L’école était finie, les vacances commençaient. Cecily était joyeuse à cette idée et c’était en chantonnant qu’elle bouclait sa valise. Non pas pour quitter Poudlard, ca elle l’avait déjà fait. Là, elle se préparait pour rejoindre des amis aux Campings. Si on lui avait dit, qu’elle passerait ses vacances avec ses camarades dans un camping près de Poudlard, elle ne l’aurait pas cru. Enfin, elle s’était laissé tenter et puis, elle ne pouvait plus supporter sa belle-mère. En effet, cette dernière, avait profité de l’absence de Cecily pour se rapprocher de son père et ainsi prendre sa place. Depuis qu’elle était rentrée, l’ambiance était électrique. Il était hors de question qu’elle continue à s’énerver contre elle. Elle avait essayé de la blesser en lui lançant plusieurs sortilèges mais cette harpie était douée, aussi ses sortilèges n’avaient pas trouvé leur cibles. Bref, elle n’avait pas envie de passer ses vacances à se battre avec sa belle mère pour récupérer son père qui lui appartenait de droit. Aussi elle était plutôt heureuse de quitter le manoir familial et de partir au camping.

Sa valise bouclée, elle lança un locomotor barda et ses valises la suivirent pendant qu’elle descendait rejoindre son chat et son aigle au rez-de-chaussée. Sur son chemin, elle croisa sa belle-mère, qu’elle bouscula au passage. Bien entendu, elle n’oublia pas de lui lancer un regard noir et d’en profiter pour rire d’elle. Cette femme était pathétique vraiment. Comment pouvait-elle croire que son père l’aimait alors qu’il avait fait un enfant avec une autre ? Quel cas désespéré. Elle passa le plus rapidement possible dans le hall d’entrée, mais avant qu’elle ne pu quitter le manoir, son père l’arrêta.

Tu sors ?

Je rejoins des amis au camping. Surveille ta greluche…rappelle lui que tu n’es pas à elle, mais à moi. Si tu ne le fais pas, je le ferais moi, mais de manière plus brutale. Lança-t-elle amer.

C’est ma femme, ne l’oubli pas.

Femme que tu n’aime pas, puisque tu as été suffisamment intelligent pour aller voir ailleurs. J’en suis la preuve. Alors rappelle-lui, tu n’es pas à elle. Bonne vacances, père.

Sur ces mots, elle claqua la porte et sortit. Gribouille et Olympe à peine eurent-ils mis le nez dehors, s’échappèrent et partir en toute liberté. Cecily sourit en voyant ça. Ils étaient comme elle, avide de liberté et de grands espaces, exigeants et possessifs, jaloux et rancuniers. Ils étaient faits pour s’entendre. L’ancienne vipère, profita du soleil et du jardin qu’elle aimait tant. Enfant, et encore aujourd’hui, elle adorait prendre son balais et décollait depuis ce jardin, elle avait l’impression de s’échapper de la prison d’Azkaban à chaque départ. C’était excitant et jouissif.

Se sortant de ses souvenirs, elle rappela ses animaux et ensembles ils passèrent la grille du jardin. Une fois ces grilles passaient, il s’imagina la gare de Pré-au-Lard, posa ses valises à terre, accrocha Gribouille et Olympe et transplanna laissant derrière juste un plop. Elle se rematérialisa quelques secondes plus tard, à quelques minutes du camping. La silhouette du château se dessinait au loin, et l’ancienne serpentard ne put réprimer une moue de déplaisir à cette vue. Elle pressa le pas, elle était pressée de retrouver ses amis mais surtout de se sortir de la tête cette belle mère stupide et ignare. En suivant le chemin la menant au camping, elle se souvint des moments qu’elle avait passé durant ses nombreuses années à Poudlard. Ca allait lui faire bizarre de partir de là. Mais au fond elle était contente, cela signait la fin du calvaire et de l’autorité. Bientôt ca sera elle qui donnera les ordres. Toutefois, l’idée d’abandonner ses études lui avait traversé l’esprit, elle aurait aimé partir en voyage : prendre son balai et voler en toute liberté dans le ciel azur. Mais son paternel en avait décidé autrement, et cette décision lui restait dans la gorge. En même temps, il lui donnait ainsi l’occasion de se débarrasser définitivement de cette enquiquineuse qu’était sa belle mère adorait. A cette pensée, son sourire s’élargit.

Elle arriva enfin au camping. Prenant le numéro de la tente qu’elle allait partager avec Livy, Ryan, Grégory et Naïa durant toutes les vacances, elle salua quelques connaissances. Ca allait être un vrai petit nid de vipère, ca allait être super intéressant à vivre, surtout avec Naïa dans la même tente. Peut être que ca exploserait…hum…elle ne voudrait pas être à la place des quatre autres si ca devait arriver. De plus c’était la dernière occasion pour elle de passer un peu de temps avec Ryan et Livy avant bien longtemps. Après elle partait à l’université, les occasions allaient se faire de plus en plus rare et elle le regrettait un peu. Enfin, elle allait profiter de ces vacances bien mériter et ainsi elle pourra continuer à embêter quelques petits gryffondors ou autre avec l’aide des ses camarades. Les souvenirs allaient affluer en masse.

Une fois le numéro de tente pris, Cecily continua sa route vers sa tente. Alors il avait dit le numéro 42, quatrième allée vers le sud. Bon, ben autant dire chercher une aiguille dans une botte de foin. Ayant la flemme de marcher jusque là et de la chercher, elle décida de réutiliser le transplannage. Depuis qu’elle avait eu ce fichu permis, elle avait une vie meilleure. C’était bien plus pratique que le balai ou que le porte-au-loin. Quoique, ce dernier permettait d’aller bien plus loin que le transplannage. Enfin, la n’était pas la question. Il était temps pour elle de rejoindre ses amis. Elle enregistra l’adresse et pop, disparu. Elle réapparut quelques secondes plus tard devant la tente, ses valises et ses animaux avec elle.
Soufflant un bon coup, elle y entra de bon cœur.

Bien le bonjour à tous. Salua-t-elle de bon cœur. Alors on fait la fête sans nous attendre ? Rigola-t-elle.

Elle se dirigea vers l’intérieure de la tente bien plus grande que vu de l’extérieur.
Alors, qui dort où ?

~L'année était terminé, le voyage d'une semaine à New York était terminé et c'était maintenant le temps d'aller calmement dans un endroit frais comme le camping. À peine j'eusse retourner au manoir de mes parents que je partais presque dans la minute. Mais j'ai dû préparer plusieurs trucs. Depuis que mon père s'était retrouvé à Azkaban, ma mère était triste et se mettait en colère tellement facilement. Elle me maudissait de l'avoir abandonné pour aller en Amérique et maintenant d'aller au camping. Dès que j'ai arrivé, elle m'a presque jeté un Doloris mais elle ne l'a pas fait à mon plus grand bonheur puisque je venais de vivre une semaine d'enfer, bien qu'il y ait eu de bons moments, avec Amara et je voulais aller me détendre à Pré-au-Lard. L'elfe de maison, Kronnar son nom, préparait déjà mes trucs pour le camping puisque je le lui avais ordonné. Je n'avais que de maigres bagages mais quand même. J'étais pressé, je voulais partir au plus vite. J'étais devant la porte et ma mère m'attendait sagement. Les portraits sur le mur regardaient la scène avec des gros yeux. Son visage était grave et froid présentement. On pouvait vraiment voir la colère de me voir partir et la laisser seule tout l'été. Elle refusait de me laisser passer, la baguette à la main. Elle est devenue cinglée depuis que mon père a été arrêté. L'a-t-elle toujours été? Je dis en prenant également la mienne, d'un ton menaçant :

« Dégage mère, tu sais que je dois partir... »

« Tu ne peux pas laisser ta pauvre mère seule non? Dit-elle d'un ton sec et froid. Pourquoi rejoindre tes petits copains là-bas? Tu ne viens que de revenir, gamin... »

« Tu ne comprends pas. Dégage de l'entrée sinon... »

« Sinon quoi? Ça : Endoloris!? »

~Je ressentis une immense douleur. Je l'avais déjà ressentit par le passé, il y a très longtemps. J'ai tombé par terre, souffrant comme si un dragon venait de me brûler entièrement. Même si ça ne dura que quelques secondes, j'avais l'impression que le temps était devenu heure. En plus, son ricanement me faisait encore plus bouillir de l'intérieur. Je ne pouvais rien faire... Il fallait que je fasse quelque chose... Ma mère se prépara pour recommencer le sort. Elle voulait vraiment me voir rester, quelque soit mon état. Elle jeta un nouveau "Doloris"... La douleur était telle que je n'avais qu'une envie, mourir, mais ça ne dura qu'un bref instant. Ma mère s'apprêta à lancer de nouveau le sort mais j'ai été assez vite pour me saisir de sa baguette à elle avec mes mains et la stupifixa. Je la regarda une dernière fois avant de sortir par la porte principale, mes bagages avec moi et l'elfe aussi.

« Tu as commis une bêtise de trop mère... Tu vas le regretter... Je te souhaite un bon séjour à Azkaban. Kronnar, amène-moi à Pré-au-Lard... et veille à ne pas te faire repérer. Dis-je d'un ton sec tout en lançant la baguette à ma mère dans la maison. »

~Aussitôt dit, aussitôt fait. Je disais adieu au manoir familial pour l'année. Je ne pensais pas y retourner après le camping. Ma mère m'avait craché dessus donc pourquoi j'y retournerais? Peut-être juste l'été prochain. Elle ne m'avait jamais fait ce genre de coup. Jamais. Mon père s'en chargeait habituellement. Mais il y avait des années que je n'avais pas subit cela... Et "Plop!", je me retrouvais à Pré-au-Lard, où le train arrivait mais tout de même à l’abri des regard. J'avais ma chouette "Midnight" avec moi. J'ai dit à Kronnar de retourner au manoir familial et de s'occuper de la place en mon absence et de veiller à ce que ma mère se fasse prendre pour aller voir les détraqueurs. Et "Plop!", il disparut. J'ai suivit le sentier jusqu'au camping, que quelques minutes de marche. Je devais retrouver la tente qui m'était destinée. J'ai dû demander à quelqu'un qui s'occupait de cela. J'avais la "42" et c'était dans la quatrième allée vers le sud. C'est là que je devais retrouver Cecily, Livy, Grégory et Naïa. J'avais hâte d'y être. Mon état paraissait pitoyable en ce moment à cause de ma mère ou bien si on pouvait dire que j'avais l'air faible. J'avais encore mal en-dedans de moi. Avec mon hibou et ma valise, j'avais l'impression que le trajet durait des heures mais c'était en fait qu'une dizaine de minutes. J'avais hâte de voir Cecily. Ma tête tournait en rond en ce moment donc une telle présence me ferait du bien...

*Ça devrait être par-là... Pourquoi ils l'ont mit si loin?*

~Je m'engagea dans une allée qui semblait être la bonne. J'ai dû demander d'autres explications. Je regardais les numéros et je vis alors la "42". Ma valise et Midnight avec moi, j'ai pu entrer dans la tente. Je ne savais pas qui était arrivé pour le moment. Je ne tarderais pas à le savoir. Étais-je dans les derniers arrivés? Ou les premiers? En entrant, j'ai constaté que Cecily était manquante mais elle n'a pas tardé à arriver. Je n'ai pas eu de sourire depuis le début de la journée mais quand elle apparut en disant :

« Bien le bonjour à tous. Alors on fait la fête sans nous attendre ? »

~Je n'ai pu que faire un sourire et un signe de tête pour signifier la joie que j'avais de la revoir. D'ailleurs, juste voir des têtes familières me rendaient heureux. J'étais là, debout, les bras croisés vers un côté de la tente qui était immense comparé à ce qu'on voyait de l'extérieur. Mais je ne disais rien pour le moment. Livy, qui semblait elle aussi mal en point, avait immédiatement "sauté" sur Cec'. Je devais avouer être très content de me retrouver avec des gens ayant un minimum de "savoir-vivre", même Naïa avec qui ça pouvait tourner au chaos. Ma valise à côté de moi ainsi que mon hibou, Cecily demanda alors : "Qui dort où?". Moi, peu importe de l'endroit où je dormais, pourvu que je sois à mon aise. De toute façon, qui sait le nombre d'heures dont j'allais dormir durant ce séjour? Je marcha alors deux pas afin d'être plus prêt de Cec'. D'un sourire, je dis pour mon compte :

« Ça m'est égal, pourvu qu'on puisse dormir, non? Dis-je en envoyant un clin d'oeil à Cecily. Sinon, je prendrais bien celle-là... Ajoutais-je en pointant un lit loin du peu de fenêtre que comptait la tente. »

~J'avais vraiment l'air faible en cette journée mais je tentais de ne rien laisser paraître tout en regardant ce que serait la réponse des autres face à la question de Cec'. Je sentais que ce soir on pourra probablement fêter... Et qu'il y avait de l'action à prévoir dans les journées à venir. Peut-être irais-je voir de petits Griffondors pour les saluer "gentiment" ? Je sentais que ça allait être amusant cet été... Je devais laisser ma mère derrière moi maintenant...