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Message(#) Sujet: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyDim 13 Jan - 14:36






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Il ne changera jamais, ce serpent vif et discret, glissant à l’intérieur du château où bon lui semble. Cet aigle attentif au moindre geste, au moindre chuchotement. Sortie tout droit du cours de potion, je me dirigeais vers la salle commune, dans ses couloirs froids et sombres qui mènent aussi aux cachots. C’est là que j’ai entendu cette fille parler à son amie, prononcer un nom qui a eu le don de m'interpeller. Je n’étais pourtant que de passage, croisant la jeune fille dans le sens inverse. Pourtant je l’ai entendu parler de Savannah. Elle aurait pété un plomb et n’irait pas bien. Comment ça ? Je n'étais même pas sûre d'avoir bien compris. J’ai froncé les sourcils sur l’instant, et j’ai baissé la tête pour écouter un peu mieux, mais c’est tout ce que j’ai entendu. Et ça m’a suffit. Ça m’a suffit à hâter le pas, à me lancer à sa recherche, à vouloir vérifier cela de mes propres yeux.

Les deux filles sortaient tout juste de la salle commune, ce qui signifie sûrement que Savannah s’y trouve. Y entrer, porter un seul regard qui me laisse apercevoir qu’elle n’est pas présente. Deviner qu’elle doit certainement se trouver dans son dortoir, là où je n’ai pas accès. Mais est-ce que j’en ai quelque chose à foutre ? Ignorer toute présence excessive à cette heure, slalomer entre les gens pour me frayer un chemin rapide et direct vers les dortoirs. J’attends un instant devant la porte du dortoir des filles, le temps de m’assurer qu'aucun regard ne me scrute, puis je l’emprunte sans gêne. J’ai beau m’approcher des deux mètres de haut, même si on me remarque, j’ai tendance à être intimidant et à ne jamais me faire accoster. Grimper quelques marches jusqu'aux chambres, vagabonder sous l'étendu du lac à la recherche de la sœur Caldwell.

Trop impulsif, trop vaillant, trop préventif, trop inquiet. Trop de tout ça ses derniers temps, ses choses qui ne me ressemblent pas, depuis que ça se corsent à nouveau entre les murs du château, depuis que j'ai conscience de n'avoir aucun pouvoir cette fois-ci. Putain de badge que j'aurais dû porté, si seulement j'en avais anticipé l'ampleur. Ce sentiment de devenir toujours plus faible, plus fatigué, savoir que maintes choses rentrent en compte et me faiblissent. L’apercevoir finalement, assise sur la soie verte qui recouvre son lit, son bagage grand ouvert à côté d'elle, un vêtement entre ses mains. Elle me tourne le dos et ne doit donc même pas savoir que je suis là, derrière elle, là où je ne devrais pas être. Ne pas être en mesure de voir l'expression de son visage, noter seulement la forme de son dos voûté. C'est là que je laisse porter ma voix à travers la pièce où elle s'est retrouvée seule, c'est là que je m’exprime. Savoir que lui demander son état d’esprit ne sert à rien, je sais ce qu’elle a traversé ses dernières semaines. Lui demander ce qui ne va pas, ça ne sera pas utile non plus. Loin d’être doué dans ce genre de circonstances, il va falloir que je me rende à l’évidence que je ne suis pas venu ici juste pour dire salut. Une voix grave et forte, mécontente, mais tellement basse, qu'elle exprime le peu de désarroi que ça me procure d'avoir les yeux posés sur une telle scène.
« Tu vas quelque part ? »

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyJeu 17 Jan - 23:12


Luca & Savannah

Don't close yourself to me
Depuis des jours, je suis un peu déboussolée par les sentiments contraires qui m’assaillent, j’ai l’impression d’être continuellement dans le brouillard. Je sais que je loupe un truc et surtout que je loupe quelque chose d’essentiel, mais qu’est-ce que c’est ? Mon enquête n’avance pas, je piétine, je tourne en rond, je n’arrive pas à démêler le vrai du faux et cette incapacité à trouver la solution autour de laquelle je suis persuadée de tourner depuis de nombreuses semaines à présent est tout simplement dévastatrice. Le pire est, je pense, cette impression de ne pas être comprise par mes pairs. J’ai essayé de parler, de me confier, d’alerter, de m’énerver, de faire profil bas, mais ça ne change rien. Je reste persuadée encore aujourd’hui que nous nous précipitons tous vers un mur à une vitesse folle et que nous allons entrer dedans sans même voir eu le temps de freiner. Et par tous, j’entends évidemment les nés-moldus, tous ceux qui, comme moi, sont victimes des jugements négatifs de la part de ceux qui se prétendent supérieurs à nous. Entre les lettres, la créature, les messages anonymes sur le mur, tout cela ne me dit rien qui vaille. Et puis il y a ce brouillard qui persiste, un brouillard dont je ne parviens pas à me dépêtrer depuis quelques temps. Se souvenir qu’il s’est passé quelque chose d’essentiel sans pour autant se souvenir de ce que c’était est quelque chose d’absolument abominable et j’en sais quelque chose à présent. Avant Noël, j’ai eu l’occasion de faire cette expérience et depuis j’ai l’impression de nager dans une mer de souvenirs emmêlés comme des morceaux de puzzles nageant autour de moi à une vitesse tellement impressionnante qu’il m’est impossible de reconstituer le puzzle qu’ils forment. Parfois, il m’arrive de rester pendant des heures, assise sur mon lit, à réfléchir à tout ça, mais le temps qui passe ne m’apporte pas de réponse et me sert simplement à me mettre dans une rage folle. Ne pas comprendre est quelque chose que je ne supporte pas.

C’est sûrement pour ça que depuis quelques jours, je tourne en rond comme un lion en cage. Je n’arrive plus vraiment à manger, plus vraiment à dormir et plus vraiment à communiquer avec mes proches. L’ambiance au château est devenue lourde et insupportable pour moi alors que pourtant, rien n’a vraiment changé. Les autres élèves continuent à vivre leur vie comme si de rien n’était mais moi, de mon côté, j’ai l’impression que le temps s’est figé d’un seul, m’empêchant d’avancer tant que je n’aurais pas élucidé ce mystère qui persiste. J’ai l’impression d’être folle et que les gens me prennent pour une folle. Je suis sûre qu’ils sont nombreux à considérer que tout cela se passe dans ma tête, que j’aurais dû rester à l’hôpital plutôt que de revenir à l’école parce que je n’étais manifestement pas prête pour retourner à Poudlard. Peut-être ont-ils raison ? Peut-être n’étais-je pas assez forte ? Peut-être que toutes ces énigmes et mes suppositions sortent de nulle part et que je me monte la tête toute seule depuis le début ? J’en doute fort mais je ne peux pas faire taire cette petite voix qui me dit que je suis en train de devenir complètement folle. Je commence à avoir peur qu’elle ait raison dans les moments les plus difficiles. Je ne suis plus moi-même, je me sens vraiment différente et ce n’est clairement pas quelque chose de positif, loin de là. J’aimerais me rassurer, me dire que ça va s’améliorer mais les jours passent, mes interrogations restent les mêmes et le monde continue à tourner sans moi qui suis désormais incapable d’avancer. En même temps, pour aller où ? Pour faire quoi ? Dans quelle direction ? Je n’ai plus aucune certitude et plus aucun espoir concernant mon avenir alors je me laisse simplement vivre en attendant que tout se décante.

Ces derniers jours, j’ai fait et défait ma valise un nombre incalculable de fois. La tentation de partir retrouver les miens est grande, celle de rester pour ma famille l’est tout autant. Certaines filles de Serpentard commencent à se moquer sérieusement de moi ce qui est compréhensible vu mon attitude de girouette mais me dire que je suis libre d’échapper à tout ce chaos avant un véritable craquage psychologique est salvateur et parfois j’en ai vraiment besoin. Comme aujourd’hui. Ma valise à moitié pleine est à mes pieds, je suis seule dans le dortoir, seule à enfourner un à un chacun de mes vêtements en me demandant ce que je suis en train de faire, si j’ai raison d’agir de la sorte et si je vais réussir à aller au bout de mon idée cette fois. J’aimerais, au fond, j’aimerais réussir à partir. Ce serait une victoire de briser mes chaines et d’aller vivre ma vie, de rejoindre ceux qui ont déjà eu ce courage que je n’ai pas, de me libérer de toutes ces peurs. Je ne suis pas sûre que cette fois soit la bonne, mes proches sont très doués pour me retenir par leur simple souvenir, mais j’essaie encore, espérant que cette fois j’aurais le courage que je n’ai pas eu les fois précédentes. « Tu vas quelque part ? » Cette voix… Je fais volte-face, me retrouvant devant un Luca qui a l’air désorienté ? Déçu ? Triste ? Peiné ? Je ne saurais quel qualificatif employé, ce garçon n’est pas simple à analyser, je crois même n’avoir jamais vraiment réussi à le faire jusqu’ici et peut-être n’y arriverais-je jamais en fin de compte. Mais maintenant qu’il est devant moi, je sais que ma fuite va être un nouvel échec, il fait partie des personnes que j’aime ici et qui sont capables de me retenir sans avoir besoin de prononcer un seul mot. « Je… Je ne sais pas. » et c’est la vérité. Je fais ma valise sans savoir si je vais partir, si je vais rester, si je vais tout simplement m’écrouler. Tout est embrouillé dans ma tête. « Je ne veux plus être ici, personne ne me prend au sérieux. » J’ai presque envie de pleurer mais je me contiens. Ne pas craquer. Pas maintenant.

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptySam 26 Jan - 12:38






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Si j’ai foncé si vite pour la retrouver, c’est parce que je l’ai remarqué. Son comportement étrange, changeant, ses expressions faciales au-delà de ce qu’on connaît d’elle. Savannah n’est pas toujours facile, un peu taquine, avec une bonne répartie parfois piquante, il n’empêche qu’elle vit avec un sourire qui force presque à chaque fois mon visage à en afficher un. Elle est de nature calme et gentille, des traits de son caractère qui semblent l’avoir fuient ses derniers temps. Connaître les dernières péripéties, savoir à quel point ça l’affecte, des choses auxquels je n’ai jamais su comment réagir. Soutenir, réconforter, complimenter, des affections qui me dépassent, si peu souvent qu’elles me touchent. Je sais pourtant que l’hypocrisie des uns et des autres réduit le champ de solution des gens qui ont besoin de soutien, et que parfois, je suis l’un des seuls qui reste. Autant les gens malheureux et déboussolés s’éloignent des autres comme je le fais de nature, autant ils finissent toujours par me croiser sur leur chemin. Comme Keagan, comme Cruz, comme d’autres avant eux. Est-ce que c’est parce qu’ils se perdent, qu’ils parviennent à me trouver au bout de l’allée ? Ou est-ce la vie qui ne cesse de me jouer des tours, de me forcer à lutter contre ce qui me rend si mauvais ? Non, mauvais je ne suis pas complètement, autrement je ne serais pas derrière Savannah et son dos vouté, assise sur son lit, prête à paqueter ses affaires.

Elle tourne son visage à bout vers moi, un visage qui me force à adopter biens plus d’assurance qu’elle n’en a. Garder le cap face à quelqu’un qui perd le nord et ne sait pas où il va, garder la foi face à quelqu’un qui la perd. Les choses se sont détériorés autour d’elle ses derniers temps. Entre les incidents qui sont arrivés à son frère et à sa sœur jumelle, entre les évènements de Poudlard qui font trembler n’importe quel moldu, les couloirs ne sont plus sûrs. Mais il semblerait que ce qui la bouffe, va au delà de ça. Elle me dit que personne ne la prend au sérieux. Je ne l’ai pas beaucoup vu ses derniers temps, cette girouette plus colérique, plus volatile. Je ne l’a voyais presque pas, et il est vrai que je ne me suis même pas demandé pourquoi. Elle a fait quelque chose, dit quelque chose, que personne ne semble vouloir croire. Froncer les sourcils en s’approchant, contourner le lit pour me montrer debout à côté d’elle. Tendre le bras vers ce vêtement qu’elle tient dans sa main, le jeter plus loin sur le lit, l’inviter à renoncer pour l’instant, pas tant qu’elle ne m’aura pas expliqué ses troubles de A à Z. « Nan, tu vas nulle part. » Un ton strict, froid, et ferme, presque une évidence méprisante. Mais surtout, je m’intéresse, je m’inquiète, comme trop souvent en ce moment, depuis le retour d’un danger qui gronde et que seuls les idiots ne sentent pas. M’asseoir délicatement à côté d’elle, avec fermeté pour cacher quelque peu mon inquiétude. Tourner la tête vers elle, l’inviter à me parler, à tout déballer. « Peut-être que si tu me racontais enfin tout, je pourrais te prendre au sérieux ? » Elle devrait savoir que je n'écarte jamais aucune possibilité, que malgré le fait que je sois borné, je suis très ouvert d'esprit. Je ne l'a lâche pas de mon regard bleu perçant. La fixer, analyser les traits de son visage, la moindre expression, le moindre plie de sa robe. Et je le remarque tout de suite; le badge couleur sang. Froncer les sourcils d'avantage, ne rien dire à ce sujet pour l'instant. Les choses sont plus grave qu'elles n'en ont l'air. Ceci-dit j'enchaîne quand même avec une question plus précise, plus direct, une forme d'affront par ce ton devenu plus dur, une question qui comprend avec sous-entendu une partie de ses agissements, avant même qu'elle n'y ai répondu. « Qu'est ce que t'as fais ? »

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyLun 4 Fév - 16:20


Luca & Savannah

Don't close yourself to me
Je ne suis toujours pas décidée à partir mais Luca prend la décision pour moi en me forçant à reposer le vêtement que je tiens en main, ou plutôt en le balançant sur mon lit. J’abandonne donc provisoirement les préparatifs de mon départ précipité qui n’en aurait probablement pas été un puisque, comme d’habitude, je finis toujours par renoncer au dernier moment à m’évader de cette école qui me fait pourtant tant de mal. Mes proches sont une ancre qui me retient malgré moi. Même si je sais que la fuite est la meilleure solution, je ne peux pas les abandonner sans essayer de combattre. Mais combattre quoi ? C’est bien ça le problème, et c’est la raison pour laquelle toute cette histoire me rend totalement dingue. Je ne sais pas pourquoi je me bats et affronter un ennemi invisible est certainement ce que j’ai pu faire de plus difficile dans ma courte vie. L’adolescence ne devrait pas nous apporter ce genre de préoccupation, au contraire, elle devrait être heureuse, je devrais me soucier des garçons, des fringues et du Quidditch, c’est tout. Au lieu de ça, je suis obligée de me demander tous les matins en me levant si cette journée sera la dernière que je vivrais ou si j’aurais encore la chance de retourner me coucher le soir. De la même manière, chaque soir, je me demande si j’aurais la chance de me réveiller le lendemain matin. C’est affreux de vivre avec cette crainte perpétuelle et ça devrait être interdit. « Nan, tu vas nulle part. » Je ne conteste pas, à quoi bon ? De toute façon, il ne me laissera aller nulle part avant que je lui ai parlé. Je me résigne donc à devoir tout expliquer de nouveau à quelqu’un qui ne va pas comprendre et me prendre pour une folle. Après tout, ça n’a plus franchement d’importance à présent, j’ai vraiment pris l’habitude de brasser de l’air, je l’ai fait auprès de tellement de gens. Quand tout le monde commencera à s’alarmer autour de nous, il sera sans doute trop tard et nous ne pourrons peut-être plus nous sauver. C’est dommage, parce que je serais peut-être morte avant d’avoir pu leur sortir le fameux « je vous l’avais bien dit ». En attendant, moi, j’ai l’impression d’avoir fait le maximum pour alerter et motiver les personnes autour de moi, si elles estiment que je suis parano et que nous ne courrons aucun danger, alors je ne peux rien faire de plus. Evidemment, je peux avoir l’espoir que Lucas, au moins, m’écoutera mais pourquoi ce serait différent alors que tous les autres m’ont plus ou moins tourné le dos ? J’admets que je suis un peu sceptique mais ça vaut tout de même le coup d’essayer.

« Peut-être que si tu me racontais enfin tout, je pourrais te prendre au sérieux ? » Oui, peut-être, mais j’ai du mal à savoir par où commencer, il y a eu tellement de choses depuis le début de l’année et j’ai encore tellement de zones d’ombres et d’incertitudes que tous mes propos vont paraitre décousus et dénués de sens. Honnêtement, je suis totalement perdue et j’imagine que ça doit se lire sur mon visage. « Qu'est-ce que t'as fait ? » J’ai essayé d’en savoir plus ? De prévenir tout le monde ? Pourquoi ai-je l’impression d’avoir fait quelque chose de mal alors que ce n’est pas du tout le cas ? Tant pis, maintenant qu’on est là, il ne me reste plus qu’à vider mon sac en espérant enfin qu’il parvienne à ouvrir les yeux sur la situation actuelle. « Ça a commencé en octobre, j’ai reçu une lettre anonyme me disant de ne pas me servir de mon pouvoir de Legilimens sinon ma famille aurait des problèmes… Un peu plus tard, j’ai appris que Brooklyn avait reçu une lettre similaire mais demandant, a contrario d’utiliser son pouvoir et de faire des comptes rendus. Il n’en a pas vraiment été capable, d’où la crise de convulsions d’Avalon juste avant les vacances de Noël… je sais que le lien entre les deux n’a jamais été prouvé, mais ma sœur était en plein santé avant cela, donc la coïncidence est étrange… » Il va peut-être me prendre pour une folle mais quelle importance après tout, je sais ce que j’avance et je suis convaincue de ne pas m’être plantée. « Ensuite, il y a eu le message sur le mur de Bonnie et son étrange perte de mémoire, mais ça, tu es forcément déjà au courant. » S’il ne l’est pas, c’est vraiment qu’il n’a rien suivi. « Il y a eu l’attaque de la créature aussi, je suis sûre que c’est lié. » Mais ça aussi, il doit déjà être au courant, surtout depuis que le directeur nous a interdit l’accès à certains endroits de l’école, tout le monde sait ce qu’il s’est passé et pourquoi nos accès sont désormais limités. « Dès le début, j’avais commencé à trouver ça louche mais tout ce qu’il se passe me confirme simplement que j’avais raison… Et récemment, j’avais fait une liste de suspects à interroger, je voulais avoir des réponses à toutes mes questions… Un matin, je me suis réveillée avec l’envie de me battre pour en savoir plus… Et après, c’est le blanc, quand j’ai repris mes esprits, la journée s’était écoulée, j’étais en face de Finnbjörn, un élève de Gryffondor qui était sur ma liste de suspect, et je ne me souvenais de rien… Entre mon réveil le matin et ma présence devant ce garçon, il n’y a rien dans ma tête, juste un énorme vide. » C’est flippant, extrêmement flippant, raison pour laquelle j’ai besoin de me barrer d’ici. Si quelqu’un est capable d’entrer dans nos têtes et d’en effacer le contenu, alors je ferais mieux de partir loin d’ici le plus rapidement possible et les autres élèves feraient bien de fuir eux aussi, nous ne sommes plus en sécurité entre ces murs. « On m’a effacé la mémoire et personne n’a l’air de s’en soucier. » Ouais, je sais, j’ai l’air paranoïaque, mais je sais que j’ai raison.

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyJeu 14 Fév - 18:52






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Elle aura le droit de partir si elle le souhaite, surtout si c'est mieux pour elle. Personne ne pourra lui refuser une envie de survivre, une envie de fuir les problèmes graves. Ça ne se conteste pas. Ça n’a rien de lâche. Mais avant je veux des explications. Je veux savoir pourquoi, pourquoi elle est bizarre depuis quelques temps, pourquoi ce déclic lui revient en puissance aujourd'hui. J'ai pas besoin qu'elle me dise que ses derniers mois ont été éprouvants et inquiétants. J'ai pas besoin qu'elle me dise a quel point les incidents arrivés au membre de sa famille la bouffe. Je veux qu'elle me parle de ce que je vois sur son visage, mais que je suis incapable de déchiffrer. Il y a autre chose. Je demande à ne pas passer par quatre chemins et à rentrer directement dans le vif du sujet, et ça se sent dans ma voix, dans cette expression ferme que je ne lâche pas.

Rejeter ce vêtement destiné à la valise de son départ, accueillir à la place tout ce qu'elle déballe. Le sujet de ses lettres qui semblent avoir fusés, ses manipulations dont j'ai légèrement entendu parler. Mais j'ignorais que Savannah vivait dans le cœur des maux. J’ignorais qu’on lui avait demandé de laisser son pouvoir de côté, alors que son frère avait reçu l’information contraire. De plus, d'après elle, si on en croit les lettres anonymes, l'accident de sa sœur n'est pas un hasard. Honnêtement ? Je ne pense pas non plus. Le hasard serait trop gros, mais surtout trop soudain. Après cette histoire avec Bonnie et la créature, il faudrait encore être idiot pour croire que de telles coïncidences puissent avoir lieu. Alors voilà qu’elle aurait commencé à enquêter, à poser des questions, autrement dit à jouer avec le feu. J'aurais fais la même chose. Encore aujourd'hui, je regrette de ne pas m'être plus aventuré dans l'histoire pour tenter d'éviter le pire à ceux qui en ont déjà trop subits. Mais il y a une anecdote qui m'interpelle plus qu'une autre dans ce qu'elle me dit : sa perte de mémoire. Et qui est la première personne à lui être apparue après ça ? Finnbjörn Sorensen. Là aussi, il faudrait être complètement con pour ne pas voir le sac à merde qu'il est. Preuve est, nos années de différence ne m'empêchent pas de savoir qui il est. J'ai regardé chacun des porteurs de badge de cette école, et c'est la tête de con que j'ai le plus méprisé, le peu de fois que je me soucie de l'existence infime des autres. Suspect, il était suspect, et elle a perdue la mémoire le jour où elle est allée le confronter. Qui croit encore au hasard, lève sa main de naïf exécrable et inutile.

Froncer les sourcils alors que je l'écoute parler tout du long, ses paroles tournant en boucle dans ma tête. Pour moi, ça a du sens. Et je n'ai pas besoin de voir les lettres dont elle me parle pour le croire. Je sais depuis le début que ses enchaînements sont liés. J'écoute et je regarde beaucoup, de la prise d'info en parfaite cohérence avec ses propos. « Je ne comprends pas pourquoi personne te prend au sérieux. Tout est lié, c’est évident, soyons pas cons. Quelqu'un ou quelque chose tire les ficelles et cet enfoiré est entrain de gagner ! » Il gagnera d’avantage si Savannah quitte l’école. Et il arrivera à ses thermes si personne ne fait rien. Les Aurors sont à Poudlard dorénavant, mais qu’ont-ils découvert ? On ne nous dit rien, si encore il y a des choses à dire. J'avoue, j'ai presque abandonné pour le coup, ne sachant pas quoi faire pour la première fois de ma vie. J'ai perdu le contrôle. Me rappeler finalement ses propos au sujet de Finn, enchaîner sur cette information importante. « Finn, tu suspecte ce type, et il est la première personne que tu vois après ta perte de mémoire ? Je pense pas que tu le confronte souvent en plus. C'est trop gros pour moi. » M'exprimer direct, sûr de moi, presque agacé, d'un ton perçant. Par ses mots je veux lui faire comprendre que ce n'est pas à prendre à la légère. S'il est la première personne qu'elle a vu après son blanc, ce n'est pas un hasard. Surtout si elle le suspecte de base. Je ne suis pas un professionnel des sortilèges ou encore de la perte de mémoire, bien que j'ai eu ma dose avec Anoushka. Mais je suppose que ça se tient.

Baisser des yeux concentrés, réfléchis et d’un bleu perçant. Tomber nez à nez sur un badge bien connu, une épingle que je n’avais encore jamais vu plantée dans sa robe. Pas dans la sienne. « Tu vas aussi me dire que c'est cette enflure qui t'a donné ce badge pourri ? Ça fait partie de ton enquête ou t'as vraiment décidé de te cramer les ails ? » Prendre un air et un ton désagréable, complètement sarcastique, alors que je pointe du doigt le badge qu'elle porte sur elle, celui que j'avais remarqué, sans rien en dire, un peu plus tôt. Qu'est-ce qu'elle fou avec ça ? Seuls les sans purs l'ont reçus. J'ai d'ailleurs encore le mien quelque part, celui que je n'ai jamais porté. C’est indécent qu'elle ne m'en ai pas parlé avant. De tout ça. Je pense peut-être qu'à ma gueule, mais il y'a bien des choses que je serais prêt à faire pour ceux qui importent.

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyLun 18 Fév - 20:35


Luca & Savannah

Don't close yourself to me
Je vide mon sac, je déballe tout d’un seul coup. Je ne m’attends pas à ce que Lucas comprenne. Après tout, pourquoi il comprendrait alors qu’il n’est pas du tout concerné par tout ça et qu’il ne s’est pas plongé dedans avant aujourd’hui ? Le fait qu’il puisse avoir un avis sur la question me parait surréaliste et pourtant… Je me rends compte rapidement que je suis loin d’avoir anticipé sa réaction. « Je ne comprends pas pourquoi personne te prend au sérieux. Tout est lié, c’est évident, soyons pas cons. Quelqu'un ou quelque chose tire les ficelles et cet enfoiré est en train de gagner ! » C’est évident ?! Voilà ce qu’il pense ?! Pour une raison que j’ignore, cette réponse me met hors de moi. S’il trouve ça si évident, pourquoi il n’est pas parti à la chasse du maitre chanteur avec moi ? Pourquoi je me démerde toute seule depuis des mois sans que personne ne veuille m’écouter ? Pourquoi je n’ai pas croisé sur mon chemin des élèves menant la même quête ? Il peut me dire que c’est évident autant qu’il veut mais ce n’est pas en posant son cul sur mon lit et en me donnant des paroles de vérité qu’il fera avancer les choses. Si c’est évident mon cher Luca, fais quelque chose, bouge tes fesses, fais bouger le château ! Tu sors avec la préfète, non ?! Tu dois bien être au courant de certaines choses ? Ou alors elle ne te parle pas ? Vous préférez faire des galipettes comme deux adolescents envahis par les hormones ? Très bien, mais dans ce cas, ne vient pas me balancer tes évidences à la tronche, moi au moins je me bouge même si mon raisonnement te parait trop simple et trop benêt, j’ai eu le mérite de me pencher sur la question au lieu de roucouler avec une pouffiasse sans lever le petit doigt pour les autres.

Le pire, c’est qu’il ne s’arrête pas en abordant ensuite le sujet de Finnbjörn. Je vais exploser. Je le sais. Je le sens. « Finn, tu suspectes ce type, et il est la première personne que tu vois après ta perte de mémoire ? Je pense pas que tu le confronte souvent en plus. C'est trop gros pour moi. » Mais s’il sait tout mieux que tout le monde, il n’a qu’à franchement prendre les choses en mains ! Moi je n’ai rien demandé à tout ça, je ne veux pas continuer à galérer toute seule dans mon coin. Il veut prendre les commandes de cette opération ? Je les lui laisses avec grand plaisir. « Ah ouais ? Tout ce que je te raconte te semble trop gros ? Evident ? Logique ? » Ma voix est tintée par la colère qui monte, monte, monte et monte encore sans que je puisse la contrôler. « Alors si c’est si simple que ça, explique-moi personne ne fait rien pour nous aider ? Pourquoi tout le monde attend que le pire nous tombe dessus sans faire quoi que ce soit pour l’en empêcher ? Pourquoi je galère comme une conne à essayer de trouver des réponses à mes questions alors que d’après toi, elles sont sous mes yeux ? » Je ne parle plus, je hurle et je me suis levée de mon lit sans même m’en rendre compte. Je lui fais face, rouge de colère, accusatrice. Je me fiche qu’il m’aime ou pas à cet instant précis, je m’en balance de son amitié. Tout ce que je vois, c’est un garçon qui me fait la leçon alors qu’il vit sa petite vie bien tranquillement sans se soucier le moins du monde de ce que je peux endurer. « Mais si c’est facile, vas-y ! Fais un truc ! Arrête ce connard qui va encore m’envoyer moisir dans des cachots ! » Je me rends compte que j’ai un atteint un point de non-retour dans mon énervement alors j’essaie de me détendre, de décompresser.

Ce n’est pas simple, vraiment pas simple, d’autant plus que le sujet de conversation se poursuit, abordant cette fois le badge que je porte à ma robe et qui soulève, lui aussi, de nombreuses interrogations. Comme lui dire que je ne sais pas ? Que je ne sais rien ? Que je ne comprends pas ? C’est le cas, pourtant. Je tourne en rond depuis de longues semaines et je n’arrive pas à trouver des réponses à mes questions. Ou alors, derrière chaque réponse, se trouve des dizaines d’autres questions impossibles à résoudre pour moi. J’ai de plus en plus de mal à le supporter et c’est pour cela que je veux partir d’ici. « Tu vas aussi me dire que c'est cette enflure qui t'a donné ce badge pourri ? Ça fait partie de ton enquête ou t'as vraiment décidé de te cramer les ails ? » Il ne sait rien, il ne comprend rien, il n’a aucune idée de ce qu’il raconte parce que contrairement à moi, il n’est pas plongé au cœur du sujet, il n’a pas à se préoccuper de toutes ces choses. Il vit à son rythme, peu importe ce qui peut arriver à cette école et aux nés-moldus. C’est déplorable. Pourtant, quand je reprends la parole, mon ton a changé, j’ai retrouvé un semblant de calme et je tente tant bien que mal de le conserver. « Je ne m’en souviens pas, ça fait partie des choses que j’ai oublié et c’est pour cette raison que je préfère le garder… On ne sait jamais, peut-être que ça va revenir d’un coup, que je vais avoir un déclic… N’importe quoi. » Mon désespoir est évident, mais je m’en fiche, je suis désespérée alors à quoi bon le cacher ? J’ai dépassé le stade où je voulais jouer sur les apparences. Maintenant, je suis inquiète et mon inquiétude ne me permet pas de faire preuve d’autant de sang-froid et de retenue qu’à l’accoutumée. Malheureusement, il faut que ça tombe sur Luca.

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyJeu 7 Mar - 21:47






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Je peux le sentir. Je peux sentir que ça va gronder. Je lui confirme que tout est lié, que c’est evident, que malgré toutes les questions qu’on se pose, certainent réponses coulent de source. Malheureusement ce sont des réponses qui amènent d’autres questions et nous plongent un peu plus dans la merde. La merde, c’est aussi ce dans quoi elle est entrain de se plonger actuellement. Elle devient plus ferme, plus fermée, plus expressive. Son expression n’est plus celle d’une enfant apeurée, décidée à quitter le nid pour quitter les problèmes. C’est celui d’une personne énervée et sur le point d'exploser.

Parler de Finn, le premier type qu’elle a vu d’après ses souvenirs, déclencher la colère d’une folle sous pression. Je fronce les sourcils, yeux écarquillés, loin d’être prêt pour un tel spectacle. Elle s’énerve, tout simplement. Je reste assis là, je l’écoute et je la regarde, droit dans les yeux, sans jamais la lâcher. Sa colère est justifiée, mais elle ne l'est pas contre moi. C’est l’heure du show, l’heure de la dépressive qui pète un plomb et transforme sa tristesse en colère. Seulement je ne suis pas son punching ball, celui de personne d’ailleurs. Elle va très vite redescendre avant que ça ne me prenne à moi. D’ailleurs je me lève juste après qu’elle se soit levée, toujours plus grand qu’elle, toujours le regard rivé sur ce petit visage colérique, une colère que j’ai rarement vu sur elle. Je rêve ou je suis entrain de tout prendre dans la gueule ? A l’écouter, j'ai cette envie violente de récupérer ce bout de tissu jeté sur le lit pour l’étouffer avec. Elle se lâche, elle déballe, c’est à peine si elle ne m’insulte pas. Je fais quoi là ? Je la couche, ou je ferme ma gueule pour éviter à la malheureuse de définitivement partir en vrille ? Oui sa vie est malheureuse, mais ça n’empêche pas de garder les pieds sur terre. Je sais ce que c'est que de se laisser porter par la colère. Mais là ce qu'elle fait, c'est pleurer sous les jupons de sa mère parce qu'elle se sent comme la victime number one de l'école. « Ça va la victimisée, tu te calmes ? Redescends d’un cran sinon je me casse et y’aura définitivement plus personne pour écouter tes histoires, ni même pour te croire. Je suis le premier à dire que personne fou rien, que l’école est à la ramasse et que le ministère se sort pas les doigts du fion ! Est-ce que t'es venue me voir une seule fois pour me parler des merdes que t'as au cul ? Bah non, c'est aussi tellement plus simple, logique et évident de t'exciter sur moi ! » Hausser un peu la voix devenue sarcastique, froncer les sourcils, la fixer de mes yeux perçants. Je voudrais pouvoir la foudroyer sur le champ. Sérieux, elle m'a gonflé. Qu'elle aille péter les miches de ceux qui le méritent et qu'elle me foute la paix. Je reprends un peu de mon calme, enchaînant avec énormément de fermeté. « Tout ce que j’essaie de te dire c’est qu’il y a plein de choses qu’on sait, qu’on peut lier entre elles, mais que ça découle encore plus de question auxquels on a pas de réponses. Si les gens foutent rien, c'est pas mon problème, moi quand j'en serais sûr, je ferais ce que j'aurais à faire. Mais je savais pas pour Finn débiles, tu viens de me l'apprendre ! Si je dois faire quelque chose, je le ferais ! Je suis peut-être pas une victime potentiel, mais je suis inquiet, tous les jours je suis inquiet. Je comprends que tu sois à bout et qu'il faut que ça sorte, mais ça touche tout le monde ma p'tite, alors fais pas chier ! » Ma voix devient de plus en plus basse avec les mots, presque à bout de souffle. Oui, je suis atteint moi aussi duconne. J'ai pleins d'amis en danger et toi tu pense qu'à ton petit malheur. Fais les choses autrement peut-être, nan ? Je recule d'un pas, paré à quitter la pièce si ça doit finir ainsi. J'hésiterais pas, vous me connaissez.

Seulement je suis resté bloqué sur ce badge qu'elle porte. Elle ne sait plus d'où il vient, et elle le dit avec un peu plus de calme, un calme que je récupère moi aussi. Elle espère y trouver des réponses, mais surtout des souvenirs. J'expire un bon coup et éloigne enfin mon regard d'elle, le temps d'un instant, le temps de penser, de décompresser. Ok. « Gardes-le alors si tu pense que ça peut t'aider. Tous les jours j'arrête pas de me dire que j'aurais dû le porter, que j'aurais pu voir ce qui se trame d'un peu plus près. Mais je l'ai pas fais. J'ai pas voulu recommencer, et encore moins assister aux idéologies de ses tordus, pas quand je décide de m'éloigner définitivement de ma famille ! » Je la regarde dans les yeux avec sincérité avant de me rasseoir sur son lit. J'ai commencé à parler, et tout s'est déballé, plus tendrement. Elle sait que j'avais été néo-mangemort et que j'ai pu aider des amis. Elle sait que les générations de ma famille sont pro sang pur et que je suis sûrement le seul à ne pas l'être. Elle comprendra sûrement ce que je veux dire par tout ça. « Je veux bien agir Savannah, mais comment tu veux t'en prendre à quelque chose que tu ne vois même pas et qui laisse de fausses preuves ? C'est la première fois que je me sens autant inutile et sans défense. Tu peux m'en vouloir si ça te fait plaisir, mais prends-toi en aux bonnes personnes. Si tu veux enfermer Finnbjörn Sorensen dans un cachot à son tour, je serais avec toi pour fermer la porte derrière lui. Je m'en prendrais à n'importe qui. » Je suis soudainement fatigué, fatigué de l'adrénaline que ses montagnes russes me procurent. Le plus difficile ? Renfermer la colère, surtout lorsqu'elle est facile. Je suis très sérieux par contre. Je m'en prendrais à quiconque s'avère complice ou responsable. Finn n'est qu'un exemple, même si l'idée est tentante. Bref, je serais avec elle, je l'ai toujours été.

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyMar 19 Mar - 14:27


Luca & Savannah

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Non, je ne me calme pas ! J’en ai marre d’être calme et d’encaisser en permanence. Oui, j’ai les nerfs, oui, j’en ai marre de tout ça et je ne vois pas pourquoi je devrais me taire. Je ne suis pas une victime et je ne me comporte pas comme telle. Ça fait très longtemps que nous n’avons pas discuté en tête à tête et il se permet d’agir comme s’il me connaissait par cœur et comme s’il savait exactement ce que je vivais. Ça m’énerve et malgré tous mes efforts pour tenter de ne pas trop péter un câble, j’échoue lamentablement et l’incendie. Malheureusement, il entre dans mon jeu et s’énerve à son tour, c’est un véritable cercle vicieux duquel je suis incapable de sortir. J’ai trop de colère en moi, je me sens terriblement incomprise et Luca vient en rajouter une couche avec ses grands airs et ses discours inutiles. Il prend dans la gueule ce que tout le monde aurait dû prendre depuis des semaines voire des mois déjà et ça fait certainement de moi une horrible personne mais maintenant que je suis lancée, je suis presque impossible à arrêter. « Mais casse-toi alors ! Je n’ai pas eu besoin de toi avant alors je saurais me passer de ta présence encore maintenant, je ne t’ai rien demandé, je ne t’ai pas appelé et si tu te crois indispensable tu te trompes complètement ! » C’est de la méchanceté gratuite mais je déteste son attitude vis-à-vis de moi à cet instant précis et je suis totalement incapable de m’empêcher de le remettre à sa place. « De toute façon, je ne risquais pas de venir te parler de mes emmerdes alors que tu roucoules les trois quarts du temps avec ta gonzesse, alors retourne avec ta bimbo et laisse-moi tranquille ! » J’en ai marre de devoir me justifier pour tout, j’en ai marre qu’on considère que je ne fais pas les choses assez bien et encore plus marre qu’on me dise ce que j’aurais dû faire. Il est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ah oui, il y a plein de choses qu’on sait ? Si je savais plein de choses, je ne serais pas là, en train de faire ma valise pour la énième fois dans l’espoir de sauver mes fesses. Seuls mes proches me font hésiter à prendre définitivement la fuite parce que même si je ne sais pas ce qu’il va se produire, je sais pertinemment que quelque chose va arriver et je ne veux pas ne pas être là quand ça leur tombera dessus. Rien que l’idée d’imaginer que mon frère puisse mourir dans tout ça ou ma jumelle me rend malade. En fait, personne ne voudrait mourir parce qu’un connard a décidé d’imposer ses convictions à une bande d’adolescents en usant de la force. Je ne sais pas qui est derrière tout ça mais j’ai plus que hâte qu’on le retrouve pour que je puisse l’étrangler de mes propres pas. « C’est pas ton problème ?! Mais tu ne vois pas que c’est bien ça le souci ? Quand on vous écoute parler, tous, ce n’est le problème de personne et il est absolument normal de ne rien faire puisque personne ne fait rien… C’est clair que c’est comme ça qu’on va avancer ! » Peut-être que je n’ai pas la bonne attitude mais au moins j’essaie de faire quelque chose pour que la situation évolue, je me renseigne, je pose des questions, j’essaie de rallier les gens à ma cause et de diffuser les informations que j’obtiens. Luca a l’air complètement à l’ouest et il refuse de l’entendre, il n’est pas capable de reconnaitre que dans cette histoire, il n’a pas eu le moindre investissement. C’est pitoyable et je perds mon temps à parler à quelqu’un de borné qui ne reviendra pas sur son opinion. « Je ne suis pas débile, et jusqu’à preuve du contraire, c’est toi qui est venu me faire chier. » Non mais c’est le monde à l’envers, il croyait quoi, que j’allais l’accueillir tel le sauveur ? Mais n’importe quoi, il me gonfle et s’il croit que je vais la laisser m’imposer sa loi, il se trompe lourdement.

Fort heureusement, alors que la conversation dévie sur les badges rouges, nous arrivons à nous apaiser un peu, l’un comme l’autre et je culpabilise enfin un peu de m’être emportée de la sorte. Il a été maladroit, certes, mais il voulait bien faire et je pense que ma rancœur envers lui à cause de sa relation avec Cruz alias la connasse altère mon jugement. Hors, je n’ai pas de droit de propriété sur lui, il ne m’appartient pas et ce n’est pas à moi de lui dicter sa façon de se comporter avec sa copine, même si en l’occurrence je ne comprends pas du tout qu’il l’ait choisi elle, c’est horrible garce sans cœur et sans morale. Enfin bref, là n’est pas la question, maintenant que la discussion a pris un ton un peu plus agréable, j’essaie de me concentrer sur l’essentiel, à savoir les badges, les problèmes et notre possible mort imminente. « Tu as eu raison de ne pas replonger Luca, moi je ne prends aucun risque, même si je voulais m’allier à eux, je ne le pourrais pas, je ne suis clairement pas assez bien pour faire partie de leur secte. Mais je ne sais pas, je me dis que si ce badge a la moindre chance de me mettre sur une piste aussi fragile soit-elle, ça vaut le coup d’essayer. » Oui, je suis clairement désespérée. « On est deux alors… Moi aussi je me sens inutile. Pourtant, je ne reste pas les bras croisés, je me bouge vraiment… Mais c’est comme si j’étais happée par les sables mouvants, un pas en avant égal deux pas en arrière, c’est frustrant. » Je lui suis reconnaissante de m’apporter son soutien, évidemment, mais ça ne me fait pas avancer plus que ça.

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Message(#) Sujet: Re: don't close yourself to me. [feat. Savannah] don't close yourself to me. [feat. Savannah] EmptyVen 19 Avr - 16:00




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Elle s’est emportée, d’un coup, sans crier gare. Un vent de rage à soufflé dans la pièce, des mots qui brusquent, un comportement qui énerverait n’importe quel interlocuteur. J’ai essayé de me taire, de simplement écouter, mais c’était plus fort que moi. Il fallait que je me lève, que je m’exprime, que je réponde à ce qui sonnait comme une provocation peut-être involontaire. Je ne réponds généralement pas aux provocations, mais celle-ci n’en était pas vraiment une. C’est un pétage de plomb. Savannah est désespérée, et c’est sur moi que ça tombe. Elle répond que je n’ai qu’à me casser, que je ne suis nullement indispensable. Certes, elle ne l’est pas non plus. Mais que vient faire Cruz dans l’histoire ? Évoquer une personne qu’on déteste, une personne proche d’un ami en prime, un sujet divers au plein milieu d’un pétage de plomb sur un sujet bien précis, c’est la preuve total d’une perte de contrôle. Elle ne sait pas ce qu’elle dit, et c’est à peine si elle le pense. Je sais que je suis un type sans cœur, égoïste, que les problèmes des autres ne me font rien et que l'empathie n'est pas mon fort. Mais je me fiche de ce qu'elle pense à ce sujet. Je ne changerais pas. Alors je pourrais me barrer, effectivement, quitter la pièce et ne plus jamais demander de reste, m’effacer comme j’aime si bien le faire. Sauf que je rationalise pour une fois. Je me décide à mette tout ça de côté et à me rasseoir. J’ai les poings serrés, le regard froid et la mâchoire ferme. Il en faut autant pour parvenir à se taire. Je la laisse se lâcher parce que visiblement, elle en a besoin. Je prends dans la gueule à la place de tout le monde, et une chance pour elle que ce soit moi, et pas quelqu’un d’autre. Une chance en prime que je sois d’humeur réceptive. Je la fixe sans dire un mot, froid et acharné. Elle ne connaîtra pas le fond de ma pensée à ce sujet, mais je n‘en pense pas moins. Tout se lie sur mon visage, absolument tout. Son comportement est celui d’une petite conne. Fin de la conversation.

Les choses s’apaisent ensuite. J’ai remarqué son badge débile, et j'ai été pris d'une envie de m'exprimer, de dire ce que j'en pense honnêtement. Mettre à jour mes regrets, mes faiblesses, peut-être le meilleur moyen de lui montrer qu'elle n'a pas à m'en vouloir, que je suis aussi victime qu'elle. Elle me dit qu’elle ne veut prendre aucun risque. Elle espère juste pouvoir trouver des réponses. « Essaie alors, je peux pas t’empêcher d’essayer. Mais ne prends vraiment aucun risque. Ne me fais pas regretter de pas te l'avoir arraché du buste quand je le pouvais. » Fixer, au même moment, le badge accroché à sa robe, m’exprimer d’un mépris violent. Lui dire à quel point je me ses inutile, des paroles rares, surtout rarement inavoués. « T’aurais quand même dû m’en parler. Les gens se sentent seuls, ils ne font plus confiance à personne, alors ils ne font rien. Mais si les gens étaient ensemble, unis, ils bougeraient plus facilement leur cul. Cette histoire est entrain de nous diviser.. » Ceci-dit, étonnamment, ça n'empêche pas de m’inquiéter pour plein de monde; Elle-même, Keagan, et même ma conne de demi-sœur.. Oui même, elle. Pourquoi ? Je l'ignore encore. Il semblerait que son sort ne m'est finalement pas si indifférent. Si on met de côté ma manie à m’auto-diviser des autres, c’est un cas général à prendre en compte. Je suis d’accord avec elle, personne ne bouge. Mais voilà pourquoi. Je pense que c’est fortement en lien avec la peur, la solitude et les doutes. Je répète que j’aurais aimé qu’elle m’en parle avant, sans risquer le retour d’un pique hors sujets concernant "ma bimbo". Restons sérieux. Si c’est si grave pour elle, restons sérieux. Soyons pas cons.

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