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[CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo}
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Message(#) Sujet: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyMer 11 Juil - 20:08

Faire du camping. Non, ce n'était pas sérieux, Jan-Hendrik n'était pas en train d'en faire. Il ne se trouvait pas sur le terrain prévu à cet effet à Pré-au-lard, non. Bien sûr que non, tout çan 'aurait pas été sérieux...Pas sérieux, certes, mais c'était néanmoins le cas. C'était bien Jan-Hendrik devant cet emplacement vide aloué à son nom et à celui d'Irène. Oh! qui aurait cru que cette dernière arriverait à le convaincre de passer quelques temps de ses vacances à Pré-au-lard, campant en attendant la coupe de Quidditch. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait certainement passé ces jours à Sofia avec ses cousins et d'autres amis de son milieu, mais, il avait cédé sous des arguments pour le moins singuliers. Irène avait toujours été douée pour le convaincre de quoi que ce soit ; de rumeurs incroyables, de faits certains pour elle, de vérités, ou encore -en exemple dans ce cas- de faire quelque chose qu'il avait catégoriquement refusé à la base. Il semblait que les arguments selon lesquels la Serpentarde aurait la tente de sa mère, aussi luxueuse -ou presque- qu'une habitation digne de ce nom, avaient eu raison de Jan-Hendrik. Lui aurait pu emprunter celle que son père utilisait lors des ses chasses aux animaux étranges avec ses amis, mais celle-ci était prévu pour une quinzaine de personne, et, à deux, ils auraient trop de place. Et oui, trop de place, c'était parfois mauvais. La tente d'Irène avait de la place pour cinq personnes, ce qui était parfait. Ils allaient devoir se débrouiller sans elfes de maison ce qui serait plus dur.
Tenant Hermès, son chartreux dans les bras, Jan laissa Irène installer magiquement la dite tente, après tout, c'était elle qui la connaissait le mieux. Heureusement qu'ils avaient obtenu l'autorisation d'utiliser la magie durant ce séjour ! Jamais Jan-Hendrik n'aurait installé manuellement cette tente alors que la magie aurait pu le faire en quelques minutes. Justement, cette dernière prenait forme : le tissus lourd vert sapin s'élévait vert le ciel bleu, montant pour former la structure de la tente qui, de l'extérieur semlbait comporter deux étages. L'étage supérieur -qu'on pouvait nommer "toit"- était fait d'un tissus à motif ressemblant à une toiture pour le moins extravagante et deux fenêtre étaient incorporées dessus. Des cordes dorée décorait cette tente pour le moins luxueuse qui semblait presque innapropriée pour un évênement de la sorte. Ah! Jan-Hendrik n'avait pas eu tort d'accepter ce camping, même si les deux jeunes gens devraient se débrouiller seuls, sans elfes pour les servir. Ce serait sans aucun doute pour les repas que cela serait difficile.
Le Serdaigle -qui ne l'était plus vraiment pendant les vacances- lanca un sourire ravi à Irène tandis que les deux adolescents poussaient la tenture épaisse qui servait de porte, pour rentrer dans leur demeure de substitution.
L'intérieur était pareil aux espérances que l'on pouvait avoir en regardant l'extérieur : Un élégant salon circulaire aux tentures de couleurs vertes, bleues -ce qui donnait un mélange de turquoise- et aux fauteils capitonnés qui donnait sur diverses pièces comme la cuisine ou la salle de bain. En face de la porte se trouvait une belle échelle destinée à atteindre l'étage dans lequel se trouvait la plus grande chambre ainsi que sa salle de bain. C'était Irène, en tant que propriétaire qui investissait cette chambre, et puis, après tout, galanterie oblige, Jan-Hendrik lui avait volontier laissé. Lui occupait une chambre au rez-de-chaussé, aussi tapissée de tentures brodées.
Spoiler:
Les deux jeunes gens passèrent l'après-midi à parler de tout et de rien, comme à leur habitude, assis sur les divans du salon, des boissons rafraichissantes devant eux...Boissons marrons, étrangement ressemblantes à une certaine boisson ayant pour attribut "pur-feu". C'était fou le fait qu'ils trouvaient toujours quelque chose à se dire quelque soit la situation, l'endroit ou l'heure. Néanmoins, Irène alla rejoindre une de ses amies vers vingt heure ou vingt-et-une heure -Jan-Hendrik n'avait pas vraiment la notion du temps à cet instant-, il lui semblait que c'était celle rencontrée lors du bal, ou alors une autre; il n'avait pas fait attention à son nom. Il resta alors allongé sur le divan émeraude à ne rien faire, seulement caresser son chartreux, jusqu'à ce que ce dernier descende sur la moquette sombre, attirée par on-ne-sait-quoi. Se relevant à demi, Jan-Hendrik se rendit compte que c'était un autre chat qui l'avait intrigué et le Bulgare se demanda bien ce que ce dernier faisait dans sa tente. Il se leva pour aller le récupérer et le mettre dehors -après tout, il pouvait porter des maladies ou on ne sait quoi. Lorsqu'il le récupéra dans ses bras, une personne entra dans la tente verte sapin pour récupérer ce dernier. Jan-Hendrik regarda ce nouveau venu et dit simplement -tout regardant le chat pour éviter son regard :

« Talbot. Ca t'appartient je suppose. »

Pourquoi lui ? C'était bien la dernière personne qu'il aurait supporter de voir entrer dans sa tente -à l'exception de Candy, peut-être. Il avait un problème avec ce garçon ; il ne l'aimait pas mais celui-ci l'attirait étrangement. Oh! pourquoi dont les gens qui l'attiraient étaient les moins fréquentables ? Pourquoi n'était-ce pas quelqu'un de bien, de Serdaigle ou Serpentard -à la limite Gryffondor- ayant un sang pur ? Non. Ce serait trop facile, et pas vraiment amusant. Le Serdaigle osa lever les yeux vers Enzo, espérant qu'il s'en irait. Vite.
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyMer 11 Juil - 22:38

Les odeurs de miel qui embaument l'air m'attirent dehors. Ma mère m'attend, assise devant la table du jardin à concocter un petit déjeuné comme je les aimes. Toute ma famille est là, moi en short tout simplement. La vie vaut la peine d'être vécue, j'en suis certain. Tout ceux qui comptent pour moi sont là, réunis ici, même cette fichue demi-sœur. Enfin. Après ce repas chaleureux, je devrais partir faire mes valises pour aller à la découverte du terrain de camping sorcier, pour passer un peu de temps avec Elliott et me recentrer. Je n'ai pas besoin de parler à ma famille des événement de la fin d'année et le fait que je sois admis à la Fac leur suffit. Mes mères sont si fières de moi, ça m'en mettrait presque les larmes aux yeux. Quant à mes frères et soeur, je les sens partagés entre la jalousie et l'admiration. Comme le soleil brille en cette heure matinale, j'en profite pour étrenner mon nouveau chapeau. Prendre le petit déjeuné entouré comme ça est quelque chose que j'adore, vraiment. Je vois Hilliaz arriver en ronronnant, il réclame à manger. Ce gros chat est un véritable ventre sur patte mais je me l'aime. De toute façon, si je ne veux pas rater mon vol, il va falloir que j'aille prépare mes affaire. Actuellement, je me situe aux Antilles, dans la maison de la tante de ma mère, enfin de ma génitrice. Tous les étés, on y part un mois, ou deux, et cette année, je n'y serai que pour une semaine. Semaine écoulée mais qui s'était avérée magnifique, comme toujours. Déjà, j'ai le teint très bronzé et j'en suis ravi. J'adore me dorer au soleil, comme un lézard. Ça me recharge les batteries. L'intérieur de la case est aéré et subtilement décoré et très bien agencé. Sur le rebord de la fenêtre, Marco agonise à cause de la chaleur. Mon pauvre petit furet préfère de loin les températures anglaise. Bientôt nous seront de retour là bas, il ira mieux après quelques heures d'avion …

Mon sac en bandoulière, je m'installe à ma place. Ma valise est déjà en soute, l'avion va pouvoir décoller. Je pense très fort à mes deux monstres, calés dans leurs cages entre deux bagages lourd de vêtements. Le vol va durer plus de dix heures, j'aimerai dormir mais ma voisine de siège m'en empêche. Rien que le fait qu'elle ai des seins me bloque. Je n'arriverai pas à fermer l'oeil avec un être de nature aussi fourbe à côté. Je repense soudain à mes dernières heures à Poudlard, en compagnie d'Astride, cette jeune pouffy avec qui j'ai été trop proche. L'avion décolle, je serre les dents. Il va falloir que je parle à Elliott, et vite, je n'en peux plus de cette pression. Je vis très bien avec ce souvenir, pas vraiment désagréable, mais tout de même. Après, que va-t-il en penser, lui si chaste et inscrit à l'AVP ? Tiens, en pensant à ça, il me semble qu'Astride y était aussi... Je ne peux réprimer un sourire, à croire que je suis sadique. Enfin, c'est du passé, et je sais aussi qu'Elliott vit une histoire d'amour avec la jeune vipère, ce qui est surprenant, et ne verra donc pas trop d'inconvénients à m'écouter. Pour la peine, je laisserai Marco et Hilliaz dehors si il veut ! Je sais qu'il à du mal avec eux, mais qu'il fait beaucoup d'efforts pour les supporter. C'est très aimable de sa part, c'est un véritable ami. Je vais essayer de dormir, encore, pour ne pas trop subir le décalage horaire. Le jet lag, très peu pour moi, ça me fait des cernes et je dois dormir des heures pour pouvoir être de nouveau opérationnel. Et puis, avec les fuseaux horaires, je vais arriver tard au camping, ils seront tous déjà installés depuis un moment. Si mes calculs sont bon, je devrais être à Londres Stansted vers 20h donc le temps de sortir de l'aéroport, me planquer et trensplaner, je devrais être sur place aux alentours de 21h. Légèrement plus tôt si j'ai de la chance. La dame dors à coté de moi, un masque sur les yeux. Le soleil rentre part le hublot, je le ferme mais le film diffusé sur les écrans me perturbe. A choisir, un peu de sommeil ou le célèbre Titanic ?

8h de sommeil, quel pieds ! J'arrive enfin à l'aéroport, valise en main. Rapidement, je change mes dollars contre des Pounds et me dirige vers la sortie. Le soleil n'est pas encore couché à cette ci à Londres, et pourtant je sens la fatigue monter en moi. Je m'éloigne sur le parking et quand enfin, caché entre deux bus, plus personne ne passe. Je m'envole. Ou plutôt, disparaît. Depuis que j'ai ce super permis, je m'en sers tout le temps ! Même si j'adore mon cher balais, non, je ne m'en sers plus pour les longues distances. C'est entiers, avec mes animaux et ma valise, que j'arrive sur le terrain de camping. Droit devant moi, l'ombre du château me surplombe, massif et splendide. Les derniers rayons du soleils se reflètent sur le lac alors que les torches commencent à illuminer les allés de tentes. Elliott m'a envoyé notre emplacement dans la mâtiné, je ne devrais pas mettre trente ans à m'y rendre. Un petit sortilège, et ma valise lévite derrière moi, alors que j'avance tranquillement suité par Hilliaz. Marco lui ronfle roulé en boule dans mon sac. J'arrive enfin devant notre tente qui ne paye pas de mine. Elle est petite mais l'intérieur et parfait pour deux jeunes hommes comme Elliott et moi. Je ne pensais pas recevoir de visite de toute façon, la place est amplement suffisante. On peut accueillir des amis bien sur, mais cela reste soft. Je m'assois un instant sur le lit à droite, les deux matelas sont dans la même portions de tente, pas de chambres, ça n'est pas un 5 étoiles. Enfin... Je commence à défaire ma valise et m'empare de la partie de la pseudo armoire qui trône dans la pièce. Elliott semble avoir disparut, mais ça ne m'inquiète pas. Je le verrai bien au couché, il semblerai qu'il ai déjà soupé. La nuit tombe, et alors que j'allume une lampe à huile dans le fond de la tente, j'aperçois une queue touffue s'enfuir entre les pans de toile.

- Hilliaz, sifflai-je en sortant à sa suite, revient ici !

Ce vilain matou roux comme le feu s'enfonce dans la nuit. Il court vite le bougre, je le suis en serpentant entre les tentes, à travers les allées. Il semblerai qu'on tourne en rond quand enfin monsieur s'arrête devant une tente pour le moins étrange. Grande, haute d'un étage, dorée et pimpante, elle fait tâche au milieu de tous les bout de toiles tendus humblement. J'hésite. Hilliaz s'est glissé à l'intérieur, il faut bien que je le récupère à la fin … J'entrouvre la porte en tissus et tombe nez à nez avec un jeune homme. Il porte mon chat à bout de bras, comme s'il pouvait avoir la peste ou le choléras.

« Talbot. Ca t'appartient je suppose. »

Jan Hendrik, un serdaigle que je connais vaguement. Plutôt joli garçon, c'est aussi lui qui m'attire depuis quelques temps. Je déglutis douloureusement et m'empare de mon chat.

- Oui en effet, dis-je enfin. Merci.

Alors que j'allais m'en aller, tourner les talon, partir à pas bizarres, ou tout ce qu'on voudrait, je remarque quelque chose dans cette tente. Un chat, bizarre, mais un chat quand même. Le monstre de Jan, qui avait sans doute attiré Hilliaz ici. Mon gros lard aime bien la compagnie de ses compère et est une gentil matou pascifique. Je le lâche au sol et les regarde, amusé, faire connaissance.
Je lance un sourire amical à Jan et lui tend la main.

- Eh bien, ils semblent bien s'entendre eux …

J'aai sifflé cette phrase rapidement, avant de rire un petit peu. Les animaux ont vraiment la vie facile.
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyJeu 12 Juil - 15:20

Il était lourd ce chat rouquin, plus lourd qu’Hermès en tout cas ; Jan-Hendrik fut soulagé lorsque son propriétaire le récupéra. De tous les élèves de Poudlard ou non, présents à ce camping, il fallait que ce soit à Enzo que ce chat appartienne…Comme si le destin s’amusait de créer des coïncidences de ce genre et par la même occasion des situations pour le moins déplaisantes. Non pas parce que le Serdaigle ne cautionnait pas Talbot, non…Ou plutôt si. Ah ! Tout cela était compliqué ! Pourquoi n’était-ce pas comme avec les autres ? Jan-Hendrik les méprisait, les dénigrait à l’occasion et c’était fini ; pas de regrets, pas de scrupules, pas d’attirance houleuse. Il aurait pu s’amouracher d’un autre. Un cautionnable. Un sang respectable, un rang respectable. Mais non…Comme si le destin s’amusait…Vicieux destin.

« Oui en effet. Merci. », dit Enzo comme pour rappeler que oui, il était bien là. Il aurait pu partir sans rien dire, sans un regard, seulement son chat dans les bras et disparaître derrière les tentures aux couleurs de pierres précieuses. Mais non. Non, tout devait être compliqué, propice à un quelconque tourment.
L’autre garçon se prépara à sortir, restant sur ces quatre mots presque de trop, quand son regard fut attiré par Hermès aux yeux aussi orangés que le pelage de son contemporain. Jan-Hendrik l’avait toujours adoré, son chat ; et jamais ne l’avait utilisé pour un quelconque exercice de métamorphose. Pour cela, il avait un rat, animal nettement moins noble et donc moins scrupuleux à changer en un objet de la vie quotidienne. Et puis, si l’exercice échoué et que le rat n’y survivait pas, ce n’était –pour ainsi dire- pas une grande perte. Autant sous le sens sentimental que sur le plan de l’espace.
Enzo laissa donc son félin roux rejoindre le chartreux qui semblait étrangement l’apprécier. Vicieux destin. Les deux garçons regardèrent leur animal respectif faire une sorte de chorégraphie aux mouvements souples propres à leur corps de félin.

« Eh bien, ils semblent bien s'entendre eux … »

L’ex-Poufsouffle avait dit cela sur un ton amical en tendant une main, main que Jan-Hendrik ignora en un léger –presque imperceptible- mouvement de recul. Il ne savait d’ailleurs pas pourquoi, ce simple contact ne pouvait rien lui faire. De quoi avait-il donc peur ? Il regretta quelque peu cette froideur qui, pour une fois, n’était pas voulue et tenta de s’apaiser de ce semblant d’angoisse qui était né en lui dès l’entrée d’Enzo dans sa tente. Il n’y avait pas de quoi s’alarmer après tout…Il était là. Il venait chercher son chat. Il plaisantait sur leur chat. Rien de plus qu’une banale phrase sans aucune conséquence. Il n’y avait pas de quoi s’alarmer…Non, il fallait rester calme, ne penser à rien, se prêter à cette sorte de jeu qui consistait à parler de choses simples.
Jan-Hendrik parvint quelque peu à se raisonner, et alla se rasseoir sur le divan émeraude qu’il avait quitté quelques instants auparavant pour récupérer ce chat. Il se pinça l’arrête du nez de sa main droite, parée d’une chevalière gravée d’un « D » majuscule. Il aurait pu arborer celle des Von Borgus, bien sûr, mais à l’heure actuelle, c’était encore son père qui la portait, Jan-Hendrik portait donc celle de la famille de sa mère –qui était presque la même que celle de son père, vu leurs proches liens de parentés. Le garçon plissa les yeux, las à cause du peu de sommeil qu’il avait bénéficié lors de ces derniers jours.

« Mouais… », dit-il simplement à l’attention d’Enzo, tout en allumant une cigarette par une légère flamme bleue de sa baguette, heureux d’être libre –hors de Poudlard- de le faire. Il regarda quelques instants les volutes bleutées, s’élever devant ses yeux en des mouvements aériens ravissants. S’entremêlant, formant des courbes, des arabesques, elles étaient si belles et malheureusement incontrôlables.
Il en avait presque oublié la présence d’Enzo en les regardant. Mais oublier une chose ne voulait pas dire que cette dernière disparaissait. Le bulgare reporta donc son attention sur l’ex-Poufsouffle. Calmement, le considérant comme n’importe quelle autre personne –pour le moins fréquentable. Il semblait avoir trouvé la solution à cette situation ; l’ignorance. Faire comme si de rien n’était et se comporter comme un hôte.
Il indiqua ce qu’il tenait entre les doigts de sa main droite, avec une légère interrogation pour lui en proposer une. Puis, d’un signe de tête le fauteuil en face de lui :


« J’t’en prrie. »
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyVen 13 Juil - 10:38

Les chats avaient vraiment la vie simple. On se renifle, on s'apprécie ou pas et on passe de bons moments. Ils ne se prennent pas la tête, ne pensent pas au futur, forniquent sans se poser de question et se fichent des conséquences. Je n'aimerai pas être un chat, mais pourquoi pas vivre comme eux. Ça serait peut être le pied, je pense. Je ne sais pas. A vrai dire je n'y songe que depuis quelques secondes et c'est encore trop frais pour avoir un avis fixe dessus. Hilliaz se roule par terre, le chat de Jan fait de même. Oui, ils s'entendent bien, j'aimerai bien faire de même avec le propriétaire de l'animal. Je n'arrive pas très bien à savoir pour il m'attire. D'accord, il est beau, mais après je ne le connais pas vraiment, alors pourquoi cette fichue attirance. Et puis, c'est un homme que diable ! Un mec, avec des bijoux de famille entre les jambes, et pas de seins. Surtout pas de seins. Les poitrines, je dois bien l'admettre, je n'en ai pas vu depuis des lustres, ça me fait peur, trop rond et beau. C'est un outil de séduction, et pour moi, les atouts féminins c'est finit. Le regard en biais, j'observe discrètement le jeune homme se dirigeant vers un divan pas tout à fait à sa place sur un terrain de camping. Trop clinquant et tape à l'oeil, il n'y a aucun doute qu'il appartient à une famille riche, tout comme la tente. Selon mes souvenirs et ce que j'ai pu apprendre sur l'homme qui m'attire comme un aimant, sa famille est riche, pure et tout ce qui va avec. Allez savoir pour quelles raisons j'suis attiré par ce type. Déjà un homme. Depuis plusieurs mois, mes amis me forcent à admettre que j'éprouve plus de choses vis à vis de hommes, et j'arrive enfin à l'admettre, mais je ne suis pas gay ! Ça jamais, j'ai rien contre les homos, mais pas moi quoi ! Je fronce les sourcil et serre le poing. C'est cette fichue peur qui provoque ce bouleversement, c'pas mes envies ni mes hormones. Quoi que... Pour me testé, j'admets avoir testé ma résistance face à des idée légèrement tirées pas les cheveux et il s'est avéré que … bref. Je refuse d'y repenser.

Ma poignée de main, je peux me la mettre où je pense vu comment les choses tournes. Je me dis que je devrais prendre mes clic et mes clac et partir, retrouver mon ami et passer une soirée en mode confessions intimes. Je me souviens de ces couples de dégénérés à se plaindre de tout et rien, devant les caméras avide de pseudo réalité. Très peu pour moi, je n'aime pas ça, mais j'dois quand même passer au confessionnal. Elliott jouera le curé, moi le pécheur et hop, il m'absoudra et tout ira mieux. Moi amer, mais pas du tout. J'apprécie juste quand on se montre poli, ce qui n'est pas le cas de Jan on dirait. Il faut que je me détende, habituellement je ne suis pas une boule de nerf comme ça, il en faut beaucoup plus pour me perturber. Mais, avouez que la situation est cocasse. Me retrouver face à lui, que j'observe dès que je peux du coin de l'oeil. Il est plus jeune que moi, à croire que les minet me plaisent plus que les autres. Les hommes ont la mauvaise réputation de préférer les femmes mûre, je dois donc tout faire à l'envers c'est pas possible. J'apprécie les jeunot, mâle bien sur.

Jan Hendrick allume une cigarette. La volute de fumé s'élève dans l'air gracieusement, légère et attirante. Décidément, cette tente sera l'objet de toutes tentations on dirait. Pas grand monde le sait, mais je suis un fumeur mondain, quelqu'un qui aime la cigarette sans en être accro, qui peut fumer avec classe sans s'étouffer avec une tafe trop longue. Parfois, avec ma soeur, ou des amis de longue date, on s'en grille quelque unes. Surtout l'été, et l'hiver. Bon d'accord, tout au long de l'année on s'enfume, on se colore les poumons d'un reflet grisâtre et on se tue. Mais a quoi bon prendre garde à la vie sachant qu'on va tous mourir hein ? D'accord, plus vieux je vivrai mieux ça sera mais au moins, j'évite de regretter les choses. Je jete un oeil au sol, les chats sont partit, sans doute à l'aventure à travers le terrain. Mon chat est assez connu parmi les élèves, très grand, roux et imposant, je l'ai toujours laissé se balader dans les couloirs. Limite, tout le monde me le piquait tellement il est gentil. Il ne griffe pas et c'est à croire qu'il ne sait pas mordre, jamais je ne l'ai vu faire. Bientôt âgé de 8 ans, ce monstre ne ferait pas de mal à une mouche mais n'est pas du tout du genre à ronfler sur les genoux de son maitre devant la cheminée. Il aime trop sa liberté de chat pour ça.

- Puis-je en avoir une ? demandai-je en pointant les cigarettes.

Installé dans ce fauteuil, je n'avais aucune raison de me priver d'une petite gourmandise, et je n'avais pas les anti-tabac de mon entourage pour me donner une leçon de morale. Je peux enfin être moi-même, sans stress de croiser une femme débordant de manières insolubles. La compagnie d'un homme m'a manqué, bien que je sois toujours avec quelques amis, mais là c'est différents. C'est presque un inconnus, un garçon que je ne connais que de vu, à qui j'ai adressé la parole une fois où deux mais sur lequel je me suis discrètement renseigné.

- Je ne pensais pas trouver quelqu'un comme toi ici, avouai-je en souriant.

Il m'invite à rester, je me dois de faire la conversation. Il est toujours apprécié d'avoir un minimum d'éloquence face à quelqu'un, surtout un homme comme lui.

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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptySam 14 Juil - 11:56

Jan-Hendrik semblait enfin avoir trouvé le calme dans ce décor de boudoir luxueux auquel il commençait à s’habituer. Il n’avait jamais douté qu’Irène avait de bon goût dans presque toutes les matières –à part peut-être dans les amis, il se souvenait d’une fille pour le moins stupide rencontrée au bal qui lui avait laissé une mauvaise impression- mais apparemment ceci était de famille, puisque cette tente appartenait à sa mère. Madame Robinson ! Le bulgare avait oublié son prénom, mais il n’avait pas oublié que c’était une femme charmante, et fréquentable, bien entendu. Leur deux familles respectives s’étaient déjà rencontrées plusieurs fois lors de grand dîner aux multiples invités, ces réceptions où l’on pouvait admirer la splendeur du monde sorcier…Ces réceptions qui malheureusement diminuaient d’année en année, accueillant de moins en moins de personne. Les gens mourraient, c’était un fait, les autres trahissaient leur sang, les autres abandonnaient l’espoir que l’élite obtienne la place qui lui était due. C’était dommage, très dommage. L’Angleterre semblait lâche en comparaison à l’Europe de l’Est où les familles s’unissaient pour garder le sang-pur, utilisant la consanguinité comme les familles nobles moldues.

Jan-Hendrik songea d’ailleurs à ce qu’un jour, il devrait se marier. Les histoires classiques, un fils pour conserver le nom et c’en était fini… Oh, sauf qu’avec Jan-Hendrik ça n’était pas aussi facile. Il était déjà las à l’avance rien qu’à l’idée d’avoir un jour une femme. Oh non, elles ne l’intéressaient pas du tout. Ils les aimaient en tant qu’amie mais c’en était fini. Elles étaient pareilles aux Vélanes, belles en apparence mais démoniaques en réalité ; c’était d’ailleurs à cause d’une rencontre avec quelques unes de ces créatures que Jan-Hendrik avait appris à ne plus les aimer. Il en était presque misogyne quand on y pensait.

Mais lui n’avait jamais eu de problème avec son orientation sexuelle, étrangement, elle lui était venue simplement, comme logique. Et tout cela était tant mieux, il paraissait que certains bataillaient durant des années contre eux-mêmes pour savoir quels étaient réellement leurs goûts, se considérant comme « anormaux » si ils n’étaient pas les mêmes que la plupart des gens. Pour l’entourage –proche va-t-on dire- de Jan-Hendrik, le fait qu’il était homosexuel n’était pas un secret ; pour sa famille, c’en était un. Il savait que sa mère s’en doutait, mais ne laissait rien paraître à son père, vraiment rien. Si il l’apprenait ce serait un choc pour lui et toutes les conséquences reliées…

A l’instant, ce qui était nouveau pour Jan-Hendrik, c’était d’être attiré irrésistiblement par quelqu’un comme Enzo. Oui, il était mignon, même beau, mais le Serdaigle avait trouvé des dizaines d’autres garçons beaux sans pour autant être attiré de cette manière. Et Dieu savait comme il était difficile pour choisir ses partenaires ! Il y avait toujours un détail, presque insignifiant au début mais qui devenait omniprésent qui le rebutait. Dans le cas d’Enzo, il n’y en avait pas qu’un : il était à Pouffsouffle –ce détail à l’extrême limite passait encore- et avait des origines pour le moins douteuses. Jan-Hendrik ne s’était jamais vraiment renseigné mais savait qu’il venait d’une famille avec deux mères et qu’on ne savait pas s’il était sang-mêlé ou sang-de-bourbe.
C’était pratique –vraiment- d’avoir des filles avides de ragots dans ses connaissances.

Enzo demanda une cigarette, ce qui sonnait comme un bon point ; ce n’était pas un de ces pudiques soucieux de ne pas profiter de quelques instants de calme et de bien-être pour gagner quelques minutes sur son lit de mort. Ah ! Jan-Hendrik en avait connu plusieurs dans ce genre-là et ces derniers l’avaient toujours exaspéré, un peu comme ces filles de l’AVP. Elles se disaient chastes mais le Bulgare n’y croyait pas vraiment.
Tout naturellement, il tendit le paquet pour que Enzo se serve, comme il l’aurait fait pour Irène. Oui, il avait enfin trouvé le calme intérieur, il était toujours tiraillé mais c’était comme si il l’ignorait. Faisant un gros effort, certes.

« Je ne pensais pas trouver quelqu'un comme toi ici. »

A la remarque d’Enzo, Jan-Hendrik eut un léger rire qui ne sonnait pas du tout anglais, révélant à quiconque –qui avait encore des doutes- qu’il n’était vraiment pas originaire de ce pays. Il avait l’habitude de ne pas parler anglais chez lui ce qui empêchait son accent de disparaître ; sa mère maîtrisant très mal l’anglais, ça ne le dérangeait pas de lui parler dans sa langue natale pour qu’elle puisse s’exprimer plus largement. Laissant échapper un bouffé entre ses lèvres à peine ouvertes il lui répondit :

« Et moi je ne pensais pas me trrouverr ici. S’il doit y avoir quelqu’un d’étonné de ma prrésence sur ces lieux, ce ne peut êtrre que moi.
D’ailleurrrs, ‘’comme moi ‘’, qu’est-ce que cela veut dirre ? »


Jan-Hendrik n’était pas du tout irrité en posant cette dernière question, seulement curieux et hâtivement amusé de la réaction qu’Enzo pourrait avoir face à cette question.
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyDim 15 Juil - 11:31

Sous ses airs de cosy datant d'une époque reculée, la tente de JH est agréable pour finir. Un peu spéciale bien entendu, mais spacieuse. Un peut trop bourgeoise à mon goût mais ça n'est pas insupportable. Au moins, on se croit dans un palace portatif. Ce genre là c'pas vraiment mon trip, je suis beaucoup plus tourné vers les déco anarchique, sans code de couleur ni place attribué à tel ou tel objet. C'est un peu comme dans ma tête, un chaos incessant, qui n'a ni queue ni tête et mené par aucune logique apparente. Allez savoir pourquoi je déteste marcher pied nus, c'est pas logique du tout. Mais je n'aime pas ça, c'est comme ça. A la plage aller me baigner comme tout le monde, en laissant mes tongs au campement familial, ça m'est inconcevable. Et l'eau. Si on me demandai quel est mon pêché mignon en ce bas monde, je répondrai l'eau, sans hésiter. Enfin si on parle au niveau gourmandise, ce qui est les trois quart du temps le cas. Dès fois ça peut être à connotation sexuelle mais il faut que ce soit dans le contexte et c'est rarement le cas. Je peux boire de l'alcool, mais je n'aime pas du tout les boissons aromatisé et le pire d'entre tout, c'est la grenadine. Sans doute ma mère m'en a trop fait boire quand j'étais enfant. Juste l'odeur me donne des nausées. Enfin là n'est pas la question, je suis bien trop heureux de retrouver une cigarette. La dernière en date doit remonter à Noël que j'ai passé avec ma famille. Il y avait une cousine, bizarrement elle je la supporte, elle est très garçon manqué, et nous somme partis dans le dos de nos parents s'en griller une. De toute façon, depuis je n'ai pas quitté le château alors je n'ai pas pu m'y aventurer. Ça serait possible, plaqué dans le parc, mais non. Ça m'attire pas, c'est comme boire pour se mettre misère. Ça se fait beaucoup dans mon monde, enfin du coté moldu, et je trouve ça d'un stupide... Je ne pense pas que JH soit de ce genre là, enfin à vrai dire je n'en sais rien. Je ne sais pas qu'il y est.

J'ai planté mon regard dans le sien, laissant les volutes de fumée s'envoler dans les airs. Ses yeux m'attirent, ils font son charme, avec son sourire. Tout son visage crie à la sensualité, de mon point de vue. Surtout son sourire, charmeur et charmant. Ça me perturbe de trouver de l'attirance chez un homme, je sais au fond de moi que je ne suis pas homosexuel mais plutôt dans une passade bisexuelle. Oui c'est ça. En ce moment les hommes m'attirent par défaut, on va dire, puis un jour les filles reviendront dans ma tête. N'est ce pas ? Je tire un peu trop sur la cigarette. Les cendres tombent sur mon jean pendant que la fumée me monte au nez. J'ai perdu l'habitude. Mais que c'est bon de vivre, de se sentir libre de ses fait et gestes. La majorité, tant sorcière que moldue, fait l'effet d'un vent fort s'engouffrant dans les voiles de la vie. Une poussée en avant, un bond dans l'indépendance. J'en viens à me demander l'âge de JH. 16 ou 17 ? Il me semble qu'il est quand même plus jeune que moi, même si ça ne se voit pas au premier abord. Peut importe, à quoi bon penser à ça …

Il me regarder, j'ai l'air d'avoir dis une bêtise. Quoi qu'il soit en train de sourire on ne sait jamais. Son sourire est communicatif, le miens s'éttire de nouveau sur mon visage. C'est bizarre de l'admettre mais je suis bien là, en sa modeste compagnie.

« Et moi je ne pensais pas me trrouverr ici. S’il doit y avoir quelqu’un d’étonné de ma prrésence sur ces lieux, ce ne peut êtrre que moi... D’ailleurrrs, ‘’comme moi ‘’, qu’est-ce que cela veut dirre ? »

J'admets de l'accent de JH est quelque peu attirant lui aussi, c'est une sorte d'anomalie. Quand je le vois comme ça, je ne l'imagine pas avec cette voix, du moins pas avec ces «r» si accentués. C'est agréable à entendre et ça n'est pas mon genre de me moquer de lui. Ça fait en quelque sorte partie intégrante de son charme, en plus des autres élément que j'ai relevé depuis longtemps. Question piège ou pas ? J'ai envie de le séduire, ça pourrait être un but à cet été. Après tout je n'ai pas grand chose de prévu, pas de match pour moi. Possible que je me rende à l'étang, ou au village, mais je suis avant tout là pour me poser, tranquille pépère et profiter des derniers mois de vacances avant la rentrée prochaine.
Que dois-je répondre ? Est ce un question piège ? Bah, de toute façon je n'ai rien à caché, et le peu que je pense de lui est positif, alors à quoi bon ne pas aller au fond de ma pensée.

- Eh bien, tes grands airs de snobinards ne vont pas avec le décors tendu ici, fis-je dans un regard malicieux. Quoique qu'actuellement, le paysage est assez atypique pour te correspondre … du peu que je sache de toi.

C'est vrai qu'il est du genre arrogant au premier abord, donc snob. Je suis certain qu'il est du style à éviter les gens comme moi, sans ascendance particulière … M'en fiche, je suis là, c'est bien qu'il y a une raison, sinon je pense bien qu'il m'aurait invité à sortir de la tente avec le peu d'amabilité dont la majorité des gens de son espèce. Ça n'est en rien péjoratif, j'ai aucune animosité envers les sang pur, sauf les crétin qui ne jurent que par leur sang ...
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyLun 16 Juil - 10:28

Si Jan prenait la peine de s’y intéresser, la situation était plutôt agréable pour lui, bien que singulière. Il était là, assis sur le velours rembourré du divan de la tente d’Irène, à fumer avec un parfait inconnu. Ce n’était pas son genre de rester avec de telles personnes, d’ascendance douteuse, dans un environnement aussi intime. Mais…Peut-être était-ce l’air du camping qui provoquait cela ? Comme si l’animosité de la populace présente avait déteint positivement sur lui, le forçant à s’ouvrir quelque peu aux autres…Ou c’était juste parce qu’Enzo était foutrement attirant. Oui, ce devait être cela.
A ce stade, il n’y avait plus vraiment de sang qui comptait, seulement le corps. Et puis, ce n’était pas comme avec les femmes, elles, pouvaient enfanter et ceci était fortement problématique puisque en cas d’enfant, celui-ci garderai la trace du sang du père et de la mère. Avec les hommes il n’y avait pas de problème de ce genre, Dieu merci !
Enfin, Jan-Hendrik n’était pas fou non plus, jamais il n’aurait couché avec un moldu. Il y avait des limites tout de même. Mais avec les sorciers ce n’était pas la même chose –étonnant vu ses principes sanguins-, tant qu’ils étaient équipés d’une baguette…
Oh, mais voilà qu’il songeait aux coucheries ! Ciel, il devenait à nouveau se calmer…Il était seulement en train de fumer et de discuter, rien de plus. Avec un jeune homme qui l’attirait plus que quiconque, certes, mais il ne devait rien laissé paraître. Il avait toujours été doué pour être hypocrite, stoïque ou d’autres choses du genre, c’était le moment d’utiliser ces compétences.

Il re-songea à cette fourberie du destin de les avoir réuni, lui, et le seul garçon qui le faisait craquer. D’ailleurs, lui, qu’en pensait-il ? Après tout Jan ne savait vraiment rien à son sujet… Il pouvait être un hétéro qui aimait faire de nouvelles rencontres, tout simplement. Quoique…Ou non. Après tout, quelques années à Poudlard lui avaient suffi pour savoir que tout était possible. Y comprit ce qu’on n’imaginerait même pas.
Ceci étant, si Enzo était hétéro, ce serait un beau gâchis, lui qui regardait justement Jan-Hendrik dans les yeux, comme pour chercher quelque chose, réfléchir. Certes, les homosexuels ne courraient pas les couloirs à Poudlard, mais il en était tout de même, pourquoi pas Enzo dans ce cas ?
Jan-Hendrik semblait comme avoir perdu son tourment à la vitesse que sa cigarette diminuait, à propos d’Enzo. C’était fou comme il pouvait changer rapidement d’avis si on lui apportait les bonnes raisons. Et puis, qu’était-il ? Un sang-mêlé ? Oh, les Von Borgus en avaient comptés eux aussi, ils s’étaient juste appliqués à ne pas les faire apparaître sur le registre de famille, rien de plus. Et puis, ça ne faisait rien pour une soirée…

Enzo reprit le sourire de Jan pour répondre à sa dernière question, ce dernier était curieux d’en savoir la réponse qui sonnait comme la révélation de ce qu’Enzo pensait de lui. Est-ce que ce dernier allait aller jusqu’au véritable fond de sa pensée ou s’écraser misérablement comme n’importe quel autre garçon quelconque ? Le bulgare n’espérait rien, il attendait juste.

« Eh bien, tes grands airs de snobinards ne vont pas avec le décor tendu ici. Quoique qu'actuellement, le paysage est assez atypique pour te correspondre … du peu que je sache de toi. »

Jan-Hendrik ne répondit rien tout de suite après, se contentant de regarder Enzo, de façon neutre. C’était bon la sincérité. Mais…Il y avait quelque chose de différent. La façon dont Enzo avait dit cela ; comme si il connaissait Jan et ne craignait pas de le vexer en lui disant de telles choses. Ce dernier ne se vexait d’ailleurs pas de ce genre de paroles, seulement rabaissait ceux qui n’avaient pas utilisé la bonne façon de le dire et ceux qui n’auraient pas dû le dire.
Il écrasa sa cigarette finie dans un des verres qui étaient sur la table avant d’en rallumer une deuxième laissant échapper un ‘’Tss‘’. Relevant les yeux vers le jeune homme en face de lui, il prit un sourire un coin, amusé :

« Mes airrs de snobinarrds t’.mm.rrdent, si tu veux tout savoirr. J’aime les bonnes choses, voilà tout. » ,s’adossant de nouveau au fauteuil, il continua regardant Enzo de la même façon peut-être que celui-ci avait fait auparavant : « Mais dis-moi, c’est que tu m’intrrigues…Que sais-tu de moi ? »

Oui, Jan s’amusait. Il avait le droit non ? Et puis ceci ne faisait de mal à personne après tout…
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyLun 16 Juil - 14:36

On s'observe. J'ai l'impression que son regard me pénètre entièrement, c'est amusant comme sensation. Première fois que j'admets qu'un homme me plait, physiquement. Plus aucune fille ne m'attire comme lui, mes tripes le veulent, c'est frustrant de l'avoir en face et de ne rien pouvoir faire. Ne pas pourvoir l'atteindre. J'ai envie de le toucher, si je laissais mes gestes innés guider ma vie, je préfère ne pas songer à ce que je ferrai actuellement. Quand il parle, quand sa bouche enrobe les mots, c'est sensuel. Beaucoup de pression retombe maintenant que j'ai admis le plus important. Je le veux, maintenant à voir si je l'aurai. Pourrai-je atteindre ce but, simplement par envie. Ou alors mon orgueil de mâle prendra le dessus ? Les deux se mêleront je n'en doute pas. Après, qui me dit qu'il voudra de moi. Personne ne peut affirmer qu'il ressent les même choses quoi, que se tripes le travaillent comme les miennes en cet instant. Il me regarde, un sourire en coin accroché au visage. Des frissons parcourent mon échine. Jan-Hendrik écrase sa cigarette alors que je savoure la mienne. Si je continuer, ç nous deux nous finiront le paquet, même si je ne me permettrais pas de lui en quémander une seconde. Quoi que, si l'envie m'en reprend … La cigarette me rend ivre de bien être, c'est encore plus grisant que les fois où j'ai tiré sur un joint. C'est comme si mes jambes se transformaient en tige souple, comme si du coton coulait doucement dans mes veines. Je n'ai pas la tête qui tourne ni même la gorge qui pique, mais des sensations paisibles dans tout le corps. Un cigarette détend, il paraît aussi que c'est bon après l'amour. Même si je fumais à l'époque de mes derniers ébats avec une fille, jamais je ne me suis laissé tenté par une bouffé de zenitude.

Quand je vois mes mères aujourd'hui je me dis qu'il n'y a pas de hontes à être homosexuel. Au contraire, c'est plus facile à vivre il paraît. Les deux partit se comprennent mieux, fonctionnant de la même manière. On dit que les femmes réfléchissent trop et les hommes pas assez, ce qui crée des divergence. Je suis certain que ce n'est pas un mythe, moi même je m'en suis rendu compte après l'erreur de la salle commune. Le soir du bal, je suis tombé sur elle et j'ai bien compris que nous n'avions pas la même vision des choses. Elle, paniquée à l'idée que ça se sache, moi pas bien pour le principe. Ah les filles, je n'y ai jamais rien compris. Entre hommes c'est tellement plus simple, hop o y va cash et sans appréhension. Les filles croient qu'on va mal prendre les choses vrai mais non, c'est faux, on sait comment on est et on est vraiment pourvus de beaucoup de second degrés. JH vient de me le prouver à l'instant, en m'adressant un sourire.

« Mes airrs de snobinarrds t’.mm.rrdent, si tu veux tout savoirr. J’aime les bonnes choses, voilà tout. Mais dis-moi, c’est que tu m’intrrigues…Que sais-tu de moi ? »

Avachis dans le fauteuil doux et moelleux, j'émets un petit rire. Pour qui se prend-t-il, avec son sourire et ses petit discours. Ça me plait, beaucoup. Il a raison de prendre les bonnes choses de la vie, comme les cigarettes. Les amourettes de vacances en font parties aussi … Je lui ressemble, au premier abord. Je suis pas un homme cérébral, je fonctionne à l'instinct et fonce, sans forcément réfléchir. Si mon cœur me dit d'y aller, j'y vais, quitte à me ramasser en beauté. Bras au dessus de la tête, je m'étire lentement. Mon dos craque, une bouffé de bien être me parcours. Je prend mon temps pour répondre, je rassemble mes souvenirs et les maigres information que j'ai. D'un œil entreprenant, j'avise le canapé sur lequel Jan est installé.

- Tu permets ? lui demandai-je en me levant.

Je n'attend même pas sa réponse, de toute façon à la vue du regard qu'il a pour moi, un non aurait été un mensonge. Ce divan précieux est aussi confortable qu'il y paraît au premier abords. Souple et doux, il est agréable d'y poser les fesses. Je n'ai pas poussé le vice à me coller à lui bien sur, j'suis calé contre l'accoudoir en tissus tendu, pieds croisés devant moi. C'est d'ailleurs en observant le tapis de je ne sais quelle origine que je remarque la disparition des chats. Bah, ils font leur vie, aussi bien ils sont tombés amoureux ? Des chat gays, ça doit exister non ? A moins que j'attire à moi tout ce qui est bizarre. Possible, j'suis pas du genre à tout faire comme les autres.

- Que sais-je sur toi ? Ton nom et ta maison. J'ignore ton âge, je me doute que tu as des origines aristocratiques mais j'avoue m'être peu renseigné bien que je t'ai souvent remarqué …
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyMar 17 Juil - 18:54

Enzo ricana de la dernière parole de Jan-Hendrik, c’était étrange…À peine quelques dizaines de minutes auparavant, le Bulgare maudissait le destin d’avoir accueilli l’ex-Poufsouffle sous son toit et voilà qu’à présent, ceci ne le dérangeait plus, au contraire. Peut-être était-ce parce qu’il ne se souciait plus de la convenance ? Le désir avait pris sa place. C’était presque comme si il s’en fichait de savoir la provenance et même le nom de celui qu’il avait en face de lui ! Sans doute était-ce ce que les gens qui ne se préoccupaient pas de l’ascendance et du sang de leurs amis ou fréquentations, ressentaient. Certes, Jan n’en était pas à ce stade, non. C’était comme cela avec Enzo parce qu’il était terriblement attirant, rien de plus. Il ne se transformait pas en souriant accepteur du mélange des sangs sorciers-moldus, il disait toujours « non » aux nés-moldus et ces autres anomalies de la race des sorciers. Ce n’était pas parce qu’avec Enzo il faisait exception que ce serait toujours le cas à l’avenir.
Oh, il ne pu s’empêcher de penser qu’il avait de la chance qu’Irène ne soit pas là ! Elle n’aurait d’ailleurs sûrement pas accepté la présence d’Enzo entre les toiles tendues de sa tente. Ah ! elle avait toujours été plus extrémiste que Jan-Hendrik dans ses propos et ses actes…

Laissant s’échapper de la fumée de sa bouche entrouverte, le Serdaigle regardait toujours son compagnon de soirée. Ca ne faisait pas de doute qu’il était plus vieux que lui, mais qu’importe. Qu’est-ce que représentaient deux ou trois ans de plus ? Selon une rumeur, il avait entendu dire que chez les moldus c’était interdit, ou quelque chose comme cela…Ca n’avait aucune importance de toute manière puisqu’il était chez les sorciers et que cette clause ne s’appliquait pas.
Soudain, il songea à l’issus de cette soirée. Que pouvait-elle être ? Il n’osait toujours pas se l’avouer mais il savait qu’il n’y en avait qu’une seule de possible si ils continuaient sur cette voie là… Mais Jan-Hendrik ne pouvait justement pas contrôler la voie qu’elle prenait. Il aurait pu congédier Enzo comme n’importe quel autre, mais non. Non, parce qu’il n’était pas n’importe quel autre. Oh, il n’était pas ce genre de personne chère à son cœur, etc, non ! Il n’aurait pu en aucun cas revendiquer ce titre ! Il était seulement son attirance du moment et de ce fait Jan ne l’avait pas envoyé paître. Peut-être plus tard, oui. Mais pas encore.

Enzo sembla faire accélérer les choses en prenant l’initiative d’investir le divan sur lequel Jan était depuis le début. Certes, il posa une formule polie bien qu’elle n’avait pas vraiment lieu d’être… Il s’installa à l’autre bout du fauteuil, contre l’accoudoir symétrique à celui où Jan était justement appuyé. Celui-ci regarda les volutes de fumée montant vers le plafond en attendant qu’Enzo réponde –si il allait le faire. Il prenait son temps en tout cas, comme pour faire durer un quelconque suspens. Que pouvait-il donc dire que Jan ne sache déjà ? Ah, peut-être des choses qu’il ne soupçonnait pas qu’Enzo sache, certes.


« Que sais-je sur toi ? Ton nom et ta maison. J'ignore ton âge, je me doute que tu as des origines aristocratiques mais j'avoue m'être peu renseigné bien que je t'ai souvent remarqué … »

Les classiques, entre autres. Honte sur lui, Jan ne savait pas exactement le nom de famille d’Enzo, il savait que cela commençait par « Talbot » mais quant à la suite…Elle était déjà difficile à entendre, alors à répéter !
Le fait qu’il ait remarqué à plusieurs reprises Jan sembla conforter ce dernier, comme si ceci était une déclaration sur le fait que sa présence ne le dérange pas, au contraire. Enfin, il ne tira pas de conclusion trop hâtives, ç’aurait été stupide de sa part, après tout, personne n’était à l’abri de cette horribles chose qu’on appelait « malentendu ».
Jan-Hendrik ne regarda toujours pas Enzo, les yeux fixés sur les arabesques de fumée, comme méditant sur la réponse qu’il allait apporter. Il aurait répondre la vérité : que lui aussi avait souvent remarqué Enzo…Mais non. C’était trop niais la vérité, trop indisposé à sa personne. Il n’allait pas mentir, non plus, ceci aurait été inutile. Non, le silence, c’était bien.


« Hummm… », fit-il avant de daigner enfin poser les yeux sur Enzo maintenant si proche de lui. « C’est rrassurrant de savoirr que tu n’sais pas tout de moi. »
Il baissa d’un ton, se rapprochant d’Enzo, il prononça comme une confidence : « Ca laisse c’qu’on appelle une ‘’parrt de mystèrre ‘’ ! »
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyLun 23 Juil - 12:38

Jan Hendrick, serdaigle, jeune, beau, dégageant une certaine aura plaisante, ami du pseudo gratin insupportable des serpentards, propriétaire d'un chat, aime la cigarette et apparemment la compagnie inopinée. Vraiment, mon savoir à son sujet est maigre, mais je suis partagé quant à ma curiosité. Oui dans un sens j'aimerai en savoir plus sur lui, mais pour quoi faire ? On dit que connaître sa proie est un avantage, mais en quoi est-il l'objet d'un quelconque chasse ? Non, je suis d'accord avec moi pour une fois, il me plait, m'attire, le faire vibrer le bas ventre tout ce qu'on voudra, mais je ne me battrai pas. Je n'ai pas envie de forcer les choses, de jouer un personnage séducteur. En plus je ne sais pas si je fonce droit quand le mur ou pas. C'est vrai, qui me dit qu'il est comme moi, enfin comme moi … comme je suis supposé l'être actuellement. Je ne le connais pas assez pour savoir si les maigres rumeurs courant sur son dos son vraie. Je m'y suis attaché cette année, en le croisant dans les couloirs, c'est vrai. Je reconnais qu'entendre, après m'être rendu compte qu'il me plaisait, qu'il y avait des possibilité qu'il soit gay, ça m'avait rassuré. Mais c'était stupide, à l'époque je n'acceptais pas ce que j'étais. Enfin ce que je suis. Quoique actuellement je sois plus dans une passade bisexuelle, vu les actes passés avec Astride. Cette petite Pouffy ne s'en remettra sans doute jamais …

J'ignore si c'est mal polis, mais je me sens bien à cet instant, donc je m'empare du paquet de cigarette et en rallume une. JH me regarde, ou peut être bien que c'est la fumée que je viens de recracher. Qui sait, je ne suis pas doué pour lire le regard des gens. Dès fois je ne remarque même pas qu'on m'observe avec insistance. Ok, là tout de suite je ne peux pas rater les doux yeux de mon interlocuteur, mais ça m'est déjà arrivé. On m'a très souvent complimenté sur mon sourire, qui apparemment est du genre charmeur et tout le tralala, mais celui de JH est encore plus subtil. Je le qualifierai même de sexy, carrément. Voilà, je l'admet, je trouve un putain de sex appeal à ce mec c'est impressionnant. C'est un tout qui fait qu'il est attirant, qu'on pourrait le désirer. Qui fait que je le désire. Ce mot n'est pas un de mes favoris, c'est quelque chose que j'ai oublié depuis un petit moment maintenant. Mais là ça revient, c'est bizarre de ressentir ça de nouveau. Je ne souris plus mais je le regarde, il est trop loin à mon goût. Je déglutis sans délicatesse avant de recracher lentement une bouffé de tabac brûlante.

« Hummm… C’est rrassurrant de savoirr que tu n’sais pas tout de moi. fit il en se rapprochant de moi. Ca laisse c’qu’on appelle une ‘’parrt de mystèrre ‘’ ! » 

C'était presque un murmure, ces paroles avaient un goût plus que sensuel. Ajoutant l'accent Bulgare, qui met une pointe d'exotisme, c'était tout à fait aphrodisiaque. Un part de mystère hein ? Oh que oui, et j'ai pour finir envie d'en savoir plus. Pas trop, qu'on soit d'accord, je suis pas là pour qu'il me raconte sa vie, et de toute façon je doute qu'il soit du genre à le faire, mais pourquoi pas quelques petits détails ? Ça pourrait m'éclairer sur qui j'ai affaire.

- Parle moi un peu de toi, dis-je un sourire en coin sur le visage. Tiens par exemple, donne moi cinq points qui font que tu es toi.

Pas vraiment un test ni une enquête, juste de la curiosité. J'aime bien voir comment les gens se décrivent, c'est souvent amusant. Nous le faisions avec mes frères et soeurs, les longues soirée d'hiver en camps de vacances, quand nos mères partaient en Grèce. Elles partaient tous les ans, entre amoureuse, nous laissant au centre « les Diablotin », au coeur du village où nous vivions. Tous, avec les autres enfants, on jouait à ça. Décris toi en cinq mots. Actuellement, quand je rentre dans mon monde modlu, fait de sourire, de vélos, de bière et boite de nuit, on joue au « j'ai jamais », qui est tout aussi révélateur. Peut être le proposerai-je à Jan, si la soirée va dans ce sens là, peut être pas. C'est d'ailleurs lors d'une soirée de ce genre que j'ai dévoilé que j'avais déjà touché un homme à mes plus proches amis. Ils n'ont pas été surpris, et je les remercie toujours de ne pas me juger pour ça. A la base je suis pas homophobe, c'est impossible vis à vis de ma situation parentale, mais j'avoue que jamais je ne me serai imaginé au bras d'un type.

Je hume l'air, et sous les subtiles odeurs de tabac, je perçois quelque chose d'agréable, de piquant et doux à la fois. Sans doute le parfum de JH, tellement proche de moi maintenant que je pourrai presque le toucher en tendant un doigt.
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Message(#) Sujet: Re: [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} [CAMPING] C'est la mère Michelle...♫ {Pv : JH & Enzo} EmptyMar 24 Juil - 10:48

La soirée devenait intéressante, peut-être parce que son cours échappait à Jan qui se laissait à présent guidé par ses impulsions et autres élans qu’il ne contrôlait que trop peu et qu’il n’avait pas envie de contrôler. En ce cas, avec Enzo, c’était un peu comme oublier quelques instants qui on était et les principes que l’on défendait, n’être plus que deux êtres parfaitement égaux… Ciel ! n’était-ce pas là un principe que des philosophes ou autres penseurs moldus avaient essayé de défendre ? En France il lui semblait…Oh, il s’étonnât d’en savoir un peu sur la culture et sur l’histoire politique des moldus ! Comment le savait-il ? Ca il n’en savait rien, par hasard sans aucun doute. Il était stupide de penser –ne serait-ce qu’un court instant- que Jan-Hendrik se soit intéressé à la culture des moldus en recherchant des renseignements à ce sujet dans la grande bibliothèque de Poudlard ! Oh, quel gâchis qu’elle contint des ouvrages moldus, hérétiques au lieu dans lequel ils se trouvaient. Les brûler dans un autodafé, voilà ce qu’il fallait en faire… Pour une fois ce n’était pas une idée extrémiste, après tout, est-ce qu’on imposait les livres sorciers –aussi peu adaptés soient-ils- aux bibliothèques moldues ? Bien sûr que non ! A chaque ouvrage sa place, de même pour les races.

L’odeur forte du tabac –un des meilleur !- commençait fortement à se faire sentir. Mais cela ne dérangeait pas du tout Jan-Hendrik, au contraire, il l’aimait cette odeur comme il l’avait déjà aimé. Déjà petit il l’aimait, lui annonçant que son père était à la maison –lui seul fumant. Comment ne pas aimer l’odeur du retour paternel ? Si forte de senteurs et de sentiments…C’était d’ailleurs étrange d’associer une odeur à une chose, un évènement, une personne…C’était comme avec une photo certes, mais en plus vaste. Comme si ce souvenir se transportait partout sur le globe seulement à l’appel de l’odeur qui lui correspondait. Par principes, c’était étrange une odeur : parfois si pure et si impossible à nommer. C’était trop fugace et changeant pour être nommée de toutes façons. [Okay, j’lis Süskind.]
Enzo prit une nouvelle cigarette, augmentant d’ailleurs la fumée ambiante. Jan ne dit rien de cette initiative parce que premièrement il s’en fichait d’une de plus ou de moins, et deuxièmement parce que, de la part d’Enzo ça ne le dérangeait pas. Le titre d’attirance lui octroyait ce droit ! Qu’il en profitât, cela ne durerait sûrement pas des mois entiers. Peut-être que cela finirait à la fin de ce camping ? Ou à la fin de cette soirée. On ne pouvait prévoir l’avenir de toutes façons et Jan détestait la divination.

Enzo souriait d’un sourire qui lui donnait tout son charme en plus de ses autres atouts. Ah ! les attraits d’un homme plus âgé –ou plus simplement en ce cas : d’un homme- étaient tellement plus séduisants que ceux d’un banal adolescent de son âge. Il n’y en avait aucun –ou presque : un ou deux lui avait un peu tapé à l’œil- dans sa promotion qui l’attirait vraiment. Et vraiment aucun qui l’attirait autant qu’Enzo à cet instant. Quel gâchis ce serait s’il était de ce préférant la femme, choix conforme et docile…


« Parle moi un peu de toi. Tiens par exemple, donne moi cinq points qui font que tu es toi. »

Jan-Hendrik eut une moue contrariée lorsque Enzo proposa cela. Il n’était pas de ceux à confier son être profond à la première personne ayant soulevé la tenture-porte de sa tente. Et puis cela l’ennuyait de devoir se justifier sur son être –non pas qu’il n’aimait pas parler de lui. Lui-même se fichait un peu du caractère exact et des goûts d’Enzo, après tout, il n’avait pas prévu de passer sa vie avec lui, seulement peut-être sa nuit.
Cédant tout de même à cette demande, il renversa sa tête sur le large dossier du fauteuil tout en soupirant :

« Heuuum… En un seul, ça peut le fairre aussi. »
Il inclina la tête vers Enzo et continua avec un sourire malicieux :
« Divin. »
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