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Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.
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Message(#) Sujet: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyMer 9 Jan - 18:06


Yes, you're my sushine too

« Feliciaaaaaa ! » crit Gandalf dans mon tympan, niché depuis mon épaule alors que je révise mon cours d'histoire de la magie. Une grimace justifiée sur mon visage, un piaf que j'ai soudainement envie de baffer à coups de pichenettes. Je lâche mes yeux de mon parchemin et lève la tête à la recherche de Felicia à travers la salle commune. La préfète n'est pas là, ce qui me donne envie de transformer mes pichenettes en coup de babouche. « Felicia n'est pas là, fermes-la ! » Replonger mon attention dans mon devoir alors qu’il se remet à brailler, son pauvre bec toujours porté dans la même direction. Seulement c’est un tout autre mot que sa voix stridente de perroquet imitateur prononce. « Lettre », voilà ce qu’il dit. Felicia + lettre, je dois avouer que je ne percute pas tout de suite. En rapportant mon attention vers l’assemblée et en suivant le regard de Gandalf, mes yeux tombent sur un petit gars de première année. Je le connais de vue seulement, comme la plus grande partie des garçons de son âge. Qu’est ce qu’il lui veut ? Le fixer un certain temps, sourcils froncés, plume tenue entre deux doigts, tympan détruit, clairement long à la détente. Attend, est-ce que ça serait lui ? Mais nan, vous plaisantez, c'est pas lui quand même ? L'admirateur secret de Felicia serait un gosse de première année ? Un poufsouffle en plus ? Un sourire s'étire peu à peu au coin de mes lèvres. Remarquer un reste très discret de griffures sur ses avant bras, des petites traces qui peinent visiblement à cicatriser et que je devine étant celles de mon satané perroquet. « Toi, ce soir, je te lime les griffes ! Restes-là, je reviens. » Très sérieux quand au fait judicieux de lui limer les lamelles, je le prends sur mon doigt et le dépose sur le dossier de ma chaise, prêt à le laisser là le temps que je revienne. Où je vais ? Je vais le voir bien sûre. J'ai gardé la lettre d'amour dans mes affaires pour cette occasion bien spéciale, et je ne compte pas la manquer. Ceci-dit, je n'ai aucune certitude que ce soit vraiment lui. Je ne fais que deviner via les appels de Gandalf et mon propre instinct. Mais c'est tellement drôle, que la simple idée que ça ne soit pas la bonne personne pourrait me rendre triste. Plonger ma main dans mon sac, fouiller parmi tous les brouillons et les parchemins bordéliquement rangés, et en extraire la lettre destinée à Felicia. Mon sac ? C’est comme celui de Mary Poppins. Je plonge ma main dedans et je te retrouve tout ce que tu veux en moins de 10 secondes.

M'approcher du jeune garçon d'un pas décidé, un air déjà légèrement amusé sur le visage. La lettre à portée de bras, je me permets de la lui tendre sans gêne dès lors que j'arrive à son niveau. Adopter ce ton et cette expression cool que j’exécute continuellement, me forcer à cacher le fou rire que ça me procure à intérieure. « Hey, salut ! Si je me trompe pas, cette lettre arrivée par hasard est à toi ? Je me suis dis que t’aurais encore une chance de l’envoyer à Felicia si je te la rends ! » C'était légèrement taquin sur la fin, mais plus dans l'usage des mots que dans la manière. Si ce n’est pas lui, ce fameux admirateur, j’aurais l’air vraiment très con, et je déplumerais mon oiseau pour noyer ma peine. Je ne me moque pas du garçon, loin de là. Je ne suis pas non plus venu pour lui foutre la honte, même si ce sentiment lui sera certainement inévitable. Plus encore si j'évoque Felicia comme un con. En vérité, c’est plutôt de Felicia que je me moque, elle qui attire l’attention des plus jeunes, elle que je, d’après ses propres dires, fais très grandement chier. Je sais pas combien de lettre elle a reçu, mais rien qu'à l'imaginer, c'est à se fendre la poire. Mais vous méprenez pas, je l'adore. Et je veux pas mettre le petit mal à l'aise. Il a d'ailleurs eu de la chance que Gandalf ne lui ait pas foncé dessus, en général c'est comme ça qu'il désigne les gens. Il y a sûrement trop de monde dans la grande salle en ce moment pour qu'il puisse se le permettre. En parlant du loup, ce petit con vient soudainement se déposer sur mon épaule pour squatter la discussion, le mouvement de ses ailes venues souffler dans mes boucles. Il n'y a d'ailleurs pas que le courant d'air qu'il brase, il y a aussi le retour de sa voix stridente. « Feliciaaaaaa ! » Je lève les yeux aux ciel, un message pour le garçon, faussement (ou pas) blasé par mon perroquet gris du gabon.

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyVen 11 Jan - 15:38

JOURNAL INTIME D'AVENTURE de Garry
08/01/2025

Journal, tu croiras jamais ce qu'il m'est arrivé ce soir ! Y a le fameux Ollie, celui qui a reçu ma lettre à cause du vilain perroquet, et bin il m'a reconnu, enfin, retrouvé, enfin, il a deviné qui j'étais quoi ! Alors que je croyais que c'était bon, que y aurait pas de problèmes, qu'il suffisais que je fasse comme si de rien n'était tout ça... C'était... Attends, laisse moi raconter tout bien depuis tout du début.

Avant les vacances, j'avais reçu une lettre en réponse, c'était le perroquet gris qui criait tout le temps qui me l'a apporté. Alors déjà quand je l'ai reconnu j'ai un peu paniqué, j'ai cru qu'il allait encore m'attaquer, mais non ça allait... Alors je me suis dis « Oh zut, me dites pas que c'est l'oiseau de Felicia ! » puis j'ai commencé à avoir peur, je me disais que c'était fichu, qu'elle savait qui j'étais et tout, j'osais pas ouvrir la lettre... Mais la curiosité a prit le dessus sur la peur, et j'ai commencé en lisant la signature. C'était carrément pas Felicia... Après j'ai lu, et je croyais vraiment qu'il se moquait de moi et tout, même si il disait que non, alors j'ai commencé à stresser, mais il avait pas l'air de savoir qui j'étais. Au début j'ai commencé à écrire des lettres en réponses, pour m'excuser, ou lui demander de rien dire, ou je sais plus trop, mais je les ai toutes jetées et je me suis dis que si je répondais pas, ça se passerait très bien. Mais je me demandais quand même qui c'était !

Alors du coup ça m'a fait comme avec les voitures ! Je vois celle de ma Maman partout, bin là, j'entendais parler de « Ollie » partout ! Et son perroquet aussi, je le voyais tous les jours, alors qu'avant je devais pas y faire attention ? Enfin bref, j'ai vu qu'il connaissait vraiment Felicia, mais apparemment il lui avait rien dit... Alors c'était tant mieux ! Puis, y a eu les vacances, et j'ai oublié toute cette histoire.

C'est comme ça que je me suis retrouvé dans la salle commune allongé sur un tapis pour écrire ma future lettre à Felicia. A cause du couvre feu, on est obligés d'être dans nos salles communes, alors j'avais pas trop accès aux livres de la bibliothèque et je galérais vraiment beaucoup... Y avait plein de brouillons pliés en boule autour de moi et j'étais vraiment très très concentré sur mon truc. Le bruit des autres me dérangeait pas, je trouvais ça même mieux que d'être à la bibliothèque ! Personne s'occupait de moi, de toute façon. On était nombreux à faire nos devoirs de toute façon, et moi je profitais de pas encore en avoir pour faire un poème. Après tout, j'avais promis dans ma dernière lettre que je lui enverrais le prochain à la rentrée !

J'étais entrain d'écrire un truc du genre :

Les journées sont si longues quand je te vois pas,
C'est pas des vrais vacances vu que t'es pas là.
J'ai pas arrêté de penser à tes yeux,
Car ils ont l'avantage d'être deux.

J'ai imaginé que t'étais avec moi,
Et qu'on partait -----------


Je sais plus trop ce que j'ai écris ensuite, et je sais que je me suis inspiré d'une chanson qui passait toujours à la radio de Maman. J'aimais bien le rythme mais je comprenais pas trop les paroles... Enfin bref, de toute façon, j'ai pas écris beaucoup mon poème parce que y a quelqu'un qui s'est planté devant moi. Oui... C'était Ollie, il me tendais ma lettre et souriait bizarrement, comme si il allait me dénoncer ! J'ai été très très très surpris, je m'attendais carrément pas à ce qu'il sache qui j'étais, qu'il me retrouve, et j'ai passé un petit moment allongé par terre, avec les yeux grands écarquillés, le cœur battant très vite, comme si j'étais pris en faute. Puis je me suis dis qu'il fallait que je me défende, alors je me suis levé super vite en essuyant l'encre qu'y avait sur mes doigts avec ma robe de sorcier. J'ai repoussé le papier sans même le regarder et j'ai froncé les sourcils.

-Je... Je vois pas de quoi tu parles ! C'est pas moi qui envois des lettres d'amour à Felicia ! Et, euh, je connais pas de Felicia ! En plus je sais même pas qui tu es toi ! A... Alors euh non, non merci je... C'est pas ma lettre, c'est pas moi qui l'ai écrite, c'est même pas mon écriture et je sais... même pas écrire des lettres...


A mesure que j'essayais de me défendre, je sais que je rougissais, et mon débit était de moins en moins rapide, de moins en moins assuré, et je finissais par même plus le regarder en face. Faut vraiment que j'apprenne à mentir... Et pour couronner le tout, je piétinais mon parchemin pour essayer de le cacher dans mon dos, en raclant le tapis avec mes chaussures pour rassembler les brouillons et tout en fait, j'ai même renversé mon encrier mais c'était pas vraiment ma préoccupation principale...

Après j'ai tripoté mes doigts, le menton bas, et je le regardais, coupable. Je me rendais compte qu'il était bien plus grand que moi, et que j'avais l'air carrément misérable. Je crois que personne nous prêtait vraiment attention, tant mieux, ça aurait été catastrophique sinon ! Puis y a le perroquet qui est venu envenimer les choses en se pointant. Ma réaction ? Lever les bras devant mon visage pour me protéger. Mes manches sont tombées et les restes de griffures sont devenus visibles. Comme il a fait que crier, j'ai rouvert les yeux en retirant mes bras et j'ai vite vite rebaissé mes manches. J'ai regardé sur le côté en évitant soigneusement son regard.

-Ce... C'est pas ce que tu crois Ollie. J'ai pas peur de ton perroquet, il m'a juste surpris. Je le connais même pas ! Et je m'appelle pas Felicia !

Même moi je croyais pas à mes propres mensonges... Je me contredisais tout le temps, je m'en rends tellement compte avec du recule !



Dernière édition par Garry A.A. Cordell le Lun 14 Jan - 11:32, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyVen 11 Jan - 19:03


Yes, you're my sushine too

Moi qui pensais que je savais pas mentir, je viens de trouver dix fois pire. Je suis venu amicalement, tranquillement, souriant, et je lui ai tendu la lettre pour qu’il l’a prenne. Le jeune homme s’est relevé et ne l’a même pas saisi. Il aurait juste pu me dire que ça ne lui appartenait pas, et sans plus de preuve, j’en serais resté là. Après tout, ce ne sont pas mes mots, ni mon écriture, ni même mon amour. Alors à un moment ou à un autre, cette lettre finira à la poubelle si elle reste entre mes mains encore longtemps. Sauf qu’il enchaîne plus de mots que je n'en suis capable. Son charabia ne veut rien dire, et pourtant il le trahit. Ses joues rougissent au fur et à mesure qu’il s’exprime. Oui, je l'a joue un peu Colombo pour le coup, mais c'est ce à quoi je suis réduis aujourd'hui, enfermé dans la salle commune. En ce qui me concerne, je le fixe, je l’écoute parler, gardant ce petit sourire amicale sur mes lèvres, haussant les sourcils vers le haut. Ne me prends pas pour un jambon gamin ! Il dit qu’il ne sait pas écrire de lettre, c’est quoi ce mensonge moins crédible que mon humour ? Mais surtout, je note un détail dans ses arguments, un détail qui prouve parfaitement que ce garçon est coupable. Le laisser terminer, m’exprimer avec sympathie et une pincée de soupçon amusé. « J’ai jamais dis que c’était une lettre d’amour… » Prendre un air taquin au visage, conscient que je viens de le griller. Enfin, il s’est grillé tout seul. Bref, oui, j'ai regardé trop de séries policières dans ma vie. Ça, c'est de la faute à Monk et à Jessica Fletcher dans Arabesque ! Gandalf sur mon épaule, je garde en tête que je vais devoir le contrôler dans le cas où il se sentirait pousser des ailes. D’accord, c’était un très mauvais choix de mot pour le coup, autant pour moi ! Le garçon déclare d’ailleurs qu’il en a peur, raison de plus pour le dispenser de ses grands airs. Sentir qu’il panique au fond de lui, que ma présence l’humilie quelque peu, savoir que je vais devoir le rassurer et lui montrer que je ne suis pas du bord des gros bâtard de cette école. Et ça doit commencer maintenant, maintenant qu'il dit avoir peur du piaf niché sur mon épaule, maintenant qu'il ne me regarde même plus dans les yeux. Je veux pas faire pleurer un petit pour lui avoir tendu un bout de papier hein ! Imaginez le drame super nul !

Ça ne sert à rien de contrer ses excuses, bien qu’elles soient toutes susceptibles d’être contredites. Il sait que je m’appel Ollie, hasard ou pas ? Bref, j’en aurais d’autres, mais je vais la jouer big bro ou meilleur gars de la terre. Tendre mon bras, poser ma main sur son épaule, un geste amicale, un geste qui se veut rassurant. Laisser mes fossettes se dessiner sur mon visage, m’exprimer d’une voix douce et avenante. « Eeeh stresses pas, je suis pas là pour te malmener tu sais ! Je viens juste te rendre la lettre. T’en fais pas, j’ai rien dis à Felicia, ça reste entre nous comme je te l’avais promis ! » Oublier le monde qui nous entoure, dans ce moment où il n’y a que lui et moi, dans notre discrétion. Lui retendre la lettre de ma seule main libre, regard fixé dans le sien. Je sais que c'est lui, cette fois j'en ai le cœur net. Alors j'espère qu'il ne va pas se mettre à m'inventer d'autres conneries. Je suis pas un mec méchant, je suis juste amusé par la situation comme le serait n'importe qui à ma place. J'enchaîne d'ailleurs avec une situation qui pose directement les bases, celles qui conclus que je suis face à la bonne personne, sans même que son avis soit requit. « Je vais pas t'appeler l'admirateur toute ta vie, c'est quoi ton p'tit nom ? » Je ne peux pas m'empêcher de sourire, c'est clair, compréhensible, et inévitable. Mais plus sans gêne que moi, y'a pas. Pourquoi ? Parce que soudainement, je me pose par terre, exactement en face de là où il avait posé ses fesses lorsque je suis arrivé. Remarquer une lettre en cours de rédaction, celle qui explique l'encre qu'il a sur les doigts; preuve numéro 50 000. Chuchoter fort à mon perroquet de déguerpir, chose qu'il fait, avant que je ne rapporte mon regard sur lui. En tailleur, visage haussé vers lui, je lui lance une mine de gamin trop fière de sa facilité à se sociabiliser. Si ça se trouve il va vouloir m'envoyer chier comme jamais, et c'est une possibilité à laquelle je pense trop rarement. Un jour, je vais m'en prendre une bonne. Mais en vérité, si je fais ce genre de chose, c'est parce que je sens que je peux. C'est clair que j'irais pas m’asseoir en face de Finn' et lui taper la discute.

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyLun 14 Jan - 0:03

JOURNAL INTIME D'AVENTURE de Garry
08/01/2025

Quand je disais que je me trahissais moi même à vouloir me disculper de tout soupçon... Ollie, bin il m'a de suite grillé ! Quel idiot aussi, j'avais parlé de lettre d'amour, alors que lui pas du tout... Et il me l'a fait remarquer. Au début, j'ai pas de suite compris. J'ai froncé les sourcils en penchant la tête sur le côté comme pour l'inviter à répéter, mais j'ai vite fais les connexions dans ma tête ! Comme le dit Maman, je suis un peu long à la comprenette des fois ! Alors j'ai arrêté de me tripoter les doigts et j'ai mis ma main devant ma bouche, comme si ça pouvait effacer ce que je venais de dire... Je me disais que ça pouvait pas être pire, mais c'est à ce moment que l'oiseau est arrivé et que j'ai eu très peur, mais qu'encore une fois, j'ai nié.

J'étais pas bien, mais pas pas bien comme si j'allais pleurer ou fuir, juste pas bien parce que j'aime carrément pas mentir, carrément pas me faire prendre aussi, c'était sensé être un secret, et lui, il a tout découvert ! Je suis sûr que ce sera un super Auror plus tard ! Qu'il trouvera tous les méchants, un Auror détective ! Ouais, j'en suis sûr, il est trop doué pour savoir les choses... Être au bon moment au bon endroit, et tout ! Enfin bref. J'étais honteux. Je crois que c'est ça, comme quand j'ai cassé le vase de Mami et que je l'ai caché sous le canapé mais que Maman l'avait vu. J'arrivais pas à le regarder en face, Ollie, je regardais ses chaussures, les miennes, l'encre qui imbibait le tapis, des trucs nuls quoi. Et lui, bah il m'a remonté le moral ?

En fait, il a mit sa main sur mon épaule, je m'y attendais pas, ça m'a surpris et j'i sursauté, mais au moins, je l'ai regardé. Il souriait, comme quelqu'un de gentil, pas comme quelqu'un qui me reproche des trucs, et il m'a dit qu'il était venu en paix, juste pour me rendre ma lettre que c'est lui qui l'avait reçu, et qu'il avait rien dit à Felicia. Je me suis souvenu de la signature, où il disait qu'il dirait rien. En vrai, ça m'a carrément rassuré, parce que je me voyais mal expliquer le pourquoi du comment j'envoyais toutes ces lettres à Felicia. Je sais que grâce à moi elle va mieux, elle sourit de nouveau, mais elle est pas forcément plus gentille avec moi en fait. Elle répond à peine quand je lui dis bonjour ! Mais au moins elle répond, et c'est déjà bien ! Avant elle me regardait juste méchamment.

Enfin bref, il me regardait, et moi aussi je le regardais. Il avait un côté enfant, alors qu'il est clairement plus vieux que moi, mais je sais pas, j'ai eu l'impression que c'était comme un grand enfant ! Il m'a tendu de nouveau la lettre, et cette fois, je l'ai récupéré sans le quitter des yeux. Il a des yeux marrons, comme Milo, mais carrément pas le même sourire. Milo il a pas l'air d'un enfant, Milo il fait plus adulte, plus sérieux. Ollie lui on voit qu'il est heureux en fait, peut-être qu'il reçoit des lettres d'amour souvent ? J'avais la lettre dans mes mains, oui, je la tenais à deux mains, et j'ai vérifié qu'elle ait rien. Apparemment à part quelques plis, elle était en bon état, il l'avait soigneusement gardé. Comme je le regardais plus, il en a profité pour me demander mon prénom. Alors j'ai de nouveau relevé les yeux vers lui, et j'ai cligné deux ou trois fois un peu perdu dans mes pensées.

-Euh, Garry, moi c'est Garry.

Je crois que j'avais l'air un peu bête, un peu dépassé par les événements. En même temps, j'avais jamais prévu que les choses pourraient se passer comme ça ! Mais ça s'est ultra bien passé en fait. Il s'est accroupi, enfin, assit par terre et je l'ai regardé un moment avant de l'imiter. Apparemment, je l'intéressais, et il était pas méchant, alors j'ai baissé ma garde, enfin, ma méfiance quoi. De toute façon, il connaissait la vérité et il me jugeait pas en fait. Et puis il avait vraiment l'air gentil, comme Milo au début, alors je me suis dis : pourquoi pas ? En plus il avait fait partir le perroquet gris, alors j'étais un peu plus à l'aise. Je me suis mis à genoux moi, la tâche d'encre nous séparait. Je voulais pas trop trop tâcher mon pantalon, je connaissais pas le sortilège qui nettoyait les tâches, comme celui que Felicia avait utilisé à la soirée. J'ai posé la lettre à côté j'ai ramené à moi les brouillons et le début de la futur lettre.

-Donc... Promis tu diras rien ? Je veux pas trop trop que Felicia soit au courant, ni personne en fait... Et, euh, désolé d'avoir menti... Et, euh, merci d'avoir fait partir ton perroquet...

Il souriait vachement, comme si il était content d'être là. J'avoue que j'ai pas trop trop l'habitude que les plus grands s'intéressent à nous, les premières années. A part quand ils essaient de nous impressionner avec les sortilèges qu'ils connaissent et pas nous.... (et ça marche!) Mais bon, c'est pour faire leur beaux, pas parce qu'ils s'intéressent à nous. Alors j'avoue que j'étais assez content, j'aime toujours rencontrer des gens, et puis, en un sens, on se connaissait déjà un peu, Ollie et moi, non ? Il m'avait envoyé une lettre ! Avec des rimes en plus. Ça se voyait qu'il avait pas utilisé des livres comme moi, qu'il avait juste utilisé sa tête. J'ai trouvé qu'il était vachement doué ! Même si il disait des trucs que je comprenais pas.

-Alors comme ça tu connais bien Felicia ? Tu es son ami ? Son amoureux ? Non sinon t'aurais pas été content de recevoir ma lettre...Tu sais si elle vraiment bien aime bien mes lettres d'ailleurs ? Je sais pas trop comme je la vois pas les lire, mais j'ai l'impression qu'elle est moins en colère que d'habitude depuis que je lui en envois ! Donc ça veut dire que ça marche... non ?

Il avait une tête de gentil, qui me poussait à me confier ! Après tout, il était déjà au courant, alors un peu plus un peu moins.. Et je me suis dis que je pouvais en profiter pour avoir quelques informations ? C'est vrai quoi, je les ai souvent vu ensemble, donc il devait bien savoir des trucs non ? Et vas savoir pourquoi, je me suis rapidement sentis en confiance en fait, et j'ai commencé à tout déballer, et l'excitation de la rencontre m'a envahis, j'ai retrouvé la petite lumière qui brille dans mes yeux quand quelque chose m'emballe, et j'ai eu envie de partager ça avec lui.

-J'en ai commencé une autre regarde ! Mais je sais pas... Je la trouve pas bien. Normalement je m'aide avec des livres à la bibliothèque, parce que je connais pas encore beaucoup de mots, et encore moins des compliqués ! Mais peut être que tu peux m'aider ? Tu as l'air d'être doué pour les poèmes ! Et les rimes ! Et les mots compliqués aussi... Enfin, si tu veux bien ? Ah, attention j'ai mis de l'encre partout...

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyMer 16 Jan - 21:47


Yes, you're my sushine too

Je suis parvenu à le rassurer, sûrement mon plus grand pouvoir, celui issu de mon sourire. Je sais donner confiance aux gens, leur montrer toute la bonté que je possède. Je pourrais passer pour un gros fourbe, sans déconner, des fois je pourrais. Mais je ne me cache pas derrière un masque, jamais. Je la ferme pas beaucoup, je dis très haut ce que je pense assez souvent, et pour ne rien arranger, je suis très impulsif, le genre à réfléchir après avoir agit. Alors laisser les gens lire en moi, c'est dans mon caractère, certes, mais aussi dans ma volonté. Parce que je sais que c’est nécessaire, parce que j'ai tout à y gagner. Je suis pas toujours préparé au pire et aux vils de cette espèce, mais je sais encaisser. Alors ça va. Ça va toujours. Et c'est ce que je veux montrer à ce petit gars ! Tout va bien, je suis pas là pour lui porter préjudice ou pour assombrir mon âme. C'est ce que je lui ai expliqué en lui tendant une nouvelle fois sa lettre, un bout de papier qu'il a prit cette fois. Savoir que cette lettre arrivera bientôt à destination dans la boîte au lettre de Felicia, ça me réjouit. Ouais, j'adore le concept, il me plaît. Felicia qui aime tant se donner des grands airs depuis quelques temps, aura de quoi venter ses mérites. Roh allé, on rigole, on rigole !

Je lui avais gentiment demandé son nom, utilisant avec taquin son pseudo anonyme pour le convaincre d’avantage. Bon d’accord, c’était pas volontaire, juste totalement naturel. Bref j’apprends donc qu’il s’appel Garry, un nom que je compte bien garder dans un coin de ma tête. Ce n'est pas parce qu’il est en première année, qu'il n'a pas le droit à un peu d'intérêt, même si c’est ce que pensent malheureusement la plupart des gens. Assis par terre, devant le bordel tâché qu’il a foutu en écrivant une nouvelle déclaration, je le regarde me rejoindre et s’asseoir juste en face de moi. Poser mes jambes en tailleur, profiter de son acceptation pour me mettre à l’aise. Je vois qu’il dévie un peu le regard, qu’il fait attention à l'endroit où il pose ses genoux. Le regarder packter ses affaires vers lui avant qu’il ne rapporte son attention vers moi. Il veut encore une fois s’assurer que je ne dirais rien à Felicia, mais surtout il me remercie pour bien des choses. Je sourie en coin, amicalement, la fossette sur une seule joue. « Promis. » Me contenter de lui promettre au plus sincère, ignorer verbalement ses remerciements, parce que pour moi, c’est normal. Mais ça se voit dans mon sourire, et dans mon regard, que ce n’est rien, et que ça me fait plaisir.

Pour une fois, ce n’est pas moi qui parle, qui engage la discussion ou qui la continue. Garry me pose plusieurs questions, et je ne peux m’empêcher de rigoler à l’une d’entre elle. Felicia, mon amoureuse ? Ah non, non, jamais. Mais il y réagit vite lui-même en jouant à son tour les Sherlock, en déclarant que si c’était le cas, je me serais énervé. C’est vrai, si un admirateur secret envoyait des lettres d’amour à ma petite amie imaginaire, je pense que je le prendrais pas super bien. Il est même possible que je lui aurais répondu de la même manière, mais avec énormément de sarcasme. Ça aurait été encore plus cool à écrire, je suis presque déçu que Felicia ne soit pas ma copine. Oui, juste pour ça. « Felicia est une amie à moi depuis ma première année à Poudlard, mais franchement je sais pas si elle aime les lettres, surtout celles de ce genre. Elle m’en a jamais parlé, elle garde bien ses petits secrets la cachottière ! » Répondre d’un air amusé sur la fin, regretter que Felicia ne soit pas dans les parages à ce moment là, parce que mon petit sourire mesquin aurait été pour elle. J’ignore si ses lettres marchent, si elles lui font du bien. Il a une jolie plume le petit, pas impossible qu’avec toutes les merdes qu’il se passe, ça lui fasse un peu de bien. C’est ce que je déclare finalement. « Je sais pas si ça marche, mais elle a beaucoup de pression en ce moment, alors possible que ça lui face plaisir ! » Hausser des épaules, franchement friand de cette hypothèse plutôt mignonne. Mais j’espère qu’il n’en attend pas trop de moi, parce que j’ai beau être proche de Felicia, niveau amourettes et sensibilité sentimental, elle est plutôt discrète. Et puis, j’ai pas envie de me retrouver face à ce que je ne peux nier. J’ai pas envie d’être le gars qui va devoir lui balancer la vérité en pleine tronche : Il n‘aura jamais sa chance avec Felicia. Pas cette année en tout cas. Nan sérieux, je veux pas être celui qui va lui dire, c’est trop moche.

Il a commencé une autre lettre, ce que j’avais moi-même remarqué. J’y porte un regard alors qu’il me la montre. Mais surtout, j’hausse les sourcils alors qu’il me demande mon avis, mais surtout mon expertise. Bon d’accord, il ne l’a pas dit comme ça, mais laissez-moi vanter mes louanges ! En vrai ? Je sais pas écrire des poèmes et j’ai aucun talent spéciale dans l’écriture. Après j'en sais rien, peut-être que ma lettre humoristique lui a vraiment plu, mais ça serait complètement insensé ! Ou alors j'étais suffisamment inspiré pour en faire une bonne ? J’ai utilisé des mots compliqués ? C’est vrai ? Quoi comme ? Ouais je suis surpris, mais je suis très amusé par ce qui ressemble à des compliments. Il veut que je l’aide, et l’aider, ça serait nier la vérité dont je parlais plus haut. Mais je me dis.. Si ses lettres plaisent à Felicia, je participerais à une petite partie de son bonheur ? Dans le cas contraire, je ne pense pas que ses lettres l'énervent. Au pire du pire, elles l’agacent, et ça aussi ça me conviendrait ! J'ai envie de l'embêter dans l'ombre, il ne devrait rien avoir contre ça ? Je suis pas méchant, j’ai pas de plan diabolique en tête. Je veux juste m’amuser, et être l’auteur de ce qui ressemble grandement à une plaisanterie. Parce que j’ai envie de rire, de déconner, de me créer un bon délire avec un vrai loveur comme complice. Enfin pour le coup, c’est plutôt moi le complice. Après cette petite réflexion, je laisse apparaître chaque étape du retour d’un grand sourire. « Un peu que je vais t’aider ! Bon, je te préviens, en vrai je suis pas le plus doué pour ça, mais ça peut être amusant ! » Je ne me cache pas de dire à Garry que ça va m’éclater de le faire. On a tous les deux à gagner là dedans, alors pourquoi pas ? Et puis, franchement, je suis sûr que ce garçon a des choses à m’apprendre. Si ça se trouve, il parle mieux aux filles que je ne le fais. Je suis pas doué avec les filles. Les seules choses qui fonctionnent sont mes boucles et mon sourire. Dès que je mets à parler ou à gigoter, c’est fini, je peux dire adieu aux tchouches. Hm, pardon. « Mais avant ça, laisse moi mettre un peu d’ordre. Maladroit comme je suis, je vais encore réussir à me foutre de l’encre dans la bouche. » True story. Je sors ma baguette et la tends vers les grosses tâches d’encre fraîches que le jeune Poufsouffle à laissé derrière lui. Repenser à l’incantation, hésiter entre Récurvite et Tergeo, choisir finalement le premier qui me vient au bout de la langue. C'est que ça commence à dater la deuxième année ! « Tergeo ! » Les tâches sur le tapis commencent à disparaître d’elles-mêmes, un sortilège simple qui aura toujours le don de ravir mes yeux. C'est tout le monde magique qui émerveillera à jamais mes petites pupilles. Ranger ma baguette dans ma poche, toujours souriant. Pencher mon regard sur ce parchemin déjà utilisé, porter mon attention sur ce qui y est déjà gravé. Croiser mes bras avant de relever les yeux vers Garry. « Alors, qu'est ce que t'as écris de beau ? »

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyJeu 24 Jan - 22:36

JOURNAL INTIME D'AVENTURE de Garry
08/01/2025

Quand il a promis, je lui ai sourit de toutes mes dents. Son sourire il est contagieux en plus, il a l'air toujours heureux, quoi qu'on fasse quoi qu'on dise, il sourit. Des fois que d'un côté de son visage, des fois un peu discrètement, mais souvent comme moi, de toutes ses dents. J'arrive plus trop à me souvenir si il souriait comme ça avec Felicia, mais je suppose que oui, vu qu'il l'embêtait souvent. En vrai, je me suis sentis à l'aise à discuter avec lui, comme si c'était carrément normal, banal même, comme si on faisait ça à tous les petits déjeuners ! Tant mieux non ? Ça veut dire qu'on peut être des bons copains ! Moi en tout cas j’étais content, heureux même, enfin, jusqu'à ce qu'il me dise que Felicia aimait peut-être pas mes lettres...

Bin oui, apparemment elle en a jamais parlé à qui que ce soit ! Enfin, non, j'en sais rien, mais elle en a pas parlé avec son meilleur ami ! Enfin, je suppose que c'est son meilleur ami, après tous ils sont tous les deux dans la même maison, et dans la même classe, et ils passent du temps ensemble. Mais peut-être que Felicia fait partit de ces filles qui parlent que avec leurs copines filles ? Sûrement ! Après tout, je connais pas grand chose sur Félicia, je sais même pas quel est son dessert préféré, ou la couleur de ses yeux, ou si elle a un animal de compagnie ! Je fais vraiment un mauvais admirateur secret... Je dis pleins de choses, mais finalement, je dis pas grand chose sur elle, et je sais que les filles elles aiment quand on dit des choses sur elle, comme Maman, elle aime toujours que Papa fasse une réflexion quand elle a acheté des vêtements, ou qu'elle a changé ses cheveux. Papa il est vraiment doué, il sait toujours les trucs qui font plaisir aux filles et il me dit tout. Il est persuadé que je « les ferais toutes tomber ». J'ai beau lui dire que ça m'intéresse pas, il continue ! Mais bon, je dois bien avouer que ça m'aide un peu pour écrire les poèmes, ce qu'il m'a appris.

Enfin bref, il a dit que quand même ça lui faisait sûrement plaisir, et c'était déjà bien ! Pas suffisant, mais déjà bien. Moi je voulais vraiment qu'elle soit heureuse, pour être gentille avec tout le monde, et surtout avec moi.

-Ah... C'est déjà bien non ? Si elle est moins en colère ça veut dire que ça marche ! Tu crois que tu pourras lui demander vu que t'es copain avec elle ? Hmm peut-être pas sinon elle va savoir que tu sais ! Que tu sais que c'est moi quoi. De toute façon tout le monde est toujours content quand il reçoit des lettres d'amour alors elle doit être contente !

C'est vrai quoi, quand Maman elle reçoit les lettres de Papa, ou les petits mots qu'il cache un peu partout, elle est toujours super contente et elle me donne toujours du rab de dessert ou m'achète des bonbons quand on sort ! Donc, logiquement, ça devrait faire pareil avec Felicia. Apparemment c'est facile de faire plaisir aux filles.

Et après, mon regard s'est illuminé quand il a dit qu'il allait m'aider ! Pas tant parce qu'il allait m'aider en fait, mais plutôt parce que ça avait l'air de lui faire réellement plaisir de m'aider ! Lui aussi il doit aimer rendre les gens content. Il disait qu'il était pas le plus doué, pourtant il a fait des supers rimes dans sa lettre et surtout, surtout ! Il connait mieux Felicia que moi ! Donc il pourra m'aider en me donnant sa couleur préférée par exemple, ou son cours peut-être ? Je sais qu'elle révise beaucoup alors elle doit avoir des matières préférées.

-C'est trop trop trop trop trop génial Ollie ! Merci ! Si si je t'assure que tu es doué, en plus, tu connais bien Felicia alors tu sais ce qu'il lui plaît ! Oh et tu crois que tu pourrais le glisser dans un de ses livres de cours ce poème qu'on va écrire ensemble ? J'ai jamais réussis avant, à le mettre dans son sac. Ou dans sa chambre, vu que je suis pas une fille. Mais toi non plus t'es pas une fille alors tu pourras pas le faire... Tant pis ! En plus t'es dans sa classe non ? Tu sais où elle s'assoit en général ? Tu pourrais aussi en mettre sur son bureau tu crois ? Oh mais c'est vraiment top si tu peux glisser des mots partout ! Moi je peux pas trop l'approcher alors bon...

Après il a tout nettoyé l'encre que j'avais mis par terre, en utilisant le même sortilège, je crois, que Felicia ! J'avais oublié qu'il était plus grand, c'est vrai quoi, j'aurais pu lui demander... Par contre il a dit qu'il avait peur de se mettre de l'encre dans la bouche, et ça je m'en souviens parce que ça m'a fait froncer les sourcils et j'ai essayé d’imaginer comment c'était possible, à part en mettant la pointe de sa plume dans la bouche... ? Je veux dire, ok, je me suis déjà retrouvé avec de l'encre sur le nez ou sur le front, mais parce que ça m'a éclaboussé, mais dans la bouche ! Enfin bref, je lui ai pas trop demandé, trop impressionné par la disparition de l'encre dans une nuée de paillettes de nettoyage. En vrai je sais pas comment ça s'appelle.

-Hooo toi aussi tu connais ce sort ? Tu crois que tu pourras me l'apprendre ? Ou c'est dans le programme ?? Faut dire qu'il me serait bien utile, moi aussi je suis maladroit, enfin, tu as bien vu comme c'est moi qui avais sali le tapis... Merci d'ailleurs !

Du coup j'ai profité que le tapis soit de nouveau propre pour y poser mon parchemin légèrement froissé et tâché, c'était un brouillon alors c'était pas grave. Je l'ai tourné dans son sens et il a ainsi pu le lire. Vraiment hein, il avait l'air vraiment intéressé ! Alors j'étais juste super content ! J'avais conscience que c'était pas de la top qualité, mais après tout, il était là pour arranger un peu les mots non ?

-Voilà, j'ai écris ça, mais je trouve que c'est pas joli comme d'habitude. Et j'aimerais aussi que ça soit plus personnel, là tu vois je parle de voyage, est-ce que tu sais où elle aimerait aller ? Ou son endroit préféré ? Je dirais la bibliothèque mais je me dis qu'elle doit aimer autre chose quand même, genre, la mer ? Ou la plage ? La ville où elle est née ? Après si c'est juste un petit mot glissé dans son cahier je peux peut-être me contenter de la première partie. Mais dans tous les cas je vais en écrire plusieurs petits mots, après tout, je compte bien lui en écrire toute l'année.

Enfin. J'ai dis toute l'année, mais j'espère pas ! C'est pas que ça me plaît pas, mais c'est pas si facile en vrai ! Alors jusqu'à ce qu'elle soit heureuse et qu'elle sourit ? Ce sera une bonne avancée !

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyMer 30 Jan - 18:58


Yes, you're my sushine too

J’ai été honnête. Je lui ai dis que je ne connais pas l’impact que ses lettres ont sur Felicia. Je suis proche d'elle, c’est vrai, mais à plusieurs niveaux elle est discrète. Mais comme depuis quelque temps on n’arrive pas à passer deux jours consécutifs ensemble sans se fritter, j’en sais encore moi sur ses dernières péripéties. Mais j’imagine qu’il a raison, que les filles aiment bien recevoir des lettres. J’en écrivais quand j’étais petit, c’est vrai que ça marchait. Jusqu’à ce qu’elles sachent de qui ça venait. Ha ha ha, rigoles vas-y ! Il n’empêche que la puberté tourne en ma faveur. Enfin, je penche à le croire. Ce que je crois aussi, c’est que je suis tombé sur un gaillard plus bavard que moi. Non en fait, je suis juste tombé sur quelqu’un d’amoureux. L'amour ça donne des ails, ça fait blablater sans cesse quand ça ne pétrifie pas, et en plus ça fait dire n’importe quoi. Il énonce des idées dont il trouve lui-même la faille, comme un type perdu qui poserait des questions avant d’y répondre par lui-même. C’est chou ! Moi je me contente de sourire et d’acquiescer, entièrement d’accord avec ses dernières réflexions. Je n’irais pas voir Felicia pour lui demander, c’est trop grillé. Par contre j’hésiterais pas à faire des sous entendus de petits malinois si l’envie me vient !

Bref j’accepte de faire cette lettre avec lui, et j’ai jamais rendu quelqu’un aussi heureux ! Le souci, c’est que je peux pas lui dire. Je peux pas lui dire que Felicia ne sera jamais amoureuse de lui. En même temps je le laisse avec de faux espoirs, et y’a moyen que je finisse par assombrir mon âme finalement. Bordel c’est dur de faire des choix ! Bordel que je vais le faire quand même ce poème ! C’est à ça que je pensais pendant qu’il se refaisait un petit monologue. Au final on en conclut qu’il aimerait bien compter sur moi pour glisser quelques lettres dans les affaires de Felicia, une idée qui me plaît pas mal. J’aurais juste à enfiler la tenue de l’espion en planque, et ça sera du gâteau ! Oui je m’y crois, et j’ai carrément hâte. « Nan je suis plus dans sa classe, mais j’ai je pourrais glisser des mots dans ses affaires sans problème ! » Un clin d’œil amical au petit, sans répondre au petit compliment qu’il m’a si gentiment glissé. D’accord, je parviens peut-être à trouver des mots sympas, mais pour ce qui est du romantisme, faudra repasser. Je préfère pas vous dire le mot que j’avais écris à Sarah Petterson il y a 6 ans. Un drame social.

Avant de se mettre au travail, j'avais décidé de passer un petit coup de baguette sur le tapis. Je veux dire, si le gamin veut séduire Felicia, faudrait déjà commencer par garder la salle commune propre. C'est pas que la préfète est stricte, mais je l'accuse de l'être un peu, parfois. Plus sérieusement, le jeune Garry veut connaître ce sort qu'il semble avoir déjà vu, et si je me souviens bien, il était au programme de deuxième année. « Bah de rien, tu l’apprendras l’an prochain, c’est au programme de deuxième année ! T'apprendras plus vite avec le professeur Winslow qu’avec moi ! Limite je suis plus doué en poèmes qu’en sortilèges, c’est pour dire. » Dis-je en rangeant ma baguette, toujours assied en tailleurs, très sérieux dans mes propos aux airs amusés. En gros je suis nul en tout, mais, je me débrouille.

Sa lettre déjà commencée, posée entre lui et moi sur le tapis fraîchement nettoyé, il me permet alors d’y jeter un œil. Il n’en est pas satisfait, et trouve que c’est franchement bof par rapport à ce qu’il fait d’habitude. Pour ma part, je n’ai lu qu’une seule de ses petites déclarations, et c’était franchement pas mal ! Il a de l’avenir dans l’écriture ce gars là, j’en suis sûr ! De toute façon je crois en tout le monde moi, c’est pas compliqué. Par exemple je crois en mes boucles et en mes fossettes pour séduire les filles. Bref. Je tourne le parchemin de manière à ce qu’on puisse bien le lire tous les deux, et je l’écoute me demander conseil. Ce qu’il veut surtout c’est des informations sur Felicia. Ses rêves de voyages, ses lieux préférés .. Alors ouais, euh, je connais très bien Felicia, mais de là à connaître sa destination de rêve ? Non, pas vraiment. Je sais qu’elle est née à Londres et qu’elle y vit toujours avec sa mère, comme moi avec la mienne. Je pense que s’il y avait un pays fait uniquement de bibliothèque, où le macadam était remplacé par des pages de livres, c’est là-bas qu’elle irait. Assurément ! Alors je lie ses quelques phrases, j’essaie d’intercepter toutes les petites demandes de conseils de Garry. Il propose, à la limite, de commencer par une petite partie largement suffisante pour un espèce de post-it glissé dans ses affaires. Moi j’hausse juste des épaules sur la fin, avant d’ouvrir ma bouche. « C’est vrai, t’embête pas à faire une dissertation, des petits mots lâchés un peu de temps en temps c’est super romantique ! Tu fais ses deux paragraphes là et c'est déjà bien. Moi je kifferais qu’une fille me face ça ! » J’hausse les sourcils, assurément honnête avec lui. Ouais je dis ça avec beaucoup d’amusement, mais aussi beaucoup de sérieux. Imagine tu as passé une journée de merde, et là BAM, y’a un petit mot sur ton lit de quelqu’un qui pense à toi ! Ce sont juste quelques lignes, peut-être trois, ou quatre, mais tu en trouveras un autre le lendemain, avec d’autres mots, glissé à la page 14 de ton livre. C’est stylé à mort ! 14 pour 14 Février, t’as saisis ? Oui non c’est minable. Tellement minable, que j’adore ! Bref la phrase, il voulait finir la phrase de son poème. « Au pire tu dis que tu la suivras partout où elle voudra aller, même pas la peine de préciser ? Genre… J’ai imaginé que t’étais avec moi, et qu’on partait.. où tu voulais ? Où ton cœur te menait ? Dans une bibliothèque au Tibet ? Je rigole pour la dernière. » Rire de ma propre blague sans même me rendre compte que mes idées étaient pas si mauvaises que ça. C’est mignon quoi. Hein, c’est mignon ? Nan ? On pourrait préciser un endroit, mais je veux pas que le petit Garry passe pour un stalkeur. Et je veux pas prendre le risque de me faire griller dans le cas où je lui partagerais un détail que je suis le seul à connaître.

Au final mes yeux louchent sur la fin de son dernier paragraphe. Oké ouais, ça c’est le genre de conneries que j’écrirais avec ma maladresse ! Je suis sûre que j’ai déjà écris un truc du genre à Sarah Petterson d’ailleurs, et c’était peut-être une histoire de guibolles. Ouais c’était ça ! "Sarah, tu as une très jolie paire de jambes, une démarche aussi élégante que celle de la cigogne. Comme toi, elle en a deux, sauf que les siennes sont rouges comme mes joues quand je te vois." Allé on efface, ça n’a jamais existé. D’ailleurs qui est Sarah Petterson ? « Euh, Garry, juste comme ça.. Tu sais qu’on a tous deux yeux ? Enfin presque tous.. » Dis-je amusé, parfaitement dans l’esprit d’un conseil. Si j'ai l'avantage d'avoir deux yeux, je pourrais aussi recevoir des lettres ça veut dire ? Je critique pas, je trouve ça juste marrant, pointant du doigt la phrase en question.

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptySam 2 Fév - 18:33

JOURNAL INTIME D'AVENTURE de Garry
08/01/2025

Bien évidemment, il a tout de suite été d'accord pour glisser des mots partout dans les affaires de Felicia ! En même temps, c'est le moment le plus drôle dans cette histoire. Moi je peux pas, enfin, j'ai déjà essayé hein ! Mais elle a cru que je voulais voler quelque chose, alors bon, j'évite de trop m'approcher maintenant, je suis toujours pas assez discret. J'essaie pourtant ! Mais y a toujours n truc qui me trahis ! Surtout que je sais pas mentir alors ça arrange rien. Elle a tout de suite vu que je disais pas la vérité. En même temps, personne ne finit les deux mains dans le sac de quelqu'un d'autre en trébuchant.

Eeeeenfin bref ! Il a refusé de m'apprendre, il dit qu'il est nul en sortilèges, mais je pense qu'il est pas plus nul que moi. J'ai l'impression d'avoir une baguette pour troll gaucher, alors que je suis droitier et tout petit. Kenny dit que je vais beaucoup grandir, j'espère qu'elle a raison ! Elle dit aussi que les grandes baguettes comme les miennes, ça veut souvent dire que le sorcier va faire de grandes choses ! Bon, c'est pas très clair comme prédiction, ni forcément précis, mais j'espère qu'elle a raison. Je sais pas encore quel genre de grandes choses je vais pouvoir faire, mais en même temps, le jour où je réussirais mes sortilèges sans que ça fasse des catastrophes, je pourrais me dire que je deviendrais un grand sorcier ! J'étais pas trop déçu, même si c'est clair que j'aime être en avance sur mes camarades de classe, et j'ai juste haussé les épaules.

-Ah tant pis ! Je suis nul en sortilèges je t'aurais fait perdre du temps, j'attendrais l'année prochaine du coup ! Et puis tu as raison, on a un poème à écrire !


Il a lu ce que j'avais déjà écris, et je voyais qu'il était très concentré, comme si c'était aussi important pour lui que pour moi. J'étais franchement pas satisfait de ce que j'avais écris, je connais pas beaucoup de mots et franchement, un truc sur les yeux qui finit par eu, je voyais pas... Il a dit que c'était pas plus mal de faire pleins de tout petits poèmes, c'est vrai qu'à chaque fois je me suis cassé la tête pour faire des trucs longs, peut-être que les minis poèmes auront plus d'effet ? Je pourrais en faire lus, et lui, il les cachera partout tout le temps ! On fera un bon duo comme ça 

-C'est vrai ? Ça te ferait plaisir ? Mais t'es pas une fille pourtant, ça plaît aux filles les petits mots ! Les poèmes, les fleures et tout les trucs de fille quoi.


Je me moquai pas vraiment, un peu peut-être. Je souriais en tout cas, il me faisait rire Ollie. En vrai, je me suis jamais demandé ce que ça me ferait à moi de recevoir des poèmes, ou des lettres d'une admiratrice secrète. J'i beau imaginer, je sais toujours pas ! Peut-être que ça me ferait plaisir, j'aime quand on s'intéresse à moi, mais c'est tout quoi ! C'est comme quand Joanne s'inquiète pour moi, ou que Roxy prend de mes nouvelles, ça fait plaisir, j'aime raconter ma vie, mais de là à vouloir recevoir des petits mots... Après j'ai repensé à Milo, et au fait que même si c'est un garçon, il aime pas les filles, il aime les garçons. Alors peut-être que y a pas que les filles qui aiment les poèmes ? Je sais pas si Maman a déjà écrit des poèmes à Papa. Je sais que pour lui faire plaisir, elle lui fait des bons repas. Et moi, clairement, je serais le plus heureux des garçons si je recevais des gâteaux tous les jours !!

Après il m'a donné des idées pour terminer ma phrase, mais y a rien qui rimait avec « moi ». C'était joli hein, et une bonne idée, mais pas logique pour la rime en fait. Alors j'ai surtout réagit au fait que je savais pas ce que c'était un Tibet. Lui il riait, mais je comprenais pas la blague, c'était un peu dommage. J'avais les sourcils un petit peu froncés et je penchais la tête sur le côté. Comme toujours quand je comprends pas quelque chose.

-Au Tibet ? C'est quoi un Tibet ? Et puis de toute façon ça rime pas avec la phrase du dessus regarde ! J'aime bien après, c'est joli... Et une bonne idée de dire où elle voudra ! Ah beh ça ça rime ! « Et on partira où tu voudras ». Ça me plaît bien, je vais l'écrire.

J'allais récupérer le parchemin, mais il a pointé son doigt dessus en me faisant une remarque sur les yeux. Bon, je savais qu'il avait raison, mais franchement, qu'est ce que j'aurais pu marquer d'autre ? Alors je lui ai demandé !

-Ouiiii je saiiiiiis.... Mais j'avais cette fichue phrase dans la tête depuis les vacances ! Maman écoutait toujours la radio et y avait cette musique moldu qui passait là... Et le monsieur il disait ça dans sa chanson, comme quoi il aimait ses yeux parce qu'ils ont l'avantage d'être deux. Je sais pas, comme sa chanson était romantique, je me suis dis que c'était une jolie phrase ? Mais t'as raison, c'est pas top top. Tu crois que je devrais mettre quoi ? Je sais même pas de quelle couleur ils sont ses yeux ! Si ils sont bleu ça serait pratique ! Tu sais si ils sont bleus ?

Moi j'ai les yeux bleus. Mais en général les gens ont les yeux marrons. Je sais pas pourquoi ! Pourtant c'est beau le bleu ? J'avais une copine à l'école moldu qui avait des vert même ! Je lui disais tous les jours qu'elle avait des jolis yeux, et elle me disait qu'elle, elle aimait les miens. On se disait bonjour comme ça en fait. Bref. J'ai finis par retourner le parchemin pour écrire ma phrase et rayer le vide entre les deux paragraphes, tant pis, y aurait six lignes dans le poème. Restait plus qu'à corriger la phrase des yeux, et je pourrais le recopier au propre pour le lui donner ! C’était top, j'allais enfin pouvoir faire le truc que je voulais depuis avant les vacances : glisser le mot dans ses affaires. C'était cool en fait de faire ça à deux. Moi qui avais peur qu'il me dénonce. C'est vrai quoi, comment j'aurais pu rendre Felicia heureuse si elle savait que c'était moi les lettres ?

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyDim 10 Fév - 11:09


Yes, you're my sushine too

Je pense qu’il attendra l’année prochaine pour appendre ce sort de nettoyage. En vérité je pourrais le lui apprendre hein, mais si lui pourrait me faire perdre du temps comme il le dit, avec le temps que je lui ferais perdre en retour, on aurait largement le temps total d’écrire 60 Lettres d’amour pour de jolies girls ! Moi je veux bien l’aider, mais je crois que je l’aide beaucoup plus en refusant sa proposition. Parole de scout pas scout ! Tout est dans l’esprit les amis ! Puis je lui avais dis que j’aimerais bien recevoir des petits mots moi aussi, quelque chose qui montre toute l’affection d’une personne pour une autre. Qui n’en voudrait pas ? Même pas juste une ? Bah du coup je sais pas trop comment prendre ce qu’il me dit. Genre c’est un truc de filles. Genre il me traite de lopette là ? Non je suis pas une fille, mais ça me plairait aussi… Pas d’être une fille hein, mais d’avoir des petites attention. Bon ok disons que non, je suis un homme, je suis viril et je fais bouffer des fleurs au premier qui vient me dire que je suis une fille ! En vrai, les petits mots, c’est chou, je m’en fiche un peu des fleurs, mais les mots ? Comme ceux qu’on se propose de laisser dans les affaires de Felicia de temps en temps. Je plisse les yeux, me sentant un peu moqué par le petit, mais je lui dois bien ça. Je l’accepte et je souris en sortant les pectoraux, me donnant l’allure d’un camionneur. « Hm, t’as raison, c’est pour les filles. » Prendre une grosse voix, racler de la gorge comme un mâle, écarter les bras du long de mon corps, expirer fortement comme le ferait un gros calibre. Bon allé, fini la déconne ! Je lâche le rôle du bonhomme viril, et j’accepte avec amusement mon adoration du romantisme en plongeant mon attention dans la lettre qu’il a commencé à écrire.

J’ai lâché plusieurs propositions à la suite, des choses qui rimaient et qui me semblaient bien dans leur simplicité. Mais j’ai aussi lâché une petite plaisanterie dans le lot, la seule connerie que j’ai trouvé rimant avec "ai". Sauf que, comme d’habitude, je suis l’incompris des jaunes. Il m’a regardé curieusement de sa petite tête penchée sur le côté, avant de m’interroger sur ce qu’est le Tibet. Autant pour moi Garry, j’ai pas pensé que tu serais susceptible de pas connaître ! Pincer les lèvres en le regardant, un peu embêté d’être encore face à une Hadley difficile. Non, je suis mauvais, Hadley connaît sûrement le Tibet elle. Bref, au final il reprend l’une de mes premières propositions, celle de partir "où tu voudras." C’est pas la meilleure phrase au monde, mais elle est vient de moi, donc ça ne devrait étonner personne. « Le Tibet c’est une région de Chine, et encore je suis même pas sûr tellement je suis nul en Géo ! » Hocher de la tête pour confirmer cette affirmation on ne peut plus vrai ; je suis une brêle en Géographie. Toute ma famille pense que je suis en France par exemple. Alors souvent on me pose des questions sur ce Pays, sur les villes aux alentours, sur ce que j’aurais déjà visité. Bah autant vous dire que je remercie le ciel pour m’avoir donné le don de l’improvisation !
Puis il n’a pas eu le temps de noter la suite de la phrase, que je me suis permis une petite réflexion sur cette histoires d’yeux qui ont l’avantage d’être deux. Il me répond qu’il a entendu ça dans une chanson, à la radio. Ok, je connais pas du tout. Ça doit sûrement être Français comme truc, connaissant leur romantisme poétique incompréhensible mais imbattable. Hello cliché à deux balles de golf ! Il ne savait pas trop quoi mettre d’autre et s’était dit qu’étant donné le romantisme de cette chanson, ça passerait. Je commence de plus en plus à croire que c’était Français !

Au final, il en vient à me demander la couleur des yeux de Felicia. Il en pince pour elle, il lui écrit des petits mots de loveur, mais il ne connaît pas la couleur de ses yeux ? Et à côté y'a moi, qui connait la date de naissance des gens sans savoir comment. Comme quoi, chaque être humain est très différent et c’est à en devenir flippant. « Elle a les yeux bruns ta Madame Williams ! » Dis-je pendant qu’il écrivait la fin de phrase que je lui ai proposé. En ce qui me concerne, j’ai les yeux noirs. Elle est difficile à trouver la touche de brun qui rend mes yeux marrons. De loin, ou même de prêt, je donne l’impression d’avoir les iris démoniaques. Je trouve pas ça très courant au fond. C’est peut-être pour ça que je peux faire très flipper quand je suis en colère. Enfin pour ça, il faut vraiment, vraiment, vraiment que je sois très remonté. Qu’importe, il faut que je trouve quelque chose à mettre à la place des yeux qui ont l’avantage d’être deux. Même si ça commence à me plaire comme phrase en fait. C'est vraiment le genre de conneries que j'écrirais ! Si Felicia avait les yeux bleus, ça aurait été du tout cuit. Mais évidemment, rien ne peut être aussi simple ! Elle me fait chier, même jusqu'ici. J'apporte ma main contre mon menton, réfléchis, alors qu’il termine d’écrire. Allé allé, ça doit venir tout seul, du tac au tac ! Bingo Burrito ! Je pointe la lettre du doigt et lance la proposition, sans connerie cette fois. « J’ai pas arrêté de penser à tes yeux, tes iris d’un brun roux lumineux ?! » Hm na, c’est bof quand même. Mais s’il ne connaissait pas la couleur de ses yeux avant, alors il n’a sûrement encore jamais écrit une telle phrase y faisant référence. En tout cas je propose un truc dans le genre, il est libre de changer à sa guise le bonhomme ! Je tire une moue hésitante, encore réfléchit alors que je tourne à nouveau le regard amicalement vers lui. « Enfin un truc dans le genre quoi, fais toi plaisir ! Tant que t'écris pas que les deux ont l'avantage d'être bruns.. ! » Je finis quand même le tour avec une connerie, une petite taquinerie sarcastique des plus naturellement amicale, un grand sourire sur les lèvres. Je me fais auto-rire, ça craint. En tout cas j’ai hâte d’arriver à la meilleure des parties : cacher la lettre dans ses affaires et de pouvoir me dire ; "Jambes Bond : activated." Oui, restons locale, restons Britanniques.

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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyLun 4 Mar - 13:30

JOURNAL INTIME D'AVENTURE de Garry
08/01/2025

Ollie il me fait trop rire, tout chez lui respire la joie et la bonne humeur ! Alors quand il a imité les garçons très musclés j'ai éclaté de rire ! Parce que bon, Ollie, il est pas très musclé, il est peu comme moi, une crevette comme dit mamie. Il a prit une grosse voix et tout, ça m'a trop fait rire... En fait, tout ce qu'il fait, j'ai l'impression que c'est exagéré ! Mais comme il fait toujours des têtes rigolotes, ça doit être naturel ? En tout cas, moi, j'aime bien ! Il doit avoir des tonnes et des tonnes de copains et de copines vu comment il est trop drôle ! C'est fou, plus je rencontre de nouveaux jaunes, moins j'ai l'impression d'appartenir à cette maison : Ollie est super drôle, Milo est super sérieux et courageux, Jade elle est méfiante, Felicia elle est très travailleuse, Roxy c'est un peu un garçon mais en fille, bref, je me retrouve dans aucun de ces critères ! J'aimerais moi aussi être aussi drôle que Ollie, aussi fort que Milo ou intelligent comme Felicia. Peut-être je suis encore trop petit ? Kenny m'a dit que je changerais sûrement en grandissant, et que je deviendrais sans doute un grand magicien ! J'aime à croire que c'est vrai.

Enfin bref, Ollie m'a expliqué ce qu c'était que le Tibet, et effectivement je me serais jamais douté que ça pouvait être une ville de chine, pourquoi aller en chine ? Je parle pas le chinois et je pense pas que Felicia le parle non plus, c'était bizarre comme proposition ! Je me suis contenté d'hocher la tête avec un petit Ok, vu que je connaissais pas je pouvais pas trop donner mon avis sur le sujet ! Sa petite auto-moquerie m'a fait sourire, je trouve ça trop génial de se moquer de soi, au moins ça fait de mal à personne et ça fait rire tout le monde ! Maman dit que je suis encore trop « premier degré », ça veut dire que je me vexe facilement quand on me dit des trucs, parce que je le prends pour de vrai alors que des fois c'est des blagues. Mais comment on est sensé faire la différence entre une blague et une critique hein ? Alors oui, c'est sûr qu je suis pas toujours très drôle, mais je fais des efforts !

Après y a eu le truc des yeux, comme quoi ma phrase était vraiment pas top, et il m'a dit que ses yeux étaient marrons. Ça a pas facilité les choses... Mais quand il a dit « Ta madame Felicia », bin ça m'a fait tout drôle et j'ai raté la fin de ma phrase en un long trait d'encre tout caca. J'ai relevé les yeux vers lui en haussant au maximum les sourcils, je devais avoir une tête de paresseux comme ça ! Je clignais vachement vite des yeux comme si j'étais choqué.

-Pffff c'est pas « Ma madame » ! C'est trop bizarre sinon !

Je riais, sa remarque m'avait un peu surpris, mais surtout fait rire, qu'est ce qu'il va imaginer ? Felicia elle est pas à moi et je veux pas qu'elle soit à moi ! Je raye mon trait tout caca et réécrit plus proprement la phrase en me reconcentrant sur la feuille, et là il me propose, super fier de lui, la plus belle phrase que j'ai jamais entendu et que j'airais jamais pensé à écrire ! Alors j'ai relevé la tête, les yeux pétillants et la bouche en olive, lui il avait l'air fier, et moi j'avais l'air en admiration !

-Mais, c'est trop bien ! T'es vraiment trop génial Ollie !

Après sa tête a un peu changé, il avait l'air de réfléchir et m'a dit que je pouvais toujours la changer si ça m'allait pas, sauf que ça m'allait carrément ! Et le truc qu'il voulait pas que j'écrive, je voyais pas pourquoi je l'aurais écris franchement, ça rimait pas, comme le Tibet...

-Non non, c'est parfait ! Et puis je vois pas pourquoi je dirais ça, brun, ça rime pas avec yeux ! Enfin, il me reste plus qu'à le recopier au propre, mais sur un petit parchemin du coup... Tu le glisseras où ? Dans un livre ? Tu m'enverras un hiboux quand tu l'auras fait ? Et si t'es là pour voir sa tête quand elle le verra ce serait trop top top génial ! En fait, c'est trop bien de faire ça à deux, surtout que toi elle t'aime bien.

J'avais pris un parchemin propre du coup et je commençais à recopier le poème de ma plus belle écriture. Je suis pas forcément doué, disons que j'écris pas de la plus belle des façons, mais ça va, je me débrouille assez bien quand je m'applique.

Poème:


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Message(#) Sujet: Re: Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret. Yes, you're my sushine too _ feat. Garry l'admirateur secret.  EmptyVen 19 Avr - 14:57


Yes, you're my sushine too

Faire le con en imitant un homme de gros calibre, évoquer le Tibet sans être moi-même sûr de savoir ce que c’est, un double de conneries qui se sont enchaînés et qui l’ont fait rire. Je ne cherche pas toujours à faire rire les gens. En fait, je fais surtout des choses qui me font rire moi-même. C’est pas toujours intentionnel tout ça, ça vient de moi. Je suis comme ça, je ne peux pas m’en empêcher. Et je peux vous dire qu’on a bien besoin de ça à Poudlard, d’un couillon sur deux pattes qui fait le clown.

"Sa madame Felicia", que j'ai dis pour l'embêter. Et ben le résultat fût au délà de mes attentes. Le petit tire une tronche fantastique. Il s'est planté avec sa plume, puis il a levé les yeux vers moi, carrément surpris. Une tête à la fois stupéfaite de ma connerie, mais j'y vois aussi un petit désir qui ne serait pas de refus. Qui ne voudrait pas la femme qu'il aime pour lui tout seul ? D'accord, on ne s'approprie pas les gens. Mais disons ça plutôt dans le sens où elle n'aurait que l'amoureux assidu comme homme, et personne d'autre. Bref, j'ai adoré sa tête, et j'ai adoré le voir sourire face à la stupidité dont j'ai fais preuve. C'était du second degré, je pense qu'il l'a à peu près compris. Non ? Hadley numéro deux es-tu là ? Bref, moi ça m'a fait sourire, et je l'ai regardé, amusé par la naïveté enfantine.

Lui proposer une petite phrase sympa concernant les yeux de Felicia, rattraper son histoire bizarre de paire d'yeux, une phrase que j'aurais moi-même pu dire il y'a quelques années, pour ne pas vous le cacher. Je suis génial qu'il dit, réflexion à laquelle j'hausse les épaules. Non, vous ne saurez jamais si je suis d'accord avec ça, ou si je le déplore. Bref, il adore l’idée et est complètement emballé par le résultat final. Il part de nouveau en mode Ollie express et s’interroge sur plein de trucs. Je me mets à réfléchir aussi vite qu’il s’est exprimé, comme si je me devais absolument de lui répondre à temps et dans la seconde. « Je pense le glisser dans un de ses bouquins ouais, ou directement dans son sac. Je me débrouillerais t’en fais pas. Et quand ce sera fait, tu seras le premier et seul au courant ! J’te ferais mon petit rapport ! » Accompagné mes paroles d’un clin d’œil pour le grand final, très sûr de moi pour le coup. J’y arriverais sans problème, je le sais. Enchaîner ensuite sur le fait qu’il pense qu’elle m’aime bien, chose que je sais parfaitement, mais qu’une certaine Poufsouffle ne veut définitivement pas assumer. « Bien sûr qu’elle m’adore. Mais elle ne le sait pas encore. » Une réflexion amusée, presque destinée à moi-même, exprimée d’une voix plus basse que la précédente. Felicia et moi, c'est parfois complexe, mais c'est réel. On s’emmerde autant qu’on s’apprécie. Trop de choses nous gonflent l’un chez l’autre, mais on ne peut pour autant pas nier tout ce que l'on apprécie.

Le regarder écrire sa lettre au propre. Pencher ma tête dessus, attentif. « Mais, c’est que t’écris mieux que moi toi ! Je suis dégoûté. » Dis-je sincèrement, mais toujours dans la rigolade.


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