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mistakes for too much freedom. [feat. Keagan]
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Message(#) Sujet: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyVen 7 Déc - 14:46



“mistakes for too much freedom” &
Idiot avec les uns, idiot avec les autres. Je pensais qu’au moins quelques privilégiés n’avaient pas à subir cet intérieur si froid et sombre que je trimbale pour la vie. Finalement, ils en ont tous fait les frais. Comme si l’âme de mon père hantait mon corps, comme si sa noirceur que je haie tant a su s’étendre en ce fils imparfait. Bien que je résiste à devenir ce qu’il est, je n’agis pas toujours mieux. Oui, ils en ont tous fait les frais. Edward, Melusine, Cruz, Pandora et même Keagan. Jouer les loups solitaires comme j’ai si l'habitude de le faire, penser seul et par moi-même, comme ils ont l'habitude que je face. Il m’avait envoyé une lettre, légèrement inquiet. J’avais fais le mort plus longtemps que je ne le devrais. Torturé par Melusine, Cruz mon père et l’impitoyable Casey, mais surtout par ma propre personne, ce fut certainement l’une des périodes les plus instables ma vie. Je n’avais aucun contrôle. Du temps de Blackmann, je savais ce que je faisais, j’avais un contrôle total sur mes agissements, et parfois même, sur ceux des autres. J’avais su protéger Keagan comme je le pouvais, sans oublier Anoushka. Je ne dis pas que cette période fut moins pire que celle-ci, ça serait manquer de respect à Keagan. Mais pour moi, cette perte de contrôle soudaine qui m’a valut de recommencer la 7ème année, c’était pire que d’enfiler la robe du Néo Mangemort.

S'éloigner de ses amis, des seules êtres suffisamment fou pour m'accorder leur amitié et leur patience. S'éloigner, sans se rendre compte qu'un jour, on le regrettera. Je suis dans la même classe que Keagan cette année, ce qui ne m'a pas empêcher de garder cette distance égoïste. Les dernières lettres de mon père sont à nouveau venues brusquer une année que je pensais voir défiler plus vite qu'un Nimbus. Finalement, elle sera longue et éprouvante. Les événements de l'école n'apaisent d'ailleurs pas les mœurs, ni cette lettre que j'ai reçu et qui n'inspire rien de bon pour certains. Percuter, finalement, l’apercevoir au loin, ressentir ce besoin et cette envie de lui parler. Ça fait bien trop longtemps que nous n'avons pas eu une discussion normale. Sentir, qu'assied à ta bale de la grande salle, Keagan est sous pression. Je connais le Poufsouffle par cœur, et je sens qu'il est en colère. J'étais autrefois d'ailleurs, l'un des seuls à savoir le calmer par la force. Parce que la distance suffit, parce que les amitiés cruciales et que le regret a le don de bouffer chaque membre de notre être, je m'approche de lui. Pour la première fois depuis très longtemps, je suis craintif. Je crains qu'il m'en veuille, qu'il me renvoie mon égoïsme en pleine figure. Poser une main sur son épaule, une épaule visiblement surprise du contact. Il le sera certainement bien plus lorsqu'il verra mon visage. « Hey.. ! »


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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyJeu 13 Déc - 23:27

Luca & Keagan
Mistakes for too much freedom.
Cette dernière année s’annonçait… banale. J’avais la chance de pouvoir être – pratiquement – quand je voulais avec la plus belle des petites amies, mais je sentais qu’une partie de moi m’échappait. Anoushka était partie. Ed’ était parti. Luca était aux abonnés absents. Et j’en passe ! J’avais toujours mon petit protégé qui me donnait l’envie de me battre (en plus de Danni) mais sinon… Le seul avec qui j’arrivais à reprendre un tant soit peu de contact était Dan. Le fait de nous retrouver de nouveau dans le même dortoir nous aidait, et c’était une bonne chose, sans nul doute. Quoiqu’il en soit, je me sentais quand même seul. Non pas que j’ai besoin d’être beaucoup entouré, mais disons que j’en venais à me dire que je me raccrochais peut-être un peu trop à Daniela et qu’à la longue je risquerais de la lasser. Ce qui était bien la dernière chose que je voulais !
S’il y avait bien une personne dont je ne comprenais pas vraiment la distance, c’était Luca. L’année passée avait été compliquée et avec le départ d’Edward, c’était pire. J’avais toujours pensé, dans mon for intérieur, que perdre chacun nos repères auraient pu nous aider… Mais nan. Nous avions beau être dans la même classe cette année, j’avais l’impression qu’il m’évitait. Et vous savez ce qui m’agaçait le plus ?! C’était, évidemment, de ne pas en connaître la raison ! J’avais tenté de revenir vers lui. Et j’avais eu quelques retours. De maigres retours. Alors autant dire que j’avais laissé tomber, pour le moment, le temps de me retrouver moi-même, de savoir contrôler mon impulsivité et mon agressivité qui était similaire au grand huit.

Tout seul, comme un con j’avais envie de vous dire, je m’étais égaré dans la Grande Salle, mon attention tournée sur le dernier magazine d’inventions moldus que mes parents m’avaient fait parvenir, comme tous les mois. Et depuis qu’ils savaient à peu près ce qu’était mon école, ils écrivaient des lettres (inquiètes) de 10000 lignes, posant sûrement toutes les questions qu’ils n’avaient pas trouvées bonnes de me poser pendant les vacances. Je n’arrivais pas à me concentrer sur ce magazine qui me passionnait tant en temps normal. J’étais mal. Mes parents venaient de m’écrire qu’ils arrivaient enfin à faire le deuil de Lucas (mon frère décédé… quel magnifique lien…) et qu’ils avaient décidé de vider sa chambre. Ils ne l’avaient jamais fait depuis plus de 7ans et ils le faisaient là, maintenant… Moi, je n’y étais pas encore prêt. Je n’avais pas accompli ma Vendetta, ils ne pouvaient pas faire ça ! Alors c’était les nerfs en pelote que je passai de façon brusque les pages de mon magazine, me rendant une fois de plus compte que je n’étais pas passé encore à autre chose. Quand le serais-je ?! Pas tout de suite, c’était certain.
Alors que j’étais dans mes pensées – un peu morbides –, une main se posa sur mon épaule, me faisant sursauter légèrement. « Hey.. ! » Je n’eus pas encore besoin de lever les yeux que j’avais déjà reconnu la voix. Luca. J’étais aussi surpris que septique de le voir venir vers moi. Fronçant légèrement les sourcils, je levai doucement le regard vers lui. « Tiens, un revenant ! » Lui dis-je avec ironie, haussant cette fois-ci les sourcils, ne sachant pas trop comment réagir face à sa présence, dont il ne m’avait pas fait l’honneur pendant si longtemps. « Ben vas-y, assieds-toi… sauf si c’est juste pour me dire bonjour que t’es venu. Tu m'diras, ça serait une première depuis tout ce temps ! » Ok , je l’accueillais avec beaucoup d’amertume et de rancœur, mais si j’étais ainsi – et il le savait – c’était parce qu’on était potes m****, et pourtant il s’était carrément mis en retrait depuis des mois. Je l’observais quelques secondes, devant me retenir pour ne pas continuer la provocation. J’étais mitigé : d’un côté, ça soulageait de le voir revenir comme ça, mais d’un autre côté, je lui en voulais de ne pas avoir été là tout ce temps. Je refermai alors d’un coup sec mon magazine, toujours un peu sur les nerfs, me tournant afin de lui faire face, restant silencieux une bonne dizaine de secondes. Nonchalant, je finis par lâcher : « Que me vaut ce plaisir ? » Rancunier, susceptible, avec un caractère à la con… Il savait comment j’étais, et c’était sûrement l’une des raisons pour laquelle je n’avais pas beaucoup d’amis. Je n’étais pas méchant, j’étais prêt à tout pour mes proches, mais j’étais une vraie tête de con. Il me connaissait, je le connaissais, maintenant je voulais être sûr qu’il revenait vers moi pour les bonnes raisons, pas juste parce qu’il se faisait chier… Parce qu’en vrai, et ça je ne pourrai pas lui avouer, j’avais besoin de mon pote.

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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyDim 16 Déc - 13:20



“mistakes for too much freedom” &
Tout se permettre, c’est l’essence même de mon existence. Parce que je sais que je m’en fou, que je m’en fiche toujours de tout. Alors les conséquences me semblent dérisoires et fades, mais surtout inatteignables. Pourtant, ça fait quelque temps maintenant que j’endure ma traitrise, mon insouciance égoïste, et l’enfant imparfait que j’ai toujours été aux yeux de mon père. C’est pour ça que j’ai affronté cette nouvelle année dans une mentalité si différente, si changeante, sans pour autant changer ce que je suis. Ce pas que je viens de faire vers Keagan, en est la preuve, l’expression de ce regret et de ce manque. Nous n’avons jamais été très expressifs. Il n’est donc pas étonnant que je ne lui avoue pas à quel point j’ai besoin de lui, à quel point il me manque. Nous n’avons jamais eu besoin de ça. Remarquer sa frustration, sa colère, être en mesure d’y mettre un thermes, conscient que ça ne sera peut-être pas le cas aujourd’hui. Lire en ce con, voir toute la rancune qui demeure dans son regard lorsque son visage se tourne vers moi. S’y attendre, anticiper sa rancœur et son sarcasme. Dans une situation normale, lendemain d’une journée ensemble, j’aurais répondu du même sarcasme, pour plaisanter, pour se charrier, se fendre la gueule. Mais aujourd’hui, je suis en tort. Alors je vais m’en dispenser. Ouais je suis un revenant Keagan, et t’as le droit de me regarder avec tes yeux de vénère rancunier, mais surtout, ne me méprise pas.

Porter un regard rapide sur ce qu’il faisait, sur les pages qu’il ferme subitement, une pause qui échappe mes yeux des siens riens qu’un instant. Alors je m’assois, ignorant son sarcasme fort mérité, m’exprimant à mon tour, quelque peu froid. Cette froideur n’est pas envers lui, elle est envers-moi. Elle est créée par la honte et la gêne. « Nan, je suis pas venu juste pour te dire bonjour. » J’ai pas envie de me casser la tête. J’ai décidé de laisser de côté le sarcasme et l’esprit défensif, ce n’est pas pour le ramener sur la table au moindre coup de froid. On a toujours été de véritables connards l’un avec l’autre, mais là c’est sérieux. J’ai déconné. S’asseoir à califourchon sur le banc, dos voûté, se retrouver face au Poufsouffle, mon visage sévère. C’est le moment où il faut être sincère c’est ça ? Ce moment où je dois lui dire ce que je pense, ce que je ressens ? Je peux pas. Exprimer les choses comme elles sont, lorsque cela vient du fond de la partie tendre de mon cœur, je peux pas. C’est pour ça qu’on s’est toujours exprimé notre amitié à coup de gros mots, de sarcasme et de vacheries. Alors que lui vaut ce plaisir minable ? « J’ai un peu négligé ta tête de con, j’suis désolé. » Improviser avec sincérité, revenir au naturel, évoquer malgré tout des excuses certainement bien méritées. Baisser légèrement la tête, pensif sur ce que je vais bien pouvoir lui dire, les yeux bleus levés vers lui. Je ne vais certainement pas me mettre à genoux. Je devrais juste m'expliquer rapidement, et lui dire pourquoi je suis là, aujourd'hui. « J’ai eu des putains de souci débiles, et j'ai même pas pensé aux tiens. En plus je le vois à ta gueule que tu vas pas bien ! » Pointer d'un signe de main la belle gueule de Keagan qui me fait face, exprimer sur mon visage et dans ma voix soudainement plus forte, à quel point ça me désolé d'être comme ça. Remarquer cette humeur dans laquelle il est. Pour une fois je veux mettre de côté mes frustrations et écouter les siennes. Je veux surtout qu'il me comprenne. Je veux dire, il me connaît. Il sait que je ne suis pas hypocrite, que je n'ai aucun intérêt à venir lui parler si ce n'est pour réparer notre amitié et rattraper mes faux pas. Il sait plus que tout, à quel point il est difficile pour moi de m'excuser et d'exprimer ce qui dort au plus profond de moi. Pourtant j'en ai besoin. Billie me l'avait dit autrefois. Il faut que je parle, autrement je vais exploser de l'intérieur. C'est déjà pourri là dedans, pas besoin d'en arriver à une explosion générale. Alors s'il veut savoir ce que j'avais, je lui dirais. Je lui dirais tout.


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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyMar 18 Déc - 22:54

Luca & Keagan
Mistakes for too much freedom.
Je n’avais pas envie de lui en vouloir. Sincèrement, j’aurais voulu juste passer à autre chose. Mais voilà, j’étais rancunier, con comme pas possible, et je ne savais pas faire semblant… Autant dire que ce fut les raisons de mon accueil chaleureux. Je ne disais pas que j’étais parfait, j’aurais pu aller le chercher par la peau du c** et l’obliger à me parler. Mais je ne savais pas faire. Je ne pouvais pas le forcer. S’il n’avait pas envie d’être avec ses amis, ce n’était mon caractère parfois chiant qui pourrait l’aider. Pourtant nous étions proches, on ne devait pas se lâcher comme ça m**** ! Enfin… Etait-ce vraiment sensé de ressasser cette distance ? Là, tout de suite maintenant, je ne pouvais pas vous répondre.

Evidemment qu’il n’était pas juste venu me dire bonjour, ça aurait été sacrément culoté de sa part quand même ! Et je voyais bien que le ton qu’il m’adressait était tout aussi courtois que le mien. Parce qu’on était cons, mais qu’au fond, que ce soit lui ou moi, on savait bien que si la venue de l’un dérangeait l’autre, ça ferait déjà longtemps qu’il l’aurait renvoyé d’où il venait. Ce qui ne fut pas le cas. Je ne l’avais pas envoyé bouler, tout simplement parce que je ne le voulais pas. J’avais peut-être une façon particulière de lui montrer que son retour me rassurait, mais c’était le cas. Disons que je le testais… A ma façon. En guise de réponse, je le fixai juste. Je l’observai s’asseoir à côté de moi sur le banc, sans le lâcher du regard, comme si je le mettais au défi de me dire quel bon vent l’amenait enfin à moi. ‘Fallait dire qu’on était assez mauvais dans l’expression de ce qu’on avait sur le cœur, tous les deux, alors là je me demandais bien comment ce grand dur allait s’y prendre ! Un peu négligé ma tête de con ? Un petit rire sarcastique s’échappa d’entre mes lèvres alors que je lançai, sans me retenir : « Un peu ? » Je finis par secouer la tête de gauche à droite, soupirant. Ce n’était pas la « tête de con » qui pouvait m’embêter, après tout on s’était toujours parlé comme ça et je préférais d’ailleurs que ce soit toujours le cas. Ce qui « choqua » un peu plus fut le « désolé ». Pas trop son genre, et je le prenais de plein fouet, preuve qu’il était sincère. « On est tous désolé de quelque chose… Mais put***, on n’est pas censé se lâcher entre cons ! » Lui lançai-je. Ca pouvait être pris pour de l’humour, pourtant j’étais bien sérieux. Ce n’était pas pour dire « entre potes », mais évidemment qu’il le comprendrait. Et c’était aussi ma façon de lui dire que je pardonnais, de toute façon j’étais qui pour lui en vouloir d’avoir voulu un peu de distance ? J’avais beau être vexé de son absence, je ne pouvais qu’avouer le comprendre. Bien que je n’en sache pas les raisons, et pour un ami, c’était peut-être ce qui me dérangeait un peu. Mais là encore, je ne voulais pas juger ça, j’étais moi-même déjà passer par ce moment de solitude souhaitée.
Je finis par froncer légèrement les sourcils quand il me parla de soucis débiles. Y avait pas de soucis débiles, encore moins quand on pouvait se venir en aide. Penser aux miens ? Cette fois-ci, mes sourcils se haussèrent ? Ca se voyait tant que ça, que j’avais la tête ailleurs ? M****, moi qui essayais de le cacher… Quand il parla de ma gueule, je roulai des yeux, balayant sa remarque d’un revers de main : « T’as toujours été jaloux de ma gueule, j’suis sûr que c’est pour ça que tu reviens ! » Ok, là c’était vraiment ironique, et le petit sourire qui squatta mes lèvres le prouva. Je me raclai la gorge, reprenant plus sérieusement : « J’sais plus vraiment ce que ça fait d’être totalement bien… J’ai l’impression que toi non plus. » Je l’observai quelques secondes. Je pensais à ma famille, à Daniela, et le peu de proches que je pouvais compter autour de moi… Ils faisaient que j’étais bien, mais j’avais toujours ce vide, ce grand vide à la con. Et après tout, s’il avait été absent, lui, c’était pour ses soucis, pas les miens. Alors je rebondis sur ce premier point, lui demandant : « Ils sont toujours là, ces fameux soucis ? » Je n’attendis pas sa réponse que j’ajoutai, avec un petit signe de tête entendu : « Parc’qu’au cas où t’aurais zappé, je sais écouter, et aider aussi... » Et sous-entendu, évidemment, que je ne le ferai pas pour n’importe qui. Mais ça, je n’avais pas non plus besoin de lui dire. Il savait qu’il pouvait tout me dire, et que je serais toujours là pour lui. Enfin, j’espérais qu’il s’en souvenait !

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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyLun 24 Déc - 12:05



“mistakes for too much freedom” &
Oui, j’ai dis que je l’avais un peu négligé. "Un peu" n’était franchement pas indispensable, mais le retirer, c’était comme se mettre à genoux. Pourtant, illogique extrême, tout ça fut suivi d’excuses très clairement exprimés. Toujours plus compliqué comme mec. Un sourcil qui se hausse toujours plus lors de son ricanement. Mais quel enfoiré. Je dois avouer être si perturber par son visage, et ma décision d’aller vers lui, que je ne suis même pas cabale de savoir à quel point il m’en veut. Ce ricanement de merde vaut haut dans le mépris. Mais cette réplique qui suit, cette histoire de deux cons qui n’ont pas le droit de s’abandonner, ça, ça me fait sourire en coin. Se donner alors une idée de son ressenti et du niveau de sa rancune, se permettre une esquisse en coin répondant parfaitement à l’amitié exprimé de Keagan. A travers ses mots là ? Très clairement oui. Un sourire en coin qui se veut aussi à la fois quelque peu ingrat. Sentir qu’il me pardonne, sentir que mon sourire est le bienvenue, que mon rire court exprimé par un souffle nasale est justifié. Alors je n’y réponds rien, je me contente de ça, le fixant comme je fixerais une jolie plante. T’es ma jolie plante aujourd’hui Keagan, et même si j’ai envie de te faire chier d’une attention que tu n’as pas eu depuis trop longtemps, je ne dois pas oublier ta sale gueule dépravée.

Cette gueule qu’il tire, que j’ai remarqué et pointé du doigt. Le retour d’une plaisanterie qui étire un peu plus mon esquisse, qui mérite carrément qu’un rire léger s’extirpe d’entre mes lèvres. Moi jaloux de sa gueule ? Si peu. « Ouais c’est ça, bien sûre ! » Répondre de la même ironie. Apprécier son sourire, apprécier tout autant le retour à un sérieux désirable. Désirable parce qu’il faut parfois parler, se lâcher, même si ce sont via d’autres mots, comme on le fait depuis tout à l’heure, comme on le fait depuis toujours. Je tire une gueule un peu plus joviale depuis la rentrée, mais il n’a pas tort. Ceci-dit, j’ai toujours eu un visage quelque peu blafard et squelettique. Hocher lentement la tête, porter un regard vers le bas, approbatif. Penser à l’an passée, celle pendant laquelle le karma s’est fendu la gueule en me regardant patauger. Il s’est à nouveau amusé cette année d’ailleurs. Mais c’est passé, ça s’arrange, ça n’a plu aucune importance urgente. Sauf qu’il m'interroge sur ses fameux soucis, le moment bienvenu de lui dire que c’est terminé, que ce sont les siens dont je veux avoir connaissance. Rapporter le regarder vers lui lorsqu'il m'annonce pouvoir écouter, ce que je savais très bien mais ai totalement écarté de mon chemin. Je les ai tous écarté. Mon égoïsme m'a tué, s'il n'a pas enterré les autres avec moi. Répondre alors à sa première question, posant mon coude sur la table, toujours tourné face à lui. « Non, c’est fini. Y’a encore une chose encore qui risque de continuer à me pourrir la vie, mais je m’y ferais. » Je parle là du cas famille. Casey et mon père n’ont certainement pas fini de me pourrir l’existence. Je pourrais ignorer. Je pourrais me barrer à la fin de l’année. Mais aussi méprisant que soit mon père à mon égard, il ne me laissera jamais tranquille. Je suis sa putain de descendance !Enchaîner, pensif sur l’idée de lui avouer ce que personne ne sait au sujet de Casey, penser d’abord à ses soucis à lui. « Je peux t’en parler, mais ça va devoir rester entre nous jusqu’à ce que mon père foute la confidence en l’air. Mais d'abord, moi aussi je peux écouter, et tu vas me dire pourquoi cette belle gueule que je jalouse tant est aussi moche ? Je pense pas que c'est parc'que je suis là mon con, je t'ai trop manqué pour ça. » Comme un deal, comme un moyen de retourner l’attention vers lui. J’ai senti cette aura négative avant même de m’asseoir près de lui. Moi, je suis détendu aujourd’hui, juste fatigué comme à mon habitude. Y’a des priorités, et il se trouve aujourd’hui que Keagan est la mienne.



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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyMer 23 Jan - 22:06

Luca & Keagan
Mistakes for too much freedom.
On avait tous des choses à se reprocher. A des amis, de la famille, mais surtout à soi-même. C’était un fait. Et je n’étais pas le dernier à qui cela arrivait ! Connaissant Luca, je savais que revenir vers moi devait être compliqué, et rien que pour le geste, je ne pouvais pas lui en vouloir. Ce n’était pas une simple put*** de fierté, c’était ce qu’il était, et s’excuser n’était pas la plus grande de ses qualités. Ce n’était pas la mienne non plus, pour dire la vérité. Deux pauvres cons, voilà ce qu’on était. Et alors ?! Qui ça dérangeait dans l’histoire ?
Simplement voir un léger sourire se dessiner aux coins de ses lèvres me montre que même mes petites attaques n’entacheront pas à sa volonté de revenir. C’était tout ce que j’avais besoin de voir…
Ouais, c’était étrange la façon dont on démontrait notre amitié, mais on y voyait clair dans le jeu de chacun. Perso, je n’avais pas vraiment besoin de plus, sa façon d’être me prouvait qu’il était sincère, et entre nous, nous n’étions pas des lumières dans l’art de maîtriser les mots et dire ce que nous avions sur le cœur. Pourquoi en faire trop quand un simple regard suffisait ?

Le taquiner, lui parler de ma « jolie gueule », juste pour détendre l’atmosphère, ça semble bien fonctionner. L’ironie dont il fait preuve fit écho à la mienne. On était sur la même longueur d’onde, comme ça l’était avant, et c’était une bonne chose. Enfin il semblerait. Excusez-moi ce petit scepticisme mais c’était plus fort que moi, j’avais quand même plusieurs questions en tête, bien que je savais que je tairai certaines. N’empêche que rien qu’à voir son visage, on ne pouvait que remarquer que ce n’était pas la maxi forme. Pour qui ça l’était vraiment, de toute façon ? Egoïstement, j’aurais pu dire que de mon côté ça passait… Et beaucoup grâce à Daniela… Mais au fond, les récentes nouvelles et toutes ces conneries, ça montrait que rien ne changeait, qu’on était des pauvres crétins dans un tout qui nous dépassait. Oh oui, optimisme légendaire, bien le bonjour ! L’optimisme… Parlons-en. A défaut de l’être, je préférais l’objectivité qui penchait pour un certain pessimisme. Chacune de nos histoires nous définissait, que voulez-vous, et la mienne n’avait pas pour âme d’être très joyeuse. Dans le fond. Mais disons que je préférais garder cette mauvaise pensée pour toi. Par respect pour ma famille, mes potes et ma copine. Une sorte d’hypocrisie pensez-vous… Sûrement un peu, mais je partais du principe que personne n’avait le droit de juger !

Bref, revenons à nos moutons. Est-ce que les soucis de Luca, ses soucis « d’avant », étaient toujours présents ? Apparemment, non. Enfin plus vraiment, c’était ce que sa réponse me laissait penser. Je levai un sourcil interrogateur concernant cette chose qui risquerait de lui pourrir la vie mais n’en dit rien de plus, me demandant s’il m’en dira plus par lui-même ou s’il faudrait que je lui tende des perches. Comme s’il pouvait lire dans mes pensées, il enchaîna, me disant qu’il pourrait m’en parler à condition que cela reste entre nous. J’acquiesçai d’un signe de tête entendu – Evidemment ! Je n’étais pas du genre à avoir la langue pendue… - en gardant en mémoire ce qu’il disait sur son père. Mais bien vite, cela devint du donnant/donnant, et étrangement tout ça ne m’étonna pas. On avait toujours fonctionné comme ça, pas vrai ? Une confiance réciproque, des sortes de preuves de notre amitié, si l’on pouvait dire ça ainsi. La fin de sa phrase dans le questionnement de ma gueule si moche m’arracha un petit rire, alors que je roulai des yeux en passant ma jambe de l’autre côté du banc pour lui faire face à mon tour. Je le fixai d’abord, l’observant pendant quelques secondes alors que mon sourire s’effaçait peu à peu. Evidemment qu’il m’avait manqué ce con ! Mais il pouvait toujours se gratter pour que je lui dise ouvertement ! Je pensais bien qu’il l’avait compris… Je finis alors par dire, dans un souffle : « Ok, marché conclu… » Et j’accompagnai ces quelques mots par un haussement de sourcils entendu, avant d’ajouter : « A partir de maintenant, ce qu’on se dit reste entre nous, ok ? » Et je n’avais pas besoin qu’il me réponde pour savoir que ce serait le cas. Sans attendre son retour, je fourrai l’une de mes mains dans la poche de ma veste avant de sortir une lettre que je finis par poser sur le banc, entre nous deux. Je mis mes deux paumes dessus, baissant les yeux un instant dessus, comme pour me donner la force d’en parler, ce qui pourrait ouvrir aussi un tas d’autres questions. On avait besoin de se parler. De nous, de nos problèmes, nos tracas… entre amis, vrais amis. Pour dire la vérité, j’avais bien besoin d’un ami. Je relevai le regard vers lui avant de faire glisser mes mains – et la lettre par la même occasion – jusqu’à lui, finissant par la libérer de mon emprise avant de faire un petit signe de la tête vers celle-ci. « Je l’ai reçue ce matin… Ca peut paraître idiot mais… put*** moi j’ai juste envie de hurler ! » Et hurler n’était rien par rapport à ce que je ressentais vraiment dû ce qu’il s’était passé concernant la mort de mon frère : se faire tuer par un sorcier de mon âme, cousin de ma meilleure amie, c’était un peu ironique, vous ne trouvez pas ?! Je le fixai alors, lui laissant prendre la lettre, ajoutant de façon grave pendant qu’il l’ouvrait : « Depuis que je leur ai dit, j’en reçois des tas… Mais celle-là j’sais pas comment y répondre… ». Alors, ok, ça ne parlait pas que de Luca, mais je ne voyais plus que ça dedans… oui, plus que ça…

La lettre:


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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyDim 3 Fév - 18:12



“mistakes for too much freedom” &
J’ai beau le nier, le cacher, ce genre de conversations j’en ai besoin. Je ne vais pas vous répéter cinquante fois à quel point je m’en veux et avec quelle nécessité je me suis rendu ici. Ça serait contre-productif. Mais maintenant que j’y suis, je me sens soulagé, rassuré, en ne perdant pas ma dureté ceci-dit. Des sourires en coin qui s’esquissent, une sincérité naturelle qui s’exprime autant dans les mots que dans les expressions aux airs froids de nos visages. Je peux pourtant assurer que cette froideur cache une grande part d’affection. Tout comme sa méfiance qui cache pourtant beaucoup de confiance. De toute façon, la confiance, il va falloir ne jamais la lâcher. C’est à ça que je qualifie un ami. C’est à partir de la création de ce seuil de confiance, que je traite quelqu’un comme un ami. Alors cet espèce de marché conclu, cet échange ridicule mais très nécessaire entre nous, marque la confiance qui règne toujours entre nos deux caractères de merde.

Je veux savoir ce qui le tracasse, je veux être là pour lui cette fois, oreille tendue, loin de mes propres soucis. Tout ceci n’est même pas un donnant-donnant enfantin de "Je te le dis, si tu me le dis" . On a beau avoir des comportements puérils par moment, ce qui ronge dans nos têtes n'a rien d'innocent. Non je veux juste tendre l’oreille pour une fois, et que ça vienne de mon propre chef. J’hausse la tête après lui, alors qu’il m’assure de garder secret ce qui viendra. En vérité, il rajoute que tout ce qui sera dit aujourd’hui, devra rester entre nous. Bien entendu, j’y vois aucun inconvénient. Et il sait que je suis une tombe. Il est déjà difficile de m’arracher des mots à mon sujet, pourquoi je parlais plus lorsqu’il s’agit des autres ? Je me contente d’un geste de la main qui balaye toute idée contraire à mon affirmation.

Fixer mon ami à présent face à moi, prêt à entendre ses maux. Keagan sort alors une lettre de sa poche, une lettre qu’il pose entre nous, sur la table. Sentir le mal qui le ronge à l’idée simple d’en parler, sentir que mes difficultés sont les siennes. Dès lors qu’il se sent près, il la glisse jusqu’à moi prétendant vouloir hurler depuis qu’il la ouverte. Froncer les sourcils, appréhender les mots que contient ce morceau de papier, le prendre avec délicatesse comme si mes grandes mains pouvaient le déchirer d’un seul contact. Déplier le papier, écouter ses nouvelles déclarations et s’interroger. Depuis qu’il a dit quoi à qui ? Un dernier regard vif dans sa direction et j’apporte enfin mes yeux à la lecture.



Je ferais l’impasse sur le fait que c’était bizarre de lire mon nom et que je trouverais toujours bizarre de porter le nom de son défunt frère. Il a avoué à ses parents que le monde magique existait, tout comme Poudlard et la nature du tueur de son frère. Du moins je présume, autrement il n'aurait aucun intérêt à tout leur dévoiler si ce n'est pour l'identité du tueur. Voilà de quoi parles les lettres qu’il ne cesse de recevoir. C'est donc le visage devenu plus ferme et crispé que je relève la tête vers lui. Bah putain. Il l'a fait, il leur a dit. Il n’en pouvait plus de laisser ses parents dans l’ignorance, et c’est entrain de devenir dangereux. Si ça venait à s’ébruiter, ça pourrait devenir dramatique. Mais je ne sais pas ce qui le tue le plus dans cette lettre. Peut-être est-ce son contenu entier. Entre ses révélations qui torturent ses parents, et le fait qu’ils ont enfin vidé la chambre de Luca, je comprends ce qu’il peut ressentir. Du moins je vise l’empathie qui m’est si rare, pourtant si facile d’accès en ce moment. Un surplus de chose, ça se ressent au bon d’un moment, si ça ne transforme pas carrément. Le plus difficile pour moi, sera de trouver les mots. Ce que j’en pense, je devrais lui dire ce que j’en pense et essayer de comprendre ce qui lui donne tellement envie de hurler. « Merde, ça doit être dur pour toi..! » Dis-je, sincèrement désolé. Je suis un pro pour faire le deuil de tout, alors j'ai peur de le brusquer avec mon peu de délicatesse. Mais à mon avis, je pense que ses parents ont eu raison de le faire. Comment tu veux avancer dans la vie si tu reste accroché au passé comme ça ? Après, ça ne m'est jamais arrivé, alors je ne sais pas. Mais je me permet de le lui dire par enchaînement. « Le prends pas mal vieux, mais je trouve ça bien ce qu'ils font. Ils ont beaucoup de courage, ils avancent, les clous aux talons saignants, et ils veulent t'aider. Maintenant, toutes ses questions qu'ils posent, je t'avoue que ça peut vite devenir dangereux si ça venait à s’ébruiter. » Et si ses parents lui envoient tant de lettre avec tant de questions, j'aimerais que Keagan comprenne que moi, j'aurais adoré que mon père face de même. Mais il s'en fou. Les seules lettres qu'ils m'envoient sont pour m'annoncer à quel point son sadisme est grand. Bref, je ne veux pas le blesser ou le frustrer encore plus, alors je me suis exprimé très calmement, droit dans les yeux, d'une honnêteté qu'il a l'habitude de voir venir de ma part. N’empêche, notez l’ironie du jour : La souffrance de Keagan est dûe à un frère perdu. La mienne est celui d’une sœur trouvée.


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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyJeu 11 Avr - 23:19

Luca & Keagan
Mistakes for too much freedom.
Ce n’était pas évident d’accepter avoir besoin d’un ami. Je ne pouvais pas dire me sentir seul car j’avais Daniela et je ne pouvais pas avoir meilleur soutien, mais je ne pouvais pas nier que l’absence d’Edward et d’Anoushka me pesait, et ce depuis plusieurs mois. Et le fait de ne plus voir Luca n’aidait en rien. J’avais toujours su que l’on se comprenait sans forcément partir dans des confidences, après tout ce n’était pas notre genre. Mais on n’avait pas besoin de ça en temps normal. Sauf que quand on ne se voit plus, on ne peut plus chercher à aider ou comprendre l’autre… On n’avait beau ne pas s’épancher sur nos problèmes, on était tout de même le soutien l’un de l’autre. Malheureusement nous ne l’avions pas été ces derniers temps. Alors oui, le voir revenir vers moi me surprenait autant que cela me faisait plaisir. Je n’arrivais pas à montrer ma satisfaction avec beaucoup d’enthousiasme mais Luca me connaissait, il savait très bien – tout comme lui – que je ne disais pas facilement ce que j’avais au fond de moi. Je n’étais pas non plus innocent dans l’histoire, j’aurais pu faire en sorte d’insister pour lui montrer que j’étais là, mais mon quotidien n’avait pas non plus été des plus facile dernièrement et je devais avouer que, égoïstement, je me voyais mal aider mes proches à régler leurs problèmes alors que je ne savais pas le faire avec les miens. Plutôt complexe…

Quoiqu’il en soit, se retrouver là, à se vanner sans se clasher, à retrouver notre lien de toujours… Ben put*** autant le dire, ça faisait du bien ! La confiance était la base de notre amitié, et c’était à notre façon d’être qu’on savait qu’elle était toujours présente, j’en étais convaincu.

Des choses le tracassaient, des trucs différents me trottaient en tête… Et voilà que vous aviez devant vous deux beaux écorchés de la vie, aussi instables que désorientés. Une belle paire de cons, n’est-ce pas ?! Totalement, et j’en avais bien conscience. Je l’assumais. Encore mieux : je m’en foutais.
Là, tout de suite, Luca me lança une perche pour me confier et je me dis qu’il n’y avait pas meilleur moment – et personne – pour se laisser un peu aller. Que risquais-je ?! Avec Luca, j’en étais sûr : absolument rien, à part une discrétion incomparable et des conseils adaptés à ma vision des choses. Parce que même avec la distance, il me connaissait autant que je le connaissais, et pour nous c’était très significatif. Tout du moins pour moi ça l’était ! Sans un mot, je finis par lui tendre la lettre de mes parents que j’avais reçue depuis peu. Cette foutue lettre ! Juste une petite remarque lui avouant que j’avais envie de tout envoyer chi**… et je le laissai prendre connaissance de ce dont j’avais du mal à faire face.

J’observais attentivement Luca pendant qu’il lisait. Parfois, mon regard s’abandonnait sur d’autres élèves avant de revenir sur lui, me demandant ce qu’il pouvait lui passer par la tête. Pour ma part, je me sentais toujours en colère. Je ne comprenais pas mes parents. Je savais que c’était égoïste, et que je devais être prêt à faire la même chose qu’eux, depuis ces quelques années… Mais la réalité était que je n’y arrivais pas. Pas encore. Je me rendis compte qu’il ne devait pas savoir que je l’avais dit à mes parents. Que je leur avais parlé de « notre » monde. Je n’étais toujours pas certain d’avoir fait le bon choix en leur avouant mais Danni me disait que c’était la meilleure des décisions. Si elle le disait, je ne pouvais que lui faire confiance. C’était elle la voix de la sagesse, toujours, pas moi ! Et pour ce qui était du meurtrier de mon frère... Je ne pourrai pas m’arrêter avant de l’avoir venger. C’était un fait. Ca non plus, je n’y arrivais pas. Le regard fermé de Luca se posa sur moi et je devais avouer ne pas réussir à l’interpréter, mais je restais patient, le fixant en attendant qu’il ouvre la bouche. Il connaissait le contexte, même si depuis les vacances d’été on n’avait pas franchement parlé de nous. Il connaissait l’antériorité de ma situation, il connaissait des choses sur moi que très peu (très très peu même) de personnes connaissaient. Une poignée de proche se comptant sur les doigts d’une main. « Merde, ça doit être dur pour toi..! » L’empathie dont il fait preuve me touche. Ce n’était pas sa qualité première et pourtant, là, je vois qu’il est sincère. Je répondis par un haussement d’épaules, disant simplement : « On va dire que c’est pas la plus belle lettre que j’ai reçue… » Il y avait une pointe d’ironie dans ce constat, mais après tout ce serait mentir que de nier que cela était réellement dur. Après, je n’étais pas le gars le plus optimiste du monde, et disons que mon impulsivité ne m’aidait souvent à prendre le recul nécessaire. Et puis de toute façon je n’en avais pas envie m****, cette situation ne m’allait pas ! « Le prends pas mal vieux, mais je trouve ça bien ce qu'ils font. Ils ont beaucoup de courage, ils avancent, les clous aux talons saignants, et ils veulent t'aider. Maintenant, toutes ses questions qu'ils posent, je t'avoue que ça peut vite devenir dangereux si ça venait à s’ébruiter. » Vous saviez ce qui était le pire ?! C’était de savoir qu’il avait raison. Oui, ils avaient raison d’aller de l’avant, mais pour moi c’était inconcevable de mettre les affaire le Lucas dans un carton, ou pire : de les jeter. Nan, on ne pouvait pas le faire disparaître comme ça, je ne pouvais pas encore passer à autre chose, je crois que j’étais bloqué. Tout simplement bloqué. Evidemment que mes parents avaient du courage, sûrement les plus courageux que je connaisse, mais… Ils ne savaient pas tout ce que je savais sur le décès de leur fils. Et rien que d’y penser, cela pouvait me faire partir en vrille ! « Je sais… » Lui répondis-je juste, fermant les yeux quelques secondes, me pinçant les lèvres avant de baisser le regard vers le sol. « Je sais qu’ils sont courageux, et je sais qu’ils veulent m’aider mais… Tu vois, j’suis pas prêt. » Lui lançai-je simplement, dans un nouvel haussement d’épaules. « C’est bien ça qui m’embête, le fait qu’ils posent tant de questions. J’comprends que ça les intrigue, mais j’me demande si j’ai bien fait de leur en parler. Danni me dit que oui, que c’était la meilleure solution, que leur mentir était la pire des choses mais… franchement… Tu crois que ça peut leur causer des soucis ? » Et ma question demandait une réponse négative, parce que les mettre en danger était bien la dernière des choses que je voulais. « Put*** tout ça c’est la merde ! » Soufflai-je, basculant la tête vers l’arrière avant de reposer un regard aussi bienveillant qu’intrigant sur mon ami. « Et toi, tu sais bien que j’suis là aussi... qu’est-ce qu’il se passe avec ton père ? Y a eu d'autres trucs ? » Et le encore n’était pas loin, car je savais très bien la relation qu’ils entretenaient… Rien de bien joyeux. On était en train d’entretenir notre confiance, et je voulais qu’il comprenne que j’étais autant là pour l’aider et l’écouter qu’il le faisait lui aussi avec moi.

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Message(#) Sujet: Re: mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] mistakes for too much freedom. [feat. Keagan] EmptyVen 26 Avr - 16:11



“mistakes for too much freedom” &
Oui, j’imagine bien que ce n’est pas la plus belle lettre qu’il ait reçu. Mais au moins il en a reçu une. Ce que je veux dire par là, c’est qu’ils l’ont prévenus. Ils ne font pas les choses dans son dos, en sachant que ça ne lui plairait pas. L’honnêteté, c’est important dans une famille, dans chaque relation c’est même indispensable. Mettons tout de même de côté que, dans ma famille, nous sommes trop honnête pour que ce soit raisonnable. De notre côté, c’est complètement tragique, et ça me fait pitié. Mais qu’arrive t’il à l’éternel insatisfait, de se prendre à chercher des côtés positifs aux choses les plus atroces ? Ça, c’est l’effet Keagan. Cette envie de voir un sourire sur un visage meurtri, cette envie de laisser ressortir la seule chose qui saurait nous réjouir : Nous, ici.

Il sait que ses parents sont courageux, qu’ils font ce qu’ils ont à faire. Mais s’il n’est pas prêt autant qu’eux à affronter ce changement radical, c’est certain qu’il ne pourra pas l’accepter. Le temps, c’est tout ce qu’il faut. Rationaliser aussi peut-être ? Hocher la tête au moment même, complètement compréhensif, aussi complètement sûr qu’il arrivera à le surmonter. « Nan t’es pas prêt, mais ça viendra. Dis-toi qu’ils vont sûrement pas se débarrasser de ses affaires, tout ce qu’ils veulent c’est ne plus les avoir sous les yeux. » Mais une chose m’inquiète particulièrement, et c’est les révélations problématiques qu’il a fait à ses parents. Il leur a tout dit, tout du monde magique, tout de ce qu’il fait de ses années à Poudlard. Si ça peut leur causer des soucis, je n’en sais rien. Mais il faut rester prudent, ne pas oublier que les moldus ne sont pas fait pour notre monde. Il n’est nullement question de sang dans ce que je dis, juste de moralité. Un moldu qui ne saurait l’accepter pourrait en devenir fou. Ou si on prend la chose dans l’autre sens, lorsqu’on prend en compte les sorciers de sang pur qui rêveraient d’éradiquer les moldus, comment savoir si ses derniers ne réagiront pas de la même façon lorsqu’ils connaitrons notre monde ? En espérant que les parents de Keagan n’en parlent pas autour d’eux comme ils ont promis, en espérant qu’ils ne passent pas pour deux tarés, ou que trop de choses de notre monde se révèle au leur. Pour l’instant, je ne trouve qu’une chose à dire. « Pas si ça reste raisonnable. C’est normal qu’ils te posent des questions, mais ils doivent vraiment garder tout ça pour eux, sinon en plus de se rendre fou, il le deviendront aux yeux des autres. Je pense que t’as bien fais, mais je pense aussi que c’est à toi de leur expliquer pourquoi ils doivent cesser toutes ses questions, pourquoi ça pourrait être dangereux pour eux. Je sais que je suis pas le clanpin le mieux placer pour dire ça, mais discute avec eux, sinon ouais, ça pourrait leur causer des soucis. » Glisser la lettre à plat vers lui, le regarder sincèrement dans les yeux. Il est aussi buté que moi, et il est sûrement entrain de rendre lui-même fou ses parents. Je suis pas le premier à causer aux gens quand ça va pas, à mettre les choses à plat. Mais bordel il faut.. Alors oui Keagan, tu l’as dis, c’est la merde ! Réflexion à laquelle je lâche un sourire nerveux, loin de cette joie prenante après quelque chose de drôle. Ça n’est pas drôle. Y’a d’ailleurs pas grand chose que je trouve personnellement drôle.

Le sujet dévie sur moi, sur ce que je lui évoquais plus tôt. Je n’ai presque plus envie de causer de moi là, comme si l’envie m’était passé en une fraction de seconde. Mais je lui dois bien ça. Et je me le dois aussi. « Il est toujours aussi con. Figures toi qu’on lui a découvert un nouveau rejeton. Je suis plus fils unique, j’ai une demi-soeur. Ça fait des mois qu’il joue au gentil derrière ses airs de gros dur, qu’il essai de se la foutre dans la poche parce qu’il sait que c’est le seul moyen qu’il a de la protéger de son ignoble père. Il voudrait même que je veille sur elle, tu parles ! Avec moi il est resté le même..quoiqu’il a quand même réussi à me faire douter de ses intentions. » M’exprimer à la chaîne, sans relâche. Baisser les yeux, penser à la manière de lui dire. Comment lui donner le nom de cette garce ? Comment lui dire que ce rejeton du même sang que le mien, n’est autre qu’une pitoyable gamine que je méprise depuis toujours ? Restons simple, restons soi-même. « Tu vois la Serdaigle que j’ai fais envoyé au trou il y a deux ans, celle sur qui je crache au visage pendant qu’elle me fou des beignes ? C’est le rejeton de mon père. » Qui ne devinerait pas Casey ? Il sait très bien de qui je parle. Il sait très bien quel amour inexistant règne entre nous. Il sait très bien que le fait qu'on se soit autrefois détruit en public du temps de Blackmann, la envoyé directement aux cachots.
Si à ce moment là je me doutais que je la sauverais un jour d’un Serpent de mer sanguinaire ? Pas du tout.


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