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Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong
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Message(#) Sujet: Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong EmptyJeu 4 Oct - 10:29

Tracy avait raison, la situation était inquiétante et il fallait que je reste prudente. Discrète c’était trop tard… Je n’avais pas vraiment pris au sérieux cette première lettre et j'avais mené mon enquête, Maddie, Tracy, Cruz… une crampe tord mon ventre. Ce que je m’apprête à faire… c’est sûrement du suicide. Mais je ne vois pas quoi faire d’autre. Je me sens piégée quelque soit mon choix.

Si je rapporte mon ingrédient sans rien faire, je trahis mes amis et mes principes, si je ne le rapporte pas je me désigne comme une cible : j’ai fait marche arrière, je ne suis pas une des leurs. Qui sait ce qu’il se passera pour moi ? Je marche vers mon rendez-vous, complètement absorbée dans mes pensées. Et si c’est un choix encore plus mauvais ? J’ai l’impression d’un engrenage qui grignote de plus en plus d’espace entre moi et la catastrophe.

J’ai décidé d’écouter ce qu’on nous dit depuis tout petit, que quand un problème nous dépasse, il faut en parler, ne pas rester seul, aller voir un adulte qui pourra nous aider. Que s’enfoncer dans les mensonges, c’est s’attirer encore plus d’ennui.Je ne suis pas persuadée que ce soit vrai. Les adultes ne peuvent pas toujours nous aider, ou même ne veulent pas toujours nous aider. Londubat a bien travaillé à nous faire comprendre qu’on ne pouvait pas avoir confiance en grand chose, en grand monde. Mais… la plupart des professeurs l’année dernière on essayer de nous aider à dépasser les traumatismes de Blackman, à préparer cette alerte attentat. Peut-être qu’on peut vraiment se reposer sur eux parfois? Quant à dire la vérité, c’est parfois signer son arrêt de mort. Si les Mangemorts reviennent, et que je passe au véritaserum, je serais bien fière, de ne pas avoir menti...

ça me parait plus raisonnable que d’entraîner Tracy dans mes mauvais plans, ou Maddie, ou Milo qui a déjà bien assez à faire. Et puis je sais ce qu’il va me dire. De rester tranquille et de ne pas m’en mêler. Mais c’est trop tard. J’ai mis ce badge. Et si je me dégonfle et qu’il ne reste que les pro sang-pur dans le secret, comment on va faire pour savoir ce qu’il se trame? Je prends le risque de savoir que peut-être quelque chose d’horrible se prépare à Poudlard, et de mettre la tête dans le sable comme si ça n’existait pas parce que j’ai peur? Si un attentat éclate ici, et que je n’ai même pas essayé de l’empêcher, je crois que je n’y survivrais pas.Je préfère encore me faire trucider par les membres de ce groupe. Au moins j’aurais essayé...enfin, pour l’instant, j’essaye surtout de me décharger sur un adulte responsable. C’est lâche.

Je devrais m’en sortir toute seule, et n’entraîner personne là dedans. Mais je suis lâche et j’ai peur. Sur le chemin vers les enclos, je regarde ma montre. Je suis pile à l’heure. J’ai écris un courrier au professeur Armstrong, comme c’est dans ses enclos que je trouverai le mucus de veracrasse. ça m’a paru logique. Peut-être que Winslow aurait été plus judicieux ou Burgess? Parce que je sais qu’ils ont participé à la libération. Mais ça ne m’avancera pas à obtenir l’ingrédient. Et je n’aurais pas le courage de contacter plusieurs professeurs. Et puis niveau discrétion autant que je me jette tout de suite de la tour d’astronomie.

Professeur Armstrong,
Je souhaiterai m’entretenir avec vous au sujet de mon orientation, mais je suis un peu gênée de le faire devant mes camarades, à la fin du cours.
Auriez-vous le temps de me recevoir?
Vous remerciant d’avance.
Respectueusement,
Roxy M. Reid


Je m’approche du bureau du professeur. Au moment de frapper à la porte, je me sens défaillir, j’ai le coeur qui bat si vite, la sueur dégouline dans ma nuque. Je dois être blanche comme un linge. Mon dieu. Est-ce que je suis en train de faire la plus grosse erreur de toute ma vie? Est-ce que je vais vomir sur mes chaussures avant d’avoir ouvert la bouche? Je ferme les yeux, et frappe à la porte. On me dit d’entrer.

“Bonsoir Professeur Armstrong… Roxy Reid de Poufsouffle, j’avais demandé à vous voir pour pouvoir discuter de mon avenir tout ça…” Je dis d’une traite, avant de reprendre mon souffle. Je regarde mes chaussures. Je n’arrive pas à le regarder dans les yeux. Et s’il fait partie du groupe, comment je fais maintenant? Je me jette à l’eau, tampis, au moins, ce sera fini. C’est impoli, mais si je le laisse parler, s’il me donne une occasion de raconter un bobard, je la saisirai et je serais doublement lâche. Alors j’enchaîne. Les yeux rivés au sol.

“Mais en fait. Je...suis pas vraiment venue parler de ça. Enfin, peut-être que si en un sens. Mais… c’est plus compliqué…” je marmonne dans ma barbe, ne sachant comment me faire comprendre, me lancer. “Je crois que je me suis attiré des ennuis en étant trop curieuse et qu’il est trop tard et irresponsable de reculer.” dis-je à voix basse, angoissée. Je masse nerveusement ma cicatrice. Est-ce qu’il a déjà remarqué le badge que je porte à côté de l’écusson poufsouffle? Je lui tends les mains tremblantes les deux courriers que j’ai reçu, je n’ose toujours pas le regarder. J’ai honte. “Vous accepteriez de me donner l’ingrédient? Pour qu’on sache ce qu’il se passe vraiment? Je ne sais pas quoi faire professeur. Si j’agis et je me tais, j’approuve, si je parle je suis une traîtresse, et si je me tais sans rien faire...je suis une traîtresse et une lâche qui prend le risque de mettre en danger ses camarades”.

J’ai les larmes aux yeux, j’ai l’impression que tout mon sang est parti de mon corps. J’ai des fourmis dans les mains et ma vue se brouille. Tout se joue maintenant, et la seule chose à laquelle je suis capable de penser, c’est pourvu que je ne vomisse pas sur les chaussures du professeur, que je n’ai toujours pas quitté du regard.
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Message(#) Sujet: Re: Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong EmptyVen 5 Oct - 11:10

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Le jeune homme était encore très inexpérimenté dans le domaine de la pédagogie et de l’éducation, il ne s’en cachait même pas, mais recevoir une demande de ses élèves comme cella reçue aujourd’hui lui faisait réellement chaud au cœur. Il était en train de réviser sa moto nouvellement acquise lorsqu’il avait reçu un courrier de la jeune miss Reid qui, au vu de ce que transmettait cette lettre, semblait vouloir discuter de son avenir en toute discrétion. C’était tout à fait normal de ne pas vouloir faire part de ses incertitudes à ses petits camarades mais, avant tout, le jeune homme était humble et surtout honoré que la demoiselle ait choisi de se diriger vers lui plutôt qu’un autre professeur plus expérimenté.
Si le jeune homme espérait que ce soit son sourire et sa bonne humeur qui soient des factures déterminants dans ce choix, il ne se berçait pas d’illusion et savait que le fait qu’il soit nouveau y était pour beaucoup. Trop nouveau pour être déjà blasé de ce métier, trop nouveau pour avoir des préjugés sur ses élèves, trop nouveau pour amener avec lui son lot de casserole, trop nouveau pour qu’on puisse déjà douter de ses capacités.

Assis sur son bureau, les deux pieds sur une chaise devant lui, le jeune professeur était perdu dans la lecture de rapports d’observation sur quelques griffons envoyés par l’un de ses anciens collègues quelques jours plus tôt. C’était toujours plaisant de savoir qu’il n’avait pas été oublié même s’il n’était plus vraiment sur le terrain, très agréable même. Puis, comme convenu, son élève débarqua et le sportif ferma le carnet qu’il avait sous les yeux depuis plusieurs minutes.

- Bonsoir, miss Reid. Installez-vous.

Sans être fin psychologue le jeune londonien voyait que quelque chose n’allait pas, que quelque chose perturbait grandement la demoiselle. Était-ce ses études ? Apparemment non car ce n’était pas la véritable raison de sa venue. Elle semblait…préoccupée, terrifiée même par quelque chose qu’elle avait fait ou vu et, plutôt que de garder cela pour elle, avait pris la sage décision d’aller voir un adulte pour demander de l’aide. Attrapant les deux courriers d’une main, Nathanael montra une chaise à son élève tout en posant son autre main sur son épaule, grande et chaude, en essayant de la rassurer.

- Respirez un grand coup et asseyez-vous, ça va aller. Laissez-moi juste le temps de lire tout ça.

Qu’est-ce qui pouvait bien la terrifier à ce point ? En se plongeant dans la lecture de ces lettres, l’enseignant aurait certainement sa réponse. Il s’assit donc sur le bord d’un bureau et ses prunelles commencèrent à danser sur le papier, dévorant chaque ligne avec une rapidité née de l’expérience. Au bout d’une minute, à peine, la mine d’athlète s’assombrit et ses sourcils se froncèrent davantage à chaque nouvelle ligne, à chaque nouvelle révélation sur ce qui se tramait dans les sombres couloirs de Poudlard. Était-ce une blague de mauvais goût ? Il en doutait sérieusement et, de toute façon, ne devait rien laisser au hasard.

Au bout de quelques minutes il posa les lettres sur la table juste derrière-lui, fermant les yeux quelques instants pour mettre de l’ordre dans ses pensées. Lui qui n’était pas habitué à travailler dans l’ombre, lui qui n’était pas suspicieux de nature : que pouvait-il faire ? Il ne pouvait pas prendre cette décision tout seul, il allait devoir en parler à un autre de ses collègues par sécurité.

- Je vois. Vous avez bien fait de venir m’en parler. Je vous proposerai bien un verre de whisky pour vous détendre, mais je doute que ce soit votre tasse de thé.

Prenant une profonde inspiration, le jeune homme rouvrit les yeux et, posant les yeux sur son élève, pointa du doigt le badge accroché juste à côté du symbole de sa maison.

- Avant toute chose, j’aimerai savoir pourquoi vous avez accroché ce badge. Est-ce par curiosité, ou parce que vous adhérez à une partie de ces idées sur la suprématie des sang-purs ?



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Message(#) Sujet: Re: Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong EmptyVen 5 Oct - 14:12

Armstrong semble bien plus calme que moi et ne se formalise pas de mon manque total de politesse et de contrôle. Sa main se pose sur mon épaule, je suis sûre que ça ferait des jalouses, mais moi, ça me permet juste de reprendre contact avec la terre ferme. Je m’assois sur la chaise qu’il désigne, rompant le contact avec un frisson. Je n’aime pas trop qu’on soit tactile avec moi. Je ne comprends pas cette manie qu’ont les gens. Mais je ne suis pas en posture pour faire une remarque et je suis sûre que ça part d’un bon sentiment. Je dois avoir l’air tellement ridicule. J’essaye de reprendre mon souffle comme le suggère le professeur. Il va falloir que je me calme si je veux m’expliquer sans avoir l’air d’une folle furieuse. Je coince mes mains tremblantes entre mes genoux pendant que le professeur lit les lettres. Voilà, les dés sont jetés. Ma connerie est faite comme qui dirait. Est-ce qu’il va me prendre au sérieux ? Est-ce qu’il va m’engueuler parce que j’ai fait un mauvais choix ? Est-ce qu’il va considérer que ce n’est pas son problème. Le sang bat dans mes tempes. Quelle horreur cette soirée. J’ai l’impression que l’instant dure une éternité, avant qu’il ne reprenne la parole.

Je lâche un soupir de soulagement. Il n’a pas l’air de rejeter en bloc la raison de ma venue. J’ai l’impression qu’on retire une enclume de sur mes épaules. Mes problèmes sont loin d’être réglés, mais au moins, pour quelques minutes, je peux avoir l’espoir d’en parler avec quelqu’un qui saura quoi faire. Je réponds machinalement au professeur : « euh…Ben j’ai jamais eu le droit de goûter mais j’imagine qu’il faut un début à tout. » Je pique immédiatement un phare, mais qu’est-ce qui m’a pris ! « Pardon. Je suis stressée je raconte n’importe quoi. » dis-je honteuse. J’ai l’impression que mon cerveau cherche n’importe quelle excuse pour éviter d’avoir à penser à cette lettre qui m’obsède. Et à toutes les conséquences qu’elle peut avoir. Est-ce qu’un verre de whisky aiderait vraiment ? Eliana pourrait sûrement trouver ça… Mais à mon avis, c’est juste rajouter une petite louche de problème…

Je fais la grimace quant à la question suivante. Légitime certes. D’ailleurs, je devrais lui retourner la question. Armstrong n’était pas là quand Blackman régnait sur Poudlard. Je masse par réflexe ma cicatrice. «Ça c’est un souvenir des néo-mangemorts, quand Blackman était là. Ça ne prouve rien, mais ça donne une idée de ce qu’ils sont capables de faire, et j’ai pas du tout envie de cautionner ça. Je ne crois pas du tout à la suprématie des sangs-purs. Même si je viens d’une famille assez traditionnelle, les Meadhbh, qui tient à ne pas trop se mélanger aux moldus. Mais on ne juge pas ceux qui font autrement. D’ailleurs, ma famille a promis de protéger celle de ma copine Madison en cas de retour des néomangemorts. Et puis Mon père est cracmol et il fait partie intégrante de la famille. Personne ne le rejette ou quoi. Lui, il travaille dans le monde moldu, et je vais avec lui chez ses amis des fois. Je ne fais pas la différence sorcier ou non, c’est pas vraiment important pour moi. Et c’est pour ça que j’ai mis le badge. Si on ne laisse que les gens convaincus obtenir des informations…comment on peut empêcher qu’un truc horrible arrive ? »
Je soupire : « mais maintenant avec cet attentat et cette lettre menaçante, je crois que je suis un peu naïve de penser que je peux changer quoi que ce soit toute seule avec mon petit badge. Alors c’est pour ça que je suis venue. Si je vous dis ce qu’il se passe…. Vous croyez qu’on pourra faire quelque chose? ».

Je me prends la tête entre les mains, je n’ai pas envie que tout cela recommence. Comment est-ce qu’on y survivrait ? Je crois m’en être plutôt bien remise, mais j’étais du côté ‘’facile’’, je n’ai pas eu à fouetter mes amis, je n’ai pas été enfermée et j’en ai quand même souffert. Les nés-moldus qui ont eu le courage de revenir, ceux qui ont été pris pour cible comme Milo ou Tracy… les gens commencent à sortir la tête de l’eau, comment faire pour pas ne les replonger une fois encore ? Est-ce qu’à cause de cette lettre, de ce rendez-vous, j’ai signé mon arrêt de mort, un aller-simple pour les cachots et les sortilèges impardonnables ? Je déglutis péniblement. Et pour la première fois, je regarde le professeur dans les yeux. Trop tard pour faire demi-tour, et même si les larmes me montent aux yeux, il va bien falloir que j’assume mon choix maintenant.
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Message(#) Sujet: Re: Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong EmptyVen 5 Oct - 15:03

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Contrairement à plusieurs de ses collègues le jeune homme n’avait jamais travaillé dans l’ombre, il n’avait jamais été Auror et n’avait jamais traqué des mages noirs, autant dire qu’il naviguait aujourd’hui en terrain inconnu. Il en connaissait assez sur la suprématie des sang-purs pour savoir ce beaucoup supportaient cette idée, même dans sa propre famille, même si beaucoup n’osaient plus l’assumer publiquement. Alors, lorsque ses yeux parcourent ces deux courriers, les pires des scénarios possibles vinrent danser dans son esprit alors que sa mine s’assombrit comme rarement elle avait pu le faire. Que dire ? Que faire ? Ce n’était pas son domaine d’expertise. Devrait-il en parler avec le directeur ? Peut-être, ou au moins à l’un de ses collègues pour commencer afin de ne pas être le seul dans le secret.
Malgré le sérieux de la situation il tenta de rendre le sourire à son élève par une petite boutade qui n’avait rien de sérieux, il ne voulait pas être celui qui initierait une jeune fille à la découverte de l’alcool. Quelle réputation allait-il se coller s’il se laissait aller à de tels comportements ? Ne pas mélanger le plaisir et le travail était la base de tout et, en plus, il réservait ces verres pour des collègues ou amis.

Lorsque cette proposition ne fut qu’un lointain souvenir et que la lecture de ces terribles courriers fut terminée, Nathanael posa la fameuse question. Certes cela ne changerait pas grand-chose à la suite des évènements, car par sa seule présence la demoiselle prouvait qu’elle n’adhérait pas à ce qui se tramait, mais le londonien devait savoir si son élève se retrouvait dans une partie des idées transmises dans ces lettres. Était-ce soulagé en entendant les explications de la demoiselle ? En partie seulement car la menace était toujours très présente.
Certes l’Armstrong n’avait pas été là au moment de l’avènement du terrible Blackman, on n’avait fait que lui relater les faits une fois que toute cette histoire avait été terminée, mais il en savait suffisamment pour entrevoir la gravité de la situation. Une fois l’explication de son élève terminée, la première partie de sa réponse ne se fit pas attendre.

- Merci pour ces explications. La suprématie des sang-purs est la plus grande ineptie de notre monde, mais je devais m’assurer que vous n’y croyiez pas avant toute chose.

Allaient-ils pouvoir y faire quelque chose ? Sans doute que oui car la situation avait été repérée suffisamment tôt, la blessure avait été assez tôt pour que le membre ne soit pas gangréné par ces sornettes.

- On va pouvoir y faire quelque chose, oui. À partir de maintenant nous ne communiqueront par que lettres anonymes, pour ne pas griller ta couverture

Levant la tête au plafond en une posture pensive, Nathanael se frotta le menton plusieurs fois tout en rassemblant ses idées. À qui en parler ? Lui, oui ce professeur-là devrait pouvoir l’aider là-dedans.

- Qu’on se mette d’accord, rien n’est plus important que votre vie. Vous me tiendrez au courant de chaque étape, de chaque nouveauté et n’agirez pas avant que je ne donne mon accord préalable. En revanche, si vous voyez que les choses se compliquent, si vous sentez que cela devient trop dangereux, abandonnez et dites-leur que vous ne pouvez pas aller plus loin. D’accord ?



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Message(#) Sujet: Re: Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong EmptyVen 5 Oct - 17:02

J’ai l’impression qu’au fur et à mesure que ma parole se délie, je me sens un peu moins fébrile, oppressée. Je crois que c’est vrai ce qu’on dit, qu’il faut partager le fardeau pour qu’il soit un peu moins lourd. Peu importe ce qu’il se passe maintenant, j’aurais essayé quelque chose. Enfin, non pas peu importe. J’aimerais tant qu’il ne se passe rien ! Mais je n’aurais pas attendu vainement en faisant l’autruche. Peut-être que ce sera tout aussi vain, mais je ne ferais pas partie de ceux qui savaient mais qui ont fermé les yeux. Peut-être que personne n’en saura jamais rien, mais ma conscience aura au moins ça pour elle. Ce n’est pas grand-chose. La conscience n’a jamais réglé les invasions de néomangemorts.

J’ai l’impression que le professeur essaye de me mettre à l’aise, il sourit, se veut rassurant. Il parait détendu malgré la situation. Je suis contente qu’il m’écoute, et prenne l'affaire au sérieux, mais je crois que je ne serais rassurée, vraiment rassurée que lorsque ces lettres cesseront. Et ça ce n’est pas prêt d’arriver n’est-ce pas ? Il s’excuse presque de m’avoir demandé ce que je pensais des idées suprématistes. Ça me paraît légitime pourtant comme question. Même si je pourrais raconter n’importe quoi finalement. Tout comme il peut faire semblant d’être de mon côté. Mais j’ai besoin de croire que je peux compter sur quelqu’un. Quelqu’un qui soit assez grand pour se défendre tout seul et pour m’aider peut-être. Il peut se défendre hein ? Quelqu’un qui s’y connait en dragon et en hippogriffe n’est pas sans ressources ?

Je suis soulagée de l’entendre dire qu’il va essayer de faire quelque chose. Et qu’il prend la question de la discrétion au sérieux. Peut-être qu’ainsi…je peux espérer ne pas me faire prendre. En tout cas pas tout de suite. « Lettre anonyme, bien Professeur. » Les lettres anonymes, si je m’y prends bien, je devrais pouvoir dissimuler mon écriture. Je vais m’entraîner. Faire de mon mieux. J’observe le professeur qui semble réfléchir. J’attends nerveusement sa décision. Je hoche la tête à mesure qu’il me donne ses conditions. Je ne vois rien à y redire, il sait sûrement mieux que moi comment agir. Mais je crois qu’il est optimiste, s’il imagine que je vais pouvoir abandonner en cours de route… Je crois que ce sera tout aussi dangereux que de continuer. Mais peut-être que je me trompe. J’espère que je me trompe. « Oui, je suis d’accord. Je ne fais rien sans votre accord et si c’est trop dangereux, j’essaye de dire stop. Et s’il y a quoi que ce soit de nouveau je vous préviens.»

Je marque une pause, le temps de réfléchir à l’excuse que je pourrais invoquer pour ce rendez-vous. Et comment j’ai réussi à obtenir cet ingrédient. Parce que je ne vais pas pouvoir dire qu’on me l’a donné juste pour mes beaux yeux. A vrai, dire j’avais songé à quelque chose, un prétexte pour qu’Amstrong me laisse obtenir le mucus de Veracrasse, avant de décider de dire la vérité. « Professeur…Il va sûrement falloir que j’explique comment j’ai obtenu cet ingrédient. J’aimerai bien être ingénieure, ou artisan, j’aime le bricolage, j’invente et je fabrique plein de trucs inutiles. Je pense que pour réussir à fabriquer quelque chose il faut comprendre comment cette chose fonctionne. On utilise souvent le mucus de veracrasse en potion. Mais on ne l’extrait pas nous même. J’aimerai bien voir comment on fait, pour fabriquer la potion de bout en bout vous voyez ? Je pourrais l’avoir obtenu comme ça ? Si vous voulez, on peut même le faire pour de vrai… Je veux, dire, ça m’intéresse pour de vrai, de voir comment on fait ! Si vous avez le temps bien sûr…».

J’espère qu’il ne pense pas que j’essaye de le brosser dans le sens du poil. Honnêtement, les veracrasses ne sont pas les animaux les plus intéressants, on ne va pas se mentir. Mais savoir comment on obtient leur mucus pour pouvoir travailler avec ça l’est. Et si on m’interroge, ça me permettra aussi de ne pas avoir à mentir totalement. Ce serait bien de faire ça à un moment de la semaine où il fait jour, comme ça, si on m’aperçoit entrain de prélever le mucus, ce n’est pas plus mal. Mais je n’ose pas le proposer. Je demande déjà beaucoup au professeur Armstrong. J’en reste donc à ce qu’on a dit : je ne fais rien sans son accord et sans lui en parler avant. J’attends qu’il me donne son avis.
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Message(#) Sujet: Re: Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong EmptySam 6 Oct - 20:00

Oh teacher, in the darkness, lead me on my way




D'ordinaire le jeune professeur se drapait bien volontiers d'un sourire amical afin de détendre l'atmosphère et de mettre à l'aise ses interlocuteurs, afin de briser la glace d'une certaine manière et de faciliter l'échange à venir. Lorsqu'il était plus jeune il avait appris à user de ce mécanisme pour se protéger et masquer son inconfort, pour faire croire que tout allait bien surtout quand ce n'était absolument pas le cas et, avec un peu de temps et d'expérience, ce sourire s'était fait plus franc et beaucoup moins forcé. Mais alors pourquoi était-il terriblement absent de son visage, à l'heure actuelle ? Parce que l'heure n'était plus à la rigolade et, par sa mine grave, il avait bien l'intention de rappeler à son élève la gravité de la situation.
Était-elle consciente qu'elle pouvait risquer jusqu'à sa précieuse vie dans cette histoire ? Si le jeune londonien n'en savait foutrement rien il avait bien l'intention de clarifier la situation grâce à ses quelques explications. En vérité une sensation très égoïste s'emparait de lui à l'heure actuelle et, s'il tentait de la repousser à bout de bras, elle restait néanmoins très présente. La question était simple : qu'en était-il de lui ? Que devait-il faire ? Assurer la sécurité de son élève au risque qu'un complot fasse de nombreuses victimes ? Risquer la vie de son élève en espérant que l'idée de l'agent double puisse réellement changer quelque chose ? En parler à une autre personne en espérant ne pas tomber sur un traître, en espérant que cela ne s'ébruite pas davantage ? Trop de paramètres à prendre en compte, trop de risques pour être absolument certain qu'il ne faisait pas l'erreur de sa vie en agissant ainsi.

Que dirait le directeur s'il savait qu'un prof' jouait avec la vie de ses élèves de la sorte ? Le londonien risquait-il d'être renvoyé ? Très probablement, oui, mais pour le moment cette éventualité était le cadet de ses soucis. Seule la sécurité de la jeune Reid lui importait pour le moment et, en acceptant son idée louable mais téméraire, il espérait ne pas se fourvoyer.

- D'ailleurs, si cela ne vous gêne pas, j'aimerai conserver ces courriers pour les étudier. Si on vous interroge à ce sujet, vous pourrez toujours dire vous en être débarrassés pour plus de discrétion. Êtes-vous d'accord ?

Il avait suffisamment mémorisé le contenu de ces courriers pour ne plus en avoir besoin mais il préférait garder les preuves, au cas où son collègue demanderait à les regarder de ses propres yeux. Puis vint la proposition de la demoiselle, sa manière à elle de proposer une justification quant à leur entrevue et la façon dont elle avait réussi à récupérer ledit mucus. Intelligent ? Bien sûr, tous n'auraient pas pensé à ce détail là.

- Vous pourrez dire que vous me l'avez subtilisé, pendant mon absence. Il n'est pas étonnant que je sorte pour m'occuper des créatures alentours. Personne ne vous a vu venir ici, non ?

Faisant signe à son élève de patienter, le londonien se dirigea vers sa réserve et ouvrit une armoire où étaient entreposés un certain nombre de bocaux, la plupart étant des composants qu'il devrait bientôt remettre à la maîtresse des potions. Sa main empoigna un bocal contenant une étrange substance verdâtre, puis il fit demi-tour pour retrouver son élève et lui donner un court accélérer sur la façon de collecter ce dégoûtant liquide.

- Je n'ai pas de Veracrasse sous la main actuellement, mais le procédé est très simple. Le mucus sort par les deux extrémités du ver. Il suffit de pendre la bête dans un sens ou l'autre, parfois de la presser un petit peu pour stimuler un peu son transit et le mucus descend tout seul. Ce n'est pas bien compliqué, juste un peu salissant.

Puis, enfin, vint le moment pour le professeur de tendre l'objet si ardemment désiré. Quel pourraient-ils bien faire de ce mucus ? Nathanael avait déjà en tête quelques potions qui nécessitaient cet ingrédient mais lequel était la bonne ? Devrait-il en parler à la maîtresse des potions en plus de l'autre professeur choisi, et augmenter le risque que cela fuite ? Il n'en savait fichtrement rien et cela l'agaçait profondément.

- Tenez, voici le mucus. Soyez prudente, d'accord ? Les héros ne vivent jamais vieux.

Faisait-il une erreur ? Sans doute. Allait-il le regretter ? Il espérait bien que non car une telle tâche ne pourrait jamais s'enlever.



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Message(#) Sujet: Re: Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong Oh teacher, in the darkness, lead me on my way - ft. Prof. Armstrong EmptyMer 10 Oct - 14:11

Le professeur a l’air grave, concentré. Peut-être que pour lui aussi, la question est compliquée. Peut-être que ce n’est pas très sympa de me décharger de mes problèmes sur lui. Mais je n’ai pas trouvé d’autres solutions. Mettre en danger d’autres élèves me parait inconcevable, et j’ai peut-être tort de faire confiance aux adultes et de me dire qu’il y a moins de risques pour eux. Mais je suis censée faire comment ? Comme si je n’avais rien vu ? Ou me débrouiller toute seule quitte à devoir assumer des conséquences qui pourraient me dépasser ? Je ne sais pas. Alors je fais comme je peux. On verra bien. Peut-être que je le regretterai, peut-être qu’il le regrettera. Mais maintenant il faut avancer. Il veut conserver les courriers… D’un côté, ça me gêne : on saura forcément qu’ils viennent de moi si quelqu’un apprend que j’ai cafté, il y a mon ingrédient écrit dessus. De l’autre, il faut bien conserver des preuves, ça parait logique.

« D’accord, j’espère que personne ne tombera dessus. » dis-je simplement, le visage fermé. J’ai pris cette décision en connaissance de cause après tout. Je suis un peu déçue qu’il n’y ait pas de veracrasse pour que je puisse faire le prélèvement. J’espère que ça ne me portera pas préjudice. Mais la justification du professeur peut tenir la route. Après tout… Un mensonge en vaut bien un autre. « Je ne crois pas. Et de toute façon, nous avons vraiment discuté de mon avenir finalement. Je pourrais l’expliquer facilement. » dis-je plus sereinement cette fois. Oui, une entrevue avec un professeur ça ne parait pas incongru. Et si la confédération à la goutte de sang me pose une question : il fallait bien que je repère les lieux. D’ailleurs c’est ce que je fais pendant que le professeur se dirige vers la réserve. Une armoire, elle n’a pas l’air cadenassée et je ne le vois pas lancer de sortilèges pour l’ouvrir. Mais il peut le faire en informulé. Gros bocal vert, au milieu d’autres. Etagère du milieu. Je me concentre et grave cette image dans ma tête. Je me concentrerai là-dessus.
Gentiment, il prend la peine de m’expliquer tout de même comment on procède. J’écarquille les yeux. Putain, c’est carrément dégueulasse. « Yuk. Peut-être que c’est pas plus mal que vous n’en ayez pas sous la main finalement ! En tout cas merci de m’avoir expliqué.». J’essaye de plaisanter. Mais, c’est quand même dégueu, stimuler le transit d’un gros vers. Et dire qu’on boit des potions avec ce truc dedans. Oh my.

Il m’en tend une petite fiole, que je regarde avec suspicion. Je me demande ce qu’on va en faire de ce truc. Je le range précieusement à l’intérieur de ma robe. Bien dissimulée dans les grandes poches que m’avait cousu Maddie l’année dernière pour planquer mes outils. Finalement, malheureusement, ça sert toujours. Il m’enjoint à faire preuve de prudence… Et je sais qu’il a raison.
« ça tombe bien, je suis loin d’être une héroïne » dis-je penaude. Une héroïne ne va pas pleurer dans les jupes de ses professeurs et fait preuve de courage. Ce n’est pas vraiment mon cas. « Je serais très prudente. Je vous remercie de tout cœur pour votre aide professeur. Merci de m’avoir reçue.» dis-je en prenant congé. Inutile que je m’attarde trop. Je ne vais pas le déranger plus longtemps, et cela paraîtrait sûrement étrange. Et puis pour l’instant, je ne peux rien lui dire de plus.
« Au revoir professeur. »
Il faut que j’écrive quelques lettres maintenant. Dire à Madison et Tracy que je ne peux plus leur parler. Qu’il faut qu’elles arrêtent de m’écrire à ce sujet, que tout ça n’a jamais existé. J’espère que ça marchera. Professeur Armstrong et moi, c’est assez de personne dans la mouise.
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