S'il devait choisir une seule matière ce serait laquelle ? :

Par respect pour son père, il choisirait les potions.

S'il s'approchait d'un chaudron d'Amortentia, il sentirait quoi ? :

Une odeur forte, entêtante, comme le patchoulis : L’odeur de la chambre de sa mère dans laquelle il venait se réfugier et dormir dans ses bras.
Mais aussi une odeur plus vieille, plus poussiéreuse : Celle des livres écrits à la mains contenant des trésors qu’il aime tant découvrir.

C'était comment avant Poudlard ?:

Avant Poudlard, avant sa onzième année...La Bulgarie.
Jan-Hendrik grandit dans un environnement très propice à son développement mais qui fit naître en lui un caractère capricieux et une attitude d’enfant gâté. Jamais sa mère ne lui refusa un caprice, cédant toujours devant ses yeux d’enfants. Bien entendu, avec le temps, il apprit à en jouer et en abusa, mais voyant que cela fonctionnait toujours, il continuait. Il avait conscience d’être le centre du monde de sa mère, -sa tendre mère- et lui témoignais toujours l’amour qu’il avait pour elle.
Son père quant à lui, fut extrêmement différent de sa mère. Plus froid, témoignant de moins d’amour, il a toujours désiré plus d’excellence de la part de Jan-Hendrik. Et Jan-Hendrik éprouvait en lui le besoin de lui en donner toujours plus pour qu’il soit fier de son unique fils, son unique héritier. Même si au fond de lui, le garçon avait –et a- toujours le sentiment de ne pas être à la hauteur pour lui.
Jan-Hendrik témoigna de ses premiers dons magiques en faisant pourrir les fruits et les fleurs qui emplissaient sa demeure. Sa mère s’en émerveilla et remplit encore plus les pièces de toutes les espèces possibles, au grand détriment des elfes de maison obligés de tout nettoyer.
Et puis le déménagement. Quitter ces terres slaves, les amis -fils ou filles des amis de son père- qu'il connaissait alors qu'il n'était pas encore à l'école, tout l'environnement auquel il avait été habitué en autres. La demeure de son enfance, la ville de son enfance, sa langue maternelle...(Dont il garda un accent marqué.)
Il rejoignit Poudlard à la place de Durmstrang, l'école qui l'avait fait tant rêver et à laquelle il aspirait dès sa tendre enfance, lui et ses amis entretenant les mêmes valeurs.

Et une fois qu'il (elle) en sera sorti(e), il (elle) fera quoi ? :

L’ambition, ah ! l’ambition…Jan-Hendrik reprendra très certainement le poste de son père en alchimie. Il n’aspire pas à d’autres avenirs, peut-être parce que le choix d’un autre avenir ne lui a jamais effleuré l’esprit.
Oh, et puis il faudra qu’il se marie aussi, afin de continuer la lignée des Von Borgus. Triste destinée à sa femme qu’il délaissera.

Père:

« A la gloire de mon père. »

Hendrik Von Borgus.
Un homme honorable selon les dires : Une noble et prestigieuse ascendance –fils d’un briseur de sort, neveu du découvreur des propriétés de l’encre de Strangulot, petit-fils d’un célèbre alchimiste- pour commencer, ce qui semblait, à son époque et à Durmstrang et dans l’Europe magique de l’Est suffire pour écarter de vous tous les ennuis.
La consanguinité récurrente dans sa famille –comme dans toutes les grandes familles de sang-pur, ne le niez pas- ne l’avait atteint qu’aux yeux, le dotant d’un œil vert et d’un autre aux nuances mauves. Il restait sans conteste l’un des meilleurs partis de l’Europe de l’Est, de part son ascendance, sa fortune –qui n’était pas négligeable- et sa réussite dans les études.
Il eut d’abord un premier fils alors qu’il n’avait que dix-huit ans, un enfant du pêché si l’on peut dire. Lui, soutenu par sa famille le renia, ainsi que sa pauvre mère d’à peine seize ans. Il paraîtrait qu’elle fut admise dans un hôpital peu de temps après pour des raisons des plus floues…
Cet incident de parcours ne resta que très minime sur le parchemin de sa vie qui commençait à se dérouler devant lui. Il continua donc ses études et reprit le centre de recherche en alchimie (Se trouvant aux environs de Sofia en Bulgarie) que son grand-père allait bientôt quitter, emporté par le temps. Il se maria à l’âge de vingt-huit ans, avec une jeune fille de cinq ans sa cadette issue d’une famille de sang-pur de Bulgarie n’ayant eut que des filles. Cette femme, il ne l’épousa que pour son ascendance, pour perpétuer le sang, il n’a jamais éprouvé de tendres sentiments envers elle –ce qui explique aisément ses absences répétées et non-culpabilisées- . Elle eut un fils de lui, quelques années après, et comme dans nombreuses de famille noble, celui-ci reprit le nom de son père, avec une nuance : Jan-Hendrik.
Toujours et de plus en plus très pris par son travail, Hendrik ne vit pas vraiment son fils grandir, le confiant aux soins de sa mère –qui, à défaut d’une grande intelligence semblait être une très bonne mère-.
Habile sur le marché des affaires, Hendrik racheta un autre laboratoire de recherche alchimique aux alentours de Birmingham et le fit fusionner avec le sien déjà existant.


Mère:

« Le château de ma mère... »

Aloyssia Arthronovitch.
Une femme de belle lignée –du moins d’une lignée habile pour avoir fait disparaître le mauvais sang de leurs veines- de Bulgarie, ayant fait, selon les termes « un bon contrat ». Contrat de mariage bien entendu. Elle avait toujours été la dernière de sa famille, cette enfant à la chevelure blonde et taciturne qui semblait ne rien aimé à part sa précieuse chienne et la peinture.
Elle ne fit que trois années à Durmstrang, quittant l’école avant par soucis d’intégration et pour agoraphobie. Elle finit sa scolarité chez elle, avec un précepteur personnel.
Ayant obtenu ses ASPICs, elle ne continua pas ses études, de toutes manières, rien ne la destinait à un vrai travail et quand bien même, elle n’en aurait pas voulu.
Quelques années après, sa mère, lui annonça qu’elle allait se marier avec un certain Von Borgus. Un cousin. Aloyssia n’eut pas son mot à dire, puisque cette union était « bonne pour la famille ».
Elle se maria donc avec cet homme beau, charmant, mais qui restait toujours terriblement distant. Elle avait l’impression de vivre avec un cousin qu’avec un mari.
Néanmoins, elle eut tout de même un fils de lui, un seul, Jan-Hendrik. Dès qu’il naquit, elle le choya du mieux qu’elle pouvait –n’ayant aucunement besoin de travailler pour subvenir aux besoins de la famille-, cédant à tous ses caprices, ses foucades, ses envies. Elle en fit sa merveille, le seul être pour lequel elle éprouvait un amour sans limite.
Elle suivit toujours son mari, même lors de leur déménagement, ce qui lui causa beaucoup de mal de quitter Sofia, la ville de son enfance pour l’inconnu de l’Angleterre.