages ou de se rendre à l'un de leurs rendez-vous accompagné par l'une de ses amies, il aurait eu du mal à prétendre qu'il ne l'avait pas calculé depuis le départ ! Sans qu'il ne comprenne pourquoi cette réaction, il était de plus en plus désarçonné par son propre mode de pensée. Certes, il imaginait sans difficulté qu'elle ait besoin de sa liberté, que c'était injuste de sa part d'empiéter sur sa vie de cette manière, mais pourtant il ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir de ne pas être le seul et l'unique à pouvoir entrer dans ce cercle très privé qui constituait son entourage. Oui, c'était cela... au fond, la seule chose qu'il désirait, c'était qu'elle ne voie plus que lui, que le reste perde sens et existence et qu'ainsi il puisse rester le seul à ses yeux. Le seul... Oui, tout le reste disparaîtrait, il n'y aurait plus que lui, c'était là une merveilleuse perspective. Elle lui semblait tout à coup si attrayante qu'il se sentait même prêt à lui imposer ce choix, de manière à ce qu'elle le veuille ou non, il ne soit plus que le seul à être libre de pénétrer dans sa vie comme bon lui semblait. Pourquoi aurait-elle besoin de qui que ce soit d'autre ? Après tout il était là, c'était tout ce qui devait compter... Il savait pertinemment qu'ainsi, il serait absolument envahissant et omniprésent dans sa vie, mais au final il n'y voyait même plus d'inconvénient étant donné qu'il serait le seul, et que c'était tout ce à quoi il aspirait. Elle ne prendrait pas le risque de le perdre, n'est-ce pas ? Elle abandonnerait donc tous les autres, c'était chose évidente, du moins il aimait à s'en persuader. Aussi, il dirigea la porte du menton, de laquelle venait de s'éloigner précédemment le garçon de Serpentard qui accompagnait la vipère, avant de reporter son regard vers elle, s'efforçant de rester totalement impassible.

" Qui était-ce ? " lança-t-il calmement mais d'un ton froid.

C'était là toute la nature du problème. Elle comprendrait bien sans qu'il n'ait besoin de lui expliquer ce qu'il en était, non ? Si elle pouvait lui épargner ce genre de scène au beau milieu des Trois-Balais, ce serait fort sympathique de sa part... Il n'aspirait pas tant à déclamer une tirade dans laquelle il affichait clairement sa jalousie quant aux fréquentations de sa petite amie devant bon nombre d'élèves de Poudlard, et de serveurs du pub. Non, tout ce dont il avait besoin, c'était d'une bonne explication, peut-être des excuses, accessoirement, et, il l'espérait, la promesse de ne plus s'afficher avec le Serpentard au bras duquel elle venait de paraître, et tout rentrerait dans l'ordre, du moins c'était de cette manière qu'il percevait les choses. Ah, et peut-être un mot concernant celui qu'elle avait salué, et ce, à maintes reprises lors du bal de fin d'année... il se souvenait encore de la sensation glacée qui l'avait parcouru à ce moment-là. Cela avait été... tellement détestable ! Elle était à lui et à nul autre après tout, sa réaction était totalement justifiée au final ! C'était elle qui n'avait qu'à pas agir de la sorte, tout simplement. Peut-être avait-il même raison depuis le début, en fin de compte il était même certainement temps pour lui de prendre les choses en main, c'était même sûrement le moment de tirer sur la sonnette d'alarme. Oui, se répétait-il silencieusement, n'importe quel petit ami digne de ce nom aurait agi de la même manière que lui, c'était indéniable. N'importe qui... personne n'aurait laissé passé une telle chose, après tout c'était pour le moins humiliant de laisser sa petite amie aux mains du premier venu, il se devait de réagir de cette manière. Enfin, peut-être que graver dans son esprit que c'était la meilleure des solutions était une manière de se donner bonne conscience, mais au fond qu'importait ? Il ne pouvait pas laisser son honneur se faire traîner ainsi dans la boue sans répondre comme il se devait... il avait raison sur tous les terrains, la prochaine fois elle n'aurait qu'à ne pas lui donner de raison de se ronger les sangs. S'ils en étaient là à l'heure actuelle et étaient en train de franchir le cap de leur première dispute, c'était uniquement de sa faute, même s'il avait probablement rajouté un peu d'huile sur le feu... enfin intérieurement, il espérait de toutes ses forces avoir raison. De toute manière, il ne pouvait en être autrement, n'est-ce pas ? En allant adresser la parole à ces "harpies", comme elle les appelait si bien, il était simplement allé engager la conversation, pas leur faire de l’œil ou laisser sous-entendre quoi que ce soit d'inconvenant... enfin, à bien y réfléchir, elle non plus, mais il était incapable de percevoir tous les signes qu'elle avait pu donner comme autre chose que de la provocation pure et simple. Dans son esprit, c'était même plus qu'évident, elle en jouait, dans le seul but de le voir s'enflammer...

" Le second... avec lequel tu laisses transparaître une certaine proximité. Je n'en peux plus, ça me rend dingue... " continua-t-il en relevant les yeux vers elle, prenant un air affligé. " Ils te tournent autour comme des vautours à l'affût de leur proie ! "

C'était peut-être aller chercher trop loin, mais il n'allait pas démordre pour autant. Elle voulait savoir ce qui n'allait pas ? Et bien elle allait savoir, au moins les cartes seraient sur la table et ils sauraient tous deux à quoi s'en tenir. Peut-être que cela influerait dans la suite de leur relation... et si cela devait la bouleverser ? Ou voire même, peut-être... y mettre fin ? Non, mieux ne valait pas envisager cette hypothèse, pour l'instant il s'agissait juste de laisser l'orage passer.

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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyJeu 20 Déc - 17:40

Ils étaient dehors, face à face, une haine trônant dans les yeux de la vipère. Elle ne détestait pas son pigeon, le magnifique et convoité jeune homme, mais lui en voulait de douter d'elle. Bien entendu il avait toute les raisons de le faire, mais ce qui la blessait le plus c'était que sa manipulation puisse ce voir. Là elle n'estimait pas être en tord, pas du tout. Livy se le répétait depuis le début de la dispute, depuis qu'elle avait vu Elliott faire volte face et s'énerver. Non mais genre il pouvait prendre la mouche. Livy se doutait qu'il y avait un réel problème maintenant, et voulait comprendre, mais tout ça l'étonnait. Pour une fois elle n'avait rien manigancé et n'avait nullement cherché la dispute. La preuve, elle venait au rendez-vous sans arrière pensées, un peu déçu de ne pas avoir d'idée machiavélique, mais légère. Peut être que finalement la compagnie du Walker était simplement apaisante. Elle la savait agréable, alors pourquoi pas ? Enfin, apaisante, sauf durant les moments où il pète un plombs, comme celui-ci.

Qui était-ce ? "

Il venait d'indiquer d'un mouvement de la tête la porte des Trois Balais. Soudain la vipère compris clairement ce qu'il se tramait. Elliott était bel et bien jaloux, et de Greg qui plus est. Gregory Richards, le meilleurs ami de la jeune femme, celui avec qui elle partageait tout depuis son enfance, ces peines et ses joies. Il avait été là quand elle avait perdu son père, quand elle avait vécu les première dures remontrances de sa mère et surtout, quand son frère était partit. Livy devait l'admettre, elle avait pas mal d'amis au masculin, mais n'y voyait aucun problème. Elle n'était pas une femme à hommes et encore moins une croqueuse. Au contraire, elle n'avait jamais eu beaucoup de petits amis, ils se comptaient sur les doigts d'une mains, et le dernier n'était même pas d'amour. La jeune Melrose était beaucoup plus branché amitié qu'amour, et ce depuis toujours. Sans doute ne voulait elle pas souffrir, oui, certainement. Elle ne voudrait pas ressentir la douleur qu'aurait dû ressentir sa mère quand son mari s'en est allé. Bien sur cette femme froide comme la banquise n'avait pas versé une seule larme, mais Livy en avait été malade. Les larmes montèrent aux yeux de la jeune fille. Elle tenta de les ravaler mais une petite s'échappa et roula rapidement sur sa joue. Elle l'essuya d'un geste très rapide et pria intimement pour qu'Elliott ne la remarque pas. Cette larme ne le regardait nullement ce fichu cancrelat puant. Son père lui manquait, point. Il n'y avait strictement aucun rapport avec l'amour propre qu'il venait de briser et la confiance qu'il effilochait. Du moins, ça c'était ce dont la vipère voulait se convaincre. Rapidement, elle se ressaisit et arbore son masque habituel, bourré d'orgueil et de supériorité.

- Qui ça, Greg ? s'étonna-t-elle faussement. Tu plaisantes j'espère, tu es jaloux ?

Avec un malin plaisir qu'elle cacha derrière un air surpris, elle accentua le dernier mot. Oui c'était bien ça, Elliott était jaloux, et ça donnait envie à la vipère de sauter dans tous les sens. Cette nouvelle pour le moins bonne le redonna force de combattre, aussitôt son cœur redevint de glace, plus froid encore que l'âme de lord Voldemort, et ses envies de domination revinrent. Si elle parvenait à redonner confiance à ce très cher pantin qu'était Elliott, elle pourrait se régaler. Dans sa tête ça paraissait clair, elle avait un plan :lui jeter de la poudre aux yeux et lui faire faire n'importe quoi. Sauf que sincèrement, elle n'en avait pas envie. Son sourire restait pleinement sadique, son mental lui dictait de profiter du Walker mais jamais elle ne trouvait d'idée pour le manipuler. Quand ils étaient à l'école elle aurait pu s'en servir pour obtenir de bonne note, lui faire porter divers chapeau et se pavaner comme au dernier bal à son bras pour faire jaser. Mais maintenant qu'il était parti, où était l’intérêt de la jeune vipère ? Nulle part, il n'y en avait plus. Aucun. Et pourtant elle ne voulait pas le quitter, s'efforçant de pense qu'il avait des atouts et pouvait lui servir. Elle balaya ses pensée idiotes et retourna à la prise de becs qu'elle avait avec son petit ami. Il était exécrable et pour rien en plus !

" Le second... avec lequel tu laisses transparaître une certaine proximité. Je n'en peux plus, ça me rend dingue... " continua-t-il en relevant les yeux vers elle, prenant un air affligé. " Ils te tournent autour comme des vautours à l'affût de leur proie ! "

Proximité. Dingue. Vautour. Premier truc qui sauta aux yeux de Livy ce fut qu'Elliott l'aimait. C'était clair et net, pour être aussi jaloux, pour la désirer rien qu'à lui et voir une menace en n'importe quel homme, il devait vraiment être amoureux. D'accord, elle n'en avait quasiment jamais douté mais là c'était la preuve finale. Le blesser en serait plus aisé mais encore fallait-il qu'elle en ai envie. La seconde chose fut le changement radical de comportement. L'ancien chef des Blaireaux, d'apparence si chaste, si tranquille et si doux pouvait se révéler vraiment piquant. Vraiment, il semblait être bourré de défaut et avoir le sang assez chaud. Pour s'emporter comme ça, pour rien d'après la vipère, il fallait être impulsif. Cela surpris la vipère, elle qui avait cerné le jeune homme comme le pantin idéal, dans le même genre que Sebastian. Oui, il aurait dû être facilement manœuvrable, sans trop réfléchir à ce qu'elle lui faisait faire. Et bien non, et cela soulevait soudain un challenge. Livy écarquilla les yeux en se rendant compte que si elle voulait pas le manipuler c'était parce qu'elle appréciait sincèrement le jeune homme. Et elle détestait ça.

- Il va falloir que tu comprennes une chose Elliott, cracha la vipère avec un regard flamboyant, oui nous sommes ensemble et oui c'est très bien, mais jamais, au grand jamais, je n'arrêterai de voir mes amis pour tes beaux yeux ! Et encore moins Greg, mon meilleur ami d'enfance !

Admettre ça, qu'elle l'appréciait et que c'était pour ça qu'elle ne pouvait se jouer de lui, cela énervait beaucoup la Serpentard, qui depuis des années ne voulait pas s'attacher à quelqu'un. Encore moins à un homme. La seule personne auxquelles elle s'autorisait à tenir c'étaient ses amis d'enfance, comme Lara ou Greg. Ses potes, genre Isis, Naïa, Cec' et autre, c'était important mais différent. Alors mettre Elliott au même rang que Greg, sachant qu'à la base elle voulait le placer en bas de la pyramide, parmi les « jetables », c'était insupportable. Et tout ça à cause de la crise de nerfs qu'il venait de lui piquer. Se rendre compte de ça, que le but de cette relation serait de peut être savoir garder quelqu'un sans sous entendu était détestable. Livy ne voulait plus se retenir, ça allait trop loin et son sang bouillonnait dans ses veines. Sa main partit, voyageant aussi vite que la lumière jusqu'à la joue d'Elliott. Aussitôt elle regretta son geste, la vipère en elle n'avait pas voulu ça, son coup était partit tout seul. Elliott n'avait rien fait, si ce n'est faire comprendre à la jeune femme quelque chose qu'elle ne pouvait même pas envisager. Livy se recula et son masque se fragilisa. Elle sentit sur son visage l'hésitation apparaître, laissant ses yeux s’écarquiller encore plus, réalisant son geste. Mordant sa lèvre inférieure, elle jeta un regard alentour pour vérifier que personne n'ai vu la scène. Bien sur que des gens l'avaient vu, le couple était dehors non loin de la grand place. Elliott allait partir, la détester... Au pire elle pourrait mettre ça sous le coup de la colère, parce qu'il doutait d'elle et qu'avec son impulsivité le coup serait partit... il n'y croirait sans doute pas. Livy ignorait quoi faire aussi, elle préféra attendre la sentence.
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyLun 24 Déc - 10:01

De fil en aiguille et tandis que la dispute orageuse qui avait commencé se poursuivait, Elliott commençait à ne plus être aussi certain d'avoir raison, ou du moins d'avoir autant raison qu'il ne le pensait au départ. Au fond, ne se montrait-il pas un peu injuste ? N'était-il pas en train de se conduire en véritable tyran en essayant de contraindre sa petite amie à cesser de voir ses amis pour qu'il puisse être assuré que leur couple ne soit pas menacé ? Car c'était une évidence, il n'avait pas confiance en l'avenir, et voir sa belle en compagnie d'autres garçons que lui le mettait hors de lui. Mais s'il agissait de la sorte, c'était pour remettre le train sur les rails, il aimait Livy de tout son coeur et craignait bien trop qu'il n'en soit pas de même de son côté pour pouvoir rester serein. Au fond, peut-être avait-il trop stigmatisé la vipère pour la penser aussi vile et manipulatrice... Il se devait de repenser à leur entrevue au chemin de Traverse, lorsqu'elle s'était intégralement ouverte à lui. Après cela, elle n'avait plus rien à lui cacher, n'est-ce pas ? Il ne lui était pas venu à l'esprit qu'elle puisse calculer quoi que ce soit dans leur relation, puisqu'elle était sa muse, son idéal... puis elle ne pouvait pas, c'était tout à fait improbable. Son regard ne pouvait pas être un regard menteur, il en était intimement convaincu. Néanmoins, il lui fallait à tout prix des explications concernant les deux garçons en compagnie desquels il l'avait vue, toute cette histoire commençait à le rendre fou. Elle pouvait bien lui accorder cette faveur, n'est-ce pas ? Au moins se justifier sur le lien qui les unissait à eux, car sans cela, Elliott s'imaginait mal reprendre leur histoire là où il l'avait laissée. Elle pouvait bien le comprendre, non ? Il avait besoin qu'elle comprenne. Elle lui devait bien ça après tout, il avait été prêt à tout pour elle, l'année passée elle aurait pu simplement lui demander de faire entorse au règlement qu'il l'aurait fait sans hésiter malgré son grade de préfet. Oui, c'était cela ! Une justification serait un parfait antidote à leur problème, ensuite tout redeviendrait comme avant, du moins il l'espérait. C'est alors qu'il aperçut avec surprise sur le visage de la vipère ce qui ressemblait fort à une larme en train de couler, dévalant gracilement le long de sa joue. Comment était-ce seulement possible ? Tout à coup le visage d'Elliott se décomposa. Il avait eu tort, et ce depuis le début. En réalité, elle n'avait jamais mérité d'être accusée de tous les vices qu'il lui avait octroyés quelques minutes auparavant ! Comme elle paraissait fragile tout à coup, la dure Livy... comme cette larme, presque invisible mais pourtant si lourde de sens, la rendait soudain vulnérable ! Il n'était alors plus question de continuer cette bataille, c'était fini, Elliott s'apprêtait à baisser les armes et à les déposer au sol. Non, il ne pouvait pas la faire souffrir, ça n'en valait pas la peine. Au diable cette querelle, tout à coup il était même prêt à lui avouer qu'il avait totalement tort et que c'était elle qui avait raison sur toute la ligne. Certes, il ne le penserait pas, mais au moins il ne la blesserait plus. Car Livy était à ses yeux une fleur délicate, que jamais il ne se permettrait d'abîmer... comment avait-il pu penser un seul instant qu'elle était en train de jouer avec lui ? Il s'était indubitablement induit en erreur, elle ne pouvait pas, et il n'était qu'un imbécile pour avoir osé un seul instant remettre cette hypothèse en question. En réalité, cette dispute elle-même était en train de lui paraître absurde et superflue, il n'arriverait à rien sinon à prendre le risque de la perdre ou de lui faire du mal. L'idée qu'on puisse approcher sa petite amie et se l'approprier lui était tout aussi insupportable que quelques minutes auparavant, néanmoins il était soudain prêt à fournir tous les efforts nécessaires, à prendre sur lui si elle le désirait pour faire disparaître ces mauvais sentiments. Pourquoi cela lui prenait-il tout à coup ? Il n'en avait pas la moindre idée. Mais il ne voulait plus jamais la voir pleurer.

- Qui ça, Greg ? Tu plaisantes j'espère, tu es jaloux ?

Décontenancé, Elliott se mit à regarder nerveusement autour de lui en espérant que personne n'ait entendu les mots de la vipère. Il ne manquait plus que cela se sache... Il avait lui-même du mal à faire face à cette réalité, c'était une sensation si désagréable, mais pourtant c'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de la ressentir. Etait-ce parce qu'il ne parvenait pas à lui faire confiance ? En tout cas, elle avait visé juste et avait malheureusement raison sur toute la ligne... par tous les saints, il fallait espérer que cela ne s'ébruite pas, il éprouvait quelque honte toutefois à passer pour le petit ami tyrannique, ce n'était pas quelque chose de très agréable comme étiquette. D'autant plus parce qu'elle en viendrait sans doute à se lasser de lui plus vite encore, en fin de compte il n'était pas du tout en position de force dans cette opposition. Une fois de plus, c'était encore bel et bien elle qui tirait les ficelles... En tout cas, il venait de buter sur un détail sur lequel il ne put s'empêcher de s'attarder. "Greg"... il tressaillit de l'entendre l'appeler aussi familièrement. Comme s'ils se connaissaient depuis toujours, comme si l'un ne pouvait avoir de secret pour l'autre, comme si la relation qui les unissait dépassait le cadre de l'amitié et était bien plus puissante... Elliott était bien loin d'aimer ces idées. Certes, quelques minutes auparavant il s'était décidé à laisser là son ressentiments et à dépasser sa jalousie afin de sauver son couple, néanmoins ce serait peut-être plus difficile qu'il ne l'avait prévu. De toute évidence, les choses ne se déroulaient pas du tout comme il l'avait prévu... Il voulait bien reconnaître qu'il y était pour quelque chose, après tout c'était lui qui avait ouvert les hostilités, cependant il n'avait rien à remettre en cause ! Il avait eu des amies appartenant à la gente féminine, comme cela avait pu être le cas avec Sarah ou Astride, voire Anabela dans le temps, mais jamais il n'avait laissé douter quant à la relation qu'il aurait pu entretenir avec elles. Enfin... du moins, il ne le pensait pas. Et en fait, à bien y réfléchir, il se mit à envisager l’idée selon laquelle Livy n'y aurait pas réellement pensé non plus... cela changeait la donne.

" Je... non, enfin ce n'est pas le problème, mais... " se défendit-il sans succès.

La vipère avait mordu au bon endroit, il était en train de couler. Une chose venait de s'affirmer clairement, quoi qu'il puisse arriver il ne remporterait pas cette bataille. Il y aurait deux issues, soit aucun n'y trouvait son compte et leur couple en prendrait un coup, soit il abdiquait et reconnaissait ses torts, de cette manière il pourrait encore sauver ce qu'il y avait à sauver. Les deux seules solutions mises à sa disposition ne le satisfaisaient ni l'une ni l'autre, néanmoins il n'avait pas vraiment son mot à dire, et c'était avec la deuxième qu'il avait le moins à perdre. Son objectif n'était absolument pas qu'elle le quitte, au contraire ça le rendrait malade... d'autant plus que maintenant qu'elle avait compris ce qui l'en était, qu'est-ce qui l'empêcherait de réellement se pavaner au bras d'un autre ? De ce "Greg", du "Ryan" auteur de ce discours plus que controversé sur les statuts sanguins et à qui elle avait adressé plusieurs signes de main le soir du bal, voire de sa myriade d'amis masculins résidant à Serpentard... Comment pourrait-il seulement une seconde supporter cette vision ? Ce ne serait plus à qui reviendrait ce regard qu'il aimait tant, ce ne serait plus lui qu'elle embrasserait ou irait retrouver, mais un autre. Ce serait bien trop cruel ! Elle était si différente d'eux... pour commencer, elle ne partageait pas leurs idéologies sur le rang sanguin, du moins il en était intimement convaincu. Après tout ils n'en avaient jamais vraiment parlé tous les deux, mais comment pourrait-elle avoir le moindre préjugé sur les nés-moldus alors qu'ils sortaient ensemble ? Enfin, il était né de sang sorcier, mais c'était au sein d'une famille moldue qu'il avait été élevé, plus précisément par sa cousine pieuse. Il prônait les valeurs moldues presque plus que quiconque... donc il lui était paru tout à fait évident qu'elle ait été aveugle devant tout cela. Ça montrait bien qu'elle n'était pas comme les autres, n'est-ce pas ? Ou alors c'était peut-être parce qu'au fond, il ne la connaissait pas suffisamment... non, c'était stupide. Mais en réalité, et malgré leur conversation sur le chemin de Traverse, pouvait-il réellement se vanter de pouvoir lire en elle ? Il craignait que non. Il y avait encore un abîme de choses qu'il ne connaissait pas sur elle... et peut-être qu'une fois cette dispute terminée, il n'aurait même jamais de nouveau l'occasion d'en savoir plus.

- Il va falloir que tu comprennes une chose Elliott, oui nous sommes ensemble et oui c'est très bien, mais jamais, au grand jamais, je n'arrêterai de voir mes amis pour tes beaux yeux ! Et encore moins Greg, mon meilleur ami d'enfance !

Son meilleur ami d'enfance ? Éberlué, Elliott écarquilla les yeux. Réellement, ils se connaissaient en réalité si bien que ça ? Il n'eut pas vraiment l'occasion de réfléchir davantage à ce sujet. Si ce qu'elle dit le surprit, ce n'en fut rien à côté de ce qu'elle fit ensuite. L'impact de la paume de la main sur la vipère contre sa joue le laissa un instant légèrement sonné, les yeux incrédules, aussi il lui fallut une bonne dizaine de secondes avant de réaliser qu'elle venait elle-même de le frapper. Sans savoir ce qu'il pourrait dire, Elliott ouvrit alors la bouche, puis la referma quelques instants plus tard. Ainsi elle venait réellement de le gifler ? C'était la première fois que cela lui arrivait, maintenant qu'il y pensait... l'historique de ses relations n'étant pas vraiment rempli, aucune fille ne se l'était jamais permis avec lui auparavant puisqu'il s'était toujours montré très respectueux. Harriet n'avait jamais porté la main sur lui dans son enfance, même lorsqu'il désobéissait légèrement... à vrai dire, cela ne lui arrivait guère régulièrement, il s'était toujours montré être un enfant sage et servile. Aussi, le choc mit un certain temps avant de se dissiper, si bien qu'il remarqua quelques instants plus tard qu'il avait conservé le même visage, celui de quelqu'un qui venait de voir la partie d'un édifice s'effondrer. Tout cela était allé trop loin, bien trop loin... Au fond, finalement, la question de qui avait raison dans cette bataille ne l'importait plus au final. Tout cela paraissait même étonnamment circonstanciel... Néanmoins, ce geste l'avait réellement déstabilisé, il ne s'y était guère attendu, et ne voyait pas vraiment en quoi les choses pourraient s'arranger dès à présent, que ce soit de son côté ou de celui de la Vert & Argent. Tout cela ne les menait à rien, sinon à les détruire, peu à peu... Aussi, peut-être que la meilleure solution résidait en le fait de se replier, pour l'instant rester ici et faire les frais de la colère qu'il avait lui-même suscitée n'était très sans doute pas une bonne idée. Effleurant du dos de la main la joue qu'elle avait frappée, il baissa les yeux, toujours silencieux, avant de les relever vers elle. Le regard qu'il lui jetait n'était plus haineux, ni même dominé par la rage. Non, il était amer, et peut-être un peu triste aussi. Comme qui quelque chose venait irrémédiablement de se briser.

" Je vois... Peut-être mieux vaut-il arrêter là cette discussion. Je vais rentrer, ça vaut mieux pour nous deux. Porte-toi bien. " répondit-il en tentant d'esquisser un demi-sourire malgré tout, mais sans la moindre réjouissance.

Il la détailla une dernière fois, comme s'il n'en aurait plus jamais l'opportunité par la suite, et se résolut à tourner les talons. Son pas n'était pas décidé, il avait lui-même du mal à se rendre compte de ce qu'il était en train de faire, aussi il n'avait parcouru que quelques mètres qu'il était déjà tenté de regarder en arrière. Tout cela n'était absolument pas à sa convenance, mais il paraissait faire partie de l'ordre des choses qu'ils y soient arrivés... peut-être était-ce mieux ainsi, au fond, se dit-il alors qu'il dépassait la porte des Trois-Balais. Mais sa soirée allait très certainement s'avérer être un calvaire, puisque rien ne semblait avoir été résolu.
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyDim 6 Jan - 19:42

La situation prenait une tournure de plus en plus désagréable pour le couple. Livy se sentait de plus en plus mal et elle voyait bien qu'Elliott n'appréciait pas se retrouver dans sa position. La révélation sur la jalousie du jeune homme rendit Livy fière d'elle. Elle avait réussis à atteindre son but, avoir complètement à ses pieds son petit ami. Le seul hic, c'était qu'ils se révélait beaucoup plus malin et caractériel qu'elle ne s'en était douté. Et tout ça était fortement problématique car finalement, ce type de personne lui plaisait assez. Ses amis les plus proches avaient tous une puissante force mentale, du caractère et était palpitant. A ce moment là, la prise de bec qui avait lieu entre les deux amants prouvait à la jeune femme que le Walker n'était pas si nul que ça. Elle lui avait toujours trouvé un intérêt mais là, elle commençait vraiment à l'apprécier. Une personne qui laisse ses défauts s'exprimer sans vraiment les refouler. L'impulsivité maladive de Livy était un de ses plus gros défauts personnel et au passages, elle le détestait mais vivait avec. Voir Elliott rougir de jalousie la soulagea, comme quoi elle n'était pas la seule à refouler ses trait de caractères les plus troublant. La seule chose qui différait entre eux, c'était que tout le monde savait pour les impulsion rageuse de la vipère, alors que personne n'aurait soupçonné la jalousie chez Elliott. Chez la vipère ça ne faisait pas partie de ses défaut principaux alors elle se fichait du fait qu'il puisse voir d'autres fille. Ce qu'elle n'avait absolument pas apprécié c'était que lors d'un leur rendez-vous, Elliott ai été voir d'autre fille en l'attendant. Ça n'avait pas été très gentleman, très mufle même. Là la vipère ne se trouvait pas du tout en tord et resterait sur ses positions. Point barre. Et là en plus son petit ami s'en prenait à Ryan, un de ses très bons amis, et à Greg. Gregory, son meilleur ami depuis l'enfance, celui qui avait partagé avec elle une enfance aristocrate, pleine de soirée peu amusante pour les enfant au caractère plus vifs que la moyenne. Tout deux avaient beaucoup partagé et jamais Livy ne pourrait imaginer sa vie sans lui. Alors si jamais Elliott devait lui prendre le choux avec ça, elle aurait rapidement fait son choix. Livy est très fidèle et respectueuse en amitié, plus qu'en amour.

Je... non, enfin ce n'est pas le problème, mais... "

Au début de leur relation, elle lui avait fait faire ce qu'elle avait désiré. Dès leur premier rendez-vous Livy avait sû qu'elle pourrait faire d'Elliott ce qu'elle voudrait rien qu'en croisant son regard au bord du lac. Le fait le plus marquant fut que le jeune Pouffy' très croyant et propre sur lui de l'époque délaisse la religion au profit d'un pêcher de luxure. Certes ils n'avaient eut que rendez-vous à Pré-au-lard mais Livy avait eu le privilège de passer devant Dieu. Si elle l'avait vraiment voulu elle aurait pu transformer Elliott... A l'heure actuelle, elle savait qu'elle commençait à furieusement apprécier l'ancien chef de Blaireaux et que c'était pour ça qu'elle n'avait pas réussis à trouver de plan machiavélique pour s'en occuper, mais au début de leur relation, rien ne lui sautait aux yeux. Au contraire, elle avait toujours été ravie de le croiser pour essayer de le faire tourner en bourrique, mais ne l'avait jamais fait. Songeuse, elle cligna des yeux et ravala un peu de sa colère. Elliott n'était qu'un homme finalement, un être humain coupable d'aimer un peu trop un personne. De son coté elle profitait simplement du jeune homme, mais non pas en abusant de lui, juste par le simple fait de son agréable compagnie. Pour le moment le rendez-vous n'était pas vraiment génial mais avait sans doute atteint son apogée. Tout deux criaient l'un contre l'autre, attirant le regard des passants et des clients des Trois balais. Ils se donnaient en spectacle comme tout couple normal crisant pour une raison qu'ils ne comprenaient pas. Du moins pour eux, ils ne partageaient pas le même avis et la raison reviendrait à celui qui crierai le plus fort.

- Ne te justifie pas, ça crève les yeux !

Un aveugle aurait compris qu'Elliott était jaloux, même la plus grande des insensibles, imbéciles, anti homme, l'aurait vu. La crise de nerf pour rien, l'acuité très aiguisé pour remarquer n'importe quel geste entre sa copine et d'autres garçons, l'ignorance maîtrisée et maintenant le refus de voir la vérité en face. Le fait qu'Elliott s'en prenne à Greg fit regrimper l'amertume qu'éprouvait la jeune vipère à son égard. Elle était enragée, elle en voulait à Elliott d'être si possessif et surtout, elle s'en voulait à elle pour avoir baissé ses défenses. Elle appréciait vraiment Elliott et reconnaître ça était très difficile, impossible presque. Elle est tellement en colère qu'elle ne se contrôle plus. Un gifle part et s'écrase sur la joue du Walker, pour le plus grand étonnement du duo. Livy n'en revenait pas d'avoir fait ça et d'après ce qu'elle voyait, Elliott aussi. Personne n'aurait pu se douter que la vipère si manipulatrice perdrait le contrôle si facilement. Généralement elle frappe les gens uniquement lorsqu'on la pouce à bout, quand on s'en prend à des amis ou à des proches. Là Elliott n'a presque pas poussé le bouchon, Livy est juste parti au quart de tour, encore plus rapidement que d'habitude. Figée par son geste, elle ne décrocha pas son regard de celui d'Elliott, ce qui lui permis de l'observer réagir à sa guise. Enfin, c'était surtout parce qu'elle n'en revenait pas. La jeune fille n'était pas du genre à se retenir ni a regretter un de ses gestes, mais là elle avait une boule dans la gorge.

Je vois... Peut-être mieux vaut-il arrêter là cette discussion. Je vais rentrer, ça vaut mieux pour nous deux. Porte-toi bien. "

Livy n'en crut pas ses oreilles et se tortillas, gênée, alors qu'Elliott lui jetait un regard lourd de reproches ou de douleurs. Elle avait conscience d'être allée très loin et que ça n'était pas vraiment une réaction approprié. Face à leur problème il faudrait mieux discuter sainement et s'expliquer en posant carte sur table, mais ça n'était pas du tout dans les habitude de la vipère. Le sang bouillant qui inondait ses veines un instant plus tôt venait de se figer. Elliott lui avait dit qu'il arrêtait de parler, qu'il préférait partir et surtout, la chose qui blessa le plus Livy, il lui souhaitait de bien se porter. Ça voulait tout dire, il avait mis fin à leur relation, et ça la jeune femme n'allait pas l'accepter. Elle voulait réagir mais elle n'accusait pas encore le choc. Elle le regarda s'éloigner tendis qu'elle se savait cible des autres. Pour elle le monde semblait s'être arrêté. Tout ça a cause du fait qu'elle était amie avec des garçons... C'était plus que normal, à son âge et avec son caractère... Il était vrai qu'elle était extrêmement proche de Greg, son grand frère, son meilleur ami, celui qui savait tout sur elle... Toutes ses peines, ses joies, ses bleus, il savait tout. Et pourtant ils ne se voyaient guère souvent, lui passant son temps avec ses amis et elles travaillant à de nouvelles idées sordides. De plus, ils ne se verraient quasiment plus car le jeune homme déménageait durant l'été et partait à la fac. Cela attristait Livy de perdre un ami. Heureusement il lui resterai Lara pour surmonter les dernières années, et Naïa... Bien d'autre aussi, mais certains étaient plus important que d'autre. Presque tout son monde venait de s'écrouler alors qu'Elliott tournait les talon. Elle devait faire quelque chose d'efficace mais quand elle reprit ses esprit, la première chose qu'elle fit fut de froncer les sourcils. Comment pouvait-il la quitter comme ça, alors que c'était lui qui était en tord ! D'accord elle lui avait mit une gifle mais elle était partie toute seule. Peut être que pour faire avancer les choses elle aurait dû commencer par s'excuser.

- Elliott !

Oui elle venait de crier son nom, Livy ne voulait pas qu'il parte malgré tout ce que ça impliquait. Livy continuait à regarder son petit ami, ou du moins son ancien petit ami, partir loin d'elle. Il se devait de se retourner, il ne pouvait pas oublier si vite et pour une raison si idiote leur histoire. Livy avala sa salive et avança à la suite d'Elliott. Sans comprendre pourquoi elle voulait qu'il reste, qu'il ne la laisse pas comme ça. Et pour le récupérer elle devrait faire quelque chose d'étrange pour une Melrose. Quand, après avoir accéléré le pas, elle attrapa le coude du jeune homme, elle se figea. Sa gorge se noua et pour une fois elle afficha un visage sans masque.

- Excuse moi, j'ai eu tord de te frapper, fit elle d'un trait, mais je l'ai pas voulu, tu m'as mise hors de moi …

Elle voulait le prendre dans ses bras et sentir qu'il l'aimait toujours. Ça lui faisait du bien de se savoir aimé pour ce qu'elle était, de savoir que malgré les soucis de son caractère il l'appréciait vraiment, sans mensonge. C'était égoïste de sa part car elle, elle ne partageait pas ses sentiments. Livy aimait passer du temps avec Elliott, ne voulait pas le perdre, adorait le voir sourire et avait presque les larmes aux yeux lorsqu'il était triste. Et pourtant son cerveau lui martelait le cœur et la persuadait qu'elle ne pouvait pas être amoureuse.
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyMar 19 Fév - 0:46

- Ne te justifie pas, ça crève les yeux !

A ce point ? Elliott ouvrit la bouche, avant de la refermer, puis de l’ouvrir à nouveau, sans réellement savoir quoi dire, sans même savoir s’il y avait quoi que ce soit à dire en ces circonstances. Comment pouvait-il lui dire qu’elle avait tort sur toute la ligne ? Qu’elle faisait erreur, qu’il n’y avait aucune once de jalousie en lui ? Que tout ce qu’il ressentait était tout simplement trop pur et trop fort à la fois pour s’apparenter à un sentiment aussi noir qu’était celui de la jalousie ? Il ne le pouvait. Et peut-être parce qu’au fond, elle avait raison, et il le savait pertinemment, même si l’admettre était pour l’heure encore trop difficile. C’était donc par simple égoïsme qu’il lui reprochait d’aller vers d’autres garçons ? Simplement parce qu’il craignait qu’elle ne lui échappe, finisse par trouver mieux, entre autres un homme plus charmant et présentant des qualités plus louables que les siennes, qu’il l’accusait de tous les vices du monde ? Ce n’était pas juste de sa part, à présent qu’il y pensait, c’était même relativement mesquin de sa part de lui faire porter sur le dos quelque chose dont il ne pouvait la blâmer. Comment pouvait-il justifier le fait qu’il préférait la voir seule plutôt qu’entourée d’amis simplement pour s’assurer une sécurité tout à fait idiote ? Cela se faisait tellement ressentir dans ses mots, dans ses paroles, dans son regard pour qu’elle l’ait immédiatement compris ? De toute évidence. En attendant, après la gifle qu’elle lui avait magnifiquement administrée, il n’était plus question d’essayer de récupérer quoi que ce soit, le mieux était probablement qu’il quitte les lieux. Tant pis pour ce boulot qui lui tendait les bras, il réessaierait une prochaine fois, pour l’heure mieux valait éviter la confrontation avec sa petite amie, qui, il l’espérait, l’était encore. Enfin, ce serait à voir un autre jour, visiblement ni l’un ni l’autre n’était plus vraiment en état de chercher quoi que ce soit à l’autre. Par chance, ils se réconcilieraient peut-être... Néanmoins, il ne put qu’être surpris lorsqu’il sentit le bras de Livy se refermer sur lui. L’avait-elle rattrapé ?

Elliott ! Excuse moi, j'ai eu tord de te frapper, mais je l'ai pas voulu, tu m'as mise hors de moi …

Il lui esquissa un sourire désolé. Réellement, il l’avait mise hors d’elle ? Les excuses qu’elle formulait n’en étaient pas vraiment dans ce cas, ou seulement à moitié puisqu’elle rejetait encore la faute sur lui, mais soit, puisqu’elle s’était déplacée pour ça... Après tout, il avait eu tort et le reconnaissait, mais il ne pouvait pas continuer à argumenter dans cette voie-là. Cependant, il était quelque part ravi qu’elle se soit donné la peine de le suivre, qu’elle soit désolée pour son geste... geste que même Harriet n’avait jamais osé commettre même lorsqu’il était enfant. Il lui était arrivé de manquer de discipline, même si cela était resté très rare, mais elle s’était toujours contentée de sermons ou de lui faire morale à coups de discours ennuyeux. Visiblement, cela avait du tout de même porté ses fruits, puisque presque tous les professeurs d’Elliott s’étaient mis d’accord pour dire qu’il s’agissait d’un garçon «remarquable», quoique trop peu intéressé par les choses. Mais Livy, elle, avait été la première à y aller aussi brutalement. A le secouer de cette manière-là, même si cela ne s’était guère révélé agréable. Que devait-il donc faire ? Faire abstraction de l’effort qu’elle avait fait et tout de même continuer sa route, sans ne rien lui dire ? Au contraire lui dire qu’elle l’avait déçu ? Ou s’efforcer de faire comme si cette dispute n’avait jamais eu lieu et essayer de passer l’éponge là-dessus ? Bien évidemment, ni l’un ni l’autre n’oublierait si facilement, cette plaie resterait sanguinolente, elle se refermerait avec le temps mais il demeurerait des marques toujours visibles. Cependant, il restait convaincu que leur couple pouvait encore être sauvé.

« Je suis désolé aussi de m’être emporté sans réelle raison valable. Tu me vois consterné de ce qui était arrivé, c’était loin d’être dans mes intentions. »

Il respira un coup. Ça, au moins c’était réglé, même s’il ignorait si la pilule passerait. De toute manière, il avait si ardemment désiré Livy avant de sortir avec elle qu’il imaginait mal renoncer à elle après s’être donné tant de mal à la conquérir. Puis, plus encore, il se voyait mal retrouver sa vie d’antan, après l’avoir intégrée à sa vie et avoir pris des habitudes qui la comptaient d’office dans le calcul. Puis, il se reprit, releva son regard qu’il avait dirigé vers le sol, et l’affronta directement, attrapant ses doigts au passage. De toute manière, s’il voulait en finir avec cette stupide dispute, il devait jouer de sincérité.

« Si j’ai réagi aussi bêtement c’est... parce que je t’aime, Livy. Et que je ne supporte pas l’idée que tu puisse un jour te tourner vers un autre alors que c’est moi qui ai la chance de te côtoyer. » déclara-il alors d’un trait.
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Message(#) Sujet: Re: C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] C'est en été que les orages les plus violents éclatent [Livy] EmptyJeu 28 Mar - 19:14

Lui mettre une gifle fut une chose insensé mais totalement en accord avec le caractère impulsif de la Melrose. Elle était tout à fait du genre à réagir comme ça, sans réfléchir, mais c'était la première fois qu'elle s'en mordait les doigts. Même la fois où elle avait blessé Erin dans la salle commune, avec les morceaux d'un vase, elle ne l'avait pas regretté. Cette nuit là, elle était même descendue en cuisine sereinement et elle avait avalé un cheesecake entier assise sur un tabouret. Mais là, elle venait de crier, de l'implorer presque de rester avec elle, de ne pas partir. Elle avait même demandé pardon pour son geste incontrôlé. Livy avait conscience depuis des années que son impulsivité lui gâchait la vie et depuis plusieurs mois, elle travaillait à la rendre moins présente … ça marchait de temps en temps, mais cette fois, face a cette accusation, elle avait complètement craquer.

« Je suis désolé aussi de m’être emporté sans réelle raison valable. Tu me vois consterné de ce qui était arrivé, c’était loin d’être dans mes intentions. »

Livy était soulagée qu'il se soit retourné, qu'il ne soit pas partie sans lui dire au revoir. L'instant où elle avait crut que c'était complètement finit, elle avait crut sentir son cœur lui faire mal. Très mal. Elle avait refoulé ce sentiment mais peut être qu'un jour, elle acceptera vraiment le fait d'avoir des sentiment pour un homme qu'elle voulait à la base manipuler. Si seulement il pouvait simplement la prendre dans ses bras au lieu de bavasser … Une femme se sent bien quand elle voit qu'on l'aime, il faut pas forcément le dire. Juste le faire sentir. Pour Elliott, le fait qu'elle le rappelle devrait être un signe immanquable, même elle en avait prit conscience dans son geste. Elle était resté presque au bord des larmes avant qu'il ne se retourne. Maintenant qu'il s'était retourné vers elle, elle lâcha son bras et recula d'un pas, la tête basse. A son écoute, un mélange d'amour et de colère monta en elle, sans qu'elle ne puisse rien contrôler. Elle venait de lui demander pardon, et lui, il n’acceptait même pas ça. C'était à croire qu'il s'en fichait et qu'il ne voyait pas le geste énorme que la vipère normalement pratiquement sans morale venait de faire. Elle releva les yeux vers lui et remarqua qu'il regardait aussi ses pieds. Longuement, ils restèrent dans le silence pesant, elle cherchant désespérément son regard. Dans sa bouche, des mots se battaient pour sortir, tous moins agréables que les autres à entendre, mais elle se retenait. Si elle redevenait désagréable, qu'elle lui refaisait des reproches, elle pouvait faire une croix sur Elliott, sans doute définitive... Ça elle ne le supporterait pas, pour une fois qu'elle avait trouvé quelqu'un qui l'appréciait vraiment, presque pour exactement ce qu'elle était. Elliott était un peu l'amoureux, comme Lara était l'amie. Deux être pratiquement opposé à la Melrose mais qui la comprenaient, l'appréciaient et surtout, acceptaient.

Livy ravala ses mots et son énervement levant le visage vers le ciel. Il était noir et opaque, il allait sans doute pleuvoir d'une minute à l'autre. Les hiboux étaient rentrés, les gens armé de parapluies noir, aussi sombres que le ciel. Les nuages tourbillonnaient au dessus du couple en crise. Un orage allait éclater très prochainement, et eux deux se trouvaient encore dehors, à attendre de se prendre la pluie. Au moins, s'il se mettait à pleuvoir, les gouttes cacheraient les larmes qui s’apprêtaient à courir sur les joues de Livy. Secouée, elle batit rapidement des cil avant de replonger son regard sur Elliott. Elle ne pleurait pas encore mais sentait ses larmes dans sa gorges, prête à jaillir. Pas vraiment sure d'elle, elle rompit le silence bien installé.

- Peut importe. On a des tords tout les deux, je suis contente que tu reconnaisses les tient... on n'aurait pas dû en arriver là.

Elle avait pas du tout aimé dire ça, mais pourtant c'était la vérité. Pour se faire entendre, elle avait du employer les grand moyen. Ce fut aussi une des rares fois où la vipère était accusée à tord, généralement, elle n'a pas à chercher à faire entendre la vérité, au contraire, elle ment comme un arracheur de dents. Si ça avait été vrai, elle aurait sans aucun doute embobiné son petit ami jusqu'à le faire tourner en bourrique, serait rentré dans son jeu, lui aurait demandé des faveurs. Cette situation avait été nouvelle pour elle, complètement inconnue. Les dernières fois où Livy avait vécu ça, ça avait été avec sa mère, quand son père était encore vivant. Et si possible, elle aimerait ne pas revivre ça avec une personne comme Elliott. Cette dispute apporta par contre une bonne chose à leur couple : Elliott avait finalement du caractère et ne serait pas si facile à dompter. Ça ajouter un challenge à Livy, qui la fit rapidement sourire. Toujours affiché sur son visage, elle le montra à Elliott quand enfin il remonta les yeux vers elle. Il s'empara finement de ses poignet et planta son regard dans le siens. Livy fut soulager de voir et vivre cet instant, qui faisait sentir que leur couple était sortit indemne de leur dispute. Après tout, ça ne pouvait pas être une gifle qui les aurait séparé non? Elle n'avait pas compté le nombre de fois où sa mère avait frappé son père, pour n'importe quelle raison, et pourtant, ils étaient restés mariés...

« Si j’ai réagi aussi bêtement c’est... parce que je t’aime, Livy. Et que je ne supporte pas l’idée que tu puisse un jour te tourner vers un autre alors que c’est moi qui ai la chance de te côtoyer. »

Oulà. Il y avait trop d'information pour Livy, dont une qui n'arrivait pas à passer du tout. Elle resta là, sans bouger, à se repasser ses paroles en boucle dans la tête avant de mettre le doigt sur ce qui n'allait pas. « Parce que je t'aime Livy »... voilà où était le problème, il venait de lui dire clairement ce qu'elle rêvait d'entendre, et maintenant, elle était paralysée. Continuant à passer ces mots dans sa tête, elle sentit son corps se mollir, comme si une douce chaleur venait de l'envahir. A par son tendre père, personne ne lui avait vraiment dit ses mots là, avec la conviction de la protéger et la rendre heureuse derrière. Parler ou étaler ses sentiments n'était pas trop le genre de la vipère, mais à cet instant, elle vit le moment idéal pour reprendre le dessus sur ses sentiment et garder la main mise sur son couple. Après tout, à la base Elliott était un pigeon, et elle s'obstiner à rester avec lui dans l'espoir de le façonner, sans se rendre totalement compte que c'était elle qui changeait.

Elle sourit de nouveau, mais faiblement, avant de relever ses mains vers le visage du Walker. Il était clairement plus grand que lui, aussi, elle se haussa sur la pointe des pieds pour l'embrasser dans un geste de réconciliation.

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