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Dure journée, hein ? — IRINA & WES
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Message(#) Sujet: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dure journée, hein ? — IRINA & WES EmptyDim 26 Mai - 19:56



DURE JOURNÉE, HEIN ?
ft. IRINA SOUSSA and WES MACCREERY
Rares étaient les élèves qui traînaient encore entre les hautes étagères de la bibliothèque. Le soleil avait rendu l’âme depuis un moment et les minutes continuaient à s’égrainer lentement, laissant l’heure filer en direction du couvre-feu. Wes ne semblait pas décidé à presser les quelques rats présents pour autant. Les examens approchaient à grands pas, il comprenait sans trop de mal qu’ils puissent vouloir réviser encore et encore. C’était tout à leur honneur. Son grand-père aurait sûrement adoré apprendre qu’il en faisait de même lorsqu’il avait leur âge. Ça n’avait jamais vraiment été le cas… Il n’avait jamais passé des heures entières coincé ici à espérer que son cerveau perpétuellement atteint d’une fatigue adolescente accepte de retenir quelque chose de plus que de rares bases qui y entraient machinalement. Alors oui, peut-être qu’il aurait dû leur faire savoir que les portes devaient se fermer dans une dizaine de minutes à peine mais il n’était finalement pas à cinq près. Ça lui semblait cruel de les couper dans leur studieux élan en les renvoyant sévèrement dans leur antre.

Un soupir venait de lui échapper lorsque les premiers bruits se firent entendre dans le couloir. Aux tables de travail, ses invités avaient relevé la tête de leurs manuels et échangeaient des regards surpris, l’oreille alerte. Durant un instant, c’est toute la bibliothèque qui s’est figée. Le jeune homme termina de reposer le livre sur sa planche habituelle et s’approcha silencieusement de la porte encore ouverte. Il y passa la tête, presque prudemment. Qui sait ce qu’il se passait encore à l’extérieur ? En peu de temps, il avait appris qu’on ne savait jamais vraiment à quoi s’attendre à Poudlard. Heureusement, il ne s’agissait que d’une collègue qui reprenait un groupe de gamins. Vu le ton qu’elle employait pour leur parler, il y avait fort à parier qu’ils n’étaient pas d’une innocence incroyable. Wes observa la scène de loin, laissant toutes les questions du monde lui venir à l’esprit en se bousculant. Il n’était pas d’un naturel particulièrement commère mais il fallait bien reconnaître que sa curiosité venait d’être piquée à vif. En général, c’était un couloir plutôt calme. La proximité avec le bureau du directeur, sûrement…

Il finit néanmoins par s’arracher à la contemplation de ces mômes penauds subissant les foudres d’une Irina visiblement remontée et disparut à nouveau à l’intérieur de la bibliothèque. Les élèves avaient refermé leurs bouquins et gardaient les yeux rivés sur lui, comme s’il allait leur livrer tous les secrets de ce remue-ménage. Il se contenta d’hausser les épaules avec un sourire désolé. Il ne savait pas grand chose, rien qui pourrait être raconté en arrivant dans les salles communes.

À votre place, je me la jouerais discret sur le chemin du retour, leur avoua-t-il alors qu’il récupérait leurs ouvrages sans leur laisser le temps d’aller les remettre en place puis face à leur absence de réaction, il rajouta d'une voix volontairement empressée : faut pas qu’on vous trouve ici après le couvre-feu. Allez ! Oust !

Les gamins hochèrent la tête et filèrent sans demander leur reste, non sans lâcher un bonne nuit poli au moment de passer les portes. Lui se contenta de poser les livres sur son bureau, repoussa machinalement une chaise oubliée et revint discrètement près de l’embrasure. Le plus gros de la tempête avait l’air d’être passé et les cancres faisaient demi-tour la queue entre les jambes. Il ne put s’empêcher de penser, un peu bêtement peut-être, qu’il n’aurait pas aimé être à leur place. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’ils avaient pu faire mais supposait que ça faisait partie des pires bêtises imaginables.

Y’a des chances qu’ils s’en souviennent de celle-là !

Appuyé contre le chambranle de la porte, il fixait la professeur non sans une certaine compassion. Qu’importe le ton amusé qu'il venait d'employer, il comprenait sans trop de mal qu’après une année entière passée entre ces murs, on puisse commencer à perdre patience. Rien n’allait. Absolument rien… Et quoi qu’il puisse arriver, tout le monde trinquait. Ils n’avaient probablement pas signé pour faire face à des menaces constantes et pourtant, ils devaient composer avec sans que personne ne puisse l’empêcher. Un sourire amical étira ses lèvres. Elle non plus, elle n’avait probablement pas signé pour tout ça…
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Dernière édition par Wes MacCreery le Dim 2 Juin - 15:33, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dure journée, hein ? — IRINA & WES EmptyJeu 30 Mai - 22:43


Dure journée !

~ Wes ~ Irina ~




Les soirées étaient trop longues pour Irina qui ne demandait à chaque fois pas mieux que d’être au lendemain pour vivre une journée de boulot bien remplie. Cette soirée en question ne ferait pas exception à toutes les autres…. Elle allait se retrouver seule dans son bureau, ruminer, ne pas réussir à dormir et se sentir encore plus mal que les autres soirs. C’est donc sur un coup de tête qu’elle prit le chemin du château, croisant sur son passage les derniers étudiants qui rejoignaient les salles communes. Où aller ? Bianca était avec ses camarades, elle ne voulait pas embêter Yarah et avait déjà croisé rapidement Aurora dans la journée. Prendre du temps à Blake était aussi exclu, ce dernier ayant fourni un travail impressionnant ces dernières semaines… Irina avait atteint le premier étage lorsqu’elle se décida à ne pas aller plus loin. Elle irait voir John avec qui elle n’avait pas échangé depuis longtemps. Peut-être aurait-elle assez de courage pour lui dire que tout allait mal, peut-être que les discussions boulot qu’ils auraient suffiraient à lui changer les idées… La jeune prof n’en savait encore rien.

Elle était déterminée à trouver une solution à son problème et avoir le point de vue d’un collègue sur la situation était une bonne chose. La jeune femme n’eut néanmoins pas le temps d’atteindre la porte du bureau de Mandrake qu’elle surprit un petit groupe de trois élèves dans une posture plus ou moins étrange. Ils étaient accroupis, non loin de l’entrée du bureau du directeur et l’un d’eux tenait à la main une étrange bouteille. Au sol, devant eux, se trouvait une petite flaque du liquide contenu dans la bouteille. « Vous voulez que je vous aide, peut-être ?! » Irina se pencha vers les gamins et une demi-seconde s’écoula à peine avant qu’elle ne reprenne : « A quelques jours des examens et après avoir vu l’Infirmerie bondée pendant des semaines…. VOUS N’AVEZ PAS MIEUX A FAIRE ?! SI VOUS N’AVEZ PAS DÉGUERPI DANS LA MINUTE QUI SUIT JE VOUS COLLE LA PUNITION DE VOTRE VIE ! » Irina inspira un grand coup avant de dire : « Et fichez-moi ce truc à la poubelle ! C’est votre SEUL et UNIQUE avertissement ! Regagnez vos salles communes tout de suite ! » Ils s’étaient assurés qu’elle avait fini de parler pour filer à toute allure, sans avoir osé prononcer le moindre mot. Irina venait de leur aboyer dessus comme elle ne l’avait jamais fait, mais il était évident qu’elle n’était pas dans son état normal. Elle avait sûrement affolé tout le château, inquiété le Directeur s’il se trouvait dans son bureau mais, la bonne nouvelle, c’est qu’elle n’aurait peut-être pas besoin de s’annoncer à John, lui aussi avait des chances de l’avoir entendue. Irina suivit les élèves du regard jusqu’à ce qu’ils soient hors de sa vue. Intérieurement, elle se promit de leur lancer un coup d’œil rempli de menaces le lendemain matin, histoire de leur signifier qu’elle était loin d’avoir oublié cet épisode. La jeune prof était parfaitement capable d’expliquer pourquoi elle avait réagi si brutalement alors qu’elle était plutôt adepte de la discussion et de la bienveillance…. Elle était à cran, complètement ébranlée par une situation personnelle qu’elle n’était pas certaine de pouvoir gérer. Les élèves en faisaient les frais, mais, d’un autre côté, ils avaient quand même essayé de faire une bêtise monumentale en versant du détergeant magique pur devant la porte du bureau du Directeur... espérant le faire glisser, ou faire glisser la première personne qui passerait par là. Mandrake était sûrement la prochaine cible et la Bibliothèque – très fréquentée ces derniers temps – n’allait probablement pas faire exception.

La jeune femme s’assura que tout était clean à l’aide d’un sortilège de récurage et hésita un instant à aller frapper à la porte de John. Finalement, c’était peut-être une mauvaise idée … Elle ne savait même pas ce qu’elle voulait lui dire. Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir que la porte de la bibliothèque s’ouvrit sur un petit groupe d’élèves qui lui passa devant d’un pas assez incertain. Irina s’écarta du passage, les sourcils toujours froncés et le visage encore empreint d’une certaine fureur, afin de les laisser passer. Elle n’ouvrit pas la bouche mais son petit doigt lui disait qu’ils craignaient de recevoir un avertissement semblable à celui qu’elle venait de distribuer aux petits plaisantins du soir. Irina n’en fit rien et ne se retourna même pas lorsqu’ils furent derrière elle. Les apostropher ne servait à rien, ils n’étaient pas en faute, c’était une évidence…. Mais d’un autre côté, Irina continuait de croire qu’elle avait besoin de trouver un moyen de soulager son irritabilité … Elle fut surprise d’entendre une voix s’adresser à elle et releva assez brutalement la tête pour découvrir un visage qui ne lui était pas inconnu, celle du bibliothécaire. Il était tout bonnement impossible de passer à côté d’un nouveau venu au sein du staff de l’école, mais, pour autant, Irina n’avait pas eu l’occasion de lui parler. La bibliothèque n’était pas un lieu qu’elle fréquentait et les récents événements avaient donné beaucoup d’occupations à tout le monde…

A ses paroles, le visage d’Irina se détendit un peu. Elle passerait sans doute pour un véritable dictateur, ce qui ne lui ressemblait pas vraiment. « J’ai… J’ai peut-être un peu exagéré et…. » Elle baissa la voix avant de poursuivre : « …gueulé un peu plus fort que prévu. » Le ton employé par le jeune homme était suffisamment léger pour qu’elle se détende assez vite et c’est un petit sourire d’excuse qui s’installa finalement sur ses lèvres. Après avoir inspiré de nouveau, Irina croisa les bras et ajouta : « Vous venez de leur dire de partir en vitesse, pas vrai ? » Irina fit un léger signe de tête pour montrer les élèves qui s’éloignaient encore et l’idée lui donna envie de sourire. Difficile d’être au fait sur tant de sentiments contradictoires… La jeune prof de Vol n’était pas contre l’idée de sourire, mais elle avait bien du mal à ne pas avoir de sombres pensées. Il y aurait de jours meilleurs, Irina en était persuadée, il fallait juste qu’elle finisse l’année scolaire, qu’elle s’éloigne un peu. Les vacances seraient bénéfiques, mais il fallait d’abord aller au bout des choses. Haussant finalement les épaules, elle prit une nouvelle fois la parole pour dire : « Tout l’étage va s’en souvenir de celle-là…malheureusement… Si je vous ai empêché de bosser, je vous prie de bien vouloir m’excuser… Et s’il s’avère que je vous ai diverti eh bien….. De rien ! » C’était de l’humour, du moins, ce dont elle était capable pour essayer de détendre l’atmosphère. Elle eut également envie de lui demander des précisions sur son identité, mais elle avait déjà trop parlé à son goût.









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Message(#) Sujet: Re: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dure journée, hein ? — IRINA & WES EmptyDim 2 Juin - 16:46



DURE JOURNÉE, HEIN ?
ft. IRINA SOUSSA and WES MACCREERY
Lorsqu’elle tourna la tête vers lui, il se fendit d’un sourire amical. Ils étaient tous dans la même galère, après tout, coincés avec ces affreux gamins qui prenaient souvent plaisir à faire tourner le monde en bourrique. Ce la dit, c’était probablement ce qu’il y avait de moins pire à Poudlard… Même les plus insupportables des mômes prenaient des airs de vacances face à tout ce que l’école avait à traverser ces derniers temps… Face à lui, le visage de la professeur se détendit un peu. L’orage semblait passer. Il ne doutait pas un seul instant qu’il suffirait aux troubles-fêtes de revenir pour qu’il réapparaisse aussitôt mais, pour l’heure, ils pouvaient souffler un peu.

J’ai peut-être un peu exagéré et… gueulé un peu plus fort que prévu.

Wes lâcha un rire aussi discret qu’amusé à la fin de sa phrase. Il haussa les épaules tout en laissant un petit espace se glisser entre son pouce et son index. Un tout petit peu. Il n’irait pas lui jeter la pierre, tout le monde était sur les nerfs ces derniers temps, il n’y avait pas qu’elle, qu’elle se rassure ! Malheureusement, c’était souvent les élèves qui prenaient… Ils étaient les premières victimes de tout ce qu’il se passait entre les murs du château. Plus il en apprenait sur l’histoire de Poudlard, sur tout ce qu’il s’était passé depuis quelques années, moins il comprenait pourquoi les parents s’acharnaient à y renvoyer leurs enfants… La tradition avait peut-être la dent plus dure qu’elle ne le devrait mais tout de même… Est-ce que perpétuer des habitudes familiales valaient vraiment le coup de risquer la vie de ses gosses ? Lui aurait eu tendance à dire que non mais il était persuadé que son grand-père n’aurait jamais hésité à y envoyer toute sa descendance malgré tout… Heureusement pour tout le monde, il n’y en avait plus.

Vous venez de leur dire de partir en vitesse, pas vrai ?

Il se retint de lui proposer machinalement de le tutoyer et se contenta de suivre son regard en direction du petit groupe qui s’éloignaient dans le couloir. Sans son intervention, il aurait sûrement été coincé un moment… Le couvre-feu approchait à très grands pas mais ces mômes ne faisaient de tort à personne en travaillant d’arrache-pied, il ne les aurait sûrement pas virés tout de suite. Une erreur, il le savait bien, le règlement était censé être le même pour tout le monde… Qu’importe. Il finit par reposer les yeux sur sa collègue sans se défaire de son sourire.

J’ai fait ça…? moi…? souffla-t-il avec un air gentiment taquin, Bon, ok, je plaide coupable. Mais ils sont obéissants ces petits, c’est bien.

D’un autre côté, il aurait été étonnant qu’ils discutent l’ordre alors que certains de leurs camarades venaient de se faire salement remonter les bretelles. Il y avait fort à parier pour que, d’ici une heure à peine, tout le château soit au courant. Ça serait sûrement déformé et amplifié au possible mais demain, à l’heure du petit-déjeuner, on parlerait sans aucun doute de hurlements du professeur Soussa et des élèves collés pour les quatre années à venir. Peut-être même qu’on prétendrait qu’ils avaient quelque chose à voir avec la Créature qui avait attaqué tout le monde ou qu’ils avaient passé la nuit pendus par les poignets dans un cachot sombre et humide.

Tout l’étage va s’en souvenir de celle-là…malheureusement… Si je vous ai empêché de bosser, je vous prie de bien vouloir m’excuser… Et s’il s’avère que je vous ai diverti eh bien… De rien !

S’il avait entreprit de secouer la tête pour la rassurer et lui assurer qu’elle ne l’avait empêché de rien du tout, bien au contraire elle lui avait permis de terminer sa journée un peu plus tôt que prévu !, la suite lui arracha un autre rire, un peu moins retenu que le précédent. On était loin du tyran des couloirs qui s’était exprimé une poignée de minutes plus tôt ! Le changement était loin d’être désagréable.

Vous en faites pas, va, dans deux jours y’aura quelque chose de plus extraordinaire encore et tout le monde sera passé à autre chose. Merci pour le divertissement en tout cas ! Mais… Dites… Ce serait indiscret de demander ce qu’ils ont fait ?

Un dernier regard en arrière et les mômes qu’il avait renvoyés disparurent complètement. Les autres devaient être loin depuis longtemps. Et puis, dans un éclair de lucidité, il réalisa que s’il visualisait sans mal son visage, son poste et qu’il avait conscience de son nom pour avoir dû l’entendre quelques fois depuis qu’il était là, les présentations n’avaient jamais vraiment été faites. Chaque fois qu’il passait qu’il s’attardait vers la salle des profs, elle en sortait ou n’y pointait pas le bout de son nez.

Oh, et au fait, ravi de vous croiser enfin pour de vrai. Je finissais par croire que la prof de Vol était une légende, déclara-t-il sans la moindre moquerie, Irina, c’est ça ?
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Message(#) Sujet: Re: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dure journée, hein ? — IRINA & WES EmptyDim 7 Juil - 12:04


Dure journée !

~ Wes ~ Irina ~




Irina réalisa dans sa seconde que sa réaction était démesurée face à ce petit groupe d’élèves qui cherchait peut-être simplement à se changer un peu les idées après les galères récentes… Il existait sûrement de meilleurs procédés, mais visiblement, ils avaient misés sur une petite blague qui pouvait avoir certaines conséquences.
Pas de chance, elle s’était énervée en présence de témoins auditifs … Dans les premiers temps, la jeune femme ne savait pas si elle devait se sentir gênée ou rire face au bibliothécaire mais sa réaction l’invita très vite à pencher vers la seconde option. Un léger sourire étira finalement les lèvres d’Irina lorsqu’elle remarqua l’index et le pouce du jeune homme écarté en un petit espace. La moquerie était bienvenue et surtout, bien accueillie par la jeune prof qui commençait tout juste à se détendre. Irina avait parfois du mal à supporter la présence des élèves et avait parfois envie qu’ils y mettent du leur et qu’ils cessent les comportements répréhensibles.. C’était peine perdue, mais la jeune femme avait trop de choses sur le cœur pour réussir à gérer. Mieux encore, le jeune bibliothécaire ne la regardait pas d’un drôle d’œil après l’épisode déplorable dont il venait d’être témoin.

Ce dernier répondit avec humour concernant le groupe méfiant qui venait tout juste de passer devant Irina et qui fuyait maintenant le couloir au pas de course. En toute objectivité, la situation était drôle et Irina était bien du genre à profiter de la situation en faisant croire aux élèves qu’elle allait également se mettre sur leur dos. Trop tard pour en arriver là. Ils étaient déjà bien éloignés et la voix du jeune homme (dont elle pensait se souvenir que le prénom était Wes) s’éleva à nouveau. « Obéissants ? Craintifs ? Trop admiratifs de votre personne pour oser vous contrarier ? Les hypothèses sont nombreuses… mais en effet, ils paraissent obéissants. » Irina jeta un nouveau coup d’œil dans le couloir avant de reporter son attention sur Wes en pinçant les lèvres pour s’empêcher de rire. « Laissez-moi deviner : Vous aviez prévu de leur accorder un peu de rabe en bibliothèque et mes cris vous ont laissé craindre une descente du service « respect du couvre-feu » … J’y suis ? » C’était amusant, clairement.

Moins lorsque le jeune homme lui demanda précisément ce qu’ils avaient fait. Irina hésita à répondre mais fut tout de même forcée de le faire avec une moue qui se voulait légèrement honteuse : « Ils ont fait… quelque chose d’extrêmement grave comme….répandre une substance glissante sur le sol pour vraisemblablement piéger quelqu’un. » Elle haussa les épaules avant de reprendre, essayant de convoquer l’humour au passage : « Vous êtes libre de considérer que je vous ai sauvé la vie et évité un moment désagréable à l’infirmerie… Qui sait quelle aurait été la victime dans cette petite affaire… » Irina roula les yeux avant de croiser les bras et de redevenir un peu sérieuse. Espérons qu’il n’ait pas estimé que sa réaction était totalement disproportionnée… En attendant, la rancune ne semblait pas être présente et la réplique suivante du jeune bibliothécaire fit sourire la jeune prof. Elle ne se fit pas prier pour lui répondre en disant : « Tout le plaisir est pour moi. Je dirais que la prof de Vol est un modèle de discrétion mais… être une légende me va aussi. » La jeune femme fit une micro-pause sourire avant de reprendre : « Irina, c’est bien ça. Et vous, vous êtes Wes, selon les dires de mes informateurs…ou, en d’autres termes, la preuve vivante que Londubat cherche à se créer une équipe de plus en plus jeune… » La jeune femme lui octroya un nouveau sourire avant de dire, en haussant les épaules : « Bienvenue à Poudlard… » Le ton pouvait induire quelque chose d’évident, à savoir : les événements récents. Il fallait être sacrément motivé pour intégrer Poudlard à une telle période, mais le jeune Wes semblait contente d’y être…









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Message(#) Sujet: Re: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dure journée, hein ? — IRINA & WES EmptySam 13 Juil - 15:54



DURE JOURNÉE, HEIN ?
ft. IRINA SOUSSA and WES MACCREERY
Poudlard avait le don de rendre chèvre tous ses habitants. Wes ne se souvenait pas avoir connu pareil ambiance quand il était élève ici… Il n’avait jamais particulièrement craint pour sa vie et personne n’avait jamais vraiment essayé d’y attenter. Il n’y avait que des querelles d’élèves, quelques bagarres de couloir toujours bienvenues pour alimenter les ragots et les beuglantes hurlantes d’une famille trop à cheval sur sa scolarité. Une vie normale pour un jeune sorcier, en somme… Rien à voir avec ce que cette génération-ci avait à supporter depuis des années maintenant. Aussi, il ne s’étonnait plus vraiment de voir des nerfs à vif finir par lâcher, qu’importe le côté de la barrière, surtout à quelques semaines de la fin de l’année… C’était la dernière ligne droite et quand bien même c’était la plus difficile, il ne fallait pas baisser les bras maintenant !

Sa collègue paraissait s’être détendue, se remettant doucement de ses éclats de voix remontés. Elle se laissa aller à sourire, si bien qu’il eut cette satisfaction idiote face à une mission rondement menée. Il savait pertinemment qu’il avait la chance de n’être là que depuis peu de temps, que la plupart des professeurs devait commencer à saturer après dix mois passés ici… C’est pourquoi il essayait de faire de son mieux pour détendre un peu l’atmosphère quand il le pouvait, à grand renfort de quelques plaisanteries bancales et d’une bonne humeur increvable. Il n’avait pas la prétention de dire que ça fonctionnait toujours très bien mais il avait au moins le mérite d’essayer…

Obéissants ? Craintifs ? Trop admiratifs de votre personne pour oser vous contrarier ? Les hypothèses sont nombreuses… mais en effet, ils paraissent obéissants.

Le bibliothécaire ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel avec une bonne dose d’autodérision lorsqu’elle émit l’idée qu’ils puissent être admiratifs. C’était une hypothèse intéressante, évidemment, à laquelle il se serait fait un plaisir de croire si dès son premier jour, un petit génie n’avait pas tenté d’entrer dans la Réserve avec une fausse autorisation en espérant que ça passerait comme une lettre à la Poste. L’admiration, on verrait ça plus tard ! Ils avaient surtout eu peur que leur professeur, sûrement transformée en harpie dans leur imagination débordante, ne vienne s’en prendre à eux s’ils avaient le malheur d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Lui n’avait rien à voir dans l’histoire, il avait seulement eu le culot de profiter un tantinet de la situation.

Laissez-moi deviner : Vous aviez prévu de leur accorder un peu de rabe en bibliothèque et mes cris vous ont laissé craindre une descente du service « respect du couvre-feu » … J’y suis ?
En plein dans le mille, admit-il en retenant un rire surpris face à cette déduction incroyablement juste. Mais pas un mot, hein ? Je suis pas sûr que ça soit très bien vu de privilégier les révisions des gamins au respect des horaires… C’est que j’aimerais pas déjà me faire taper sur les doigts.

Bien sûr, il n’y avait pas grand chose de vrai dans cette tirade faussement craintive ! Il ne se sentait pas particulièrement fautif et, dans le pire des cas, voulait bien assumer totalement d’avoir été prêt à laisser les mômes terminer leur chapitre avant de partir. Il y avait bien plus grave que deux minutes de plus passées sagement devant un bouquin entre les murs de la bibliothèque.
Après avoir docilement reconnu ses torts (qui à ses yeux n’en étaient pas), il finit par s’enquérir de ceux des adolescents sur qui elle avait hurlé juste avant. Il ne savait pas vraiment ce qu’ils avaient pu faire mais s’imaginait sans mal que ça méritait de se faire reprendre aussi sévèrement. Ils n’étaient jamais à court d’idées pour faire n’importe quoi, et ça, ça n’avait pas changé malgré les années ! Une seconde passa, l’hésitation palpable, puis Irina consentit à lui répondre, non sans une moue un peu mal à l’aise qu’il ne sut pas vraiment comment interpréter :

Ils ont fait… quelque chose d’extrêmement grave comme….répandre une substance glissante sur le sol pour vraisemblablement piéger quelqu’un.

Il resta interdit. Difficile de savoir comment réagir face à ça. D’un côté, ça ne lui semblait pas si dramatique, comme bêtise… Ils vivaient dans un château où on les attaquait à la moindre occasion, où leurs camarades semblaient impliqués dans des affaires autrement plus importantes (comme l’incendie de cette même bibliothèque ou une tentative de meurtre sur un gamin d’après ce qu’on lui avait raconté) alors mettre un truc glissant par terre, c’était pas génial mais il n’y avait pas vraiment de quoi fouetter un chat non plus… D’un autre côté, ils vivaient dans un château où on les attaquait à la moindre occasion, blablabla… Ça suffisait à expliquer la réaction de leur professeur. Tous les petits riens qui se dressaient à côté devaient finir par s’accumuler et, la patience déjà bouffée par les affaires autrement plus importantes, il arrivait forcément un moment où on saturait.

Vous êtes libre de considérer que je vous ai sauvé la vie et évité un moment désagréable à l’infirmerie… Qui sait quelle aurait été la victime dans cette petite affaire…

Le jeune homme hocha doucement la tête, aussi compréhensif qu’il le pouvait. Il n’y avait pas eu de suite à cette histoire alors pas la peine d’en faire tout un plat. Les mômes avaient fait (ou voulu faire) quelque chose de mal, ils s’étaient fait disputer, fin de l’histoire. Pas de blessés, pas de retenues jusqu’à la fin des temps… Il finit par lui offrir un nouveau sourire, presque reconnaissant pour cette vie sauvée et le séjour hospitalier évité.

Merci, dans ce cas. Et puis Monsieur Lennox n’a sûrement pas besoin de travail en plus en ce moment !

C’était un mal pour un bien. En les disputant comme elle l’avait fait, elle leur avait sûrement fait passer l’envie de recommencer. Du moins pour l’instant… S’ils pouvaient, tous autant qu’ils étaient, passer une fin d’année tranquille, ça ne serait pas de refus ! Quelques semaines seulement bercées par le stress des examens et des vacances d’été bien méritées…
En attendant, la politesse lui avait échappé. Les présentations avaient été salement oubliées et les semaines tendues qui s’étaient écoulées n’avaient pas offert d’occasions particulières. On croisait tout le monde, à Poudlard, mais on s’arrêtait finalement pas souvent pour discuter. C’était ainsi qu’il le voyait, en tout cas… Il avait bien conscience qu’il arrivait en cours d’année, dans des temps troublés mais ça restait tout de même dommage. La plupart de ses collègues, il les connaissait de vue, un bonjour poli échangé dans un couloir ou quelques mots à peine balancés durant des repas trop courts et sous haute tension, où il semblait plus naturel de surveiller les moindres faits et gestes des adolescents que de faire véritablement la conversation…

Tout le plaisir est pour moi. Je dirais que la prof de Vol est un modèle de discrétion mais… être une légende me va aussi, répondit-elle en souriant, ce qui lui tira un sourire semblable au sien. Irina, c’est bien ça. Et vous, vous êtes Wes, selon les dires de mes informateurs…ou, en d’autres termes, la preuve vivante que Londubat cherche à se créer une équipe de plus en plus jeune…

À son nom, Wes hocha machinalement la tête. Ses informateurs étaient dignes de ce nom ! La suite lui tira un sourire plus grand, teinté d’un amusement un peu taquin.

C’est vrai que j’ai remarqué que, jusque là, le corps enseignant a été recruté en maison de retraite ! Fallait bien un peu de sang neuf !

De visu, elle devait avoir plus ou moins son âge. Une trentaine d’années, à tout casser. Et il n’avait pas eu l’impression que les autres fassent partie du troisième âge. Il enfonça négligemment les mains dans les poches de son pantalon et sourit de plus belle. Peut-être un peu plus sérieusement malgré tout.

En réalité, je crois surtout qu’il n’y avait pas beaucoup de vieux prêts à accepter le poste en ce moment. Il a dû faire avec ce qu’il avait sous la main, faut pas lui en vouloir.

Sous ses airs de plaisanterie, sa constatation était puante de vérité. Si on lui avait laissé la place sans vraiment chercher quelqu’un de plus expérimenté que lui (il n’avait pas passé des années et des années entre les rayonnages de bibliothèque et n’avait en réalité jamais eu de grosses responsabilités quand il y travaillait encore) c’est que les prétendants au titre ne se bousculaient pas vraiment au portillon… Ce qui se comprenait…

Bienvenue à Poudlard…
Merci. Enfin… Je suppose, souffla-t-il dans un haussement d’épaules plus incertains qu’il ne l’aurait souhaité. Il se reprit néanmoins bien vite, se redressant légèrement et retrouvant le sourire posé et amical qu’il gardait depuis que l’orage était passé. Je sais pas si vous avez quelque chose de prévu dans l’immédiat mais si vous voulez, j’ai des bièraubeurres au frais. On aura qu’à dire que c’est en guise de remerciement pour m’avoir sauvé la vie... Ou au moins pour avoir écourté ma journée !
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Message(#) Sujet: Re: Dure journée, hein ? — IRINA & WES Dure journée, hein ? — IRINA & WES EmptyMar 27 Aoû - 15:10


Dure journée !

~ Wes ~ Irina ~




Irina n’avait jamais hurlé sur un élève et ne pensait jamais en arriver là. Finalement, le mal était fait en l’espace de quelques secondes et, il allait maintenant falloir qu’elle se convainc qu’elle avait eu raison de leur demander d’arrêter tout en ayant eu tort de le faire de cette manière. L’heure n’était toutefois pas à ce genre de réflexions puisque le jeune bibliothécaire avait entendu ses éclats de voix, sans la moindre surprise. Fort heureusement, Irina fut capable de maîtriser ses humeurs et les premières remarques du jeune homme la firent sourire. Il fallait dire que la situation était risible et la petite équipe d’élèves qui quitta la bibliothèque la tête baissée se révéla encore plus drôle. Le jeune homme ne tarda pas à réagir aux suppositions de la prof de vol et cette dernière attendit qu’il ait fini de parler pour mimer un parfait « motus et bouche cousue ». Sa façon de s’exprimer laissait penser à Irina qu’il était quelqu’un de simple, elle continua alors de marcher dans la combine en conservant un début de sérieux de conversation en lui répondant : « Hmm, je pense en effet que c’est mal vu et on vous dirait probablement que le trajet retour ressemble à un parcours semé d’embuches, de fantômes et de surveillances qu’il est difficile de traverser mais…. » La jeune femme stoppa là son sérieux et se pencha un peu en avant pour ajouter, à mi-voix : « … nous savons tous les deux que les gamins sont parfaitement capable de s’en sortir sans le moins dommage, n’est-ce pas ? » Elle n’en avait pas finit et poursuivit : « Vous avez été élève ici, vous aussi ? » Irina était prête à parier que oui. Nombreux étaient les adultes qui revenaient à Poudlard après y avoir fait leurs études. Irina se souvenait de toutes les entorses aux règlements, de tous les bons plans, des lieux les plus surveillés et des profs qui, eux aussi, avaient eu leurs humeurs.

Devait-elle donc culpabiliser éternellement pour avoir gueulé sans raison valable ? Probablement pas… elle tenta au mieux de faire passer la chose à la légère. Le ton emprunté indiquait clairement qu’elle avait conscience de la démesure de sa réaction. Le jeune homme la remercia pour l’aspect « service » qu’elle mit en avant pour essayer de se donner des raisons (bien qu’elle savait parfaitement qu’elle ne pouvait pas faire illusion) et son intervention amusa Irina qui pencha légèrement la tête vers l’avant pour accepter les remerciements qu’elle était bien loin de mériter. En réalité, elle avait eu tort et le jeune bibliothécaire avait parfaitement cerné la situation.
Leur conversation ne s’arrêta pas à ce moment de gêne du point de vue de la jeune prof, heureusement. Les présentations furent faites et Irina s’en trouva ravie. Elle ne se trompait pas : Wes MacCreery, elle en avait entendu parler, mais les récents événements l’avaient empêché d’avoir cette petite conversation plus tôt. Encore une fois, il sembla marcher dans la petite plaisanterie concernant le « sang neuf » de Poudlard. C’est d’ailleurs en l’écoutant répondre qu’Irina pensa qu’il avait probablement plus que raison en disant que les candidats ne devaient pas être bien nombreux, actuellement….A moins d’être particulièrement curieux et de vouloir participer pleinement à la décadence de Poudlard. Au pire, c’était le contraire et le personnel quittait le navire sans crier gare. A cette pensée, Irina serra les dents et préféra lui posa une question pour éviter de penser à mal : « Et vous, qu’est-ce qui vous a convaincu ? Je suis curieuse de connaître les arguments qui ont joué positivement sur votre choix… Quoiqu’il en soit, j’espère que vous y trouverez votre compte…sans penser à tout ce qui a occupé notre temps, dernièrement. » En d’autres termes, Irina lui souhaitait de s’épanouir dans son métier, ce qu’elle avait elle-même commencé à faire ici, sans compter les difficultés de dernière minute.

Par sa proposition, Irina constata qu’il avait bon espoir et ce cas de figure la poussa à sourire alors qu’elle s’apprêtait à répondre à l’invitation qu’il venait tout juste de formuler. Du sang neuf, il l’avait dit lui-même… et c’est la jeune prof qui s’en réjouissait plus que de raison. Elle n’avait pas la moindre information le concernant, mais la curiosité était de mise. Il était sympa, particulièrement cool et n’avait pas l’air de prendre les choses au premier degré. Ils n’allaient pas causer boulot tout le temps, d’autant que la jeune femme n’avait jamais foutu les pieds à la bibliothèque étant élève (et pas plus actuellement), ce pourquoi elle accepta dans un sourire, en lui disant : « Rien de prévu… enfin… pour tout vous avouer, j’avais prévu de sonner à la porte de ce cher professeur Mandrake, mais le destin en a décidé autrement. J’accepte la bièraubeurre pour…. vous avoir sauvé la vie OU pour avoir écourté votre journée OU pour notre rencontre ? A moins qu’on puisse trinquer à la santé de ces pauvres gamins, fraîchement traumatisés par mes soins… ? » Irina haussa les épaules, lui laissant le choix… mais le ton était à la plaisanterie. Elle fit quelques pas dans sa direction, prête à le suivre pour cette bièraubeurre qu’ils allaient partager. Elle ne se fit pas prier pour ajouter : « J’ai quand même deux exigences : qu’on se tutoie avant la première gorgée et que vous m’expliquiez dans le détail le parcours qui vous a mené jusqu’ici, ça vou…te va ? » Difficile de familiariser aussi rapidement, mais le feeling était là, du moins, Irina sentait qu’ils allaient pouvoir s’entendre assez facilement, si la gêne de l’inconnu disparaissait.










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