Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 
Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyMar 8 Jan - 21:03


Avalon, Brooklyn & Savannah

Overcoming barriers makes you stronger
C’est probablement les pires fêtes de Noël de toute ma vie… Enfin non, pas vraiment, les fêtes pendant le règne de Blackman sont en course elle aussi pour la palme des pires fêtes de Noël. Franchement, je suis super contente d’être retournée dans ma famille, je profite à fond des triplettes que je n’ai toujours pas l’impression d’avoir vu grandir, je vois aussi mes autres frères et sœurs, bien sûr, et je me confie à ma mère dont je suis si proche mais ces fêtes ont un goût amer malgré tout. Avalon a une petite mine et j’ai l’impression qu’elle s’isole même si c’est peut-être des idées que je me fais. Nous sommes toujours aussi proches elle et moi, et je suis toujours ravie que mon retour à Poudlard nous ait autant rapproché mais j’ai l’impression qu’elle souffre de cet avertissement qu’elle a reçu suite aux agissements de notre frère et encore plus du fait qu’il ait tenté de mettre fin à ses jours après tout ça. Nous n’en avons pas vraiment reparlé, pas encore tout du moins, et je préfère la laisser venir vers moi plutôt que de la brusquer, après tout, c’est elle qui a vécu cette expérience traumatisante, je me dois de la laisser gérer cette douleur comme elle l’entend. Pourtant, je pense qu’elle sait que je suis là pour elle malgré mon silence, je suis aux petits soins pour Avalon depuis que nous sommes rentrées, je lui ai apporté son petit-déjeuner au lit tous les matins, je suis allée lui chercher de nouveaux livres à la bibliothèque, je lui propose des soirées DVD tous les soirs et ai même mis à profit la toute nouvelle machine à popcorn offerte par ma mère à toute notre fratrie pour essayer de la faire manger devant le film. Pour autant, je ne sais toujours pas à quel point elle se sent mal ou à quel point elle se sent bien quant aux derniers événements. D’un côté, j’ai hâte qu’elle m’en parle car j’imagine que ça va me rassurer mais de l’autre, je me dis que si elle m’annonce qu’elle ne pense pas revenir à Poudlard ou même renoncer au monde magique, je ne saurais pas trop quoi lui répondre. Je crois que je resterais avec elle, je ne pourrais jamais l’abandonner mais je dois également poursuivre l’enquête que j’ai commencé parce que je sens que je suis proche de quelque chose sans pour autant parvenir pour le moment à découvrir vraiment une preuve significative qui puisse me rapprocher de notre maitre chanteur ou notre anonyme, je ne sais pas trop comment le qualifier. Toujours est-il que je sais pertinemment que j’aurais du mal à lâcher mais que ma famille passe avant tout alors si Avalon me demandait de rester ici, à ses côtés, je lui obéirais sans broncher. Nous n’avons pas été aussi unies depuis bien longtemps toutes les deux, et je ne veux pas du tout passer à côté de cette belle relation qui est en train de se recréer progressivement, je l’attendais depuis si longtemps.

Ma famille et moi nous relayons auprès de Brooklyn qui est toujours hospitalisé. Nous essayons de ne pas y aller tous en même temps car les infirmières ne sont clairement pas fan de voir débarquer tout ce monde d’un seul coup et nous avons même peur que ça soit un peu trop pour lui. Nous l’avons fait une seule fois et l’infirmière qui nous a vu arriver nous a balancé un « seule la famille peut venir rendre visite au malade » et lorsque mon père lui a expliqué que nous étions tous de la famille, elle a eu un regard tellement mauvais que j’ai eu envie de me barrer en courant. Mais mon père ne s’est pas dégonflé pour autant et nous sommes restés un petit moment avec mon frère. C’était un beau moment. Je suis épatée que mon père conserve son aplomb de médecin dans cet hôpital où tout respire la sorcellerie. Il a l’air dans son élément et je l’admire beaucoup d’essayer si fort de s’intégrer dans notre monde pour nous. Mais aujourd’hui, pas de visite familiale, il n’y aura qu’Avalon, Brooklyn et moi. Je ne sais pas trop comment ça va se passer, j’admets que j’appréhende un peu car c’est la première fois que nous serons juste entre nous. Lorsque nos parents ou nos frères et sœurs sont là, nous nous gardons bien de parler de Poudlard ou en tout cas des sujets douloureux concernant notre vie à l’école, mais si nous sommes que tous les trois ? J’ignore si nous aurons le courage de nous lancer là-dedans d’autant plus que notre frère est encore en pleine convalescence et n’a sans doute pas besoin d’être replongé directement là-dedans. Lorsque nous arrivons à l’hôpital, j’ai un gros nœud dans l’estomac et j’évite de croiser le regard de ma sœur pour ne pas lui transmettre mon angoisse. A l’accueil, je nous annonce bien que je sache très bien où mon frère se trouve. Sur le chemin pour aller jusqu’ à la chambre, je glisse simplement un « J’espère qu’il sera en forme aujourd’hui. » qui montre clairement que tout cela m’angoisse un peu. Cependant, j’affiche un grand sourire lorsque je pénètre dans la chambre, ne laissant rien paraitre de mes interrogations précédentes. Je suis vraiment heureuse de voir mon frère, il me manque beaucoup. « Salut Brook, tu vas bien aujourd’hui ? » J’essaie de ne pas adopter ce ton légèrement inquisiteur employé par la plupart des gens lorsqu’ils venaient me voir pendant mon épisode dépressif, je sais parfaitement que je détestais ça. « Je suis trop contente de te voir… » Et sans lui laisser le temps de protester, je glisse mes fesses dans l’espace libre entre son corps et le bord du lit et me love contre lui, évitant bien sûr de toucher sa peau au passage, je pense qu’il me ferait une vraie crise. J’ai appris depuis longtemps que mes démonstrations affectives le laissaient de marbre mais à dire vrai, je m’en contrefiche du moment que ça me fait du bien à moi, c’est un peu à mon tour d’être égoïste, ils m’en ont fait voir de toutes les couleurs ces deux-là. « Tu penses que tu vas pouvoir revenir avec nous à la rentrée ? » J’aimerais tellement qu’on décide tous les trois de s’enfuir mais je doute que ça arrive, ma sœur a trop d’ambition pour se tirer comme ça, en revanche, ça me plait que Brooklyn reste en sécurité un petit moment encore, ici il ne risque rien au moins. Malheureusement, mon frère est têtu et je doute qu’il accepte l’hospitalisation à durée indéterminée.

Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyDim 13 Jan - 17:48



Overcoming barriers makes you stronger

Avalon & Savannah & Brooklyn



Ces derniers temps, j’ai l’impression d’être spectatrice de ma vie et de ce qu’il s’y passe. J’observe, attentivement, mais je ne participe pas, je ne parle pas et je ne décroche pas le moindre sourire. Ma famille ne comprend pas, évidemment. Je ne suis pas sûre de comprendre moi-même. Depuis cet accident à Poudlard, je suis différente. Ce n’était pas un simple accident. C’était très clairement un avertissement. Je n’ai jamais eu de problèmes de santé et voilà que d’un coup je m’écroule et suis prise de convulsion pendant que je me tords de douleur. J’ignore qui a voulu me faire du mal comme ça, mais je suis convaincue que cela a un lien avec les lettres. Même si cette mésaventure est déplorable, elle n’a fait que renforcer ma volonté de découvrir ce qu’il se trame à Poudlard. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, et encore moins à me faire intimider de la sorte. Ce n’est pas la première fois qu’on essaie de me faire du mal, physiquement et psychologiquement. Durant l’année de règne de Blackman à Poudlard, c’était évidemment pire. Alors même si j’ai frôlé la mort, ce n’est pas ça qui m’empêchera d’y retourner. En revanche, ce qui me tourmente énormément, c’est la tentative de suicide de Brooklyn. Je ne comprends pas pourquoi il a essayé de faire ça. Comme si cela pouvait arranger les choses. Je suis consciente que ce qu’il m’est arrivé est à cause de lui, parce qu’il a voulu faire de la résistance et refuser d’utiliser son don pour un psychopathe, mais je suis au contraire fière de lui pour ça. Fière parce qu’il a tenu tête et qu’il ne s’est pas laissé faire. Alors oui, on a essayé d’attenter à ma vie pour lui faire du chantage mais il m’avait prévenue. J’étais préparée. Alors je ne comprends pas pourquoi il a essayé de faire ça alors que je ne lui en voulais pas le moins du monde. Ca me blesse. Ca me blesse encore plus parce qu’il n’a même pas pris la peine de m’écrire un mot. Je sais qu’il l’a fait pour Savannah et pour d’autres mais moi rien. Il n’était pas là après mon accident et il essaie de se suicider. Quel égoïste. Je sais que nous ne sommes pas aussi proches, mais je le considère tout de même comme mon frère, et il le sait. Ca me blesse parce que Savannah et Casey étaient là pour lui, elles sont parvenues à le faire revenir à la raison et moi je n’étais pas là. Je ne l’ai su que bien après et ça m’a fait l’effet d’un choc, plus violent encore que l’avertissement que j’avais reçu.

Je me suis donc en quelque sorte renfermée. J’essaie de refouler et gérer mes émotions. Je réfléchis énormément à comment aborder la suite. Ce n’est pas évident mais je ne me sens pas prête à en parler avec qui que ce soit. Pas même avec Savannah qui pourtant est au petit soin avec moi depuis ces derniers évènements tragiques. Elle fait tout pour que je retrouve le sourire, pour que je me sente bien et en sécurité. Je trouve parfois qu’elle en fait même un peu trop mais je n’ai même pas la force de lui dire et de la rembarrer. Elle ne le mérite pas. Aussi je la laisse faire. Pour la première fois de ma vie, je la laisse s’occuper de moi et je vois que ça lui fait plaisir. Je vois l’inquiétude dans les yeux de mes parents tous les jours et ça me tue. Je n’aime pas leur causer du tracas supplémentaire. Je n’aime pas qu’ils s’inquiètent pour moi. J’ai beau tout faire pour leur montrer que je suis forte, ils ne semblent pas y croire un instant. Entre Savannah qui était à l’hôpital à la fin de l’été dernier, mon accident et maintenant Brooklyn, on n’est pas franchement les enfants de l’année. Les allers-retours à l’hôpital sont devenus fréquents depuis les 4 derniers mois. Dernièrement, c’est Brooklyn que nous allons voir. Je déteste chacune des visites. Je déteste mettre les pieds dans ce bâtiment trop blanc qui respire la tristesse et la maladie. Je déteste voir mon demi-frère alité. Et je déteste n’avoir rien pu faire et de ne rien pouvoir faire même à présent. A chacune des visites, je reste en retrait, regardant, observant, écoutant, mais ne pipant mot. Je suis spectatrice et je ne vois pas comment être actrice. J’ai l’impression que tout m’échappe. Rester au fond de la pièce me convient, et j’espérais pouvoir continuer jusqu’à ce que nous devions retourner à Poudlard, jusqu’à ce que je puisse retrouver mes livres et trouver les réponses à mes questions. Seulement, à mon grand désarroi, Savannah et le reste de ma famille ont trouvé que ce serait une bonne idée que seules ma sœur et moi allions rendre visite à Brook aujourd’hui. Je n’ai pas pu dire non et voilà que je me retrouve à traverser ce couloir morbide et désagréablement familier avec seulement ma jumelle. « J’espère qu’il sera en forme aujourd’hui. » Je me contente d’hocher la tête, mais Sav’ n’attends pas de réelle réponse. Je la sens angoissée et je m’aperçois que je le suis également. Être seulement tous les 3 signifie que je devrai lui faire face, je ne pourrai pas y échapper. Et je ne pense pas être prête. Je laisse ma sœur entrer la première et attends quelques secondes avant de suivre ses pas. Je prends une grande inspiration et me compose le visage neutre qui m’accompagne constamment depuis les dernières semaines. Comme à son habitude, Savannah déborde de bonne humeur et d’amour. Je la laisse exulter tandis que je reste près de la porte de sortie. « Salut » Je finis par lâcher à un moment alors que mes yeux croisent ceux de Brooklyn. Comme pour me protéger, je croise les bras attendant presque anxieusement sa réponse à la question de Savannah. Quels sont ses plans ? A quoi pense-t-il ? Dans ces moment-là, qu’est-ce que j’aimerai être légilimens …


Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyLun 14 Jan - 15:13

Savannah & Avalon & Brooklyn

Overcoming barriers makes you stronger


Allongé dans mon lit, je somnole. Je déteste tellement être ici, j'ai l'impression de moisir au purgatoire. Les journées se suivent et se ressemblent. Les infirmières passent toujours aux mêmes heures pour me refiler des potions en tout genre et à manger. Mes visites chez ma psy se déroulent toujours de la même façon et j'ai la sensation que l'on tourne toujours autour des mêmes sujets, invariablement sans jamais avancer d'un iota. J'imagine que ne faisant pas beaucoup d'effort de mon côté, ça ne risque pas d'avancer beaucoup, mais elle pourrait varier un peu, me surprendre, rien que pour voir où ça nous mènerait. On pourra dire ce qu'on voudra, mon comportement a beaucoup évolué depuis mon arrivée à Sainte Mangouste. D'abord sous le choc de ce qu'il venait de se passer, je m'étais enfermé dans un mutisme, refusant catégoriquement qu'on s'approche de moi ou qu'on me parle. Je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais ici, parce que dans ma tête, je ne suis pas une personne suicidaire. Ils ont tenté de me prouver le contraire. Ont-ils raison ? Suis-je dans le vrai ? Je suis encore un peu partagé face à tout ça. Les visites étaient interdites au début de ma convalescence, je devais d'abord ouvrir les yeux sur la situation et accepter l'aide proposer avant que ma famille puisse me rendre visite. Les séances avec ma psy étaient longues, parce que je ne disais rien, quelque soit l'attitude de ma psy. Elle a tenté de me poser des questions, de rester silencieuse pour voir si ça me motiverait à parler, de lancer des sujets, de parler de tout et de rien, mais jamais aucun son ne sortait de ma bouche. J'imagine qu'un peu désespérée, au bout de quelques jours, elle a fini par me dire que ce type de comportement n'allait pas me servir ici, bien au contraire. Que si je souhaitais vraiment aller mieux et m'en aller, il allait falloir coopérer. Qu'en m'enfermant dans le silence je ne faisais qu'aggraver la situation. Au début je suis resté sourd à ses arguments, mais force était de constater qu'avec cette attitude, j'allais finir mes jours dans cette prison blanche et ça, il en était hors de question. Alors j'ai fini par parler. On a d'abord parlé de ma famille d'accueil, les Caldwell, pour faire un peu un état des lieux de ma vie avec eux. Elle savait qu'elle ne prenait pas trop de risque à parler d'eux, elle avait déjà eu un entretien avec Chris et Rebecca et elle savait que j'étais bien chez eux. Une fois qu'elle a établi un vrai contact avec moi, on a commencé à aller vers des sujets qui étaient plus délicats. Ma vie avant les Caldwell et Poudlard. C'est difficile d'en parler, encore aujourd'hui, mais selon elle je fais de nets progrès.

Je n'arrive pas à savoir si je suis content de faire des progrès ou pas, je ne sais même pas si j'ai vraiment envie d'en faire en vrai. Je suis complètement perdu à l'heure actuelle. La seule certitude que j'ai pour l'heure c'est que je ne veux pas moisir ici plus longtemps. Je devrais me sentir en sécurité ici, je sais que personne ne peut m'atteindre. Mais cette ambiance me donne froid dans le dos. Ici, je suis catalogué comme malade et je déteste ça. Ici, rien ne se passe, tout est toujours pareil et ça me gonfle. Je suis privé d'Agamemnon et ça, c'est vraiment difficile à supporter. Je sais qu'il est quelque part dehors. Parfois, quand je reste suffisamment longtemps devant la fenêtre, je le vois qui tourne autour du bâtiment. Je sais qu'on est à Londres et que des oiseaux sont nombreux dans le coin. Et je sais aussi que de loin, ils se ressemblent tous. Mais je peux vous assurer sans problème pourtant que je ne me trompe pas quand je pense le voir. Je ne peux pas l'expliquer, mais c'est comme si nous avions une connexion. Alors peut-être que je délire totalement, qu'il est resté à Poudlard et que ce n'est qu'un piaf comme les autres que je vois être posé parfois sur le bâtiment en face de Sainte Mangouste. Mais j'aime à croire que j'ai raison. J'ai besoin de m'accrocher à cette certitude, vous comprenez ? Je ne sais pas si j'ai envie de retourner à une vie moldue. Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de retourner à Poudlard. Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas rester ici. Ici, c'est le Purgatoire, dehors c'est l'Enfer. Mais je crois que je préfère mille enfers à l'attente éternelle. Les yeux fermés, je suis perdu dans un rêve absurde dont je ne comprends pas grand chose. C'est quand quelqu'un ouvre la porte de ma chambre que je me réveille, un peu déboussolé. Je ne m'étais pas senti partir et je dois bien avouer que je suis plutôt soulagé de me réveiller. Est-ce que c'est cet état végétatif presque imposé qui me fait dérailler ? Est-ce que ce sont ces potions ? Ou est-ce que c'est juste moi qui déraille totalement ? Quand je glisse mon regard vers la porte, je vois deux silhouettes. Je reconnais la voix de Savannah, qui se dirige vers moi pour s'installer à mes côtés, se blottissant contre moi. Je la laisse faire, encore un peu perdu entre la réalité et le rêve que je venais de vivre. Mon regard dérive vers la porte et je reconnais Avalon qui ne fait pas un pas de plus dans la pièce, fin prête à se carapater au loin à la première occasion. Je fuis soudainement son regard, mal à l'aise. "Salut !" Répondis-je aux jumelles, d'une façon un peu plus distante que je ne l'aurai voulu.

Je fixe la porte, m'attendant à voir débarquer d'autres membres de la famille, mais cette dernière resta bien sagement fermée. "Vous êtes seules ?" Demandais-je simplement, surpris. Ce n'est pas que je ne suis pas content de les voir, c'est juste qu'en général, quand elles viennent, elles sont toujours accompagnées d'autres personnes, alors ça me surprend. Est-ce que c'est une volonté de leur part de venir seule cette fois-ci ou c'est un choix imposé ? Avalon reste silencieuse, comme toujours. Je ne suis pas sûr d'avoir vraiment entendu le son de sa voix depuis qu'elle est revenue de Poudlard avec Savannah. J'imagine qu'elle me déteste et qu'elle n'a aucune envie d'être ici, que ce soit aujourd'hui ou les fois précédentes. J'avoue que je ne l'aurai pas mal pris qu'elle ne vienne pas en vrai. On ne va pas se mentir, sa présence me met mal à l'aise, elle me rappelle qu'elle a été blessé par ma faute et que je n'ai pas pu la protéger comme il se doit. J'essaye de chasser cette idée de la tête et je me concentre sur la question de Savannah. Est-ce que je vais pouvoir revenir à Poudlard à la rentrée ? Je l'ignore, j'ai cru comprendre que ça ne dépendait ni de moi, ni vraiment de Sainte Mangouste, mais de Miss June et de l'infirmier. Mais la vraie question c'est : est-ce que j'en ai vraiment envie ? Et là, je n'ai pas encore trouver de réponse. Je hausse les épaules. "Peut-être ... Ils ne sont pas contre que je reparte à Poudlard mais sous réserve que June et Lennox acceptent de continuer à me suivre." Ce qui en soit n'a rien de bien étonnant. J'imagine qu'on ne laisse pas un gamin qui a tenté de se suicider retourner à la vie normale sans aucun suivi derrière. Autant lui donner une lame de rasoir et de lui souhaiter de ne pas se rater la prochaine fois, ça irait plus vite !



CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR old money. et hedgekey
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyLun 21 Jan - 23:10


Avalon, Brooklyn & Savannah

Overcoming barriers makes you stronger
Nous sommes à peine entrées dans la pièce que l’atmosphère devient électrique. Je jette un coup d’œil interrogateur à ma sœur qui s’est fermée comme une huitre sans trop comprendre son attitude. J’ai envie de la pousser à venir vers nous, à s’intéresser à la conversation, à entourer Brooklyn comme je le fais pour qu’il se sente comme dans un cocon. Je sais qu’Avalon et moi sommes très différentes et que mes trop grandes démonstrations d’affection l’ont toujours gonflée alors je m’abstiens de tout commentaire, la laissant vivre sa vie alors que je câline mon frère comme si je ne l’avais pas vu depuis au moins six mois. Il va me détester, mais je m’en fous, ça n’a que très peu d’importance tant qu’il me laisse la possibilité d’être à ses côtés et de l’épauler pendant qu’il traverse tout ça. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à croire que je sois passée aussi facilement à côté de son mal-être. Enfin, on ne peut pas dire que j’étais passé à côté parce que j’ai toujours su qu’il n’allait pas bien, mais je ne me doutais absolument pas que c’était au point d’envisager de mettre fin à ses jours. Je ne m’en veux pas parce que j’ai essayé de venir vers lui des tonnes et des tonnes de fois avant qu’il prenne cette décision et je sais que je ne suis en rien coupable de son mal-être, mais l’impuissance que j’ai ressentie a tout de même été très dure à encaisser et je sais qu’il va me falloir du temps pour réussir à passer à autre chose. En attendant, je suis rassurée de savoir mon frère entre de bonnes mains et j’essaie de profiter de sa prise en charge médicale pour lui laisser un peu d’air et le temps de se reconstruire. J’ai bien conscience qu’il faut l’entourer et non pas l’étouffer parce que si je m’écoutais, je passerais toutes mes journées à ses côtés. Au lieu de ça, je me contente d’une petite visite pas trop longue pour éviter de trop le gonfler et je profite à fond des moments que je peux passer en sa présence, ils sont tellement précieux. Je m’en rends compte encore davantage puisque j’ai failli le perdre et ne plus avoir aucun moment passé en sa compagnie. Je suis donc la plus heureuse du monde dès que j’ai le plaisir de le retrouver et mon excitation et palpable. Malheureusement, je me rends vite compte que mon enthousiasme est loin d’être partagé, la tension qui règne dans la pièce est palpable et je ne suis pas sûre que nous passions un si bon moment que ça, finalement. Pourtant, j’étais persuadée que ce moment à trois serait une excellente idée alors j’espère encore malgré tout que je ne me suis pas bêtement trompée. Mon air enjoué contraste affreusement avec l’ambiance du moment mais je ne me départis ni de ma bonne humeur ni de mon sourire qui, je l’espère, seront contagieux et finiront pas atteindre mon frère et ma sœur.

Contre toute attente, c’est même Brooklyn le plus bavard d’entre nous mais peu importe, je ne me pose pas de questions et attrape au vol les perches qu’il me tend. S’il parle davantage, ça doit vouloir dire qu’il va mieux et je suis bien contente qu’il ait repris du poil de la bête. « Oui, je me suis dit que ça te ferait du bien d’échapper un peu au brouhaha familial, j’ai eu tort ? » Je suis vaguement inquiète d’un seul, coup je ne veux pas priver mon frère de sa famille mais lorsque nous sommes tous ensemble dans une petite chambre telle que la sienne, j’imagine que doit vite donner un mal de crâne épouvantable. Pourtant, les enfants qui composent notre foyer ne sont plus vraiment des enfants à présent mais plutôt des adolescents capables de se tenir correctement, mais même si l’ambiance n’a plus rien à voir avec celle de notre enfance, nous sommes de toute façon bien trop nombreux chez nous et je ne voulais pas fatiguer Brooklyn. Je pose malgré tout la question qui me brûle les lèvres le plus rapidement possible, celle de son retour à l’école. Je suis assez angoissée à l’idée que mon frère revienne rapidement à Poudlard, il est encore fragile et je crois que je ne pourrais pas détacher mes yeux de lui ne serait-ce qu’une demi seconde. Malgré tout, je ne peux pas être contre l’avis des médecins s’ils jugent que mon frère est apte à revenir aussi tôt c’est qu’il est en forme et que ses idées suicidaires sont derrière lui. « Et toi, qu’est-ce que tu en penses ? Tu te sens capable de revenir aussi vite ? Ou même de revenir tout court ? Ils t’ont demandé ton avis ? » C’est un peu du harcèlement, mais peu importe, j’ai besoin de savoir où il en est et comment il va. J’ai essayé de le laisser respirer quand il m’a repoussé un peu plus tôt dans l’année et ça l’a tout simplement conduit à un rebord de fenêtre, je ne ferais pas la même erreur deux fois, c’est une certitude. « En tout cas, Avalon et moi, on sera là pour toi si tu reviens à Poudlard à la rentrée, tu pourras nous appeler nuit à jour, dès que tu en as besoin. Pas vrai, Ava ? » Je prends ma sœur à parti pour la première fois de la conversation, espérant qu’elle se joigne à nous et exprime son opinion à son tour. Je serais vraiment heureuse de ne pas être la seule à faire la conversation. « Tu as eu des nouvelles de Casey ? Je lui avais proposé de venir pendant les vacances, c’est vraiment une super fille. » Qui est carrément trop amoureuse de toi… mais ça, je me garde bien de le lui préciser, elle n’avait pas l’air super ouverte sur le sujet la dernière fois, alors je n’ai pas trop insisté, mais j’aimerais vraiment que mon frère se rende compte qu’il a des gens sur qui compter.

Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyDim 27 Jan - 20:33



Overcoming barriers makes you stronger

Avalon & Savannah & Brooklyn



Je remarque le regard fuyant de mon frère, et je ressens comme une pique au creux de mon ventre. Je crois que ça me blesse mais je n’en montre rien, gardant mon expression neutre et fermée. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il me fuit de la sorte. Est-ce de la honte ? De la peur ? De la culpabilité ? Je ne saurais le dire. Brooklyn a toujours été très dur à analyser et on ne peut pas dire que je sois réellement doué pour deviner ce que les gens pensent et la raison pour laquelle ils réagissent de telle ou telle manière. Je sais analyser les faits, ce qui est tangible, pas vraiment les émotions. Savannah est bien meilleure que moi là-dedans. J’imagine qu’il faudrait que je parvienne à communiquer avec Brooklyn pour lever le voile, pour effacer tous ces non-dits. Voir même partager mes doutes avec Savannah qui pourrait très certainement m’éclairer. Mais je n’y parviens pas. Pour l’instant c’est trop dur et j’ai peur de me briser en leur faisant face. J’ai l’impression de ne pas être capable de me maîtriser convenablement. J’ai l’impression de ne pas être tout à fait moi. Résultat, je refuse de m’ouvrir tant que je n’ai pas les choses sous contrôle.

« Vous êtes seules ? » Là encore, j’en viens à me demander pourquoi il pose cette question. Est-ce de la déception ? De l’appréhension ? Espérait-il que nous ne nous trouverions pas juste ensembles de ci-tôt ? Crains-t-il de nous faire face ? De me faire face ? Un millions de questions se mettent à danser dans mon cerveau et le fait de ne pas avoir la moindre réponse pour aucune d’elle me trouble et m’angoisse. A quoi ça sert d’avoir des questions sans réponses ? A rien. A chaque problème sa solution, et bien c’est la même chose ici aussi. Sauf que je suis pas capable d’ouvrir la bouche pour demander de moi-même… J’ai envie de hurler, de tout faire sortir, mais même ça, j’en suis incapable et mes lèvres restent irrémédiablement fermées, me frustrant et me bloquant un peu plus. Savannah s’empresse de répondre à sa question et je suis ravie qu’elle lui pose celle-ci en retour. Même si je ne parviens pas à trouver les mots, au moins ma sœur le fait pour moi. Involontairement soit, mais au moins aurais-je des brides de réponses. C’est mieux que rien. J’observe Brooklyn avec intérêt, attendant sa réaction. Si il sort que cela lui pose problème, je crois que je n’attendrai pas une seule seconde de plus pour sortir. Je ne resterai pas à un endroit où je ne suis pas voulue. Néanmoins, au fond de moi, j’espère quand même qu’il n’en sera pas ainsi.

Le sujet passe rapidement à Poudlard et à notre retour. J’ai clairement fait comprendre à Savannah que malgré l’incident que j’ai subi, je comptais retourner à l’école de sorcier. Rien n’est moins sûr pour Brooklyn. Sa réponse n’est pas très assurée et j’ignore si il a lui-même envie d’y retourner. Je peux comprendre, après tout c’est lui qu’on a fait chanter. Je me demande si il serait tranquille en restant avec les parents plutôt que de retourner là-bas. Savannah renchérit pour avoir son avis à lui, pour savoir ce qu’il pense vraiment. Encore une fois, cela m’arrange. Je peux continuer d’observer sans réellement participer mais tout de même avoir les éléments de réponses nécessaires. Enfin … Jusqu’à ce que ma sœur me prenne à partie et m’implique dans la conversation. Je mets quelques secondes à répondre, le temps que mon regard s’ancre dans celui de Brooklyn. Le temps de lui exprimer par un simple regard tous mes doutes et mes appréhensions, mais également ma résistance. Enfin, allez savoir si il comprend ce que mon regard signifie vraiment. « Bien sûr. » Je parviens à lâcher d’une voix un peu rauque, signe de mon manque de communication ces derniers temps. « Comme toujours. » Je continue à demi-mot. Je pensais que cela était évident, surtout après le traumatisme laissé par Blackman. Je pensais qu’il n’y avait aucun doute là-dessus, qu’il était clair que nous pouvions compter les uns sur les autres à tout moment. Mais il faut croire que c’était loin d’être acquis et clair en fin de compte. Sinon, on n’en serait pas arrivé là. Sinon, il n’aurait pas essayé de mettre fin à ses jours. Il serait venu nous demander de l’aide avant. Mais il faut croire que c’est pathologique dans notre famille.

« Est-ce que tu recommenceras ? » Les mots s’échappent de ma bouche sans que je m’en rende compte, n’attendant pas la suite de la conversation sur Casey. Je ne parviens pas à retenir cette question qui me hante. Contrairement à Savannah je n’étais pas là quand tout cela s’est produit et je n’ai jamais eu son point de vue. Je n’ai pas la moindre idée des arguments qu’ils se sont échangés et je suis incapable de savoir ce à quoi il pense ou bien ce qui lui est passé par la tête à ce moment-là. Du coup, naturellement, je me demande si il pourrait recommencer. Je ne suis pas psy, je ne suis pas spécialiste. Alors même si la question est posée crûment, c’est surtout parce que je n’ai pas les bons mots pour la tourner de façon conventionnelle. N'importe qui me dira que ce n'est pas une question à poser, et certainement pas de cette manière mais c'était plus fort que moi. Il fallait que ça sorte. Je ne suis pas là pour juger. Je veux juste savoir. Et essayer de me préparer autant que possible et de l’éviter. Ou mieux. L'entendre me dire que maintenant il veut se battre.


Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyJeu 31 Jan - 17:31

Savannah & Avalon & Brooklyn

Overcoming barriers makes you stronger


C’était donc volontaire de la part de Savannah de ne venir qu’avec Avalon. Le prétexte qu’elle me donne, c’est de m’offrir un temps de répit avec notre famille. En soit si c’est vraiment l’idée initiale, c’est sympathique, même si c’est inutile. Je n’aime pas le bruit et les gens, mais on ne peut pas nier que dans cette cellule qu’est ma chambre, ils ressemblent presque tous à une bouffée d’oxygène. Alors c’est pas totalement quelque chose de positif leurs visites mais on n’est loin de quelque chose de purement négatif non plus. Disons que sur le coup je suis content de les voir et soulagé de me savoir entouré, mais très vite leur présence devient pesante. Parce qu’ils sont là, en liberté, à ne pas comprendre mon geste, à ne pas me cerner moi, à se demander certainement pour la plupart ce qu’ils font là et si c’était vraiment une bonne idée de venir. On ne peut pas nier qu’il y a un fossé qui s’est créé entre nous et qu’il n’a fait que s’agrandir avec le temps. J’envie leur insouciance, leur joie de vivre et leur liberté. Je suis content de les voir mais ça me pèse aussi. Parce que je suis un poids pour eux, parce que je ne leur apporte que des désagréments et que je déteste ça. Ils ne méritent pas ça, je le sais et je m’en veux. Du coup je me mets une pression supplémentaire. Ma psy a mis le doigt dessus il y a trois jours de ça. Elle essaye de me faire comprendre que ce n’est pas comme ça qu’ils voient les choses mais pour le moment, en vain. Parfois je me dis que si je fuguais, je leur rendrais service. Et j’imagine que cette tentative de suicide était une façon pour moi de leur enlever le poids de leur responsabilité pour moi. D’une certaine façon je les libère de leurs engagements. Ils vivront bien plus heureux sans moi. Et ça, je le pense toujours. "Non… ça m’étonne juste !" Je ne m’y attendais pas, voilà tout. Après, est-ce que ça me dérange, peut-être un peu pour dire vrai. Parce que maintenant, on est plus libre pour parler et donc je n’ai plus aucune excuse pour ne pas me justifier ou revenir sur tout ce qui s’est passé. Plus de sujets tabous avec mes soeurs, je les connais suffisamment pour savoir que si elles veulent savoir quelque chose, elles me poseront la question et ça m'effraie bien plus que je ne voudrai l’admettre.

Je me sens mal à l’aise de la présence d’Avalon et j’évite au maximum de tourner mon regard vers elle. S’est très lâche de ma part, j’en conviens mais tant pis. Je sais qu’il faudrait que j’ai une discussion avec elle mais je n’en ai pas envie. Pour l’endre me dire quoi ? Qu’elle me déteste ? Qu’elle aurait préféré que je saute ? Je pense que je n’ai pas besoin qu’elle me le dise, je le sais déjà. Alors je me concentre sur Savannah et je prie silencieusement pour qu’une infirmière ou un médecin vienne nous déranger pendant notre tête à tête. Le sujet tourne autour de mon potentiel retour à Poudlard. Actuellement, la balle est dans le camp de l’infirmier et de June. S’ils ne veulent pas prendre le relai, mon retour sera compromis. Mais Savannah veut savoir si je me sens capable de revenir et s’ils m’ont demandé mon avis. Ils me l’ont demandé oui, je pouvais rester plus longtemps si je le voulais, mais c’est ça le truc, je ne le veux pas. J’ignore si je veux retourner à Poudlard ou pas mais je sais une chose, je ne veux pas rester ici. Mon regard se détourne de ma soeur pour fixer le vide, vers le côté gauche de mon lit. Elle en a de ces questions... "J’ai pas envie de rester ici !" Répondis-je seulement. Je ne sais pas si je suis prêt à retourner à Poudlard si tôt après ma tentative de suicide et j’ignore si je suis prêt à retourner à Poudlard tout court mais je sais une chose en revanche, c’est que je ne veux pas rester ici. Je vais finir par tourner de la carte en restant dans cette chambre, que j’ai besoin de sortir, de retrouver un semblant de vie. Alors peut-être que j’aurai dû dans un premier temps me contenter de retourner à la maison, mais ça aurait été reculer pour mieux sauter, non ? Enfin je n’en sais rien. Quand elle reprit, je ne pus m’empêcher de me raidir involontairement. Non pas que je n’appréciais pas de les savoir à mes côtés et tout disposé à me venir en aide à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit mais entendre le prénom d’Avalon me glaça un peu le sang. Mon regard se tourna involontairement vers elle et elle me regarda à son tour. Que devais-je comprendre dans ce regard ? Je ne saurai le dire, je crois que ma culpabilité m’empêcher d’y voir autre chose que de la colère ou du dégoût. Mon regard se baisse quand elle prend la parole et j’ai une furieuse envie de vomir. Oui, évidemment, je ne doute pas un instant qu’elle sera là pour moi. Tu parles ! Elle me laisserait crever pour se venger et j’aurai bien du mal à lui en vouloir. Après tout, je le mérite largement.

Ne sachant pas quoi répondre, je m’abstiens de tout commentaire. Je crois que si je dis quelque chose, ça ressemblera certainement plus à “Ben voyons ! Arrête de faire semblant, je sais très bien que tu me hais.” qu’autre chose. Et j’ai pas envie de partir sur ce débat là, parce qu’elle pourrait croire que je trouve ça injuste alors que la vérité c’est que je suis d’accord avec elle. Alors je préfère éviter le sujet. Malheureusement pour moi, elles se lancent toutes les deux dans deux sujets différents mais dans lesquels je n’ai pas forcément envie de m’embarquer dedans. Savannah me parle de Casey, alors qu’Avalon me demande si je recommencerais. Je reste interdit quelques instants. Sérieux ? Pourquoi ils ne sont pas venus les autres, ça aurait été tellement plus simple pour moi. Je décide de répondre en premier à Savannah parce que Casey m’a déjà parlé du fait que Sav’ l’avait contacté et invité à passer quelques jours chez nous. J’ai pas trop compris pourquoi mais bon, j’imagine qu’il y avait une raison derrière. "Heu… oui elle me l’a dit. Elle doit passer dans la semaine." Sans que je puisse être plus précis, parce que je n’avais pas encore eu de ses nouvelles. Une super fille ? Quand je pense qu’il y a quelques semaines, elles ne pouvaient pas se voir en peinture, le changement est radical. Bon, je sais que ce n’est pas vraiment Savannah qui la détestait mais Casey qui jalousait ma soeur, mais qu’importe, le changement reste bluffant. Est-ce que j’apprécie ? Je ne sais pas, je n’en suis pas totalement sûr. Je ne veux pas qu’elles parlent de moi dans mon dos ou qu’elles décident de se liguer contre moi. Mes soeurs, plus Casey et Gretel, contre moi ? L’horreur ! Mais bon, je ne peux nier que Casey est une fille géniale, mais ça je l’ai toujours su, ce n’est pas nouveau. Mais ça reste étrange d’entendre son prénom dans la bouche de ma soeur et de parler d’elle comme si de rien n’était. Ce n’est pas que ça a toujours été un secret notre amitié mais on ne l’a jamais crié sur tous les toits qu’on se connaissaient, alors je ne sais pas, ça me fait étrange de parler d’elle comme ça. Même si le problème vient très certainement de tout autre chose et que je ne suis pas encore prêt à l’admettre. Vint maintenant le sujet plus compliqué. Vais-je réitérer mon geste ? Qu’est-ce que j’en sais sérieux ? J’ai pas prévu de le faire, n’est-ce pas déjà suffisant ? Je hausse les épaules, avant de glisser un peu honteusement mon regard vers Avalon "C’est pas prévu au programme !" Je vous accorde que j’y réponds sans vraiment y répondre. Ce n’est pas un non définitif mais je n’ai pas mieux en réserve actuellement. Je ne me suis jamais définit comme suicidaire, alors laissez moi déjà le temps de me faire à cette nouvelle étiquette avant de m’en demander plus.


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR old money. et hedgekey

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyMar 12 Fév - 21:43


Avalon, Brooklyn & Savannah

Overcoming barriers makes you stronger
Je crois que Brooklyn n’avait pas vraiment envie qu’on vienne seules toutes les deux, finalement, moi qui pensais bien faire, j’aurais sûrement dû réfléchir avant. Je m’étais dit qu’on pourrait enfin parler à cœur ouvert, qu’on aurait sûrement des choses à se dire qu’on ne pouvait pas prononcer à voix haute devant le reste de la famille… Mais non, Brooklyn semble aussi figé que d’habitude et Avalon a perdu sa langue au moment où on est entré dans cette pièce. Elle n’est plus vraiment la même depuis son accident, si on peut appeler ça ainsi. Je la comprends, elle a dû être totalement chamboulée par tout ça et je ne lui en tiens donc absolument pas rigueur. Cependant, alors que nous sommes là pour venir soutenir notre frère, elle reste complètement en retrait et je regrette presque d’avoir organisé ça de cette manière. Si nos parents avaient été là, nous aurions fait bonne figure pour leur donner le sourire et ne pas les effrayer. Oui, mais voilà, c’était tout l’objectif de cette sortie à trois, pouvoir arrêter les faux-semblants et montrer ce que nous pensions vraiment. Enfin, c’est ce que je pensais, mais mon frangin et Avalon n’ont pas l’air du tout de cet avis. « Je crois que maman a quand même prévu de passer te voir un peu plus tard dans la journée… Tu la connais, elle se rend malade d’imaginer que tu puisses avoir besoin de quelque chose et qu’elle ne soit pas là pour te l’apporter dans les dix secondes… Elle a hâte que tu puisses revenir à la maison pour pouvoir te chouchouter davantage, les contraintes de l’hôpital sont difficilement supportables pour elle. » Je crois que notre mère est persuadée que, plus que de soins médicaux, Brooklyn a avant tout besoin d’amour et de soutien. A mon avis, elle n’a pas totalement tort, c’est l’impression d’être seul au monde et de faire du mal à ceux qu’il aime qui a poussé mon frère à vouloir sauter du haut de la tour d’astronomie, alors il faut lui montrer qu’il n’est pas seul et que nous sommes tous là pour lui. C’est d’ailleurs un peu ce que je comptais faire aujourd’hui jusqu’à ce qu’Avalon décide de faire vœu de silence et de rester le plus loin possible de nous, comme si un éventuel contact pouvait la réduire en cendres. J’essaie pourtant de la prendre à partie, de lui faire dire quelque chose, mais c’est peine perdue, elle ne semble pas disposer à participer à la conversation. Détachant mon étreinte de mon frère, je m’assois sur son lit dans une position qui laisse un peu plus de place à notre trio. Je sais que j’ai tendance à être très possessive avec Brooklyn, sûrement parce que le lien qui s’est créé entre nous à son arrivée chez nous était très fort, mais je ne veux pas que ma jumelle se sente exclue, au contraire, nous sommes un trio et elle doit vraiment le comprendre. Avalon a pris énormément de place dans ma vie quotidienne depuis mon retour à Poudlard en octobre et j’ai du mal à supporter de la voir aussi affaiblie sans pouvoir lui venir en aide. Nous vivons des semaines compliquées ces derniers temps, j’ai vraiment hâte que tout rentre enfin dans l’ordre.

Je comprends totalement Brooklyn quand il dit qu’il n’a pas envie de rester ici, à dire vrai, je n’en avais clairement pas envie non plus lorsque j’étais à sa place alors je sais très bien de quoi il parle. Mais forcément, savoir qu’il peut sortir d’ici aussi rapidement et sans la moindre surveillance médicale appropriée me fait peur. J’adore Avril, cela va sans dire, mais si jamais il devait avoir encore envie de mettre fin à ses jours, je ne vois pas comment elle pourrait l’anticiper et l’en empêcher, c’est complètement impossible. Alors je crois que je préférerais qu’il reste à l’hôpital encore un petit mois ou deux, le temps de bien se remettre. Malgré tout, je ne peux évidemment pas prononcer ce genre de désir à voix haute, je sais que ça ne lui plairait pas du tout et c’est très compréhensible. « Je comprends… Tu sais ce que tu fais et ce qui est bon pour toi, de toute façon. » Ouais, ou pas, hein, il a quand même tenté de se suicider alors que ce n’était clairement pas quelque chose de bon pour lui, mais j’essaie de travailler sur ma possessivité pour lui laisser de l’espace et lui permettre de faire ses propres choix tant que ces derniers ne mettent pas sa vie en danger. Je parle beaucoup trop pour essayer de combler les vides de cette conversation et j’ai l’impression que cette journée va être tout à fait interminable si elle se poursuit de cette manière. « C’est génial qu’elle vienne te voir, j’ai l’impression que c’est vraiment quelqu’un de bien… Tu devrais être gentil avec elle. » J’ai failli dire qu’il devrait lui laisser une chance mais je me retiens. Elle n’a pas eu l’air très réceptive quand j’ai suggéré qu’il puisse y avoir un truc entre eux et je ne suis pas sûre que mon frère soit super partant pour une relation amoureuse alors qu’il refuse catégoriquement tout contact physique. Pour le moment, il faut se concentrer sur sa convalescence, sa vie amoureuse viendra bien après. J’ai tellement de questions à poser mais je n’ose pas. Heureusement ou malheureusement, Avalon décidé d’être plus cash que moi en lui demandant s’il a prévu de retenter l’expérience ou non. Sa réponse est loin, bien loin, d’être satisfaisante mais à défaut d’avoir mieux, il va bien falloir s’en contenter. « J’espère bien que tu ne le referas jamais… Entre ça et voir ma sœur convulser au milieu d’un couloir, je crois que j’ai eu ma dose de sensations fortes pour les dix prochaines années. Je ne veux pas vous perdre alors faites-moi le plaisir de faire attention à vous et de rester en vie. » Je suis très ferme et même si dans le cas d’Avalon, je sais que ses convulsions n’étaient clairement pas provoquée par une de ses propres actions, ça ne change rien au fait qu’ils ont tout les deux failli y passer dans un intervalle de temps très réduit et honnêtement, je ne pense pas pouvoir en supporter davantage.

Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyJeu 28 Fév - 18:03



Overcoming barriers makes you stronger

Avalon & Savannah & Brooklyn



Les mots avaient franchis la barrière de mes lèvres. Durement. Mais irrattrapables. Ce qui est dit est dit. Après tout, je ne fais qu’exprimer le fond de ma pensée. Je m’attends à recevoir un regard désapprobateur de ma jumelle mais il n’en est rien. Je suis sûre que cela la bouffe et qu’elle ne fait que penser à la possibilité d’une nouvelle tentative, mais elle a trop de tact pour ne pas balancer quelque chose comme ça au visage d’un ado qui vient d’essayer de se suicider. Moi pas, visiblement. J’ai toujours eu cette tendance à être trop cash et trop franche. Autant dire ce qu’on pense vraiment, ou ne rien dire du tout .

Brooklyn prend un instant pour assimiler les questions qu’on vient de poser, et décide de répondre dans l’ordre. D’abord à Savannah concernant son envie de sortir d’ici et de Casey. Je ne suis pas sans savoir qu’il y a plus que de l’amitié entre les deux. C’est flagrant, faut pas avoir fait 7 ans d’études en sorcelleries. Toutefois, il semblerait que tout le monde le voit sauf les deux principaux concernés. Mais je me vois mal faire la moindre remarque sur le sujet. Ca ne les regarde qu’eux. Je ne peux m’empêcher de lâcher un sourire lorsque Savannah lui conseille de se montrer plus gentil avec elle. Elle est vraiment la maman de la fratrie. J’ai comme l’impression que Savannah a encore mis son nez là où elle n’aurait pas dû. Nul doute qu’elle a discuté avec Casey, mais quelque chose me dit qu’elle a abordé des sujets plutôt personnels. Quand ça concerne la famille, ma jumelle n’a pas trop de limites à sa curiosité.

« C’est pas prévu au programme ! » Le regard que me lance mon frère me retourne l’estomac. Lui qui essayait d’éviter de rencontrer mes yeux vient de se plonger dedans et je ne sais pas trop quoi y lire. Cependant, je suis soulagée d’entendre sa réponse et j’hoche immédiatement la tête en signe d’assentiment, montrant mon approbation et mon soulagement. Je n’ai pas le temps de réfléchir à une réponse que Savannah prend déjà la parole. « J’espère bien que tu ne le referas jamais… Entre ça et voir ma sœur convulser au milieu d’un couloir, je crois que j’ai eu ma dose de sensations fortes pour les dix prochaines années. Je ne veux pas vous perdre alors faites-moi le plaisir de faire attention à vous et de rester en vie. » Je fronce les sourcils. Je comprends qu’elle remette le sujet sur le tapis, mais la façon dont elle le fait ne me plaît pas vraiment. Comme si tout cela était de notre faute. Comme si on avait décidé d’avoir ce maître chanteur sur notre dos. Je fais un pas en avant. « C’est bien beau de nous dire ça, mais on a pas trop choisi ce qui nous est arrivé. » Je lance un rapide coup d’œil à mon frère. Même si je ne suis pas sûre de cette histoire de choix en ce qui le concerne, je préfère ne pas débattre sur le sujet. Je repose mon regard sur ma sœur. « Toute cette histoire nous dépasse. Brooklyn m’avait prévenue et j’étais sur mes gardes, mais ça n’a pas suffi. On doit tous faire attention, toi compris Savannah. Nous sommes deux à en avoir déjà payé les frais, fait attention à ne pas être la troisième. » Je n’avais pas autant parlé depuis bien longtemps. C’est comme si ma langue se déliait. Mais à mesure que je parle, je sens mon énervement monter, comme une cocotte-minute. Pour relâcher quelque peu la pression je soupire et ferme les yeux, me pinçant le nez comme pour réfléchir. « Ecoutez, c’est loin d’être fini tout ça mais pour ma part, je compte continuer de me battre. Celui qui nous fait subir tout ça ne m’intimidera pas comme ça et je compte bien en découvrir plus. Je ne laisserai pas quelqu’un menacer ma famille aussi impunément. » Je rouvre les yeux pour regarder tour à tour mon frère et ma sœur d’un air de défi. Bien sûr je ne leur impose rien. Quitter Poudlard est toujours une option, mais pas pour moi. Je refuse de laisser au maître chanteur l’impression qu’il a gagné et qu’il peut m’imposer un quelconque pouvoir. Hors de question. Je ne me suis déjà pas laissée faire avec Blackman, ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer.

Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyMar 12 Mar - 13:01

Savannah & Avalon & Brooklyn

Overcoming barriers makes you stronger


Avoir une maman. C’est bête à dire mais ça fait bizarre de se dire qu’on a une vraie maman qui nous attend à la maison. Une maman qui s’inquiète pour nous, qui veut nous protéger, veiller sur nous, nous soigner et qui nous aime bien plus que de raison. Evidemment, je sais que ce n’est pas nouveau et que j’en ai une depuis quelques années maintenant mais ce mot prend tout son sens aujourd’hui, en cet instant, via la remarque de Savannah. J’ai toujours vu Rebecca comme une personne aimante et chaleureuse, qui a toujours pris soin des gens autour d’elle. Elle m’a accueilli les bras ouverts dans sa maison et au sein de sa famille et n’a jamais montré une quelconque différence d’avec ses enfants légitime. Pourtant, parfois j’ai l’impression d’être un peu le bâtard de la famille, celui qui ne devrait pas être là normalement, mais qui se retrouve au milieu d’une famille qui n’est pas la sienne parce qu’on l’a décidé pour lui. Fort heureusement, tout le monde ne me déteste pas et ne fait pas de ma vie un enfer. Vous allez me dire, je connaissais déjà, j’imagine que ça aurait pu être une suite logique à mon existence. Avant Rebecca, j’avais une mère, qui avait été aimante les 4 premières années de ma vie, mais qui était devenue un monstre quand elle a réalisé que je n’étais pas l’enfant qu’elle avait tant attendu et tant prié. Dommage pour moi que je n’ai quasi aucun souvenir de ma vie “normale” mais j’imagine que c’est pour le mieux, le choc de la transition est moins brutal. Même si je ne doute pas un instant que ça m’a malgré tout marqué. Le terme de mère avait perdu tout son sens avec ma mère biologique. Mes parents avaient réussi à gâcher l’image du père et de la mère, raison pour laquelle j’ai bien du mal à appeler Christopher et Rebecca papa et maman. Ce n’est pas que je ne les considère pas comme mes parents, mais j’ai une mauvaise image associée à ces mots, alors j’ai bien trop de respect pour eux pour les insulter de la sorte. Pourtant en cet instant, je vois véritablement Rebecca comme une maman … ma maman ! C’est beau … et un peu effrayant aussi. "Je ne suis pas sûr de passer par la case maison avant de retourner à Poudlard !" Et en cet instant, ça m’emmerde un peu pour elle. Parce qu’au fond, j’ai pensé à moi avant de penser à elle. Et je crois que ça m’arrangeais de ne pas rester seul à la maison avec elle. Enfin, on n’aurait pas été souvent seul, je vous l’accorde, mais quand même. J’ai eu peur de ne pas savoir gérer cette situation, ne sachant pas comment ça allait se passer. Je ne suis pas un être insensible, bien au contraire, je ne sais juste pas faire face aux émotions des autres et je ne sais pas maîtriser les miennes. Et puis, être là bas, alors qu’Avalon et Savannah sont à Poudlard, je n’aime pas trop l’idée. Je sais que je ne leur sers à rien du tout, en dehors de leur apporter des ennuis mais il n’empêche que je n’aime pas les savoir là bas sans moi. Pourtant elles ont passé quelques semaines sans moi et s’en sont sorties à merveille, on ne va pas se mentir !

Est-ce que je sais vraiment ce que je fais ? Je n’en suis pas sûr. Je sais que je n’ai pas envie de rester ici, mais au delà de ça j’ignore si j’ai pris la bonne décision. Je sais que tout le monde aurait voulu que je reste un peu plus longtemps à Sainte Mangouste, pour que je puisse continuer à être suivi correctement. Je sais qu’ils veulent le meilleur pour moi et qu’ils ne pensent qu’à mon bien être. Et quand on voit ce qu’il se passe à Poudlard actuellement, on ne peut que leur donner raison de vouloir me tenir éloigné de cette école de malheur. Mais je sais que si je reste à Sainte Mangouste, je vais finir par péter un câble. Ils sont gentils, ce n’est pas le problème, mais tout ce blanc, ce côté aseptisé, ça me rend malade. Je suis prisonnier de cette institution et je déteste ça. Alors certes, je peux voir ma famille plus souvent, mais franchement on est loin des conditions optimales pour ça. Alors je sais que nos parents vont s’inquiéter pour moi, mais je ne vais pas me forcer à rester alors que clairement, je n’en ai pas envie du tout. Je fais peut-être des progrès actuellement avec ma thérapeute, mais c’est parce que je sais qu’il va y avoir une fin à tout ça. Si on me dit demain que je vais devoir rester un mois ou deux de plus, je doute que les progrès seront présents, bien au contraire. Je risque de m’enfoncer dans un mutisme profond et ne plus vouloir faire d’effort pour m’en sortir. Je me sentirai trahi par eux et je pense qu’ils le savent tous. Maintenant je pourrais faire le choix de rentrer chez moi, mais je me sentirai comme un lion en cage. Et puis il y a toujours le problème de mon paternel qui n’est pas résolu. Il est quelque part à Oxford et je ne sais pas où, ni pourquoi il est là. Alors entre une bestiole sanguinaire et mon père, j’avoue que mon coeur balance. J’esquisse juste un sourire vague à Savannah en guise de réponse. On sait tous que je ne sais pas ce que je fais, mais qu’importe, la décision est prise de toute façon. Le sujet dévia sur Casey arriva sur le tapis sans trop que je m’y attende. Je savais que Savannah avait contacté mon amie pour lui proposer de venir me rendre visite, tout en passant quelques jours à la maison. Mais je dois avouer que je ne pensais pas qu’il tomberait si vite sur le tapis. Ca me fais un peu bizarre d’entendre ma soeur parler de Casey comme ça, comme si c’était une de ses amies et qu’elles étaient proche. En théorie je devrais m’en foutre royalement ou trouver ça cool de voir Casey s’entendre aussi bien avec ma famille, mais en vrai ça m’emmerde. Sauf que je n’arrive pas trop à savoir pourquoi. Et autant je ne peux rien dire, sauf confirmer, sur le fait que c’est quelqu’un de bien, autant je tourne un regard étonné sur Savannah quand elle me dit d’être plus gentil avec elle. Pardon ? C’est quoi cette remarque à la con ? Déjà en quoi ça la regarde ? Et ensuite, qu’est-ce que j’ai fait qui mérite une telle remarque ? "Pardon ?! Qu’est-ce que j’ai fait encore ?" J’avoue que je ne cache ni mon étonnement, ni la pointe d’agacement que je ressens en cet instant. Non mais sinon, si vous vous occupiez de votre cul ? Surtout que je n’ai rien fait qui mérite un tel reproche. Notre relation a grandement changé depuis notre entrée à Poudlard. Et là où j’étais odieux avec elle au début, je me trouve plutôt sympa et patient ! Donc on se calme !

Et évidemment, je ne suis pas au bout de mes peines. Pourquoi elles sont venues déjà ? J’ai du mal à m’en souvenir. Je commence à regretter la non présence du reste de la fratrie. Pourtant je sais qu’on doit parler, rentrer dans le vif du sujet. Si Avalon me déteste, autant qu’elle me le dise cash maintenant, histoire que ça soit fait une bonne fois pour toute. Elle était silencieuse depuis le début, me disant que je ne méritais même pas d’entendre le son de sa voix. C’était à se demander pourquoi elle avait accepté cette visite, si elle refusait de me parler. Mais j’imagine que c’est plus amusant de me torturer ainsi, non ? Je n’en sais rien, en tout cas je n’étais pas préparé à sa question. J’y réponds sans trop y répondre. Je ne m’avance pas trop je dirai. En théorie, ça n’est pas censé se reproduire, mais ne dit-on pas de ne jamais dire “jamais” ? Cela à l’air pourtant de satisfaire Avalon. Elle finit par hocher la tête et je crois presque déceler du soulagement. Est-ce que je me fais des idées ou pas ? Je n’en sais rien, sûrement j’imagine. Mais j’avoue que la remarque de Savannah me laisse un peu sans voix, tout en me glaçant le sang. Elle remet sur le tapis ce qui est arrivé à Avalon. Alors en soit, il n’y a pas de raison de ne pas en parler, mais disons que ça me met dans un malaise incroyable. D’ailleurs je pense que ça se voit, je me raidis, baisse le regard, honteux et frissonne presque à l’idée que j’ai failli tuer ma soeur. Alors je sais que ce n’est pas moi, à proprement parler, mais c’est de ma faute, alors est-ce vraiment si différent ? Je ne crois pas. Mais j’avoue que je vais de surprise en surprise en voyant Avalon avancer d’un pas et reprendre la parole pour rebondir sur ce que venait de dire notre soeur. Je m’attendais à un reproche, prétendre qu’elle n’y était pour rien si son frère était un abruti, quelque chose dans ce genre là, mais rien. Elle me met dans le même panier qu’elle en prétendant qu’on n’avait pas trop choisi ce qui nous était arrivé. Non c’est vrai, mais n’ai-je pas choisi de la sacrifier en tentant de bluffer ? Je suis bien responsable quelque part de ce qui lui est arrivé. Je n’ose toujours pas le regarder, j’ai toujours le regard baissé, mal à l’aise de cette discussion, voulant qu’elle s’arrête. Je préférerais être seul en cet instant. Pourtant toujours aucun reproche n’arrive. Elle parle du fait que je l’avais prévenu, ce qui est vrai, qu’elle était sur ses gardes, ce que je ne doute pas, mais que ça n’avait pas suffit. Je suis assez d’accord avec elle, rien ne nous dit que Savannah ne sera pas la suivante sur la liste. Avalon veut se battre, veut continuer à lutter, même si on n’est clairement pas de taille. J’aimerai lui dire que je suis désolé de tout ce qui a pu lui arriver par ma faute, mais je n’y arrive pas et je n’ai pas la sensation que c’est vraiment le moment. Ce serait comme si ça tombait comme un cheveu sur la soupe. J’imagine qu’il faudra trouver un autre moment pour faire son mea culpa. Dans un sens ça m’arrange, je fuis ce moment depuis longtemps, j’imagine qu’attendre encore rassurera ma lâcheté. "Te battre ? Mais comment ?" Dis-je en relevant le regard pour le poser enfin sur elle. "On ne sait rien de cette personne et elle nous a montré qu’elle était bourrée de ressources pour déjouer notre vigilance pour frapper. Alors tu veux te battre comment au juste ?" Je ne dis pas que je ne crois pas en sa volonté de rester digne et forte dans cette situation, mais j’ai clairement l’impression de voir Savannah. Elles se sont mis en tête qu’elles allaient vaincre cette personne, sans même savoir qui elle est, ni comment s’y prendre. A croire que foncer dans le tas, sans savoir si c’est au bon endroit, ça suffit pour gagner !


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR old money. et hedgekey

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyMar 19 Mar - 16:22


Avalon, Brooklyn & Savannah

Overcoming barriers makes you stronger
Je suis déçue pour ma mère lorsque j’entends que Brooklyn ne compte pas revenir à la maison avant de rentrer à Poudlard, je suis sûre que ça lui aurait fait extrêmement plaisir de chouchouter son petit garçon ne serait-ce qu’une journée entière, elle aurait eu l’impression de se rendre utile, de l’aider, je sais qu’elle se sent affreusement impuissante actuellement. Seulement, je ne devrais pas être étonnée, mon frère ne s’est jamais vraiment senti intégré à cent pour cent dans notre famille, je ne suis donc pas surprise qu’il n’envisage pas de passer à la maison, est-ce qu’il considère d’ailleurs que cette maison est la sienne ? Pourtant, nous lui avons tous ouvert les bras et ça fait des années maintenant que je le considère comme mon frère biologique même s’il ne l’est pas. J’aimerais qu’il accepte enfin de lâcher prise et de nous donner une chance, il irait certainement bien mieux et ce serait tellement génial pour ma mère de sentir de la reconnaissante de la part de son fils puisqu’elle le considère évidemment comme tel bien qu’elle ne l’ait pas porté. « C’est dommage, je suis sûre que ça t’aurait fait du bien un peu de repos auprès de ta famille, mais maman comprendra ton choix, ne t’en fais pas. » Je ne veux pas l’enfoncer, il a le droit de ne pas vouloir et effectivement, je suis sûre que notre mère comprendra parfaitement qu’il veuille reprendre vite le cours de sa vie. En revanche, moi je ne comprends pas, il agit comme si cette tentative de suicide était un événement anodin dans sa vie, comme s’il avait simplement loupé une marche en descendant l’escalier et pas comme s’il venait de tenter de mettre fin à ses jours. Encore une fois, je préfère me taire et je me contente de ne rien dire, abordant à la place le sujet de Casey pour lequel j’aurais également mieux fait de me taire vu qu’il le prend très mal. Je pourrais très bien lui dire que ça crève les yeux que cette fille en pince pour lui, rien que le fait qu’elle le supporte depuis aussi longtemps est un très bon indicateur sur la nature de ses sentiments. Malgré tout, je me contente de hausser les épaules et de ne rien dire, espérant simplement que ma remarque le poussera à réfléchir à l’avenir. Brooklyn se comporte vraiment comme un con avec elle et Casey encaisse tout, c’est en tout cas ce que j’ai cru comprendre lors de notre conversation, alors la moindre des choses serait qu’il arrête de regarder son nombril pour se rendre compte que les gens autour de lui tiennent un peu à lui et souffrent de son attitude et de son égocentrisme. Décidément, je ne me reconnais plus, moi qui portais à mon frère un amour inconditionnel, je commence à ne plus supporter son comportement et sa façon d’être avec les gens. Même après avoir failli le perdre, je ne parviens pas à me raisonner et pourtant j’ai eu vraiment extrêmement peur qu’il décide de mettre fin à ses jours et nous abandonne. Je crois simplement que mon amour pour lui ne suffit plus à lui pardonner ses erreurs car elles sont devenues trop nombreuses et impactent toutes les personnes autour de lui. Je sais qu’il a souffert mais les souffrances passées et les traumatismes n’excusent pas tout. Nous ne sommes pas ses anciens parents, nous lui avons ouvert notre cœur et bien plus, mais rien ne semble pouvoir être suffisant pour qu’il nous fasse enfin confiance.

Et voilà qu’à mon tour, je fais un faux-pas, accusant à moitié mon frère et ma sœur de s’être mis en danger alors que je sais pertinemment que ce n’est pas du tout de sa faute. Je me redresse pour m’assoir sur le lit de mon frère, sachant pertinemment que la conversation qui va suivre va être sérieuse, très sérieuse. « Bien sûr, ce n’est pas comme ça que je l’entendais, désolée. » Je suis sincère, je ne voulais absolument pas la culpabiliser ou culpabiliser mon frère, j’estime qu’ils n’ont rien à se reprocher dans ce qui est arrivée à ma sœur. Pour la tentative de suicide de Brooklyn, les choses sont évidemment bien différentes mais là encore je me garde bien de lui faire des reproches. « Je voulais simplement dire que j’avais eu vraiment très peur de vous perdre, mais c’était maladroit… Je sais bien que vous n’y êtes pour rien, ce n’est absolument pas de votre faute et je ne vous accuse pas de quoi que ce soit. » Ma sœur a parfaitement raison, elle n’aurait pas pu éviter ça, c’est arrivé parce que le maitre chanteur est nettement plus fort que nous pouvons l’être et quoi qu’on aurait pu faire n’y aurait absolument rien changé. Bien entendu, cette idée n’a rien de rassurante mais je tiens à rétablir la vérité. « S’il y a un coupable dans cette histoire c’est le connard qui a essayé de nous atteindre, c’est tout. » Brooklyn n’est pas coupable d’avoir failli à sa mission, il n’aurait même pas dû essayer de la remplir dans un premier temps, devoir user de son don pour apporter des informations sur ses camarades… Quelle horreur, personne ne devrait avoir à faire une chose pareille et rentrer dans son jeu rendrait forcément la situation encore pire. Je l’avais mis en garde à ce sujet et il ne m’avait pas vraiment écoutée et s’il l’avait fait, il y a fort à parier que l’incident de ma sœur se serait produit bien plus tôt dans l’année et peut-être que le sentiment de culpabilité de mon frère aurait été encore plus fort. « Je crois que malheureusement qu’être sur nos gardes ne changera rien… Ce type ou qui que ce soit est bien plus fort que nous, bien sûr que ça pourrait m’arriver aussi mais si je dois avoir peur pour ma vie à chaque fois que je fais quelque chose, je ne ferais vraiment plus rien. » Je dois aller de l’avant et continuer à agir comme d’habitude, je ne vais pas m’enrouler dans du papier bulle et attendre patiemment la fin de l’année. Il faut bien que je conserve un pied dans le monde réel et c’est bien ce que je vais faire. « Moi aussi je vais me battre, chercher des informations, les faire circuler, ne pas rester inactif, on ne sait pas encore à qui on a à faire mais ce n’est pas en restant inactif qu’on le trouvera. Nous avons besoin de tous les cerveaux et bras disponibles pour le démasquer et je ne compte pas abandonner avant que nous soyons définitivement en sécurité. » Je n’en peux plus de l’attitude défaitiste de Brooklyn, des mois de chantage et une tentative de suicide plus tard, il n’a toujours pas compris qu’en ne faisant rien on lui donnait la victoire. Alors certes, on ne sait pas de qui il s’agit et ce qu’il prépare mais le but c’est bel et bien de le trouver et de l’arrêter.

Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptySam 13 Avr - 15:34



Overcoming barriers makes you stronger

Avalon & Savannah & Brooklyn



Je ne suis pas le genre de personne qu’il est facile d’effrayer. Malgré une tentative de meurtre, je me relèverai et chercherai à me battre. Je ne me laisse pas faire et je ne me laisse certainement pas abattre. Pas tant que je suis debout. Pas tant que les choses ne sont pas résolues. Je peux être très têtue quand je le veux et la preuve en est encore aujourd’hui. Je ne compte pas lâcher l’affaire. Pas quand on attente à ma vie et qu’on met en danger ma famille. Je refuse de me laisser faire et de laisser quelqu’un d’autre contrôler ma vie. Ma sœur s’excuse, réalisant que ses paroles étaient maladroites mais qu’en aucun cas elle ne voulait nous accuser de quoi que ce soit. Je sens ma mâchoire se détendre. Je crois que je suis à cran. Toujours aux aguets et toujours le pied sur la détente. Après ce qui m’est arrivé et les conséquences que cela a eu sur Brook, j’ai du mal à me détendre. « Je crois que malheureusement qu’être sur nos gardes ne changera rien… Ce type ou qui que ce soit est bien plus fort que nous, bien sûr que ça pourrait m’arriver aussi mais si je dois avoir peur pour ma vie à chaque fois que je fais quelque chose, je ne ferais vraiment plus rien. » Evidemment qu’être sur nos gardes ne suffira pas forcément. Ca ne m’a pas suffi et j’ai conscience d’avoir de la chance d’être debout et en mesure de parler aujourd’hui. Mais ne pas l’être serait pire. Ne pas l’être serait être une proie encore plus simple à atteindre. « Bien sûr, on ne peut pas le laisser nous bouffer et hanter nos pensées chaque secondes. Mais être préparé et anticiper peut au moins nous sauver la vie. En tout cas, ça ne peut pas faire de mal. » Je ne peux malheureusement pas m’avancer, mais j’essaie d’être le plus optimiste possible. Être au point sur ses sortilèges et enchantements ne peut de toute façon pas faire de mal.

Mon petit discours de guerrière ne semble pas être au goût de mon frère. Lorsque je parle de me battre, il redresse la tête et me transperce de son regard. « Te battre ? Mais comment ? On ne sait rien de cette personne et elle nous a montré qu’elle était bourrée de ressources pour déjouer notre vigilance pour frapper. Alors tu veux te battre comment au juste ? » Je fronce les sourcils, quelque peu agacée pour son défaitisme. C’est sûr que ne rien faire va arranger les choses. Ca c’est montré par le passé. Non mais sérieusement. Si on n’avait rien fait et si on ne s’était pas battu, on serait encore dans les cachots, dans un sale état avec ce salopard de Blackman pour nous maltraiter. Je suis sur le point de lui répondre d’un ton agacé mais Savannah prend la parole, comme pour m’empêcher de m’énerver après notre frère. « Moi aussi je vais me battre, chercher des informations, les faire circuler, ne pas rester inactif, on ne sait pas encore à qui on a à faire mais ce n’est pas en restant inactif qu’on le trouvera. Nous avons besoin de tous les cerveaux et bras disponibles pour le démasquer et je ne compte pas abandonner avant que nous soyons définitivement en sécurité. » J’hoche la tête, satisfaite de l’attitude de Savannah. Je suis contente d’entendre qu’elle pense comme moi et que je n’aurai pas besoin de la convaincre. Malgré mon silence de ces dernières semaines, nous sommes sur la même longueur d’onde et cela facilitera la tâche. Nous allons pouvoir coopérer et mettre des choses au point ensemble. Et à deux, on est toujours plus fortes. « Parfaitement. Je ne dis pas que ça va être simple mais on ne peut pas rester sans rien faire. » Je lance un regard en biais à Brooklyn. *Et se suicider n’est pas non plus une solution* Je pense très fort mais ne le dis pas. Ca ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie surtout quand nous sommes à son chevet. « Et je suis sûre que nous pourrons trouver de l’aide à Poudlard. Nous ne sommes pas seuls. » Tout n’est pas perdu d’avance et nous n’avons pas dit notre dernier mot. Il faudra élaborer une stratégie et se rapprocher des bonnes personnes mais je suis convaincue que nous avons nos chances et que nous pouvons au moins nous défendre. En tout cas, je refuse de baisser les bras.


Code by Sleepy
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn EmptyMar 7 Mai - 12:56

Savannah & Avalon & Brooklyn

Overcoming barriers makes you stronger


Pour être complètement honnête, je n’ai pas pensé une seule seconde à rentrer à la maison. J’imagine qu’inconsciemment, j’avais peur qu’en étant là bas, ils arrivent à me persuader de rester un peu plus avec eux, pour s’assurer que je vais bien. Et puis le temps aurait passé et au final on me fera comprendre que l’année a bien trop avancé pour que j’y retourne et qu’il serait préférable d’attendre l’an prochain pour tenter de reprendre une scolarité normale. Mais moi je n’en ai pas envie. Ce n’est pas tant retourner à Poudlard que je veux, mais surtout quitter cet endroit et retrouver un semblant de vie normale. Et puis je suis conscient qu’en restant loin de Poudlard, j’ai une chance de foirer encore mes examens et je serais bons pour faire une nouvelle 5ème année et ça, il en est hors de question. On m’a déjà fait redoubler ma 4ème, je ne vais pas m’amuser à redoubler toutes mes classes jusqu’à la 7ème année, sinon autant que je m’ouvre les veines une bonne fois pour toute. Je ne suis pas un élève brillant, ni même franchement studieux. Même avec beaucoup de bonnes volontés, je risque de repousser au lendemain mes cours et au final, je n’aurai pas le niveau pour les BUSEs. Alors je ne prétends pas qu’à Poudlard, ça sera mieux, mais vu qu’on sera tous dans ce cas là, j’imagine que je n’aurai pas le choix de m’y mettre, tôt ou tard. Et je fais confiance en Casey ou Gretel pour me forcer à réviser. Ca me saoulera, mais au moins, ça sera une bonne chose de faite. Après je ne dis pas que quelques jours à la maison ne me feront pas de bien. Je connais suffisamment Chris et Rebecca pour savoir qu’ils feront leur possible pour me chouchouter et me faire plaisir. Mais je sais qu’après ça sera difficile de revenir à Poudlard, surtout avec tout ce qu’il se passe. Là j’ai déjà la tête dans le guidon, j’imagine qu’il vaut mieux rester comme ça, que ça plaise à Savannah ou non. Et puis différer ma rentrée ne fera qu’attirer encore plus l’attention sur moi et je n’en ai aucune envie. Je me contente d’un pâle sourire en guise de réponse, ne voyant de toute façon pas ce que je pourrais rajouter de plus. Ce n’est pas comme s’ils avaient le choix. Sauf s’ils en font la demande express auprès des médicomages, je retourne à Poudlard directement après mon séjour ici. Et j’espère bien que Savannah ne va pas s’en mêler pour leur suggérer l’idée, ça risque de m’énerver. En attendant, quand je demande ce que j’ai encore fait avec Casey, elle ne répond rien. Donc elle est bonne pour lancer un sujet qui a coup sûr va me taper sur le système, mais elle n’est pas foutue de l’assumer. Bravo ! Surtout que ça ne la regarde strictement en rien ce qu’il se passe entre Casey et moi, qu’elle ne s’est absolument pas ce qu’il peut y avoir entre nous et qu’elle ferait mieux de s’occuper de son cul au lieu du mien, ça ne serait pas du luxe. Parce que madame aime bien faire la morale aux autres, mais elle est loin d’être irréprochable. Et quand on voit ses goûts en matière de mec, on sent tout de suite que son prochain mec sera autant un blaireau que le premier. Pire ? Je ne vois pas comment ça pourrait être possible, soyons franc. Mais aussi infidèle ? Assurément !

Visiblement, Savannah s’est mal exprimée et s’en excuse, rectifiant ses propos. Elle prétend que ce qu’elle voulait dire c’est qu’elle a eu très peur de nous perdre et qu’il était évident qu’elle ne pensait pas une seconde qu’on y était pour quelque chose. Selon elle toujours, le seule coupable dans cette histoire c’est la personne derrière tout ça. Pour ça, je suis d’accord avec elle, même si au fond de moi, il y a une part de mon être qui reste persuadé que si Avalon a été blessé, c’est à cause de moi. Et j’aurai beau essayé de la faire taire, je n’y arriverai pas. Je dois aimer me faire du mal, que voulez-vous. Mais là où je ne suis pas d’accord avec elle, s’est quand elle prétend qu’être sur nos gardes ne sert à rien. Alors certes, d’une certaine façon elle a raison. S’il veut frapper, il le fera, d’une façon ou d’une autre et visiblement il est doué pour qu’on n’y voit que du feu. Mais ça ne veut pas dire que parce qu’on ne le verra de toute façon pas arrivé, il faut se mettre impérativement en danger, puisque ça ne changera pas grand chose à la situation. Alors oui, vivre dans la peur est un peu ridicule, mais faire comme si ce n’était pas grave, je doute que ça soit mieux. Avalon explique que Savannah a raison, ce qui ne m’étonne tellement pas, mais fort heureusement, elle a l’air d’avoir un peu plus de plomb dans la tête que sa soeur jumelle. Se préparer n’est pas une mauvaise idée. J’ignore si ça sera vraiment utile mais j’imagine que ça ne coûte rien d’essayer. Quant à anticiper. Je n’arrive pas à voir comment. Je l’avais prévenu qu’elle pourrait être la prochaine cible, pourtant malgré le fait qu’elle le sache, ça ne l’a pas empêché d’avoir été blessé. Alors elle veut anticiper comment ? Pour le moment je les écoute, elles ont de belles idées, de grands projets … non, en fait elles ont que dalle, mais ça ne les empêche pas de rêver en grand. Elles veulent se battre, elles veulent faire du bruit, elles veulent agir. Mais quand on creuse un peu, elles n’ont strictement rien comme plan. Chercher des informations ? Pourquoi pas, mais j’ai déjà l’impression qu’il y avait plusieurs personnes sur le coup et ça n’a servi à rien, alors pourquoi elles feraient avancer les choses ? Les faire circuler ? Faudrait-il déjà qu’elles aient des informations. Trouver des cerveaux disponibles ? Ca signifie faire confiance en n’importe qui. Brillante idée. Vraiment, je nage dans leur délire, c’est incroyable. Mais elles ont l’air contentes d’elles-mêmes. Elles se motivent mutuellement, persuadées qu’elles vont faire de grandes choses. Moi tout ce que je vois, c’est deux gourdes qui s’agitent dans tous les sens pour se faire remarquer et être les prochaines cibles. Je pense que si c’est leur but ultime, elles ne vont pas être déçues du voyage. Je me contente de les regarder sans rien dire. De toute façon on n’est pas du même avis, elles ont déjà pris leur décision et ne changeront pas d’avis. Elles n’ont aucun plan, veulent faire confiance en n’importe qui sous prétexte qu’on est potentiellement dans le même bâteau et que le monde est peuplé de licornes. Tout le monde il est beau, tout le monde il est merveilleux. Blablabla. Actuellement, tout ce que je veux, c’est qu’elles se barrent. Est-ce méchant ? Certainement. Mais j’imagine que de toute façon elles n’ont pas besoin de moi, donc autant qu’elles aillent parler de comment elles vont mourir ensemble un peu plus loin.


CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR old money. et hedgekey

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty
Message(#) Sujet: Re: Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Overcoming barriers makes you stronger - Avalon & Brooklyn
Page 1 sur 1

Sauter vers: