(#) Sujet: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Ven 16 Nov - 11:43
“throw the bomb on the cake.” & Halloween, une fête américaine, pas vraiment british, une fête que nous avons malgré tout célébré entre élèves de Poudlard. Et c’est cette soirée pourrie qui m’emmène jusqu'ici. Une soirée qui m’a déçue, une fin de soirée qui ma permis de sauver les meubles alors que mes regards les plus sombres s’étaient posés sur Hansel et sa petite sœur. Aujourd’hui, c’est elle que je vois. Discuter de ce dont elle faisait allusion dans ses lettres, discuter de cette bombe qu'elle va si amicalement me jeter au visage. Je le sens. Je suis franchement pas rassurée. Appréhender la discussion que je suis sur le point d’avoir avec Gretel, savoir qu’elle a fait une connerie et que je vais vouloir l’étrangler au moment où elle va me l’annoncer. Je suis d’ailleurs presque certaine que ce Serpentard aux idéologies païennes, à quelque chose à voir là dedans. Je n’ai même pas retenu son prénom tant il m’est égal. Ce qui me hante surtout, c’est sa voix affreusement égocentrique et son visage vulgaire imbus de lui même. Pour faire simple, c’est une tête à claque sans aucun charisme contrairement à ce qu'il croit. Peut-être que le mépris fausse mon jugement, peut-être que mon jugement est juste. Après tout ça m'est égal. Tout ce que je souhaite, c'est de ne jamais le croiser à nouveau. Mais surtout j'espère que son nom tombé dans les méandres des abysses, ne sortira pas d'entre les lèvres de Gretel aujourd'hui.
Ce que je ne dois surtout pas oublier, c’est que Gretel souhaite passer un bon moment avec moi, malgré toutes les mauvaises choses qui seront de la partie. Nous avons pleins de choses à discuter, et nous le feront en faisant ce qu’on aime. Acheter de quoi cuisiner, aller manger un bout au plaisir de la voir se remplir le bide, je tiens à ce que tout soit parfait malgré les inconvénients. D’ailleurs, d’avance, cette journée me fait penser à celle passée avec Hansel une semaine après la rentrée. Inconsciemment, on suit souvent le même rythme et les mêmes habitudes avec n’importe qui d’autre. Car nos idées restent les mêmes, et nos habitues aussi justement. Seulement elle n’aura rien à voir. Car ce n’est pas la même personne. Car je n’avais pas la gorge nouée au moment de voir Hansel. J’étais heureuse et détendue.
C’est de ses lèvres souriantes que je la rejoins. Contrairement à son frère, elle est à l’heure elle. Des pas rapides comme souvent l’est le rythme de ma démarche, à la fois élégante et brute. Théa, mi-ogre, mi-princesse. Approcher de la blondinette qui m’aperçoit, lui sourire de mes lèvres simplement esquissés, en laisser ressortir mon appréhension. « Hey ! » Poser une main sur son épaule, laisser ma paume de main glisser contre le haut de son dos. Un geste affectif accompagné de quelques mots qui ne perdent pas de temps. Ne même pas lui demander comment elle va, car ses mots-ci sont presque synonymes en ce qui la concerne. « T’as mangé à midi ? » Lui porter un regard taquin, mais d'un bleu fort, un regard plié qui espère entendre une réponse des plus positives. Plus dans le but de l’emmerder, cette question nécessite quand même de savoir où elle en est. Tant pis si ce qu’on mangera plus tard sera de toute gourmandise sucrée comme elle en a l’habitude en ce moment, mais ça sera déjà ça.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Ven 16 Nov - 17:00
Pastries & Confidences
Je regarde ma jupe encore une fois dans le miroir, et mes cheveux. Ça suffira, non? Mince, je suis super excitée alors que c'est une simple sortie! Avec Théa qui va probablement me mettre sur le grill, en plus. Pour me détendre, je me retourne vers mon chat, roulé en boule à me regarder de son air grincheux depuis mon lit.
- Qu'est-ce que t'as, hein?
Bon, je sais très bien que c'est sa bouille habituelle, mais ça me fait juste une excuse pour le plaisir de l'enquiquiner. Je le pousse de la main pour le mettre sur le dos et l'embêter avec mes doigts. Il joue deux minutes en mordillant ma main, puis se lasse et me donne un coup de patte avant de descendre du lit pour aller renifler mon sac. Je vérifie l'heure, mais je vais sûrement être en avance. Tanpis. J'enfile mon manteau, mes bottines et attrape mon sac avant de quitter la salle commune, non sans repousser mon chat qui veut me suivre. D'habitude je le laisse me coller quand il en a envie, mais là, j'ai pas envie de le perdre dans je ne sais quelle ruelle de Pré-Au-Lard. Tout en descendant les escaliers, je remarque qu'il m'a d'ailleurs laissé des poils mauves sur le collant, mais tant pis. Je suis bien assez apprêtée comme ça juste pour une sortie entre filles. D'ailleurs, il faut que je pense à faire une petite demande à Théa. j'ai envie de changement, en ce moment.
Je suis la première arrivée, avec quelques minutes d'avance. Quelques élèves passent pour se rendre à Pré-au-Lard avant nous pendant que je suis perdue dans mes réflexions. Je repense vaguement à la soirée de la vieille avec Hansel, où on s'est chamaillés comme avant devant le feu dans la salle commune. J'ai l'impression de pas avoir été aussi contente depuis longtemps. Plus d'une semaine s'est écoulée depuis Halloween, et j'essaye de ne pas penser à Albus, ni à sa fichue lettre. J'ai fini par craquer et la lire, mais je l'ai aussitôt froissée et roulée en boule dans un coin du dortoir. Les chats ont dû jouer avec parce que j'ai mis un moment à la retrouver après ça. Je l'ai relissée comme j'ai pu, et elle est à présent dans mon sac, pliée comme j'ai pu. Je ne sais pas encore ce que je vais dire ou montrer à Théa, c'est assez stressant.
Je l'aperçois enfin qui arrive, et j'ai aussitôt le sourire.
- Hey !
- Salut Théa!
Ça me fait encore plus plaisir que ce que je pensais de la voir. Son contact fait du bien, et je dois sourire comme une môme qu'on amène faire ses courses de Noël.
- T’as mangé à midi ?
Ouah, l'inspection commence déjà. Je me retiens de lever les yeux au ciel, mais je sens qu'elle va pas apprécier si je ne fais pas un peu d'effort de mon côté. Je sais très bien que sa question faussement anodine est justifiée, que c'est juste moi qui traîne des pieds.
- Oui maman, riz et dinde. Et Hansel est témoin, je lui raconte en hochant la tête.Et j'ai gardé de la place pour notre goûter !
Bon, ça c'est surtout parce que les desserts de la grande salle m'avaient écœurée après que je me sois fait violence pour finir mon assiette, mais j'imagine que je ne suis pas obligée de le dire. Enfin quoi, y a du progrès quand même. J'enlace mon bras autour de celui d'Anthéa, et on commence à marcher vers Pré-au-Lard. Il fait un peu gris, mais pas de pluie à l'horizon, ce qui est déjà pas mal pour une mi-Novembre.
- Et toi ça va, les cours, tout ça? Pas trop stressée pour les Aspics? Je commence déjà à préparer mes Buses...
Comme d'habitude, j'ai tellement à cœur de réussir aussi bien ou presque qu'Hansel, je me mets la pression à réviser régulièrement. Le soir, je continue à préparer des fiches de révision malgré tous les efforts de Champa pour me distraire. C'est bête, mais même si je compte pas tout garder comme matières pour la suite, je tiens quand même à obtenir un maximum de Buses. Question de fierté personnelle.
Peut-être est-ce le froid, ou la macabre découverte du Hall qui a plombé le moral général, mais pour une fois, Pré-au-Lard n'est pas pris d'assaut par des tas de têtes blondes. Je me dresse une liste mentale de tout ce que je veux acheter, mais je suis surtout contente de faire cette sortie avec Théa. J'ai même spécifié à Hansel qu'on se faisait une balade entre filles, bien contente que ce soit moi qui m'accapare notre amie pour une fois. Comme si j'avais pas remarqué qu'ils ont l'air plus proches que jamais, tous les deux!
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Dim 18 Nov - 18:51
“throw the bomb on the cake.” & Je n’étais pas obligé de lui dire ça, d’exprimer des mots aussi provoquant, mais ce fut ma façon de lui demander comment elle va. Techniquement, si elle mange, c’est qu’elle va de mieux en mieux. Cette esquisse au bord des lèvres, et ce plissage au niveau des yeux, ça a de toute façon sauvé les meubles et les ardeurs d’une attaque gratuite. Je n’ai jamais été des plus douces avec elle, surtout dans les moments les plus difficiles. Je suis le réconfort qui accourt lorsqu’il est requit, mais un réconfort aux poignes fortes et brutales. Et comme toujours, Gretel répond telle l’enfant rebelle en pleine crise d’adolescence, un caractère qui suit certains Hommes jusqu’à leur mort : le sarcasme. Alors je sourie, alors ce comportement digne d’elle et cette réponse positive me font esquisser un peu plus les lèvres jusqu'à laisser mes dents apparaître. Elle ne raconte pas de mensonge, je le sais. Et même si c’était le cas, je peux vous jurer qu’elle mangera ce goûter que nous-nous sommes promis. Elle le mangera, devant moi, et sans faire d’histoire. Relisez-moi, lisez comme ses mots sont ceux d’une mère. Je m’insupporte vraiment par moments.
Admirer le temps d’un instant, la charmante manière dont elle est apprêtée, avant qu’elle n’attrape mon bras et nous invite à avancer vers les rues commerciales de Pré-au-lard. Porter une veste plus lourde que le mois dernier, sentir que le temps d’hiver approche à grand pas, regretter qu’aucun rayon de soleil ne perce les nuages gris qui couvrent nos têtes. Mais nos sourires à eux seuls subliment cette journée, des sourires que je souhaite voir jusqu’à la fin, même si je sais que ça sera impossible. A un moment ou à un autre, elle va me le dire. Et je sens d’avance, que ça ne va pas me plaire. Comme deux sœurs qui se serrent les coudes, deux sœurs qui avancent à pas égales vers leurs projets, elle me pose une question au sujet de mes Aspic, des examens dont j’ai confiance et que pourtant je redoute un peu. Parce que je pense sincèrement les réussir, mais si jamais j’échoue, c’est la dégringolade, l’enfer, le malheur. Je n’ai jamais échoué, et je dois avouer détester ça. « Bien sûre que je suis stressée, mais ça va, je suis confiante ! J’ai pas le droit d’échouer de toute façon ! Du coup tu me connais, je n'cesse jamais de réviser. » Jamais est un grand mot. Mais il est vrai que dans ma vie, j’ai toujours passé plus de temps à lire qu’à autre chose. Sûrement l’une des raisons pour lesquels je ne me suis jamais vraiment intéressée à la moindre histoire amoureuse. Quelques garçons furent déjà à mon goût, mais ils étaient de loin d’être ma priorité. Je me contente de ce que j’ai, de mon indépendance et la confiance que j’accorde très peu aux autres. « C’est bien que tu ais commencé à préparer tes exam' toi aussi. Tu lâches rien hein ? » Ça y est, le retour de la daronne. C’est le rôle de son frère ça, pas le mien. Mais oui, je suis fier d’elle, fière de ce qu’elle devient malgré toutes les saloperies qu’elle fait à son frère et moi. Elle ne nous fait rien directement, bien sûre. Mais ses conneries nous touchent personnellement. Continuer de marcher, évacuer les pensés d’un probable stress futur, au fur et à mesure que le temps passe. Poser mes yeux sur une boutique au loin, susceptible d’être celle qu’elle veut, interrompre soudainement notre vive conversation en la pointant de ma main libre. « C’est là que tu veux aller au fait ? T’as fais ta liste et tout ? D’ailleurs on va vraiment cuisiner pour Hansel ? Parce que ça risque d’être dégueulasse. » Faut pas se le cacher, je suis intellectuelle, mais pas franchement cuisinière. Ça, c’est le talent de ma mère. Tourner mon visage vers elle, et sourire, le sourire d’une Théa qui se lâche, qui a quitté cette personne "carrée" qu’elle était avant la puberté. Lâcher mon rire d'ogre pas franchement sexy, rien qu'en pensant à Hansel dévorant une de mes pâtisserie. Le pauvre.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Lun 19 Nov - 19:46
Pastries & Confidences
J'ai vraiment l'impression d'être avec une grande sœur plutôt qu'une amie parfois quand je traîne avec Théa. C'est pas désagréable, du tout. On avance toutes les deux vers Pré-au-Lard, et comme prévu, le sujet dérive tranquillement vers les questions de révision. Comme moi, Théa est une bosseuse. On n'a pas de super mémoire comme mon frangin, mais on se débrouille pour avoir d'excellentes notes sans ça. Elle me parle de ses révisions, et je hoche la tête. Je dois avoir une dizaine de fiches post-cours de rédigées déjà, du moins dans les matières que je juge "difficiles". Je sais que mes gros points faibles vont être la Botanique, l'Astronomie et les Runes, les matières sans baguette. J'étais déjà contente d'avoir pu laisser tomber les soins aux créatures magiques, mais je m'étais entêtée à vouloir faire Botanique dans l'espoir que cela m'aide à progresser en potions, et les Runes, parce que les autres matières ne m'intéressaient guère plus que ça.
Quand elle me conseille de "ne rien lâcher", j'ai un petit sourire.
- Tu me connais! Une vraie petite élève modèle...
L'ironie de ma phrase ne lui échappera pas. J'ai peut-être d'excellentes notes parmi les meilleurs de ma classe, et une bonne alchimie avec ma baguette, ça ne m'empêche pas de m'amuser un peu. Depuis le début de l'année, j'ai déjà bizuté un prof, mis le bazar dans les cuisines et terrorisé quelques élèves de première année, sans parler des chats colorés en mauve. Et encore, elle ne sait pas tout, comme mes escapades nocturnes et le bazar à la soirée des Serpentards. Faut dire que mettre Cruz hors de ses gonds est un de mes passe-temps préférés, même si la préfète ne me lâche pas des yeux en ce moment.
- C’est là que tu veux aller au fait ? T’as fais ta liste et tout ? D’ailleurs on va vraiment cuisiner pour Hansel ? Parce que ça risque d’être dégueulasse.
Je lui sors mon sourire de chat qui vient de bouffer un canari.
- Justement! Il adore tellement sa chère petite sœur, il va goûter, juste pour me faire plaisir, non? Et puis je ne compte pas l'empoisonner! Je veux juste tenter quelques recettes et j'ai besoin d'un goûteur volontaire.
Et puis je suis sûre qu'Anthéa se sous-estime pas mal niveau cuisine. Après tout, faire un gâteau, ça peut pas être plus compliqué que réaliser une potion en cours, non? La pression de la prof en moins, en plus. Je farfouille deux minutes dans mon sac jusqu'à extirper ma liste. Elle est pas très longue, mais je compte trouver des idées sur place. En outre, tous les ingrédients ne sont pas écrits, en partie parce que mes intentions niveau pâtisserie ne sont pas aussi innocentes que je le prétends. Mais j'ai un compte à régler, et je compte bien utiliser mon nouveau talent pour faire une surprise de choix à ma victime. Mais ça, je compte bien ne pas le dire à Théa. Si elle savait quelle bêtise je prépare, nul doute qu'elle m'en empêcherait.
- Oui, commençons par là, je confirme d'un hochement de tête.On a juste besoin de quelques bricoles, et j'ai pas envie de m'attarder trois siècles!
Toutes les odeurs de sucre risquent de me filer la nausée, et j'aimerais éviter de rendre mon déjeuner. Je pénètre dans la boutique, ma liste en main, et commence à fouiller parmi les étagères. Hormis les trucs de base pour faire de la pâtisserie, je me laisse craquer pour quelques trucs comme des décorations en sucre et de l'extrait de lavande. En vrai, je m'amuse pas mal, c'est comme quand je fais mes achats pour mes potions. Il y a des centaines de possibilités, et je trottine d'un rayon à l'autre, et détaillant tout.
- Regarde Théa! Des moules en forme de citrouille! Ou en forme de chat! Tu crois qu'on peut trouver des arômes comme ceux des dragées surprise?
Je rêve de faire des cupcakes goût vomi à certaines connaissances... Bon, ok, pour quelqu'un qui voulait pas s'éterniser, je m'amuse pas à mal à détailler les listes d'ingrédients. J'ouvre quelques bouquins histoire de trouver des idées marrantes, et sans la présence de Théa, j'aurais peut-être déchiré quelques pages pour les glisser dans mon sac. Je me demande si quelqu'un a déjà pensé à faire des gâteaux avec des "mauvaises" surprises dedans...
- Oh, si on faisait une maison en pain d'épices pour Thanksgiving? Comme dans le conte d'Hansel et Gretel!
Je m'emballe un peu, mais l'idée m'amuse beaucoup. En réalité, manger mes créations ne m'intéresse pas, mais j'adore l'idée de travailler et se creuser l'esprit pour arriver à un résultat voulu. Je sors de mon sac mon petit carnet à dessins, en réalité un vieux cahiers de cours que j'ai réutilisé pour griffonner. C'est un vieux truc écorné qui tombe en morceaux, mais sur le coup, j'ai pris ce que j'avais sous la main. Mes dessins sont un peu partout entre les pages. Je me suis remise au dessin comme passe-temps dernièrement, et entre les esquisses de gâteaux et mes griffonnages sur des idées de recettes, il y a quelques objets et visages dessinés. Essentiellement de mon frère, croqué pendant qu'il faisait ses devoirs dans la salle commune, quelques-uns de Brooklyn, et même de mon chat. Il y a aussi Théa, en plus grand, sur une demi-page que son portrait dispute à une longue recette de gâteau raturée et griffonnée plein de fois. Un peu gênée que Théa puisse voir mes griffonnages, je tourne les pages jusqu'à tomber sur une des dernières pages quasi-vierges, hormis une reproduction réaliste d'une tête d’hippogriffe sous plusieurs angles. J'ai les joues un peu roses quand je commence à écrire une liste d'ingrédients potentiels pour la maison en pain d'épices.
- Fais pas attention aux gribouillages, c'est juste des trucs que j'ai fait comme ça... T'en dis quoi pour la maison?
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Jeu 22 Nov - 14:33
“throw the bomb on the cake.” & Gretel, une vraie petite élève modèle. C’est nouveau ça maintenant ? Heureusement que je note et ai conscience de l’ironie qui sommeil dans ses mots, autrement on y croirait presque. C’est vrai, regardez là. Une jolie jeune fille, travailleuse, fine, blonde, au visage angélique... qui croirait à tout le mal qui la démange ? Qui croirait qu’elle se défend de ses maux en les retournant contre le reste du monde ? Qui penserait qu’elle peut être aussi fourbe, vile et froide qu’un démon ? La connaître au point de devenir son amie, c’est une chance. Dans le cas contraire elle n’a pas de scrupule. En fait, à la connaître, il y a de la chance dans notre malheur.
On va effectivement cuisiner pour Hansel. Même si je trouve ça drôle, je sens d’avance qu’il va salement se foutre de nous. Mais j’accorde à la miss que son grand frère devrait apprécier un tel présent de la part de sa petite sœur. C’est plutôt adorable comme geste. Mais venant de moi, je trouve ça plutôt bizarre. Pourtant c’est un ami, et il n’y a rien de plus simple qu’un tel geste. Je pense que c’est le fait de fabriquer quelque chose pour quelqu’un. Ça me met mal à l’aise. Je ne suis ni sa petite amie, ni sa sœur, ni sa mère. C’est étrange de penser ainsi. Ce qui est encore plus étrange, c’est que je pourrais fabriquer n’importe quoi pour Zach ou Casey, que je m’en ficherais, je m’éclaterais. Mais alors pourquoi ça me gêne lorsqu’il s’agit d’Hansel ? Comme si les intentions étaient toutes autres. Hocher de la tête, étirer mes lèvres jusqu’aux oreilles et approuver, finalement. « Ça marche ! Donc Hansel sera notre victime ! » Rester sur l’idée de l’empoisonnement, sur l’idée que nous n’arriveront surement pas à faire le meilleur gâteau au monde, employer un ton sarcastique sans trop d'expression pour évoquer toute la plaisanterie de mes propos. Si ma belle, Hansel ne sera pas une victime, il sera juste notre goûteur. Ton goûteur.
Ce magasin que j’ai pointé au loin, est effectivement celui dans lequel elle comptait se rendre. Alors je la suis, bêtement, à la fois dubitative et excitée d’un tel projet. C’est un projet bidon de pâtisserie avec une amie, certes, mais la dernière fois que j’ai cuisiné c’était avec ma mère, à Noël dernier. Toujours confiante sur beaucoup de choses parce que je sais que j’en suis capable, et que je sais faire beaucoup de choses finalement. Mais en cuisine, si ma mère n’avait pas été là, ça aurait été totalement autre chose. Oh et puis qu’est-ce que ça peut faire ? Laisser place à l’ogre, ranger la princesse au placard, rentrer dans la boutique et orner mon visage d’un amusement et d’une motivation brutale. Je suis contente, pour l’instant. Je suis Gretel dans les rayons, posant mes iris bleus sur ce qui attire mes yeux. Des accessoires et des moules tous plus amusants et pratiques les uns que les autres. Gretel attire d’ailleurs mon attention sur deux moules qu’elle semble apprécier, et elle s’interroge sur l’existence de goût à mettre dans les pâtisseries, comme ceux que l’on retrouve dans les dragées de Berticrochu. Rire, puis hausser un sourcil, la fixant avec soupçon rempli de finesse amusée. « Tu pense à des arômes bien écœurants j’imagine ? Ah bah oui, sinon c’est pas drôle, hein ? » Sur la fin, pointer la blonde de mon visage, faire pression avec amusement parce que je sais exactement ce qu’elle a derrière la tête. Fais-moi croire que tu veux faire un biscuit goût noix de coco, praliné et fraise des bois, je te croirais pas.
Puis il lui vient une idée plutôt géniale. Fabriquer une maison en pain d’épice, comme dans le célèbre compte d’où sont issus les prénoms des enfants Valeska. Je n’ai jamais compris le choix de leur parent, mais je dois avouer que leur binôme est parfait comme il est. Je ne les vois pas avec d’autres prénoms que ceux là. Il me semble d’ailleurs que la jeune Gretel devait manger son frère, un conflit qui n’était pas loin d’être devenu réalité. Ils auraient clairement pu se bouffer entre eux. Plus par amour que par haine, à mon avis. Pendant que son idée s’exprime, elle sort un carnet, un carnet sur lequel mes yeux dérivent quelques secondes. Car je me rends compte que les pages défilent à grande vitesse pour une raison simple : Elle ne veut pas que je les vois. Avoir eu le temps d’apercevoir des croquis, des dessins plutôt réussis au milieu de nombreuses notes. J’ai cru voir Hansel, ou moi, je ne sais pas trop, c’était bien trop rapide. Et comme si je ne m’y attendais pas, elle me prie ne pas faire attention à ce que j’aurais pu voir. Eh bah, comme par hasard. Si je compte répondre à sa demande et ignorer ce que j’ai vu ? Bien sûre que non. « Pour des trucs faits comme ça, ça avait l’air plutôt réussi.. » Ressaisir Gretel, lui redonner confiance en elle, la confronter à ses démons, mais aussi à ses capacités. Je ne l’a lâche pas. Je ne l’a lâche jamais à vrai dire. Et pourtant, je n’ai jamais eu peur que ça se retourne contre moi. Je ne me suis donc pas gêné pour lui faire savoir ce que j’ai vue.
Pour autant, je ne veux briser son entrain d’aucune part, alors j’enchaîne pour lui faire part de ce que je pense au sujet de la maison en pain d’épice. De toute façon je ne peux qu’approuver, car elle est déjà entrain de prendre note des éléments dont elle aura besoin. « Je trouve que c’est une putain d’bonne idée ! En plus d’être originale, c’est un challenge, et j’adore ça ! En plus si on se plante, ça sera même pas grave on aura fait de notre mieux. » Planter un truc simple, c'est énervant. Planter un truc qu'on prendrait plaisir à faire au coeur d'un challenge amusant, c'est moins grave. On s'en fiche, même. Je ne suis pas d’un naturel défaitiste, seulement pour les choses que je ne suis pas sûre de savoir faire, et sans vouloir me venter, elles sont rares. « On part là-dessus, allé Grimm, on prend tout ce qu’il nous faut ! » Glisser une mèche de cheveux derrière mon oreille, décidée à la faire cette maison, même s’il doit lui manquer un toit et des fenêtres parce qu’on aura planté le montage. Frotter mes paumes de main l'une contre l'autre, regarder autour de moi et consulter la mini-recette que Gretel a composé. Il ne reste plus qu’à prendre ce qu’il nous faut et de passer à la caisse. Je compte d’ailleurs payer la moitié, si déjà je lui ai proposé cette sortie et la petite activité qui en découlera.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Jeu 29 Nov - 20:44
Pastries & Confidences
L'idée de faire goûter mes gâteaux terribles à mon frère me file aussitôt le sourire. Ok, l'idée de base de maman était certes que je fasse de la pâtisserie pour ensuite les manger, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas m'amuser un peu, non? J'ai déjà des tas d'idées de bêtises que je pourrais faire juste avec quelques cupcakes ou tartes piégés par mes soins. Jusque-là, je n'avais jamais vraiment donné dans la subtilité, mais depuis que mon frère est préfet et que j'ai plus ou moins promis à certaines personnes de faire profil bas, ben, j'essaye d'innover.
En tous cas, Théa a l'air d'aimer l'idée d'embêter mon frère avec nos bêtises. Elle est partante, j'ai donc officiellement une complice! Je suis trop contente, et reprend de plus belle ma fouille dans les rayons. Evidemment, elle a deviné que toutes mes créations ne seront pas si "innocentes". C'est Théa, elle me connaît trop bien pour ça. Je lui tire la langue en guise de réponse, elle comprendra. Un cupcake au chocolat, ce serait trop ennuyeux. Goût myrtilles et crottes de nez, par contre... Théa semble amusée par mon côté petit diable qui n'attend que de s'exprimer, et je suis assez contente qu'elle me suive dans mes bêtises de chipie. Je me demande un peu comment va réagir mon frangin, avec son nouveau rôle de préfet et tout. Enfin, c'est pas comme si je comptais l'empoisonner de suite non plus.
Finalement, il apparaît que j'ai été un peu moins rapide et plus maladroite que prévu. Non seulement Théa a vu mes dessins, mais elle trouve le moyen de me glisser un petit compliment. Je rougis jusqu'à la racine de mes cheveux. Je ne sais pas pourquoi, j'ai rarement honte de quoi que ce soit, sauf quand il s'agit de mes "gribouillages". Je n'ai pas dessiné depuis des années. J'adorais ça, quand j'étais môme. Je passais des heures dans l'atelier de papa, à plat ventre parterre entre les pieds de son chevalet, à dessiner tout et n'importe quoi. Le dessin avait été un moyen d'évacuer, pour moi. Quand mon frère me manquait trop, ou que j'avais hâte d'intégrer Poudlard. Je dessinais tout ce que j'imaginais de l'école, des bestioles fantastiques et des salles de classe pleines d'étincelles.
J'avais arrêté de dessiner dès ma première année à Poudlard. L'inscription sur ma main avait mis comme un cadenas sur ma passion. Ce stupide, maudit et malsain "NM" avait laissé une marque indélébile ailleurs que sur le dos de ma main. Un blocage qui m'empêchait de retoucher à un fusain. Jusqu'à il y a quelques temps. Sans Hansel ni Brooklyn, je m'étais retrouvée seule pendant de longues, longues périodes. Et pour combler l'ennui, j'avais vite épuisé tous mes livres de cours et idées de bêtises. Tard, le soir, je me contentais de regarder le feu crépiter, mon chat sur les jambes comme seule compagnie. Finalement, mes doigts s'étaient posés d'eux-même sur un crayon, et j'avais d'un seule mouvement. Cette nuit-là, j'avais dessiné comme si ma vie en dépendait. Comme si j'en avais besoin pour respirer. J'avais enchaîné les croquis, les portraits, avec un trait plus dur que jamais, un caractère violent transparaissant dans chacune de mes réalisations.
Au bout de quelques heures, je m'étais arrêtée, entourée de dizaines et dizaines de pages de croquis, avec les mêmes visages qui revenaient. Hansel, Albus, Brooklyn.... Tous ces visages qui me hantaient, des relations que je ne maîtrisais plus. Et la colère m'avait poussé à tout foutre au feu. Les flammes de la cheminé avaient protesté, et mis un moment à tout dévorer. Mais ça m'avait fait un bien fou.
Depuis, je ne cherchais plus à refréner mes envies de dessin, mais je n'étais toujours pas à l'aise avec ça non plus. C'est pour ça que je décidai finalement de ne pas répondre au petit compliment de Théa. J'ai pas encore assez confiance en moi pour ça. Heureusement, elle enchaîne assez vite sur mon idée de maison en pain d'épice. Ça va être fun à faire, même si je m'attends à une ou deux catastrophes! Est-ce qu'on peut arriver à un truc décent d'ici deux semaines? Peut-être. Je me fixe mentalement fin Novembre comme date d'échéance pour présenter un truc décent à mon frère.
- Une "putain" de bonne idée hein? Haha, je suis motivée pour! Je suis sûre qu'on peut monter une structure décente, et au pire on trichera avec un peu de magie histoire que ça ait de la gueule. J'ai pas envie qu'Hansel se foute de nous dès le premier coup.
Je crois que mon idée a réussi à la motiver, parce qu'on enchaîne assez vite dans la suite du magasin avec nos achats. C'est un peu la bagarre à la caisse pour savoir qui va payer (j'avais prévu de toute payer seule), mais finalement, je n'arrive pas à la faire céder, et la caissière nous regarde de travers parce qu'avec nos chamailleries, on bloque tous les monde. Lorsqu'on sort enfin du magasin, on a chaque une poche pleine de drôles de parfums, crèmes et autres ingrédients de pâtisserie. Je suis contente de moi, et même remotivée par nos emplettes.
- Ok, je crois qu'on a tout! Ça va être marrant, mais je sais pas comment je vais planquer tout ça dans le dortoir. Tu pourras en garder un peu! En plus comme ça Hansel aura moins de chances de tomber dessus, on peut garder la surprise jusqu'au bout!
Je suis toute excitée, mais ça retombe assez vite quand je réalise que, maintenant qu'on a fait les emplettes dont on avait besoin, il reste la partie "goûter" au café. Avec près d'une heure et demie dans le magasin à débattre sur les moules ou les parfums à utiliser, on est presque à l'heure du quatre heures, et je sais qu'Anthéa n'a certainement pas oublié que je suis censée lui "parler". Le perspective me stresse carrément, mais je songe que si je ne lui en parle pas à elle, je n'aurais sûrement personne d'autre à qui me confier. Et ça, c'est encore plus effrayant.
- Bon... Pause Café? Je demande en désignant le petit café un peu plus loin en contrebas de la rue
Sur les quelques mètres de distance, je suis un peu trop silencieuse. Mes doigts grattent le kraft du sac de pâtisserie avec nervosité, et je me décide à trouver un sujet débile à aborder.
- Hansel t'a fait lire ses comics alors?
Sujet débile du jour, bonjour. J'ai encore l'image de Théa déguisée en chat à Halloween, et sur le coup, c'est le premier truc qui m'est venu à l'esprit. On arrive enfin dans ce maudit café, un truc assez sobre en apparence, avec tout un mur-bibliothèque et une décoration assez Cozy. Rien de trop mignon ou pastel, ce que j'aurais détesté. C'est le genre d'endroit où on passe sa commande au comptoir avant d'aller s'asseoir, et je laisse Théa me passer devant dans la queue, en redoutant un peu le moment de la commande. Mes yeux glissent sur tout le panneau qui étale tellement de boissons différentes que j'en ai le tournis. Et encore, j'ai pas baissé les yeux sur la vitrine de gâteaux. Le choix promet d'être dur, dur, dur.....
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Sam 1 Déc - 12:56
“throw the bomb on the cake.” & Certains prônent l’intellectuelle, d’autres l’artistique. Il se trouve que Gretel s’orne des deux. J’ai toujours su qu’elle avait un certain sens artistique, en plus d’être assidue au travail. Et c’est exactement là l’expression de la touche rebelle dans son caractère. Cette maline diablesse est une rebelle dans la vie de tous les jours, on ne va pas se le cacher. Loin de moi l’envie de vanter sa malice, je veux surtout exprimer à quel point je la trouve douée, du peu des traits de crayon que j’ai pu apercevoir. Elle n’a d’ailleurs pas répondu à mon compliment, alors que j’ai eu le droit à une langue tirée affirmative juste avant. Laisser l’artiste de côté, exploiter la rebelle avec efficacité.
…
Presqu’une heure s’écoule alors que nos choix et idées fusent. Motivées, comme deux enfants préparées à reprendre leurs activités passées, nous prenons tout ce que nous jugeons utile à la conception de cette maison qui est un véritable défi. Savoir d’avance que la magie sera de rigueur, et pas uniquement nos talents culinaires. Confirmer que nous avons tout ce qu’il faut, savoir qu’on pourra toujours revenir en cas de besoin. Puis vient le moment de passer à la caisse, mais surtout, celui de se battre débilement. J’insiste pour payer une partie, ce que bien sûre, elle refuse. Seulement, est-ce que j’ai l’habitude de lâcher l’affaire si facilement ? C’est une chose qu’on fera à deux, alors forcément, je veux y mettre ma part. Elle ne peut pas gagner face à ma volonté. Alors finalement, j’ai payé la moitié. Sorties du magasin, nos articles en main, Gretel propose une solution abordable. « Oui je peux en prendre un peu chez moi si tu veux ! C’est sure qu’Hansel risque pas de foutre son nez dans mon dortoir. » Prendre directement une partie des produits qu’on a acheté, tenir le sachet fermement dans ma main, celui que j’aurais en ma responsabilité. Mais malgré ce petit moment de plaisir, je n’ai pas oublié ce qu’on est vraiment venu faire ici. Certes, ses achats étaient prévus, surtout pour lui donner goût à la vie et à la nourriture. Mais la phase 2 approche, si elle ne commence pas carrément. Gretel me devance et me parle de la pause café qui marque alors le début de cette phase que je crains tant. « Ouaip, c'est le goûté ! » Tu vas manger ma fille ! Mes pas rythmés se rapprochent du bâtiment qu’elle a si bien désigné à nouveau, alors que je sens les siens biens restreints. Si elle a le sentiment de se diriger vers l’abattoir, alors c’est vraiment mauvais signe.
Je veux attendre, attendre qu’on soit posée face à face. Alors c’est elle qui brise un silence pas si pesant. Je remarque que le stress la démange, qu’elle a besoin d’évoquer un sujet qui m’ôterait du sentier que nous empruntons. Peu importe le sujet que tu choisiras Gretel, peu importe le retard que tu imposeras, j’arriverais au bout du chemin, tôt ou tard. « Oui, j’ai trouvé ça vraiment bien ! J’ai adoré le personnage de l’araignée humaine. Et puis Black Cat est tellement téméraire et forte, qu’elle m’a beaucoup plus, comme tu as pu le constater ! » Maintenant ne me parle plus d'Hansel. Je me souviens très bien ce que tu avais glisser dans ta lettre Gret'. Je ne veux pas parler de ton frère, vraiment. Je pense déjà suffisamment à lui, je pense que ça devrait suffire.
Arriver dans le café, ou salon de thé, se glisser dans la file d’attente. Elle me laisse passer devant, et ça ne m’étonne pas. J’aurais aimé qu’elle passe avant, que je puisse réellement assister à la prise de sa commande. Je vous l’ai dis, je la lâcherais pas ! Hausser un sourcil, méfiante et observatrice. Lorsqu’il vient mon tour de commander je demande alors une tartelette aux fraises et un thé à la menthe. Mais surtout, à la fin de ses mots, je tourne mon visage vers Gretel, et je tourne mon torse pour que la dame puisse la voir et l'entendre. « Et toi Gretel, tu prends quoi ? » Je veux pas lui foutre la pression. Je veux que ça lui vienne comme ça, comme d’une envie soudaine d’une chose en particulier. Même si elle ne sait pas encore, la première chose qu’elle commandera sera dépendante d’une volonté refoulée. Tout commander en même temps, payer ma tournée parce que ça me fait plaisir, et si déjà je la force, autant la forcer jusqu'au bout. Prendre notre commande, l'apporter jusqu'à la table de notre choix, s’asseoir l'une en face de l'autre. Le moment propice approche, mais je ne suis pas curieuse au point de mettre les poings sur la table dès maintenant. « Ça a l’air bon, je pense que tu vas te régaler ! » Passer ma langue sur ma lèvre, m’installer confortablement, les yeux rivés sur cette tartelette qui me fait de l’œil. Ajouter ensuite, moqueuse et taquine, tout en prenant une petite fourchette : « De toute façon si tu me fais un caprice, je te le fou de force dans la bouche. » Aucun sourire, une neutralité folle, comme si j’étais totalement sérieuse. Un faux coup de pression amusé, qui veut simplement détendre une jeune fille un peu trop stressée à mon goût. Finalement lever les yeux vers elle, lui sourire, amicalement. « Plus sérieusement, détends-toi, prends le temps qu'il te faut pour manger ! Et je serais prête à t'écouter quand tu seras prête à parler. »
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Lun 3 Déc - 18:07
Pastries & Confidences
Parler de mon frère avec Théa est aussi naturel que de respirer, et ça m'avait un peu manqué. J'ai grandi avec juste un frère, et la seule présence féminine avec laquelle je m'entendais, c'était Avril, jusqu'à ce que j'intègre Poudlard. Et même pendant mes années à l'école, je n'ai jamais débordé de copines avec qui papoter. La faute à mon mauvais caractère et ma méfiance envers tout le monde, je sais. L'avantage, avec Théa, c'est que je me sentais libre d'être moi-même. Rien ne la faisait froncer les sourcils. Ni ma franchise, ni les gros mots, ni mon sale petit caractère de chipie. Comme une grande sœur, elle me supportait, et mettait juste assez de quoi me brider dans mes bêtises. La voix de la raison, souvent, et honnêtement, j'aurais été bien plus souvent menacée d'expulsions si elle ne m'avait pas retenue parfois. Certes, je n'en faisais souvent qu'à ma tête, mais je l'écoutais aussi parfois.
Et puis, on avait Hansel en commun. J'ai encore du mal à comprendre leur relation à tous les deux, et j'ai pas forcément envie d'y mettre le nez. Mais je vois ce que je vois. Surtout, je remarque que le sujet de mon frère est habilement évité à chaque fois. Apparemment, je ne suis pas la seule à avoir un sujet tendu en réserve. En réalité, j'en rajouterais bien un peu pour lui tirer les vers du nez, mais je me retiens. Je ne suis pas curieuse de nature, sauf quand il s'agit de mon frère. Mais je sens que si j'insiste, je risque de faire des bêtises, et j'ai pas envie d'être le boulet qui sabote une possibilité de relation en mettant les pieds dans le plat. Alors sur le sujet des comics, je continue à badiner en parlant de mes héros préférés comme si de rien n'était. Au moins, je suis aussi inépuisable sur le sujet que mon frère.
On arrive enfin au moment redouté. En passant la porte pour entrer dans le café, j'ai une boule d'appréhension qui monte. Je ne saurais dire si c'est la perspective de manger ou de parler du sujet difficile. Courage Gretel, courage. La queue est vraiment courte, et deux personnes sont servies que c'est déjà notre tour. J'entends vaguement Théa commander, mais mes yeux font des aller-retours entre le panneau des boissons et les trucs en vitrine en essayant de me dépêcher de choisir. Anthéa m'encourage un peu en me demandant ce que je prends, mais c'est un peu la panique. La vendeuse m'attend avec un air qui n'exprime strictement rien, et je me demande si elle est juste blasée ou si elle essaye de se retenir de me dire de me dépêcher. Il y a des gens derrière moi, je ne peux pas faire patienter tout le monde trois heures.
Allez, décide, Gretel, décide. Le truc, c'est que dès que mes yeux se portent sur quelque chose, une voix me répète que je vais devoir manger ça sonne dans ma tête comme une cloche, et me fait stresser, et je passe à autre chose. Mon estomac est en mode silence, il a décidé de faire oublier qu'il était là. J'ai absolument pas faim, et pourtant que je sais que j'ai largement de la place pour se goûter. Derrière moi, un type s'impatiente et fait racler sa gorge bruyamment.
- Euh, je vais vous prendre un... un chocolat chaud, et...
Je regarde les gâteaux, en essayant de me détendre. Juste un truc que j'aime, qui ait l'air pas trop gros ni trop gras. Elle a pris quoi, déjà, Théa? Je sais déjà plus. Le chocolat, j'adore le chocolat. Le mec derrière moi se râcle encore la gorge très bruyamment, et la vendeuse a toujours ses yeux de merlant fris rivés sur moi.
- Un fondant! Je m'exclame alors un peu fort
J'ai repéré le truc au dernier moment, une petite rangée de fondants au chocolat agrémentés d'une framboise et d'une feuille de menthe totalement superficielles en guise de déco. Le stress de la commande retombe d'un coup, et j'ai même pas la force de batailler avec Théa pour le paiement. Elle attrape le plateau avec notre commande, et on part s'installer loin de l'autre con qui ronchonnait derrière moi.
Je passe devant et choisis un petit espace dans un coin, près de fenêtre avec une banquette. Sitôt posé mes fesses sur la banquette, je retire mon sac et mon manteau, la délivrance. Qu'est-ce que j'avais chaud là-dedans! Au moins, j'ai fait un effort vestimentaire. Pas d'uniforme, mais un joli pull noir à breloques et une petite jupe en cuir rouge. J'ai envie de sortir de l'ambiance poudlarienne cet après-midi. Théa regarde sa tartelette avec un appétit que je lui envie. J'apprécie son petit mot encourageant, j'en ai besoin après la torture de la commande. Je hoche la tête, et attrape ma cuillère avec plein de bonne volonté.
Ma première étape est de virer consciencieusement toute la chantilly que la serveuse a foutu comme un montagne sur ma boisson. J'ai demandé un chocolat chaud, pas une reproduction sucrée du Mont Blanc! Toute cette crème blanche m'écoeure, et je la fous sur le côté de ma sous-tasse. Théa menace de me faire manger de force, et je tire la langue avant de lui répondre.
- Même pas peur...
En vrai, je ne sais pas si elle plaisante ou pas. Je soupçonne que oui, mais sachant qu'elle et Hansel sont tellement à fond sur l'objectif "faire manger Gretel" en ce moment, je ne serais pas totalement surprise qu'elle mette sa menace à exécution non plus. Au final, quand je lève prudemment les yeux vers elle, elle se départit enfin d'un sourire rassurant. Bon, elle plaisantait alors.
Je joue deux seconde avec le reste de crème dans ma tasse pour faire des dessins, puis je goûte d'une cuillerée ma boisson. Bon ça va, il est bon. Pas trop sucré, ni amer. Je trempouille ma cuillère une ou deux fois pour en reprendre, puis je regarde la tartelette de Théa.
- Une tartelette aux fraises? Je dis, en me rappelant de sa commande sur le coup
Je vire la framboise de mon fondant et la dépose dans son assiette sans lui demander son avis. Bon, j'ai conscience que jusque-là, j'ai plus fait du tri dans mon assiette que maltraité mon gâteau, mais bon. Finalement, je me décide à couper mon gâteau d'un coup de cuillère pour le goûter. Mh, c'est bon!
- C'est bon! Tu veux goûter? Je demande en désignant mon gâteau qui dégouline de chocolat
Il est chaud, et je savoure le chocolat dans ma bouche. J'ai vraiment une addiction sévère au cacao... Je soupçonne Avril de m'avoir rendue accro, avec tous les fondants au chocolat de quand j'étais môme. J'ai toujours été plus sucré que salé de toute façon. Quand Hansel voulait me taquiner, il me piquait mon goûter, et il n'en fallait pas plus. Je tourne autour de mon goûter en le mangeant le plus lentement du monde, consciente que cette pause va fatalement amener au sujet fatidique, mais je n'ai aucune idée de comme aborder le sujet avec Théa. Finalement, je me décide pour une approche prudente.
- Tu en as reparlé avec Hansel? De ce qui s'est passé à Halloween...
Je ne sais pas qui de moi ou Albus a mis mon frère le plus en rogne, mais c'était palpable. Et à côté de ça, Théa n'a pas passé une soirée agréable non plus, à cause de moi. En y repensant, je suis sûre que c'était une mauvaise idée que j'y aille. Hansel m'avait prise par les sentiments pour que j'y aille, mais ça n'enlevait pas mon sentiment de culpabilité.
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Lun 3 Déc - 21:42
“throw the bomb on the cake.” & Je voulais lui foutre la pression, là, tout de suite, devant la patronne du salon de thé. Je voulais qu’elle se décide rapidement, du goût des ses papilles. Je ne voulais pas quelle se perde dans les multiples choix, pour se forcer d’avantage à manger quelque chose. Malgré la longue hésitation à laquelle je me suis mise à sourire, elle a fini pas déclarer ce qui lui donnait envie d’une voix forte et plutôt motivée. Pas besoin de préciser que mon regard bleuâtre a déjà deux fois pulvériser l’impatient qui attendait dernière nous. C’est quoi 30 secondes de ta vie, minable ? La miss dévoila alors son amour pour le chocolat, et nous prîmes place à table. J’aurais bien voulu une table moins coquette, mais elles sont toutes pareilles.
Je la menace alors qu’elle trifouille son assiette, alors qu’elle m’assure n’avoir pas peur. Je suis pourtant certaine qu’au fond d’elle, elle préférerait savoir que je plaisante. Je ne suis certes pas flippante comme fille, mais je suis loin d’être impossible à craindre. Je la regarde sans arrêt, défilant mon regard entre ma tartelette et le moindre de ses gestes. On dirait un pion, un professeur en plein milieu d’un examen. Pas de triche, j’y veille. C’est lorsque je coupe enfin un bout de ma tartelette rapidement apporté à ma bouche, qu’elle s’interroge sur mon choix. Froncer les sourcils, la bouche pleine. J’ai pas trop compris là. « Oui ?! » Oui j’ai pris ça, et alors ? Au même moment elle dépose une partie de son goûter dans mon assiette. Enfin, juste la framboise qui sert de déco. C’est l’un des meilleurs fruits au monde, elle est folle ? Je sourie, mâchant mon morceau de tartelette. Avaler avant de m’exprimer. « Triche pas trop hein ? » Dis-je amusée, en la pointant de ma cuillère déjà tâchée d’une gelée rouge. Puis je la vois manger, timidement, mais elle mange. Elle apprécie d’ailleurs le goût, et m’en propose un peu. C’est d’un autre bout de tartelette encré dans ma bouche, que je lui réponds non d’un signe de tête. Gardes ton fondant, ça me ferait plaisir que tu en dévore chaque bouché. Prendre la tasse de thé dans ma main, sentir la chaleur du thé à travers la porcelaine. Souffler sur le liquide encore trop chaud pour être bu. En vérité, j’aurais aimé boire, quit à m’en brûler la langue. Car Gretel rapporte le sujet sur Hansel. Enfin ça va, au fond elle évoque seulement l’origine du problème, celui qui nous mène jusqu’ici. Elle prend définitivement son temps. Alors je repose cette tasse et je lui réponds, sincèrement, lui laissant le temps que je lui ai promis. « Le soir même, oui. On avait pas grand-chose à se dire au fond, on s’est juste excusé de notre comportement trop direct. Je lui ai demandé ce qu’il s’était vraiment passé avec ce mec, surtout qu’on avait parlé de cet abruti il y a peu, mais il en savait pas plus que moi. » Evidemment, Gretel sait exactement ce qu’il s’est passé, du moins pourquoi ça s’est passé. Je suis certaine que ses deux ont un lien, peu importe lequel. Elle me parlait d’une connerie. Est-ce qu’elle lui aurait fait du tort ? Elle aurait pu chercher la merde que ça ne m’étonnerait pas. Piquer la framboise qu'elle m'a donné, la fourrer dans ma bouche avant de déclarer, volontairement. « La seule qui puisse m'expliquer les faits, c'est toi. » Malice innocente sur mon visage. Sans vouloir forcer, je ne fais que dire honnêtement ce qui est. Mâcher, le regard fixe au sien, presque provocatrice, presque fière de ma déclaration. Je ne parle bien sûre pas de ce à quoi j'ai assister, mais bien de qui se cache derrière. Si sa connerie a vraiment à voir avec lui. Autrement nous sommes de toute façon là pour ça. Et j'attends, encore.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Mer 5 Déc - 23:06
Pastries & Confidences
Heureusement qu'Anthéa finit par lâcher un sourire, parce que je commençais à vraiment me demander si elle plaisantait ou pas. Je sais qu'elle est pas du genre à me forcer la main non plus. Enfin je ne crois pas. Elle est assez sérieusement pour ce qui menace mon bien être, quand même. Encore une fois, une vraie grande sœur sur ce point. Et souvent, je suis contente qu'Anthéa soit là pour moi. Comme à Halloween. Je n'y serais sûrement pas allée si ça n'avait été que mon frère et moi. Beaucoup trop stressant comme perspective.
Je la regarde siroter son thé brûlant, dont l'odeur me parvient. Ça sent plutôt bon aussi, mais j'avais envie d'un truc plus épais. Je bois du thé à longueur de journée dans la salle commune. Je sais que j'ai encore des goûts de gamine, mais bon. Même vieille je crois que je serais encore amatrice de chocolats bien chauds dès que les températures baisseront. Elle finit par me répondre par rapport à Hansel, et je suis assez surprise de sa réponse. J'ignore qu'ils en avaient rediscuté le soir même. J'ai raté ça. Je me sens un peu coupable. A part avoir demandé à Théa et Avril de rester discrètes sur le sujet, je n'ai pas vraiment pensé à m'excuser de mon comportement. Du moins, j'ai pas souvenir de l'avoir fait. Le reste de la soirée a été assez flou en fait, même si on a essayé de passer une bonne soirée. Mais savoir qu'ils avaient déjà parlé d'Albus avant avec Hansel me fait tiquer.
- Ah bon? Pourquoi vous aviez parlé de lui?
J'essaye de pas avoir l'air trop intéressée derrière ma tasse. Alors Hansel avait déjà Albus dans le collimateur? Ca pue quand même... Enfin, ç'aurait été mon cas aussi s'il n'y avait pas eu ça. Songeuse, je laisse mes pensées dériver vers les souvenirs d'une nuit d'Octobre devant la cheminée de la salle commune lorsque Théa me rappelle à la réalité. Forcément, elle les attend, ses explications, et depuis plusieurs jours même. Je me mordille la lèvre, et fait tourner quelques secondes ma cuillère sur la table en réfléchissant à comment je vais tourner ça.
- Tu promets de pas en parler à Hansel, hein? Ça ne va vraiment pas lui plaire, et s'il l'apprend...
Il risque de piquer une crise, et c'est le truc qui me fait vraiment flipper, dans la catégorie "pires scénarios possibles". Je sais que Théa sait garder les secrets de mon frère, mais là, la pilule risque d'être un peu grosse à avaler. Je joue une bonne minute avec mon gâteau avant de me décider à me lancer. Je finis par retirer mes chausses pour m'asseoir en tailleur sur la banquette, et pose ma cuillère. J'inspire, soupire, et lâche la bombe.
- En fait, y a un mois, Albus et moi, on... On s'est embrassés.
Voilà, la bombe est officiellement lâchée. Je suis mal à l'aise au possible, dans ce café. Je guette la réaction de Théa, mais en même temps, je regarde partout ailleurs comme si je pouvais me cacher dans un trou de souris. J'ai l'impression d'être une gamine qui doit avouer à sa mère qu'elle a fumé du crack ou qu'elle est enceinte. Dieu merci, c'est pas aussi grave mais bon. Je finis pas décider de tout balancer sur la table, histoire d'en finir.
- Dans la salle commune. On était que tous les deux, et on a un peu discuté de trucs persos, genre nos sentiments tout ça. Et enfin, bon j'avais réalisé qu'il me plaisait mais il est, enfin tu vois quoi. Et je m'attendais presque à ce qu'il m'attaque, mais il m'a sorti plein de trucs genre il était amoureux de moi et tout, enfin je crois. Et il m'a embrassée comme ça.
Je m'arrête une seconde pour respirer, et vérifier que Théa a pas éclaté de rire ou changé de couleur. Je ne sais pas à quoi m'attendre de sa part, et ça me fait flipper. Elle va sûrement penser que je suis dingue, ou que c'est juste une blague de ma part. Je tripote mes manches de pull avec une nervosité évidente, parce que je sais pas quoi faire d'autre. Elle a vu ce qui s'est passé à Halloween, elle va sûrement faire ses déductions toute seule pour faire le lien entre les deux. J'ai l'impression d'être la victime d'un canular de très mauvais goût, en y repensant. On dirait que c'était deux personnes différentes, et seulement deux semaines ce sont écoulées entre les deux! J'avais bien remarqué qu'il m'évitait depuis cette soirée, mais... Merde, j'y croyais à ce qu'il m'avait dit.
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Ven 7 Déc - 13:45
“throw the bomb on the cake.” & Pourquoi on avait parlé de lui ? Je ne peux pas vraiment répondre à cette question. Hansel l’avait juste évoqué, et ça m’avait d’ailleurs surpris. Je ne portais aucune attention à ce garçon avant Halloween. Et puis, je vais surtout éviter de rentrer dans les détails, car ce fut le moment exact où nous avons fuit notre conversation. On se lâchait, trop soudainement, et Albus fut bizarrement son échappatoire après que j’ai eu emprunté le mien. « Je sais pas, c’est Hansel qui l’avait évoqué. Tu sais, ton frère est préfet, il connaît ses Serpents. Les pires sont souvent ceux auxquels on pense en premier. » Ouais trouves une explication, de toute façon je ne vois que ça. Et si au passage je peux lâcher un pique sympa, je me retiens pas. Un professeur se souviendra plus facilement d’un élève exécrable qu’un élève lambda. Au pire, j’adorerais qu’on ne parle plus de ce type, et qu’on passe à autre chose. Sauf s’il est le sujet principal du jour, à mon plus grand malheur. Je ne vais d’ailleurs pas tarder à le savoir.
C’est lorsque je la sens prête à se dévoiler, que je prends ma tasse chaude dans la main. J’en bois finalement une petite gorgé, quit à m’en brûler la langue. Au moins je suis préparée au pire. Je peux tout entendre. Mais son frère, non. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle ne cesse de me demander de garder le silence et de ne rien lui dire. Mais si c’est grave Gretel, comment veux-tu que je me taise ? Cependant, si ce n’est pas aussi grave que je l’imaginais, il se pourrait que je ne dise rien. Mais à ce moment là, ça sera a elle de lui dire. A un moment je suis vraiment pas sa mère, donc y’a des choses qui ne me regardent pas. Je vais surtout éviter le moindre commentaire au moment où je la vois se mettre à l’aise, pieds nus. J’aurais surement fait la même chose hein... Mais pas ici. Bref, c’est pas grave, si ça peut la détendre et l’aider, qu’elle le face. De toute façon ça n’a aucune importance, car la bombe est lâchée.
Reposer ma tasse, mon regard perçant encré dans le sien. Croiser mes bras, m’adosser à la chaise, n’exprimer nullement la surprise que c’est de l’entendre. Elle a embrassé ce con ? Ce pro sang pur débile a embrassé Gretel ? Je vais le tuer. Que les choses soient clairs, Gretel embrasse qui elle veut, ce n’est pas mon problème. En vérité, s’il n’y avait pas eu l’épisode "Halloween", je n’aurais rien dis, ça aurait été plus adorable qu’autre chose. Mais ce genre de comportement n’est pas tolérable. C’est même honteux. Non, aucune stupeur sur mon visage. Je reste de marbre, sourcils légèrement froncés, clairement sidéré que de tels êtres puissent exister. J’en ai pourtant vu assez pour savoir que les monstres sont humains. Je laisse un long silence peser, le temps de penser à tout ça, le temps de vérifier que mes nerfs ne se sont pas excités. Grader le contrôle comme j’ai l’habitude de le faire, chercher la volonté de rester diplomate face à la tiraillerie.
Ce silence, je l’interromps finalement en me redressant, en posant mes bras toujours croisés sur la table. Je regarde Gretel, strict, le visage fermé, en haussant la tête de gauche à droite, clairement désespéré parce que je viens d’entendre. « Si j’avais su ça avant Gretel, je l’aurais sûrement baffé après toi. Je prône pas la violence, mais à partir du moment où le parfait égocentrique n’assume pas ses actes et la trahison de ses idéologies débiles devant ses amis aussi idiots que lui, il mérite un poing dans la gueule. » Je dis ça avec énormément de sérieux. Je veux rester ferme, mais surtout je veux rester juste. Et là, je suis parfaitement juste tant c'est vrai. Ce mec ne vaut rien. On n’avoue pas ses sentiments à quelqu’un, puis pour faire le mec devant tout le monde, on se cache. T’as des idéologies racistes ou t’en as pas. T’as des valeurs ou t’en as pas. Et lui, il ne respecte rien, même pas sa propre personne. Son identité serait-elle encore floue ? Je l’invite à se taire dans ce cas. Mais s'il s'est royalement foutu de la gueule de Gretel, du début jusqu'à la fin, alors je l'invite à se jeter dans le lac noir. « Et c'est pire encore si dans le cas contraire, il s'est foutu de ta gueule tout du long. Personne ne traite mes amis comme ça. Je veux plus que tu le vois, ça sert à rien. Et puis je le dirais pas à ton frère, c'est effectivement pas à moi de lui dire ça ! » Je n'arrive pas à sourire, ça m'énerve beaucoup trop. Je ne suis pas de ses gens qui s'excitent facilement, la preuve est telle que je reste très calme malgré ma fermeté et ce vide d'expression sur le visage. J'ai toujours su rester calme, mais ce n'est pas pour autant que rien ne m'énerve, au contraire. Prendre la tasse, boire une autre gorgé, laisser le thé m'hydrater la gorge soudainement asséchée. Comme si le feu avait brûlé dans mon corps, et engendré une terrible sécheresse. « Je veux pas toujours être mêlée à vos histoires, nichée entre vous deux, tu comprends ?... » Lâcher sur la fin, cette dernière phrase d'un ton soudainement plus doux, presque mélancolique, de mes sourcils qui se haussent, de mes iris qui se plongent dans les siennes. Je cherche à être comprise. J'ai été, pendant près d'un an, le "porte-parole" des deux Valeska. J'ai le droit à des vacances ou c'est trop demandé ?
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Lun 10 Déc - 21:47
Pastries & Confidences
Je n'avais pas vraiment prévu qu'Hansel ait déjà Albus dans le collimateur. Anthéa en parle comme si c'était juste lié à son boulot de préfet, et j'espère vraiment que ce n'est que ça. Anthéa en parle comme d'un des "pires".... Sans ses convictions, est-ce qu'il passerait pour un Serpentard "modèle"? Je soupire, et joue un peu avec le chocolat dans ma tasse.
Le silence de Théa pendant que je parle a quelque chose d'angoissant. Bras croisés, le regard fermé, elle m'écoute et ne dit rien. Je n'ai pas le moindre indice sur ce qu'elle pense de mes révélations, ni à quoi m'attendre une fois que j'aurais terminé. Paye ton angoisse. Je continue de parler à toute vitesse, mon regard sautant de ma tasse à Théa sans se décider. Je ne sais pas à quoi je m'attends de sa part. Qu'elle me dise que j'ai été bête, de ne pas le croire? Qu'elle soit déçue de moi? Et encore, j'ai pas fini de tout lui raconter....
Je termine de parler, et pendant quelques minutes, Anthéa laisse un silence planer, que je n'ose pas interrompre. Mes doigts jouent contre ma tasse, histoire de diriger ma nervosité quelque part. Finalement, elle se décide à parler, et je sens dans sa voix qu'elle n'est pas contente du tout. Ses paroles confirment mon idée. Je soupire. Les paroles d'Anthéa résonnent en moi. C'est sûrement ce que j'aurais pu dire aussi si je n'étais pas la protagoniste. Et j'imagine que, pour un point de vue extérieur, c'est le raisonnement logique, pour une amie en tout cas. Au final, j'imagine qu'elle comprend mieux ma réaction de ce soir-là, et la baffe retentissante qui est partie toute seule. Je hoche la tête à ses paroles, comme une automate. Je ne sais toujours pas ce que je dois croire. Albus a-t-il simplement agit comme ça à cause de ses amis présents, ou se foutait-il de moi depuis le début, comme Anthéa l'évoque? Aucune des deux hypothèses n'est impossible, et ça me fait peur. Je ne sais même pas où j'en suis dans ce que je veux.
Lorsque Théa me demande de ne plus le voir, je rate une respiration. Je me mordille la lèvre, évitant son regard. Est-ce que je peux lui parler de la lettre après ça? Je lance un regard vers mon sac, puis reviens à Anthéa après une hésitation. Elle enchaîne sur le fait d'en parler à Hansel, mais je ne sais vraiment pas si j'en serais capable maintenant. Je soupire. Je sais qu'Anthéa a trop souvent servi de pont entre mon frère et moi, et elle en a souvent souffert. Je secoue la tête.
- Non, t'inquiètes Théa, je te demande surtout de ne pas lui en parler...
Parce ce que quelque soit ma décision, ce sera à moi d'assumer, entièrement, devant mon frère. Et je vois déjà d'ici sa réaction quand je lui en parlerais. Ça risque d'être moche... J'avale une gorgée de chocolat chaud avant de répondre à ce que Théa disait avant.
- Je veux être honnête avec toi, Théa. Je ne suis pas sûre d'en parler un jour à Hansel. Je ne sais pas ce que je veux pour l'instant. Je sais, Albus a vraiment été un con à Halloween, et crois-moi, je suis furieuse contre lui. Et je me pose la question de savoir s'il se fout de moi depuis le début aussi...
L'idée me hante depuis le début. Ça ne surprendrait personne, si c'était vrai. Un nouveau jeu cruel dont je serais la victime pour un type pas net. C'est un classique, non? Et je n'ai pas envie de jouer à ça, je me dis que je devrais fermer la porte et oublier toutes ces conneries. Me concentrer sur tout ce que j'ai déjà à faire, entre mes études et la réconciliation avec mon frère, le Quidditch et les soucis avec Brook... Je me mordille l'ongle avant d'enchaîner.
- Je ne sais pas... Je suis vraiment perdue, Théa. Je crois que je suis vraiment amoureuse de lui, aussi débile que ce soit. Peut-être que je me fais des idées, peut-être qu'il se fout de moi, mais quand on était seuls, je te jure, j'ai senti qu'il était amoureux de moi aussi. Enfin, je crois... Je sais plus.
Oui, je n'en suis plus aussi sûre maintenant. Pas après Halloween. Ça vaut quoi, une soirée ensemble? Je me suis réveillée seule dans la salle commune, et il m'a évitée toute la semaine qui a suivi, sans me laisser savoir s'il regrettait ou non. J'aurais dû me poser plus de questions à ce moment-là, mais j'avais déjà tellement la tête ailleurs avec les soucis de Brooklyn, ma prise de tête avec sa pote, et puis Hansel... Sauf que moins j'y pensais, plus il me manquait. Et plus les questions revenaient, avec l’inquiétude et les attentes à la queue derrière. J'aurais voulu plus de temps, pour foutre mes sentiments en boule et les ignorer jusqu'à les oublier. Sauf qu'il avait fallu qu'il revienne à la charge, avec sa maudite lettre...
- Je voulais t'en parler, parce que... Parce que j'ai peur d'encore prendre de mauvaises décisions. Avant Halloween, j'y croyais vraiment. Qu'il était amoureux de moi, qu'on pouvait peut-être, je sais pas...
Je me perds dans la contemplation de la déco, parce que le reste ne veut pas sortir. Etre un couple? Ouais, j'y ai cru, pendant un moment. Du moment où j'ai compris ce que je ressentai pour lui, j'ai ce mince espoir, ce petit rêve en filigrane où il ne serait pas le con extrémiste que j'ai connu pendant 5 ans, mais un mec simple, avec qui je pourrais vraiment être et partager ma passion pour la magie. Sauf que tout ça s'était encore effondré à Halloween. Mais comment je peux dire ça à Théa. Je soupire, et tends la main vers mon sac.
- En fait, c'est pas tout...
J'en sors sa lettre, reçue quelques jours avant, que je n'ai ouverte qu'il y a deux jours. Elle est encore froissée, car je l'avais roulée en boule et balancée à l'autre bout de la pièce après l'avoir lue une première fois. Avant de me lever pour aller la chercher et la relire une deuxième, troisième fois...
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Lun 17 Déc - 12:21
“throw the bomb on the cake.” & Cette histoire est folle. Quand on pense que c’est sans antécédents, que ça s’est juste passé sur le moment, sur le coup de la colère et de l’intolérance, il s’avère en vérité le méfait de secrets et de face à face depuis plusieurs semaines. C’est après ce long silence, après y avoir lourdement pensé que je lui ai dit tout ce que je pensais. Elle m’a d’ailleurs répondu du même silence, d’une nervosité certaine, mais rien d’autre. Tu me cache encore des choses Gretel ? T’aurais trop peur de les dire après la façon dont j’ai réagis ? Tout ce qu’elle me demande, c’est de ne véritablement jamais en parler à Hansel. Ah non, ça c’est sûre, je ne lui en parlerais pas. Comme je le lui ai dis, j’en ai marre d’être entre leurs histoires. Ils se reparlent ? Eh bah très bien, faîtes, usez des confidences et vivez votre relation fraternelle. Plus agaçant encore de le penser, en sachant qu’ils ne le feront pas.
Maintenant la plus grande question à se poser, c’est si cet abruti se joue d’elle depuis le début, ou s’il n’assume définitivement pas ce qu’il est devant sa bande de copains. Un pari, un défi, un jeu, celui qui le pousse vers elle, la séduit, lui dit des mots doux, avant de la planter comme une vulgaire merde. En tout cas je ne lui souhaite pas que ce soit le cas, car ce qui suit, j’aurais préférée ne jamais l’entendre. Elle est amoureuse de lui ? Pitié, coupez lui la langue. Tu sais plus Gretel ? Bah moi je vais te le dire, mieux vaut que tu te détache, et tout de suite ! Je sers de plus en plus fort la tasse dans ma main, au fur et à mesure qu’elle s’exprime. Mes sourcils se froncent, figés dans cet état de mécontentement. Je ne dis rien, je la laisse parler, se poser les bonnes questions. Il sera plus simple pour elle de tout me dire si je ne l’interromps pas. Lui vient d’ailleurs ce "c’est pas tout’" qui me fait peur, auquel j’hausse un sourcil méprisant. Je ne suis jamais méprisante. C’est là la différence que j’avais avec Cissy. Nous étions antisociales, mais je ne méprisais personne. Moqueuse oui, je me moque parfois, est-ce que ça a véritablement le même sens ? Non, je ne pense pas.
Je la regarde sortir une lettre de sa poche, en douceur, craintive. Celle-ci est dans un sale état. Je me permets de tendre ma main libre, l’autre toujours agrippée au chaud de la porcelaine. « Je peux ? » Un signe de tête qui l’invite très franchement à me la tendre. Pas besoin de forcer, pas besoin de me battre, je l’a prends lentement, sans difficulté, et je la lie. Au fur et à mesure de ma lecture, mes lèvres s’esquissent en coin. Ce n’est ni de la joie, ni de quoi se rassurer. Je trouve le ridicule de ce mec à tomber de rire. Et voilà l’arrivée de cette fameuse moqueuse. Il se fou de sa gueule, c’est immonde. Je sens qu’il est sincère dans sa lettre, mais pas s'il réitère le jeu parce qu’il la prend pour une naïve idiote. C’est vrai, après tout elle est née moldu, peut-être est-elle stupide à ce point à ses yeux. Finalement, je ne veux même pas savoir ce qui est vrai ou ce qui est faux. J’ai envie de tendre cette lettre par dessus la bougie qui orne notre table, celle qui dégage une odeur de rose insupportable. Voir le papier brûler, jeter l’éponge déjà imprégnée de trop de crasse, j’en rêverais. Fixer la bougie un instant, penser à cette acte qu’on aurait si bien orchestré avec Cissy. Son visage devant mes yeux, des clignements répétitifs et discrets de mes paupières, et je lui retends la lettre d’un geste rapide, brusque et raide. « C’est mignon. » Ça c'était surtout dit sans émotion et grande sincérité. Ah que je peux être mauvaise quand je veux. Oui, je me méfie de ce mec comme de la peste. Et maintenant ? Je suis sensé lui répondre, l’aider, lui apporter une solution ou même un ressentiment. « Je pense pas que tu sois amoureuse du mec qu'on a vu Halloween. Si t'es amoureuse, c'est de celui qui a écrit cette lettre, et je veux pas tu te torture l'esprit tant que tu sauras pas lequel des deux il est vraiment. » User de ma main occupée par la tasse pour en boire le contenu, avant de reprendre. « Mais si tu veux un avis extérieur en plus du mien.. Je pense qu'il est sincère. Il a juste fait le malin devant ses potes. Sauf que..t’as des idéologies racistes ou t’en as pas. T’as des valeurs ou t’en as pas. Et lui, il ne respecte rien, même pas sa propre personne. Si son identité est encore floue, il faudra l'inviter à se taire la prochaine fois. » Tout ce que j'ai pensé auparavant, je lui dis enfin. Oui je le sens sincère au fond de moi. Ce mec est peut-être juste totalement perturbé. Je suis contente qu’elle soit amoureuse, mais pas si ça doit la torturer, pas si Albus joue avec elle et la méprise. Autrement, si elle a su changer la vision des choses du Serpentard, je ne vois que du positif dans cette relation.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Mar 18 Déc - 21:36
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Dans la très, très courte liste des personnes à qui je fais confiance, Anthéa arrive facilement en tête. En fait, sur certaines choses, je lui fais même plus facilement confiance qu'à mon frangin. A pas mal d'occasions, elle a été là pour moi quand Hansel ne l'était pas, quelle que soit la raison. Je sais que d'une certaine façon, cela m'a amenée à l'admirer et l'aimer bien plus qu'une simple amie, et parfois, ça a sûrement été trop. Je n'exagère pas quand je dis considérer Théa comme ma grande sœur à Poudlard.
C'est pour ça que souvent, elle est mon point de repère pour tout ce que je ne peux pas confier à mon frère. Les relations amoureuses, par exemple, pour le peu que j'en ai, sont le sujet le plus sensible auquel je peux penser. Surtout vu le sujet en question... Alors de là à en parler à Hansel, y a encore une bonne marge. Déjà, j'avais pas mal hésité avant de me confier à Anthéa. Parce que j'avais un peu peur de sa réaction, même si je sais qu'au fond, elle me veut que du bien. Je ne sais pas trop ce que je redoutais, exactement. Peut-être qu'elle se moque de ma naïveté d'adolescente, ou qu'elle me prenne pour une dingo.
Finalement, je me suis décidée à la lui montrer, cette fichue lettre. J'hésite un peu, me mordille la lettre, mais quand elle me la demande, je lui donne enfin. Pendant qu'elle la lit, je sirote mon chocolat chaud en essayant de décrypter son expression. Elle est douée pour ne rien montrer, mais au moins, on en est pas à l'éruption volcanique.
"C'est mignon"? Holà. Je m'attendais un peu à tout sauf à ça. Comme souvent, je ne sais pas si c'est ironique ou pas, et ça me fait un peu stresser pour la suite. Un peu mal à l'aise, je fais tourner ma tasse entre mes doigts en attendant la suite. Lorsqu'elle me donne enfin son avis, je suis surprise. Je m'attendais plutôt à ce qu'elle me dise que c'est forcément un gros crétin de sang-pur qui s'amuse, mais apparemment, la lettre d'Albus lui a fait plus d'effet que ce que je pensais. Décidée à écouter Théa et son avis jusqu'au bout, je pianote mes doigts sur ma tasse en la laissant parler. Elle a raison, dans un sens. Si il y a bien un problème, en tête de la liste des problèmes, c'est l'idéologie d'Albus. Je le connais depuis ma première année à Poudlard. Est-ce qu'il changera d'avis juste à cause de moi? Je n'en sais vraiment rien. On a passé 5 ans à se détester cordialement, est-ce qu'une possibilité de relation va pouvoir balayer autant d'animosité et de préjugés aussi facilement.
- Je sais... Le truc, c'est que je veux pas me tromper, et le regretter après. Même si j'ai à moitié envie d'y croire, j'ai pas non plus envie de tomber dans un piège et de m'en mordre les doigts par la suite...
J'attrape la lettre pour la ranger dans mon sac, un petit peu trop précipitamment peut-être. Je me passe une main dans les cheveux, et donne un coup de cuillère dans mon gâteau histoire de commencer à manger. Le chocolat étalé dans l'assiette, je suçote le bout de ma cuillère en continuant à cogiter.
- Je sais pas, s'il est vraiment en espèce de... conflit intérieur avec son identité, je suis pas sûre de vouloir supporter ça. La soirée d'Halloween, si c'était que le début d'un scénario qui va se répéter encore et encore? Au final, je saurais jamais vraiment jusqu'à quel point je peux lui faire confiance, non? Ça semble perdu d'avance, et je suis pas dans un moment où je veux me reprendre la tête avec une relation, même si...
Même si je suis amoureuse. Je ne finis pas ma phrase, et hausse les épaules à la place. Je m'en prends à mon gâteau comme si j'avais une vendetta personnelle contre ce lava cake, à défaut de trouver une autre façon de formuler ma frustration. Pourquoi c'est toujours aussi compliqué avec moi, hein? La simplicité, ça doit exister à un moment où à un autre, non? Tomber amoureuse d'un mec simple, sympa, normal quoi. Je lâche ma cuillère et ma moitié restante de gâteau, et repose ma tête avec un soupire sur le dossier de la banquette.
- Pour l'instant... Pour l'instant je crois que j'ai besoin de temps, et de moins de prises de tête. J'ai eu ma dose déjà pour l'année. Entre Hansel, Brooklyn, Savannah... Je crois que t'es la seule avec qui j'ai pas encore eu de prise de tête cette année! ...Comment tu fais toi?
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Mar 25 Déc - 11:56
“throw the bomb on the cake.” & L’amour, toujours présent lorsqu’il concerne mes amis, ma famille, l’essence même de la vie. Etre amoureuse, un sentiment trop rare, trop incertain, tant même que j’ai déjà oublié ce qu’on ressent. Un amour de jeunesse, ou des petits sentiments anodins, qu’est ce que ça vaut vraiment ? Le jour où je tomberais amoureuse, je ne suis pas sûre d’être capable de le savoir. C’est trop vieux, trop rare, mais c’est surtout tout en bas de la liste de mes priorités. Offrir mon premier baisé à un con, ça je sais faire par contre. Et ça me bouffe, ça me bouffe fort.
Alors l’est-elle vraiment elle aussi ? Est-elle vraiment amoureuse de ce moins que rien ? Alors suis-je vraiment la personne qu’il lui faut pour parler amourette ? Lorsque ce n’est pas le sujet principale, certainement oui. Car il est d’abord question de la justice et des coups bas qui englobent cette amourette, un sujet légèrement moins délicat pour moi. Tiens, je devrais devenir avocate, ou juge, une autre idée de vocation dans le cas ou j’échouerais en tant qu’Auror ! Non, faut pas y penser à l’échec, jamais. Pourtant Gretel, elle doit y penser souvent à son échec prénommé Albus. Mauvaise ? Juste un peu. Comme ce "mignon" sortie sans la moindre émotion, à peine véritable.
Je lui donne mon avis, et elle déclare avoir peur de se tromper, ce qui est tout à fait normal. Je l’écoute blatérer avec elle-même, ce qu’elle n’a sûrement pas eu l’occasion de faire seule, du moins pas avec autant d’insistance et détermination. C’est en parlant avec quelqu’un, qu’on parvient plus facilement à trouver des réponses et des solutions soi-même, sans même avoir besoin de l’influence de l’autre. « Non, tu ne sauras jamais si tu peux lui faire confiance, et c’est bien le problème. J’aimerais bien le mettre à l’épreuve, le manipuler comme il te manipule pour connaître la réponse, mais je veux pas que tu t’abaisse à son niveau. Alors je préfère que tu sentes ça perdu d’avance et que tu laisse tomber. » Elle se sentira mieux après, sans lui, sans mec, à gérer les autres histoires qui lui posent déjà soucis. Les histoires qu’elle évoque, avec Brooklyn, Savannah, et.. Hansel. Elle m’a beaucoup parlé de Brook, et elle n’est pas la seule. Casey aussi m’en parle. Il est le frère d’Avalon, une de mes meilleures amies, et pourtant je le connais si peu. Enfin, au contraire, j’ai l’impression de le connaître par cœur, alors que je ne lui ai jamais vraiment adressé la parole. C’est fou.
La seule avec qui elle n'a pas eu de problème, c'est moi. Elle se demande comment je fais, et je pense avoir la réponse à ça. Hansel et elle ne se parlaient pas, je servais carrément de pigeon voyageur. Brooklyn lui fait la gueule sans lui dire pourquoi. Quant à Savannah, je n'ai aucune idée de leur conflit. Mais ça va de soit. « c'est sûrement parce que moi je dis les choses. » Hausser les épaules, lui offrir enfin un sourire en coin sur ses dernières paroles. En profiter pour piquer tous ceux qui font la gueule sans rien dire. C'est vrai, je lui ai toujours dis ce que je pensais. Je ne l'ai jamais prise avec des pincettes, et encore aujourd'hui d'ailleurs. Le jour où elle voudra se confronter à moi, je ne la laisserais peut-être pas faire, et je passerais au dessus, pour éviter justement ce qui lui arrive avec les autres. Je suis comme sa grande sœur au fond, la fraternité ne peut s'en vouloir pour toujours. Je ne suis pas l'avocat du diable, et je ne la juge pas. Planter ma tartelette, mettre en bouche les derniers morceaux de celle-ci. Offrir une pensée à Hansel qui n'est pas très loin, lui qui n'apprendra sûrement jamais cette histoire. Et je m'en veux déjà. Et je culpabilise déjà qu'après notre conversation frustrante et révélatrice, je lui cache des choses.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Mer 2 Jan - 17:07
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Un pas en avant, deux pas en arrière. Est-ce que ça va encore être le résumé de mes relations longtemps? J'en ai déjà ramené à la maison, des cons. Assez pour qu'Hansel ait l'habitude de devoir virer mes amoureux et jouer les grands frères en roulant des épaules. D'accord, faut dire que j'ai jamais eu bon goût en matière de mecs. Je ne sais pas pourquoi, je ne suis jamais attirée par le gentil gars ou les premiers de classe. Faut toujours qu'il y ait un truc pas net, comme si j'avais un aimant à ennuis qui apparaissait automatiquement à chaque fois que je me trouve un amoureux. Même mon meilleur ami est pas franchement une page blanche non plus, avec un bagage émotionnel dont je mesure même pas encore la taille.
Je tourne ma cuillère dans ma tasse en soupirant. Je me demande où je serais, dans 10 ans. Est-ce que j'aurais enfin trouvé le bon gars pour me caser et mener une vie de papier glacé? Ou est-ce que je serais à Azkaban pour avoir été la partenaire d'un ténébreux et attirant criminel? Ou toujours célib, va savoir... Des fois, j'aimerais être Théa. Elle paraît toujours si forte, si confiante et décidée... Et puis, elle a mon frère comme option. Peut-être qu'avoir eu Hansel comme frère a mis la barre trop haut pour mes futurs copains?
Je cogite pendant qu'Anthéa me donne son avis sur Albus. Je sais, il y aura toujours un problème de confiance. Que je "m'abaisse à son niveau"? Est-ce que je serais capable d'être aussi manipulatrice? Je me mordille la lèvre. Ça m'étonnerait. J'ai plutôt l'avantage d'être rabaissée face à lui. Avant, j'étais toujours agacée, énervée dès qu'il ouvrait la bouche. Au moins, j'avais toujours ma verve. Maintenant, j'ai l'impression que mon cerveau se transforme en guimauve dès qu'il m'approche, et que ma combativité fond comme neige au soleil. Qu'est-ce que je suis censée faire pour ça?
Albus est un con, Albus est un crétin prétentieux, Albus est un foutu sang-pur extrémiste. Est-ce que je peux me faire une liste d'arguments "contre"? Anthéa a raison, je devrais abandonner. Faire comme si de rien n'était, et rester, loin, loin, loin de ce mec. Tu avais dit que tu arrêtais les conneries, Gretel, il est temps de t'y tenir. Je hoche pensivement la tête, et arrête enfin de réduire en purée ce qui ressemblait à un appétissant gâteau il y a dix minutes.
- T'as raison, Théa. J'ai promis à Hansel et maman que je ferais tout pour aller mieux... Et peut importe comment je regarde ça, Albus va rester une grosse épine dans mon pied quoi que je dise ou face. J'ai déjà assez de soucis comme ça...
Plus facile à dire qu'à faire, Valeska. Je le sais bien. Au moins, la résolution est plus ou moins prise. Sauf qu'elle me serre la gorge. On fait comment? Quelqu'un a un exemplaire de "Comment oublier son ex futur mec pour les Nuls?" Je soupire, et pose ma tête en arrière sur la banquette. J'ai plus faim, pour le coup. Je dresse une liste mentale de mes relations à l'eau, en ce moment, et le décompte est assez moche. En tête de liste, Brooklyn. Anthéa semble connaître sa frangine, et me répond assez franchement. Je pouffe à sa réponse, mais c'est tout sauf drôle. J'aimerais pouvoir lui rendre son sourire, mais honnêtement, je me retrouve à lutter contre une envie de chialer, ici, dans ce café. J'essaye de n'en rien montrer en me noyant dans une nouvelle gorgé de thé.
- Je pensais être du genre assez franche aussi, je soupire.Mais si ce sont les autres qui font la gueule, je suis censée faire quoi? Leur courir après? J'ai passé une année entière à faire tout et n'importe quoi pour qu'Hansel se rappelle que j'existais... J'ai pas envie de revivre ça avec Brooklyn, et Savannah...
J'hésite une seconde sur quoi dire. Si Anthéa est une amie de Savannah, j'ai peut-être intérêt à pas être trop directe à son sujet, non? Je me mordille la lèvre en cherchant quoi dire, ou comment le formuler, mais les précédentes paroles de Théa sur la franchise me reviennent en tête. Oh, et puis crotte hein.
- Savannah a visiblement décidé que j'étais une môme hystérique qui harcelait son frère plutôt que de m'aider, pour dire les choses comme elles sont. Je ne sais plus exactement les mots qu'elle a utilisé, mais c'était l'idée. C'était plutôt.... vexant.
Je hausse les épaules, mais mes mots étaient vrais. La lettre de Savannah m'avait foutu un sacré coup au moral, et à l'époque, je n'avais même pas Hansel pour en parler, ou me consoler comme j'en aurais peut-être eu besoin. J'avais encaissé, comme d'hab, mais la liste continuait à être longue. Décidant que j'en ai marre de me retenir pour tout, je me décale de la banquette pour venir me poser à côté de Théa, entourer timidement son bras du mien et mettre ma tête sur son épaule. Désolée Théa, j'ai juste besoin d'une grande sœur, là, de suite. Mon frère n'est pas là, et mon unique confidente est sûrement mon meilleur réconfort pour le moment.
- Désolée, c'est juste... J'en ai un peu marre de tout ça en fait.
J'arrive pas à formuler mes sentiments correctement. Y a un mot pour désigner la solitude, la lassitude et le ras-le-bol à la fois? J'ai besoin d'être égoïste, un peu plus que d'habitude. Je sais que Théa doit en avoir plein le cul de m'entendre me plaindre tout le temps, mais je sens que je vais exploser si je continue comme ça.
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Jeu 10 Jan - 13:57
“throw the bomb on the cake.” & Je veux qu’elle se sente mieux, qu’elle évite aux problèmes de se multiplier et de s’empiler. Je ne compte plus les fois où elle se disait mal en point, où sa mère voulait l’aider, où elle enchaînait les conneries pour se faire remarquer. Je veux qu’elle comprendre d’elle-même que ce mec, aussi amoureux qu’il dit l’être, ne lui sera d’aucune aide et d’aucun secours. Il ne fera que la couler. Plus bas encore. Se ravir alors de l’entendre dire, sourire en la voyant se donner une chance. Comparer Albus à une épine dans le pied, puis le dire haut et fort, c’est sûrement pour elle le meilleur moyen de s’en convaincre.
Je lui avais dis que la raison pour laquelle elle n’a pas ce genre de problèmes avec moi, c’est sûrement parce que moi je dis les choses. Bien sûre je n’insinuais pas que ce n’était pas le cas de Gretel, au contraire. Mais ça semble malheureusement le cas des ses amis. Brooklyn ne lui dit rien et fuit sans la moindre explication. Comment on peut régler des problèmes à ce moment là ? Comme on peut juste ignorer quelqu’un et passer au dessus lorsqu’on n’a pas les réponses à nos questions ? C’est inhumain. Alors oui, comme elle le dit si bien, ce sont les autres qui manquent de transparence. Je comprends ce qu’elle traverse, ce sentiment qu’elle a de revivre constamment le même supplice, de sauter toujours par-dessus le même obstacle. Baisser les yeux sur mes mains liées sous la table, prendre un instant pour l’écouter et réfléchir à fond. Mais surtout, je la laisse finir, continuer sur sa lancée. Elle me parle de son souci avec Savannah sur lequel je peux enfin avoir des mots et une situation, et j’avoue que ça me semble très puéril dans l’ensemble. Je ne connais pas beaucoup Savannah, mais je pense que sa réaction était justifiée si on y regarde d’un peu plus loin. Je laisse Gretel enchainer. Je profite qu’elle se confie pour la laisser lâcher tout ce qu’elle a, tout ce qu’elle peut, me contentant de rester une oreille attentive. La belle se décale d’ailleurs sur la banquette pour se rapprocher de moi, soudainement plus faiblarde. Elle entoure mon bras et pose sa tête sur mon épaule. Je sens que sa peine est plus bien forte que ça au fond, et qu’elle a du mal à l’exprimer. Je la laisse faire, continuellement.
Porter mon bras opposé vers elle, passer ma main libre dans ses cheveux, délicatement, visage tourné vers le haut de son crâne. « Je comprends que tu en ai marre. Les choses se répètent, personne ne fait le moindre effort et t’as l’impression d’être toute seule au tournant. Tu dis les choses aux gens, tu t’exprimes, mais ils sont pas capables de te rendre la pareil. Donc il faut pas que tu t’en veuille, toi tu fais ce qu’il faut. Un jour, soit ils ouvriront les yeux, soit ils t’auront définitivement perdus et ça sera tant pis pour eux. » Jouer la carte continuelle de la sincérité, celle qui nous pose face au réel, au concret, au plus dure. C’est bien de vouloir surpasser des choses, mais pour y arriver, il faut déjà les réaliser, les comprendre, et ensuite il sera plus simple de trouver la force de les surmonter. Enchaîner, les doigts toujours glissants entre ses jolis cheveux blonds. « Il faut pas que tu en veuille à Savannah. C’est sa sœur, tu es la mieux placée pour savoir ce que vaut la fraternité, à quel point c’est fort. Tu ne sais pas ce qu’il se passe dans la vie de Brooklyn en ce moment, mais peut-être que Savannah le sait ? Fais lui confiance si elle te dit de calmer le jeu et ne lui en veut pas si elle a été un peu brusque parce que ... c’est son petit frère. » Gretel et moi avons tous deux un frère. Je sais exactement comment je réagirais si sa meilleure amie lui cassait les basques alors que je savais qu’il n’allait pas bien. Je suis peut-être cet avis extérieur qui n’a aucune connaissance des problèmes de chacun, uniquement des préoccupations de Gretel. Je n’en sais pas plus qu’elle, mais comme je ne suis pas touchée par les événements, je peux réfléchir plus rationnellement. Peut-être. Au final, je termine avec les mots inutiles qu’on entend tout le temps, mais qui font du bien. « J’te jure que ça va s’arranger. Au pire t’as de l'ambition, deux jambes et un cerveau, tu peux avancer sans eux. » Sourire en coin sur la fin, consciente que la fin des mes propos n’étaient pas prévus de finir ainsi. Une touche d’humour à ma manière, un coup de boost très léger qui me ressemble.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Mer 30 Jan - 18:08
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Je n'ai jamais été très proche de ma mère quand j'étais gosse. J'étais plus une fille à papa, toujours à traîner dans son atelier, pour gribouiller sur une planche à dessin ou l'écouter raconter les histoires qu'il imaginait à voix haute. Maman avait toujours beaucoup trop de gosses à s'occuper pour penser aux siens, alors on la voyait beaucoup moins. A vrai dire, ce n'était pas très grave. Je comprenais vaguement qu'elle était très occupée, et puis, j'avais Hansel et papa. Je n'ai jamais manqué de rien à la maison. Sauf peut-être d'une présence féminine. Comme je n'avais pas non plus d'amie à l'école, j'ai pas eu de modèle pour ce qui était de la féminité, mais j'ai toujours aimé ça quand même. J'aime porter des jupes, collectionner des bijoux et m'habiller dans des couleurs qui me plaisent. Même si, ces derniers temps, j'ai tendance à préférer les pulls moches mais confortables. Faut dire que je suis une grosse frileuse.
Alors, quand j'ai connu Anthéa, je me suis naturellement beaucoup rapprochée d'elle. C'était un peu l'influence qui me manquait. Un peu garçon manqué, et en même temps très femme-malgré-elle. Je suis toujours persuadée que Théa est la plus jolie fille de l'école. Naturellement Anthéa est devenue ma référence pour tout ce qui était "sujet de fille", et ma grande sœur de cœur. Je prie secrètement pour que mon frère se bouge le derrière pour faire évoluer leur relation d'ailleurs. Non mais sérieux, ça dure ce suspense à la noix quoi!
Anthéa passe sa main dans mes cheveux, un geste qui me détend instantanément. Elle me dit que je fais ce qu'il faut, mais j'ai du mal à m'en convaincre. Si c'est le cas, pourquoi je n'arrive jamais au résultat que je veux? Tout ça est tellement compliqué... Je suis pas naïve au point de penser que quelqu'un comme Brooklyn reviendra vers moi de lui-même. Je connais trop bien mon meilleur ami pour ça, il a tendance à voir le verre à moitié vide, mais surtout à ignorer le monde autour de lui, y compris ses amis. Parfois, je me demande s'il a conscience que son désintérêt peut blesser. Faire effort après effort est épuisant, et parfois, j'en ai juste marre de voir le même scénario jouer en boucle. Avec Hansel, les choses ont évolué, mais à quel prix? Je ne sais pas si on retrouvera jamais notre relation d'avant.
Anthéa compare d'ailleurs ma relation avec mon frère à celle de Savannah avec le sien. Est-ce vraiment pareil? Je n'ai pas l'impression que c'est son frère qu'elle protège de quiconque. Plutôt qu'elle le garde jalousement dans son nid familial, qu'elle ne partage qu'avec sa jumelle. Mais qu'est-ce que je suis censée croire du coup? J'ai l'impression d'être sans arrêt mal perçue alors que, pour une fois, je ne le voulais pas réellement. J'essaye de me représenter la situation inverse, si c'était Anthéa qui venait me parler de Hansel, mais ça ne marche pas. Je m'entends mieux avec elle qu'avec mon frère en ce moment, et j'aurais pas l'idée de l'envoyer bouler. Je soupire.
- Je sais pas Théa, tout est toujours tellement... usant avec Brook! Je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui. Et Savannah n'aide vraiment pas.
Elle me rappelle finalement qu'au pire, je peux avancer sans eux. Honnêtement, j'ai l'impression que je n'ai pas le choix, parce que c'est tristement vrai. S'il m'arrive quelque chose à mon tour demain, qui viendra m'aider? Hansel, Anthéa. C'est tout. Brooklyn aura sûrement trop peur pour lui-même, je pense. Il est déjà presque prêt à fuir l'école à la moindre occasion avec tout ce qui se passe en ce moment...
- Tu crois qu'on est vraiment en danger? J'ai failli demander à Hansel ce qu'on ferait si l'école était encore attaquée, mais j'ai pas osé, de peur qu'il ait une nouvelle crise. J'en avais parlé avec Brooklyn, tu sais. De fuir l'école. Il me reste encore deux ans ici, et à chaque année il se passe un truc...
Je n'ose pas rappeler que l'année prochaine, Anthéa et Hansel ne seront plus là. C'est que l'idée me fait stresser un peu en ce moment. Ça me laisse où, au final? Evidemment, je serais contente que mon frangin puisse faire les études qu'il veut et tout, mais j'appréhende l'idée de ne plus le voir à Poudlard, et idem pour Anthéa. J'en parle pour la première fois aujourd'hui, mais ça fait un moment que l'idée me travaille. Et moi, vers quoi je me dirige comme avenir? Depuis que j'ai fait une croix sur Albus, je me dis qu'il faudrait que je réfléchisse un peu à ce que je ferais après Poudlard. Je n'ai pas la moindre visibilité sur une future carrière pour l'instant, et j'envie un peu mon frangin qui commence à empiler les bouquins de médicomagie.
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Dim 3 Fév - 18:56
“throw the bomb on the cake.” & Caresser ses cheveux avec affection et réconfort. Montrer à la belle que malgré tous les maux que lui procurent ses camarades, certains sont, et seront, toujours là. Je tente de trouver les bons mots, les bonnes réflexions, mais c’est loin d’être évident lorsqu’on se contente de parler d’une enveloppe de chair. Je veux dire, je ne connais aucun de ses gens personnellement. C’est comme raconter une histoire qui n’a même pas été lue et dont on connaît juste la couverture. Alors je devine, je suppose, j’analyse ce qui m’est donné. Elle ne sait pas. Peut-être qu’elle ne les connaît pas tant que ça. Peut-être que leur amitié n’est pas aussi forte qu’ils le croyaient. Si un rien peu les détruire et enclencher un effet domino aussi brutal, c’est que leur amitié fondé sur un fil ne tient à rien.
Elle est toujours collée à moi alors que le sujet dérive sur une chose à laquelle elle vient soudainement de penser. Le danger, les drames de l’école, ses événements qui brusquent tout le monde. Elle m’en avait rapidement parlé dans sa lettre, et je lui avais honnêtement répondu que ça ne prédisait rien de bon. Elle n’a pas trop osé en parler à son frère de peur de déclencher le méfait de vieux souvenirs. D’après ce qu’elle me dit, elle a déjà songé à fuir à l’école, surtout maintenant que les drames semblent s’enchaîner presque chaque année. Ma sixième année fut tranquille et reposée, mais ce n’est déjà plus le cas. Poudlard nous enterre à nouveau avec lui. Lever les yeux droits devant moi, pensive, les iris fondues dans un vide qui ne fixe rien en particulier. Continuer de fixer ce vide alors que je lui réponds, toujours plus sincère. « Franchement Gretel, j’en sais rien. J’ai le sentiment que le danger est différent de tout ce qu’on a déjà connu, mais qu’il est bien là. Je ne sais pas ce dont on doit se méfier. Personne ne t’empêchera de partir un jour si ta vie est menacée. » On ne peut reprocher la lâcheté à une gamine de 15 ans. La lâcheté c’est pour les grandes personnes, ceux qui ont la responsabilité du combat et des valeurs. Les agissements dans l’ombre, les attaques, les badges et le message sur le mur, il s’emblerait que les acteurs de ce show prennent leur temps. Des semaines peuvent s’écouler sans que rien n’arrive, puis d’un coup, BOUM, les agissements raisonnent dans tous le Château, comme un attentat qui semble aussi parfaitement orchestré que complètement improvisé.
Puis vient la question de mon avenir. J’y pense souvent à mon départ de Poudlard, à ce moment qui m'éloignera de tous ceux qui prendront une voie différente de la mienne. Mais il y aura aussi ceux que la scolarité impose de rester. Gretel en fait partie, et ça me fait peur. C’est pour Hansel que ça doit être le plus difficile. Si encore nous survivons à cette année, qui sera là pour elle l’an prochain ? Qui sait ce que Poudlard subira d’autre ? Je sais à présent que je ne peux pas compter sur Brooklyn ou Savannah pour prendre nos places. Mais je ne veux pas l’inquiéter plus. Je suis d’ailleurs persuadé que tout ça, elle y pense déjà. Pourquoi me poserait-elle cette question sinon ? Les réflexions que j’ai eues, si elle les a eues aussi, l’ont forcément mené à cette interrogation concernant mon avenir. « Je voudrais marcher sur les traces des hommes de ma famille et devenir Auror ! C’est pour ça que je travaille autant. Et puis tu connais mes parents, ils m’ont mise dans le bain très tôt pour que j’y parvienne ! » Valider cinq de mes ASPIC avec la mention EE et suivre une formation intense de 3 ans, voilà ce à quoi je me prépare depuis des années. Je continue d’y croire. Et si j’échouais ? Je n’ai malheureusement pas encore pensé à ce que je ferais en cas d’échec. Serais-je trop ambitieuse ? Oui, très clairement.
Finalement, la question que je pense à lui retourner nous concerne, son frère et moi. J'aborde quand même le sujet. Un sourire réapparaît sur mes lèvres alors que je la redresse, volontaire pour continuer cette discussion face à face, sous la vue de ses grands yeux. Je veux qu’elle voit et entende le retour de mon engouement soudain. « Et toi ? Si t’as pas encore fuis d’ici là, tu pense pouvoir survivre sans nous l’année prochaine ? » Je lui lâche un sourire taquin, tentant de détendre l’atmosphère et d’apporter un peu de chaleur à cette discussion qui semble l’avoir attristé. Mais surtout, je préfère aborder le sujet de notre départ avec un peu plus de couleur.
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Mar 2 Avr - 18:11
Pastries & Confidences
- Franchement Gretel, j’en sais rien. J’ai le sentiment que le danger est différent de tout ce qu’on a déjà connu, mais qu’il est bien là. Je ne sais pas ce dont on doit se méfier. Personne ne t’empêchera de partir un jour si ta vie est menacée.
Théa n'est pas rassurante, mais elle est honnête et ça me va aussi bien. J'ai le même sentiment qu'elle. Quelque chose ne tourne pas rond dans l'école, et ça m'énerve et m'inquiète de ne pas parvenir à mettre le doigt dessus. Est-ce qu'on doit s'attendre à une nouvelle attaque? Ou est-ce qu'au final, ce ne serait pas juste une nouvelle mascarade très mal pensée par le Directeur, pour changer? Anthéa aussi évoque l'idée de partir. Plus le temps passe, et plus j'ai l'impression que notre attachement à l'école s'émiette. Quand on était gamins, Poudlard c'était l'école où tu rêvais d'aller, pour aller agiter ta baguette, faire de la magie et chatouiller des dragons. Maintenant, on se lève pour aller péniblement assister à des cours sans savoir ce qui risque de nous exploser à la figure au prochain couloir. C'est une autre ambiance.
Même si on parle de partir, est-ce qu'on en aura seulement le temps, ou la résolution? Abandonner l'école, ce sera toujours trop tôt ou trop tard s'il se passe quelque chose. En plus, j'aurais du mal à fuir si jamais il se passe vraiment quelque chose. Je ne veux pas rester en arrière pour me faire tuer, mais abandonner des tas de gamins plus jeunes que moi... La perspective est assez noire aussi. Je soupire, et relève la tête pour aller grignoter un autre bout de mon dessert.
En attendant de savoir si on doit fuir l'école ou non, Hansel et Anthéa sont plus proches de leur sortie officielle. L'idée me stresse un peu, je dois bien le dire. Ils ont tous les deux une place importante dans ma vie, qu'est-ce que je ferais quand ils ne seront plus à poudlard? Même si la situation est tendue, ne plus croiser mon frère dans la salle commune, ça va être dur dur...
J'en profite pour évoquer mes perspectives d'avenir avec Théa, et à priori, elle a déjà bien réfléchi à la question. Auror! C'est le rêve de beaucoup de sorciers, mais certainement pas le plus simple à atteindre! Il faut un niveau monstre et même avec ça, elle va devoir avaler trois années d'étude derrière. Je hoche la tête.
- Ca t'irait bien comme job!
Après tout, j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi droit dans ses bottes et déterminée que Théa. En plus, le talent, elle l'a. Pas de super mémoire comme mon frangin, mais ça reste une sacrée tête, une bonne serdaigle quoi. Oui, je vois tout à fait Anthéa devenir Auror. Avec Hansel qui veut devenir médicomage, est-ce qu'ils resteront proches? C'est lié, ces deux professions? J'en sais trop rien. Lorsque Anthéa me demande ce qu'il en sera pour ma pomme l'année prochaine, elle met le doigt sur le noeud du problème, très clairement. Je soupire.
- Va savoir. C'est plutôt l'école qui va devoir survivre à l'absence de vous deux pour me cadrer! Si ça se trouve j'aurais crâmé le dortoir avant d'atteindre ma septième année? Non, j'en sais trop rien. Toi, tu vas continuer à voir Hansel, hein? Votre future absence me fait un peu stresser, pour être honnête, alors j'essaye de ne pas trop y penser. Deux ans, ça risque d'être long. Surtout dans l'état des choses.
L'état des choses, c'est le climat pourri de l'école et ma relation avec les Caldwell. Rien ne va en s'arrangeant en ce moment... Et si je ne finissais pas mes études? Je peux peut-être me lancer à l'arrache sur le marché et enchaîner les petits boulots? Ou mieux, monter mon propre business? Hm, non, j'ai pas trop la fibre commerciale pour ça... Je me gratte la tête, en réfléchissant.
- Je me concentrerais sur les études et ma recherche professionnelle, j'imagine? J'en sais trop rien pour l'instant, mais j'en discute pas mal avec Avril. J'aimerais trouver une opportunité de carrière qui me plaît, mais rien n'a émergé, ni avec mes passions ni avec mes matières favorites pour l'instant... Toi, être Auror t'ira sûrement comme un gant, mais j'aimerais me trouver un truc aussi passionnant. Quelque chose que j'aime vraiment. C'est assez compliqué pour le moment...
Je ne peux pas reprendre une tradition familiale, comme elle. Maman est dans le social, qui n'est absolument pas mon truc, et papa est dessinateur, mais je ne suis pas sûre de vouloir me lancer dans une carrière avec aussi peu d'opportunités. En plus, je voudrais un truc lié à la magie, alors à part faire des illustrations magiques...
- Ca t'es venu de suite toi, l'idée de devenir Auror? Ou tu avais envisagé d'autres métiers?
(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Mer 1 Mai - 18:46
“throw the bomb on the cake.” & Je ne suis pas la science infuse, mais j’ai un plutôt bon instinct. Je ne veux pas m’emballer sur les évènements passés, je veux juste la mettre en garde et la préparer. Nous devons tous être prêts à n’importe quel moment, même si rien ne se passe. Après ma part d’honnêteté loin d’être rassurante, Gretel n’en dit rien, sûrement qu’il n’y a rien à en dire. Le sujet dérive surtout vers de quoi redonner des couleurs à nos visages, et des sourires à nos lèvres. Parler de l’avenir en étant sûr qu’il existera, c’est la plus belle preuve d’espoir qui soit. Mais c’est surtout un partage entre deux amies, c’est se confier ses objectifs et ses propres raisons de se battre. Je trouve ça bien, d’évoquer les drames et la peur, avant d’établir les raisons de les vaincre. Ce n’était peut-être pas volontaire, mais ce défilement est clairement le signe d’une certaine force, mêlée d’espoir et de volonté !
Je lui ai dis que je voudrais devenir Auror, ce à quoi ma famille m’a toujours destiné, sans que je ne m’en détache, sans que ça ne déplaise non plus. C’est sûrement pour ça que ça m’irait si bien, comme elle le dit. Parce que je me présente comme tel depuis toujours. Mais elle, qu’est ce qu’elle a prévu pour elle ? Elle ne semble pas avoir de réponse pour l’instant. Elle ne sait même pas si elle va survivre sans Hansel et moi, seulement moi, je suis sûre que si. Elle n’aura qu’à penser à nous, à ce qu’on ferait, à ce qu’on lui a apprit, et elle devrait s’en sortir comme une grande. Par contre, si elle fou le feu à l’école, c’est hors de mes compétences. Je ne suis ni sa psy, ni sa mère, ni sa tutrice. Je ne sais pas vraiment ce que je suis en fait, tellement je pourrais m’identifier à un mélange des trois. Alors je sourie, alors je réponds à ses nombreuses interrogations. « Mais non tu vas très bien t’en sortir. On ne sera jamais loin Hansel et moi, et le temps passe beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine. » Oui je garderais contact avec Hansel, à jamais. Oui regardez moi, je suis déjà en septième année. Elle sait que je dis vrai, que je crois en elle et en ce que je dis. Mais du coup, n’a't-elle vraiment aucune idée concernant son avenir ? Non et c’est bien pour ça qu’elle pense utiliser ses deux si longues années à la recherche de cette réponse. Avril est très proche d’elle, je sais qu’elle saura l’aider comme il faut, tout comme elle le fait déjà. « Oui, ça ne doit pas être facile ! Mais c’est vrai que je te vois bien dans quelque chose d’artistique, ou sinon le journalisme. Je sais pas, tu mourrais mêler l’art à la magie ? Avec tout ce que tu sais faire, il y’a sûrement pleins d‘axes de recherche et d’innovations qui n’ont pas été explorés ! » Gretel, avec sa personnalité, pourrait très bien s’investir dans le développement d’un nouveau commerce, innover de nouveaux horizons avec ce qu’elle sait faire. Une fois de plus, je sais qu’elle va trouver. Autrement c’est moi qui viendrais la trouver.
« Je crois que je n’ai jamais envisagé d’autres métiers… Auror est une vocation qui demande énormément de compétences et j’ai été plongé dedans dès l’enfance. J’ai rêvé, comme toutes les petites filles, mais pas longtemps. J’ai transformé mes rêves en objectifs. Même si ce n’était pas les miens au départ, ils le sont devenus. Je sais parfaitement ce que je fais ! » Cette dernière phrase vient rappeler que, même si mes parents ont fait celle que je suis, j’ai appris à penser par moi-même. Plus si droitement noble et carrée comme ils le voudraient, je ne suis pas non plus naïve et prisonnière de leurs volontés. Je suis moi, à ma façon, avec les nombreuses valeurs qu’ils m’ont inculpés. Au final, quand on y pense, j'ai plutôt suivi les traces de mon crétin et rebelle frère.
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PS:
Ça commence à dater comme RP, on devrait s’actualiser un peu avec tout ce qu’il s’est passé, t’en pense quoi ? On pourra peut-être se faire un RP quand Gretel sortira de sa mise en quarantaine ?
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(#) Sujet: Re: throw the bomb on the cake. ♦ feat. gretel Jeu 16 Mai - 15:54
Pastries & Confidences
Discuter avec des élèves plus âgés pour parler d'avenir, c'était sûrement un classique pour ceux qui s'apprêtaient à passer les Buses. A Poudlard, c'est l'année charnière, où on va pouvoir décider de quelles matières on garde ou non, et d'une manière plus générale, préciser vers quel métier on se dirige. Sauf que pour moi, c'est encore un grand flou. Je sais ce que j'aime et surtout ce que je déteste, mais ayant des bonnes notes partout, je sais que je vais très certainement avoir le choix à la fin de l'année. J'ai déjà décidé de quelques matières que je ne garderais pas, et d'autres que je veux absolument garder, mais j'ai encore peur de me tromper. Et si finalement, je virais les potions alors que j'en aurais besoin pour mon futur métier?
Anthéa, elle, a déjà son chemin d'avenir tout tracé, mais ça rassure un peu quand même de la savoir à l'écoute. Je sirote ma boisson pendant qu'elle me parle de son enfance, qui la plaçait déjà dans le sillage de ses parents pour devenir Auror. Je l'envie un peu d'avoir toujours sur ce qu'elle voulait faire, mais je sais qu'Auror, ce n'est pas pour moi.
- Avril et papa ont dit la même chose, qu'il fallait que je vise une voie artistique. Je vais sûrement creuser de ce côté-là, même si je n'ai pas encore d'idée pour l'instant. Mais bon, j'imagine que j'aurais du temps pour chercher, une fois qu'Hansel et toi serez partis...
Nul doute que j'aurais bien plus de temps libre. Ce qui ne veut pas dire que je serais plus sage, oh non! Après tout, on aura de nouveaux préfets et moi, moins de "grands" pour me surveiller. Je vais sûrement traîner un peu plus avec mes copains de classe comme Killian ou Ariel, et martyriser les profs comme toujours. Mais c'est sur que ça fera un "trou"... Au moins, j'aurais toujours Avril, mes quelques amis en 5ème année et puis, je reverrais Hansel et Anthéa aux vacances. Je donne un nouveau coup de cuillère, et décide d'en finir avec ce dessert.
- Bon, je vais finir ce dessert et ensuite, on pourra retourner faire du shopping histoire de passer ma déprime. J'ai envie de trouver des bricoles à ramener à mes grands-parents pour Noël.
[HRP: voilà, c'était histoire de boucler pour Gretel aussi. Merci! ]