Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 
Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver Empty
Message(#) Sujet: Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver EmptyMer 17 Oct - 22:23



Nouvelle année, nouveau départ...

1er septembre.

Voilà plus de deux mois que Dale attendait ce moment avec une horrible impatience. Il faut bien avouer que Poudlard lui avait manqué : ses lieux lui avaient manqué, ses couloirs, ses espaces verts, son atmosphère, son ambiance, ses salles de classe tout comme sa bibliothèque et ses livres. Il faut également dire que deux mois sans utiliser la magie étaient loin d'être plaisants, surtout lorsque l'on s'appelait Dale Foster et que l'on souhaitait s'exercer, précisément dans le domaine de la métamorphose qui avait été passable durant les B.U.S.E. En effet, ces vacances lui avaient paru une éternité, et jamais il ne s'était autant ennuyé durant ses congés d'été que cette année-là, si bien qu'il regrettait presque la période d'examens. Le séjour chez l'oncle Jim lui avait semblé si long, surtout avec un oncle moldu qui passait son temps à parler boulot et à regarder des matchs de football. En résumé, rien de très surprenant chez Jim et rien qui puisse pousser Dale à engager la conversation avec le frère de sa mère. Seule la Bibliothèque Municipale des Sorciers avait pu le détendre durant son séjour à Londres, et encore, elle n'était pas toujours ouverte. Il était donc impatient de retrouver son quotidien en tant qu'élève à Poudlard.

Le soleil surplombait la gare de King's Cross où Dale circulait avec son chariot contenant sa valise et la cage d’Aaron son hibou, avançant d'un pas lent et détendu en direction de la voie 9 3/4, seul au milieu de tout ce monde qui se précipitait dans tous les sens. Il soupira de nostalgie tout en observant le lieu où il se trouvait. Ce jour-là contrairement aux autres, sa mère Helena ne l'avait pas accompagné. En fait, Dale ne l'avait pas vu de toute la matinée : en sortant de sa chambre après que son réveil ait sonné, alors qu'il s'était rendu dans le salon, prêt à lui dire bonjour, la pièce était vide. Elle avait dû se lever plus tôt que prévu. Pourtant ce n’était pas dans ses habitudes : la plupart du temps, c’était elle qui souhaitait l’accompagner, et lorsque l’occasion ne se présentait pas, elle refusait de le laisser partir sans lui avoir préparé son déjeuner à emporter et embrassé, comme si c’était la dernière fois qu’elle le voyait. C’était un rituel parfois agaçant pour Dale, mais à ce moment-là, le jeune homme regrettait amèrement de ne pas l’avoir prise dans ses bras avant qu’ils ne se séparent. Cette pensée le traversa lorsqu’il vit non loin de là un autre garçon moldu de son âge embrassant sa mère une dernière fois avant de monter dans le train. Comme il aurait aimé pouvoir revivre ça lui aussi avant d’embarquer, revoir une dernière fois le visage doux et inquiet d’Helena le dévisageant tout en ajustant ses vêtements – rituel qui, je vous l’accorde, semblait plutôt niais de la part de la mère d’un garçon de 17 ans -, comme elle le faisait à chaque rentrée… Dommage pour lui : le voilà levé seul le matin, sorti de la maison seul, avec son déjeuner qu’il avait lui-même fait seul, puis arrivé seul au milieu de cette foule assourdissante animant la gare, et enfin, à présent, traversant le passage secret menant à la voie 9 ¾, bien évidemment seul. Seul, car contrairement aux autres étudiants passant près de son charriot, il était le seul à ne pas être accompagné. Seul, car contrairement à eux, ses yeux balayant sans cesse le quai ne captèrent aucune tête connue, aucun proche, aucun ami à qui parler. Seul car au milieu de sa joie, il n’y avait pas sa mère à ses côtés pour la partager. Autrefois, un moment de solitude comme cela ne l’aurait pas dérangé, mais en cet instant précis, il ne ressentait qu’un pincement au cœur. Finalement, être seul n’aidait pas dans la vie ; ce qui surprenait était que depuis quelques temps il le savait, il avait seulement peur d’échouer, comme autrefois…

Soudain, il entendit une voix familière devant lui qui appelait quelqu’un par son prénom, un prénom de fille, ce qui le fit relever la tête. Bonnie, ou quelque chose dans le genre. Peu importait, ce n’était pas le nom de la fille qui le préoccupait, mais la voix qui s’était manifestée, cette voix enjouée et enthousiaste pleine de gaieté qui n’était autre que celle de Prudence Anderson. Ce fut en levant la tête vers la foule qu’il la reconnut, ses cheveux bruns et soyeux, ses pommettes un peu rosées contrastant avec son teint de peau clair comptant quelques fossettes engendrées par le sourire qu’elle arborait avec une certaine candeur, ses yeux bleus innocents et agrandis par la joie qu’elle exprimait. Il fallait l’avouer, elle était plutôt charmante ainsi et Dale se rendit compte en la voyant, un sourire naissant aux lèvres, d’à quel point elle lui avait manqué. Ils s’étaient pourtant vus une fois durant les vacances à Londres Sorcier, dans ce petit café où le jeune homme s’était excusé pour son comportement à Poudlard envers la Gryffondor. Mais c’était comme si cela remontait à des mois déjà. Alors qu’il s’apprêtait à se rendre vers elle, il s’arrêta net, son sourire se fanant peu à peu au fur et à mesure qu’il la voyait s’éloigner vers l’entrée de la locomotive rouge après qu’une jeune fille survint de nulle part vers Prudence et entoura ses épaules de son bras, toutes deux disparaissant derrière une fumée épaisse dégagée par le train. Non pas qu’il n’aimait pas la fille qui l’accompagnait, au contraire il ne la connaissait pas. Seulement il aurait souhaité qu’elle soit seule pour aller la voir et lui parler normalement sans se sentir rejeté si elle était venue à lui avec son amie. En constatant qu’il était de nouveau seul, il soupira tristement et prit la direction de l’entrée d’un des wagons du Poudlard Express, sa valise et la cage d’Aaron sous les bras après avoir rangé son chariot dans un endroit du quai avec d’autres. Prudence était, avec Jill avec qui il avait échangé quelques lettres durant les vacances, parmi les rares personnes avec qui il avait gardé contact depuis la fin de l’année. Cette fille était bien une amie en or. Oui, ils ne s’étaient entretenus que très rarement et pourtant Dale la considérait déjà comme une amie proche.

Le voilà dans la locomotive, longeant le couloir du wagon, le regard tourné vers la gauche en direction des compartiments, à la recherche d’une cabine vide. Malheureusement aucune ne l’était totalement, aussi le jeune homme soupira-t-il une énième fois arrivant à l’avant-dernier compartiment où il aperçut un groupe d’élèves qui riaient aux éclats. Il reporta son regard vers le sol, déçu, se disant qu’il finirait par trouver un endroit vide dans un des autres wagons – du moins il l’espérait. Tout à coup, il entendit une voix parlant toute seule venant du dernier compartiment. Il crut entendre – pas si sûr de lui étant donné la distance qui le séparait de la cabine – le mot « chose » crié avec agacement. Curieux, Dale s’y approcha et observa ce qui se passait par la vitre de la portière. Ce qu’il vit le surprit : il aperçut Oliver Adams râlant auprès de son rat qui était trop occupé à fourrer son museau dans un paquet de bonbons. Dale n’en revenait pas : la même scène qu’il avait vue lors de son premier voyage en première année se reproduisait sous ses yeux ! La coïncidence était frappante et assez amusante, les souvenirs remontant à la surface, souvenirs où il avait fait la connaissance d’Oliver après s’être gentiment moqué du nom de son rat lorsqu’il l’avait surpris comme à ce moment-là en train de faire la causette avec le rongeur. Oliver qui était devenu au fil du temps un ami très proche, mais de qui il s’était éloigné après le régime de terreur de Blackman. En y repensant, il regretta le comportement qu’il avait adopté à son égard, sachant pertinemment que le capitaine de Quidditch de Gryffondor ne méritait pas ça. Une partie de lui l’incitait à ouvrir la portière et entrer dans le compartiment afin de parler à Oliver et rattraper le temps perdu. Mais une autre s’abstenait car il ne fallait pas oublier que c’était Dale qui avait choisi de s’éloigner de lui ; c’était lui qui avait été lâche sur le coup. Alors comment reprendre une relation normale comme si rien ne s’était passé ? Il comprendrait Oliver si celui-ci ne souhaitait plus engager la conversation avec lui après tout ce temps : il l’aurait bien cherché. Tant pis ! Autant prendre le risque maintenant que le mal était fait. C’était à lui de réparer les erreurs du passé et de ressouder les liens qui les unissaient tous deux auparavant.

Alors il ouvrit doucement la portière afin de prendre son camarade par surprise et y entra comme un voleur. Oliver semblait trop occupé à sortir son rat de son paquet qu’il n’avait pas l’air de se rendre compte de sa présence. Et ce fut avec un sourire moqueur qu’il reprit la réplique maîtresse de leur première entente afin de connaître la réaction de son ami et savoir s’il s’en rappelait :

« « La Chose » ? Bravo, bien trouvé, hein ! Et pourquoi pas « Le Machin » pendant que t’y es ? »



codage par Laxy Dunbar.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver Empty
Message(#) Sujet: Re: Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver EmptyMar 30 Oct - 22:20

Nouvelle année, nouveau départ…
Dale & Oliver
Retourner à Poudlard, c’était une chose positive pour moi. En fait, j’adorais être chez moi, avec toute ma famille et mes potes moldus, mais j’aimais beaucoup aussi l’école de sorcellerie et retrouver mes amis, et tout ce qui s’en suivait. Que ce soit le Quidditch, les aventures que je pouvais avoir là-bas, les bons moments… Bref, reprendre le chemin de Poudlard ne me dérangeait pas le moins du monde. J’avais choisi, et en commun accord avec ma jumelle, de ne pas participer à l’événement de cet été. Une pause méritée afin de profiter de notre grande famille et de pouvoir aider nos parents à l’hôtel. Du pur plaisir ! Ce qui ne nous avait pas évités de profiter, croyez-moi ! Vous me connaissez, je ne savais pas rester en place donc… Ben autant dire que j’en avais fait des choses pendant ces deux mois !!!!

Mes parents n’avaient pas le temps de venir avec nous à la gare. Au début, ils culpabilisaient, mais maintenant c’était une habitude saine. Ne pensez pas que cela nous attristait avec Jill, pas du tout ! Ils avaient l’hôtel et toute une tribu à gérer lors des rentrées, nous savions très bien nous débrouiller tous les deux. Et puis, toute cette sorcellerie ne les mettait pas très à l’aise, alors autant faire ça de notre côté. La lettre dès que nous étions rendus devait juste être indispensable, et nous ne la manquions jamais.
Arrivés sur le quai de la voie 9¾ , je m’empressai d’aller rejoindre mes amis, bien évidemment en compagnie de ma sœur que je ne lâchais pas si facilement. Retrouver mes potes était quelque chose de génial, et ce trajet dans le Poudlard Express était un moment que j’adorais !
Bien vite, me voilà dans le train à rire aux éclats avec qui voulait bien s’éclater. Je rentrai dans un premier wagon avec nombre de mes camarades, le sourire aux lèvres et enthousiaste comme toujours. A peine mes bagages déposés que je sentis quelque chose… ou plutôt quelqu’un m’échapper. Juste le temps de réaliser que La Chose, mon rat, venait de prendre la fuite au beau milieu du couloir. « Première aventure de l’année ! » M’écriai-je à mes amis avant de rire, prenant cette situation à la légère, et même de façon enjouée. Ce rat était aussi déluré que moi… Imaginez le genre ! Sac à dos toujours sur l’épaule, je dis à mes camarades que je reviendrai plus tard, partant à la recherche de mon petit compagnon. Au bout de quelques courtes minutes, je le retrouvai dans un wagon vite. Ce ventre sur pattes avait déjà trouvé de quoi grignoter, ce qui me fit rire alors que je me laissai tomber sur la banquette, tendant la main pour que le rongeur me rejoigne. Le rat se dirigea vers celle-ci, la reniflant avant de me mordre le bout du doigt. « Eh ! Calmos La Chose ! C’est pas à bouffer ça ! » M’exclamai-je avec un peu d’agacement tout en secouant ma main. Ce rat était une plaie. Tel maître tel animal ? Ouais, sûrement… Je sortis alors un paquet de bonbon de mon sac et la petite bête s’y élança en un temps record. J’aurais dû l’appeler « Glouton », un truc dans le genre ! « Aller vas-y, ça t’évitera de bouffer mes doigts ! » J’étais en train de remuer un peu le sachet pour trouver quelques gourmandises pour moi aussi quand une voix s’éleva dans le wagon. Et moi qui croyais être seul avec mon rat… « « La Chose » ? Bravo, bien trouvé, hein ! Et pourquoi pas « Le Machin » pendant que t’y es ? » Je ne pus m’empêcher de sourire, amusé par la référence. Pas besoin de lever le regard pour savoir de qui il s’agit. Le regard toujours sur La Chose, je rétorquai d’un ton taquin, haussant les épaules : « J’y avais pensé, mais la référence n’y était pas ! » Mes yeux rieurs finirent alors pas se poser sur le garçon. C’était assez étrange de Dale, ici, me parler. Ca faisait… pfff je ne savais pas combien de temps qu’il ne m’avait pas vraiment adressé la parole. Pourquoi ? Je ne l’avais jamais su. Nous étions amis, nous étions proches, et limite du jour au lendemain : plus rien. Ce n’était pas faute d’avoir tenté quelques approches, mais sans retour. Je n’étais pas quelqu’un de rancunier alors quand un pote revenait, je ne le rejetais pas. Cette pensée me mena jusqu’à Hansel, d’ailleurs… ce qui me quitta presqu’aussi immédiatement alors que je l’observais une petite seconde. « Tu t’es perdu dans le train Foster ? Où c’est juste que La Chose te manquait tellement que t’avais envie de le voir ? » Façon détournée de lui demander si le retour était réel ou s’il s’était vraiment trompé d’endroit. Quoiqu’il en soit, je lui tendis la perche pour reprendre les choses à zéro, ce que je savais bien faire – si on ne me prenait pas pour un con – un lui disant, prenant un ton sérieux qui se voulait ironique, jouant la comédie, ouvrant mes bras pour montrer l'intérieur du wagon : « Entre donc, prend place dans mon humble demeure. » Savoir rester sérieux ? Moi ? Si ça durait plus de 30 secondes, ça se saurait…


made by black arrow


Revenir en haut Aller en bas
 
Nouvelle année, nouveau départ... - Feat Oliver
Page 1 sur 1

Sauter vers: