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Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -]
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Message(#) Sujet: Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] EmptyMer 30 Mai - 16:51

Dortoir des Gryffondor, chambre des filles de 7eme année : 5h57.
Zora ouvrit les yeux dans son dortoir après avoir été réveillée par Filliz. La vipère qui, normalement dormait ou chassait, lui avait glissé sur le bras comme pour la réveiller. Un hiboux se tenait au pied du lit à baldaquin de la préfète, un air fatigué et apeuré sur les plumes. Entre les crochets de son bec un rouleau pendouillait. Zora s'étira et tendit le bras vers l'oiseau. L'animal lâcha le parchemin dans sa main avant de prendre ses ailes à son cou. En général, et ce depuis toujours, les hiboux et autre volatiles n'aiment pas vraiment la Austid, à cause sans doute de sa vipère. La jolie bête n'était pourtant pas (trop) méchante, mais ça, seuls les amis de Zora le savaient. Et les professeurs.
Zora s'assit dans son lit et déplia le rouleau. Un écriture droite et sans rature racontait quelque chose. La signature était significative. Zora aurait dû s'en douter en décachetant le parchemin, mais il n'était que 6h du matin et elle était encore dans le pâté.

« Miss Austid,
Vous serez priée d'assurer l'heure de retenue de ce jour, car moi-même ne pourrais m'en occuper. Je ne vous confie pas cela par sympathie mais par obligation.
C'est à 18h, ne soyez pas en retard, sinon vous en subirez les conséquences.
Cordialement mais avec mépris,
Jefferson. »

Décidément, ce foutu concierge allait lui pourrir toute sa scolarité jusqu'à la moelle. Ils se haïssaient depuis quelques année. Au début tout allait bien, Zora était entre guillemet modèle. Jusqu'à l'arrivé d'un certain perturbateur dans sa vie. Il ne l'avait pas convertie à l'art de faire des bêtise, il n'avait fait qu'amplifier ce naturel chez la jolie brunette. Avec le temps, Zora avait cumulé les frasques mais jamais, ou rarement, elle ne s'était fait prendre et était arrivé à garder sa réputation intacte. Les prof' doutaient parfois mais en classe elle était correcte et de toute façon, ils n'avaient jamais aucunes preuves pour l'inculper. Zora avait toujours su duper les gens vis à vis de ce qu'elle était vraiment. Seul Jefferson restait convaincu de son implication dans plusieurs conneries dans le château, avec raison. Il détestait la jeune préfète pour cela, et avait d'ailleurs vivement protesté lors de sa nomination à ce poste. En vain.

Couloir du 4em étage, à la sortie du cours de sortilèges, 17h50.
Zora venait de finir la journée. Le cours de sortilège avait été passionnant, avec l'apprentissage d'un incantation de guérison très utile mais complexe. Fière d'avoir réussis après plusieurs échec, Zora avait eu les félicitation de leur professeur. A la sortie de la salle, deux copines l'attendaient. Deux petite avec qui elle devait à la base réviser ses Aspics.

- Désolée les filles, fit-elle en fronçant les sourcils. Ce fichu concierge m'a confié la surveillance d'une heure de colle ce soir. Je connais pas les détails, je vous rejoins à la biblio' si je finis pas trop tard et avec un oeil en moins ?

Les deux filles hésitèrent entre rire ou avoir de la compassion pour leur amie. Au final, elles optèrent pour un triste sourire et un petit « ok bon courage » avant de tourner les talons. Zora soupira. Elle pria un instant pour qu'il n'y ai pas grand monde et que parmi eux, aucun d'entre eux n'ai mérité 3h d'affilées. Ça serait le pompons. La jeune filles monta lentement les étages, traversant couloirs et gravissant escalier, croisant des élèves alors que ceux-ci descendaient vers leurs salles communes ou la grande salle. Au 4em, elle s'arrêta un moment, tombant sur Jake. Il lui annonça qu'il avait quelques soucis, puis s'en alla comme un voleur. La préfète le regarda partir vers le hall le coeur serré...

- Vous voilà enfin, lança une voix derrière elle. Dépêchez vous, et montrez vous à la hauteur de votre insigne !

Jefferson ne prit pas le temps de rester plus longtemps et s'élança à la suite de Jake. Il devait vraiment avoir quelque chose d'important à faire pour laisser son bureau à la rouge&or, comme ça sans surveillance. Enfin sans surveillance.. Il avait dû laisser quelque sortilèges et autre trucs pour espionner oui, ça Zora en était certaine.

Enfin, elle arriva devant la salle de colle. La cloche n'avait pas encore sonné 18h et le couloir était vide. Il ne devait pas y avoir grand monde de collé en ce jeudi soir. Tant mieux, pensa la préfète. Elle ouvrit la porte et découvrit la salle vide. Elle avança vers le bureau du concierge et posa ses affaire sur le pupitre. Il y avait trois feuilles. La 1er avec des instructions, la seconde qui spécifiait aux collés que Zora avait tout pouvoir et la troisième était la liste des concernés. Il n'y avait qu'un nom inscrit. Le chiffre 2 était collé au nom Robinson Irina, de chez Serpentar.

La porte s'ouvrit. Zora ne sourit pas.

- Bonsoir, entre tu es pile à l'heure. Viens ici signer le registre.

La préfète avait enfilé un masque d'assurance histoire d'avoir la paix avec les futurs collé. La seule fille de la classe n'était pas très grande, jolie et au visage froid. Qu'avait-elle bien pu faire pour écoper de 2h de colle ?
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Message(#) Sujet: Re: Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] EmptyMer 30 Mai - 19:47

Le dernier cours de la journée avait été un véritable calvaire. Long, barbifiant, et qui, pour Irène, n’était malheureusement pas comme la dernière heure de la journée. Tandis que ses camarades de classe se dirigeaient vers leur Salle Commune, ou autre lieu où ils pourraient vaquer à leurs occupations comme il leur plaisait, Irène, elle, devait se rendre au sixième étage, dans le bureau de ce satané concierge. Altière comme à son habitude, elle marchait d’un pas rapide dans les couloirs, jetant un regard dédaigneux aux faibles qu’elle croisait, adressant un rapide sourire discret aux rares élèves qu’elle appréciait ; elle voulait malgré tout éviter d’arriver en retard à cette retenue que lui avait imposée Jefferson. Le prétexte qu’il avait donné était « Attaques répétées et injustifiées envers Nés-Moldus », raison qui, pour la Serpentard, était particulièrement stupide. Comment quiconque pouvait considérer ce motif comme valide ? Pour commencer, une attaque contre Sang-de-Bourbe ne pouvait pas être injustifiée ! Leur sang souillé, à lui seul, incitait n’importe qui à les prendre comme cibles, et si en plus, comme beaucoup d’entre eux semblaient prendre plaisir à faire, ils se montraient singulièrement insupportables…

Irène avait toujours haï qu’on lui donne des ordres, mais ne pouvait se permettre de désobéir, ni même d’arriver en retard à cette retenue. Elle avait pourtant tellement d’autres projets pour occuper sa soirée. Elle n’avait jamais connu une punition aussi peu méritée. Vraiment. C’était inique, de lui prendre deux heures de son précieux temps pour une raison aussi futile. Enfin, après tout, elle pouvait s’estimer heureuse de ne pas avoir à effectuer des tâches trop ingrates, comme astiquer tous les trophées exposés à Poudlard… Tout du moins, elle le supposait. Il n’empêchait qu’elle était particulièrement remontée par cette injustice, persuadée que d’autres avait bien plus de raisons qu’elle de se retrouver en retenue, mais pouvaient pourtant, ce soir, jouir d’une liberté imméritée.

Mais il ne servait à rien de se plaindre, elle n’avait de toute façon pas le choix. Bien que la tentation d’oublier malencontreusement de se rendre dans le bureau du concierge fût grande, Irène se dit qu’il ne serait pas prudent de chercher à se créer d’autres problèmes. Soit. Elle allait donc passer deux heures, avec certainement pour unique compagnie Jefferson, dans cette pièce assez peu agréable pour les yeux et le moral, à exécuter une punition qu’il aura concoctée dans son coin, et qui n’aura, à l’évidence, aucune utilité. Pour la Serpentard, il était clair que cette retenue ne servait au concierge qu’à ’user d’un semblant de pouvoir afin de paraitre plus puissant aux yeux des élèves. Ou de montrer à tous que les Serpentard n’étaient que des vauriens racistes, et qu’il fallait les éduquer. L’un ou l’autre.

Bref, de faire preuve d’une imbécilité et d’un ridicule hors normes.

Quelques mètres avant l’escalier qui menait du cinquième étage au sixième, Irène percuta un élève qui lui adressa un sourire curieusement moqueur. Elle s’apprêtait à lui demander d’un ton rogue de quel droit il se permettait de le railler, quand le souvenir de leur dernière –et première- rencontre lui vint à l’esprit. C’était il y quelques jours, deux couloirs plus bas, et la rouquine chantonnait alors, oubliant toutes les règles de bienséances, un air entrainant qu’elle avait entendu plus tôt dans la journée. Elle ne l’avait jamais entendu sur la RITM, mais ne s’en était pas inquiété. C’est quand le garçon, qui connaissait le mépris qu’Irène vouait aux Moldus, avait éclaté d’un rire singulièrement moqueur, en la montrant du doigt, que la Serpentard avait commencé à se poser des questions. Elle avait alors réussi à se renseigner sur cette chanson, et s’était rendue compte que… Celui qui l’interprétait était un… Moldu, nommé Justin Bieber… Jamais elle n’avait connu pire humiliation, le pire étant qu’elle ne pouvait s’empêcher d’aimer cette chanson, malgré ce qu’elle savait de son interprète. Ses yeux lançant des éclairs, elle hurla au garçon :

« Oui, je suis fan de Justin Bieber, et alors ? »

Et elle s’engouffra en trombe dans l’escalier, se hâtant vers le bureau du concierge, voulant oublier cette terrible honte. Arrivant devant le lieu maudit, Irène poussa un long soupir las, et pris la résolution de ne pas daigner pas saluer Jefferson quand elle pousserait la porte. Après tout, la plupart du temps, quand elle saluait un adulte, elle ne le faisait que par pure politesse, et pour se faire bien voir. Mais avec lui, c’était peine perdue. Il n’aimait personne, alors à quoi bon ?

Elle ouvrit la porte, pénétra dans les lieux, son visage reprenant son habituel masque froid.
« Bonsoir, entre tu es pile à l'heure. Viens ici signer le registre. » l’accueillit une voix féminine, et inconnue. Étrange. Irène haussa un sourcil dédaigneux, et observa la jeune fille qui se trouvait à la place du concierge. L’insigne de préfet était accroché à ses vêtements, et, juste à côté, un blason annonçait son appartenance à la maison Gryffondor. Encore plus étrange.

« Qu’est ce que tu fais là ? lança-t-elle d’un ton hautain, glacial, tout en signant le registre comme la fille lui avait demandé. Et tu es qui ? »

Avec un peu de chance, cette retenue ne serait pas aussi ennuyeuse qu’Irène l’avait craint.
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Message(#) Sujet: Re: Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] EmptyVen 1 Juin - 12:44

Assise sur le fauteuil de Jefferson, Zora regarda la jeune fille signer le papier. Celle-ci ne semblait pas enceinte à être aimable, au vu du ton et du mépris qu'elle adressa à Zora. La Gryffonne n'a pas d'empathie pour ses camarades vert&argent, et ne juge pas les gens au premier regard. Elle se souvient du premier avis, bien sur, mais essaye d'apprendre à connaître les autres avant de les placer dans telle ou telle catégories. La jolie Robinson lui semble hostile, mais il est peut être possible de la découvrir.

- Tiens, lis ça, dit Zora en tendant l'attestation de son autorité à la jeune fille, c'est moi qui surveille. Zora Austid, préfète chez les Gryffondor, dernière année.

Elle avait répondu sur un ton neutre, sans hostilité mais sans familiarité non plus. Après tout, elle devait représenter l'autorité, si elle se montrait trop amicale, ça serait fichu. Après, rien ne l'empêcherai d'être une surveillante cool. Les deux jeunes filles vont être seule pendant 2h, Zora n'a pas de devoirs, ou très peu, et Irène doit juste se tenir à carreau. Rien n'est spécifié dans la case punition .

- Assied toi où tu veux, si tu veux parler j'suis pas contre. T'as pas de punition, tu fais ce que tu veux mais dans le calme et si tu veux pourquoi pas la bonne humeur.

La préfète lâcha enfin un sourire et laissa la Serpentard s'installer où bon lui semblait. Pendant ce temps, elle lu les instruction que Jefferson lui avait laisser, donc inscrire magiquement sur le mur tableau les règles de vie, entre guillemet. Elle savait qu'elle était surveillée, comment elle l'ignorait, mais elle en était certaine. Zora s'exécuta, levant sa baguette et inscrivant les règles.

○ Se taire
○ Respecter le surveillant
○ Effectuer sa punition dans le plus grand des silence.


Zora n'était absolument pas satisfaite de cela et balaya le tout dans un revers de baguette. Elle avait les rènes en mains, et pas ce fichu Jefferson. Elle ne laissa que la règle de respect sur le mur, signalant qu'elle n'était pas du genre à se laisser marcher dessus. Mais elle est du genre cool. Soufflant un coup en regardant sa montre, 18h02, elle se réinstalla et sortit son manuel de potion. Elle avait quelques trucs à apprendre pour le prochain cours, il fallait qu'elle le fasse. Levant les yeux, elle s'enquit un chouya de son élève.

- Dit moi, tu as fais quoi pour être là, ce soir, au lieu de profiter du soleil de dehors et de tes amis ?

Zora ignorait si Irène allait répondre mais elle espérait quand même que la Serpy serait un brin aimable. Elles avaient deux heures à tirer ici, ensemble, il faudrait faire avec. Autant que ça soit dans une ambiance correcte, faute de mieux. Peut être que ça ira ? Après tout ça n'est que leur 1er rencontre. Zora maudit Jefferson. En lui « confiant » cette tache, il la punissait aussi. En fait elle était certaine que c'était le but de ce foutu concierge. Il avait le choix avec d'autre préfet, sans aucuns doute, mais l'avait choisie elle. Il aurait pu prendre Sarah, propre sur elle, Alex' ou Elliott, parfait dans leur rôle. Même Bonnie et Cooper étaient plus appréciés. Oui décidément, elle en était certaine, le concierge voulait juste lui pourrir la soirée.

- J'sais pas toi, mais moi ça m'fais chier d'être ici. Zora ne put retenir un petit rire. J'suis pas méchante et encore moins dénigreuse, on pourrait faire de c't'heure de colle un moment plus agréable …

C'était à prendre ou à laisser. Si Irène se murait dans le silence ou la froideur, Zora s'en ficherai et attraperai son bloc Canson et son fusain pour dessiner. Elle savait très bien s'occuper toute seule, mais elle devait le reconnaître, à deux c'était toujours mieux.
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Message(#) Sujet: Re: Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] EmptyMer 6 Juin - 15:53

La jeune fille était assise dans le fauteuil qu’occupait d’ordinaire le concierge, ce qui, pour Irène, signifiait clairement qu’elle prenait sa place pour ce soir. Étrange, mais peut-être que la retenue ne serait pas si ennuyante, tout compte fait. Quoique, l’intruse sera peut-être d’une mortelle –et donc parfaitement inutile- compagnie... Irène verra bien, après tout.

- Tiens, lis ça, c'est moi qui surveille, lança-t-elle à la Serpentard en lui tendant un parchemin. Les soupçons d’Irène se trouvèrent confirmés, et la rouquine pria pour que l’intruse ne soit pas une Sang-de-Bourbe. Quel châtiment se serait alors… Mais peut-être était-ce justement pour cela que le concierge avait remis son autorité à la jeune fille ce soir-là : dans le simple but de punir Irène en l’obligeant à passer deux heures en compagnie d’une Sang-de-Bourbe. Non, elle devait se faire des idées, et puis de toute façon, aucune odeur pestilentielle ne venait encombrer l’air du bureau, c’était bien la preuve que le sang de la surveillante n’était pas souillé, pas trop tout du moins.
- Zora Austid, préfète chez les Gryffondor, dernière année, se présenta ensuite celle qui n’était désormais plut tout à fait une inconnue.
-Dernière année ? Eh bien c’est parfait ! Au moins, si tu te révèles imbuvable, je n’aurai pas à supporter ta présence dans le château très longtemps.

Autant être honnête dès le début. Les relations d’Irène avec les Gryffondor n’étaient pas au beau fixe ; elle les trouvait, pour la plupart, imbus d’eux-mêmes et particulièrement insupportables. Elle espérait que Zora ferait exception à la règle, qu’elle n’était pas, en soit, ce qu’on pouvait appeler « Le Gryffondor de base », et qu’elle ne ferait donc pas de cette retenue un véritable calvaire pour la Serpentard. Déjà qu’elle perdait de son temps, alors si en plus ces deux heures étaient infernales…

- Assied toi où tu veux, si tu veux parler j'suis pas contre. T'as pas de punition, tu fais ce que tu veux mais dans le calme et si tu veux pourquoi pas la bonne humeur.
Un sourire s’étira sur les lèvres de la préfète, et le masque de froideur d’Irène fondit légèrement, tandis qu’elle s’installait à une distance raisonnable de sa surveillante –ni trop proche, ni trop éloignée-. La Gryffondor fit un mouvement de baguette, et Irène vit les règles de vie s’afficher sur le mur, entre guillemets.
« ○ Se taire
○ Respecter le surveillant
○ Effectuer sa punition dans le plus grand des silence. »

Règles particulièrement stupides, il fallait l’avouer. D’autant plus que la préfète elle-même lui avait dit qu’elle pouvait parler, ce qui signifiait enfreindre la première et la troisième, comme si elle n’y accordait aucune importance. Et en effet, un deuxième coup de baguette plus tard, et celles-ci s’effacèrent, seule la règle prônant le respect du surveillent demeura. Au moins, c’était clair. Zora, qui pour le moment lisait son manuel de potions, ne semblait pas de trop désagréable compagnie, ce qui permettait à la Serpentard de pouvoir espérer que ces deux heures ne feraient pas partie de ses pires souvenirs.

- Dit moi, s’enquit-elle, tu as fais quoi pour être là, ce soir, au lieu de profiter du soleil de dehors et de tes amis ?
- Jefferson te l’a pas dit ? Il a du se rendre compte à quel point son motif était stupide…
Elle n’en dirait pas plus. Sa vie ne regardait personne, et surement pas une Gryffondor à qui elle n’avait encore jamais parlé jusqu’à ce jour, d’autant plus que cette maison était souillée par des traitres à leur sang qui trainaient avec de la racaille impure. Peut-être la dénommée Zora en faisait partie, et dans ce cas, mieux valait pour Irène ne pas trop afficher ses opinions auprès de celle qui allait la surveiller pendant deux heures. Un court silence s'installa, bientôt bris par la voix de la Gryffondor.

- J'sais pas toi, mais moi ça m'fais chier d'être ici, lâcha-t-elle avec un petit rire, voulant sans doute meubler la conversation qu’elle devait trouver bien trop stérile. J'suis pas méchante et encore moins dénigreuse, on pourrait faire de c't'heure de colle un moment plus agréable …
Irène fronça les sourcils, mais dû reconnaitre que la jeune file était loin d’avoir tort, quoiqu’une entente relative ne pourrait se faire qu’à certaines conditions. Il était hors de question pour la Serpentard de passer un moment agréable avec une Sang-de-Bourbe, alors autant prendre des précautions. A présent, ce qui l’importait, ce n’était pas que celle qui allait la surveiller pendant deux heures risquait d’être en total désaccord avec ses opinions, mais plutôt de vérifier que son sang était –à peu près- propre.
- Si ton sang n’est pas trop pourri et que tu ne traines pas avec des Sang-de-Bourbe, pourquoi pas. Sinon, je vais m’éloigner, j’ai peur que l’impureté soit contagieuse.
Après tout, peut-être que toute Gryffondor qu’elle était, Zora avait raison : Cette retenue pourrait être un tant soit peu agréable.
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Message(#) Sujet: Re: Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] EmptyMer 6 Juin - 17:08

Levant les yeux discrètement de son livre, Zora observa la jeune vipère s'installer à quelques tables du bureau du concierge. Joli minois, cheveux roux très brillant, silhouette plus que correcte bien qu'un peu petite. En même temps, pas grand monde arrivait à la cheville de la préfète, avec son mètre soixante dix huit et ses cinquante et un kilo. Elle avait la taille mannequin, elle le savait et en profitait. Parfois l'été, quand elle se rendait en France, elle s'inscrivait pour le défilé de la marque reconnue de maillot de bain pour filles sur la plage de Biarritz, qui accompagnait une compétition de surf. A chaque fois, des gens venaient la voir pour lui demander de quelle agence elle provenait. Toujours quand elle affirmait ne pas être agrée, on lui faisait des proposition exubérante. Zora refusait toujours mais se disait qu'au moins, si il n'arrivait pas à trouver un job, elle pourrait s'en sortir avec son corps. De plus elle en avait dans la tête, grand atout dans ce monde où l'argent bouffe les sentiments. Elle connaissait bon nombre de sang pur, riche à souhait, ou de chef d'entreprise, pas non plus à plaindre. Tous des requins qui se contrefichent des gens qui dépendent d'eux. Au fond, moldu et sang pur se ressemblent beaucoup.
Le tic tac de l'horloge meublait le silence qui trônait entre les deux jeunes fille. Même si elle devait bosser pour ses derniers examens, Zora ne put s'empêcher de commencer une conversation. La petite Irène était au premier abord du genre imbuvable, une vrai serpentar qui pète plus haut que son cul. Rien qu'à sa première réponse, la Gryffondor se dit qu'elle était bien de ceux là, de ces sang pur imbu d'eux même critiquant la moindre famille avec du sang moldu dans leur arbre généalogique. Zora leva un sourcil.

- Ah ? Non il m'a rien dit, mais, tu sais ma relation avec ce type n'est pas géniale depuis quelques années, souffla Zora en posant son livre. C'est à peine s'il m'a dit bonjour quand je l'ai croisée avant de venir …

Peut être que la vipère allait se contre foutre de ce qu'elle racontait mais ça ne touchait pas la préfète. C'était la fin d'année, sans doute la dernière fois qu'elle allait voir ce bureau, et comptait profiter de la situation. Se levant rapidement, elle alla en fond de salle pour fermer la porte. De là elle se rendit compte que la pensionnaire n'avait rien sortit et se contentait de l'écouter parler.

- Si ton sang n’est pas trop pourri et que tu ne traines pas avec des Sang-de-Bourbe, pourquoi pas. Sinon, je vais m’éloigner, j’ai peur que l’impureté soit contagieuse.

Bingo, une sang pur du genre insupportable. Zora se sentait lasse et n'avait pas envie de jouer à foutre de l'urticaire à la jeune fille. Lui dire qu'elle était issue d'une famille de moldu l'aurait en temps normal amusé mais pas là. Blasée à l'idée de quitter bientôt le château qui fût sa demeure pendant 7 années riches en évènement, elle avait décidé de profiter pleinement de chaque moments. Aussi, Zora s'avança vers la table d'Irène, cala une chaise en face d'elle et s'installa à califourchon dessus.

- T'as pas l'air commode toi dis donc, sourit-elle en appuyant son menton dans ses mains. Rassure toi, j'suis pas vraiment de ce genre là. Mes quatre grands parents sont de familles très pure, mon père aussi, manque de bol, ma mère n'a pas eu cette chance.

Zora sortit sa baguette et lança un « actio livre » vers le bureau pour que son bouquin de potion lui arrive dans les mains. La table qu'elle partageait maintenant avec Irène était petite, mais comme celle-ci n'avait rien sortit, Zora se permit d'ouvrir son livre à plat devant elle. Sans lever les yeux de sa page, la préfète continua.

- Elle est née cracmol. La magie a, comme tu peux le voir, sauté une génération.

Possible qu'Irène la dénigre à cette révélation, mais Zora s'en fichait, après tout elle n'avait que faire des statut des sorcier. Elle acceptait tout le monde. Son meilleur ami disparut, Matt', était un serpentar des plus vicieux et qui ne supportait vraiment pas les moldu. Elle avait toujours le collier qu'il lui avait offert le soir du bal de Noël. Il était bien rangé dans son coffret, gardé par Filliz la nuit puis par un sortilège le jour. En songeant à la vipère, la préfète releva soudain la tête. Elle croisa rapidement le regard de la petite rouquine avant de se tourner de nouveau vers le bureau de Jefferson.

- Filliz, siffla-t-elle d'une voix claire, vient ici.

La vipère ne se fit pas désirer plus longtemps. Elle sortit rapidement du sac de cuir de sa maitresse et rampa jusque ces pieds. Zora tendit la main au sol et l'animal se faufila le long de son bras. Présentant son amie à Irène, la rouge&or sourit.

- Avec tout ce venin dans vos corps, vous allez peut-être vous entendre ? fit-elle en se replongeant dans son livre. J'espère que le statut de ma mère ne te dérange pas. Moi j'avoue qu'il m'emmerde un peu, elle me déteste en fait donc du coup, moi aussi. J'aime ma mère mais …. non. Et toi donc, cent pourcent pur race ? Comme les caniches de concours ?

La comparaison au chien frisé n'était peut être pas une bonne idée mais c'était sorti tout seul. Irène avait le choix : profiter du moment, discuter et pourquoi pas rire, ou bien changer de table et s'enfermer avec ces pensées pendant encore 1 heure et 48 minutes … Pour la préfète tout ça n'était qu'un petit test. Elle avait envie de rire et la Robinson ne lui déplaisait pas.
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Message(#) Sujet: Re: Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] EmptyLun 18 Juin - 19:10

Zora ne semblait pas tout à fait normale, dans le sens où, quand Irène affichait publiquement ses opinions, elle avait habituellement le droit à deux types de réaction : Soit son interlocuteur les partageait, et tous deux se mettaient à injurier toutes ces erreurs de la nature avec joie, soit il était de ceux qui appréciait la racaille Moldue, et fustigeait Irène qu’il croyait être dans le mauvais chemin et considérait comme une « sale sang-pur raciste». Idiots, vraiment, tous ces pro-Moldus, qui se permettaient de donner des leçons aux rares sorcier encore respectables et respectueux de leur races, alors qu’eux-mêmes s’enfonçaient dans l’avilissement le plus pur en se compromettant avec la pire des vermines. Mais la Gryffondor, elle, n’eut aucune de ses deux réactions ; elle s’installa simplement en califourchon sur une chaise, en face d’Irène. Elle semblait profondément lasse, peut-être à l’idée de quitter le château à la fin de l’année.
Irène ne savait pas si c’était dû à son inhabituelle réaction à ses propos, ou à cette immense lassitude qui émanait d’elle, mais étrangement, la Gryffondor lui parut soudainement sympathique. Ce n’était vraiment pas dans les habitudes d’Irène, et celle-ci se demanda un instant si on ne lui avait pas jeté un quelconque maléfice qui allait lui donner des pensées et comportements insensées. Zora cala son menton entre ses mains et sourit à la Serpentard :

« T'as pas l'air commode toi dis donc… »
Choc profond, mécontentement, colère, ulcération. Et puis sourire amusé. Passant par ces différentes étapes, Irène se rendit finalement compte qu’on le lui avait jamais dit ça, de cette manière tout du moins. Habituellement, elle recevait plutôt des noms comme « La vipère », « La garce », ou « Le poison» dit d’un ton dédaigneux ou colérique, en fonction des gens. Mais ce « Tu n’as pas l’air commode » sourient, non, vraiment, Irène ne l’avait encore jamais entendu, et si ça ne lui avait pas plu au premier abord, elle en ressentait à présent un certain amusement. Vraiment, cette Zora n’était pas comme les autres Gryffondor, et ce n’était pas forcément pour déplaire à Irène.

« Rassure toi, j'suis pas vraiment de ce genre là, reprit-elle. Mes quatre grands parents sont de familles très pures, mon père aussi, manque de bol, ma mère n'a pas eu cette chance. »
Grimace de dégout sur le visage d’Irène. La préfète voulait-elle dire par là que sa mère était de ces progénitures humiliantes et pourries, pire chose que pouvaient connaitre les familles de Sang-Pur. Quelle honte, vraiment, de descendre de pareilles horreurs, quelle déchéance de mettre ça au monde. Si les soupçons d’Irène se révélaient exact, elle en serait presque à plaindre la Gryffondor ; comment pouvait-on vivre en étant né d’une telle tare ? Zora sortit sa baguette magique, et un sortilège d’attraction plus tard, son manuel de potions arriva entre ses mains. Sans gène, elle le posa ouvert sur la table, qui, rappelons la, appartenait originellement à Irène, et se plongea dans le lecture. La Serpentard crut que la « conversation » était alors terminée, et se demanda si elle aurait la réponse à son interrogation durant sa retenue. Surement. Après tout, deux heures à ne rien faire ensemble, il fallait bien meubler la conversation, à moins de vouloir s’amuser autant qu’un tas de cadavres d’Horglup.
Mais Zora continua, ses yeux rivés à la page de son livre :
« Elle est née Cracmol, annonça-t-elle, confirmant les pensées d’Irène. La magie a, comme tu peux le voir, sauté une génération. »

Pauvre Zora. Irène se demanda comment elle réagirait, à sa place. Enfin, il est vrai qu’aucun Robinson ne risquait de vivre une horreur pareille, car si, par malheur, un Cracmol venait à naitre dans la famille, il serait effacé de l’arbre généalogique, déshérité, et sans aucun doute abandonné à son pauvre sort dans un quelconque coin Moldu insalubre. A moins, que, par pur bonté, les Robinson décident de lui réserver le même sort qu’aux elfes de maison, ce qui lui aurait permis, au moins, de continuer à vivre au milieu des sorciers. Quoiqu’il en soit, jamais on aurait accepté qu’il contamine une autre famille de sorcier en épousant un de leurs membres, et en se reproduisant avec. Par conséquent, jamais Irène ou quelque autre personne de sa famille n'aurait pu être dans la situation de la Gryffondor, fort heureusement. Soudain, Zora releva la tête de son manuel, croisa la regard d’Irène, et se tourna vers le bureau du concierge :
« Filliz, appela-t-elle d'une voix claire, vient ici. »
Irène vit alors avec stupéfaction une vipère sortir du sac de la préfète, et la rejoindre en rampant. Le serpent profita de sa main tendue pour monter le long du bras de sa maitresse, qui la présenta à Irène, toujours souriante, avant de replonger dans son livre :
« Avec tout ce venin dans vos corps, vous allez peut-être vous entendre ? »

La Serpentard regarda la vipère avec admiration. Jamais elle n’avait vu d’aussi près l’animal emblème de sa noble maison, par peur, sans doute, de faire quelque regrettable erreur, ou de braver l’interdit paternel, car il était sur que jouer avec un serpent n’était pas une attitude pleine de dignité. Malgré son émerveillement, Irène n’osait toucher la vipère, qui, après tout, appartenait à une élève à qui elle n’avait jamais parlé avant ce jour. Et puis sait-on jamais, peut-être le fière animal qui représentait sa si noble maison était-il dangereux. La Gryffondor reprit la parole :
« J'espère que le statut de ma mère ne te dérange pas. Moi j'avoue qu'il m'emmerde un peu, elle me déteste en fait donc du coup, moi aussi. J'aime ma mère mais …. Non. Et toi donc, cent pourcent pur race ? Comme les caniches de concours ? »
Ignorant l’insulte, ignorant les jérémiades de la préfète, Irène arbora son expression la plus fière, et le ton dédaigneux qui allait avec :
« Bien sur que mon sang est pur. Jamais un Moldu ou un Cracmol ne viendra salir mon nom. Des erreurs de la nature, de l’immonde sous-race, t’en trouveras jamais chez moi. Jamais. »
Sans même s'en rendre compte, elle s'était redressée afin d'être la plus droite et altière possible, semblant vouloir montrer sa suprématie au monde entier, le regard orgueilleux.
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Message(#) Sujet: Re: Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] Surveillant et surveillé, confrontation. [Irène -] EmptyMar 3 Juil - 21:51

« Bien sur que mon sang est pur. Jamais un Moldu ou un Cracmol ne viendra salir mon nom. Des erreurs de la nature, de l’immonde sous-race, t’en trouveras jamais chez moi. Jamais. »

Zora esquissa un sourire et posa son livre. Ça allait être intéressant finalement. Malgré la petite pique, la vipère était passé outre et savait donc faire preuve de savoir vivre malgré son ton dédaigneux. Levant un sourcil, la préfète s'étira puis se réinstalla accoudée sur la table.

- Tu me parais bien sûre de toi… Pas un seul moldu ne « souille » ton sang ? J'en douterai à ta place, ça m'étonnerai pas qu'il y ai dans non-dit dans une famille comme la tienne …

Elle savait de quoi elle parlait. Sur l'arbre généalogique de ses grand parent, d'où partent des centaines de branche, on peut trouver des portait brulé et suis suite. Cela remonte pour la plus part au année 1880. Depuis le début du XX eme siècle, plus aucun portrait n'est effacé et les lignées des « moldu » sont éteinte. Le sang de Zora du coté de sa mère est très pur à cause des anciens rituel de sang pur style conservateur, mais maintenant elle était sûre que si elle épousait un sang mêlé, il n'y aurait aucun soucis. Elle en était la preuve vivante : sa mère n'avait pas disparut du mur et elle était née.

- Tu devrais vérifier à deux fois les technique d'épuration de ta famille …

Ca n'était qu'une remarque en l'air que Zora laissa échapper alors que Filliz se roulait en boule sur les pages de son livres. La préfète se leva et alla poser le paquet sur le rebord de la fenêtre, au soleil. La vipère albinos adorait se dorer au soleil mais ne pouvait grimper dans ces endroits. Pour Zora, l'animal était comme un chat pour elle, tout doux et gentil, avec qui il fait bon vivre et jouer. Ça surprend toujours les gens, et souvent ils n'osent pas l'approcher. C'est idiot, Filliz est gentille et aussi vicieuse qu'une huitre. Jamais un coup bas, pas une méchanceté. Les fois où elle a mordu Zora, c'était de panique ou alors parce que celle-ci ne pouvait faire autrement. La brune porta une main à sa clavicule et glissa son doigt sur la cicatrice qu'il lui restait du bal de la St Valentin. Même si la vipère est inoffensive maintenant, il restera toujours des traces dû à l'acidité de ses crochet. En tout, Zora n'a pas moins de 7 cicatrices sur le corps, donc 3 vers le cou. Elles sont toute semblable, telle deux petit point marqué au fer rouge.

- Dis moi, tu as des animaux de compagnie ?

Elle en doutait profondément mais c'était mieux que de rester là à ne rien faire. Elles étaient mal barré et le temps ne passait pas vite du tout.

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