(#) Sujet: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dim 26 Mai - 19:56
Dernière édition par Wes MacCreery le Dim 2 Juin - 15:33, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Jeu 30 Mai - 22:43
Dure journée !
~ Wes ~ Irina ~
Les soirées étaient trop longues pour Irina qui ne demandait à chaque fois pas mieux que d’être au lendemain pour vivre une journée de boulot bien remplie. Cette soirée en question ne ferait pas exception à toutes les autres…. Elle allait se retrouver seule dans son bureau, ruminer, ne pas réussir à dormir et se sentir encore plus mal que les autres soirs. C’est donc sur un coup de tête qu’elle prit le chemin du château, croisant sur son passage les derniers étudiants qui rejoignaient les salles communes. Où aller ? Bianca était avec ses camarades, elle ne voulait pas embêter Yarah et avait déjà croisé rapidement Aurora dans la journée. Prendre du temps à Blake était aussi exclu, ce dernier ayant fourni un travail impressionnant ces dernières semaines… Irina avait atteint le premier étage lorsqu’elle se décida à ne pas aller plus loin. Elle irait voir John avec qui elle n’avait pas échangé depuis longtemps. Peut-être aurait-elle assez de courage pour lui dire que tout allait mal, peut-être que les discussions boulot qu’ils auraient suffiraient à lui changer les idées… La jeune prof n’en savait encore rien.
Elle était déterminée à trouver une solution à son problème et avoir le point de vue d’un collègue sur la situation était une bonne chose. La jeune femme n’eut néanmoins pas le temps d’atteindre la porte du bureau de Mandrake qu’elle surprit un petit groupe de trois élèves dans une posture plus ou moins étrange. Ils étaient accroupis, non loin de l’entrée du bureau du directeur et l’un d’eux tenait à la main une étrange bouteille. Au sol, devant eux, se trouvait une petite flaque du liquide contenu dans la bouteille. « Vous voulez que je vous aide, peut-être ?! » Irina se pencha vers les gamins et une demi-seconde s’écoula à peine avant qu’elle ne reprenne : « A quelques jours des examens et après avoir vu l’Infirmerie bondée pendant des semaines…. VOUS N’AVEZ PAS MIEUX A FAIRE ?! SI VOUS N’AVEZ PAS DÉGUERPI DANS LA MINUTE QUI SUIT JE VOUS COLLE LA PUNITION DE VOTRE VIE ! » Irina inspira un grand coup avant de dire : « Et fichez-moi ce truc à la poubelle ! C’est votre SEUL et UNIQUE avertissement ! Regagnez vos salles communes tout de suite ! » Ils s’étaient assurés qu’elle avait fini de parler pour filer à toute allure, sans avoir osé prononcer le moindre mot. Irina venait de leur aboyer dessus comme elle ne l’avait jamais fait, mais il était évident qu’elle n’était pas dans son état normal. Elle avait sûrement affolé tout le château, inquiété le Directeur s’il se trouvait dans son bureau mais, la bonne nouvelle, c’est qu’elle n’aurait peut-être pas besoin de s’annoncer à John, lui aussi avait des chances de l’avoir entendue. Irina suivit les élèves du regard jusqu’à ce qu’ils soient hors de sa vue. Intérieurement, elle se promit de leur lancer un coup d’œil rempli de menaces le lendemain matin, histoire de leur signifier qu’elle était loin d’avoir oublié cet épisode. La jeune prof était parfaitement capable d’expliquer pourquoi elle avait réagi si brutalement alors qu’elle était plutôt adepte de la discussion et de la bienveillance…. Elle était à cran, complètement ébranlée par une situation personnelle qu’elle n’était pas certaine de pouvoir gérer. Les élèves en faisaient les frais, mais, d’un autre côté, ils avaient quand même essayé de faire une bêtise monumentale en versant du détergeant magique pur devant la porte du bureau du Directeur... espérant le faire glisser, ou faire glisser la première personne qui passerait par là. Mandrake était sûrement la prochaine cible et la Bibliothèque – très fréquentée ces derniers temps – n’allait probablement pas faire exception.
La jeune femme s’assura que tout était clean à l’aide d’un sortilège de récurage et hésita un instant à aller frapper à la porte de John. Finalement, c’était peut-être une mauvaise idée … Elle ne savait même pas ce qu’elle voulait lui dire. Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir que la porte de la bibliothèque s’ouvrit sur un petit groupe d’élèves qui lui passa devant d’un pas assez incertain. Irina s’écarta du passage, les sourcils toujours froncés et le visage encore empreint d’une certaine fureur, afin de les laisser passer. Elle n’ouvrit pas la bouche mais son petit doigt lui disait qu’ils craignaient de recevoir un avertissement semblable à celui qu’elle venait de distribuer aux petits plaisantins du soir. Irina n’en fit rien et ne se retourna même pas lorsqu’ils furent derrière elle. Les apostropher ne servait à rien, ils n’étaient pas en faute, c’était une évidence…. Mais d’un autre côté, Irina continuait de croire qu’elle avait besoin de trouver un moyen de soulager son irritabilité … Elle fut surprise d’entendre une voix s’adresser à elle et releva assez brutalement la tête pour découvrir un visage qui ne lui était pas inconnu, celle du bibliothécaire. Il était tout bonnement impossible de passer à côté d’un nouveau venu au sein du staff de l’école, mais, pour autant, Irina n’avait pas eu l’occasion de lui parler. La bibliothèque n’était pas un lieu qu’elle fréquentait et les récents événements avaient donné beaucoup d’occupations à tout le monde…
A ses paroles, le visage d’Irina se détendit un peu. Elle passerait sans doute pour un véritable dictateur, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. « J’ai… J’ai peut-être un peu exagéré et…. » Elle baissa la voix avant de poursuivre : « …gueulé un peu plus fort que prévu. » Le ton employé par le jeune homme était suffisamment léger pour qu’elle se détende assez vite et c’est un petit sourire d’excuse qui s’installa finalement sur ses lèvres. Après avoir inspiré de nouveau, Irina croisa les bras et ajouta : « Vous venez de leur dire de partir en vitesse, pas vrai ? » Irina fit un léger signe de tête pour montrer les élèves qui s’éloignaient encore et l’idée lui donna envie de sourire. Difficile d’être au fait sur tant de sentiments contradictoires… La jeune prof de Vol n’était pas contre l’idée de sourire, mais elle avait bien du mal à ne pas avoir de sombres pensées. Il y aurait de jours meilleurs, Irina en était persuadée, il fallait juste qu’elle finisse l’année scolaire, qu’elle s’éloigne un peu. Les vacances seraient bénéfiques, mais il fallait d’abord aller au bout des choses. Haussant finalement les épaules, elle prit une nouvelle fois la parole pour dire : « Tout l’étage va s’en souvenir de celle-là…malheureusement… Si je vous ai empêché de bosser, je vous prie de bien vouloir m’excuser… Et s’il s’avère que je vous ai diverti eh bien….. De rien ! » C’était de l’humour, du moins, ce dont elle était capable pour essayer de détendre l’atmosphère. Elle eut également envie de lui demander des précisions sur son identité, mais elle avait déjà trop parlé à son goût.
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(#) Sujet: Re: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dim 2 Juin - 16:46
Irina réalisa dans sa seconde que sa réaction était démesurée face à ce petit groupe d’élèves qui cherchait peut-être simplement à se changer un peu les idées après les galères récentes… Il existait sûrement de meilleurs procédés, mais visiblement, ils avaient misés sur une petite blague qui pouvait avoir certaines conséquences. Pas de chance, elle s’était énervée en présence de témoins auditifs … Dans les premiers temps, la jeune femme ne savait pas si elle devait se sentir gênée ou rire face au bibliothécaire mais sa réaction l’invita très vite à pencher vers la seconde option. Un léger sourire étira finalement les lèvres d’Irina lorsqu’elle remarqua l’index et le pouce du jeune homme écarté en un petit espace. La moquerie était bienvenue et surtout, bien accueillie par la jeune prof qui commençait tout juste à se détendre. Irina avait parfois du mal à supporter la présence des élèves et avait parfois envie qu’ils y mettent du leur et qu’ils cessent les comportements répréhensibles.. C’était peine perdue, mais la jeune femme avait trop de choses sur le cœur pour réussir à gérer. Mieux encore, le jeune bibliothécaire ne la regardait pas d’un drôle d’œil après l’épisode déplorable dont il venait d’être témoin.
Ce dernier répondit avec humour concernant le groupe méfiant qui venait tout juste de passer devant Irina et qui fuyait maintenant le couloir au pas de course. En toute objectivité, la situation était drôle et Irina était bien du genre à profiter de la situation en faisant croire aux élèves qu’elle allait également se mettre sur leur dos. Trop tard pour en arriver là. Ils étaient déjà bien éloignés et la voix du jeune homme (dont elle pensait se souvenir que le prénom était Wes) s’éleva à nouveau. « Obéissants ? Craintifs ? Trop admiratifs de votre personne pour oser vous contrarier ? Les hypothèses sont nombreuses… mais en effet, ils paraissent obéissants. » Irina jeta un nouveau coup d’œil dans le couloir avant de reporter son attention sur Wes en pinçant les lèvres pour s’empêcher de rire. « Laissez-moi deviner : Vous aviez prévu de leur accorder un peu de rabe en bibliothèque et mes cris vous ont laissé craindre une descente du service « respect du couvre-feu » … J’y suis ? » C’était amusant, clairement.
Moins lorsque le jeune homme lui demanda précisément ce qu’ils avaient fait. Irina hésita à répondre mais fut tout de même forcée de le faire avec une moue qui se voulait légèrement honteuse : « Ils ont fait… quelque chose d’extrêmement grave comme….répandre une substance glissante sur le sol pour vraisemblablement piéger quelqu’un. » Elle haussa les épaules avant de reprendre, essayant de convoquer l’humour au passage : « Vous êtes libre de considérer que je vous ai sauvé la vie et évité un moment désagréable à l’infirmerie… Qui sait quelle aurait été la victime dans cette petite affaire… » Irina roula les yeux avant de croiser les bras et de redevenir un peu sérieuse. Espérons qu’il n’ait pas estimé que sa réaction était totalement disproportionnée… En attendant, la rancune ne semblait pas être présente et la réplique suivante du jeune bibliothécaire fit sourire la jeune prof. Elle ne se fit pas prier pour lui répondre en disant : « Tout le plaisir est pour moi. Je dirais que la prof de Vol est un modèle de discrétion mais… être une légende me va aussi. » La jeune femme fit une micro-pause sourire avant de reprendre : « Irina, c’est bien ça. Et vous, vous êtes Wes, selon les dires de mes informateurs…ou, en d’autres termes, la preuve vivante que Londubat cherche à se créer une équipe de plus en plus jeune… » La jeune femme lui octroya un nouveau sourire avant de dire, en haussant les épaules : « Bienvenue à Poudlard… » Le ton pouvait induire quelque chose d’évident, à savoir : les événements récents. Il fallait être sacrément motivé pour intégrer Poudlard à une telle période, mais le jeune Wes semblait contente d’y être…
Irina n’avait jamais hurlé sur un élève et ne pensait jamais en arriver là. Finalement, le mal était fait en l’espace de quelques secondes et, il allait maintenant falloir qu’elle se convainc qu’elle avait eu raison de leur demander d’arrêter tout en ayant eu tort de le faire de cette manière. L’heure n’était toutefois pas à ce genre de réflexions puisque le jeune bibliothécaire avait entendu ses éclats de voix, sans la moindre surprise. Fort heureusement, Irina fut capable de maîtriser ses humeurs et les premières remarques du jeune homme la firent sourire. Il fallait dire que la situation était risible et la petite équipe d’élèves qui quitta la bibliothèque la tête baissée se révéla encore plus drôle. Le jeune homme ne tarda pas à réagir aux suppositions de la prof de vol et cette dernière attendit qu’il ait fini de parler pour mimer un parfait « motus et bouche cousue ». Sa façon de s’exprimer laissait penser à Irina qu’il était quelqu’un de simple, elle continua alors de marcher dans la combine en conservant un début de sérieux de conversation en lui répondant : « Hmm, je pense en effet que c’est mal vu et on vous dirait probablement que le trajet retour ressemble à un parcours semé d’embuches, de fantômes et de surveillances qu’il est difficile de traverser mais…. » La jeune femme stoppa là son sérieux et se pencha un peu en avant pour ajouter, à mi-voix : « … nous savons tous les deux que les gamins sont parfaitement capable de s’en sortir sans le moins dommage, n’est-ce pas ? » Elle n’en avait pas finit et poursuivit : « Vous avez été élève ici, vous aussi ? » Irina était prête à parier que oui. Nombreux étaient les adultes qui revenaient à Poudlard après y avoir fait leurs études. Irina se souvenait de toutes les entorses aux règlements, de tous les bons plans, des lieux les plus surveillés et des profs qui, eux aussi, avaient eu leurs humeurs.
Devait-elle donc culpabiliser éternellement pour avoir gueulé sans raison valable ? Probablement pas… elle tenta au mieux de faire passer la chose à la légère. Le ton emprunté indiquait clairement qu’elle avait conscience de la démesure de sa réaction. Le jeune homme la remercia pour l’aspect « service » qu’elle mit en avant pour essayer de se donner des raisons (bien qu’elle savait parfaitement qu’elle ne pouvait pas faire illusion) et son intervention amusa Irina qui pencha légèrement la tête vers l’avant pour accepter les remerciements qu’elle était bien loin de mériter. En réalité, elle avait eu tort et le jeune bibliothécaire avait parfaitement cerné la situation. Leur conversation ne s’arrêta pas à ce moment de gêne du point de vue de la jeune prof, heureusement. Les présentations furent faites et Irina s’en trouva ravie. Elle ne se trompait pas : Wes MacCreery, elle en avait entendu parler, mais les récents événements l’avaient empêché d’avoir cette petite conversation plus tôt. Encore une fois, il sembla marcher dans la petite plaisanterie concernant le « sang neuf » de Poudlard. C’est d’ailleurs en l’écoutant répondre qu’Irina pensa qu’il avait probablement plus que raison en disant que les candidats ne devaient pas être bien nombreux, actuellement….A moins d’être particulièrement curieux et de vouloir participer pleinement à la décadence de Poudlard. Au pire, c’était le contraire et le personnel quittait le navire sans crier gare. A cette pensée, Irina serra les dents et préféra lui posa une question pour éviter de penser à mal : « Et vous, qu’est-ce qui vous a convaincu ? Je suis curieuse de connaître les arguments qui ont joué positivement sur votre choix… Quoiqu’il en soit, j’espère que vous y trouverez votre compte…sans penser à tout ce qui a occupé notre temps, dernièrement. » En d’autres termes, Irina lui souhaitait de s’épanouir dans son métier, ce qu’elle avait elle-même commencé à faire ici, sans compter les difficultés de dernière minute.
Par sa proposition, Irina constata qu’il avait bon espoir et ce cas de figure la poussa à sourire alors qu’elle s’apprêtait à répondre à l’invitation qu’il venait tout juste de formuler. Du sang neuf, il l’avait dit lui-même… et c’est la jeune prof qui s’en réjouissait plus que de raison. Elle n’avait pas la moindre information le concernant, mais la curiosité était de mise. Il était sympa, particulièrement cool et n’avait pas l’air de prendre les choses au premier degré. Ils n’allaient pas causer boulot tout le temps, d’autant que la jeune femme n’avait jamais foutu les pieds à la bibliothèque étant élève (et pas plus actuellement), ce pourquoi elle accepta dans un sourire, en lui disant : « Rien de prévu… enfin… pour tout vous avouer, j’avais prévu de sonner à la porte de ce cher professeur Mandrake, mais le destin en a décidé autrement. J’accepte la bièraubeurre pour…. vous avoir sauvé la vie OU pour avoir écourté votre journée OU pour notre rencontre ? A moins qu’on puisse trinquer à la santé de ces pauvres gamins, fraîchement traumatisés par mes soins… ? » Irina haussa les épaules, lui laissant le choix… mais le ton était à la plaisanterie. Elle fit quelques pas dans sa direction, prête à le suivre pour cette bièraubeurre qu’ils allaient partager. Elle ne se fit pas prier pour ajouter : « J’ai quand même deux exigences : qu’on se tutoie avant la première gorgée et que vous m’expliquiez dans le détail le parcours qui vous a mené jusqu’ici, ça vou…te va ? » Difficile de familiariser aussi rapidement, mais le feeling était là, du moins, Irina sentait qu’ils allaient pouvoir s’entendre assez facilement, si la gêne de l’inconnu disparaissait.
Spoiler:
C'est mon entière faute si on n'a pas mené cela au bout .... Toutes mes excuses J'ai tenu à répondre tout de même une dernière fois ^^ Disons qu'ils ont pris cette fameuse bièraubeurre tranquillement en se racontant chacun un petit bout de parcours