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obsessive by decisions • ft. jill.
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Message(#) Sujet: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptySam 6 Oct - 0:28



obsessive by decisions

hansel ϟ jill .

Regarde toi un peu dans la glace et dis toi que tu as fais ce choix. C’est sans appel, je ne peux pas faire retour en arrière et je me demande encore si c’était une bonne idée de lui envoyer la lettre. Mais la laisser sans réponses était-ce quelque chose de juste ? Cela ne ferait qu’empirer les choses et… je ne suis pas en position de faire cela. La laisser dans le questionnement constant, ce n’était pas une chose louable, bienveillante pourtant c’est ce à quoi j’aspire alors pourquoi l’idée m’a t-elle effleuré l’esprit ? Pourquoi le simple fait de me désolidariser au dernier moment commençait à devenir une obsession ? Je ne voulais plus ces problèmes, je voulais les effacer d’un claquement de doigt mais je ne peux pas faire ça. C’est moi qui ai provoqué cela, il faut bien que je tente d’aller de l’avant même si cela se solde par un lamentable échec.

Pourtant, elle a accepté. Là où je pensais échouer, j’ai réussi à nous faire faire un pas en avant. Pour autant, son humeur du moment savait se desceller à travers ses mots… Des retrouvailles joyeuses ? Mon cul, il ne faut pas trop s’attendre à cela. Mieux ne vaut pas y compter. C’est déjà quelque chose que j’ai pu lui envoyer une lettre, et sa rapidité de réponse fut telle que je me suis dis…qu’il y avait moyen au moins de s’exprimer comme de grandes personnes alors qu’au fond… on est des gamins. Je suis un gamin qui a trop longtemps cru que le monde ne s’arrêterait pas de tourner pour ceux qui avaient un handicap… Alors qu’il me fallait juste courir pour rattraper le monde. Et si je commence à le comprendre, je commence déjà à marcher un peu plus vite vers la progression. C’est ça Hansel. Gardes ça en mémoire, peu importe à quel point il est difficile de lui faire face. La regarder dans les yeux et lui avouer ce qu’il s’est passé.

Anticiper chacune de ses phrases avait été un exercice des plus lourd ces dernières heures, je n’arrivais pas à avoir la conscience tranquille et il y avait de quoi. Je n’avais même pas pris la peine de mettre des vêtements plus décontractés. Je portais ma chemise blanche avec ma cravate de Serpentard, mettant en valeur les couleurs verte et noire. Ce pantalon noir, ces chaussures plus ou moins confortable. Mon sac à bandoulière et voilà que j’allais de l’avant pour aller au lieu de rendez-vous. Je n’osais presque pas être ponctuel, il fallait dire qu’en plus cela n’a jamais été mon fort alors bon… Quelques minutes, juste quelques minutes pour me reposer la question… c’est une bonne idée ? Pour la Quarantième fois, il faut que je sois encore sûr ? Vraiment; Je sens que j’approche du lieu dit, et je ressers les poings instinctivement.

Un nœud à l’estomac se forme et j’espère réellement qu’il partira au fur et à mesure de la discussion si nous ne peinons pas à communiquer. Pourtant je la vois au loin, celle que j’ai fais souffrir et qui ne l’a jamais mérité. Je lui devais ça, mon entière franchise, au moins cela… J’arrive alors, je sens que le silence va être pesant et j’ai horreur du silence… j’ai horreur des malaises… Pourtant cette retrouvailles en met un au devant de la scène : « Salut, désolé du retard… juste que… je me demandais simplement si j’avais bien fais d’envoyer cette lettre. » La franchise et rien que la franchise ? Les choses n’ont jamais été faites pour faire du bien. Mais je pense que le conflit intérieur pouvait être partagé si elle avait accepté que l’on se parle aujourd’hui. Les choses n’iront pas forcément mieux suite à cela, ou au contraire, totalement… Mais ça, personne ne peut juger sur l’avenir.

Jill était en face de moi et à part un « Salut » oral, je ne voyais pas comment l’apostropher. Et je devais rajouter quelque chose ? Lui demander comment elle va ? Comment elle s’en sort ? Si Octavia et Oliver vont bien ? Démerde toi tu es grand, qu’elle me dirait. Et elle aurait bien raison. Je déglutis silencieusement. Je cherche à occuper mon regard, ce dernier fuyant instinctivement celui de Jill parce que je ne veux pas revoir ce regard qui me rappelle sa confusion par le passé. Je ne veux pas prendre le risque de replonger dans une crise qui mettrait définitivement en péril notre communication… ce qu’il en reste. Même si le regard tremble et trahit ma posture pourtant expulsant une forme d’assurance… Je reste affecté, je l’ai toujours été.

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyDim 7 Oct - 19:57


obsessive by decisions

Hansel & Jill


Le petit morceau de parchemin plié en deux et contenant ma réponse avait à peine été envoyé que j’avais déjà pleine conscience du fait que le ton ne me ressemblait pas. J’avais mis quelques minutes à trouver les mots, à chercher une façon de ne pas être désagréable avec lui, à ne pas lui faire subir mes humeurs ; mais c’était peine perdue. Mon début de sixième année était tout ce qu’il y avait de plus difficile à vivre et je craignais que ma susceptibilité me mène à m’emporter contre quelqu’un. Hansel était la personne toute trouvée pour ça bien que n’ayant rien à voir avec la « fuite » de Spencer et l’abattement qui en découlait. Cela ne m’avait pas empêché de l’incriminer d’emblée lorsque me vint à l’esprit l’idée qu’il n’en existait de toute façon pas un pour rattraper l’autre et que j’avais la malchance de m’enticher des pires. Avait-il vraiment envie de prendre le risque de s’approcher de quelqu’un d’aussi maussade que moi, actuellement ? J’étais prête à parier que non, mais le risque était pris et j’avais commencé à convoquer – dès l’envoi de ma réponse – toute la maîtrise de soi dont je pouvais faire preuve pour aborder la discussion. Après tout, Oliver aussi faisait partie des cibles idéales de l’expression de mon chagrin, mais je parvenais à dompter tout ça assez bien.

D’emblée, la question de savoir si Gretel y était pour quelque chose me trotta en tête. Jusqu’à présent, elle n’avait encore jamais dévoilé à Hansel les courriers que nous nous étions envoyés. Pourquoi l’aurait-elle fait maintenant ? Le surprenant courrier d’Hansel était donc source de hasard ? Je ne pouvais le savoir sans attendre patiemment qu’il daigne se montrer, à 18h, comme indiqué dans ma lettre. Arrivée quelques minutes à l’avance, je m’appuyais sur une rambarde de bois du pont couvert pour jeter un œil distrait en contrebas. Tous les malheurs du monde ne parvenaient pas à altérer la beauté du lieu…
Hansel n’était pas encore arrivé. J’étais plongée dans mes pensées depuis quelques secondes à peine que déjà, les larmes me montaient aux yeux. Ridicule. Je détestais cette toute nouvelle susceptibilité affligeante qui était devenue la mienne et je n’aspirais qu’à continuer à faire ce qui me semblait le mieux pour moi : m’accrocher à Octavia comme une moule s’accroche à son rocher… Quelqu’un qui – tout comme Oliver – ne m’abandonnerait jamais et dont j’avais besoin du point de vue sur la situation. La vie aurait-elle était pareille si cette lettre ne nous était jamais parvenue 6 ans auparavant ? Les tourments auraient-ils été aussi nombreux ? Je m’en posais désormais la question régulièrement, incertaine d’avoir ma place dans ce monde qui avait dévoilé sa cruauté au grand jour et surtout, avais-je ma place à Poudlard maintenant qu’un constat était évident : j’accumulais de plus en plus de mauvais souvenirs… L’état était peut-être passager, j’en avais conscience, mais j’avais besoin de me faire la promesse de réussir à la surpasser avec le moins d’aide extérieure possible.

Impossible pour moi de pousser plus loin mes réflexions, la voix d’Hansel s’éleva assez rapidement à côté de moi, me rassurant sur un point : je n’allais pas attendre que les minutes s’égrènent comme une idiote avant de me décider à rentrer, réalisant qu’il ne viendrait pas. Il avait bien honoré la rencontre. Je ne pus faire autrement que de tourner la tête à son salut, me contentant de le regarder quelques secondes à peine avant de me re-plonger dans la contemplation du paysage. Il y avait bien longtemps que je ne l’avais pas vu d’aussi près….j’avais aussi l’impression que l’occasion n’avait pas été donnée à nos regards de se croiser depuis une éternité. « Tu espérais peut-être que je n’y réponde pas … ? » Le ton n’était pas froid, juste interrogatif. Moi, tout ce que j’espérais, c’était qu’il dise la vérité, qu’elle soit agréable ou non à entendre. Pour ce qu’il était de l’idée de me poser un lapin, je m’étais déjà fixée dans l’idée de ne pas lui en vouloir. Curieusement, j’avais désormais l’impression d’y être habituée, de devoir me faire à l’idée de ne pas comprendre le comportement des autres. Et puisqu’il était question de vérité « agréable », je tentais de l’être en ajoutant : « Tu as l’air d’aller plutôt bien… » A ce mots, je lui lançai le coup d’œil le plus furtif qui soit. C’était une affirmation, rien à voir avec une question bien qu’elle soit tout de même dissimulée. Il était hors de question que je plonge mon regard dans le sien. Il y avait fort à parier qu’il l’éviterait royalement. « Je vais te laisser dire ce que tu avais à dire, mais … mais… il faut juste que je sache si c’est quelque chose ou….quelqu’un qui t’a poussé à prendre l’initiative de cette rencontre. » Je tournais cette fois-ci le visage vers lui pour demander clairement : « C’est le cas ? » Et je m’attendais sérieusement à ce qu’il me dise « Oui, Gretel », mais je n’étais sûre de rien.


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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyLun 8 Oct - 8:54



obsessive by decisions

hansel ϟ jill .

Fais demi-tour, cela ne vaut pas forcément le coup. Elle s’en fout sans doute, elle a autre chose à faire. Elle a d’autres problèmes à régler sans doute ? J’ai jamais pris la peine de m’intéresser à son vécu depuis le jour de notre rupture, et si j’aurai pu faire un effort, l’époque des cachots semblait avoir réduit à néant cette possibilité. Le manque de courage, la lâcheté, voilà des mots qu’Octavia a bien aimé me prononcer, mais je ne me laissais pas avoir… Je continuais d’esquiver. C’est sûrement la meilleure chose à faire, la seule chose que j’ai jamais su faire. Trop peur d’encaisser, alors j’esquive, je contourne. Mais je ne peux pas faire ça indéfiniment. C’est ce qui me donne de la mobilité, c’est ce qui me permet de lui faire face même si l’envie de me coller une droite est assez présente. Je me dis que je n’aurai sûrement pas dû faire cette lettre.

Mais je l’ai fais. Je me dis que je n’aurai jamais dû venir au rendez-vous, pourtant je suis bel et bien là. Je ne connais pas mes intentions, je dois juste me fixer un unique objectif : celui de lui raconter ce qu’elle ne sait pas. Lui raconter ce qu’elle aurait dû savoir depuis le début de notre relation mais voilà quelque chose qui n’est en rien simple à annoncer. J’aurai dû, on doit tous dire quelque chose mais c’est jamais facile. On a toujours quelque chose sur le cœur et on ne se prononce pas parce que pour nous c’est la meilleure façon de préserver la personne concernée. Seulement, seulement… quand ce secret explose au grand jour sans prévenir, et que la personne que l’on doit protéger devient la personne ciblée… tout est remis en question.

Tout, absolument tout. J’ai eu du mal à me regarder dans un miroir une fois que je me suis éloigné des Adams et d’Octavia. Je me suis demandé à quel point pouvais-je être un enfoiré ? Une raclure de première pour infliger ça aux personnes qui faisaient partie de mon entourage ? Certes, peu proche, mais à ce point ? Quel ami infligerait ça ? Quel petit ami irait jusque là même ? Je l’ai fais, c’est tout ce que l’on doit retenir au final. Chaque action possède une ou plusieurs conséquences, à nous de les assumer, à moi d’aller jusqu’au bout. Oui j’ai commencé à raconter à Tracy les raisons de mon attitude presque snob à son égard, et c’était un début. Ce n’était pas pour autant la première personne à laquelle j’aurai pensé, mais je pensais surtout à Jill justement.

En faisant abstraction des moments vécus dans notre relation de couple, elle ne méritait pas une seule seconde ce genre de comportement de ma part. Ce pourquoi j’ai décidé d’y remédier le plus simplement du monde en lui envoyant une lettre. Mais devant le fait accompli, cela me semble si compliqué que… qu’elle me facilite la tâche en analysant ma façon d’être ? Bien joué. « J’peux pas te mentir sur le sujet, à partir du moment où je me doutais que tu ai reçu la lettre, j’ai vraiment espéré qu’il n’ ai aucune suite.. » Je finis ma phrase, pourtant je ne laisse pas le silence planer autour de nous : « Je me suis dis qu’il valait mieux que tu m’en veuilles à mort, que tu brûles cette lettre et que lorsque l’on tu me croiserai, tu devrais me gifler ou me coller une droite.… » Ce qui dans le fond, serait amplement mérité vu la façon dont je l’ai traité lors de ma crise. Mais on ne refait pas le passé, on ne corrige pas nos erreurs à 100%. On en reste au point où je l’ai fais souffrir, et c’est à moi d’en tirer les leçons. Je ne prétendrai jamais que mes actions aient des effets thérapeutiques sur les relations entre individus, mais là maintenant… je tuerai pour en être capable.

Juste claquer des doigts, et qu’elle me lance un sourire. Et on a tous une histoire à écrire, on a tous un quotidien plus ou moins fragile et sa voix… sa façon d’être traduisait cet équilibre fragile. Je me trompais sans doute, et elle ne se livrera pas à moi avec aisance ou pas du tout. Qui suis-je pour bénéficier de ses confidences ? Son meilleur ami ? Mort de rire. J’suis juste son ex qui vient lui donner des explications. Je n’ai en aucun cas le droit de lui soutirer des informations ou même la conseiller. J’suis personne. La vache, on dirait Arya Stark, je trouve vraiment le moyen de plaisanter alors que je suis clairement pas en position de le faire. J’hausse même les épaules en affichant une moue peu convaincue quand elle essaya de constater le fait que je me portais plutôt bien. Nous avons vu des jours meilleurs il faut dire, et aujourd’hui n’était pas le plus lumineux de tous. Il était question de se revoir entre ex. De lever un voile sur des mois voir toute une année d’esquive. Elle cherchait même une certaine raison à laquelle je lui aurai envoyé cette lettre, une forme de motivation opérée par une personne ou par un élément déclencheur… La vérité est toute autre…

« J’aurai aimé qu’une personne soit à l’origine de cette lettre, mais non, il n’y a personne qui ai pu me motiver en soit… »

Je regarde autre part, je reste immobile. Mon regard vagabonde, et il est bizarre de constater le fait que je ne veuille pas la regarder plus de dix secondes, ce serait dix secondes de souffrance. Mon dieu, fais un effort Hansel…

« Tout est lié à mon problème, ma décision, le fait que je sois là, tout est lié. »

Je reprend ma respiration, je tente de réguler le rythme de cette dernière. Je me concentre pour ne pas perdre mes moyens. Être immobile ne m’avantage pas, je suis dans une position inconfortable. Je me suis dis que dé-serrer ma cravate serait un début, pour enfin prendre mon courage à deux mains et me mettre à ses côtés pour m’expliquer. Je regarde loin devant moi, mes avants-bras appuyés sur la rambarde en bois.

« Depuis que j’suis enfant je suis atteint de l’hypermnésie. J’ai une mémoire autobiographique ultra-développée. Demande moi de te dire mot pour mot notre première discussion, je le ferai, demande moi de réciter mon quatrième cours de ma seconde année, je le ferai. Le truc c’est que j’ai toujours tout ressenti, quand je me souviens de ces moments, les sensations surviennent aussi, tout… Alors quand Poudlard a vécu ses heures sombres, tout s’est imprégné dans ma mémoire au point que vivre à nouveau ces moments dans mon esprit me provoquait des crises. C’est pour ça, c’est pour ça que tout est partie en couilles. Je n’ai jamais voulu ça, mais c’est arrivé, c’est ce qu’il faut retenir. Personne ne peut y faire quoi que ce soit… »

Je me retourne alors, dos à la rambarde tandis que ce sont mes coudes qui s’appuient sur le bois, et mon regard finit par se tourner, en coin, vers Jill. Le regret de devoir lui annoncer ça de cette façon. Je lui laisse quelques secondes pour digérer cela pour enfin conclure :

« Je te demande pas de comprendre, ni de pardonner. Depuis que j’ai passé tout ce temps aux cachots, depuis que j’ai vu Gretel se faire torturer, mon cas s’est aggravé… Il n’existe aucun remède connu pour ma maladie, et j’ai peur qu’un jour je ne craque complètement. Si je t’ai évité, toi, Octavia et même Oliver, c’est pas pour vous protéger, mais égoistement… pour me protéger moi. Voilà… »

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyLun 8 Oct - 18:56


obsessive by decisions

Hansel & Jill


Hansel arriva finalement assez rapidement, ce qui ne me laissa pas le temps de m’enfermer dans mes sombres pensées. L’idée était d’aller dans le vif du sujet ; pas trop d’embarras, pas de questions qui ne servent à rien, juste l’essentiel. Je ne savais pas si je devais être surprise ou non, mais sa réponse à ma première question fut source d’une déception immense. Il était là sans en avoir la moindre envie… et aurait préféré ne jamais venir à me rencontre. Un constat dont je me serai bien passé mais qui allait finalement dans la continuité de mon quotidien. Une partie de mon esprit m’imagina en train de lui dire de foutre le camp, dans ce cas, et d’oublier que je lui avais répondu, qu’il pouvait désormais aller vaquer à ses occupations, mais je me décidai plutôt à serrer les dents. Il pouvait toujours rêver pour que je l’en remercie un jour, mais au moins, il me permettait d’avoir le meilleur exercice qui soit pour me forger un caractère et pour la maîtrise de soi. Au lieu de lui « aboyer » dessus (le terme avait été parfaitement trouvé par Oliver), je répondis tout de suite à la toute fin de ses paroles, celles où il mentionnait l’idée que je puisse m’attaquer physiquement à lui : « C’est bien mon genre, de faire ça. » Je décidai de ne pas aller plus loin, restant dans le modèle de l'ironie que j'avais choisi pour l'occasion. L’inciter à parler et à préciser son propos dont le seul but était de me faire comprendre qu’il était là mais qu’il ne le voulait pas ? Non merci.

A la place, il me confirma que personne n’était à l’origine de sa lettre. Gretel n’avait donc rien dit, ce qui me permettrait de le dire moi-même et d’envisager l’idée de couper les ponts définitivement que ce soit avec l’un ou l’autre. Le départ de Spencer avait réussi à m’en convaincre, je voulais désormais m’entourer des personnes qui me seraient bénéfiques… Nombreuses étaient les personnes qui avaient compris ça avant de s’y atteler. J’avais visiblement un peu de retard. Le regard toujours rivé sur le paysage qu’offrait le parc de Poudlard, je l’écoutai reprendre la parole, penchant parfois la tête de côté pour lui faire comprendre que j’étais attentive à ses propos. Et quels propos ! L’hypermnésie. Quelque chose que je ne connaissais pas mais son explication et ses exemples me furent d’emblée suffisants. Je comprenais, mais avais-je pour autant envie de comprendre ? La seule chose qui traversa mes lèvres, quand il eut finit, furent les paroles suivantes : « Ça t’aurait tué de le dire avant ?! » Là, cette fois-ci, j’avais eu de grandes peines à dissimuler le ton agacé dans ma voix. Je comprenais de quoi il relevait exactement, je comprenais ce qu’il venait de m’expliquer et quels étaient les ressentis qu’il pouvait avoir (bien que la réalité et le fait de le vivre devait être toute autre), mais cela me permettait-il de comprendre le réel fond du problème ? Dans un vague espoir d’entrer dans la conversation sans être prise d’agacement ou de tristesse, je lui demandai : « Je suppose que tu as déjà cherché et qu’aucune maîtrise d’un sortilège d’amnésie n’existe pour effacer de ta mémoire des moments bien précis…comme ceux qui t’ont provoqué lesdites crises ? » La question ne pouvait pas être posée de façon plus monotone. Je ne pouvais pas l’aider… de toute façon, il le savait lui-même puisqu’il n’avait pas cherché à me demander mon avis : « Je ne vois toujours pas quel rapport il y a avec moi… ou nous, de manière générale. Est-ce que nous avons les uns et les autres un rapport avec les moments sombres de Poudlard ? Est-ce qu’il était nécessaire d’en arriver à ne même plus… me regarder ? On était bien quelques uns à pouvoir t’aider avec ça…. Moi la première… mais tu n’as rien dit. » Je haussai les épaules en continuant de regarder devant moi, ajoutant finalement : « Tu me demandes de ne pas chercher à comprendre parce qu’il n’y a rien à comprendre ni à expliquer, finalement… » En réalité, je ne voyais pas où il voulait en venir et surtout, pourquoi venir me dire ça maintenant ? De même, il ne demandait pas de lui pardonner, ce qui tombait bien, je n’en avais pas la moindre envie, ni l’intention ! Il nous avait rayés, effacés du jour au lendemain (en considérant Oliver et Octavia). Probablement s’était-il trouvé d’autres amis tout neufs avec qui il n’y avait mystérieusement aucun problème. « Qu’est-ce que tu veux, finalement, Hans’ ? Avoir l’esprit tranquille et justifier ton comportement ? Me faire passer un message ? Pourquoi faire tout ça maintenant ? » J’étais bien consciente de lui avoir posé une question quasiment à chaque prise de parole. Il n’aurait pas fallu que je le fasse, je ne voulais pas lui laisser l’impression que j’avais vraiment le besoin de comprendre…c’était pourtant le cas. Rien de ce qu’il me dirait ne changerait à ma vie, mais nous en étions là…


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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyMar 9 Oct - 0:03



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hansel ϟ jill .

Ce n’est pas ton genre d’agir ainsi je le sais bien, j’ai appris à te connaitre, mais si c’est ce que j’aurai souhaité… Les choses auraient été plus simples, tellement plus simples. Mais plus douloureuses. Pourquoi espérer la facilité ? C’est ça la culpabilité, la vraie, la stricte réalité. Nous devons assumer nos actions mais c’est tellement dur putain, insoutenable. Je ne veux pas de cette vie… Mais je dois la vivre. Trouver un sens. Bien heureusement cette culpabilité limitait ces pulsions destructrices qui pouvaient m’habituer, c’est ce qui me permettait de maintenir un certain cap au sein de mon équilibre. A quel point devient-elle toxique ? Parce que pour le moment j’ai l’impression qu’elle est ce qui me prouve que j’ai merdé, ce moteur, cet élément déclencheur qui permet de passer le pas.

Je suis incapable de prévoir ce que j’ai à faire, je ne sais même pas si je dois faire quelque chose. Tout ce que je sais c’est que j’ai pris conscience de son existence, et que je la reconnais pour enfin l’accepter. Il a fallu remonter à la source du problème, desceller chaque mèche et défaire chaque nœud. Cela peut paraitre insensé car pour beaucoup le problème était sous leur nez, mais pas sous le mien. Ces émotions dynamisantes qui m’ont empêché de passer le pas m’ont trop longtemps entravé. Si croire que l’on peut changer instantanément repose sur une utopie… il faut alors se dire que ce n’est pas impossible. Rien n’est infranchissable. C’est en pensant ainsi que les émotions paralysantes diminueront leur emprise sur notre esprit.

Ce n’est pas pour ça que tout se passe bien quand on passe le pas. Ce n’est clairement pas pour cela que Jill allait sauter de joie à l’idée de découvrir que j’étais atteint d’une maladie et que je ne lui en ai jamais fais part. Dans un cas comme dans l’autre cela serait arrivé et il m’est impossible de dire si cela aurait pu être anticipé ou même réparé à temps. De toute façon, j’ai gâché ce qui me tenait à cœur à l’époque. « Oui, j’aurai pu te le dire avant, mais ça n’a jamais été facile, jamais. » La manche de ma chemise recouvre ma main, le revers de ma main que je m’empêche de regarder depuis si longtemps. Mais je ne le lui dévoile pas encore. Elle n’est pas sans savoir ce que nous, nés-moldus avions subi il y a quelques années. Cela ne nous a jamais quitté, cela n’a jamais quitté mon esprit et il suffirait que je regarde cette cicatrice pour reproduire une crise et il en est hors de question. Je fis alors un non mécanique de la tête, ponctué d’un bref soupire qui marque alors le fait que j’ai bel et bien tout essayé en matière de renseignement :

« Non, j’ai réellement tout tenté, il n’y a rien à faire. Et aucun médecin au monde ne prendra de son temps pour ce genre de conneries. »

C’est malheureux, c’est sans doute même un peu mélo-dramatique mais putain qu’est-ce que c’est vrai. La hiérarchie magique ou moldu a bien autre chose à foutre que de s’occuper de cette maladie. Alors, parlons nous de condamnation ? Il faut que je tue quelqu’un sous cette crise pour que l’on parle de cette putain de psychopathologie ? Il faut vraiment que je continue d’argumenter ? Pourquoi je cours pas loin d’ici me cacher dans un trou duquel je ne sortirai pas ? J’ai honte, j’ai terriblement honte d’adopter ce genre de comportement qui vacille entre la confusion et le détachement. Choisis bordel de merde Hansel, décide toi ! « Ça a tout à voir, seulement… c’est compliqué Jill. Tout se lie, tout s’entremêle et si tu crois que je choisis les souvenirs qui se manifestent détrompe toi ! » À ce moment là je me redresse complètement pour lui faire face. Pour une raison que j’ignore, j’arrive à la regarder dans le blanc des yeux. Je me force, mais j’y arrive parce que c’est réellement nécessaire !

« Il suffit que je me souvienne du souvenir qui m’est traversé l’esprit le jour où j’ai eu ma crise avec toi et tout repart en couilles ! J’aurai à la fois le souvenir qu’une bande d’enfoirés m’ai marqué sur la main un putain de symbole et j’aurai la douleur en tête, avec une précision jamais vue ! T’ajoute à ça le simple fait que j’ai frappé ton frère alors que je n’ai jamais voulu ça, que je me suis comporté comme un connard en te rejetant comme si t’étais une inconnue et tout s’écroule… ! »

Et te voir comme une inconnue m’aidait à ne plus y penser.Mais on échappe pas au passé indéfiniment alors au lieu qu’il me rattrape, je préfère le faire moi-même. Je ne peux pas autrement c’est juste impossible. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je regrette d’avoir fait une croix sur toi, sur Oliver, sur Octavia mais c’était le mieux à faire… pour éviter une réaction en chaine. Je me frotte le visage alors, elle comprenait alors qu’au fond…je voulais me libérer d’un certain fardeau qui traine depuis déjà trop longtemps. Attends, je ferai ça encore pour me protéger ? Un putain d’égoïste… Est-ce que j’en suis sûr au moins ?

Dans ma gestuelle revenant à me frotter le visage on distingue encore les initiales sur ma main alors je rabaisse vite ma manche avant que mon regard puisse se poser dessus. Je plonge même la main concernée dans ma poche par réflexe en ayant peur qu’un rien ne puisse faire tout déraper.

« J’aimerai avoir de l’assurance, mais comment j’peux savoir quelque chose quand cette maladie est incompréhensible ? Je n’oublie pas nos bons moments ensembles, mais je n’oublie pas pourquoi nous ne sommes plus ensembles. Je ne réécrirai pas le passé, tout ce que je voulais c’était t’apporter les réponses… J’pense même pas te les avoir apporter. J’arrive à un point où tout s’écroule et je décide au dernier moment de soutenir ces foutues fondations, alors quitte à merder je veux essayer. Je me suis rendus compte que tu avais contribué à faire de moi une personne honnête, mais je ne peux pas demander à ce que nous nous serrions la main et que tout rentre dans l’ordre… »

Ma main cachée tremblote, mais je garde un contrôle sur mon corps, j’essaye réellement… c’est compliqué…

« Tu vas trouver ça contradictoire, mais j’ai besoin vous… J’crois que c’est ça. Mais j’peux pas exiger quelque chose des personnes que j’ai délaissé ni espérer que mes réponses vous conviennent... Je ne cerne pas ma maladie, la logique de celle-ci et par conséquent… mes actions rentrent en pleine contradiction… C'est toujours comme ça, j'en ai marre... J’ai juste envie que tout cela s’arrête. »

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyMar 9 Oct - 18:26


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Hansel & Jill


Hansel était le deuxième de la même famille à me dire qu’il avait hésité à me répondre. Sympa et très agréable à entendre… (ou à lire, pour le cas de Gretel). Mieux valait pour le coup que je garde pour moi le ressenti qui allait avec l’hésitation du jeune homme qu’il ne cherchait même pas à cacher. En toute objectivité, je pouvais prendre en compte le fait qu’au moins, il était honnête. Mais d’un autre côté, s’il n’avait pas voulu me rencontrer, il aurait mieux fait de s’abstenir, tout simplement. L’un dans l’autre, il venait de me dévoiler ce qui avait été le déclencheur en me parlant de sa maladie. Était-ce véritablement une maladie ? Un trouble ? Il m’expliquait en tout cas que le souci était réellement insurmontable… mais alors, pourquoi parvenait-il quand même à échanger avec d’autres sans être pris de crises ? Pourquoi ne l’avait-il pas dit dès que les problèmes avaient commencé à survenir ? Il tenta une énième explication, me faisant entendre que la chose était loin d’être facile à avouer, ce qui me fit prendre conscience d’une chose : il fallait que je transforme tout de suite la tournure de la conversation « Bon, stop, stop, je suis en train de mentir et j’ai horreur de ça. » Je pris une inspiration avant de dire : « En réalité…. Je savais qu’il était question d’hypermnésie, te concernant. » En temps normal, j’aurais craint de l’avoir déçu, de le voir s’énerver ou de trouver une quelconque forme d’incompréhension sur son visage. Pas là. Il pouvait me hurler dessus, j’étais plus que prête à hurler encore plus fort. « C’est ce que j’ai mentionné dans ma réponse… ce qu’il fallait que je te dise. Je le savais. Parce que…parce que… depuis les cachots –et même avant – j’écris à ta sœur pour prendre de tes nouvelles. » A ce mots, je tournais le visage vers lui, ne pouvant m’empêcher d’ajouter, d’un ton un peu abrupt : « Il y a bien un dicton qui me vient en tête et qui commence par « trop bon…… » je te laisse trouver la suite. » Puis, me centrant de nouveau sur le paysage, je repris la parole pour dire : « Gretel a mentionné l’hypermnésie dans l’une de ses lettres… j’ai cherché de quoi il était question, de mon côté, sans vraiment comprendre de quoi il s’agissait… » Je haussai les épaules avant de préciser : « J’ai compris avec le peu d’exemples que tu viens de me donner. » C’était vrai. Gretel pensait probablement que j’étais au courant de ça, mais il n’avait pas pris la peine de m’en toucher le moindre mot.

J’avais compris, certes, mais cela ne voulait pas dire que le pardon était de mise. Hansel continua à s’exprimer sur la question, me disant que tout avait à voir, que tout était lié… Une fois encore, je ne comprenais pas ce que j’avais à voir dans les mauvais souvenirs. Deux noms avaient été cités par Gretel dans l’une de ses lettres… qu’il aille se reconstruire près de ces personnes en question. L’une de ses formulations ne pouvait pas mieux refléter la réalité « te rejetant comme une inconnue », qu’il avait dit… Nous étions des inconnus, il avait choisi de me rejeter (au même titre qu’Oliver et Octavia) au profit d’autres personnes qui, pour une raison mystérieuse, semblaient beaucoup plus dignes de son attention. Il n’y avait rien à faire, je ne comprenais pas. Ma colère était intérieure, je mettais un point d’honneur à me maîtriser, à ne pas laisser mes émotions la guider, mais cela ne m’empêcha pas d’attendre qu’il ait parlé pour dire : « Toi, toi, toi ! Et tu ne t’es pas demandé si ça ne posait pas de problèmes aux autres d’être laissé sur le bord de la route sans aucune explication ? » Spencer. Mon esprit se dirigea instantanément vers lui en disant ça. Encore un qui était parti sans prendre la peine de s’expliquer et qui emportait avec lui des secrets qu’il avait – bien sûr et sans doute – dévoilé au reste du monde, excepté moi. Peu importe, il fallait que je fasse l’effort de ne pas penser à ça pour rester pleinement sur Hansel. Gretel pouvait très bien être fâchée de savoir que je me fâchais moi-même avec Hansel, je n’en avais strictement rien à faire. Le monde ne tournait pas autour d’eux et de leurs problèmes. Il n’empêche que je pris la parole une nouvelle fois pour dire une phrase qui pouvait facilement sonner comme des excuses : « Je t’avais dit que ce n’était pas le bon moment pour discuter… » C’était même le pire, mais j’étais tout de même assez satisfaite de parvenir à gérer un semblant de conversation sans partir dans les tours. Une petite victoire en soi même si mon optimisme était bien loin d’avoir fait son grand retour.

Manque de chance, je tentais un regard dans sa direction au moment précis où il tira sur sa manche, un réflexe qui me donnait le tournis…et pour cause… Spencer avait ce même réflexe en beaucoup plus prononcé. La vision des sapins en contrebas était plus facile à gérer et je m’y penchais avant de me forcer à reprendre un ton calme, lui posant une nouvelle question sur ce qui m’avait intrigué dans ses paroles : « Pourquoi tu dis que tout s’écroule… ? Les cachots sont derrière nous, en toute objectivité, nous avons toutes les cartes en main pour aller de l’avant… » Ma rage intérieure pensa aussitôt à une fin de phrase qui ressemblait à « …avec tes nouveaux amis, ça ne devrait pas poser de problèmes. » Mais je détestais l’idée d’être pleine de colère et d'une espèce de jalousie qui pouvait facilement devenir maladive, cela n’avait rien à voir avec ce qui me caractérisait. L'idée de le voir revenir comme une fleur, sans avoir de réel motif m'agaçait. Il fallait que je trouve une alternative et je la trouvais assez rapidement, ce qui me poussa à lui dire : « Sincèrement, je ne sais pas ce qu’on pourra t’apporter de plus que ce que tu as déjà… » Mon for intérieur pensa « Rien de plus que l'entourage qui semble réussir à t'aider, ceux que tu as probablement préféré à nous, qui ne te rappellent pas de mauvais souvenirs comme nous le faisons tous les trois. » Mais je ne m’exprimai oralement que pour dire : « Tu as besoin qu’on te dise que tout est oublié, pour avancer ? Bien. Ça peut se faire….tu n’es pas sans savoir que nous n’avons pas attendu qu’un tel renouement survienne pour continuer à avancer, dans nos vies. » Puis, avec tout le détachement dont j’étais capable de faire preuve, je lui demandai : « Qu’est-ce que je peux faire pour toi, Hans’ ? »


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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyVen 12 Oct - 17:28



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hansel ϟ jill .

Elle le savait ? Elle était au courant… grâce à Gretel ? J’avoue que je ne sais pas encore comment réagir là. Je suis peu partagé là, je n’ai pas intérêt à me mettre dans tous es états… J’suis déjà assez fautif comme ça. Le truc c’est… pourquoi, pourquoi Gretel et Jill auraient correspondu ensemble ? Quel était l’intérêt ? Quel est-il si elles continuent encore aujourd’hui de le faire ? Qu’est-ce que Gretel avait pu lui raconter ? Il y avait une bonne partie dont je me doutais, et cela concernait le fait que j’ai pu la délaisser bien trop longtemps… Je tente de réguler ma respiration, il est compliqué…Je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines. L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible.

La première était pleine de vie tandis que la seconde semblait liée à ces putains de souvenirs… La forte inspiration venait toujours satisfaire le corps en proie de désir de nettoyer mes erreurs mais tout simplement inutile… ! Moi devant le fait accompli, je n’ose même pas respirer. Je ne suis même pas en position de dire quoi que ce soit, de demander quoi que ce soit dans le fond… Tout ce que je dois faire, c’est expliciter mon propos… C’est l’unique chose que je dois faire, qu’elle me pardonne ou non… Elle savait donc autant que moi sur l’hypermnésie, sur ce que j’ai pu traverser, sur ce que j’ai pu faire subir à ma sœur. Forcément, cela ne me mettait pas dans une position avantageuse. Quoi que… non. J’ai beau retourner le sujet dans ma tête des centaines de fois mes lèvres restent entrouvertes avec la volonté d’expulse des mots… mais aucun son ne sort.

Je ne me permet même pas de lui couper la parole. Je ressens un nœud à l’estomac qui ne semble pas me quitter, j’suis forcé de constater l’effet que ça fait de faire réellement du mal aux gens qui m’ont été proches. Moi moi moi, oui c’est un égoïsme pur et dur. Et j’ai pensé à ce que pouvaient pensé les autres avant de me décider, c’est ça le pire. J’ai agi en connaissance de causes, et ça, je ne peux que l’assumer. « Et bien oui, moi, moi, moi et encore moi ! Tu crois quoi, que j’suis du genre à anticiper tous les problèmes d’une vie alors qu’on est des gamins ?! Tu crois quoi, qu’on est des soldats nés pour encaisser plusieurs attaques sur le château ? » Ce n’est pas le moment, mais ça ne le sera jamais pour parler de ça… Personne n’a envie d’en parler. Ni elle, ni moi, alors autant que je sois clair, que j’exprime mon ressenti sur cette putain d’année, sur cette putain de maladie qui envenime mon karma, si karma existe !

« J’me doutais bien que ce ne serait pas le bon moment, mais il le fallait ! Si toi t’arrives à aller de l’avant avec ces événements tant mieux parce que moi j’y arrive pas ! »

Si elle se désigne comme une personne forte et qui a des faiblesses, c’est une chose. Mais à l’entendre, on me reprocherait presque de ne pas réussir à aller de l’avant… Pourtant, je met tout en œuvre pour avoir un minimum de sociabilité, pour sourire auprès des autres, pour continuer ma vie tout en essayant de trouver un objectif professionnel une fois que je serai en dehors du château de façon définitive… Mais je n’y arrive pas, c’est tout simplement impossible pour la simple et bonne raison que j’ai sans arrêts la sensation de ne pas être en sécurité et qu’un obstacle peut se manifester du jour au lendemain. Un obstacle… une entrave titanesque… Ces choses sont dernières nous a-t-elle dit ? Oui… Mais pour les personnes les plus motivées, les plus décidées à en découdre avec l’avenir… Mais je ne suis pas ce genre de personne. Si j’ai la particularité de me rappeler de tout ce que j’ai vécu, d’avoir une réponse à tout ce qui a fait de moi l’homme que je suis, une question demeure en suspend. Une question qui m’obsède parce que je n’ai jamais été mis en face de la réponse. Comment font-ils pour tourner la page ? Pour continuer à être authentique ? Comment on peut en arriver là ?!

« Bien sûr, vous allez de l’avant et parce que je n’y arrive pas j’fais preuve de nombrilisme ? Le pauvre petit Valeska qui n’arrive pas à s’en sortir ? Parce que les trois quarts des élèves du château résonnent comme des adultes je suis censé y arriver ? Toi, t’as peut-être les cartes pour avancer, moi tout me rappelle que j’suis désarmé. T’aurai pas oublié que j’y ai perdu des amis ?! Que j’ai failli y perdre ma petite sœur ?! »

Cette fois-ci j’éclate, je suis dans une haine envers ma propre personne. Je maudis presque dame nature ou je ne sais quelle entité de merde de m’avoir filé ce don. Je m’en passerai bien, je m’en passerai pour le restant de ma vie s’il le faut. Si j’dois vivre comme ça, forcé de faire des erreurs, des choix contre mes principes, alors j’veux pas de cette vie ! Malgré tous les efforts du monde, je peine à me contrôler. Je montrais un visage qui n’inspirait en rien ma discrétion au quotidien, mais plus celui d’une confusion aiguisée. Personne ne peut m’apporter quoi que ce soit… Je me suis tus aussitôt ma tirade terminée, j’ai préféré m’enliser dans un silence des plus persévérants pour me rendre compte de ce que je venais de dire à l’instinct. Mon esprit flirtait avec le burn-out, il avait levé une jambe tandis que l’autre reposait sur un fin fil de fer… La chute provoquerait une crise, c’est sûr et certain… Et quand sa question visant à ce que je me prononce sur mes attentes… Il fallait que je me prononce… Si ma peau estompant mes rougeurs de colère était devenue plus tiède, mes yeux s’imprégnèrent de quelques lumières pour contenir des larmes. Je suis lassé, lassé de tout ça…

« Juste que t’entende mes excuses… J’suis vraiment désolé… Je ne suis pas le seul élève qui n’arrive pas à avancer, et ça ne m’a jamais amusé d’en rester au point mort… C’est pas parce que je suis plus âgé que mes choix sont les plus justes, j’étais et je suis encore à la recherche de repères, comme beaucoup de personnes de notre âge… Pourquoi je viens te parler de tout ça, comme une fleur… ? »

Je laisse un très court silence s’imposer entre nous. Il faut que je reprenne les rennes d’une discussion… que la communication se fasse, que je ne perde pas l’équilibre sinon…

« Même si mon retour vers toi est très tardif, à la fin de l’année je me retrouverai à faire un choix qui va sans doute nous séparer pour de bon… Et tu as été ma petite amie et tu m’as beaucoup appris… J’veux redevenir authentique, sourire sincèrement, faire sourire ceux qui m'entourent… »

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyDim 14 Oct - 20:37


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Hansel & Jill


L’échange ne durait pourtant pas depuis longtemps et je n’en pouvais déjà plus. L’envie de m’isoler, de rester seule et d’éviter la présence d’autrui se faisait sentir plus que jamais et je n’avais pas pris l’habitude d’aller à l’encontre de ça, malgré les recommandations d’Oliver. Au moins, les choses seraient dites. Je n’avais pas eu l’intention de dévoiler mon échange avec Gretel aussi facilement, mais le faire me permettait de passer à autre chose… avec ça, j’étais en mesure de me promettre intérieurement de ne plus écrire à cette jeune fille qui en plus, n’en avait rien à faire de moi. Je l’avais réalisé assez vite, n’ayant pas manqué le moment où le constat suivant s’imposa à moi « elle s’en fout, tout autant que son frère »… mais d’une certaine manière, c’était ma seule façon de prendre quelques nouvelles, j’en avais eu besoin dès l’instant où j’avais pleinement réalisé qu’Hansel ne reviendrait pas vers moi. C’était bête… mais bien réel. Il avait fallu attendre les cachots puis Spencer pour revenir sur le droit chemin et j’avais réussi à atteindre le point où j’étais prête à ne même plus m’embêter à chercher des nouvelles de lui. Sauf qu’il sortait de l’ombre pour une raison que j’avais du mal à comprendre, avec des explications que je jugeais floues (ou alors, je n’étais pas en conditions). Pire encore, il ne posa même pas de questions sur le pourquoi du comment. Pourquoi ces lettres à destination de Gretel ? Pourquoi cet échange ? Dans quel but ? Quand ? Rien… Il ne demanda rien, me laissant croire qu’il s’en fichait encore royalement… avant de reprendre avec une forme d’égocentrisme que je ne cernais pas, chez lui. Il ne m’était pourtant pas apparu comme ça, à l’époque. Plutôt que de m’énerver, je décidai de hausser les épaules, ignorant ses questions. Il croyait être le seul à avoir affronté des problèmes ou à avoir craint pour ses proches ? Il n’avait pas idée d’à quel point j’avais eu peur de perdre Oli ou Octavia…. Combien j’avais angoissé à l’idée de ne plus jamais revoir mes parents ou chacun de mes frères et sœurs moldus… De même, mon imprudence avait mené Spencer vers des tortures, un soir où nous partagions la même corvée.

La suite des paroles d’Hansel fut moins énervante que dans le premier temps et je le laissais aller au bout, me demandant soudainement comment il pouvait savoir que ce n’était pas le bon moment pour moi. Qu’imaginait-il, au juste ? Peut-être n’y avait-il jamais de véritable bon moment tant ce qu’il nous avait fait m’avait fait de peine ? Il ne posait aucune question mais restait sur « lui », ne se préoccupant que de ce qui le perturbait, lui… D’un air sombre, je commentai cette fois en disant : « Je n’ai pas dit que j’arrivais à aller de l’avant. J’ai dit que c’est ce que nous sommes censés faire… essayer de faire, du moins. Je suppose que la première étape, c’est au moins d’essayer d’y croire un peu. » Un peu de positivisme que j’avais du mal à convoquer, pour le coup. C’était pourtant ma spécialité, la plupart du temps. Il rempila sur le même sujet, m’agaçant de nouveau, mais serrer les dents m’aida à le laisser aller jusqu’au bout et à rester neutre. Il n’imaginait pas le travail que nous avions déjà tenté de faire pour au moins essayer de ne plus penser à tout ça….de la difficulté que cela avait été d’expliquer à nos familles pourquoi nous ne donnions pas de nouvelles, pourquoi nous avions perdu tant de poids et pourquoi les nuits étaient synonymes de cauchemars. « C’est la situation qui nous pousse à raisonner comme des adultes, Hansel. Qu’est-ce que tu veux faire d’autre ? Tu crois que je vais dire à mon frère ou à mes proches qu’ils n’arriveront pas à passer au dessus de tout ça parce que l’expérience a été traumatisante ? Non… je vais essayer d’y croire et de leur insuffler un peu de courage… Je ne sais pas si ça marchera au bout du compte, mais qu’est-ce que tu veux faire de plus ? Te morfondre ? Tu n’as pas envie d’essayer ça plutôt que de te persuader que ça ne marchera pas ? » J’avais envie de lui dire que c’était ce qu’il était en train de faire, se morfondre, mais je préférai me taire à ce propos, ajoutant juste : « Non, je n’ai rien oublié, je n’ai pas besoin d’être hypermnésique pour me souvenir… » Je me tournai vers lui, lui envoyant, malgré moi, un petit regard accusateur : « Il y a plein de situations désagréables que j’ai encore en tête… » Il savait de quoi je parlais. Pas besoin de lui faire un dessin. Je ne parlais pas des cachots et de Blackman.

Ce qu’il attendait de moi fut la question dont j’attendais le plus la réponse… Puisque nous étions enlisés dans la discussion, l’explication ne tarda pas à arriver et j’écoutai attentivement, continuant de fixer mon regard sur ce qui nous entourait plutôt que de lui faire face. La pause dans ses paroles me donna une impression de gêne considérable. Il fallait qu’il aille au bout, qu’il atténue ses paroles ou qu’il dise quelque chose qui puisse entretenir ma colère. Car, forcément, il n’avait pas fallu bien longtemps avant que je ne m’adoucisse. Trop bête, ça, je l’étais… Il n’était pas envisageable que je fasse preuve de clémence après ce qu’il m’avait fait, à moi, et après s’en être pris à Oliver qui n’était là que pour me défendre. Pourtant… : « Je les entends… De toute façon, j’ai toujours été persuadée que tu n’avais pas vraiment voulu frapper Oliver. Une certitude basée sur du vide qui a pris un peu de sens, par la suite. » Je haussais les épaules, fatiguée de tout ça, il n’imaginait pas à quel point j’avais envie de tranquillité : « Quant à nous…eh bien… je suppose que c’était ce qui devait arriver, voilà tout. Figure-toi que j’ignore encore pourquoi tu m’as laissé tomber du jour au lendemain mais…. c’est pas grave… Tout va bien, Hans’. » Il fallait que je m’en persuade. Toujours la même histoire : je devais y croire….sans comprendre, certes, mais l’effort allait payer. Je me retournai alors vers lui, lui demandant, avec une pointe d’espoir dans la voix : « Ça t’aide… ? Ne serait-ce qu’un peu ? Je n’ai jamais été quelqu’un de rancunier et j’en connais certains qui me diraient que j’ai tort et que je devrai entretenir cet aspect. Ne crois juste pas que je te dis ce que tu veux entendre…ce n’est pas le cas… » Je profitai de la phrase à moitié terminée pour fuir son regard. « Juste… Tu crois vraiment que se rapprocher de nouveau de son passé est une bonne idée ? » C’est précisément cet aspect qui m’avait fait croire que lui écrire était une mauvaise idée. C’était un conseil de Gretel, que je n’avais pas suivi et je ne le regrettais pas. Je n’avais, égoïstement (pour une fois), pas eu envie d’être celle qui fait le premier pas.



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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyLun 15 Oct - 12:45



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hansel ϟ jill .

Est-ce que la colère quelle nourris envers moi ne m’aveuglerait pas sur certains points ? Est-ce que je suis totalement lucide au point de prêcher la bonne parole ? Est-ce que j’aurai dû m’intéresser au fait qu’elle ai échangé avec Gretel ? Poser la moindre question pourrait me mettre en tant que cible principale ? Est-ce que je peux au moins exiger ça ? C’est pour ça que j’ai préféré me la fermer, parce qu’il n’y avait définitivement pas de raisons que je finisse par l’ouvrir par simple peur de prendre une réprimande. “Et alors qu’est-ce que ça peut te faire ?

Tu prends pas de nouvelles de ta sœur, t’espère pas en avoir par moi ? “ Et putain qu’elle aurait raison de me rétorquer ça. Mais ce n’est pas l’objectif d’envenimer la situation, alors prendre en considération ce qu’elle m’a raconté, quitte à passer pour un crevard… c’était sans doute la meilleure chose à faire ? Non clairement pas. Je ne suis pas dupe, je sais lire sur le visage des gens l’agacement. Après tout elle s’était libérée de quelque chose mais je ne pouvais définitivement pas prendre position sur ce sujet, cela… n’était clairement pas confortable. J’ose parler de confort quand la quasi-totalité de notre conversation ne l’est pas pourtant… parler de Gretel ne me faisait pas le plus grand bien.

L’inquiétude, la curiosité extrême étaient deux âmes-sœurs complémentaires lorsque le prénom de ma petite sœur s’élevait. Comment aller de l’avant quand des détails sont maitres d’une vie ? Pourtant je m’étais leurré. Forcé de constater que le chemin pour de nombreuses personnes, je pense, comme Jill avaient sans doute du mal à aller de ce fameux « avant ». Je détourne alors le regard, sentant que mes propos aient été prononcés de façon… hâtive. Je ne sais pas spécialement ou me mettre, mais dans l’ensemble mon regard voyait bien ces élèves rires, arriver à tourner la page alors que je restais bloquer…

« Même si on arriverait à tourner la page, ce serait sur le long termes… »


Restons logique en tout cas pour les personnes meurtries. Sans parler de moi. Sans parler d’égocentrisme à deux balle… Non, il y a des jeunes qui ne surpassent pas ces traumatismes. Il y a des jeunes qui vivent ce genre de choses et qui ne s’en sortent pas. Je veux m’en sortir mais je n’ai pas la prétention d’être aussi fort que certaines personnes. Mais si cette discussion, cette colère dirigée contre moi pouvait amener à une coupure de la communication… il en fut autrement. Elle se contrôlait drôlement mieux que moi… Je ressens pourtant la confusion, le mépris, la volonté de donner des réponses à ma propre confusion aussi. J’aimerai vraiment… Mais est-ce que j’ai fais quelque chose comme insuffler de l’espoir depuis que je suis sortis des cachots ? Est-ce que j’ai décidé de continuer de représenter le changement, être une figure forte qui a conscience d’être meurtrie ? Non.

J’ai décidé de me concentrer sur ma gueule, sur mes ambitions pour me protéger du passé qui… trop souvent est revenu à la charge. Au lieu de l’affronter, de lui faire face je n'ai passé mon temps qu’à l’esquiver. Sur ce point elle avait raison et proposait une issue qui pourtant… n’était pas compliquée à remarquer. Mais venant d’une autre personne, venant au moins de Jill, ça prenait un certain sens… J’acquiesce alors doucement de la tête, forcé de constater que ça tirade révèle au moins quelque chose : mon manque de clairvoyance. Est-ce que cela effaçait pour autant le mal qui s’est entremêlé à moi ? Non. Clairement pas. « C’est ce que j’aimerai faire oui, c’est vrai… Mais entre décider d’agir et agir, il y a un pas… de géant. » Mais pour se souvenir de ce que j’ai fais par le passé, il n’y avait aucun problèmes pour autrui, même pas pour elle. Je déglutis alors, l’image de ma crise me revenant alors en tête. Ma poitrine se gonfle instantanément d’air, mes poings se serrent instinctivement.

Je cesse de me rappeler de ce moment, j’essaye, je contrôle vraiment mon fort intérieur pour ne pas m’énerver parce que de toute façon… je suis en tort. Elle n’a pas à revoir ça, elle n’aurait même jamais dû avoir à faire face à cela. Bien sûr que la remarque n’était pas à prendre comme un compliment, mais comment le prendre alors ? Être outré ? C’est ça oui, je suis vachement en position de l’être. Juste le simple rappel de mon débordement me fit hésiter à me laisser emporter. Mais l’hésitation de trop s’estompa au point de me laisser armé de patience. La certitude d’une violence qui n’est pas la mienne me revint en tête. Ce coup qui a déclenché des vagues, oui, je n’ai jamais voulu le frapper mais je suis tellement doué que je n’ai jamais cherché à recoller directement les morceaux alors que la culpabilité était monstrueuse.

La simple peur de devoir faire face à mes responsabilités. C’est… une raison de faire une crise, une raison qui m’a semblé valable pour m’éloigner. Tout va bien ? Je penche la tête légèrement sur le côté, un sourcil haussé… Non… L’air non pas dubitatif mais peu convaincu par la situation… « Tout va bien… ? » Non tout ne a pas bien pourtant, elle me demande si cela est capable de m’aider parce qu’elle fait preuve d’un sincérité et d’un sang-froid remarquable. Je reste pourtant sans mots, parce qu’elle allait enchainer. Si cela pouvait me rassurer ne serait-ce qu’un tout petit peu… Voilà que je me mettais à penser que le bénéfice ne devait pas être uniquement pour moi. Mais j’ai la sensation que rentrer dans sa vie n’est pas la meilleure des choses à faire… Pas pour le moment… Pourtant cela montrerait que je ne m’intéresse pas qu’à mon existence…

« J’ai envie que ces mots aient un effet immédiat pour pouvoir te dire que ça m’aide, et si je médite déjà dessus… je crois être rassuré, ne serait-ce qu’un peu… » Quant à ses mots à propos du passé il est vrai qu’il y a des fois des bons côtés à s’en rapprocher pourtant la vie est telle que ce n’est pas le cas pour tout le monde. Je regarde autour de nous d’un air légèrement perdu. Je la regarde enfin , j’ai l’impression que mon corps s’apaise, que mon esprit peut à nouveau se dompter ou alors s’adoucir :

« Il n’est jamais bon de se rapprocher de son passé, en tout cas des mauvais côtés, je le sais… Mais il y a des parties de nos vies que l’on aimerait arranger, des parties importantes, et t’en fais partie. Même si nous devons ne plus nous adresser la parole, juste que cette partie du passé finisse un jour par être réellement derrière nous… »

Ou derrière moi ? Il fallait aussi passer par Octavia et par Oliver quand j’y pensais. Mais cela se fera petit à petit et il faut que le pardon soit de mise. Il faut que chaque partie s’ouvre à l’autre.

« Je n'arriverai sans doute pas à poser des mots sur mes erreurs, juste qu'il y avait trop de choses que me reliaient directement ou non à ces événements, et j'ai vécu ça comme un blocage. MAIS... je suis prêt à avancer. Oublier cet aspect égocentrique et tenter de croire qu'aller de l'avant est possible. Tu l'as dis, c'est au moins la première étape... J'ai envie que les choses évoluent, même si ça prend du temps... »

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyMer 17 Oct - 13:43


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Hansel & Jill


La seule solution que je trouvais pour ne pas m’enfoncer dans l’énervement… - Que je gagnais toute seule…chaque petite réaction d’Hansel, qu’elle soit louable ou non, me donnait une occasion de voir le mal - était de me taire et de ruminer en silence, attendant simplement qu’il réagisse quand il l’avait décidé. Après tout, j’avais dévoilé ce que j’avais l’intention de lui dire, c’était fait. Il ne me restait plus qu’à écouter ce qu’il avait à me dire. Hansel était à l’origine de notre rencontre, non ? Il avait donc des choses à me dire, j’avais fait le serment de les écouter et ma colère n’avait pas à entrer en ligne de compte. De moins, je voulais la réprimer au maximum, me contrôler et m’assurer que j’avais encore un peu de force mentale et d’intelligence. C’était, selon moi, la seule façon d’avancer, de ne pas stagner et de chasser définitivement l’état inconfortable dans lequel j’étais depuis le mois de septembre. Hansel me fit remarquer que le processus serait long, pour tourner la page. Je ne pouvais que l’approuver, ayant subi quelques phases qui me laissaient de nombreuses interrogations. Je me souvenais que l’après-cachots avait été synonyme de joie, de bonheur, d’envie de vivre et de profiter d’une liberté telle que j’avais eu l’impression de ne jamais l’avoir autant ressenti… Puis, les souvenirs avaient refait surface à intervalles réguliers, amenant avec eux leur lot de tristesse, d’incompréhension et de rage. L’abandon d’Octavia dans la forêt interdite continuait de me hanter et de me provoquer des bouffées d’angoisses (bien que ses raisons avaient été claires et explicites)… la torture de Spencer aussi… Une chose était sûre, je continuais de croire que tourner la page était possible. Compliqué de m’y tenir, à certains moments, mais j’étais décidée à ne pas déroger à mes principes. « Oui… j’imagine que ce sera long. Je pense aussi que nous sommes désormais assez grands pour réussir à nous positionner et faire un choix : être du côté des faibles ou décider de nous battre pour y arriver, apportant la force aux plus faibles. Je ne peux pas me résoudre à ne pas me positionner dans la seconde catégorie. » Pour les proches. C’était sûrement ma raison principale. Était-il lui aussi disposé à au moins essayer ? Je ne lui posais pas la question, lassée d’être à l’origine des questions et sachant parfaitement que nous n’étions pas là pour refaire le chemin psychologique qui avait suivi les interventions de Blackman.

Sans en laisser apparaitre le moindre signe, j’étais contente d’avoir réussi à m’exprimer calmement, normalement. Pourtant, la colère n’était pas si loin… Je ne la maîtrisais pas entièrement et pire encore, je n’arrivais pas à la faire disparaître, subissant au quotidien un état qui n’était pas le mien, qui me fatiguait énormément, aussi. Il fallut ensuite que je me concentre au maximum pour ne pas laisser passer le sourire qui tenta de s’installer sur ses lèvres lorsque j’eus en tête la réponse que je voulais lui apporter lorsqu’il affirma qu’il voulait se battre mais que la difficulté de se décider à agir était énorme : « L’ogre du Petit Poucet a des bottes de sept lieux pour faire des pas de géant… on trouve de tout dans la forêt interdite, on ne sait jamais, tente ta chance… » et puisque je ne le regardais pas et qu’il était hors de question de lui lancer un sourire malicieux, je jugeais bon d’ajouter : « Je précise que c’était une blague douteuse sur les contes… Plus sérieusement, je ne sais pas ce que je peux te conseiller, mais y croire c’est déjà un bon pas en avant. Quelle est ton intention ? Te laisser submerger par ton incapacité à avancer ou tenter d’essayer ? » Et voilà, je revenais à la charge avec mes questions alors que j’avais décidé de stopper. Incorrigible. En attendant, j'avais tout de même réussi à glisser une référence moldue que j'adorais, ce qui était cool et synonyme de pas en avant vers le positivisme que je cherchais à retrouver pleinement.

La discussion était loin d’en être arrivée à son terme. Qu’il répète mon « Tout va bien » en lui donnant une tournure interrogative me poussa à tourner la tête vers lui, lui disant, d’une voix calme : « Même histoire, Hansel. Croire que tout va bien, c’est déjà un pas vers la réussite… Du moins, c’est ce que je crois. Je ne sais pas pourquoi on a cette discussion et ce vers quoi elle va nous mener, mais je n’ai jamais eu l’intention de t’en vouloir pendant le restant de mes jours. Ça m’énerve… Tu m’énerves, pour être honnête… Non, disons plutôt que c’est ton retour qui tombe du ciel, qui m’énerve. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai été à deux doigts de t’écrire, mais figure-toi que j’ai résisté à chaque fois, je n’en suis pas peu fière. Tu as coupé les ponts avant de revenir quand tu as jugé que c’était le moment, non ? Alors tout va bien…. même si je te déconseille de croire que ton silence radio ait été avalé… » En d’autres termes, j’étais en train d’essayer de lui dire que je n’avais pas accepté de lui parler pour rien, que tout cela entrait égoïstement dans un processus personnel, celui dans lequel j’avais prévu d’avancer, d’arrêter de stagner ou de me poser trop de questions. De même, je décidai d’entendre ses excuses bien que doutant toujours de leur sincérité et de leur véritable raison. A ses mots, je hochai la tête franchement, contente de l’entendre dire qu’il était un minimum rassuré. Je me félicitais aussi de réaliser que je n’étais pas aussi rancunière que je le pensais, sauf que, pour le coup, la rancune s’imposait, au moins un minimum.

Hansel était d’accord sur le fait que se rapprocher des mauvais pans du passé était une erreur, pourtant, il me fit penser à une idée bien précise : « Ça ressemble à un pas en avant… tout ça. » Ma remarque était positive, mais je faisais de gros efforts pour ne pas lui donner un signe positif dans mon expression de visage. La neutralité était ce que j’avais trouvé de mieux, il n’aurait donc pas à se souvenir d’un sourire venant de moi quand son hypermnésie referait surface, ni d’une expression de colère…. (si j’avais réussi à la dissimuler suffisamment) : « Dans ce cas, très bien. Alors occupons-nous à laisser derrière nous les plus mauvaises parties du passé pour aborder le plus sereinement possible le moment où nous cesserons de nous adresser la parole. » J’avais l’espoir d’avoir réussi à cacher la pointe d’ironie mal placée, l’invitation à formuler clairement ses propos et à me dire qu’il n’attendait qu’à ce qu’on coupe les ponts définitivement, une fois que sa conscience serait tranquille. Je l’avais bien sûr en travers de la gorge. Il allait le faire avec autant de facilité que la première fois, sans doute. La bonne nouvelle, c’était que moi, je n’en pâtirai pas comme je l’avais fait par le passé. Il s’exprima de nouveau, avouant finalement ce que je voulais entendre : « je n’arriverai pas à poser des mots sur mes erreurs », c’était donc ça ! Une explication claire n’arriverait pas parce qu’il n’y en avait pas. C’était au moins ce que je voulais entendre, faute de mieux… « S’il s’avère que tu trouves un jour les mots –surtout ceux qui expriment pourquoi tu as voulu arranger ton passé maintenant et pas avant - je t’écouterai, je ne jugerai rien ; je suis même prête à garder pour moi ce que j’en pense. » Dans un soupire, j’ajoutai : « Je me pensais plus rancunière…. Pour ce qu’il est d’Octavia et Oliver, je suis au regret de te dire que tu te débrouilleras. » Je n’avais pas l’intention de tremper là-dedans, de m’y préoccuper ou d’aider qui que ce soit. J’acceptais d’entendre ses regrets, ses excuses, d’écouter les éventuelles choses qu’il avait à me dire et à faire un effort pour enterrer toute la rancœur accumulée, mais il ne fallait pas qu’il m’en demande trop.


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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyJeu 18 Oct - 14:16



obsessive by decisions

hansel ϟ jill .

Reconstruire ce que l’on a, ou ce que j’ai brisé, ça prend du temps. Il m’a été compliqué de réaliser que cette tâche allait devoir me confronter à mes erreurs. Que je continuerai de chialer en devant expliquer pourquoi je n’arrive pas à avancer. Que le destin s’acharnait continuellement contre moi et les autres… sans penser à avancer. Ce petit déclic m’a fait prendre conscience de bien des choses, et aujourd’hui encore plus dans la mesure où l’angle stricte de Jill permettait une prise de recul immédiate… Je n’ai jamais idéalisé notre discussion d’aujourd’hui, tout pouvait partir en pleine confrontation verbale, les idéaux sont différents forcément… Mais je n’ai pas la prétention d’avoir les mains propres. Et ça, j’ai tendance à m’en rappeler un peu trop souvent… Alors ai-je fais partie des faibles durant ces derniers mois dont l’année dernière ? Les probabilités sont imposantes oui…

Mais pourtant cela prenait sens. Oui faire partie du second groupe me correspondait d’avantage avant que toute cette merde n’arrive dans les murs du château. J’aurai dû continuer à montrer ma dévotion envers cette cause et là, je n’aurai jamais eu avoir à voir ma relation se terminer avec Jill, mon amitié avec Octavia et Oliver n’aurait jamais été brisée, je m’entendrais encore avec Gretel si mes sentiments n’avaient pas pris le dessus… Mais je ne contrôle pas ces crises, même quand tout va bien. C’est là le problème. Je continuerai d’essayer d’aller de l’avant… Je ne savais pas quelle relation j’entretiendrai avec Jill demain… Je n’espérais pas que nous puissions devenir des amis loyaux… même si dans l’idéal il serait réconfortant d’avoir affaire à cela mais non. Nous sommes dans la réalité, je l’ai déçu et je n’ai pas su entretenir l’ancre affective intangible, l’intimité joyeuse, la loyauté absolue entre nous. Ma réaction fut le poison de la déception… Quoi de pire, après l’osmose, que l’opacité brutale, l’autre qui redevient autre, la dé-fusion d’une relation qui avait tout pour marcher ? Et bien voilà où nous en étions donc…

« Je finirai par faire partie de cette catégorie de personne parce que ça implique de ne plus faiblir et que j’ai besoin de cette force en laquelle tu crois… Et aussi parce que l’on a tant à protéger désormais… »

Que je m’entende ou non avec les gens qui m’entourent, ce n’est pas le problème. Qu’ils m’aiment ou non, je ne peux pas plaire à tout le monde surtout quand les choix que l’on fait pour avancé sont individuels… Mais la vie de chacun ne se marchande pas, et même si je devais protéger Jill alors que notre relation ne permet plus cette complicité, je m’y appliquerai. Mais entre décider d’agir et agir il y a un pas de géant disais-je et si sa métaphore à travers le conte pouvait paraitre amusante… Je ne m’autorisais pas non plus à sourire. Pourtant cela m’amusait et j’en venais presque à regretter l’époque où… non. Arrête. On peut estimer que croire que l’on peut aller de l’avant est déjà une certaine avancée en soit. Un pas vers la réconciliation avec notre inconscient et possiblement avec les autres. Les relations humaines sont bien complexes quand on ne passe pas le plus clair de son temps entouré par des tas d’amis… Prends moi pour un con, tu es en position de le faire de toute façon…

Me mordant l’intérieur de la joue, mes deux mains plongèrent dans les poches sans adopter cet air désinvolte qui serait hermétique à ses paroles. Bien au contraire, je demeurais réceptif : « Mes intentions ? J’vois que l’optique où j’avance maintenant oui. J’fais pas de plans sur la lune, mais j’compte bien y parvenir un jour, et que ce jour soit proche d’aujourd’hui. » Je voulais y croire sinon cela n’aurait aucun putain d’intérêt à faire de belles promesses. Pourtant je me rassurais en disant cela, mais son état m’intriguait. Étais-je la seule raison qui puisse la rendre de cette humeur ? Tout était probable et improbable à la fois mais ne cherche pas à la sonder, je ne serai pas assez discret et cela pourrait découler sur une conversation plus épineuse. De quel droit j’irai alors m’intéresser aux maux d’une personne que j’ai fais souffrir. Mais sa tirade me sauva d’une tentative d’analyse de ce qui pouvait la tourmenter. Autant réfléchir de mon côté petit à petit… Mais sa tirade ne m’épargnait pas. Non, elle énonçait alors des faits que je ne pouvais pas nier.

Des choses avérées qui ont marqué ce pan de notre vie et que l’on ne pourra effacer. Est-ce que pour autant, cette discussion se soldera par une suite ? J’en sais foutrement rien. Je fis un non de la tête de façon plutôt dynamique quand elle me laissa croire que mon absence soit passé entre les mailles du filet. « Non, j’t’assure que je n’ai pas cette sensation là, je sais à quel point j’ai merdé, et je regrette de voir les dégâts que j’ai causé… Je ne te dérangerai pas plus que ça si ce qu’il te faut c’est accepter l’idée que du jour au lendemain, j’ai décidé que l’on parle… » J’oubliais même qu’à l’écriture de cette lettre qui a orchestré cette rencontre, j’ai fomenté le désir que Jill n’y réponde pas et qu’elle se contente de me droiter en me croisant au détour d’un couloir. Non ce n’est clairement pas plus ce que j’avais en tête. Je n’entrevoyais pas la réconciliation pure et dure dans le lointain mais… si sa bienveillance pouvait se remarquer, c’est son autre phrase qui m’interpella. Le fait est que… ne plus s’adresser la parole. Je déglutis légèrement, silencieusement et je ne pus m’empêcher de combler le blanc avant qu’il n’apparaisse. Sortant les mains de mes poches, je pris ce qu’il me fallut en termes d’assurance pour m’expliquer car couper les ponts… ne faisaient pas partie de mes objectifs :

« J’sais pas ce que tu as traversé, et j’aurai dû faire la part des choses c’est vrai… Mais couper les ponts ne fait partie de mes intentions. Ce n’est pas parce que j’ai besoin du pardon que je vais m’éclipser… encore. »

Reconnais tes torts Hansel, c’est bien mais ça ne fait pas tout… Le jour où l’on réussira notre vie, on sera là. Et c’est sa parole contre la mienne. Ma parole contre celle du monde s’il le faut. Mais je n’oublie pas que je ne suis pas seul. Je n’oublie pas le simple fait que … le monde a besoin de nous, la communauté dans laquelle nous vivons au quotidien a besoin de notre aide. Ce n’est pas parce qu’un mal est indescriptible qu’il est indélébile. Pourtant j’ai réussi à lui expliquer cela, en quoi je ne pouvais préciser elle était liée à mes crises. Mais aucune ne s’est manifestée jusqu’à présent aujourd’hui alors que les occasions étaient nombreuses… J’acquiesçai alors doucement de la tête en regardant Jill droit dans les yeux, il fallait que j’assume le mal que j’ai fais. Il fallait ressentir le poids de cette responsabilité. Que je lui enlève ce fardeau qui est le miens.

« Ce jour arrivera, et je me doutais bien que tu ne tenterai pas de t’immiscer dans ma tentative de réconciliation avec Octavia et Oliver… J’aurai refusé ton aide dans le cas contraire. »

Je m’écarte alors un peu de Jill, je ne veux pas l’étouffer occuper cet espace qui était le sien. Me frottant le visage je finis par ajouter dans un soupire lourd de sens :

« C’est à moi de le faire, à moi et moi seul, peu importe les résultats et la méthode employée. Notre discussion aura au moins eu le privilège de me faire prendre conscience que j’ai un potentiel plus grand que je ne le pense. Et c’est à moi de l’exploiter auprès des personnes qui m’ont ét… qui me sont chers. »

Je marque un temps de pause d’une seconde ou deux avant de reprendre furtivement pour anticiper une tirade dont je me passerai cette fois. « Quoi que tu en dises. » Je ne voyais aucun esprit de contradiction… Pourtant je cherchais le meilleur moyen pour la conversation d’être posée… ou un moyen de la conclure si elle souhaitait s’éclipser mais je n’arrivais pas à cerner ce qu’elle avait, ce qu’elle voulait et tout ce qu’elle ressentait. À l’époque j’aurai très certainement pu… Je reviens contre la rambarde sur laquelle je m’assied désormais. À un petit mètre de Jill, j’ajoute sur un ton qui se veut différent tout ceux employés jusqu’à présent depuis le début de notre conversation

« J’suis devenu préfet et je fais partie de l’équipe de Quidditch désormais au fait… » Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi tu lui dis ça ?

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyVen 19 Oct - 18:45


obsessive by decisions

Hansel & Jill


J’avais toujours beaucoup de mal à en vouloir aux autres trop longtemps. Pour le coup, et avec Hansel, ce n’était pas bien difficile et j’avais eu le temps de ruminer pendant bien longtemps ce qu’il avait fait (qu'il y ait excuse ou non n'y changeait rien). Devais-je continuer à lui en vouloir indéfiniment ? La réponse était clairement non, mais comme je le lui avais indiqué, le moment était mal choisi… Pourquoi n’avait-il pas fait ça avant ? Pourquoi n’avait-il pas attendu quelques temps que je sois en mesure d’être positive et optimiste ? Il ignorait tout ça, et je me retrouvais à devoir faire mon effort, bien décidée à ne pas lui cacher le fond de ma pensée. Visiblement, il avait l’intention d’essayer de partir sur la bonne voie et la nouvelle était bonne. A ses paroles, je tentais un sourire, mince, encourageant et distant, mais un sourire quand même. Bien sûr, mon esprit se focalisa sur la phrase où il avait dit « on a tant à protéger désormais ». Qu’avait-il en tête lorsqu’il disait ça ? Ma curiosité s’éveilla, mais resta parfaitement silencieuse. Si j’avais envie qu’il me dresse la liste de ses nouveaux amis, de ceux dont la présence était supportable pour lui ? Non. En aucun cas. Jamais. Si j’avais envie qu’il se mette à sourire à mes idioties ? Non plus… Je l’avais sans doute voulu, à l’époque, mais plus maintenant.

L’occasion me fut ensuite donnée de lui demander ses intentions et il me précisa qu’il voulait avancer. Son discours changeait et j’avais l’impression qu’il essayait de se convaincre. Y arrivait-il parfaitement ? Rien n’était moins sûr, mais je restais sur ma position ; y croire était le premier pas à effectuer. Je ne voyais pas de raison pour qu’il n’y parvienne pas. « Je te souhaite d’y arriver…. » En espérant sincèrement pour lui que personne ne lui fasse ce qu’on m’avait fait à deux reprises (lui compris) et qui prenait des airs d’abandon sans explication.

Hansel reprit la parole pour me faire entendre qu’il comprenait pourquoi j’insistais sur l’idée que tout ce qui s’était passé n'était toujours pas avalé. J’étais prête à faire un effort, mais celui qui consistait à oublier tout ça me semblait bien trop ambitieux. En haussant les épaules, je repris la parole juste après lui pour dire : « La vérité, c’est surtout que je me demande jusqu’à quand ça va durer… Tu l’as dit, tu ne contrôles pas tes crises. Une nouvelle crise pourrait te mener à décider de ne plus me parler, de nouveau… Tu as beau me dire que c’est ce que tu veux, que tu as la motivation pour changer et arranger les choses en toute conscience mais…. » Second haussement d’épaules. J’avais commencé une phrase, mais je n’avais rien d’autre à dire. Il avait saisi.
L’entendre me dire qu’il n’avait pas l’intention de couper les ponts me décrocha un haussement de sourcils que je fus capable de rendre assez discret pour ne pas qu’il le remarque (du moins, je l’espérais). J’étais censée le croire et attendre à ce qu’il vienne prendre de mes nouvelles après cette entrevue ? Je n’y croyais pas une seule seconde, il ne l’avait pas fait depuis si longtemps que je ne voyais pas par quel miracle les choses changeraient… Je savais que j’étais cruelle, que je pouvais lui donner le bénéfice du doute ou au moins essayer de le croire, mais je n’y croyais pas. « Tu es en train de me dire que tu vas prendre de mes nouvelles après cette discussion ? Ne le prends pas mal… mais il est exclu que ce soit moi qui le fasse… Je l’ai assez fait. » Cruelle dans mes pensées et pas moins lorsque je m’exprimais. Est-ce que le point de non retour était déjà atteint ? Est-ce que j’estimais que nous n’aurions plus rien à partager ? C’était possible… sûrement un peu triste, dans le fond, mais, une fois encore, j’étais persuadée qu’il trouverait d’autres personnes pour atteindre l’objectif qu’il me disait vouloir atteindre. Tout était une question de conscience, il se fichait royalement de ma personne. Son regard (qu’il maintenait à ma plus grande surprise) était insondable et je hochais simplement la tête lorsqu’il me précisa les choses pour Oliver et Octavia, détournant ensuite le regard pour l’écouter prendre de nouveau la parole. Je serrai un instant les dents pour ne rien répondre, comprenant que son « quoi que tu en dises » était un message dissimulé. Il avait vu juste, j’étais toujours aussi persuadée qu’il n’avait pas besoin de parler au présent lorsqu’il nous mentionnait tous les trois en parlant des personnes qui comptaient pour lui. Il avait soulagé sa conscience, ce genre de personnes était ailleurs, mais il n’était pas question de nous. D’abord décidée à lui dire quelque chose, je gardais finalement la bouche fermée, estimant qu’enfermer ma rancœur et ma tristesse était une meilleure solution que la déverser sur autrui, même si c’était Hansel et qu’il pouvait le mériter.

J’étais prête à lui dire que tout était réglé, qu’il pouvait désormais aller vaquer à ses occupations avec l’esprit tranquille lorsqu’il me fit une précision surprenante. J’avais envie de me pincer et de me faire du mal de penser qu’il me disait ça pour me rappeler à quel point j’étais mal, à Poudlard. Ca n’était certainement pas le cas ! Seul mon esprit faisait de telles conclusions hâtives, et c’est en me reprenant que je lui répondis : « Oh… ! C’est l’année de tous les changements. » J’espérais ne pas avoir pris un ton qui lui paraîtrait accusateur ou moqueur ; là n’était pas mon intention, mais je ne parvenais toujours pas à réagir comme je l’aurais fait en temps normal. C’était plus fort que moi… « Alors… ? Qu’est-ce que ça fait d’être préfet ? Est-ce que la première pensée qui vient c’est « je vais pouvoir martyriser les plus jeunes, donner des ordres et enlever des points » ou….c’est un mythe, ça ? » C’était ce que je trouvais de mieux à faire, m’intéresser à lui. Je ne me forçais pas à le faire, mais j’avais besoin de beaucoup d’énergie pour en arriver là. J’étais pleine de découragement et de mélancolie, impossible de faire autrement. Comment allais-je fais pour me sortir de là ? La question était plutôt de savoir quoi faire pour au moins essayer d’y arriver. Reprendre la parole fut mon idée première : « Tu as attendu que je quitte l’équipe des Poufsouffle pour t’enrôle chez les verts… Je t’accuserais bien de l’avoir fait exprès parce que tu avais peur de tes adversaires mais… je vais plutôt te féliciter, c’est une bonne nouvelle. » Vive la conversation. Je peinais à rebondir, à trouver quoi lui dire… Pas question que je lui parle de moi en retour, puisque j’avais admis qu’il s’en tapait. J’avais une seule envie, à l’instant présent : rentrer chez moi. Etre à Brighton et discuter avec l’une de mes grandes sœurs ou aider à mère à s’occuper du linge de l’hôtel avant d’aller faire un tour sur la plage. Drôle d’envie, mais le réconfort que m’apportait l’idée me permettait quand même de maintenir mon état et de conserver un semblant de discussion avec Hansel. Oliver serait peut-être vert de rage en sachant que je lui avais parlé ou que je pouvais possiblement envisager de reprendre contact... En attendant, la rencontre avait lieu et j'étais tout de même contente que ce soit le cas.



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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyMer 24 Oct - 15:43



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hansel ϟ jill .

On se retrouve à devoir choisir un camp, à prendre un parti évident pour finalement empêcher notre équilibre d’être renversé. C’est ce que nos ainés ont fait pendant des aînés, c’est ce que l’on doit faire continuellement et que l’on doit apprendre aux futures générations. Est-ce que l’on peut ne pas vouloir prendre ce parti ? Haha, naïfs que nous sommes. C’est une obligation. Je l’ai compris à mes dépends, et en avoir pris conscience n’est pas quelque chose de mauvais… Non loin de là. Il suffit de vaincre la peur, quitte à ce que l’on nous bouscule comme beaucoup l’ont fait pour moi.. dernièrement, Jill. Il fallait voir la réalité en face, elle était loyale envers ses proches et c’était au moins de là qu’elle tenait sa force. Une force que je jalousais, car de là, elle pouvait se permettre son caractère, surtout au vue de ce que je lui ai fais. Même si nous appartenions pas au même camp, le pardon était difficile à obtenir. Car la souffrance fut de mise, car il est compliqué de bâtir un équilibre sain en ne l’étant pas soi-même. Alors oui, prendre parti pour un camp qui participe activement au renouveau… c’est sûrement la meilleure chose à faire.

On ne peut décemment pas camper sur des positions de faiblesse et prétendre vouloir faire le bien. Pas sur le long termes en tout cas. Je n’aspire à rien d’autre que d’aller mieux, à protéger ceux qui mon sont chers. Je n’aurai de cesse que de le répéter, et si Jill était de cet avis, c’est d’un hochement de la tête très significatif que je la remerciais pour ce soutien… aussi infime soit-il. Le temps, mes choix ont creusé un océan de différences entre nous… Et ça, je l’ai cherché. Mais ce n’est pas parce que le mal est fait que je ne peux pas remonter la pente. Mes intentions s’aiguillaient clairement vers une direction qui me permettrait de remonter la pente. Combien de temps cela prendra t-il ? Je n’en sais foutrement rien, mais l’important est que ça marche, non ? Alors partons de ce principe… Elle n’a pas tort dans le fond. Dans les entrailles de mes pensées, il est clair que tout est probable. Qu’est-ce qui nous garantis que malgré mes efforts et ma motivation mes crises ne peuvent pas tout faire foirer ? Rien. Qu’est-ce qui peut nous faire obstacle ? Tout. Mais encore une fois, si je ne fais rien, je suis foutu…

« C’est vrai, malgré toute ma bonne volonté je ne peux pas garantir qu’une crise vienne foutre le merdier… Mais si je pars défaitiste, il n’y aucune chance que les choses se redressent. Je ne veux pas que ce soit perdu d'avance. »

Quel serait l'intérêt de prononcer tout ces mots si c'est pour abandonner à la première incertitude. Oui, encore une fois, je sais que les choses ne seront jamais comme avant, mais ... est-ce que ça vaut le coup d'abandonner sur des craintes ? Non. Je n'en suis pas à ce stade, je l'aurai été il y a des jours de cela mais... pas là. Je sais que je dois croire en mes convictions, et des gens vont m'aider à y arriver. Je ne peux pas y arriver seul, et si je peux aider autrui à y arriver... ce sera un pas de plus vers une réussite certaine. Alors, est-ce que le fait de prendre de ses nouvelles est un cas de bonne conscience ? On pourrait croire cela sous bien des angles, mais je n'ai aucun intérêt à faire cela... Mes mains ne seront pas plus propres, elles seront toujours encrassées...

Ouais, c'est très très clair comme ça. Mais Jill a contribué à me rendre heureux par le passé, et les actes sont tels que tout ce que je peux faire envers elle là... c'est la faire douter. Le rapport de confiance est réduit en milles morceaux, et le fait de ramasser les pots casser peut littéralement prendre du temps. Cela en aurait découragé plus d'un. Sûrement beaucoup se seraient contentés de passer le cap en donnant des explications pour enfin continuer le petit train train de vie. Le fait que j'essaye d'aller plus loin pouvait être perçu comme une marque de courage ? Aha, la naïveté est très prononcée putain... Pose toi les bonnes questions Hansel.

« Oui, j'compte bien le faire, et je comprendrai que tu ne prennes pas cette initiative, c'est totalement légitime... Mais cela ne m'empêchera pas de le faire, même si cela ne comprend qu'une lettre ou autre... »

Que ce soit infime ou non comme information, je ferai cet effort. Et puis cette année se marquait par des changements conséquents, sûrement des rôles qui allaient faire de moi une meilleure personne. Une personne qui arrive à s'épanouir sans avoir à brider son entourage. Sans non plus me projeter dans les étoiles, j'espérais que cela influence mon quotidien... Et oui, elle l'a dit : c'est l'année des changements. C'est l'année où je me suis dis qu'il ne serait pas inintéressant de devenir ce meilleur moi, cette personne sur qui l'on pourra compter si on le souhaite. Alors d'un haussement d'épaules et d'un sourire gêné je répondis brièvement : « Tu l'as dis… » Ceci dit elle usa d'une formulation qui ne m'était pas étrangère un certain second degrés. Un second degré plutôt appréciable à vrai dire même s'il me semblait un peu forcé en vue de notre relation actuelle. Au final, il fallait croire que ce qu'elle me livrait n'était pas totalement faux.

Il y avait du vrai dans le fond, des personnes sur qui on souhaite se venger. Mais on doit faire preuve d'un certain sang-froid... Et puis cela ne fait que très peu de temps que je porte sur mes épaules ces responsabilités alors bon... « En toute franchise j'ai vraiment été tenté de mettre quelques tacles, mais j'me suis souvenu que je dois être sérieux donc bon. Après, je ne fais que des rondes alors bon, j'ai pas encore eu l'occasion de réprimander les élèves qui aiment jouer avec le règlement, ça viendra sûrement cela dit. Mais ça me permet de garder un certain... contrôle ouais. » Le fait de savoir que l'on attend beaucoup de choses de moi ? Burgess avait des exigences et je ne voulais pas la décevoir. Indirectement cela rejoignait très clairement ma volonté de dépasser mes crises et adopter une personnalité... de nouveaux souvenirs plus agréables ou plus neutre pour me protéger et protéger autrui. Le sport aussi agissait comme un élément de substitution. Je ne pouvais pas pratiquer la boxe à Poudlard, c'est une évidence, et mes compétences en vol me permettaient d'assurer dans le rôle de poursuiveur avec lequel je me suis montré très... agile ?

On peut dire ça comme ça oui. J'aurai raté Jill de peu, c'est vrai... mais à l'époque je ne me sentais clairement pas d'avancer sur ce genre de voie... Je ne pouvais pas me permettre. Ma fragilité était encore plus exposée qu'elle ne l'est aujourd'hui... Faisant un non très significatif de la tête, j'indiquais clairement que je ne partageais pas sa vision ! Un très fin sourire sur mes lèvres, mais est-ce qu'au moins nous étions sur la même longueur d'onde... ? Enfin, est-ce que je pouvais me permettre ces sourires discrets, ces tons plus léger... ? Alors autant entrer dans le jeu, rentrer en contradiction avec mon geste de la tête.

« Je me serai fais écraser par n'importe quelle équipe, du coup j'ai joué la carte de la stratégie... Mais merci, j'espère au moins que je vais pouvoir m'épanouir et vivre une saison de Quidditch excitante. »

Il fallait dire ce qui est. Je ne souhaitais que m'amuser, développer un esprit de compétition et d'équipe que la boxe ne saurait m'offrir. Saisissant la bandoulière de mon sac que je serrai nerveusement, je finis par me redresser, regardant encore autour de nous. Je ne savais pas quoi faire à partir de ce moment, il y avait beaucoup de choses à encaisser pour elle, et pourtant je voulais lui demander des nouvelles. Déglutissant alors, je repris une respiration certaine pour lui demander quelque chose. Quelque chose qui scellerait ou non cette discussion que nous avons eu là.

« Écoute je euh... j'peux pas me pointer comme ça et te demander des nouvelles, pourtant j'en ai envie mais je pense que tu es d'accord avec moi pour que je ne le fasse pas... En fait c'est comme tu le sens, mais si tu as besoin de temps pour digérer notre entrevue je peux partir et revenir vers toi par lettre... Ou simplement si tu accepte que l'on se revoit je sais pas.. Mais j'étais sérieux en disant que je reviendrai vers toi, totalement sérieux... »

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyLun 29 Oct - 16:44


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Hansel & Jill


Il admettait qu’une crise pouvait tout ruiner. Il le savait et maintenant, moi aussi. Pourquoi voulait-il prendre ce risque ? Pour ne pas « perdre toute chance que les choses se redressent » ? L’explication était floue. Je ne comprenais pas pourquoi ce renouveau lui arrivait maintenant. Encore une fois, il avait fallu attendre qu’ « il » se trouve disposé à progresser pour que les choses changent…. Tout tournait encore autour de lui et cette simple pensée me mettait hors de moi. La plupart du temps, je mettais un point d’honneur à me préoccuper des autres avant moi… Je l’avais assez fait avec Hansel, demandant maintes et maintes nouvelles à Gretel sans jamais être considérée par elle et sans jamais voir revenir Hansel… J’avais aussi réfléchi à de très nombreuses reprises à une manière de l’aider, d’être là pour lui, au moins de loin…. Mais cette distance qu’il imposait, les regards fuyants ou ignorants avaient tué beaucoup de mes tentatives pleines de volonté. Pour toute réponse, je hochai délicatement la tête, préférant considérer que sa bonne volonté était suffisante. Inutile de revenir sur tout ça et envenimer les choses…

Il affirma ensuite vouloir prendre de mes nouvelles, à l’avenir et accepta même sans broncher le fait que je n’étais pas disposée à faire beaucoup d’efforts. La réalité était que je n’en avais pas le courage, dans l’immédiat. J’étais toujours bien trop gentille pour rester dans le rôle de celle qui se fiche de lui et qui l’ignore. J’étais incapable de ça. « Une lettre….c’est peut-être plus sûr d’échanger par lettres, en effet… » Il y avait beaucoup d’ironie dans ma phrase. Une pauvre lettre rédigée en quelques minutes et le voilà tranquille, pas besoin de face à face, pas besoin de vérités compliquées… Pourtant, nous étions bien côte à côte à l’instant présent et les choses se passaient relativement bien. Pourquoi ? Comment était-ce possible au vu de l’amertume qu’il manifestait en moi ? J’étais bien incapable de le dire et n’avais pas assez de courage pour en chercher la réponse.
Celle qui concernait son nouveau rôle de préfet m’intéressait davantage. Parce que j’avais compris que je n’aurais pas plus de réponses aujourd’hui et parce que je me sentirai probablement plus à l’aise dans un échange où les enjeux n’existaient pas et où les mauvais souvenirs n’avaient pas leur place (ou presque). « Tu vas devoir montrer l’exemple, faire régner l’ordre et la discipline … Ne plus jamais jouer toi-même avec le règlement. Ce n’est pas ce que tu avais prévu pour marquer ta dernière année, rassure-moi ? » L’humour était bel et bien là et je regrettai presque aussitôt de m’être laissée aller ainsi. Il y aurait eu nombre d’autres questions que j’aurais pu lui poser. Je me voyais même lui demander de me décrire sa tête au moment où il avait ouvert l’enveloppe, cet été, mais tout cela faisait partie du passé. Un passé que j’avais dû rayer par la force des choses ; un passé qu’IL avait décidé de rayer lui-même…

Le Quidditch s’imposa dans la conversation (aussi surprenant que ça puisse paraître) et, suivant le fil de la discussion, je haussai légèrement les épaules avant de lui répondre : « Tu te serais fait écraser par quelques cognards, ça je te le garantis… mais c’est jamais trop grave… » J’avais moi aussi subi les désagréments de quelques cognards. J’ignorais en revanche ce qu’il voulait dire concernant les autres équipes. Pourquoi disait-il qu’il se serait fait écraser par n’importe quelle équipe ? Quel aspect précis l’aurait empêché d’y arriver ? Les situations passées ? Les cachots ? Impossible de le savoir, mais cela me fit penser que : « Toi, tu démarres le Quidditch pour repartir sur de bonnes bases après tout ce qu’on a traversé… Moi, j’ai intégré l’équipe, à l’époque, pour défier le système, quand Blackman a eu la bonne idée de nous enfermer. » Dans un nouvel haussement d’épaules, j’ajoutai : « Peut-être que le Quidditch est une espèce de thérapie…. » Pour moi, ça n’avait pas réellement fonctionné, j’avais bravé les interdit, joué pendant un moment et finalement, j’y avais gagné de voir la méchanceté d’autrui. Ce dont je me serai parfaitement passé. Peut-être qu’Hansel aurait plus de chances que moi. En attendant, je le sentis se redresser à côté de moi. Le moment de cloturer notre entrevue était sûrement arrivée. C’était le mieux à faire… J’avais l’impression que notre conversation sonnait faux. Il était encore et toujours question de sa conscience à soulager, selon moi. Fort heureusement, il prit la parole une nouvelle fois, faute de fuir sans rien dire, et j’écoutai avec attention, ne réagissant sérieusement qu’après avoir la certitude qu’il ait bien fini. Et contre toute attente, c’est l’humour (noir) qui fit le premier pas : « Ça fait combien d’années de nouvelles à rattraper, tout ça ? » La rhétorique de la question indiquait que c’était beaucoup. Je ne savais même pas de quelles nouvelles il voulait parler, ni s’il espérait vraiment nous voir de nouveau entrer dans un véritable échange. Se rendait-il compte du temps qui s’était écoulé depuis les dernières paroles qu’il avait daigné m’adresser ? Se rendait-il vraiment compte de la brutalité avec laquelle il avait fait une croix sur nous…et plus généralement sur notre amitié qui avait précédé le reste ? Probablement pas…. Il se disait sensible aux souvenirs, aux mauvais souvenirs. Peut-être l’était-il bien plus que moi, mais rien ne m’empêchait d’avoir un souvenir bien net de l’incompréhension et de la peine qu’il avait provoqué. « Je vais mal, Hansel. Ne me regarde pas avec pitié et ne me dis pas que tu « seras là pour moi », ce ne sera pas nécessaire. Je ne pense pas que tu aies envie d’entendre parler de tout le négatif qui a réussi à me gagner. Moi, de mon côté, je n’arrive pas à te croire… je ne suis pas sûre qu’on puisse encore avoir des choses à se dire… » Je pinçai les lèvres, les yeux toujours rivés sur le parc de Poudlard. Je n’en avais pas fini et je laissais quelques secondes s’écouler avant d’ajouter : « Si on se revoit, est-ce que tu seras en mesure de m’en dire plus sur ce qui t’a poussé à me laisser tomber et à agir ainsi ? Ce que tu as pensé et ressenti, à ce moment là ? Je sais… je sais…. ce n’est pas le but et probablement pas ton objectif mais…. des explications, claires….c’est tout ce que je demande. » Si Spencer pouvait m’entendre de là où il se trouvait. S’il pouvait être envahi par le résonnement de la dernière phrase… Si seulement un ton accusateur pouvait se greffer… Pour Hansel, j’étais encore mitigée. Lui demander des explications après tant de temps ? Alors qu’il était clair que je n’en attendais plus depuis un moment ? Finalement, je me trompais peut-être et une lueur d’espoir était en train d’apparaître. Et si les explications m’aidaient à avancer ? Egoïstement, je n’avais pas l’impression qu’Hansel soit la personne pouvant m’aider à avancer, mais ses explications le pouvaient peut-être…



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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyLun 29 Oct - 23:22



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hansel ϟ jill .

Il y avait beaucoup à faire pour reconstruire quoi que ce soit. J’en ai bien conscience. Il y avait beaucoup à faire pour se faire pardonner. Mais je ne suis pas pardonné parce que je fais le premier pas. La réalité c’est pas ça. Le vrai monde c’est justement comme ça qu’il se différencie d’une putain d’utopie, c’est en montrant les mauvais côtés. Ouais c’est ça. Je ne peux pas me pointer et espérer une rédemption alors que j’ai fais plus de mal que de bien… Ce serait vraiment ironique que le monde marche selon nos désirs sinon la cohérence irait se faire voir à des kilomètres à la ronde. Non, ce qu’elle souhaitait… c’était tellement légitime que je ne pouvais que m’y plier. Aboutir à une lettre, sans avoir la possibilité de se voir était chiant dans le fond… Mais si cela l’épargnait de mauvais souvenirs, de ressentiments.

Bref tout ce qui pouvait la dispenser de passer un mauvais moment. J’acquiesçai alors doucement de la tête, prenant conscience de ce qui nous entourait, de l’atmosphère lourde et pesante. Mais je dois pouvoir gérer cela, sinon quel genre de personne ferais-je ? Même en tant que préfet je me devais d’être intransigeant, impartial et ce fut le sujet de discussion qui suivit alors. Oui montrer l’exemple, c’est une chose que j’ai eu du mal à faire en tant que frère, c’est pour ça que je doutais de la situation en tant que préfet. Mais qu’est-ce que ça me coûtait d’essayer ? J’ai bien une année pour y arriver, alors je pense que tout est réalisable. Je n’aurai pas à m’inquiéter. « Non non, c’est clairement pas mon intention. Burgess me tuerait si jamais elle venait à savoir que je fais n’importe quoi… J’préfère jouer la carte de la sûreté et ne pas froisser madame la sentinelle des Serpentard. » Bon j’avoue avoir enterré ma vie d’élève au début de l’année à Pré-Au-Lard. Oui j’ai fais ça et je ne le regrette pas. Ce qui est sûr en revanche c’est que je ne compte clairement pas réitérer l’expérience. Il y a trop de risques. Et cela ne m’intéresse plus tant que ça quand on y pense.

Je voulais m’ouvrir à une nouvelle expérience plus droite, plus sûre. Si j’arrivais à faire respecter les règles, je saurai me faire respecter et m’ouvrir à d’autres personnes. C’était un cas de figure très intéressant surtout quand on pense au fait que côtoyer de nouvelles personnes me permettait d’aiguiser mon équilibre. C’est aussi pour cela que le Quidditch est entré dans ma vie. Les cours de vol m’ont montré ces dernières années que l’adrénaline procurée était presque thérapeutique. Les cognards, ma grande peur. Je grimaçais faussement à l’idée de devoir en recevoir un, surtout quand elle appuya sur cette situation. Je me serai bien passé de cette image surtout quand on entend les anecdotes de joueurs qui sont tombés de leur balais après avoir reçu un cognard de plein fouet ou en pleine tête. Mais ce sont les risques et je me suis engagé à m’y confronter. Respirant calmement même si cette idée me coupa le souffle, je pris conscience du choix de Jill, à jouer sous la coupe de Blackman. C’était une activité qu’elle semblait avoir à cœur, ne serait-ce que pour atteindre ses objectifs personnels.

« C’est… notre façon de se dresser contre autrui je suppose… L’adrénaline, l’esprit de compétition, la vitesse, l’esprit rivé sur notre objectif à chacun. Je pense que chaque argument est recevable pour monter sur un balais et de défier l’adversité, peu importe ce qui la représente… »

Que ce soit une équipe adversaire ou une idéologie, tout le monde peut monter sur un balais et jouer au Quidditch. Mon choix avait été de continuer cette ligne directrice que représentait le sport pour gérer mes crises. Et Jill c’était pour s’opposer fièrement à Blackman. Nos principes ne sont concrets qu’à partir du moment où l’on tente de les mettre en place. Cela faisait beaucoup de choses à raconter. Je ne me voyais toujours pas lui poser la moindre question. Pourtant sa question semblait apporter une réponse évidente avec elle, et y répondre pourrait me faire passer pour un con. Dans le cas inverse, cela voudrait dire que je n’ai rien compris au second degrés. Ce n’est pas uniquement une température et beaucoup de gens sont doués de cela, il faut que je me souvienne de ça au moins merde. Légèrement gêné, je finis par lui répondre tout de même :

« Beaucoup oui. Beaucoup de choses. »


Je ne suis pas quelqu’un de normal. Non clairement pas. J’ai honte de m’être présenté pour brasser de l’air. Les choses n’ont avancé que de peu, mais est-ce qu’elle méditera sur mes propos ou laissera cela dans un coin ? Je ne baisse pas le regard lors de sa tirade. Non je la regarde parler même si son regard vagabonde vers le parc. Sa tirade lourde de sens semblait être un aperçu du mépris qu’elle ressentait pour moi. Oh oui je ressentais bien cela. Le contrat de confiance brisé. La sensation de n’avoir plus aucune estime, je vois ce que ça fait. De n’être réduit qu’à une personne à problème sur qui l’on ne veut plus compter. Je maintiens un silence persévérant et un calme presque olympien. Ne te leurre pas Hansel, les choses sont telles qu’elles auraient dû l’être à partir du moment ou tu lui as tourné le dos. À elle comme à Octavia et Oliver. Je la laisse continuer parce qu’il lui faut des explications. Je la laisse continuer parce qu’elle doit avoir le besoin de se prononcer. Et quand elle eut fini…

« Je ne vois pas pourquoi je devrais prendre qui que ce soit en pitié… Je suis bien au courant que l’on ne vit pas dans le monde rose que l’on souhaiterait. Je dis juste que… je ferai ce qu’il faut. Je n’aurai jamais à être intrusif parce que je ne peux pas me le permettre. Je serai simplement à côté si un jour… voilà… Et je viendrai prendre des nouvelles si jamais la communication est réalisable. »

Mais pour ce qui est de mes explications… Je sers la bandoulière de mon sac contre moi. Je fais quelques pas pour me retrouver derrière elle. Je la regarde pourtant, même si elle ne me regarde pas. Si elle ne me répond pas tant pis. Elle saura. Tout doit être dit, même si rien ne sonne vrai… Peut-être que le temps révélera mes propos sous une lumière nouvelle qu’elle n’aurait pas soupçonné… ?

« Je serai en mesure de tout te dire. C’est ce que tu auras, et là, si tu n’as plus rien à me dire j’accepterai ta décision… Je te le promet. »

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Message(#) Sujet: Re: obsessive by decisions • ft. jill. obsessive by decisions • ft. jill. EmptyDim 11 Nov - 14:43


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Hansel & Jill


Est-ce que tout ça nous mènerait quelque part ? Aujourd’hui ? Un jour ? J’étais bien incapable de le dire ; subissant mon propre état plus que la présence d’Hansel que je jugeais désormais bien étrangère à mon quotidien. Les minutes s’étaient écoulées, nous avions tenu un échange et pourtant, je n’avais pas l’impression d’avoir les réponses essentielles. Peut-être cherchais-je la petite bête, mais j’avais encore besoin de comprendre « pourquoi maintenant ? » Il devait bien exister une raison autre que celle qu’il me fournissait et son besoin de renouveau et de mise en marche vers des temps meilleurs…. Il m’était impossible de le comprendre tout à fait. Était-ce une preuve menant vers le fait que nous n’y parviendrons jamais réellement ? En avais-je déjà envie ? Le doute était permis… Je ne voulais pas de mal à Hansel, ni le blesser, mais il m’avait fait du mal et la colère avait pris le pas sur le reste.

Je n’approuvais pas réellement l’idée d’échanger par lettres, à l’avenir, mais je ne voulais pas être trop contrariante et il était hors de question de lui laisser croire que je lui quémandais un autre « rendez-vous ». Chaque chose en son temps. La prise de contact avait déjà eu lieu et même si j’avais mis un point d’honneur à ne pas m’en préoccuper, Hansel me parlait déjà des nouveautés qui le concernaient. Préfet… Curieuse idée de le savoir préfet. Bien sûr, je n’étais pas de ceux avec qui il avait partagé la joie de démarrer cette expérience, mais il était désormais de mon devoir d’occulter ça et de prendre en toute objectivité ce qu’il était en train de me dire. « Burgess… La meilleure collaboration qui puisse exister… » Impossible de ne pas rouler les yeux pour témoigner de mon ironie. Hansel n’étant plus dans ma vie, il ignorait sans doute quel mal j’avais eu avec le professeur Burgess qui semblait me haïr pour une raison que j’ignorais toujours. « Il me reste à te souhaiter bonne chance pour ton nouveau rôle… » Cette suite de réponse était très peu convenable, mais je n’avais rien trouvé de mieux. Je savais que sa partenaire féminine était une certaine Rosewood qui n’avait pas intérêt d’approcher Oliver de près ou de loin si elle voulait que les relations restent cordiales…. Burgess…. Rosewood… L’idée qu’Hansel soit aussi « bien » entouré me faisait rire, intérieurement.

Contre toute attente, il me fit part de sa toute nouvelle place dans l’équipe de Quidditch de sa maison. Tous ces changements avaient-ils, eux aussi, des raisons bien précises ? Hansel avait sans doute considéré les cognards, comme je le lui faisais remarquer, avant de s’engager, et il eut une réaction bien précise à la suite de mes paroles. A ce stade de la conversation, j’ignorais s’il savait que j’avais quitté cette infâme équipe de Quidditch des jaunes après les nombreux conflits que Daniela avait été incapable de régler, faute de capacité à se montrer impartiale. Le comble de tout, c’était que O’Callaghan était resté à Poudlard en fin d’année - suite à un énième redoublement - et qu’il se trouvait encore dans cette équipe qui n’avait, de ce fait, aucune chance de rebondir… « L’esprit d’équipe, l’entraide et la cohésion ont été des points déterminants pour moi à l’époque… Tout cela a vite manqué dans l’équipe des jaunes, ce qui m’a poussé à abandonner mon poste. » Je haussai les épaules après avoir parlé. Cette cohésion avait disparu dès le retour de Rioghbhardan mais avait pourtant été bien présente lorsque l’équipe de Poufsouffle s’était présentée comme une équipe féminine. Un gâchis. L’équipe avait même perdu la coupe en fin d’année…

Cette question s’échappa progressivement de notre conversation pour laisser place aux choses qui représentaient l’objet principal de notre entrevue. Sans entrer dans les détails, je lui expliquai que le moment n’était le meilleur pour convoquer le positivisme… Il n’était pas question de trouver une façon de lui expliquer pourquoi je n’étais pas réceptive ni entièrement convaincue par ses propos, mais bien une réalité vécue. Il avait en effet fallu que je fasse preuve de courage pour venir à ce rendez-vous et pour écouter et tenter d’entendre ce qu’il voulait me dire. Il avait été entendu. Cru ? Compris ? C’était une autre histoire. Visiblement, il n’avait pas l’intention d’avoir pitié et insista en me disant qu’il avait de la volonté pour prendre de mes nouvelles. Restait à voir… Je n’attendais que des preuves de ses affirmations même si, d’une certaine façon, je préférai rester dans l’optique de ne rien attendre du tout de lui. Certaines désillusions faisaient trop mal pour les prendre à la légère. De nouveau, le jeune homme reprit la parole pour me dire qu’il serait en mesure de tout me dire. J’écouterai. Serait-il sincère ? Quelqu’un serait-il là pour me conseiller de ne surtout pas renouer avec Hansel ? Déciderai-je moi-même de ne surtout pas prendre le moindre risque d’essayer de renouer un contact avec lui ? Mon état ne me permettait pas d’avoir une réponse. Je penchai alors la tête sur le côté, sentant sa présence derrière moi, mais ne daignant pas me retourner complètement pour le regarder : « Très bien…Hansel… Tentons de se dire « à bientôt », ça ne coûte pas grand-chose. » Rien que des paroles qui ne signifiaient rien. J’attendais la réalité, les actes… « Tu sais où me trouver… » Cette fois-ci, je me retournai, enregistrant la direction qu’il était sur le point de prendre. Parfait, je prendrai celle qui était à l’opposée. Je lui adressai un dernier mince signe de la main avant de terminer le geste en resserrant mon écharpe, et amorçai quelques pas pour le quitter. Finalement, la fin de l’entrevue était plus compliquée à gérer que le début, je ne savais pas quoi lui dire ni comment faire. Ce manque d’aise n’était tellement pas dans mes habitudes ! « Au revoir… Hans’… »

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