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"La vie c'est comme dans la boxe, en 4 mots : avance, encaisse, esquive et progresse." [Dan & Keagan]
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Dan & Keagan

La vie c'est comme dans la boxe, en 4 mots : avance, encaisse, esquive et progresse.
Un mois. Oui, un bon mois que Poudlard nous avait, pour une nouvelle année, ouvert les bras. Je ne savais plus comment appréhender les rentrées. Je ne pouvais pas dire que je n’étais pas content de revenir mais… Disons que je me méfiais toujours, me demandant ce qu’il pourrait bien encore nous arriver. Et puis, cette 7ème année avait un goût encore plus différent que d’habitude, et ce pour plusieurs raisons. La première, parce que j’avais enfin dit la vérité à mes parents – moldus, cela avait son importance – sur ce qu’était réellement mon internat. Daniela avait d’ailleurs était un soutien primordial dans cet aveu. Cela avait été compliqué. Très compliqué. Autant le dire : je ne leur avais pas tout raconté, c’était déjà bien assez !!! Ils avaient mis beaucoup de temps à nous croire. Je me demandais même s’ils nous croyaient vraiment… Mon père avait voulu téléphoner au directeur. Risible, n’est-ce pas ? Enfin, je vous passe les détails de cette grande aventure. Et aussi tout ce qui concernait le fait que je leur avais « menti ». C’était avec une certaine culpabilité que je les avais laissés, tout début septembre. Et quelque chose me disait que mon prochain retour serait mitigé : la joie de nous retrouver et la sentence de toutes ces années de cachoteries. Enfin, passons passons… Deuxième raison de voir cette année comme étant différente : l’absence de mes deux meilleurs amis à l’école, Anoushka et Edward. Ca, je l’avais clairement appréhendé ! Autant le dire, ça me gavait grave de ne pas les avoir avec moi, et toujours maintenant. Cette amertume ne me lâcherait sûrement jamais. Heureusement, j’avais des nouvelles de chacun d’entre eux, c’était déjà bien… Même si c’était peu. Ne m’en voulez pas, je n’avais jamais été un mec très optimisme. En réalité, mon optimisme c’était Daniela. C’était mon petit bonheur, celle qui faisait que Poudlard était si beau. Sans elle, je pouvais le dire, je serais totalement pommé. Je serais tout simplement prêt à tout pour elle ! Et elle m’avait permis de relativiser un peu sur cette dernière année, me mettant à fond dans les cours et dans mes objectifs, tout comme le fait de renouer avec mes proches, toujours présents dans l’école.

En parlant de renouer avec certaines personnes, j’avais eu la bonne surprise de retrouver Dan dans mon dortoir pour cette année. Bon, c’était égoïste de dire « bonne » surprise, parce que renquiller pour une année pour lui, c’était loin d’être le top. J’étais quand même content de pouvoir le revoir en fin de journée. Après, je devais avouer ne pas être forcément très présent dans le dortoir. Souvent, je préférais le laisser lui et Milo, après tout ils avaient la chance de pouvoir s’y retrouver, autant les laisser tranquille et profiter de mon temps dans la salle commune avec Danni. Et puis tenir la chandelle… très peu pour moi ! J’avais beau apprécier Milo, je n’étais pas très à l’aise au milieu des deux. Quoiqu’il en soit, partager de nouveau le même dortoir avec Dan nous avait permis de renouer, et je devais le dire, ça faisait du bien en fait. Je le savais très proche de Danni, je lui faisais confiance malgré nos nombreuses altercations, alors autant dire que je n’avais aucun doute quant au bon déroulement de la colocation. On l’avait déjà vécu plusieurs années donc…

Le weekend était enfin arrivé et en me levant ce samedi matin, j’avais remarqué un temps parfait pour pratiquer mon activité favorite (hormis retrouver ma si belle petite amie) : la boxe. Seul dans le dortoir (faut dire qu’il n’était pas non plus très tôt…), j’avais commencé à regrouper mes affaires dans un sac, prêt à déserter le cocon des Poufsouffle. J’avais prévu de retrouver Daniela jusqu’au déjeuner avant de la laisser aller s’entraîner au Quidditch. Le moment parfait pour partir de l’autre côté du parc. Passant la bandoulière sur mon épaule, mon regard se posa un instant sur le lit si bien fait – en même temps, pas dit que je l’ai vu y dormir souvent depuis la rentrée… - de Dan et j’eus subitement une petite idée. Avouons-le, il avait l’air un peu tendu en ce moment, et je me disais que se défouler bien comme il faut ne lui ferait pas de mal. Bien au contraire. Et j’en savais quelque chose, croyez-moi !!!!
Ne sachant pas où se trouvait mon coloc’, je griffonnai quelques mots sur un bout de parchemin, le laissant sur le lit de Milo, avec d’inscrit simplement : « Dan, si l’envie te prend de te défouler un peu, retrouve-moi en début d’aprem dans le parc. Prend la direction du lac, tu m’y trouveras. Keagan. » S’il ne voyait pas le mot ou ne décidait pas de m’y rejoindre, je ne me vexerai pas non plus, c’était une simple proposition. Et je savais que s’il prenait la direction du lac, je le verrai de là où je m’entraînais, donc bon…

Laissant tombé mon gros sac de mon épaule, je m’empressai de regarder autour de moi s’il y avait du monde. Ca va. C’était plutôt tranquille. Les seuls élèves que je voyais étaient bien plus loin au niveau du lac. Ca m’allait parfaitement. Surtout que cet endroit, je l’aimais bien pour me défouler, personne ne pouvait me faire ch*** ! Et surtout, il y avait cet arbre assez imposant, à quelques pas de l’orée de la forêt interdite, qui me permettait d’y installer tout mon attirail. J’ouvris rapidement mon sac pour déposer à côté de celui-ci des gants de boxe, ainsi que des sacs de plusieurs tailles, vides pour le moment… J’en sortis aussi du tissu que je mis instinctivement autour de mes mains. Les autres petits accessoires suivirent, jusqu’à en venir à une simple bouteille d’eau. Me redressant, j’en bus une gorgée, mon regard se posant alors sur l’horizon. Je relâchai bien vite ma bouteille, remarquant une silhouette que je connaissais bien prendre la direction du lac. Top ! La curiosité devait sûrement être la raison première de sa venue mais au moins il venait. Voulant l’interpeler, je sifflai un grand coup, plaçant mon index et mon majeur dans ma bouche. N’y voyez pas de mal au fait de siffler, c'était pour l’avertir, point barre ! Le voyant se retourner, je lui fis de grands gestes pour lui montrer où je me trouvais, buvant une nouvelle gorgée d’eau et commençant à remplir mes sacs de sable grâce à un sort que nous avions trouvé l’année passée avec Ed’. Une fois qu’il fut à mon niveau, je lui lançai, avec une pointe de malice, levant le regard pour capter le sien alors que j'étais accroupi pour me mettre à remplir le deuxième sac : « Je t’offre l’occasion de te défouler comme un taré, t'es partant ? » Et pour ce qui était de se défouler, il savait que moi aussi j’en avais souvent besoin, alors pourquoi ne pas en profiter ? Ce qu’il ne savait pas, c’était que je ne partageais pas cette passion avec n’importe qui, et quelque chose me disait que partager ça, ça nous ferait le plus grand bien !


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avance, encaisse, esquive et progresse
Keagan & Rioghbhardan

Le petit mot abandonné sur le lit me frappe dès que j’ouvre la porte. J’aimerais prétendre que je m’en fiche ou que ça m’intéresse pas, mais la vérité c’est que je me rue littéralement dessus. La peur au ventre, peut-être ? Dans le fond, je m’attends à ce que ça soit Milo qui me prévient de ne pas l’attendre pour déjeuner parce qu’il a trop à faire (sûrement en train de planifier mille et une rondes ou réunions avec Felicia), un mot que j’aurais vu trop tard et qui n’aurait finalement aucune importance puisque j’ai pas été déjeuné non plus, trop occupé à noyer mon cerveau sous des tonnes d’informations que je retiendrai juste jamais, mais j’appréhende le moment où il m’écrira que « ça ne fonctionnera pas ». Parce que, depuis quelques jours, c’est exactement comme ça que je le ressens. Ça ne fonctionnera pas. Je nous ai toujours su différents, évidemment, on a jamais vraiment vu les choses du même oeil lui et moi, mais c’est plus quelques différences qui nous séparent, c’est un véritable gouffre. Je ne peux pas l’empêcher de voler au secours de l’humanité toute entière si ça lui fait plaisir mais je ne veux pas me forcer à supporter ça. J’ai pas à me forcer à supporter ça, pour être exact. Depuis le début, je fais tout ce que je peux pour que ça marche, entre nous. Je ferme les yeux et accepte ce qui peut me déranger, j’essaye de changer assez pour lui aller, j’ai même foutu ma vie en l’air pour voir la nôtre continuer… En soi, je sais qu’il m’a rien demandé du tout mais ça change quoi ? J’ai l’impression que rien ne suffira jamais. Que pendant que je me tue à aller dans son sens parce qu’on était censés fonctionner à deux, il fait ce que bon lui semble en râlant parce que je ne suis pas assez débile pour dire amen à tout… Et je me suis efforcé de le lui expliquer comme j’ai pu. C’est bizarre parce que je m’attendais à ce que ça pète, à ce qu’on s’engueule, à ce qu’il me fasse savoir à quel point je pouvais bien être lâche et égoïste mais tout ce que j’ai eu en retour, c’est son silence. Pour moi, il sonne presque comme un aveu. Il doit se rendre compte que je suis plus un boulet à sa cheville qu’autre chose et rumine depuis quelques jours les mots qu’il me balancera pour qu’on arrête là. Alors bêtement, j’attends que la sentence tombe en feignant d’être trop con pour réaliser ce qu’il se passe…

Forcément, quand je réalise que c’est pas son écriture, le soulagement est immense. Teinté de déception peut-être, mais immense malgré tout. J’espère encore qu’il finira par parler. Qu’on sache où on en est, même si ça doit pas être bien loin… À la place, c’est Keagan qui me propose de passer un moment en sa compagnie. Histoire de « me défouler ». Ça me tire un sourire attristé. Je vois pas pourquoi il propose ça, lui ! En vrai, le peu de temps que je ne passe pas à la bibliothèque, je le perds sur le terrain, à m’épuiser tant que je peux. Mon plan de base, c’était ça, d’ailleurs. Poser mes bouquins, me changer et rejoindre le stade. J’ai entendu dire que Daniela avait l’intention de s’entraîner, je pensais squatter. En profiter avant d’avoir à supporter l’autre conne de Rosenberg. Mais d’un autre côté… En dehors du peu de temps qu’on passe ensemble entre les murs des jaunes et les quelques cours qu’on partage, on peut pas vraiment dire qu’on soit souvent fourrés ensemble. Les tensions de l’année dernière se sont apaisées et on s’entend bien mais voilà quoi. Alors pour une fois… Je décide d’accepter la proposition et abandonne mon pull et mon jean pour un survêtement plus confortable. Sans un regard en arrière, j’abandonne cette chambre que je n’arrive pas à considérer comme chez moi et fuis Poufsouffle en un temps record. Après, il faut bien avouer que je me sens bête. On est pas du genre à s’étendre sur nos états d’âme, avec Keagan. On se parle même pas tant que ça, en vrai. Enfin si, mais ça sera des trucs bateaux, qui nous engagent absolument pas émotionnellement. C’est un pote quoi, je me vois pas du tout jouer les chouineuses sur son épaule. Alors qu’il remarque que je suis à cran, ça me fait chier. Réellement. Normalement, je fais toujours ce que je peux pour donner le change. Quitte à mentir ou à éviter les gens. Mais là… Y’a un moment où c’est plus supportable. Plus rien ne va. Ma mère veut plus entendre parler de moi, Shawna m’a fait savoir qu’elle et mon beau-père passaient leur temps à se disputer à mon sujet, et je sais que c’est entièrement ma faute… Ici, on me prend pour un parfait demeuré parce que j’ai limite l’âge des profs et ce serait mentir de prétendre que je ne commence pas à le croire également. Sans compter que je me suis engagé dans cette histoire de diplôme moldu de merde et que rien qu’à ouvrir les bouquins de collège que ma soeur m’a envoyés, je sais que c’est foutu d’avance tant je comprends rien. Et puis il y a toutes ces putain de lettres d’insultes presque quotidiennes qui deviennent pesantes. Je ne sais plus où j’en suis avec les deux principaux repères de ma vie. Il faut que je réponde à la Gazette pour leur filer ce que j’ai de Poudlard sous Blackman, autant de souvenirs dans lesquels j’ai pas particulièrement envie de me replonger mais qu’il va falloir trier et légender… Et Hastings qui me gonfle à me rappeler son existence, et cette histoire de badges qui commence à me prendre la tête plus que de raison… Il y a juste rien qui va. Juste rien…

Je trace au travers du parc sans offrir un regard à qui que ce soit. Il m’a dit vers le lac alors je vais vers le lac. Les mains dans les poches de mon sweat, mes baskets shootant dans tous les petits trucs qui se sont perdus dans l’herbe, je me demande un peu vers quoi je vais. En soi, je sais que je risque rien mais quand même… Je n’aime pas les surprises. Non… Je déteste les surprises. Dans 99,99% des cas, elles sont mauvaises. Le reste du temps, c’est juste un heureux hasard. J’ai à peine le temps de longer le lac qu’un sifflement me force à relever la tête. Keagan est là, un peu plus loin, à s’agiter comme un abruti. J’avoue que ça me tire, malgré moi, un sourire amusé. C’est qu’il a l’air con à gesticuler comme ça, le gars. Je lui fais signe à mon tour, pour lui faire comprendre que j’ai capté et qu’il peut arrêter de se foutre la honte, et j’accélère la cadence. Je ne mets pas bien longtemps à le rejoindre et encore moins à me perdre dans l’observation de son bordel. Pas besoin d’un dessin pour comprendre ce qu’il compte faire. Ce qu’il compte me faire faire ? Il est gentil, hein, c’est pas le problème, mais faut bien reconnaître que c’est loin d’être mon élément ça. Tu me fous un souafle ou une batte dans les mains, je gère. À la limite, je peux me débrouiller approximativement avec un ballon de foot. Mais ça… C’est à des kilomètres de ma zone de confort. En vrai, je suis une vraie tapette, faut être honnête, les trucs violents, les combats et ces machins-là, c’est pas mon domaine. Mais c’est plutôt tentant… Je fronce légèrement les sourcils alors qu’il relève les yeux vers moi tout en continuant de faire je ne sais quoi. « Je t’offre l’occasion de te défouler comme un taré, t'es partant ? » Je hausse vaguement les épaules. « Je te préviens, si tu me prends pour ton punching ball rien qu’une fois, je hurle. » Même si mon sérieux est impeccable, il y a quelque chose dans mon ton qui se rapproche du sien. Un petit je ne sais quoi de taquin. Je passe nerveusement la main dans la nuque et tire vaguement sur un noeud. J’entends d’ici ma soeur, Tracy, Milo, qui sais-je encore, me rappeler qu’il serait peut-être bon de faire un truc et de couper tout ça. Je finis par lui désigner son matos d’un geste du menton tout en refourrant ma main dans ma poche. « Sérieux, j’espère que t’attends rien de ouf de moi, hein… Mon frère dit que je frappe comme une fille. » Il doit me détester encore plus maintenant que j'ai même réussi à foutre la merde dans la famille... Mais il me manque, mine de rien. Et je dois bien reconnaître que j'aurais aimé qu'il soit là, qu'on fasse ce truc ensemble. Qu'on fasse un truc ensemble, en vrai, n'importe lequel... « Je peux t'aider à faire un truc ? »
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Dan & Keagan

La vie c'est comme dans la boxe, en 4 mots : avance, encaisse, esquive et progresse.
Avec la distance et les différents que nous avions pu avoir l’année passée, proposer ce genre d’activités à mon coloc’ pouvait paraître étrange. Mais il n’empêche que malgré mon caractère à la con, je savais reconnaître qui étaient les personnes en qui je pouvais avoir confiance. Et c’était surtout au travers quelques discutions avec Daniela, pour qui il était toujours là, que je me disais qu’il n’avait pas changé. Enfin, je n’avais pas non plus décidé de le juger… Chacun faisait bien ce qu’il voulait de sa vie ! Nan, le truc que je remarquai c’était une petite tension. Un peu compliqué à expliquer pour des mots mais étant moi-même un éternel insatisfait, je voyais très bien quand quelqu’un avait besoin de se défouler un peu. Et quelque chose me disait que Dan était dans ce cas-là… De toute façon, lui proposer une petite séance n’engageait à rien. Il acceptait : tant mieux ; il refusait : eh bien tant pis, ça ne changerait rien pour nous. Et puis, si je faisais cela, c’était aussi pour nous retrouver un peu en dehors de ce foutu dortoir. Ca ne pourrait pas nous faire du mal, nan ? Bon, ok, on n’était pas le genre à se confier où à raconter des choses nous concernant qui étaient intimes, mais changer de l’ambiance des Poufsouffle, je pense que c’était une bonne chose !

Bref, j’étais en train de « monter » le matos quand je le vis, au loin, se diriger vers le lac. Bien bien… il avait donc décidé de me rejoindre, sûrement poussé par la curiosité, mais je me disais que je me foutais de la raison, c’était bien qu’il vienne. Comme un con, je sifflai pour attirer son attention et gesticulai de façon un peu maladroite, mais pour ce que je m’en foutais… Le regard des gens ne faisait absolument rien, après tout je savais bien que ça parlait souvent derrière mon dos, et je m’y étais fait. Bien vite, Dan se trouvait là, devant moi, à regarder tout mon attirail, continuant de remplir le deuxième sac de sable. Je brisai alors le silence en lui proposant de se défouler comme jamais. Je voyais bien qu’il n’était pas forcément à l’aise, ne sachant pas trop quoi répondre ou que faire mais je le questionnai du regard, attendant un retour. « Je te préviens, si tu me prends pour ton punching ball rien qu’une fois, je hurle. » Dan restait sérieux mais de mon côté je ne pouvais m’empêcher de laisser échapper un petit rire, me redressant pour lui faire face. « Rassure-toi, ce n’sera pas toi le punching-ball, j’voudrais pas t’abîmer… » Lui lançai-je avec une pointe de malice en haussant les sourcils avant de me pencher vers mon sac, farfouillant à l’intérieur. « Sérieux, j’espère que t’attends rien de ouf de moi, hein… Mon frère dit que je frappe comme une fille. » Les mains toujours dans mon sac, cherchant des choses précises, je relevai les yeux vers lui, arquant un sourcil. « J’ai rien à attendre de toi. Peu importe comment tu frappes tant qu’tu te défoules. » Puis je sortis deux gants de boxe que je lui tendis pile au moment où il me demanda s’il pouvait m’aider à faire un truc. « Yep ! Enfile-ça ! » Je ne lui laissai pas trop le choix, lui mettant les gants dans les mains et faisant un signe de tête vers l’arbre à quelques pas de nous, là où j’avais commencé à pendre un sac de sable, à la façon bien moldue… Que voulez-vous, on ne changeait pas les bonnes habitudes. Je pris quelques secondes à accrocher le deuxième sac, un peu plus gros, avant de remettre le tissus entourant mes doigts et de me tourner vers Dan. « Y a pas de technique, le but c’est de lâcher toute la pression. Crois-moi, pour le moment, j’ai rien trouvé de mieux, alors… si par hasard t’as besoin de te défouler… ben, j’te propose une nouveauté. » Je haussai les épaules, sérieux, avant de me tourner vers le second sac et de commencer à frapper dedans de toutes mes forces, à plusieurs reprises. Put*** que c’était bon !!! Cela dura dix secondes, vingt peut-être, juste le temps de sentir une certaine frustration me quitter (enfin une partie) et finissant par retourner vers mon coloc’. « Y a rien à craindre ici, juste de se libérer un peu ! » Peut-être que ça ouvrirait des discussions, ou peut-être pas, mais ce dont j’étais certain c’était que ça ne pourrait pas lui faire de mal !


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avance, encaisse, esquive et progresse
Keagan & Rioghbhardan

J’ai suivi les instructions le plus docilement du monde. Est-ce que c’est la curiosité ? J’en sais rien. Peut-être. J’ai tendance à croire que le seul fait qu’il ait remarqué que j’ai besoin de me défouler, de penser à autre chose un moment a suffi à me convaincre de le rejoindre. C’est ridicule, hein ? Oui, sûrement… Mais ce gars à qui je dis jamais rien, dont je suis plus aussi proche qu’avant a été foutu de voir qu’un truc cloche chez moi alors que mon copain n’en a juste rien à secouer. Enfin qu’importe… Je ne mets pas longtemps à le rejoindre près du lac. Ni à comprendre dans quoi je me suis embarqué. Je le regarde remplir un sac sans un mot. Je ne suis pas sûr que l’idée soit excellente. Vraiment pas. Tout ça, c’est pas moi. Je veux dire… Je suis une petite chose fragile, je vais me casser un os avec son machin. « Rassure-toi, ce n’sera pas toi le punching-ball, j’voudrais pas t’abîmer… » Son rire m’en tire un semblable alors que je feins de rejeter derrière moi une interminable et invisible chevelure. En réalité, j’ai confiance. Je sais pertinemment qu’il ne me veut aucun mal et j’en ai même jamais douté. On s’est embrouillés, on a pas toujours été d’accord mais je me suis jamais senti en danger dans la même pièce que lui. Bien au contraire… Même quand on était en train de se faire torturer, que Shiver voulait me casser la gueule, lui n’a jamais eu l’air d’avoir envie de l’aider. Je ne dis pas qu’il ne m’en a pas voulu, qu’il ne m’a pas détesté comme bien du monde au château mais il n’a jamais rien fait qui me le laisse penser. « Avoue que ce serait dommage. » Ma voix se teinte d’une prétention feinte et amusée. Elle ne l’a pas toujours été et, il fut un temps, je l’aurais très clairement pensé. Mais j’ai l’impression qu’une vie entière s’est écoulée depuis. J’ai du mal à me souvenir de qui j’étais, il n’y a rien que deux ans. Ce qui ne veut pas dire pour autant que je sais réellement qui je suis aujourd’hui…

Il finit par détourner les yeux et se met à chercher je ne sais quoi dans son sac. Je l’observe, attendant simplement qu’il m’éclaire. Je ne sais pas trop ce qu’il attend de moi, ce qu’il veut que je fasse. Je ne sais pas exactement pourquoi je suis là. C’est vague, se défouler. Peut-être qu’il va me demander de taper dans un truc, peut-être que ça va être entre nous… Je sais pas. Je sais juste pas… Alors je profite du silence pour le mettre en garde. On s’avance sur un terrain que je ne maîtrise pas. J’ai pas envie de le décevoir ou de lui foirer son après-midi. « J’ai rien à attendre de toi. Peu importe comment tu frappes tant qu’tu te défoules. » Je hoche doucement la tête. J’imagine que c’est à ma portée. On s’en fout de comment je frappe tant que je me défoule. C’est un peu impressionnant, mine de rien. Je suis tellement loin de ma zone de confort, c’est dingue. Normalement, je reste sur le terrain. Je me contente du terrain. Et dans l’ensemble, ça me convient. J’ai du mal avec le changement. J’aime bien quand tout est pareil. Quand tout est rassurant… Je prends le risque de lui proposer mon aide mais tout ce qu’il trouve à faire, c’est de me fourrer des gants dans les mains. « Yep ! Enfile ça ! » J’offre un regard méfiant à l’objet et finis par m’exécuter sans résistance. Si j’ai aucun mal à enfiler le premier, j’avoue que je galère un peu à mettre le deuxième. Ça commence bien ! C’est pas pratique c’te merde… Pendant que je me débats avec mes deux mains, Keagan termine d’installer son matériel. Il a l’air d’avoir fait ça toute sa vie, c’est perturbant. « Y a pas de technique, le but c’est de lâcher toute la pression. Crois-moi, pour le moment, j’ai rien trouvé de mieux, alors… si par hasard t’as besoin de te défouler… ben, j’te propose une nouveauté. » Pas de technique… On s’en fout… Juste se défouler… Lâcher la pression… Le programme sonne plutôt bien. Je me détends un peu. Ça me coûte rien d’essayer, de toute façon. Au pire ça me plaît pas et je recommence jamais.

Je n’ai pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il se tourne vers le sac qu’il vient juste d’accrocher et se met à frapper dedans. Je n’ai toujours pas bougé d’un pouce. Je serai incapable de dire combien de temps ça a duré. Peut-être deux secondes, peut-être cinq minutes… Je sais pas. C’est une facette de Keagan que j’ai jamais trop vu, c’est bizarre. Et dans le fond, ça me dérange pas de partager ça avec lui, de découvrir autre chose. J’attends patiemment qu’il finisse, un peu hébété. « Y a rien à craindre ici, juste de se libérer un peu ! » Je hoche à nouveau la tête et rejoins enfin l’arbre qu’il m’a désigné un peu plus tôt. Je toise le sac qui y pend. Je me sens un peu con, pour le coup. Je me prête sagement à l’exercice mais ça ne fait qu’amplifier le sentiment de débilité qui m’habite. Me lâcher, me libérer, tout ce qu’il veut, c’est un peu trop me demander. C’est un échec cuisant. J’ai l’impression d’être le pire empoté de l’école, clairement. Et ça doit se voir comme le nez au milieu de la tronche. Je m’attarde pas des masses et hausse les épaules, les joues plus rouges de gêne que je ne l’aurais espéré. Je décide de faire comme si de rien n’était et reporte mon attention sur mon colocataire. J’essaye de ne pas avoir le regard trop fuyant et lutte pour ne pas faire déjà demi-tour. « Et tu fais ça souvent…? » J’imagine qu’il a pas franchement envie que je le fasse chier à faire la conversation mais, pour le coup, j’y pense pas trop. J’ai juste envie de penser à autre chose qu’à l’impression d’être ridicule qui s’est incrustée salement depuis qu’on a commencé…
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Dan & Keagan

La vie c'est comme dans la boxe, en 4 mots : avance, encaisse, esquive et progresse.
Franchement, je n’étais pas sûr à 100% que Dan pointerait le bout de son nez. Déjà, parce qu’il n’en faisait qu’à sa tête, mais aussi parce que j’avais été très évasif et je me disais, qu’à sa place, j’aurais pu ne rien en faire. Mais il était là et j’en étais vraiment content. Je n’étais pas le meilleur pour donner des conseils sur le « lâcher-prise », j’étais même peut-être le dernier qu’il fallait consulter, mais pour tout ce qui était question de défoulement, je pense que je ne m’en tirais pas trop mal désormais. Et puis, je n’étais pas aveugle… On avait beau s’être éloigné, au fond je le connaissais mon coloc’, et je voyais bien quand ce n’était pas la forme. Il avait beau le cacher, je le sentais, sûrement parce qu’il y avait un point où on se ressemblait : se renfermer sur soi-même, arborer une bonne vieille carapace et se lover dans cette put*** de mélancolie. Alors, pourquoi ne pas partager quelque chose avec lui ? Surtout si ça pouvait lui changer les idées, c’était à essayer, nan ?!

L’abîmer ? Lui ? Franchement, je ne l’avais jamais imaginé. Même quand nous avions vécu des moments difficiles, des altercations à la con et j’en passe, je ne m’étais jamais dit que je pourrais lui mettre sur la gu****. Et pourtant, y en avait que j’aurais bien envie de remettre à la place dans leur froc. Mais bon, pas lui, et je me doutais qu’il le savait. « Avoue que ce serait dommage. » Mes lèvres s’étirèrent, marquant un certain amusement. Effectivement, ça le serait… Et je n’en serais pas satisfait, alors aucun intérêt !

Bien vite, je trouvai des gants dans mon sac, gants que je tendis à Dan. J’avais beau adoré cogner à mains nues, je prenais toujours autant plaisir à le faire avec ces gants. Ca donnait une impression de… J’sais pas, super héros ! Sans le « héros », sûrement, mais du genre invincible, vous voyez ? Ouais ouais, je sais, totalement ridicule, mais on avait le droit à ses kiffes intimes ! Je sentis Dan un peu dépourvu alors je lui fis vite part qu’il fallait juste qu’il frappe pour se défouler, pas pour attendre quelque chose de quelqu’un, c’était peine perdue sinon. C’est sûrement l’inconnu pour lui, mais rien que le fait qu’il pense à autre chose pendant ce laps de temps serait une réussite. Son regard méfiant qu’il porta aux gants m’arracha un sourire alors que je faisais craquer mes doigts, comme pour les échauffer… Idiot. J’en profitai pour lui faire un mini topo. Autant dire la vérité, j’étais nul pour introduire les choses, les mots ce n’était pas mon truc, moi j’étais plutôt le genre à agir, à faire des dessins pour me faire comprendre… Limite, moins je parlais, mieux je me portais. Sympa, le côté sociable hein ! Et pourtant, ça fonctionnait pas si mal, ce côté-là… Aussi étrange que ça puisse paraître. Peut-être parce que j’avais du mal avec l’injustice et que ça se ressentait. J’sais pas. Et au fond, autant le dire : je m’en foutais. Alors voilà : le but était de se défouler, peu importe la façon de le faire. Et au pire des cas, si ça ne lui plaisait pas, c’était une expérience, voilà. Je le regardai alors une petite seconde avant de me placer devant l’un des sacs et de me mettre à frapper dedans. Put*** ce que ça faisait du bien ! Toujours ! Oui, c’était toujours le cas ! Je me doutais bien que je montrais quelque chose de tout nouveau me concernant, et si je le faisais c’était que j’avais confiance. Je soufflai, un peu essoufflé, spécifiant bien à Dan qu’il n’avait rien à craindre ici. Il était évident que ça resterait entre nous s’il le souhaitait, je n’étais pas non plus du genre à raconter ma vie. Mis à part peut-être à Daniela, mais nous savions tous les deux le lien que lui-même avait avec elle. Je ne m’inquiétais pas pour ça. Le Poufsouffle prit l’initiative de se mettre à frapper l’un des sacs après l’avoir regardé quelques secondes. Le voyant, je ne pouvais que remarquer qu’il ne savait pas trop comment s’y prendre. Plus que compréhensible ! Il arrêta et je vis une sorte de… j’sais pas, de honte ? C’était ça ? Dans son regard, c’était ce qu’il ressortait. Et je ne comprenais pas trop. Il avait l’air mal à l’aise et je me disais que j’avais peut-être merdé dans la façon de lui présenter la chose. « Et tu fais ça souvent…? » Je savais ce qu’il était en train de faire : détourner l’attention. Alors je saisis immédiatement la perche qu’il me tendit pour ne pas accentuer son malaise, hochant positivement la tête. « Assez souvent, ouais… » Je finis par hausser les épaules, tout en m’étirant. « Je crois que ça me permet de n’plus pêter des câbles à la moindre occasion. Tout ce que je lâche ici, j’le lâche pas là-bas… » Dis-je en désignant le château d’un signe de tête. « Penser à rien, juste se laisser aller. » Je me tournai vers lui, fronçant légèrement les sourcils avant de demander : « Se lâcher, mais du genre à 100%... j’pense que c’est important de le faire. T’arrives à relâcher la pression comment toi ? » Je ne voulais pas l’obliger à réitérer l’aventure si l’envie ne lui disait pas. Mais si par hasard il voulait des conseils, de quoi tenter de vraiment se défouler, sans penser à rien, juste pour lâcher prise, je pourrai l’y aider… et quelque chose me disait que ça ne pourrait pas lui faire de mal. Après tout, je ne savais pas si ma question était indiscrète ou non, seule sa réponse me le dirait.


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Message(#) Sujet: Re: "La vie c'est comme dans la boxe, en 4 mots : avance, encaisse, esquive et progresse." [Dan & Keagan] "La vie c'est comme dans la boxe, en 4 mots : avance, encaisse, esquive et progresse." [Dan & Keagan] EmptyMar 11 Déc - 18:11


avance, encaisse, esquive et progresse
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Si c’est bizarre de le regarder s’acharner sur ce pauvre sac, parce que j’ai jamais eu en tête l’image de Keagan comme d’un gars potentiellement violent alors le voir là, ça l’est encore plus quand je dois m’y mettre, moi. Je sais que je suis là pour ça et que c’est tranquille, sans pression, tout ça… Mais il faut croire que je me la mets tout seul, la pression. Mais genre vraiment. Je me sens con à taper là-dessus comme une gamine atrophiée. Je sais pas vraiment quoi faire de mon corps, en vrai. C’est pas aussi évident que ça en a l’air. Du moins, pas pour moi. Je sais pas si c’est vraiment l’exercice en lui-même, le problème, ou l’image que j’ai l’impression de renvoyer. De me renvoyer…? Possible. Ça fait limite petit roquet de vieille, le machin qui veut jouer les gros bras mais qui flippe juste de voir son ombre. Ça colle pas. Je bats en retraite, presque aussitôt. Le sac 1, moi 0… Génial. Le pauvre doit déchanter. Il s’est cassé le cul à organiser tout ça et finalement, ça sert à rien. Je sers à rien. Enfin qu’importe. Je prends sur moi pour ne pas le planter là et rentrer à Poufsouffle. Ce serait dégueulasse, clairement. Alors je tente bêtement de faire la conversation. J’imagine que ça ne donne même pas le change, en vrai, j’essaye juste d’éviter le vrai sujet ou quoi. Pendant qu’on parle de ses habitudes, ça évite de parler d’aujourd’hui. Même si je doute qu’on ait grand chose à en dire, de toute façon… « Assez souvent, ouais… » Je le regarde s’étirer sans un mot. Dans le fond, ça se voit un peu, même quand il installait son matériel et tout, il a l’air de savoir ce qu’il fait. Je pense pas que tu prennes de tels réflexes en deux tentatives à peine. « Je crois que ça me permet de n’plus péter des câbles à la moindre occasion. » Est-ce qu’il fait référence à ce qui s’est passé avec Tracy ? J’imagine… Ça semble toujours tellement irréel, cette histoire. Je veux dire… C’est pas vraiment Keagan. Pas celui que je connais et avec qui j’ai partagé ma chambre pendant des années. J’ai jamais eu de mal à le défendre quand le sujet était abordé tellement je vois pas mon pote s’en prendre à une fille. J’ai jamais remis en doute la parole de Tracy, loin de là, juste que… Que c’était une merde de sa part, comme on en a tous fait cette année-là. Un truc impardonnable, d’accord, mais loin de le définir pour autant. Machinalement, je hoche la tête. « Tout ce que je lâche ici, j’le lâche pas là-bas… » Je suis son geste et laisse mon regard glisser jusqu’au château. Ouais, je vois. C’est difficile de supporter la vie ici, je crois. De plus en plus. Oh, je dirai rien parce qu’il risquerait de mal le prendre mais j’avais bien moins de mal à apprécier mon existence à Poudlard quand on était sous le joug des Mangemorts. C’était sûrement l’instinct de survie qui me faisait voir avant tout ce qui allait plutôt que tout ce qui n’allait pas mais je m’en sortais. Là, ça fait deux rentrées que c’est clairement le bordel. Je perds petit à petit mes repères, je sais plus à qui faire confiance, vers qui me tourner… J’arrive plus à m’accrocher à grand chose. Je regrette presque systématiquement toutes mes décisions. Je me perds littéralement.

Lentement, j’abandonne le château pour reporter mon attention sur lui. J’ai toujours un peu de mal à réaliser qu’il ait pu arriver à viser si juste alors que je parle si peu. Je râle, comme n’importe qui dans cette école, mais je m’étends jamais vraiment sur quoi que ce soit. Et pourtant on est là parce qu’il sait qu’un truc cloche. C’est troublant. Agréable, en vrai, mais troublant. Depuis des mois j’ai l’impression de ne pas exister aux yeux de mes proches (et je doute que ça ne soit qu’une impression) et lui, il débarque de nulle part juste pour me faire remarquer que je suis pas aussi invisible que je le croyais. Juste pour ça, je devrais faire des efforts. J’ai le réflexe d’essayer de me gratter discrètement le haut du dos, un peu mal à l’aise, mais avec les gants, c’est pas la peine. Je les fixe qui pendent au bout de mes bras. Ouais, faudrait vraiment que je fasse des efforts. « Penser à rien, juste se laisser aller. » Il en a de bonnes, lui ! Mais je comprends l’idée. J’aimerais pouvoir faire ça. Penser à rien. Se laisser aller. Son regard finit par croiser le mien et, même si j’hésite une seconde, je soutiens malgré tout. « Se lâcher, mais du genre à 100%... j’pense que c’est important de le faire. T’arrives à relâcher la pression comment toi ? » Machinalement, j’ouvre la bouche pour lui dire que je le fais sur le terrain mais je la referme sans avoir prononcé le moindre mot. Est-ce que c’est le cas, au moins ? Je vais sur le terrain, oui. Je m’y défoule, oui. Mais ça m’empêche pas de penser, bien au contraire. J’ai tendance à cogiter davantage là qu’il n’y a personne pour m’empêcher de le faire. Je me sens rarement mieux en ressortant. Plus fatigué, ça ne fait aucun doute, mais pas plus léger. Je hausse vaguement les épaules. Avant, c’était facile. Je m’étalais comme une bouse sur le lit et je refaisais le monde avec Milo. On racontait vraiment n’importe quoi, on s’inventait des trucs pas possibles mais c’était efficace. On oubliait tout, juste un moment, on se marrait comme des mômes. C’était bien…. Vraiment bien. Dans notre bulle, franchement, la vie était belle. J’avais pas besoin de me battre contre un sac ni de passer des heures à voler d’un but à l’autre… Je pouvais vraiment souffler, faire une pause. C’était pas rare que, même après les journées les plus à chier de mon existence (et Dieu sait qu’il y en a eu) je parvienne à m’endormir sereinement, même avec un sourire idiot. Mais ça fait une éternité que ça se passe plus comme ça. Et sa question me laisse bête. J’ai pas de réponses à lui donner. Je m’agite un peu. La gêne me picote. Je hausse à nouveau les épaules. Je sais vraiment pas… Là aussi, j’me sens con. Je finis par en avoir l’habitude vous me direz ! C’est pas faux. « En ce moment…? » Comme si ça changeait quelque chose que ça soit en ce moment ou y’a six mois, c’est clairement le même merdier ! « J’en sais rien. J’la relâche pas, j’crois. » Et ça fait vraiment drôle de l’avouer à voix haute. Il va vraiment me prendre pour un demeuré… « Mais ça va, hein, j’arrive à gérer. » Je ne sais pas si c’est lui ou moi que j’essaye de convaincre mais je crois que, dans les deux cas, ça risque de pas se montrer follement efficace. Tant pis…
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Dan & Keagan

La vie c'est comme dans la boxe, en 4 mots : avance, encaisse, esquive et progresse.
Ce n’était peut-être pas donné la meilleure image de moi-même que de celle d’un ahuri qui frappe comme un dératé contre un sac de sable. Mais put*** ce que ça me faisait du bien ! C’était totalement indescriptible mais ce qui était certain était que j’en avais besoin. Je ne m’attendais pas à ce que Dan accueille l’idée avec enthousiasme, mais je me disais qu’il était possible que ça le soulage, lui aussi. Qui pouvait mieux savoir que lui, après tout ? Alors qu’il semble un peu paumé, sans que je sache réellement expliquer pourquoi, je remarquai bien qu’il tentait de changer de sujet en me demandant si je faisais ça régulièrement. Je ne relevai pas possible fuite et répondis simplement que c’était assez souvent. Et c’était le moment idéal pour lui confier que ça m’éviter de péter des câbles à tout va. Au fond, je me disais qu’il verrait peut-être ce à quoi je faisais allusion… Ou pas, après tout j’arrivais à me contrôler, je n’étais pas une bête non plus ! Je ne lui demandais pas de répondre. En vrai, je ne voulais même pas qu’il me dise s’il avait compris ou non la référence, tout ce que je voulais c’était lui faire comprendre que j’avais trouvé l’échappatoire à mes frustrations et mes vices cachés. Comme je le disais : ce que je lâchais ici, je ne le lâchais pas là-bas. C’était tout ce qui importait. Son regard suivit mon geste et ses yeux se posèrent un instant sur le château. Peut-être qu’il partageait le même mal-être que moi. Etre ici, ça ne semblait pas naturel. Il y avait comme quelque chose qui clochait.

Sans trop m’en rendre compte, j’observai ses réactions juste avant qu’il ne retourne la tête vers moi, détournant rapidos le regard en me demandant si lui aussi renfermait des choses au plus profond de lui. Ca me semblait inévitable, je le voyais… Je n’étais sûrement pas celui qui le connaissait le mieux mais… disons que passer autant de temps dans le même dortoir, même si ce ne fut plus le cas quelques temps, ça vous laissait voir que vous arriviez un peu en lire en les gens. Même ceux dont vous en aviez rien à foutre. Ce qui n’était pas le cas de Dan, évidemment, ne me faites pas dire ce que je n’as pas dit ! J’en revins à croiser son regard, comme pour l’inviter à réagir, à dire des choses qui pourraient lui faire du bien ou… Je ne sais pas, j’avais toujours été mauvais dans les relations sociales mais là, ça ne faisait aucun doute, je voyais très bien que Dan n’allait pas bien. Comment ? Allez savoir, une intuition peut-être. Ou alors le fait qu’on se ressemblait plus qu’on ne voulait le penser… Qui savait vraiment ?
Je tentai un dernier conseil, qui voulait tout et rien dire à la fois : se laisser aller et ne penser à rien. Evidemment que c’était compliqué, mais si c’était facile nous serions tous dans le pays des Bisounours, et perso ce serait l’enfer pour moi ! La question que je finis par lui poser, juste dans un échange constructif dirons-nous, me prouva que ce mec était tout aussi perdu que moi. Voire pire, c’était pour dire ! Il finit par hausser les épaules et ma seule réponse fut un pincement de lèvres alors que je ressers les codes autour du sac de sable. Nouvel haussement d’épaules alors que je stabilise le sac, une main dessus, lui lançant quelques coups d’œil sans pour autant le fixer, ne cherchant pas à le mettre mal à l’aise. Enfin, on dirait qu’il n’avait pas besoin de moi pour ça. « En ce moment…? » A mon tour, je haussai les épaules comme pour dire pas forcément. « J’en sais rien. J’la relâche pas, j’crois. » Et l’aveu, aussi normal que ça puisse paraître pour beaucoup, me semble très dur dans la bouche de Dan. Autant le dire, confier qu’on n’arrivait pas à relâcher la pression, c’était comme dire qu’on était en train de couler, que garder la tête hors de l’eau devenait difficile. Tout du moins, c’était la façon dont j’interprétais sa phrase car c’était ainsi que je le ressentais. Et malheureusement je n’étais pas le plus optimiste qui puisse exister. « Mais ça va, hein, j’arrive à gérer. » Me dit-il, comme pour sauver les apparences. Il n’avait pas besoin de faire ça avec moi, après tout je n’étais pas là pour le juger. Je finis par joindre mes paumes de mains l’une contre l’autre juste devant ma bouche, tapotant mes lèvres pendant quelques secondes avant de me passer les mains avec lassitude sur le visage. « T’es pas obligé… » Finis-je par dire avant de le fixer un court instant, laissant échapper un soupire alors que je repris : « On croit tous, à un moment donné, pouvoir gérer. Parce qu’avec tout ça, après tout ce qu’on a vécu, on aurait pas le droit de se plaindre maintenant hein ?! » Lançai-je avec ironie avant de frapper avec force dans le sac, m’arrêtant tout en regardant le sol, ajoutant : « Moi j’pense plutôt qu’on a le droit de se sentir mal et de n’plus savoir comment faire pour être vraiment bien… » Je relevai les yeux vers Dan, lui disant simplement, dans un haussement d’épaules : « Qui a le droit de nous dire comment on doit agir ? Personne. Mais par contre, s’aider à garder la tête hors de l’eau… Ca, on peut le faire. » Le ton était un peu grave, mais le message était passé, et un peu malgré moi d’ailleurs, les émotions ayant pris le dessus et l’impulsivité, comme d’hab’, ayant parlé d’elle-même.


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