Wanted : Vampire recherché, vivant de préférence [feat Céleste]

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

La nuit avait été fraiche et longue pour Zora, qui avait chevauché son balais par dessus la Manche puis traversant l'Europe. Elle avait entrepris un voyage à haut risque avec sa cousine du coté paternel, Celeste, qui était aussi son ancienne professeur de défense contre les forces du mal, à l'école de magie Poudlard. Ayant tout juste eu les résultat de ses Aspics, la jeune fille pouvait maintenant affirmer qu'elle rejoindrait sa cousine dans l'enseignement magique, après quelques années d'études supplémentaire en Métamorphose. Définitivement, elle ne voulait pas reprendre complètement sa vie moldue, bien trop attachée à sa baguette et surtout, ainsi elle serait loin de sa mère. Indépendante dans l'âme, l'ancienne préfète des rouge&or préférait vivre seule qu'avec une mère dépressive. Elle avait était peu accueillante lors de la semaine qu'elle avait passé avec sa fille et cette attitude avait suffit à Zora pour se décider quand à son avenir. Elle vivrait de la magie sans pour autant dénigrer son enfance paisible sans une once de baguette ou de potion magique, ou si peu avec ses grands parents.
La journée suivant la nuit c'était déroulée presque sans encombre, et bien qu'en plein mois d'aout, il faisait un froid de canard lorsqu'on traversait les nuages. La jeune fille regarda sa cousine, au botte à botte avec elle. Elle était plus que déterminée à se rendre dans l'ouest de la Roumanie, plus communément nommé « Transylvanie ». Dans les contes les plus sombre, on fait peur aux petits enfants avec des histoire de vampires, mais en grandissant ceux là apprennent que les buveur de sang n'existent pas plus que les Princes Charmant. Pourtant, la communauté Sorcière les connait, elle sait qu'ils existent, et elle s'évertue à les chasser ou les domestiquer. La plupart du temps, c'est la mort qui les attends tellement ils sont sauvage. Certains arrivent à s'intégrer, mais c'est difficile. Loukas, le jeune frère de Celeste, à été mordu et se trouvait en cavale. Sans connaître les détails de la transformation, Zora avait proposé d'accompagner sa cousine à la recherche de son frère. Elles avaient toute les deux un sac contenant kit de survie, vêtements et potions, sans compter les essentiels pour manger et de l'argent. Zora avait emporté des cartes et de la documentation sur les vampires et le pays qu'elles allaient visiter, plus une boussole qu'elle tenait dans la main, l'aidant à se diriger.

- Tu ne crois pas qu'on devrait se poser là, demanda Zora entre deux claquements de dent. On pourrait passer la nuit et réfléchir à comment orienter nos recherches …

Zora n'en pouvait plus, elle avait l'estomac vide et les doigt congelé. Elles avaient volé toute la nuit à vive allure, sans pause, pour arriver le lendemain en fin d'aprem'. Un orage au dessus de la France les avait retardait, ainsi il faisait presque nuit lorsqu'elles survolèrent les Carpates. Sous leur pieds s'étendaient de multiples villages illuminés, comme les lucioles dorée dormant sur le rivage d'une mare. La jeune femme avait parlé de plusieurs recherches et espérait que Celeste n'avait pas oublié qu'en dehors le fait de retrouver Loukas, Zora partait avec dans la poche l'unique lettre que son père lui avait adressée en 18 ans.
Simplement vêtue d'un jean, d'une paire de bottines et d'un pull en coton, Zora avait horriblement froid et avait besoin d'un bon feu pour retrouver l'usage de ses extrémités. Filliz, qui était une vipère au sang froid, se contractait de tout son être dans le cou de sa maitresse pour essayer de capter un peu de chaleur. Heureusement que ça n'était pas le plein hiver et la jeune fille espérait qu'une fois pied à terre, il ferait meilleur. Le vent et l'altitude ne devait pas faire grimper les température, même au 15 aout. Zora réalisa en entreprenant la descente vers la petite ville sous leur pieds qu'elle avait fêté son dix huitième anniversaire sur un balais et que pour le moment, personne ne le lui avait souhaité, sauf Celeste bien sur. Le sol se rapprochait d'elle dangereusement, et la ville semblait encore active à cette heure tardive. Elle dévia sa trajectoire pour se poser un peu plus loin, dans un champs remplis de vaches plutôt étranges. En Angleterre comme en France, les bovins n'avaient pas vraiment cette allures exotique, mais Zora ne se laissa pas distraire plus longtemps. Quand Celeste la rejoint enfin, Zora miniatura son balais et le fourra dans son sac déjà enchanté pour être d'une profondeur infinie. Au passage, elle attrapa une écharpe qu'elle roula autour de son cou, pour calmer ses frissons et ceux, plus désagréable, de sa vipère. Les écailles gelée de l'animal n'étaient pas du plus doux des contact.

- Si nous allions là bas, fit-elle enfin, on trouverai une auberge ou un truc du genre avec de quoi manger non ?

Les deux jeunes femmes avaient les pieds dans une flaque de boue alors que le reste du champ, éclairé par la simple lumière de la lune, était tout sec. Le temps en Roumanie durant l'été était de réputation très lourde et chaude, c'était sans doute vrai vu l'état des pâture. Zora fut bien heureuse d'avoir emporté tant des vêtement chaud, que très léger. Elle avait même prévu son maillot de bain, au cas où.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Elle était enfin partie, elle était enfin en route pour la Roumanie, plus précisément la Transylvanie. Elle allait enfin savoir ce qu’il était arrivé à son frère. Enfin, le voile qui la rongeait et la torturait aller se lever. Elle était partie hier dans la journée, avec Zora sa cousine. Cette jeune fille bien que sortant de ses études avaient un très bon niveau en défenses contre les forces du mal et Céleste en savait quelque chose, c’était elle qui l’avait formé. De plus, lorsque cette dernière lui avait dit qu’elle voulait devenir prof, Céleste avait été très heureuse. Avoir sa cousine comme collègue serait fort amusant et fort plaisant. Cependant, elle avait du mal à imaginer l’avenir en ce moment, bien trop rongeait par l’inquiétude, l’angoisse et la peur de perdre son frère. Cela faisait plus de six mois que la peur lui tordait les tripes. Au début, elle avait pu l’ignorer mais elle s’était faite de plus en plus présence, la harcelant, l’empêchant de dormir et bientôt l’empêchant de travailler. Elle avait fini l’année épuisée, angoissée, énervée et torturée. En plus, elle buvait de plus en plus. Zora l’avait mise en garde et elle avait fondu en larmes. Maintenant, elle faisait plus attention mais l’angoisse était toujours présente. Quand elle traversa l’Angleterre, La Manche et même l’Europe, l’angoisse était toujours là. Durant des heures, elle s’était murée dans le silence oubliant quasiment sa cousine. Elle s’imaginait les pires scénarios qui soient : son frère mort tué par un sorcier l’ayant pris pour un méchant, son frère devenu si sauvage qu’elle devrait le tuer elle-même, ou il serait devenu si incontrôlable qu’il avait déjà fait un nombre incalculable de victimes. Non ca serait trop horrible. Elle ne le voulait pas. Elle luttait conte ses images qui la hantaient depuis des jours, des semaines, des mois. Pitié, par Salazar et Merlin tout puissant, faites qu’il ne lui soit rien arrivé.

Si seulement il n’y avait que l’angoisse, mais non il y avait également un étrange sentiment du nom de la culpabilité. Si seulement elle avait pu le protéger ce jour-là jamais il ne se serait fait mordre, jamais il ne serait devenu un vampire incontrôlable et Zora et Céleste ne seraient pas là aujourd’hui. Mais elle n’avait pas su le protéger, elle était restée paralyser. Ce jour-là, ils étaient en vacances dans le manoir familial et ils avaient décidé de ne pas écouter les recommandations de leur grand-père leur disant qu’un vampire rodait dans le coin, ils auraient du. Jouant à se lancer des boules de neiges, ils oublièrent d’être prudents. Aussi ils ne remarquèrent pas que derrière eux, une bête sanguinaire les suivait. Alors qu’ils s’amusaient bien, la bête attaqua, propulsant Céleste sur le côté opposé à Loukas. Quand elle reprit ses esprits, Loukas était à la merci du vampire. Céleste voulait lui venir en aide mais elle ne pouvait plus bouger, elle était paralysé. Elle ne savait que faire….

Le froid la sortit de ses pensées, des larmes roulaient le long de ses joues. Ce jour la hantait depuis trop longtemps. Il fallait que cela s’arrête, elle accéléra. Mais Zora protesta, rappelant sa présence à sa cousine.

Tu ne crois pas qu'on devrait se poser là, demanda Zora entre deux claquements de dent. On pourrait passer la nuit et réfléchir à comment orienter nos recherches …

Céleste regarda en bas, il y avait des lumières, donc un village et pourquoi pas une auberge. C’est vrai, qu’elle avait poussé sa cousine dans les limites les plus extrêmes. Et l’orage au dessus de la France n’avait pas du améliorer sa santé et sa résistance au froid. Elles feraient peut-être mieux de s’arreter. De plus, elles étaient parties très rapidement sans prendre le temps de réfléchir à comment orienter les recherches. Toutefois, Céleste voulait arriver le plus rapidement possible, elle n’avait pas le temps d’attendre…la vie de Loukas était en jeu. Il fallait qu’elles le retrouvent.

On doit continuer Zo’, je sais que c’est dur, mais Loukas à besoin de moi…on peut pas attendre.

Céleste accéléra le rythme, sans se soucier du ventre de sa cousine ni même du sien. Ce n’est qu’une fois qu’elle l’a vit descendre vers les villages, qu’elle comprit que c’était pas humain de lui imposer tout cela. Elle entreprit de descendre elle aussi. De plus l’ancienne préfète venait de fêter ses 18 ans, et elles n’avaient pas eu le temps de fêter dignement ça, ca serait l’occasion. Et puis, elles avaient bien besoin de dormir un peu, les recherches seraient longues et compliquées sans oublier qu’après il fallait rejoindre le père de Zora quelque part en Russie, non le repos s’imposait de lui-même. Céleste rejoignit Zora dans un champ aux bovins exotiques mais qui rappelaient pas mal de souvenir à Céleste. Elle était déjà venue ici lors de ses premières recherches, elle connaissait la région. Pendant que Zora, mit une écharpe autour de son cou, Céleste rangea son balai dans son sac déjà bien chargés. Il y avait tous ce qui pourrait lui être utiles dans cette région plutôt hostiles. Entre les dragons, les vampires et les loup-garous, sans oublier les jolies petites bestioles magiques ou non qui pouvaient traîner par-ci par là, c’était vraiment un vrai cours pratique de défense contre les forces du mal et la jeune professeur ne voulait pas que son ancienne élève soit blessée. Céleste regarda autour d’elle, le champ était sec traduisant d’un été sec et chaud, aussi elle se découvrit un peu, sortant le gros pull qu’elle avait prévu.

Si nous allions là bas, fit-elle enfin, on trouverai une auberge ou un truc du genre avec de quoi manger non ?

Va pour là bas. Sourit-elle, Il fallait me le dire si tu avais froid et faim…je suis désolée d’être si rude…Tu as raison, allons nous reposer et nous rassasier.

Céleste et Zora reprirent la route en direction du petit patelin se trouvant à quelques miles de là. Quand elles y arrivèrent, tout est désert, il n’y avait pas âme qui vive. Mais les deux jeunes-femmes ne laissèrent pas impressionner et continuèrent leur chemin. Au final, elles trouvèrent une auberge, certes délabrée et peu accueillante mais une auberge quand même et puis étant des sorcières, elles n’avaient pas à craindre de simples moldus. Lorsqu’elles entrèrent dans l’auberge, tous les regards se posèrent sur elles, les mettant mal à l’aise. A vrai dire, elles devaient avoir une sale tête et eux ne devaient pas avoir l’habitude de croiser beaucoup de touristes dans le coin. L’intérieur était plutôt froid et peu accueillant, comme l’extérieur, c’était triste…limite déprimant. Céleste aurait pu se croise dans une boutique de l’Allée des embrumes, peu ragoutant. Elles allèrent s’installer dans une table plutôt éloigné et la jeune prof, sortit sa baguette pour la mettre dans la poche, plus facile d’accès et bien plus rapide si jamais elle devait dégainer rapidement. Elle incita Zora à faire de même.

Bon alors, que veux-tu manger ? lui sourit-elle, il me semble que tu avais faim et puis nous devons fêter ton anniversaire ! lui dit-elle avec un clin d’œil.

Lorsque l’aubergiste arriva, une femme ou un homme impossible de le dire, sales et aussi énorme qu’un tank, vint leur demander ce qu’elles buvaient, Céleste commanda deux vodkas-kass, une boisson moldu que les gens par ici avaient l’habitude de boire.

Il faut que tu saches, qu’ici les gens croient aux vampires mais pas à la sorcellerie quoique…aussi fait gaffe quand tu parle de ça. Lui avoua-t-elle

Le patron leur porta leurs boissons et Céleste profita pour prendre une gorgée de la liqueur.

De plus, ils sont trop superstitieux, nous devons redoubler de vigilances. Tu m’attends là, je vais prendre les chambres.

Céleste se dirigea vers le patron et prit deux chambres côte à côte. Pourtant le patron fut récalcitrant, ne leur faisant pas confiance. Aussi, la russe eu droit à de nombreuses questions sur elle et Zora. Ce ne fut qu’une fois qu’elle lui dit qu’elle était du pays et qu’elle faisait visiter à sa cousine qu’il lui lâcha les chambres. Céleste souffla en retournant à sa place. Elle s’assit en face de Zora.

"Cette homme est aussi têtu…qu’un mule ? c’est comme ça que dise les Moldu non ? Bref, il est paranoïaque ! Il voit le mal partout. Râla-t-elle, Bon alors, comment veux-tu qu’on procède pour les recherches ? dit-elle à voix basse ?"